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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 15:51

 

Élections présidentielle et législatives 2022

Résolution du Conseil national du PCF

11 et 12 décembre 2021

 

La France souffre et espère.

Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple.

 

Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour

davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes toujours au même point. La politique du Président de la République alimente la défiance populaire et renforce la crise démocratique. Il est le président des riches et des actionnaires. Son mépris des forces syndicales et associatives, des communes, départements et régions a conduit à de profondes divisions dans le pays.

Un an et demi après l’éclatement de la pandémie, la vaccination massive d’une grande partie de la population masque mal d’immenses inégalités. La réalité, c’est que les difficultés se cumulent pour des millions de Français·e·s non vacciné·e·s car éloigné·e·s des soins. L’hôpital public et nos soignant·e·s, abandonnés par l’exécutif, font toujours face à d’immenses difficultés. Le refus de la levée des brevets menace l’humanité.

Alors, pour nos concitoyen·ne·s, pour le monde du travail et de la création, il y a urgence !

Urgence à être protégé·e·s de la nouvelle vague épidémique, des hausses de prix, du chômage et de la précarité, des conséquences du réchauffement climatique, de l’insécurité, des violences sexuelles, du racisme et de toute discrimination. Urgence à vivre mieux, libres et égaux dans une France qui garantit à chacune et chacun le même droit au bonheur, au respect, à la dignité, au travail, au temps libéré et à la culture. Une France des Jours heureux.

La recomposition générale des forces de droite et d’extrême droite ouvre la porte à la naissance d’un bloc réactionnaire et xénophobe, qui cherche à détruire non seulement l’héritage des luttes du peuple français dans la Résistance et lors de la Libération, mais aussi ce que porte la République en France depuis la Révolution, à savoir l’égalité, l’universalisme et le progrès social.

Le PCF ne se résigne pas à cette réorganisation politique en cours, travaille avec détermination à une riposte à la hauteur des enjeux, qui mette en échec les ambitions de la droite et de l’extrême droite, et porte l’exigence de reconstruire la gauche, dès les élections de 2022. Cela est possible, à condition de rassembler le monde du travail et de la création, la jeunesse du pays, et de mobiliser les abstentionnistes.

Le PCF fait une offre politique à l’ensemble de la gauche, sans exclusive, en proposant une méthode permettant de clarifier les enjeux et de renforcer la gauche dans son ensemble.

Pour l’élection présidentielle, le PCF ne peut pas participer à une primaire à gauche réduite à un concours de personnalités, sans aller au fond des débats politiques nécessaires, car le problème de la gauche n’est pas le casting mais le projet. Pas plus qu’il ne peut accepter une proposition de tête à tête qui n’offre pas de perspective sur la durée pour la gauche et le monde du travail. Il appelle à un débat public à la hauteur des enjeux dans lequel toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle.

Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes. Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise.

Élection présidentielle : avec Fabien Roussel, pour la France des Jours heureux !

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives, la souffrance, la colère et les attentes de changement sont immenses dans notre pays. 

L’alternative ne viendra pas des candidat·e·s de droite et d’extrême droite.

Ils et elles partagent la mise en place d’une austérité renforcée, de la suppression de centaines de milliers d’agents publics au recul de l’âge de départ en retraite. Ils et elles rivalisent d’attaques contre la République et l’État de droit, au point de proposer la suppression du droit du sol. Le négationnisme, le racisme, la xénophobie ont table ouverte dans les médias pour alimenter une surenchère identitaire qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France.

Avec la candidature de Fabien Roussel qui a réaffirmé à l’Assemblée nationale que les racistes n’ont rien à faire dans nos urnes, le PCF, comme durant toute son histoire, se place au premier rang de la lutte contre l’extrême droite et ses idées, de la lutte contre tous les intégrismes. Nous appelons nos concitoyen·ne·s à amplifier le soutien à notre proposition de résolution visant

l’inéligibilité des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale.

Et nous proposons aux Françaises et aux Français de passer ensemble un pacte pour une France des Jours heureux.

Un pacte pour engager une révolution du travail, donner la priorité aux biens communs, aux services publics, à la jeunesse, construire un nouveau modèle de développement, réindustrialiser le pays et placer chaque usine sous la protection de la République, agir pour le climat en investissant, dans la rénovation du bâti, dans les transports publics, dans la production d’énergie décarbonée, initier la transition féministe, conquérir l’égalité réelle et l’émancipation, garantir l’égalité des territoires.

Un pacte pour prendre le pouvoir sur la finance, maîtriser l’utilisation de l’argent. Un pacte pour transformer l’Europe de fond en comble et redonner à la France une voix forte et indépendante.

Un pacte pour un monde qui s’oppose à la montée des totalitarismes et des nationalismes, pour une politique de paix, de coopération et de progrès social.

C’est le sens de la candidature et du projet présidentiel de Fabien Roussel.

C’est l’originalité de notre candidature à gauche. C’est ainsi que nous voulons changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité.

Une première phase de notre campagne s’achève. 

Elle a permis de faire connaître notre candidat, de tenir de grandes initiatives nationales et des initiatives locales mettant en débat nos premières propositions. Ainsi, nous avons déployé une caravane d’été, organisé six rencontres des jours heureux dont un meeting national à Paris qui a placé le monde du travail et de la création en point central de notre ambition pour la France. Des milliers d’initiatives locales ont été organisées partout en France, en lien avec les luttes sociales, aux pieds des immeubles et à la porte des entreprises, jusqu’aux rassemblements devant les préfectures.

Une seconde phase s’ouvre désormais.

Nous appelons les Français·es à rejoindre les comités des Jours heureux que nous créons partout en France pour enrichir le projet présidentiel que nous proposons et lui donner de la force en le faisant connaître largement. Nous appelons les communistes à amplifier la mobilisation dès début janvier pour permettre d’ouvrir ces comités au plus grand nombre de nos

concitoyen·ne·s et construire avec elles et eux et toutes les forces vives, sociales et citoyennes, une dynamique populaire pour la France des jours heureux avec notre candidat et en initiant la préparation des élections législatives.

Élections législatives : un pacte d’engagement commun pour une nouvelle majorité politique de gauche

Alors que nous avons initié le processus de désignation de nos candidat·e·s, nous engageons dès à présent la campagne législative dans l’ensemble des circonscriptions du pays, à partir du projet présidentiel de Fabien Roussel.

Nous appelons à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des

forces de gauche et écologistes pour battre l’extrême droite, les droites, et faire gagner une

nouvelle majorité politique de gauche.

Face aux droites et à l’extrême droite, nous affirmons que la gauche doit s’engager à reprendre le fil des grandes avancées sociales de notre pays, de l’universalisme, et à innover pour répondre aux grands défis du siècle. 

Pour y parvenir, elle doit porter le projet d’une république sociale et démocratique qui sert les

intérêts du monde du travail et des catégories populaires.

Ainsi, pour les communistes, la victoire d’une nouvelle majorité est possible sur la base d’engagements clairs et partagés

Des objectifs ambitieux :

Pour garantir l’emploi, la formation, des salaires permettant de vivre

Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e  Siècle

● Pour un contrat qui respecte les jeunes et engage la nation

● Pour réparer les dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme

● Pour en finir avec la précarité, les violences, la société patriarcale

● Pour riposter au racisme et à la xénophobie, réaliser l’égalité réelle et l’émancipation

Et des moyens pour les atteindre :

● Prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, combattre le coût du capital

● Bâtir une nouvelle République, rendre au peuple sa pleine souveraineté

● Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix forte et

Indépendante

Cette base vise à initier un dialogue ouvert pour un pacte d’engagements communs, nationalement et dans toutes les circonscriptions, avec les forces de gauche, en prise avec les luttes sociales et citoyennes et nourri de l’intervention populaire, des forces syndicales et associatives, pour construire les engagements communs qui deviendront notre boussole commune pour le mandat à venir.

Nous avons déjà rencontré les forces de gauche et écologistes pour discuter notre proposition d’un pacte d’engagements communs.

Toutes ont accepté de maintenir le dialogue dans le cadre d’une démarche respectant les choix des partis politiques nationalement en lien avec la réalité des territoires et les constructions politiques initiées dans les départements. Nous leur proposons désormais d’intensifier le travail à partir de ces premières propositions d’orientation.

En portant cette ambition et quel que soit le résultat de la présidentielle, nous voulons rendre possible l’élection de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes.

 

Conseil national du PCF. Paris, le 12 décembre 2021.

 

TOUT LE CONSEIL NATIONAL. Liens, cliquer sur les titres :

 

Rapport de Christian Picquet 

Rapport Pierre Lacaze    

 Résolution adoptée     

Relevé d'interventions

VOTES

 

 

FABIEN ROUSSEL SUR France 2 :

https://www.facebook.com/Particommuniste/videos/904057903586768

 

 

VOIR AUSSI, DU BLOGUEUR : 

"Journal intime"

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/journal-intime-politique-et-philosophique.html

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 08:17

 

Un objet c’est quoi ?

 

Un objet c’est quoi ?

 

Une part -ou une entité- de l’univers qu’on perçoit et-ou qu’on observe.

Soit on l’observe comme une photo de cette part, soit on l’observe comme mouvement de cette part.

Dans le second cas, le concept d’objet et la réalité d’objet coïncident.

Et c’est la seule façon de donner au mot « objet » la signification la plus opérationnelle, la plus scientifique et la plus raisonnable dans notre action quotidienne de survie de la personne et de l’espèce*.

En ce sens, on peut considérer un mouvement particulier de la pensée comme un objet**, comme cette table, ce pain ou cet ordonnateur qui ne sont pas des objets au sens figés mais des mouvements particuliers ; un objet « isolé » soit par choix de la partie à examiner soit par leur isolement relatif, leur autonomie dans leur dépendance à l’univers, leurs « frontières » relatives et « poreuses » observées d’avec le reste de la nature, entre les objets particuliers entre eux.

D’ailleurs imaginer le mouvement des atomes dans un objet qui semble inanimé ou le mouvement de l’objet dans le mouvement général, par exemple considérer le mouvement de l’objet « inanimé » comme cette table emportée par le mouvement de rotation de la terre etc… aide à dé-réifier, à « rendre la réalité » de l’objet par sa représentation en mouvement dans le mouvement général universel.

Nous n’en sommes qu’au début d’une telle philosophie en opposition avec la philosophie dite idéaliste liée à une vision individuelle de notre propre personne, étant naturellement pour tout un chacun un « centre » par rapport au reste de la nature et de la société dans laquelle on se meut et on survit et on se développe (ou pas), on nait, on vit et on meurt.

Cette vision individuelle d’un centre « séparé » de son contexte d’existence a été renforcée par le mode de production et d’échange basé sur l’accumulation privée dans le circuit A-M-A’ et même auparavant dans tous les échanges marchands de la société marchande dès son origine.

Il est à supposer, que dans le communisme primitif de clan, leurs échanges « internes », leurs prémisses d’échange élargi, la conception figée des objets l’était moins qu’aujourd’hui. Y compris dans les mythes primitifs par rapport aux mythes religieux modernes.

Considérer un mouvement de la pensée comme un objet est on ne peut plus matérialiste. C’est confirmer la réalité des objets indépendamment de la conscience qu’on peut avoir de leur existence pendant la nôtre et durant leur existence indépendamment de la temporalité de notre vie et de la leur, de notre naissance à notre mort, qu’ils existent avant, pendant ou après notre vie. C’est confirmer la réalité de l’évolution-complexification de la nature et la transformation des objets en autres objets dans l’infinité de l’évolution de la nature et de l’évolution de la société pensante, son organisation et ce qu’elle produira comme entité future, y compris en « régressions » ou « progressions » intriquées possibles en d’autres entités encore inimaginables. La brièveté de la société humaine, du galet aménagé d’il y a plus d’un million d’années à la production-échange dans le capitalisme numérisé, financiarisé et mondialisé, par rapport à l’espace-temps universel, ne réduit en rien l’importance pour nous de son existence, ni l’espoir né en nous de sa matérialité ici et maintenant et de ce qu’elle peut engendrer.

Cette vision rompt avec la division mentale aberrante, désadhérente et dichotomisante entre le corps et la pensée, entre les objets  imaginés « inanimés » et les entités vivantes non pensantes et pensantes. La restitution mentale de la réalité de leurs rapports réciproques, dialectiques

Pierre Assante. 14/12/2021 07:33:28.

* Survie = Evolution-transformation-complexification. Accumulations quantitatives et sauts qualitatifs microS et macro.

** La représentation mentale d’un objet n’est pas l’objet en question, mais un autre objet, un autre mouvement de la nature et une autre organisation particulière de la nature. La nature a d’infinis modes d’organisation et son existence ne peut être que matérielle. Pas d’existence sans matière et pas de matière sans existence et sans mouvement de la matière, des entités matérielles, leur mouvement, leurs transformations particulières  dans le mouvement de transformation universel. Le particulier est infini et universel dans l’univers : lapalissade et tautologie…

La vie et la vie pensante sont des formes d’organisation de la matière.

 

VOIR AUSSI, DU BLOGUEUR : 

"Journal intime"

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/journal-intime-politique-et-philosophique.html

et 

"la grande peur, France, Europe, Monde :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/12/inquietude-et-peurs.france-europe-et-monde-et-la-grande-peur.html

 

VOIR AUSSI : EN AVANT LE MANIFESTE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/boccara-cailloux-lafaurie-le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-un-projet-de-societe-au-coeur-de-la-presidentielle.html

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11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 18:57

 

JUSTE UNE REMARQUE SUR ÉCONOMIE POLITIQUE ET DIALECTIQUE MATÉRIALISTE.

 

RésumÉ : pour développer la critique des théories UNILATERALES de la crise de suraccumulation et de la dévalorisation du capital, Paul Boccara a utilisé la méthode dialectique. Ce qui lui a permis d’avoir une vision meilleure des conditions de transformation sociale pouvant assurer la pérennité et le développement du processus d’humanisation de l’espèce humaine et de la conscience en évolution de la nature sur elle-même qu’elle constitue.

La vision dialectique de la crise de suraccumulation et de la dévalorisation du capital consiste à démontrer que la crise de suraccumulation-dévalorisation contient la sur-épargne et son contraire, la sous-consommation et son contraire et qu’une crise n’est pas à photographier seulement un moment donné et c’est tout, mais à observer dans tout son processus et le mouvement dans le temps long de la relation entre épargne et consommation, sur-épargne et sous-consommation.

Pour utiliser une méthode dialectique, la formation non dogmatique à la dialectique est incontournable. La transformation de la méthode dialectique en collection de formules et dogme figés a constitué un handicap majeur à sa diffusion savante et populaire et aux luttes de progrès.

 

******

Pour ce qui est de la dialectique comme de l’économie, mon journal  internet en traite ensemble ou séparément depuis des années.

Il ne s’agit ici que d’une brève remarque adressée à mes amis économistes, bien plus savants que moi dans leur domaine ; et par la même occasion, à tout un chacun intéressé par la question.

 

Paul Boccara a fait la critique approfondie, développée, sur les théories unilatérales sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital. Cette critique s’ouvre sur l’état économique, politique du monde, la crise de civilisation, et l’action transformatrice concrète de la société, dont in fine sur ses neuf leçons d’anthroponomie systémique.

 

La formulation, la proposition et l’action :

 

pour d’autres critères de gestion économique,

pour une autre organisation, une évolution-complexification du travail et une sécurité d’emploi et de formation successifs et simultanés,

Et

pour une autre organisation, une évolution-complexification progressive et progressiste et démocratique et autogestionnaire de la personne et des entités sociales :

- de la parenté, des transmissions parentales, générationnelle, et sociales en général dans leurs particuliers et leur global en unité,

- des marchés du travail, de la production, des moyens de production, de l’échange et de la consommation, du marché international, leurs « fonctions », leurs particularités et unité

- de l’informationnalisation numérique et son usage,

ET

- pour un autre usage de la création monétaire du local au mondial etc.

 

Font partie des leviers, particuliers et en unité pour sortir de la crise  tout en créant simultanément et les conditions de la transformation et la transformation elle-même.

 

Il ne peut y avoir autogestion de la personne et des entités sociales et du mouvement-processus des systèmes de concepts, en santé, sans une expérience et une connaissance de la personne et des entités. Le processus de connaissance passe par la reconnaissance de l’identité, des aptitudes, des capacités de l’enfant à l’homme, de la naissance à l’enfance à l’adulte en passant par l’adolescence, des normes antécédentes et des normes en création dans le processus d’évolution-transformation-complexification et les conditions savantes, populaires, causales et aléatoires de sa santé ; de la femme et l’homme dans leur unité d’espèce, de la personne, et leur identité et contradiction d’espèce et de personne ; à l’intérieur du corps-soi comme dans les rapports entre les corps ; les corps pensants en rapports dialectiques, réciproques, interactifs, avec la société pensante, la conscience collective formulée dans la transmission interactive sous toutes ses formes anciennes ou nouvelles ; leurs strates temporelles toujours en relation vivante entre elles et non mortes. Le mort saisit le vif, mais cette relation contient régression dans le processus et progression dans le processus contradictoire causal et aléatoire.

 

C’est-à-dire qu’en faisant la critique économique Paul Boccara développe sa propre conception sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital et comme il ne s’agit pas de comprendre le monde humain mais de le transformer en santé, pour qu’il puisse exister, être, sur terre et dans l’univers, de mettre cette propre conception au service de la société.

 

Pour parvenir à une analyse dialectique de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, Paul Boccara use de la méthode dialectique, à la place et contre la méthode aristotélicienne qui est sous diverses formes, la méthode générale de non-contradiction qui imbibe la pensée millénaire de notre société, issue de la société marchande et ses développements jusqu’au capitalisme du XXIème siècle et ses caractéristiques déjà développées ici.

 

A la différence de la logique majoritaire de non contradiction, avec la méthode dialectique Paul Boccara a pu démontrer que la crise de suraccumulation-dévalorisation contient la sur-épargne et son contraire, la sous-consommation et son contraire et qu’une crise n’est pas à photographier seulement un moment donné et c’est tout, mais à observer dans tout son processus et le mouvement dans le temps long de la relation entre épargne et consommation, sur-épargne et sous-consommation. Ce qui le conduit aussi au concept économico-politique et à la catégorie philosophique de crise de longue durée réclamant transformation qualitative du système économique et social et l’analyse et l’action individuelle et collective pour y parvenir.

 

La logique de non contradiction est paralysée par son incapacité de comprendre que des phénomènes contraires se développent simultanément, que des forces contraires s’affrontent dans un même mouvement, et que leurs rapports évoluent. Et que ces rapports, dans lesquels interviennent les hommes, leurs analyses, leurs choix et leur action influent sur le processus ; et que la bataille dans et pour ces choix influent sur la santé du processus. Et que de la santé du mouvement dépend la survie et le développement humain, de l’homme individu et de la société, les entités sociales et l’entité globale, l’humanité ; et que le rapport en santé de l’homme avec la nature, ressource première de richesses pour l’existence humaine, dont la force de travail humaine tire les autres richesses vitales, dépend de la santé du processus humain, en unité, en contradiction  et en identité.

 

Si Paul Boccara fait appel à la dialectique, c’est qu’il a pu se former à la dialectique. Et s’il s’est formé à la dialectique c’est qu’il a fait appel à l’accumulation cognitive de la société et de lui-même dans la société.

La conscience du processus inconscient passe par la formation de toute la société et pour ce qui est des « ingénieurs » de la transformation sociale que chacun peut être en étant ingénieur du « quotidien d’observation d'activités », à la différence des ingénieurs de champs particuliers des sciences ou des activités circonscrites par la spécialisation, qui s’en isoleraient, du quotidien d’observation d'activités .

 

Un parti communiste ne peut ignorer la question de la formation à la dialectique, en tant que part avancée ou qui se veut avancée et nécessairement avancée de la conscience particulière dans la conscience collective du processus inconscient de la société et de la personne dans la société en unité contradictoire et en identité.

 

Voilà ou je voulais en venir : la formation à la dialectique qui mène Paul Boccara, à la suite de Marx à formuler sa vision dialectique de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, comme Yves Schwartz à l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail et aux conditions d’existence et de développement de l’activité de la personne dans l’entité sociale, et aux concepts ergologiques qui les expriment, cette formation dialectique ne peut naitre de la science infuse.

 

La conclusion, si conclusion il y a, je laisse à tout un chacun, et à chaque militant progressiste, et aux chercheurs et ingénieurs et personnels et citoyens rêveurs ou pas, tous savants, en faisant partie, de façon organisationnelle ou pas, mais organique ça c’est sûr, les soins de se la faire lui-même, sans surestimer ni sous-estimer les arguments que j’ai pu fournir en ce sens…

 

En parlant de dialectique matérialiste, je m’adresse à tout le monde. On peut être attaché à des formes relativement « spiritualistes » de la pensée, mais être finalement sous l’hégémonie matérialiste du quotidien, et des activités matérielles savantes et populaires et créatives de l’exigence humaine de survie et de développement, de son quotidien et de sa construction du futur.

 

Pierre Assante. 11/12/2021 18:00:15.

 

 

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10 décembre 2021 5 10 /12 /décembre /2021 07:51

 

Noel 2021.

 

En approchant du grand âge, il est de coutume, de la part du vieillard de dire : « ce monde je ne le comprends plus ».

Pour ma part je dis : « ce monde, je le comprends très bien. Il sombre dans une logique économique, politique, esthétique, éthique, invivable et inviable. Sa morale est celle de l’argent au détriment des besoins communs ».

Ce n’est pas là une réflexion purement morale et encore moins moraliste. Ce monde a des caractéristiques matérielles, un fonctionnement concret qui permettent d’affirmer cela.

 

Résister, ce n’est pas se mettre en dehors du monde, c’est y contribuer, avec sa réalité, ses règles, pour apprendre à les connaitre et à les transformer radicalement afin que sa santé et celle de ses composantes humaines soit assurées. La santé n’est pas un état parfait du mouvement des choses et des êtres, c’est un état où la vie peut se poursuivre et se développer

 

Il y a des périodes pour la société et même pour la personne humaine en tant qu’individu dans la société, où, historiquement un compromis historique donc, peut se contracter. Il y a des périodes historiques où ce n’est plus possible parce que la logique de développement est arrivée au bout de ses possibilités et où une autre logique s’impose ou doit s’imposer.

 

Qui refuse cette réalité le fait par opportunisme avoué ou inavoué de continuer à jouir pour soi de l’état malade des choses ; c’est une façon la plus simple de sombrer malade soi-même, moralement ou physiquement, dans la maladie du monde.

 

La résistance ce n’est pas de renoncer au monde, mais de le transformer. On ne le transforme pas seul, car qu’est le monde ? C’est la somme et la résultante des actes des individus dans leurs diversités, leurs complexités et leur besoin d’orienter, de coordonner ces actes pour répondre à chaque étape de la vie personnelle dans la vie commune.

 

La maladie de l’argent ça se soigne. Pas par l’austérité personnelle ou collective, mais par un usage répondant aux besoins communs, aux besoins sociaux. Si le monde s’effondre, tous les efforts pour se préserver et préserver les siens s’effondrent. Camus, pour donner un exemple, ne l’avait pas compris, malgré 130 ans d’erreurs et de crime de la colonisation. On ne répare pas la violence et la fureur par la violence et la fureur de soi ou des autres. Mais en donnant ce que d’autres ont refusé. Il en a payé les conséquences, malheureusement, malgré ses grandes qualités personnelles. En l’occurrence rien n’a été donné, de part et d’autre. Il n’y a pas eu d’échange. C’est une longue histoire dans la longue histoire.

 

Il faut savoir que dans une production des biens nécessaires à la vie, et dans le cycle de cette production  est produite une valeur ajoutée. C’est de l’usage de cette valeur que dépend la réponse aux besoins sociaux et donc de vie commune et de développement commun et de vie individuelle et de développement individuel. L’usage sain de la valeur ajoutée est possible dans un usage sain de la création monétaire. Une création monétaire dédiée aux besoins sociaux, donc un usage radicalement diffèrent de l’usage actuel.

C’est dans le travail producteur des biens nécessaires à la vie humaine et dans son rapport avec la nature qui est la première richesse originale, que réside le circuit élargi de reproduction de la société et de la vie humaine. Préserver le développement du travail pour nous ici et maintenant, une sécurité d’emploi, de formation et de revenu, offerte à tous et non imposée, ce qui n’aurait ni sens ni efficacité, est la base initiale d’une vie possible, vivable, viable. La liberté c'est l'autogestion de la personne et des entités sociales dans la société globale.

 

Faire un cadeau, c’est vouloir être aimé, mais surtout répondre à un besoin physique et moral de l’autre, en rapport commun.

 

Pierre Assante. 10/12/2021 07:32:52.

 

 

VOIR AUSSI, DU BLOGUEUR : 

"Journal intime"

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et 

"la grande peur, France, Europe, Monde :

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VOIR AUSSI : EN AVANT LE MANIFESTE :

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8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 08:12

 

 

DROITS DE L’HOMME

 

 

 

 

Ce ne sont pas les droits de l’homme qui préoccupent le capital dominant, dont le gouvernement des USA est le bras politique, ainsi que ses alliés plus ou moins soumis. Ce qui le préoccupe, c’est la croissance de nouvelles puissances menaçant son hégémonie et aspirant à une autonomie dans le mouvement de production-échange du monde et les possibilités de développement des peuples que ces nouvelles forces constituent.

 

Suivre aveuglément les actes des USA dits de promotion des droits de l’homme, dont on voit, si l'on n’est pas aveugle politiquement, qu’ils sont particulièrement sélectifs, c’est soutenir une domination par l’argent, domination millénaire, étendue sur l’ensemble de la production-échange mondialisée, financiarisée, numérisée, et tout ce sur quoi elle pèse, du salarié au petit et moyen patron, des entités d’activité à l’entité humaine globale, l'humanité.

 

Si problème il y a en Chine, à ne pas sous-estimer, certes, c’est bien les souhaits du capital d’un nouvel Afghanistan sur sa terre qu’il est question de la part des bonnes âmes qui voudraient nous y entrainer sans discernement des réponses à donner.

 

Tenir unis les droits de l’homme et la transformation sociale, celle du dépassement du système et de sa crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et des politiques austéritaires et  autoritaires qui en découlent, entre autre ici et maintenant, est une tâche difficile. Les moyens de la mener sont faibles face à la puissance du capital. Mais l’action des hommes et leurs choix peut les faire grandir jusqu'à un autre mode de produire et d‘échanger mis au service des besoins sociaux, excluant les détournements du produit du travail des hommes ; et mettant la valeur ajoutée au développement des capacités humaines, des aspirations à la connaissance de la nature sur elle-même que nous constituons; connaissance sur laquelle repose le développement des moyens de subsistances, en quantité et en qualité : l’union (1)  de la quantité et de la qualité dans son mouvement et ses sauts de transformations, son processus d’humanisation continue, sur la terre et l’univers qui nous hébergent.

 

Le développement des entités humaines, locales, régionales (au sens de zone mondiale de développement) est intimement lié au développement mondial dans son ensemble vivant. Affaiblir une composante pour la dominer consiste à mettre en danger le développement et la survie de toutes.

 

La question des droits de l’homme est essentielle dans le développement de l’humanité, sur les plans économiques, politiques et éthiques ; les droits de l’homme en tant qu’animal social pensant; et non individu isolé, sans rapports sociaux, sans rapports dialectiques, en aller-retour entre lui et ses entités multiple et diverses d’activité, l’entité humaine globale et ses rapports avec l’ensemble de la nature.

 

Voilà plusieurs siècles, depuis Hobbes par exemple, et les révolutions anglaises et françaises entre autres, que les détenteurs de la puissance financière veulent nous faire croire que la liberté se limite à ne pas gêner son voisin, alors que c’est travailler avec lui, physiquement, mentalement, moralement. Cet individualisme est mortifère et est un élément majeur pour réduire la lutte des hommes pour plus d’humanité, à tous les sens du mot.

 

Si les luttes, ouvrières et autres ont pu mener la société à dépasser relativement le cadre capitaliste de ces révolutions, dans la sécurité sociale de santé et l'aspiration nouvelle à une sécurité d'emploi, de formation, de moyens de vie, la tâche est à poursuivre et l'ampleur de la crise du système nous en donne l’occasion, à ne pas manquer.

 

Pierre Assante. 08/12/2021 08:27:22.

 

(1) L’union, bien que contradictoire dialectiquement et l’identité féconde des forces qu’elle contient.

 

 

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6 décembre 2021 1 06 /12 /décembre /2021 15:42

 

DANS LES PRÉSIDENTIELLES ET DANS LES LUTTES SOCIALES, EXPLIQUER SANS EXCLUSIVE NI RETENUE.

 

Je ne pense pas que tenir compte des opinions et des sentiments des populations, des salariés, dans leurs contradictions et leurs diversités soit de l’opportunisme.

L’opportunisme est de renoncer aux objectifs possibles et nécessaires pour dépasser une crise  du système basé sur l’accumulation capitaliste, crise à son paroxysme, prêt à mettre la société à feu et à sang pourvu que les « affaires » continuent.

 

Je crois que "jouer les gagnants" et au  "c’est arrivé" ne peut fonctionner, et encore, que dans le cas où la crise systémique et ses conséquences s’accélèreraient encore plus. Ce qui est possible, nous verrons ce qui est possible dans le processus de la crise et ce qui est aléatoire, aléatoire sur lequel on ne peut prédéterminer chaque décision et chaque possibilité, forme et mode d’action.

 

Le plus efficace, je crois toujours, est appeler à rassembler une résistance au système et ses conséquences. Une résistance capable de donner confiance à une part de la société, celle qui produit et celle qui souffre le plus, part destinée à grandir numériquement et idéologiquement.

 

Ce n’est pas d’un bon discoureur sur la « panne de la machine » (de la société qui n’est pas une machine) qui est l’essentiel, même si ça ne fait pas de mal, mais de montrer en quoi consiste la panne pour la réparer. C’est de faire la démonstration d’être des bons « mécanos » de la société ; et ça certes n’est pas facile.

 

N’est pas facile, mais incontournable pour ne pas renouveler sans cesse des « équipes politiques gouvernementales » de beaux parleurs et de grands destructeurs des équilibres relatifs et en mouvement, en processus, qui permettent à une société de tenir sur ses pieds et d’avancer.

 

En ce sens, il est impossible de faire l’impasse sur les explications « d’en quoi consiste la crise systémiques », la « Baisse tendancielle du taux de profit », « la suraccumulation-dévalorisation du capital », les politiques 1) d’austérité, 2) d’autoritarisme, 3) de financiarisation massive parasitaire, en étant la conséquence et non la cause.

 

Certes il ne s’agit pas de faire des cours de professeurs à des soi-disant élèves "non encore avertis". La population avance à grands pas sur ces questions. Mais la « théorie » n’est comprise que dans sa relation avec la pratique quotidienne des difficultés sociales quotidiennes. Et des menaces que ces difficultés contiennent pour la vie de tous, les plus précaires et les salariés de production en première instance.

 

L’économie intervient elle en dernière instance car c’est lorsque le frigo n’a plus été rempli régulièrement  que le travail du cuisiner, qui allait bien jusque-là, ne peut plus exister. « En despensa liena pronto se prepara la cena ».

 

Et le frigo se remplit par le travail de production, de formation, de transmission, d’échange de toute la société humaine et de son organisation aujourd’hui malade du système.

 

Le capital circule dans la société comme un sang dans le corps et c’est dans cette circulation que s’effectuent les échanges qui permettent la consommation et la production (la production consommatrice et la consommation productrice). Mais cette circulation est malade.

 

La suraccumulation-dévalorisation du capital c’est le frein et l’arrêt de cette circulation.  La suraccumulation-dévalorisation du capital est la crise d’accumulation dans le cycle de production-échange « Argent-marchandise-argent’ plus » qui encore, ici et maintenant, est notre façon de produire les richesses nécessaires à vie humaine et son évolution.

 

La suraccumulation-dévalorisation du capital prend des proportions en croissance exponentielle dans le coût de révolution scientifique et technique. Révolution scientifique et technique nécessaire à la « modernisation », à l’évolution progressiste, évolution au même titre que pour toute entité vivante, à plus forte raison, pensante. Et la suraccumulation-dévalorisation du capital freine et empêche cette  révolution scientifique et technique d’atteindre un but de progrès possible et d’humanisation. Le coût de la révolution scientifique et technique devient insupportable pour le capital lorsque ses lois, dans la guerre économique qui est la sienne, l’empêche de restituer une part suffisante de la valeur ajoutée dans le circuit de production-échange.

 

Il n’est pas la peine de s’étendre sans cesse sur ces explications, ou de façon obsessionnelle, mais il s'agit de ne pas refuser de les donner, ce qui est en général le cas. Il est possible, oui possible, qui l’a essayé a pu le constater, de les donner chaque fois que possible, (c’est une lapalissade !) et à des niveaux d’illustration correspondant à la multitude de situations et d’évènements, à la société et la personne, quand son travail et sa vie sont en difficultés.

 

Pierre Assante. 06/12/2021 14:28:31.

 

 

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6 décembre 2021 1 06 /12 /décembre /2021 15:40

Publié une première fois le 01/12/2021, 09:37

 

INQUIETUDE ET PEURS. France, Europe et Monde et la "Grande Peur".

 

INQUIETUDE ET PEURS. France, Europe et Monde et la "Grande Peur".

 

Il n’y a pas de grande transformation sociale devenue incontournable dans l’évolution de l’humanité sans inquiétude. Ni sans peurs.

Il est bien naturel que tout itinéraire comporte des risques et tout risque des peurs.

Mais il y a des risques de progrès et des risques de régression, c’est-à-dire d’arrêt des conditions viables et vitales de poursuite du processus social, du processus de l’homme.

Mais le risque essentiel en cette fin de règne de dictature du capital sur les analyses, les choix, la production et la consommation humaines assurant cette survie et le développement sans lequel il n’y a pas de survie, c’est le pouvoir de l’argent et sa recherche du profit immédiat maximal : il fausse tout ce que l’homme est capable de faire de bon et de meilleur pour lui-même et son rapport incontournable d’avec la nature. La peur sociale s’ajoute à la peur naturelle l’accentue et paralyse relativement ou totalement, la réponse à cette peur.

Cela est valable pour le vaccin, pour les médicaments, pour les produits industriels et leur usage collectif et domestique, le tout inséparable, et pour la production d’énergie, son besoin croissant incontournable, quoiqu’en disent les « décroissants », pour l’ensemble de la production, de l’échange et de la consommation, en cycle spirale de quantité et de qualité unies; c’est dans cette union que réside la santé du développement.

Nous voulons une autre Europe, certes ! Mais qu’aurions nous fait sans la production monétaire de la Banque Centrale Européenne, invention et réalisation humaines, qu’el qu’en soit les défauts d’usage, qui a permis, en sauvant la main d’œuvre dont ne peut se passer le patronat, grand et petit, de sauver l’ensemble des salariés et de la population d’une crise encore plus forte, d’une déferlante économique et sanitaire. Certes, le compromis historique de la Libération ici et dans le monde, dans le fonctionnement du système capitaliste et son évolution reste en faveur du capital et rencontre ses limites : difficulté de vie des hommes et difficultés de vie du système tiennent essentiellement au système lui-même.

Certes, la course au profit des firmes multinationales pour le vaccin et bien d’autres choses, est un exemple ; celui de l’usage de la production monétaire qui n’est pas mise au service rationnel d’un développement de la satisfaction des besoins humains et de leur évolution-transformation-complexification économico-anthroponomique en est un plus général, par sa globalité et son importance ; idem pour le développement ergologique en ce qui concerne l’organisation locale, régionale et mondiale du travail, des entités humaines de productions et d’échanges et de l’homme dans ces entités.

Etre pour l’obligation de vaccination, la contrainte dont on voit les limites sociales, entre autre la contrainte salariale, c’est donner raison à une volonté d’état d’urgence au service d’une réorganisation du monde, mondial, du capital dans sa faim de profit et les conséquences dans la vie des salarié-e-s, des actif-ve-s, de toutes les populations. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il faille refuser par principe le vaccin, comme d’autres expérimentations apparemment de progrès ; en tout cas inévitables dans la tentative de réponse immédiate nécessaire. CONTRADICTIONS dialectiques ! Ne pas refuser ni le vaccin reconnu, ni les précautions de contact, ce qui n'est pas de la peur panique mais de la prudence, mais refuser un état d'urgence orienté dans le sens d'intérêts qui n'ont rien de l’intérêt commun.

Il faut cependant savoir que se vacciner avec du 3° dose est du même ordre que l’usage capitaliste de la production monétaire : c’est aller dans le sens de besoins aliénés par le profit. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille refuser un usage dont l’activité participe à ce que peut contenir un progrès dans un rapport de force donné, à la fois faible de par les moyens physiques et idéologiques que possède le capital pour imposer ses choix de production, de consommation, de gouvernance ; et fort par la poussée des besoins et des capacités techniques, scientifiques, sociales, de réponse. Se vacciner est donc du même ordre de la nécessité dans les conditions de nécessité historique ; qui ne nous conviennent pas certes. Mais c’est participer à une immunité collective relative qui demande à aller au-delà de ce qui n’est qu’une expérience et une expérimentation dans lesquelles la loi du profit limite les possibilités de développement. C’est accepter les conditions de lutte et non les refuser. Les refuser est du même ordre que refuser de lutter contre le capital en Europe sous prétexte que l’Union Européenne (U.E.) est capitaliste, comme la France d’ailleurs.

Après cette 3° dose, il va falloir renforcer  éminemment le bilan des expériences faites en matière de vaccins, de médicaments, de gestion hospitalière.

Entre autre l’entrée en pandémie a montré l’incroyable capacité d’autogestion des personnels médicaux et tous leurs services, de celui de la propreté à la décision et l’action médicale stricto sensu pour répondre à une situation nouvelle faisant éclater (relativement et provisoirement) les contraintes gouvernementales du système économique dit libéral. Autogestion que le pouvoir s’est empressé de limiter, de détruire pour revenir à ses essentiels, la monétarisation de la santé.

La société humaine a besoin de sécurité sociale dans tous les domaines, comme elle l’a engagé dans la

Sécurité Sociale de santé, les lois Croizat entre autre et leur développement et le frein qu’y met le capital.

Cela veut dire que comme pour la sécurité sociale connue, la sécurité d’emploi, de formation, de revenu, d’invention, de pratique et de développement sains et vitaux passe par des luttes humaines organisées. Et elle demande des mesures et pas seulement un constat de l’échec de notre société : des mesures économiques en particulier, décidant en dernière instance de notre vie et de notre futur, comme la nourriture ménagère demande des provisions dans le frigo, et la production et l’échange qui l’y emmènent… !

Proposer des mesures qui permettent au véhicule d’avancer, au-delà du mécontentement de la panne, c’est ce que font les économistes communistes de la revue marxiste "Economie et politique" en matière de critères de gestion de l’agent, celui des entreprise et celui des banques, du local au mondial. Non pour faire perdurer cette dictature millénaire de l’argent, mais pour créer les conditions de libération des humains et des entités humaines de cette dictature.

Certains ont voulu se libérer ce cette dictature par la contrainte. Ça ne peut marcher qu’un temps. Au-delà d’un niveau élevé de développement, ce n’est plus viable. L’histoire l’a prouvé.

Pour les « initiés » à l’histoire du mouvement ouvrier, ni Plekhanov, ni  Kautsky, ni qui que ce soit qui « attend » le mûrissement des conditions, ne peut arrêter le train de l’histoire en marche. C’est de l’intelligence de la bonne et saine marche dont il s’agit de décider, et non de l’arrêt sur image du mouvement des hommes.

Précédant la Révolution Française, grande « étape » de libération relative, à l’instar de la Révolution athénienne antique, étape de la révolution du travail, alors celui de l’artisan et du commerçant, (aujourd’hui celle du salariat et particulièrement du salariat de production), dans une société qui sentait que ça n’allait plus, et qui se demandait ce qu’il fallait faire et ce qui allait se passer, le pays a connu « la grande peur ». Elle l’a dépassée par une transformation qualitative des moyens de production. Certes cette transformation était loin de répondre à une civilisation de toute l’humanité, mais d’une part avec les compromis limités de progrès possibles.

C’est d’une autre transformation qualitative du mode de production et d'échange qu’il s’agit aujourd’hui.

 

Pierre Assante. 01/12/2021 08:30:08.

 

Cet article fait partie de "Journal intime poétique, politique et philosophique",

Mai 2021-Décembre 2021, 90 pages : http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/journal-intime-politique-et-philosophique.html

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 09:09

 

Lit de Platon, production, PENSÉE et langage : un morceau d’univers est un morceau d’univers !

 

Nous avons souvent cité cet exemple du menuisier antique (1) qui construit mentalement un lit avant de le construire physiquement, dans toutes les étapes de sa construction, l’imagination des pièces, des tâches d’exécution des pièces, du montage et des étapes du montage etc…

Nous avons affirmé que la construction mentale de la construction mentale, par exemple la construction d’une organisation sociale est un processus global de ce processus particulier (2).

 

Dans le processus du travail, des techniques du travail et de l’organisation sociale  complexe du travail, des moyens de production et de construction de la pensée élémentaire, complexe, conceptuelle, catégorielle, la pensée précède le langage, puis le langage en rapport dialectique, en aller-retour développe la pensée.

Chez l’enfant, un mot exprime un désir par exemple et exprime une phrase entière non encore conçue. « Chaise » peut vouloir dire : maman, papa, personne ou groupe x, « je veux m’asseoir sur cette chaise ». Cherchez vous-même l’infinité d’exemples simples du rapport entre un mot appris générationnellement, parentalement et socialement en général et le développement de pensée qu’il contient.

 

Si l’organisation complexe de la pensée, du langage, de la société peut se développer, son invention se développer, c’est que ce développement contient l’existence de l’univers et le développement de l’univers, l’organisation complexe atteinte par l’univers, depuis le « bing bang », pour employer une représentation connue, scientifique certes, en l’état relatif (3) de notre temps, et aussi  à la mode, mais tout simplement le processus connu et inconnu, compréhensible et énigmatique à la fois ; une interaction dialectique globale d’interactions fortes et faibles, unité du global et du particulier.

 

Comme dirait Lapalisse : un morceau d’univers est un morceau d’univers. Ce n’est pas là une vision téléologique ni théologique, ni théocratique (4). C’est une vision qui prend en compte les capacités d’appréhension de la réalité proche et lointaine, immédiate et de longue durée passée et future possible pour permettre à l’homme et l’humanité de vivre dans la nécessité naturelle et sociale et l’évolution-transformation-complexification de cette nécessité au fur et à mesure des possibilités que l’homme déploie dans son univers et l’univers tout court. L’homme et toute entité naturelle pensante, développent une conscience, c’est à dire comme je le dis et le redis (5), une conscience qu’il est de la nature sur elle-même.

 

L’organisation de la langue et l’organisation  de la production et des rapports sociaux de la production dans lesquels existe une production, c’est essentiel de les com-prendre pour les développer. Il est aussi facile de détruire l’organisation du processus des langues, leur rapport qu’elles développent pour la survie des organisations humaine micros et macro, que leur rapport avec la production des biens matériels et moraux de cette survie ; rapports de destruction commune, particulière et globale.

 

Les « humanités » prisonnières d’un mode production et de rapports sociaux despotiques de l’histoire de la société marchande et de classe, de ses prémisses à nos jours, ont fait l’objet plus de destruction ces derniers temps que d’effort de dépassement des contradictions sociales qu'elles contenaient et contiennent. Si la négation n’aboutit pas à un dépassement, c’est de l’effondrement de la société humaine qu’il sera question, au même titre que l’effondrement économique. Culture et production ne "fonctionnent" pas séparément, forment un mouvement global de mouvements, de processus progressifs ou régressifs, « l’immobilisme » n’existant pas  et n’étant qu’une apparence du régressif.

 

Je pose une nouvelle fois la question du vocabulaire philosophique et sa compréhension savante et populaire mêlées : processus de forces productives, processus de la pensée qui en est le reflet, et le dépassement de l’état des forces productives va avec le dépassement du vocabulaire de la non-contradiction aristotélicienne.

La construction d’un vocabulaire dialectique et d’usage des mots acquis et à inventer dans un nouveau sens, dialectique, c’est un mouvement de survie-développement nécessairement incontournable.

 

Le charabia journalistique des médias liés aux intérêts de firmes multinationales (la majorité) et de la financiarisation-parasitarisation de la valeur va de pair avec la marchandisation des tous actes humains et la marchandisation des tous actes humains avec la philosophie libérale, libéral-religieuse à laquelle sont liés les croyants, à leur corps défendant ou pas, indépendamment de leurs aspirations humanistes légitimes, réelles et effectives.

 

Le rapport que j’ai avec mon ordinateur est un rapport social. Par exemple, entre autre le rapport avec le « correcteur » me rappelle sans cesse les interactions naturelles et sociales et mon autonomie-dépendance.

 

Pierre Assante. 03/12/2021 19:30:34.

 

(1) Comme celui d’aujourd’hui, s’il est artisan, car le menuisier l’industriel exécute ce que l’ingénieur à prescrit, même si évidemment un travail prescrit ne peut être effectué par une être humain sans user de ses capacités cognitives.

(2) Qui n’est pas l’œuvre d’un seul menuisier, mais comme l’accumulation gestationnelle et générationnelle des techniques aboutissant à la capacité de construire le lit, une œuvre collective est une accumulation collective de construction de rapports sociaux, de leur " agencement" et de leurs évolutions, accumulation primitive, accumulation complexe, sauts de transformation qualitative, micros et macro, successifs, dans la courte et longue durée.

 (3) Ne voyez là en aucun cas l’affirmation que tout est incompréhensible et que la réalité perçue n’est qu’une perception et non une réalité. Cette pensée de retour est celle de  Berkeley un peu plus sophistiquée, antimatérialiste, qui arrange bien les opposants au mouvement social s’appuyant sur la raison pour lutter et changer le monde concrètement : comprendre le monde pour le transformer, processuellement, en santé du processus dans sa complexification vivable et vitale.

(4) Et encore moins théocratique ceci dit pour les adeptes de l’organisation patronale, monarchique et despotique du travail, de la production, le l’organisation sociale.

(5) Manuscrits de 1844 !

 

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 07:59

 

Pour nous, le spectacle d’abord.

 

Pour eux, l’accumulation du profit d’abord.

Pour nous, le spectacle d’abord : le pain et les jeux.

À quand le travail, les services publics d’abord, d’énergie, de formation, de santé… La recherche scientifique et les arts et la musique et la littérature et le théâtre pour comprendre et pas pour oublier l’état du monde soumis.

Pour comprendre et pour changer, pour

La production des richesses au service de besoins humains et de la survie humaine.

La Sécurité d’emploi et de formation.

L’usage de la Production monétaire gérée démocratiquement.

Des cycles de production-distribution-consommation des richesses mettant prioritairement en usage la valeur ajoutée et non le taux de profit.

La libération générationnelle de l’homme producteur, de l’achat de la force de travail.

Ici en Europe et dans le monde.

Je te salue, Salvien de Marseille !

 

Pierre, tendre de famille, de génération, en souvenir contradictoire de Képhas le roc rigide et peu sensible, Κηφᾶς.

04/12/2021 07:51:25.

 

 

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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 18:50
CLIQUER CI-DESSUS

 

la tenue dès le 5 janvier du "cercle de lecture" de textes ergologiques.

 

Bonjour à toutes et tous,

Une affiche à été créée pour annoncer et diffuser la tenue dès le 5 janvier du "cercle de lecture" de textes ergologiques (Voir PJ) :

https://pierreassante.fr/dossier/Affiche_cercle_de_lectures_ergologiques_2022.pdf

Sa diffusion massive par toutes les personnes qui souhaitent Vivre et Faire Vivre l’Ergologie en soutenant la lecture en commun de notre patrimoine devrait faire augmenter le nombre de personnes qui participeront à cette première séance.

Toutes les personnes qui veulent se lancer dans cette aventure de « lire ensemble » sont invitées à faire connaitre cette initiative en particulier à des personnes qui ne connaissent pas l’ergologie.

A faire circuler donc sans modération,

Merci de votre coopération qui nous est à tous précieuse pour développer les initiatives ergologiques!

Amicalement

Marcelle Duc

 

Informations complémentaires : https://ergologie.hypotheses.org/904

 

 

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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 07:46

 

L’Iliade et l’odyssée et les actes de Paul

 

L’Iliade et l’odyssée nous ont appris pendant des millénaires ce qu’est la guerre de concurrence dans l’accumulation des richesses de la société marchande de moins 5000 ans à aujourd’hui : la mondialisation capitaliste, financiarisée, numérisée ; en possibilité d’automatisation de progrès, de libération des tâches contraintes et de l’activité créatrice libre, coordonnée, coopérative, autogestionnaire, cohérentes entre hommes, entités humaines, humanité.

Les actes de Paul (dit « St Paul », belle Odyssée aussi, pacifique elle) ne se placent plus sur le principe guerrier de guerre de concurrence dans l’accumulation des richesses. C’est sa négation. Mais non point la négation de la négation, non point la résolution des contradictions.

Certes les conditions matérielles de cette résolution n’étaient sans doute pas atteintes. Elles le sont peut-être aujourd’hui.

Mais il n’y a pas contradiction antagonique entre effort de développement d’une mentalité d’activité créatrice libre, coordonnée, coopérative, autogestionnaire, cohérente entre hommes, entités humaines, humanité, et effort de construction « matérielle » au sens strict, physique, des forces productives. Mentalités et forces productives physiques vont d’une même réalité, d’une même recherche et non seulement sont inséparables, mais encore sont un même mouvement ; avec des inégalités de développement des mouvements particuliers dans le mouvement global.

Lorsque les forces déclinent, que la possibilité individuelle divorce de la volonté, que dans le même temps que le corps, la maison, la ville, le monde semblent s’effondrer de concert, l’aspiration à une sécurité sociale pour finir ses jours est immense. De même que le désarroi, même dans la volonté d’agir mise en œuvre dans l’action encore possible.

Vive la jeunesse et ses luttes qui attendent l’activité créatrice libre, coordonnée, coopérative, autogestionnaire, cohérente entre hommes, entités humaines, humanité.

Vive la sécurité sociale pour tous, dans tous les domaines de la vie humaine, le travail en particulier et ce qui le permet pour créer les ressources de développement de la personne dans l’humanité.

L’Odyssée pacifique n’est pas une odyssée de pacifisme bêlant, mais une odyssée de lutte : lire  "L’athéisme dans le christianisme" d’Ernst Bloch.

 

Pierre Assante. 02/12/2021 07:24:51.

 

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29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 16:42

 

Scenario et scenarii à la Zardoz ?

 

Le processus de la nature, de l’homme, de l’humanité n’est pas linéaire ni prédéterminé, mais causal et aléatoire.

Ainsi, se priver de « scenarii », c’est se priver de réflexions à mettre en paradigme ou pas. Imaginer des « scenarii » (ce que fait tout un chacun, à son corps défendant ou pas, en l’avouant ou pas), en fonction des possibilités les plus évidentes (du moins en apparence), n’est pas scientifique mais empirique (mais la science peut confirmer), mais se priver de « scenarii », dis-je, est simplement imprévoyant et imprudent. Le faire est sainement productif à condition de les sortir ou ressortir quand les possibilités hypothétiques ou les hypothèses possibles semblent se rapprocher de la poursuite du réel, de nouveau. Sans scenarii, sans imagination, pas de science ni de résolutions.

C’est une des capacités de Lénine qui a tout à fait bien fait d’expérimenter et de mettre en œuvre tout ce qui semblait possible (pour connaitre et changer un monde qui en avait bien besoin, qui en a encore plus besoin, et dont il avait fait lui-même les frais); semblait possible ou semblait réussir ; quitte à corriger le parcours et même « revenir en arrière », autant que cela soit possible, et ça ne l’est pas, mais pour « repartir » d’une nouvelle hypothèse issue de l’accumulation d’observation du passé proche ou immédiat, récent comme moins récent et même lointain ; passés (au pluriel) mis en relation avec le présent.

Il ne s’agit pas d’expérimenter au détriment des hommes et de l’humanité, mais de répondre à une insatisfaction des besoins vitaux que l’analyse des lois du capital, celle de la plus-value, comme celle de la baisse tendancielle du taux de profit en particulier dans la révolution scientifique et technique semble démontrer raisonnablement et que la vie quotidienne confirme.

Que la modification des forces productives et les capacités de croissance de la productivité et de la production sans la croissance équivalente de l’emploi et de la formation, donc avec beaucoup d’inactifs et régression culturelle du travail et générale, c’est cela le « scénario à la Zardoz ». Certes le bon cinéaste me le pardonne, sa tendance non à l’exposition des mythes mais à un certain mysticisme dans le reste de son œuvre, et un pessimisme et une robinsonnade corrigés in fine dans celle-là peut porter à confusion. Mais, qu’à cela ne tienne, Zardoz m’a plu !

Le scénario de Zardoz, c’est aussi l’accumulation qui se poursuit « chez les barbares », leur révolte et leur révolution, la renaissance d’une civilisation pour tous comme disait notre aimé Paul Boccara.

Zardoz est un essai poétique (la poésie c’est très sérieux !) et fantaisiste, romanesque et merveilleux,  qui ne met pas la science en cause. C’est aussi cette façon poétique, au premier degré, de quoi peut naitre une réflexion dépassant l’empirisme limité et à la Proudhon ou à la Lassalle pour construire l’avenir à partir du présent, de notre présent qui se barbarise d’une part, se civilise d’autre part : barbarie et civilisation mêlées, en rapport réciproques, en forces contradictoires et identiques, en unité des contraires.

A ce sujet, la comparaison métaphorique mais pas inutile de notre temps avec l’effondrement de l’Empire romain d'occident semble se diriger plutôt vers celui du Saint empire romain germanique, la révolution scientifique et technique et la religion en commun, la première encore bien plus puissante, bien plus mondialisée, bien plus libératrice des forces humaines et la seconde de plus en plus résiduelle et de plus en plus contradictoire d’avec la montée des consciences du réel, de l’état du monde, de ses possibles et de ses dangers.

Ce n’est pas inutile pour construire l’avenir à partir du présent. C’est même incontournable. On en revient au « lit de Platon », le lit construit mentalement avant de l’être physiquement par l’artisan athénien, ce lit étant la société, ce qui nous est de plus universellement commun.

Pierre Assante. 29/11/2021 16:14:48.

 

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28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 08:06

 

KONZERN ET TRUST. PENSÉE ART ET MEDIA. PRODUCTION ET FINANCIARISATION. « CONCRET FORT » ET « CONCRET FAIBLE ».

 

Konzern et trust. Pensée art et media. « Concret fort » et « concret faible ». Firmes multinationales et FMI. Armée et institution. Marchandise et monnaie…… Nourriture et recette de cuisine…

Il n’y a pas de vocabulaire pour affirmer la matérialité, pour affirmer que l’univers et nous-même dans l’univers, notre pensée comme nos sentiments, sont la matière et son mouvement.

Ce qui empêche d’avoir une vision matérielle des sentiments, par exemple, c’est quand nous  voyons un sentiment comme un objet figé et non comme un processus matériel, un mouvement de notre corps dans son rapport avec le reste de la matière, la société, la nature, l’univers.

 

Dans le caractère fétiche de la marchandise, Marx aborde cette question. Mais il n’a pas le temps de développer dans un long travail d’exposition, comme il le fait pour le capital, le « vrai ». « Le capital », le livre, cependant exprime ce qu’il y a de « symbolique » et ce qu’il y a de « concret » dans le "fonctionnement" du capital et de la société capitaliste. Il le fait sans qu’on s’en rende compte si on ne lit pas dans « Das Kapital » ce que le capital comporte comme « interaction faible » et « interaction forte ». J’emploie ces expressions en « singeant » d’une façon métaphorique mais pas tant métaphorique que ça, les notions de la physique quantique et de la physique relativiste, dans leur unité possible et leur séparation réelle, en attendant leur unité réelle, et conscience individuelle et collective « plus » globale du réel.

 

Ondes gravitationnelles,  champ électromagnétique, coup de marteau, marche à pied, regard, écriture, interactions fortes et interactions faibles, tout cela se mêle avec une grande confusion dans nos perceptions, nos observations, nos choix et nos actions quotidiennes immédiates et de longue durée.

En passant d’un champ à l’autre des sciences ou d’observation « populaire», on passe d’une philosophie de la vie et de la nature à l’autre, mais en fait on a bien du mal à penser « corps-soi » social et individu non « séparé », non indépendant, et à les réunir dans une autonomie et une dépendance, unies et contradictoires et fertiles, donnant naissance et développement

 

Mouvement particulier, mouvement global, leur identité, leur contradiction, leur unité, sont traduits dans notre symbolique, la symbolique idéelle et idéaliste et pensent ainsi leur sens concret à l’envers. Tout marche sur la tête et non sur les pieds. Cause et effets sont inversés. Leur unité démembrée. Le superficiel ressenti domine d’approfondissement mental et son besoin vital.

Comment faire comprendre ce que le symbolique a de matériel ? La monnaie par exemple, équivalent symbolique d’une valeur de biens créés, ne peut exister comme un « esprit immatériel ». Elle existe en tant que mouvement de la matière qu’est le mouvement de la pensée même si au contraire de l’or ou du papier, elle ne peut se toucher dans l’ordinateur ou la machine à calcul.

 

Il y a divinisation du symbolique comme il y a divinisation du pouvoir et de la domination. Domination de classe et domination de sexe relèvent aussi du symbolique comme du "concret" et le symbolique relève des rapports sociaux et de leur représentation mentale idéaliste et idéalisé, dans les forces contraires animant le mouvement du processus social, à double sens. Et en ce sens le symbolique n’est pas neutre, il prend part à la lutte dans un sens ou un autre. Chaque force contient son contraire en unité et en identité. Religion et philosophie s’interpénètrent, s’identifient mentalement en un consensus sur le présent contre une invention de l’avenir. Dans la société capitaliste les antagonismes économiques et les antagonismes symboliques vont d’un même mouvement.

 

Konzern et trust. Pensée art et media. « Concret fort » et « concret faible ». Firmes multinationales et FMI. Armée et institutions. Marchandise et monnaie. Nourriture et recette de cuisine…  Comment rendre cela concret dans « l’esprit » d’un individu humain ? La preuve du pudding c’est qu’on le mange. La preuve des firmes multinationales et du capital, c’est le salaire et les fins de mois et les biens non appropriables, ou la piscine de luxe et le yacht et leur usage ; la marchandise « concrète » valeur d’usage et la marchandise « abstraite » valeur marchande. Le « subjectif » et « l’objectif » et leur unité.

 

L’enflement monumental du capital constant dans le capital total, la révolution scientifique et technique et son coût pour le capital, la baisse tendancielle du taux de profit, ces mouvements comment les décrire et les exprimer concrètement pour qu’ils soient compris comme des forces matérielles. Comment imaginer  qu'un mouvement de la matière que nous sommes puisse créer un autre mouvement de la matière, nouveau,  résolvant la contradiction antagonique à un processus humain viable, contradiction contenue dans la baisse tendancielle du taux de profit et la suraccumulation-dévalorisation du capital ; et comment transformer qualitativement le coût du capital en résolution de l’évolution-transformation-complexification des besoins humains, des besoins sociaux, évolution qui constitue le processus infini d’humanisation sous la forme humaine ici et maintenant et sous toute autre forme de la vie pensante à venir sur cette terre, portion non centrale et diffuse de l’univers ?

 

Lorsqu’on parle d’interaction faible et d’interaction forte, on oublie la puissance des deux et leur unité de fonction et d’existence dans l’univers. Il y a un lien direct entre pensée, représentation et réalité globale dont elles font partie.

 

L’idéalisme philosophique, conservateur et réactionnaire en soi, ce qui n’est pas le cas d’un individu en soi,  consiste, finalement à essayer de comprendre le monde sans le transformer ; le transformer afin que la conscience de la matière sur elle-même que nous constituons poursuive le processus d’évolution-transformation-complexification de l’univers dont nous sommes partie organique.


Une des premières notes dans "le capital" de MARX est celle-ci : « le désir est l'appétit de l'esprit ». cela donne à réfléchir sur le profond progrès de la conscience qu'illustre la vision anthropologique marxienne dans l'étude de l'économie bourgeoise, et l'étude du système économique et social réel qu'est le capitalisme ; ses contradictions et les besoins de dépassement de la crise de croissance de l'humanité dans le capitalisme et son accumulation A-M-A’ ; et les remèdes pour que l’humanité poursuive sa croissance, pour grandir en qualité, ce qui suppose une accumulation quantitative nouvelle.

 

Pierre Assante. 28/11/2021 07:44:31.

 

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 08:42

 

À Denis Durand en particulier et à tous en général,

très brièvement, sur le dÉbat sur la dette publique.

 

Sur le dernier N° d’Eco & Po. : Très riche et grand plaisir. Que çà continue !

Au fait pourquoi ne pas mettre les notes sur le côté des articles, par exemple dans celui de d’Yves DIMICOLI.

 

DENIS, Sur « votre » débat, passionnant aussi mais :

Ça part APPAREMMENT  un peu dans tous les sens, ce qui n’est pas mal en soi.

La PRODUCTION sans laquelle il n’y a pas d’échange est-elle en filigrane ? Sans doute !

MAIS ELLE N'APPARAÎT VRAIMENT EXPLICITEMENT que dans ta partie où il est question des conférences pour l’Emploi, la Formation, la Transformation Productive et écologique et les services publics.

 

Il y a dans les positions des deux ERIC (Merci à eux aussi !), très intéressantes pour moi, très approfondies dans les particularités, mais comme un relent d’une forme nouvelle de communisme de guerre adaptée au capitaliste du XXIème siècle financiarisé, mondialisé, numérisé : proposition de radicalité dans la transformation sociale, recherche d’une nouvelle cohérence, mais pas de vision d'ensemble suffisante il me semble, ce qui est normal dans une réflexion initiale. Peut-on l'avoir dès à présent ?

 

S’il a fallu passer à la NEP en 1921, c’est que le nouveau type d’échange mis en place par les bolcheviks ne suscitait ni initiative suffisante, et surtout ni production suffisante dans le contexte donné, historique, des forces productives.

 

La suppression de la parité de la monnaie d’avec l’or et sa valeur découlant d’un Temps de Travail Social Nécessaire Moyen historique de production, est une suite logique de Bretton Wood, elle libère in fine totalement le capital du lien DIRECT d’avec le travail concret et la production concrète; même s’il en dépend indissolublement !

 

Ce n’est pas stricto sensu une création de Keynes qui lui, garde, en tant et malgré que théoricien du capital un souci de la production, et des conditions de l’échange pour la permettre.

 

Cette « marge » énorme entre production monétaire en tant qu’équivalent symbolique de la marchandise produite et à produire, et production réelle, marchandise en général et marchandise force de travail en particulier, c’est bien là la possibilité de mettre en œuvre un projet social de développement de l’homme et de l’humanité, d’une appropriation nouvelle et infinie et universelle de la nature par l’homme, à double sens, en rapports dialectiques sains, viables :  une coopération entre les deux qui ne font qu’un, en unité, en contradiction non-antagonique et en identité. Ce qui n’est pas le cas de la contradiction antagonique dans le développement du capitalisme : accumulation historique de contradiction mettant en cause « l’équilibre-déséquilibre relatifs »  nécessaire au mouvement, et remettant en cause le développement lui-même, en ce qui concerne l’humanité au stade atteint, du galet aménagé à « l’informatisation-automatisation » qui n’est pas encore de progrès mais peut l’être.

 

Mais ce n’est pas le but des firmes multinationales et de l’establishment US qui domine les décisions du monde, et que la puissance chinoise dérange en cela. Bretton Wood et la suppression de la parité sont le chemin employé par « les super-riches » et leurs privilèges pour pouvoir spéculer indépendamment de la production réelle et des besoins humains. Suraccumulation-dévalorisation du capital dans les lois d’accumulation et de baisse tendancielle du taux de profit du cycle A-M-A' (Argent-Marchandise-Argent’ et A-A' de la financiarisation et son paroxysme) et l’achat de la force de travail, est la contradiction antagonique du développement ici et maintenant et à venir, dramatiquement en grand et pas en petit drame local et temporellement relatif.

 

Une révolution modifie radicalement les conditions de production et d’échange, mais ne peut partir que de l’existant. C’est donc à partir de l’existant que sont modifiées les nouvelles conditions de production et d’échange. Et c’est en cela que le levier de la production monétaire, employé dans le sens des besoins de développement humain doit être utilisé.

 

Et ce n’est qu'en cela  qu’on peut atteindre un nouveau mode d’échange de la production et un nouveau mode de production : c’est ce que dit Denis DURAND, il me semble,  dans sa première intervention QUAND il rappelle sa vision de la dette par rapport au titre du débat.

La vision d’ensemble de l’article de D’Yves DIMICOLI « l’Europe au cœur  des enjeux présidentiels » est saisissante ! Super ! Merci à lui et aux 3 débatteurs sur la dette publique et leurs deux animateurs et toute l’équipe d’Eco & Po pour ce qu’ils nous permettent de comprendre pour agir collectivement.

 

BONNE CONTINUATION ! MERCI A TOUS !

 

Pierre Assante. 27/11/2021 07:47:16.

 

VOIR AUSSI, DU BLOGUEUR : http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/journal-intime-politique-et-philosophique.html

 

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23 novembre 2021 2 23 /11 /novembre /2021 16:15

 

traduction d’Henry Deluy : L’Amour, la Poésie, la Révolution, de Vladimir Maïakovski.

 

Le Temps des cerises a réuni quatre grands poèmes de Vladimir Maïakovski accompagnés d’une riche iconographie. Traduits par Henry Deluy qui voit dans cette œuvre l’enjeu d’un présent à questionner.

 

L’Amour, la Poésie, la Révolution, de Vladimir Maïakovski, traduction dHenry Deluy, collages dAlexandre Rodtchenko. Éditions Le Temps des cerises, collection « commun’art », (2016, première éditions 2011. NDLR blog) 22 euros. Henri Deluy récidive. Il nous redonne le grand poème de Maïakovski De ça (1923), qu’il avait publié aux éditions Inventaire/Invention, précédé de la Flûte des vertèbres (1915), poème d’amour dédié à Lili Brik ; de J’aime (1921-1922), où l’amour brûle sans consumer le désir, et son Lénine (1924), commencé avant la mort de celui-ci et achevé peu après, où son attachement à la révolution bolchevique va de pair avec son refus d’un culte de la personnalité qui se met pourtant déjà en place.

Des interrogations qui durent par-delà la révolution

Quatre grands poèmes que Le Temps des cerises réunit accompagnés d’une riche iconographie : reproductions de collages du constructiviste Rodtchenko et de couvertures d’éditions originales des poèmes de Maïakovski.

Rien n’y fera : le vers de Maïakovski, comme il l’avait prévu, déchire encore « la masse des ans » et c’est une « arme ancienne / mais terrible » que, lecteurs, nous découvrons – lire et fouiller entretiennent bien des rapports ! Cette arme est celle des questions. De celles que l’homme ne pose pas mais qui bien plutôt le posent comme homme dans son humanité même. Ces questions sont celles par lesquelles Henri Deluy clôt son Adresse à Vladimir (II), Lettre ouverte à V. I. Lénine aux bons soins de V. Maïakovski. Ces questions perdurent par-delà les statues, les momies, une révolution « qui va devenir le panier percé de la mort / ce que découvrent (les) archives », pour celui qui dans une Adresse à Vladimir (I), au mépris de toute chronologie, met son cœur à nu, laissant percer une tendresse que les années, les coups de l’histoire, ont quelque peu crispée ; après les déceptions, après « Marina l’autre poète », ces questions pour celui qui continue à écrire, qui signe Henri Deluy, sont toujours celles du poème et du communisme. Ces questions ne sont toujours pas réglées pour lui.

Ces questions demeurent à l’avant de toute écriture. Ces questions ne sont pas de celles que pose une « commande pratique » mais relèvent bien de cette « commande sociale » qui est liée à l’existence « dans la société d’un problème dont la solution n’est imaginable que par une œuvre poétique ». L’enjeu alors n’est pas celui de l’actuel mais du présent, qui se laisse entrevoir et difficilement nommer, présent qui ne trouve plus sa mesure dans le temps mais dans un avenir vers lequel le poème peut faire signe.

Oui, il faut lire ces « quatre grands poèmes épiques et lyriques » de Maïakovski, on y entend mugir encore « les coursiers / haletants / du temps ».

Ils nous mordent toujours la nuque !

 

L’Humanité. 23 Février 2012.

 

Henri Deluy nous a quittés en juillet 2021 dernier…

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/07/disparition.henri-deluy.poete-communiste-metiers-de-plume-metiers-de-bouche.html

On peut aussi rappeler l'anthologie d'Elsa TRIOLET de l'ensemble de l'œuvre de Maïakovski. 1957. Editeurs Français Réunis.

 

 

Une version plus développée du recueil : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

sera mise en ligne ultérieurement.

 

 

VOIR AUSSI : EN AVANT LE MANIFESTE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/boccara-cailloux-lafaurie-le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-un-projet-de-societe-au-coeur-de-la-presidentielle.html

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22 novembre 2021 1 22 /11 /novembre /2021 07:51

 

 

SI

NOUS N’ENSEIGNONS PAS

LA DIALECTIQUE

 

 

 

Si nous n’enseignons pas la dialectique, contre la logique de non-contradiction qui fait perdurer un système mourant, logique handicapante qui habite les têtes, et qui est née avec la société marchande millénaire et ses progrès initiaux, aujourd’hui à son extrémité : La Capitalisme Mondialisé, Numérisé, Financiarisé, alors L’homme et l’humanité régresseront,

Même à travers des Victoires éventuelles apparentes.

Pierre Assante. 22/11/2021 07:47:35

 

LES ARTICLES DE CE BLOG SONT IMBIBÉS DE :

Karl Marx, Friedrich Engels, Ernst Bloch, Henri Lefebvre, Yves Schwartz, Paul Boccara, Lucien Sève, Walter Benjamin… Salvien de Marseille… et Vygotski…

Lénine, Alvaro Cunhal, Enrico Berlinguer, Waldeck Rochet….

Et les anciens et les nouveaux … Eschyle, Lucrèce, Lao Tseu, Giordano Bruno, Avicenne, Müntzer, Diderot et Madeleine de Puisieux et Saint Just, Dietzgen, Yves Dimicoli, Losurdo…

Et la musique, Beethoven, Chostakovitch, Schubert…

Et la poésie, Sapho, Comtesse de Die et Jaufre Rudel, Pétrarque, Gélu, Brecht, Aragon, Maïakovski, Guillevic …

Simone Weil, Christa Wolf… Jack London, Emily Dickinson…

Courbet, Daumier … Artemisia Gentileschi… Madeleine Riffaud…

Morgan, Darwin, Pääbo… Pierre Jaeglé… Marie Curie, surtout !....

ET TOUS Les grands classiques de la Musique, des Sciences, de la Littérature, du Théâtre, des Arts, de la Politique et de la Philosophie… Ma bibliothèque… Et toutes les femmes insuffisamment connues ou pas du tout. Et toutes, tous dans leurs « simples » travaux quotidiens et leurs pensées traversant avec ou sans « spectacle »,  l’humanité.

Sans éclectisme, mais dans leurs apports divers, leurs succès et leur douleurs, leur vie et leur mort, leur vie dans la mort, et leurs limites diverses, bien haut-dessus des miennes évidemment, mais pour constituer mes propres synthèses et leur mouvement : Vale !

 

 

Une version plus développée du recueil : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

sera mise en ligne ultérieurement.

 

 

VOIR AUSSI : EN AVANT LE MANIFESTE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/boccara-cailloux-lafaurie-le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-un-projet-de-societe-au-coeur-de-la-presidentielle.html

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21 novembre 2021 7 21 /11 /novembre /2021 09:51

 

L’Europe au cœur des enjeux présidentiels

12 octobre 2021 Yves DIMICOLI

 

Le besoin d’une transformation profonde de la construction européenne va marquer, comme jamais, le débat de la campagne pour l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022. En effet, Emmanuel Macron, candidat à sa propre réélection, assurera en même temps pour la France la présidence du Conseil de l’Union européenne du 1er janvier au 30 juin 2022.

 

Le mot d’ordre de l’Élysée pour cette présidence est « relance, puissance, appartenance »[1], avec une ambition de « souveraineté et autonomie stratégique » pour l’UE. Bref, « l’Europe de la défense » devrait occuper une place centrale.

 

En ouverture de sa rentrée politique à Paris, « Renew», le groupe parlementaire européen où domine LREM, a rencontré Emmanuel Macron. Celui-ci aurait ciblé quatre priorités supplémentaires : la neutralité carbone d’ici à 2050, un salaire minimum européen là où il n’existe pas encore, la régulation des GAFAM et le respect de l’État de droit[2]. Dans la foulée, Renew a lancé un appel « à toutes les forces pro-européennes du Parlement européen pour soutenir un programme de coalition »[3] car, pour la réussite de sa présidence européenne, « il est indispensable qu’Emmanuel Macron soit réélu en France »[4].

 

Une « Conférence sur l’avenir de l’Europe », proposée par l’Élysée et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentera aux Européens « un projet de société pour la génération à venir », à partir de rencontres citoyennes.

 

Stéphane Séjourné, député européen proche d’Emmanuel Macron, a déclaré : « ma conviction, partagée de longue date avec François Bayrou, c’est que nous devrons bâtir un grand parti démocrate français d’ici aux législatives »[5]. Celui-ci, avec LR, son rival décrété unique, repousserait « les extrêmes » aux marges du paysage politique en France. Le fervent fédéraliste qu’est François Bayrou œuvre avec Richard Ferrand (LREM) à « accélérer le projet de ‘mouvement unitaire’ rassemblant les deux partis pour la présidentielle et les législatives(…)»[6].

 

Recomposition politique et fédéralisme européen

Pour sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron devrait donc utiliser les thématiques européennes pour recomposer à l’américaine le paysage politique français en tentant d’ « incarner le camp de la République et de la raison[7] ».

 

SUITE SUR CE LIEN :

https://www.economie-et-politique.org/2021/10/12/leurope-au-coeur-des-enjeux-presidentiels/

 

 

Une version plus développée de ce recueil : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

sera mise en ligne ultérieurement.

 

 

VOIR AUSSI : EN AVANT LE MANIFESTE :

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20 novembre 2021 6 20 /11 /novembre /2021 08:10

 

Article publié une première fois le 17 décembre 2011

 

René FENICHE, « l’Ecole Fédérale ». Histoire sérieuse et anecdotes.

 

J’ai « fait », comme l’on disait, « l’école fédérale » en 1964. J’avais 21 ans.

 

C’est le temps où venait de mourir Maurice Thorez et un an auparavant, Palmiro Togliatti. La génération de fondateurs des partis communistes français et italien.

 

Je me souviens d’avoir assisté à Moscou, à l’occasion d’un voyage-vacances d’un mois organisées par L.V.J. (Loisir et vacances de la jeunesse),  à l’inauguration, été 1964, du Quai Togliatti sur le Canal de La Moskova je crois, commémorant sa vie et sa disparition. C’était aussi le temps d’une tentative de démocratisation du système soviétique avec le personnage symbolique de Nikita Kroutchev et les succès économiques techniques et culturels du moment et les limites du système, de même qu’une démocratisation de l’Eglise avec le Concile Vatican 2 et Jean XXIII, et un retour des aspirations chrétiennes du christianisme originel, d’égalité et de transformation sociale « tout de suite ». Tentatives qui ont abouti plus à une liquidation qu’une démocratisation…

 

Pour de nombreuses raisons qu’on ne peut résumer ici.

 

Je me souviens aussi de longues et passionnées discussions avec une amie des Komsomols, Oksana Kochéléva (qu’est-elle devenue ?) sur les concepts de communisme et leur différences entre le PCUS et le PCF, les concepts de démocratie, d’acquis et conditions historiques, de « rôle du salariat et de classe ouvrière », de « Peuple » etc…

 

Les écoles fédérales étaient organisées par le Parti Communiste Français sur 15 jours. Dans la fédération des Bouches du Rhône, c’était René FENICHE, camarade bien oublié, qui en était le directeur, assurait l’essentiel des cours (et des lectures des élèves), avec des invités divers.

 

Nous étions « internes » pendant 15 jours, week-end excepté. Je me rappelle avoir discuté avec des camarades qui suivaient l’école tous les jours jusqu’à tard dans la nuit. Nous dormions 1 heure ou 2 puis reprenions l’étude, ne nous reposant qu’à la fin de semaine. Je me rappelle aussi avoir été incapable au bout de 15 jours de me réveiller qu’après une journée complète de sommeil, lorsque les amis sont venus me chercher pour sortir ensemble et que je les entendais dans mon sommeil sans pouvoir en sortir.

 

Cette période était la période de dé-dogmatisation d’un enseignement réduit du marxisme qui avait sévi après guerre et après disparition d’un bon nombre de communistes de générations qui s’étaient instruites, disparition à travers la longue répression bourgeoise et « presque » achevée avec la répression nazi.

 

On recommençait à étudier le « livre III du capital » et non plus, pour caricaturer la situation, seulement  les formules de la plus value.

 

« Suraccumulation du capital », « baisse tendancielle du taux de profit », « causes qui contrecarrent la loi », « la marchandise », « son caractère fétiche et son secret », l’histoire du « capitalisme avancé » « du colonialisme », « l’histoire tout cours » et « celle de la pensée » à la cette lumière, cela a éclairé bien ou mal, et « en mouvement » toutes mes périodes de militantisme et de vie. Sans m’y obnubiler non plus. Simplement un élément de plus, un outil de plus. Et un plaisir de plus de savoir, avec ses limites et ses ouvertures.

 

Cette période de dé-dogmatisation a été marquée par des étapes importantes : le Comité Central sur « l’Economie » de 1965, celui sur les «  Intellectuels » de 1966, le Conseil National sur « La culture et les intellectuels » de 1980 et son expérience de la transformation mondiale du capital, de sa nouvelle organisation du travail,  et de la « Trilatérale », sur quoi s’est « éteinte » cette période dans la période des travaux pratiques de 1981 et leur résultat à analyser encore. Eteinte jusqu’à nos jours où elle semble se raviver avec l’enseignement de la crise systémique qui manifeste sous notre nez la validité des analyses de Marx et de cette mouvance dite marxiste ou marxienne, selon le sens que l’on veut donner à ce mouvement.

 

Cette période c’est éteinte pour de multiples raisons que j’ai essayé d’aborder et de comprendre sur ce blog et dans de nombreux écrits pour qui en a connaissance ou a envie d’en avoir connaissance à travers une expérience parmi une multitude d’autres.

 

L’apparent retour d’une telle période « de cet ordre » est une bonne nouvelle. Elle en est à des prémices prometteuses, mais évidemment la question de fond est la course entre la destruction sociale par le capital monopoliste et financier mondial dégénérescent et ses animateurs privilégiés et le mouvement de prise de conscience créative que la réalité de la crise systémique peut induire. Pratiquement, théoriquement et moralement.

 

Pierre Assante, 17 décembre 2011

 

QUELQUES RECUEILS ET LIENS :

 * Version AUGMENTEE de « PHILO », Le corps, Choix de 11 articles philosophiques  extraits du blog avec dates : ici

http://pierreassante.fr/dossier/LE_CORPS_Receuil_Copie_AUGMENTEE.pdf

*JOURNAL juillet-août 2017  : ici

http://pierreassante.fr/dossier/JOURNAL_juillet_aout_2017.pdf

*Essai sur LA PENSEE MARX : ici

http://pierre.assante.over-blog.com/2017/02/la-pensee-marx-i-ii-iii-iv.html

*Site de la Revue Economie et Politique : http://www.economie-politique.org/

*Tous les articles du blog (par séries de 25). Cliquer sur le nombre de la série choisie : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20304050607080> >>

* 31 articles anciens sélectionnés, en cliquant ici

 

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19 novembre 2021 5 19 /11 /novembre /2021 07:16

 

Mini conclusion provisoire : crise du travail et crise de la pensée.

 

Je ne sais si le lien entre l’imbibition quotidienne et permanente dans toutes les activités, du cycle A-M-A’ dans l’inconscient individuel et collectif et sa crise au paroxysme dans le capitalisme mondialisé, financiarisé, numérisé, apparait évident à la lecture de ces articles : « mode de production et mode de pensée ».

C’est pourtant un de ses buts.

La distance entre la satisfaction des besoins humains par l’activité de la personne dans l’entité collective et leur interdépendance d’avec cette activité, ici et maintenant, dans la crise de croissance et de civilisation que nous traversons, dans les limites systémiques d’un système à obsolescence, prend une dimension menaçant la cohérence vitale de l’humanité, de la société humaine.

Une maladie du développement psychique habite notre quotidien et impacte notre futur.

Vygotsky nous dit qu’une « inversion de relation de dominance entre la pensée par concepts et la perception conduit à une transformation de l’appréhension perceptive du monde ». Cette inversion, source de création et d’invention dans le processus d’évolution -complexification de l’homme et de sa société, que devient-elle lorsque l’activité productrice de biens, de richesses, cède à ce point antagoniste à l’activité productive de capital ?

Cause et effet d’une crise du travail unie à une crise de la pensée.

C’est bien là une limite essentielle de notre système économique et social, inséparable de toutes les questions liées aux biens "matériels et moraux" et leur production technique et culturelle, en unité fonctionnelle, organique.

Il y a rapport direct entre adolescence de la personne humaine et adolescence de la société humaine. Ce n’est pas là qu’une métaphore, c’est aussi une réalité qui va au-delà d’une crise occasionnelle de normes à dépasser, qui est une pathologie collective à soigner et guérir.

Toujours Vygotsky, concernant la temporalité du développement de l’enfant et son autocréation de l’homme dans les rapports sociaux : « c’est en fonction de cette organisation que le sujet éprouve et s’approprie le monde extérieur de la culture et le transforme du fait même de cette appropriation ».

Temporalité du développement, distinction et unification contradictoires et fertiles des fonctions psychiques, que deviennent-elles dans cette obsolescence du système, du mode de production à son extrémité de développement malade ? Comment fonctionnent les développements inégaux des différentes fonctions psychiques « naturelles de l’héritage neurono-social » de l’humanité et son évolution dans ce rapport social pathologique ? Et que deviennent dans ces conditions les systèmes de concepts en mouvement habitant le corps-soi physico-mental en unité ? Et quelle construction de catégories philosophiques savantes et populaires en unité engendre le paroxysme du cycle A-M-A’ ?

C’est peut-être aussi cela le divorce politique que nous connaissons et ses causes et sa signification dans le contenu encore et toujours limité des luttes transformatrices. À suivre……

 

Pierre Assante.19/11/2021 06:11:59.

 

 

Une version plus développée de ce recueil : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

sera mise en ligne ultérieurement.

 

 

VOIR AUSSI : EN AVANT LE MANIFESTE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/boccara-cailloux-lafaurie-le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-un-projet-de-societe-au-coeur-de-la-presidentielle.html

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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 07:51

 

La misÈre, des plus dÉfavorisÉs aux couches moyennes et l’Écroulement social.

 

30 ans avant la chute de l’Empire Romain d’Occident, Salvien de Marseille annonçait dans le livre V de « De gubernatione dei », qu’un système économique et social qui prélève sur les produits du travail plus que le cycle de production a besoin pour se renouveler (1), est destiné à l’écroulement.

Pour en faire la preuve, il citait 1) l’auto-vente, leur propre vente des paysans libres, d’eux-mêmes par eux-mêmes ou d’un membre de leur famille, comme esclave au propriétaire terrien collecteur d’impôt, 2) les révoltes des bagaudes 3) et le départ de citoyens romains dans les zones occupées par « les barbares », où n’existait pas la propriété de la terre et où l’on pouvait vivre, en famille de son travail d’agriculteur.

L’écart croissant gigantesque dans notre XXIème siècle du capitalisme mondialisé, financiarisé, numérisé, entre les grandes fortunes et les revenus les plus misérables, contient cet effondrement. Dans le système de production et d’échange basé sur l’accumulation de capital dans le cycle Argent-Marchandise-Argent’ et l’achat de la force de travail, les couches moyennes tendent à rejoindre par le bas les plus démunies et les rejoindront si les propositions de révolutionS 1) de l’usage de la création monétaire, ici et dans le monde, 2) de l’organisation du travail producteur dans une sécurité proposée d’emploi et de formation (2), 3) des critères économiques de production de la Valeur Ajoutée, 3 révolutionS qui n’en font qu’une, ne sont pas mises à l’ordre du jour et réalisées.

Ce qui valait pour l’état des forces productives de la fin de l’antiquité romaine vaut pour les forces productives digitalisées, numérisées, automatisée, qui dans la crise annonciatrice d’effondrement possible, ne trouvent pas à se développer jusqu’au bout, faute de pouvoir, dans le système actuel, répondre à la révolution des besoins sociaux et de la révolution-évolution-complexification anthroponomique, qui vont de pair, font et sont un même mouvement.

Pierre Assante. 17/11/2021 07:28:42.

(1) D’où l’importance du salariat d’aujourd’hui et particulièrement du salariat de production au sens strict dans le mouvement de désaliénation humaine, de la personne et de toute la société.

(2) Il ne s’agit pas d’une dictature du travail mais d’un choix de l’homme producteur dans son propre développement et celui de la société dont il dépend en cohérence, en autonomie et choix de ses actes.

 

VOIR AUSSI SUR CE BLOG : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

 

et EN AVANT LE MANIFESTE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/11/boccara-cailloux-lafaurie-le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-un-projet-de-societe-au-coeur-de-la-presidentielle.html

 

 

 

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16 novembre 2021 2 16 /11 /novembre /2021 14:27

 

Le 21 novembre : avec Fabien Roussel et le PCF un projet de société très politique pour l’emploi, la formation, les salaires au cœur de la présidentielle !

par Frédéric Boccara

Cet éditorial introduit un texte de

Gisèle Cailloux et d'Anne Lafaurie que vous trouverez à la suite.

 

 

Le rassemblement organisé par le PCF le 21 novembre avec Fabien Roussel place de Stalingrad sera un évènement important pour politiser les questions de société fondamentales qui taraudent notre peuple : l’emploi, la formation, le pouvoir d’achat, le sens du travail et d’une vie en société répondant aux besoins à la fois sociaux, écologiques et d’émancipation. C'est-à-dire disposer des moyens de vivre une vie épanouissante, articulant développement de soi et contribution aux activités sociales utiles, productives de biens ou réalisatrices de services, dont le travail et la formation sont une clé décisive. Mais cette clé est refoulée hors des questions politiques, comme une simple question technique d’ajustement quantitatif entre compétences, salaires et compétitivité des entreprises, une question à déléguer aux patrons aidés par un Etat qui doit « faciliter » leur gestion, le coût du capital et sa domination étant le tabou absolu ! Au contraire développer le pouvoir d’achat et l’accès à des services publics de qualité, développer l’emploi et la formation sont décisifs pour vivre, pour que notre société se développe et pour permettre la contribution de toutes et tous à la société, aussi bien aux activités sociales utiles qu’à la gestion et aux décisions politiques, à leur élaboration......

.......Suite sur ces liens :

 

LE TEXTE DE Frédéric Boccara :

https://enavantlemanifeste.fr/2021/11/15/le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-un-projet-de-societe-tres-politique-pour-lemploi-la-formation-les-salaires-au-coeur-de-la-presidentielle/

 

Le texte de  Gisèle Cailloux et Anne Lafaurie

https://enavantlemanifeste.fr/2021/11/15/le-21-novembre-avec-fabien-roussel-et-le-pcf-mettre-lemploi-la-formation-les-salaires-au-coeur-de-la-presidentielle/

 

 

VOIR AUSSI SUR CE BLOG : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

 

et EN AVANT LE MANIFESTE :

 https://mailchi.mp/de676f4f1f4f/retroussons-nos-manches-pour-promouvoir-les-ides-communistes?e=e0895ed80a

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 20:07

Encore sur l’Anthroponomie et l’Ergologie : contradictions et IDENTITÉS

 

1. On peut denier à un philosophe de l’être. On ne peut non plus pas denier à un dialecticien d’être philosophe.

En ce sens un ergologue, dialecticien, quel que soit le champ de la pluridisciplinarité qu’un ergologue exerce, est philosophe. A plus forte raison quand son champ propre est la philosophie.

Ce n’est pas la proximité ou l’éloignement d’une thèse philosophique de l’exercice de la pratique concrète, qui fonde la légitimité d’une philosophie.

En ce sens la difficulté de Lucien Sève à reconnaitre jusqu’au bout à un philosophe ergologue sa qualité de philosophe tout autant que sa qualité d’ergologue est parlante. Cela ne lève en rien l’importance qu’il a reconnue à "l’expérience et connaissance du travail" et les concepts qui en ont découlé. Mais il n’en a pas été de même lorsqu’il s’est agi de catégories philosophiques.

De même il a été difficile aux économistes néomarxistes, dont je pense être à mon petit niveau, de reconnaître à l’ergologie ses qualités propres (1), qui ne sont pas celles d’une science mais justement d’une ascèse dans les relations humaines, les rapports sociaux,  partant de sa pluridisciplinarité, de l’usage dialectique des observations pluridisciplinaires du travail et de l’activité humaine. Pluridisciplinaire veut dire aussi l’observation historique, dialectique, économique, de l’origine de l’humanisation à l’humanité « mondialisée et informationnalisé », ce en quoi, ergologie et anthropologie ont une surface de contact commune de la plus grande importance pour comprendre le processus de l’humanité et agir sur ses capacités de développement futur.

2. Malgré les apparences, la distance entre la thèse philosophique contenue dans l’ergologie est moins éloignée de la "pratique pratique" que la distance de la thèse contenue dans l’anthroponomie d'avec cette pratique pratique. Ce n'est pas une tare ni une réalité historique figée. C'est un état dans l'état présent de la société, car :

a. L’ergologie a fondé son existence dans l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail ; pratique on ne peut plus concrète à réaliser, même si évidemment elle se heurte aux limites fixées par la loi du profit immédiat maximum dans l’accumulation du cycle A-M-A’ et le refus-contradiction-rapport de force de cette accumulation d’avec des droits du travail s’opposant à cette loi ;  et au-delà en contradiction entre la baisse tendancielle du taux de profit et les valeurs à mettre en œuvre pour développer sans entrave la révolution scientifique et technique et la révolution des besoins sociaux.

b. L’anthroponomie est fondée sur une tentative de science regroupant de même tous les champs scientifiques dans la recherche de la régénération des moments : parental, du travail, de la politique, de l’informationnel.

3. En ce sens l’anthroponomie en est encore à l’état relativement empirique (2), de recherche de l’accumulation des données qui lui sont nécessaires et de leur usage propre alors que l’ergologie n’en est plus à ce stade des prémisses d’accumulation de données, même s'il faut sans cesse remettre le travail sur le métier. L'économie est un champ qui fournit un grand nombre de données nécessaires à cette accumulation dans la connaissance et la pratique anthroponomique.

Le fait que l’anthroponomie ne trouve pas en cet instant de successeurs évidents aux travaux de Paul Boccara en ce domaine est significatif, non de son inutilité ou de l’illégitimité pratique de ses fondements, mais au contraire de la nécessité de son développement.

On ne peut  porter à charge cet état de fait aux économistes de « l’école de Paul Boccara », et leurs magnifiques et essentiels travaux.  Cette « école », est elle-même la continuation de l’analyse des lois du capital de Marx, de l’étude de l'état de la société ; de l’étude de son mode de production et d’échange, et des hypothèses théoriques et pratiques de sortie de crise de suraccumulation-dévalorisation du capital ;  et de construction d’une nouvelle économie politique répondant à l’état de la société et  son mouvement de transformation-évolution-complexification au-delà des limites du système économique et social actuel, capitaliste, à son paroxysme final ; gravement malade, sans remède autre que son propre dépassement qualitatif.

C’est d’ailleurs les progrès de la compréhension de l’état de la société, du mouvement de cet état qui constitue la surface commune de contact entre anthroponomie et ergologie.

Mettre en rapport l’Anthroponomie et l’Ergologie n’est pas une fixation maladive de ma part, c’est une constatation de l’intérêt de ces deux champs à se rencontrer, tout en conservant leurs qualités propres. La fusion de deux champs c’est toujours la disparition des deux, l’anéantissement et non le développement. C’est aussi une loi de la dialectique que le développement propre et les différences de développement, ce qui ne constitue pas une course mais un rapport de coopération libérant les forces communes, différentes et même contradictoires.

Que des chercheurs avancés des deux champs soient issus de la « Pensée Marx », au sens de l’expression de Lucien Sève n’est pas un hasard.

4. Ce débat que j’ai avec moi-même me fait penser à celui que connaissait la poésie lorsque j’avais 20 ans dans la revue « Action poétique ». Les créateurs de la revue avaient mis en exergue de cette parution : « la poésie doit avoir pour but la vérité pratique ». À condition qu’une formule ne devienne pas un dogme, je crois qu’il s’agit d’une seule et même question pour tous les champs d’activité humaine, leur unité, leur contradiction, et leur identité.

 

Pierre Assante. 14/11/2021 17:57:43.

 

(1) Ce qui n’est pas mon cas, voilà 33 ans que  je partage les thèses d’Yves Schwartz d’"Expérience et connaissance du travail" et 18 ans que je suis avec un intérêt essentiel les travaux et concepts d’ergologie pour le mouvement syndical et politique, et pour un projet de nouvelle organisation du travail dépassant le keynésianisme du capital.

Comme je suis les travaux de Paul Boccara depuis les années 1970 sur le CME, les critères de gestion, la mondialisation capitaliste et ses alternatives, la crise de longue durée, la critique de la critique unilatérale de la crise de suraccumulation, la SEF etc…

(2) Comme l’était l’introduction à la critique de l’économie politique de Marx en 1857 par rapport à « Das Kapital ».

 

En guise de bibliographie minimum, pour comprendre la raison et le but de ces propos, si tant est qu’ils soient compréhensibles, DEUX OUVRAGES  :

Paul Boccara, « Neuf leçons sur l’anthroponomie systémique », 2017 .Editions Delga.

Yves Schwartz, « Travail, ergologie et politique », 2021. Editions La Dispute.

 

VOIR AUSSI SUR CE BLOG : MODE DE PRODUCTION ET MODE DE PENSEE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2021/05/mode-de-production-et-mode-de-pensee.7-articles.par-pierre-assante.18-mai-2021.html

 

et EN AVANT LE MANIFESTE :

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 10:54
VOIR NOTE (1)

 

ASSAUT. SIÈGE. EXPÉRIENCE. PROCESSUS HISTORIQUE IDÉAL OU PAS

 

L’histoire humaine est un processus d’humanisation continu, infini, dans l’appropriation en santé, à double sens de la nature sur elle-même; de la conscience de la nature sur elle-même dont nous constituons une part diffuse.

Pour s’en faire une idée du processus « non idéal » idéel et concret à la fois, et de sa représentation, mentale, subjective, voici une lecture parmi tant d’autres. On ne saurait tirer de ces réflexions de Vladimir Oulianov dit Lénine un modèle achevé de construction sociale, ni d’analyse achevée, dans les conditions historiques particulières de cette expérience humaine ; mais une vision profonde de ce que contient d’aléatoire, de causal, de choix et de volonté humains, un processus social, après la prise de pouvoir d’Octobre 1917, la guerre civile et le « communisme de guerre » de répartition, et la longue et forte intervention étrangère contre la révolution russe :

 

Lénine. Œuvres complètes. Tome 33. Août 1921-Mars 1923.

 

1) LA NOUVELLE POLITIQUE ECONOMIQUE et les tâches des services d’éducation politique. 19 octobre 1921. Page 53.

Tout le texte et particulièrement :

-Notre aveu

-La différence entre les tâches militaires et les tâches culturelles.

Page 73 « …Une œuvre culturelle ne peut être menée à bien aussi rapidement que les tâches politiques et militaires. Il faut comprendre que les conditions du mouvement en avant ne sont plus les mêmes. Vaincre politiquement en quelques semaines est possible, à une époque d’accentuation de la crise. Vaincre dans une guerre est possible en quelques mois, mais vaincre sur le terrain culturel est impossible dans ces délais ; étant donné la nature même de la chose, il faut un délai plus long, et l’on doit s’adapter à ce délai plus long, en mesurant ses forces, en faisant preuve d’un maximum d’opiniâtreté, de persévérance et de méthode. Sans ces qualités, il n’est même pas possible d’aborder l’éducation politique. Non seulement il faut que nous supprimions l’analphabétisme, que nous supprimions les pots de vin qui persistent en faveur de l’analphabétisme, mais encore il faut que notre propagande, nos manuels et nos brochures soient pratiquement assimilées par le peuple, et que le résultat en soit une amélioration de l’économie nationale.

Tels sont les objectifs des services d’éducation politique en fonction de notre nouvelle politique économique, et je voudrais espérer que grâce à notre congrès, nous remportions sur ce point un grand succès… »

 

et

 

P. 62. …Saurons-nous organiser la petite paysannerie….

P. 60. …Il est malgré tout plus facile…

           …Maintenant il n’y a plus… Le peuple ne voit plus d’ennemi manifeste… maintenant il n'y a plus de grands propriétaires déclarés... le grand nombre des ouvriers et paysans qui voyaient le grand propriétaire foncier marcher contre eux...

 

2) VII° conférence du parti de la province de Moscou. 29-31 octobre 1921. pAGE 77.

LA NOUVELLE POLITIQUE ECONOMIQUE.

Tout le texte et particulièrement :

P.87. …C’est pourquoi les évènements…

          …Rappelez-vous dans quelles conditions… (Et historique développée des conditions).

P.88. …Il faut agir…

P.89. …

P.78. …Le premier point…

 

3) De la coopération. 4 janvier 1923.

Page 482. « …Du point de vue politique, il faut faire en sorte que non seulement les coopératives bénéficient, en général et toujours, de certains avantages, mais que ceux-ci soient d’ordre purement matériel (taux d’intérêt bancaire etc.). Il faut que l’état avance aux coopératives de fonds dépassant au moins légèrement les crédits que nous avançons aux banques privées, en les portant au même niveau des crédits consentis à l’industrie lourde, etc.

Un régime social ne surgit qu’avec l’appui financier d’une classe déterminée. Inutile de rappeler les centaines et les centaines de millions de rouble que coûta la naissance du capitalisme « libre ». Aujourd’hui nous devons comprendre et mettre en pratique cette vérité qu’au moment actuel le régime social que nous devons soutenir par-dessus tout, c’est le régime coopératif. Mais il faut le soutenir dans le vrai sens du mot ; c’est-à-dire qu’i ne s’agit pas de n’importe quels échanges coopératifs ; on doit entendre par là l’appui en faveur des échanges  coopératifs auxquels participent réellement les masses véritables de la population. Accorder une prime au paysan qui prend part aux échanges coopératifs, c’est là un procédé absolument juste ; mais vérifier cette participation, voir à quel point elle est consciente et de bon aloi, voilà le nœud de la question. Lorsqu’un coopérateur arrive dans un village, pour y ouvrier une boutique coopérative, la population, à parler strictement, ne prend aucune part à cette fondation. Mais guidée par son intérêt propre, elle cherchera à s’y associer au plus vite… »

 

Pour finir ce modeste rappel ajoutons la remarque de Paul Boccara sur les conceptions économiques de Lénine (Volume 2 de Théories sur les crises de suraccumulation et de dévalorisation du capital). Dans une situation propre au développement de la Russie avant 1917 et en 1920, celui-ci considère de façon unilatérale le développement de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, car les forces productives et le capital en Russie n’ont pas atteint un niveau permettant d’observer ce phénomène dans la durée de son développement ; ce qui au contraire est le cas aujourd’hui et depuis quelques décennies. En outre, la baisse tendancielle du taux de profit n’en est encore qu’à la tendance, et les lois la contrecarrant sont en pleine efficacité pour que les cycles restent décennaux et non de longue durée comme aujourd’hui.

 

Pierre Assante. 15/11/2021 11:10:16.

 

 (1) Voir schémas (Fig. 4) sur les « Contraintes naturelles et contraintes sociales » (L’Anankè grecque mais non figée),  leurs évolutions et transformations sociales, dans l'essai de 2004-2005 « Division sexiste du travail ».

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