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La réinterprétation opportuniste de l’œuvre de Gramsci dont le travail essentiel a porté sur le matérialisme historique a conduit à la dissolution du PCI.
Le XXXVIIIème congrès du PCF, s’il a maintenu la nécessité d’un parti communiste, n’a pas "résolu" (1), le débat sur les voies possibles de transition et de passage d’un mode de production obsolète et une démocratie libérale en délabrement physique et moral... VERS une mode de production communiste de coopération et de cohérence individuelles et collectives et une démocratie de l’homme citoyen-producteur : une démocratie autogestionnaire du « que, quoi, comment produire », de la résolution-dépassement continu et infini au-delà de l’espèce, de la contradiction fructueuse autonomie-dépendance sociale de la personne sociale dans l’espèce sociale pensante et sa construction d’organisation sociale, organique.
Une des raisons de la difficulté de construction d’utopie anticipatrice est l’enfermement de la pensée de classe, de la pensée révolutionnaire, dans un cadre géographique et culturel étroit, national étroit et non national ouvert sur la mondialisation.
L’enfermement, tout relatif ou pas qu’il puisse être, conduit cependant à l’étouffement créatif qui handicape ou plus, neutralise la transformation d’un mouvement de protestation en un mouvement de construction ordonné s’appuyant sur l’expérience et la connaissance, son processus de conscience relative mais suffisante du processus social inconscient. L’enfermement conduit à un étiolement et une disparition ou une mise en sommeil, une hibernation de la conscience de classe.
La prise du Palais d’hiver est dépassée, ses enseignements et le processus de ses expériences non.
La mondialisation est capitaliste, c’est bien là le problème, mais la mondialisation est un processus de croissance « naturelle » de l’humanité. Il n’y a pas de retour possible en arrière si ce n’est par la destruction d’une grande part de l’humanité, un re-départ « à zéro » qui ne conduirait qu’au même résultat (Marx le souligne dans « L’idéologie allemande), si l’humanité ne résout pas ses problèmes de croissance et d’adolescence; et en particulier celui de l’accumulation, de sa forme et de son usage et de l’accumulation capitaliste, de la suraccumulation-dévalorisation du capital qui en résulte dans le cycle de renouvellement-régénération sociale qui passe encore et toujours, ici et dans le monde, par celui du capital A-M-A’, A-A’ irréformable en soi ; irréformable mais dépassable qualitativement, par hypothèse, en fonction des capacités et des volontés humaines de comprendre le processus daté et taré de la société marchande (et de droit marchand) à son extrémité capitaliste mondialisée, financiarisée et numérisée organiquement, et les conditions économiques, historiques et scientifiques de son dépassement qualitatif : celui du travail et de la production matérielle et morale en unité organique en fonction des besoins, du mouvement de complexification de toutes les activités humaines et leur résultante globale dont la viabilité et la vivabilité dépend de leur capacité de condensification qualitative, de l’ordre du processus cérébral d’accumulation-condensification de la naissance à la mort et de la transmission sociale.
Gramsci a analysé l’arrêt sur image de la pensée hégélienne d’une Italie d’après Renaissance rendue soumise et dépendante, exprimée par Croce et Gentile lequel aboutit au ministère de l’éducation fasciste. Le pourrissement de la pensée accompagne le pourrissement du système, lequel en Italie sous-développée économiquement du sud et la révolution industrielle relativement tardive du nord et une capitalisation fortement post-agricole, peinait à trouver sa propre voie ; au moment où le taylorisme s’emparait progressivement du monde de la production humaine jusqu’à aujourd’hui, colossalement, y compris dans les voies de développement des pays émergents-émergés. Le fascisme fait partie de cette intégration capitaliste mondiale.
Le processus conduisant à la dissolution du PCI, et sa dépendance à une pensée aliénée dans des conditions particulières du capital imposée à tous, n’est pas propre qu’à l’Italie. Elle est mondiale et c’est la question première qui conditionne l’existence d’un parti communiste qui sinon n’en porterait que le nom.
Il y a bien « révolution passive » mondiale, au sens qu’en donne Gramsci : il y a une transformation technologique révolutionnaire qui modifie la société sans que la classe dont dépend la production, le salariat et son cœur productifs au sens strict des biens matériels sans lesquels aucune activité n’est possible, n’intervienne décisionnellement sur les structures et superstructures ; subalternité du travail au capital.
Ce qui conduit la lutte des classes à une guerre de position, dans l’incapacité provisoire, mais dangereuse pour l’humanité, dans sa crise de croissance, y compris celle climatique à laquelle la loi du profit refuse les moyens de résolution ; et non une guerre de mouvement, c’est-à-dire d’initiative révolutionnaire vitale.
Firmes multinationales et production et institution et usage monétaire capitalistes, Chat GPT, Gafam, organisation numérique du travail et de l’emploi dans le capitalisme mondialisé-financiarisé, sur-occupation et sous occupation, sur et sous épargne sur et sous consommation, crise de longue durée générale du capital appelle à une régulation dans une nouvelle organisation sociale en santé suffisante pour procéder, vivre, se développer sur Terre et dans la nature, où elle se meut, entité en vie et mort d’unité organique d’existence universelle.
Si le conflit plus-value/salaire est au cœur du besoin d’accumulation du capital, un bon « équilibre » résoudrait cette contradiction selon la social-démocratie et son contenu libéral-démocrate « génétique » initial souligné par la critique du programme de Gotha. La com-préhesion du phénomène et de la loi de suraccumulation-devalorisation du capital et le blocage du cycle de reproduction sociale élargie qu’il induit, infirme cette hypothèse d’un mouvement en avant dans un équilibre réalisé. C’est pourtant encore l’idée qui hante la société humaine, face à celle du communisme du Manifeste 1848 dont le contenu reste la base d’un mouvement en avant en santé, et en difficulté face à la puissance des moyens déployés par les forces du passé et leur modernisation contradictoire.
« La modernité c’est l’ombre de la révolution ».
La « révolution passive » analysée par Gramsci se fait « sans nous » et sans nous tous humains. Dans ce XXIème siècle de transformation, de douleur et de dangers inouïs, la société procèdera avec nous mais pas « sans nous », un « nous » et un « je » de rassemblement général, des hommes et de leurs entités, dans la croissance de leurs diversités, en science et en conscience.
Pierre Assante. 07/05/2023 06:31:46.
(1) NOTE- RAPPEL : Une fois de plus, affirmer la SEF, la production monétaire locale et mondiale et les crédits au service des besoins sociaux, une organisation autogestionnaire du travail, une cohérence et une coopération étendues, vers un transformation révolutionnaire générationnelle et générale du mode de production et d’échange, l’abolition progressive de l’achat de la force de travail comme rapport social, "l’I.A." et la numérisation mises au service d’une productivité saine, libérant progressivement l’homme des contraintes sociales du capital qui handicapent son invention, son autonomie, son développement.
La désadhérence conceptuelle est un concept forgé par Yves Schwartz à partir le l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail.
Elle est aussi une réalité, une activité humaine psychique qui peut être saine ou malade, utile ou dangereuse. Mais il y a toujours danger à agir, c’est le propre du drame humain et la condition du processus humain.
Il s’agit, à partir de l’accumulation individuelle culturo-cérébrale, de la faire « fonctionner » sur elle-même. C’est l’activité même d’invention propre à une espèce pensante, à l’humain, l’homme générique, l’individu du genre humain dans sa relation avec les autres hommes et lui-même, dans le processus de construction sociale, des prémices du travail transformateur de la nature pour répondre aux besoins de subsistances, jusqu’à notre organisation sociale d’aujourd’hui, et ses techniques numériques ; croissance de la complexification-condensification de la production matérielle, de ses dispositifs simples et complexes unis, et des superstructures qui lui sont nécessaires, en unité organique.
La désadhérence conceptuelle est malade lorsque qu’elle s’isole sur elle-même sans faire d’aller retour en miroir et en double anticipation, aller-retours instantanés, courts et longs mêlés, avec la réalité, réalité qui pour l’humain sont les besoins, simples et complexes mêlés, la satisfaction des besoins et leurs processus, et le processus de désir, « appétit de l’esprit », de sentiment, qui les accompagnent ; désirs et sentiments et idées évidemment, accompagnent les besoins et leur satisfaction en unité organique, avec leurs propres processus, leurs propres autonomies par rapport conditions qui les font apparaitre et par rapports aux inégalités de développement à réguler sous peine de disfonctionnement léger ou lourd-grave, dangereux.
Pour résumer : une désadhérence conceptuelle ne peut être que trop dangereuse ou inopérationnelle par rapport aux besoins humains si elle ne part pas des besoins humains, leur processus de croissance-complexification-condensification, et de la recherche pour les satisfaire.
La santé est un élément, relatif, des conditions de développement, donc suffisante ou pas pour le processus minéral, biologique, psychique et social que nous constituons.
Par exemple le processus de réduction du temps d’activité contrainte sous la coupe de l’achat-vente de la force de travail est un besoin qui se développe incontournablement dans le processus productif humain et dans les conditions techniques et culturelles de ce XXIème siècle. Le rallongement du temps de ce travail contraint et de raccourcissement du temps de retraite, son allongement de deux ans va à l’encontre des besoins concrets, matériels et moraux, de travail et de formation et de transmission générationnelle et intergénérationnelle. La contradiction capital/travail dont découle cette mesure antisociale et anti processuelle met en danger le processus d’évolution-complexification social.
S’il est un « secteur », un « champ » de recherche de solution adhérent à la réalité et aux besoins simples et complexes en unité organique, objectifs et subjectifs, c’est bien l’économie marxiste de régulation systémique : expérimentale par hypothèse et opérationnelle par pratique. Qui n’est pas d’accord ne peut l’être sérieusement sans avoir pris la peine de com-prendre ce que c’est en étudiant la question…
Poser la question théorique de la désadhérence conceptuelle hors de relation avec ce secteur, ce champ, constitue une désadhérence conceptuelle malade et dangereuse.
Les futur-e-s travailleuses-travailleurs devant professer (1) dans les entreprises, les besoins de l’entreprise doivent-ils êtres pris en compte pour l’organisation de la formation professionnelle ?
Et la formation étant mise à leur service final, le patronat ne doit-il pas prendre en charge, diriger et financer cette formation ?
C’est oublier deux choses !
1. ce ne sont pas les besoins de la société qui motivent en première instance les entreprises dans le capitalisme, mais le taux de profit.
2. Partant de ce 1., les entreprises ne contribuent pas, toujours en première instance à une cohérence générale des besoins de la société et de la personne dans la société.
Et une troisième : Le patronat ne financera que ce qui l’intéresse et dirigera d’une façon hégémonique ; et non le salariat, l’homme producteur-citoyen en situation de subalternité.
C’est donc bien un enseignement professionnel public qui reste toujours nécessaire pour répondre à la demande générale et particulière de la société en matière de formation pour la production.
Et cet enseignement requiert une formation culturelle générale, du métier à la philosophie, aux mathématiques, l’histoire, la création artistique etc., culture générale qui constitue en première et dernière instance les bases de toute activité humaine créatrice, inventive, opérationnelle immédiate et à long terme. C’est ça l’avenir de la jeunesse !
C’est dans ce sens que les besoins de l’entreprise seront pris en compte, et que l’entreprise devra contribuer, de façon sélective financière et en orientation en fonction des ses caractéristiques, contribution que la taxe professionnelle assurait en faible partie, et supprimée par les politiques libérales depuis des décennies, par la démocratie libérale aujourd’hui en délabrement physique et moral.
Une fois de plus, affirmer la SEF, la production monétaire locale et mondiale et les crédits au service des besoins sociaux, une organisation autogestionnaire du travail, une cohérence et une coopération étendues, vers un transformation révolutionnaire générationnelle et générale du mode de production et d’échange, l’abolition progressive de l’achat de la force de travail comme rapport social, l’I.A. et la numérisation mises au service d’une productivité saine, libérant progressivement l’homme des contraintes sociales du capital qui handicapent son invention, son autonomie, son développement.
Il est toujours indispensable, pour réfléchir aux questions du travail de partir des besoins sociaux pour produire en qualité-quantité et en santé, et de là entrer dans le particulier des activités humaines, leurs coopérations, leurs cohérences, leurs solidarités objectives et subjectives, du local au global-mondial, du mondial au local.
Pierre Assante. 06/05/2023 08:05:56.
(1) Professer : exercer une profession, un métier...
Plus un individu entre en état fusionnel avec la société,
et plus il acquiert d’autonomie dans la société,
et plus il renforce son individualité,
plus il y a enrichissement mutuel entre société et individu,
complexification croissante,
croissance de la condensification,
occupation réduite, minimale RELATIVE de volume de la société et de l’individualité,
occupation volumique-organique croissante du rapport nature-homme qui en est.
Le contraire existe, la régression, en mouvement, en processus des forces contraires dans leur identité et leur unité, les résultantes minérales, organiques, historiques, physiques et psychiques, matière et conscience de la matière sur elle-même.
Inventaire « à la Prévert » pour un XXIème siècle en santé sociale. Inventaire non pas anarchiste ni anarchique, mais synthétique ; et sans doute humaniste ?
De la dissolution du PCI (Parti Communiste Italien) à la création du PD italien (« Partito Democratico »), cela découle d’une caricature et d’une ignorance (1) des analyses de Gramsci, et par conséquent de celles de Marx, Engels, (En tant qu'individus humains "represenatatifs" d'un mouvement de pensée avancé) pour leur analyse générale du capital ; et de Lénine pour ce qui est des conditions propres du capital dans la Russie tsariste ; et du besoin d’élargissement d’une transformation sociale mondiale ; et de l’expérience de la révolution d’Octobre (2), ses enseignements de gestion « nationale » dans un Etat de tradition sociale historique issue du mode de production « asiatique » au capital peu développé en en voie de développement ; et de l’expérience abandonnée, par le stalinisme et pas seulement Staline, de la NEP, « étape » de développement des forces productives et alliances sociales vers l’abolition-dépassement envisagée initialement et rapidement (sans « préparation » démocratique, autogestionnelle, générationnelle envisagée par Lénine lui-même, au vu de son expérience et de l’expérience des bolchevicks), de l’accumulation privée et anarchique dans le cycle de reproduction A-M-A’ : l’achat de la force de travail comme rapport social, l’organisation hiérarchique, monarchique, religieuse du travail, et de la production et de l’échange.
Aujourd’hui :
Au moment ou le travail (et la production est en crise) s’écroule, où les salariés épuisés physiquement et moralement abandonnent leur postes (20% [?] de démissions (sous diverses formes ?) dans les hôpitaux etc….. Mais aussi, magnifique expérience d'autogestion par les personnels -hélas sans lendemain dans la "reprise en main gouvernementale"- sous la pression et dans le besoin de l'auto-organisation des services lors des débuts du COVID 19!) ;
Au moment ou le capital relance, avec la contribution imbécile et criminelle des nationalismes et souverainismes, la guerre froide et chaude ;
Loi du capital contre les peuples en général, dont les pays émergents-émergés dont la Chine est le « fer de lance » dans la recherche de libération des dominations géopolitico-économico-politico-militaires, quels que soient ses réels et dramatiques « défauts » historiques prétextes de sanctions du pompier pyromane capital US-mondial-FMI et leurs graves conséquences quotidiennes et futures mutuelles ;
Miniaturisation des semi-conducteurs et de la numérisation cœur du développement du processus humain du XXIème siècle ; processus du travail et de la vie de la jeunesse dans le monde et ici, et des interdictions sélectives du capital, entrave à son développement ;
Développement du processus humain du XXIème siècle et de ses conditions énergétiques, économiques, climatiques, sanitaires, morales et culturelles ;
Et au cœur de la recherche scientifique fondamentale et appliquée en unité de développement et d’inégalité de développement à combattre. Comme celle des moyens de production et des moyens de consommation à réguler ;
Et de la production des biens nécessaires, leur évolution, leur complexification, leur croissance-condensification ; avec les besoins, les désirs (3) et les sentiments humains en relations physique et morale.
Assassinat des coopérations et cohérences du développement mondial humain déjà en difficulté profonde et en obsolescence progressive dans un système économique et social obsolescent, le capitalisme.
Croissance rétrograde du temps de dépendance des salariés du temps de vente de la force de travail (horaires, plus-value relative et absolue et moins 2 ans de retraite….).
Il faut rappeler sans cesse les propositions de l’école d’économie marxiste de régulation systémique.
Et avec le support nécessaire et incontournable, social d’un parti (« parti » devenu « par principe et à priori, d’obsolescence générale des partis » sous l’effet de la bataille idéologique dans la batille de domination économique et culturelle), la bête noire de « l’opinion », avec l’aide du snobisme « désintéressés » d’un intellectualisme qui n’a rien d’intellectuel. Y compris chez certains de ses « appartenants ». D’où une bataille à mener POUR l’existence et le contenu d’un parti communiste.
À situer dans cadre de la mondialisation capitaliste et de la crise générale du capital, de la suraccumulation-devalorisation du capital et de la constitution des grandes zones mondiales de développement :
« …Ces deux points fondamentaux -formation d’une volonté collective nationale-populaire, dont le « Prince » moderne est en même temps l’organisateur et l’expression active et opérante, et réforme intellectuelle et morale- devraient constituer la structure du travail. Les points de programme concret doivent être incorporés à la première partie, autrement dit, ils devraient découler « dramatiquement » du discours, et ne pas constituer un exposé froid et pédant d’arguments.
Peut-il y avoir une réforme culturelle, c’est-à-dire une élévation civile des couches opprimées de la société, sans un reforme économique préalable et sans changement préalable dans la position sociale et dans le monde économique ? Par conséquent une réforme intellectuelle et morale ne peut pas ne pas être liée à un programme de réforme économique, bien plus, le programme de réforme économique est précisément la matière concrète dont se présente toute réforme intellectuelle et morale…»
«… Les rapports internationaux précèdent-ils ou suivent-ils (logiquement) les rapports sociaux fondamentaux ? ils les suivent indubitablement. Toute nouveauté organique dans la structure modifie organiquement, à travers ses expressions technico-militaires les rapports absolus et relatifs dans le champ international. Même la position géographique d'un Etat national ne précède pas mais suit (logiquement) les nouveautés structurales, tout en réagissant sur elles dans une certaine mesure (dans la mesure exactement où les superstructures réagissent sur la structure, la politique sur l'économie, etc.). D'autre part les rapports internationaux réagissent passivement et activement sur les rapports politiques (d'hégémonie des partis). Plus la vie économique immédiate d'une nation est subordonnée aux rapports internationaux, plus un parti déterminé représente cette situation, et plus il l’exploite pour empêcher que les partis adverses ne prennent l'avantage sur lui (rappeler le fameux discours de Nitti sur la révolution italienne techniquement impossible). De cette série de faits, on peut tirer la conclusion que souvent le « parti de l'étranger », comme on dit, n'est précisément pas celui que l'on désigne vulgairement en ces termes, mais bien le parti le plus nationaliste, qui, au lieu de représenter les forces vitales de son propre pays en représente en réalité plutôt la subordination et l'asservissement économique aux nations hégémoniques ou à un groupe de telles nations… »
Antonio Gramsci. Cahier de prison N°13. (1932-34). Traduit de l'italien : voir articles précédents sur la question et les traducteurs).
Il faut rappeler ici les concepts gramsciens concrets de « révolution passive », de « guerre de position » et de « guerre de mouvement ».
Il faut rappeler aussi que 2 langues différentes ce sont 2 pensées différentes, et 2 hommes génériques -2 individus du genre humain- différents de même.
Leurs rencontres c'est l'ouverture, et la seule, d'approfondissement de la pensée humaine, dans son processus positif ou négatif, dans son processus.
Le rejet de "l'étranger", la xénophobie consciente et inconsciente est un appauvrissement matériel et moral, objectif et subjectif. Les frontières, institutionnelles ou pas, physiques ou symboliques, sont des ponts de contacts et sont naturellement poreuses.
Une organisation opérationnelle du salariat développe les contacts de métiers et de culture en général, réduit les divisions du travail et les diversifie à l'infini.
Pierre Assante. 04/05/2023 08:58:25.
(1) Ignorance, croyance de savoir en considérant un "apprentissage" par ouï-dire et par formule et non par étude. Un savoir doit s'approfondir sans cesse, constater les difficultés d'entrer dans une pensée pour se l'approprier, relativement.
(2) Ses expériences et échecs, ses limites historiques et ses enseignements historiques dans le processus de tentatives de dépasser un mode de production à partir d'une réalité, à partir d'un existant, ses capacités humaines dans les capacités propres, historiques de la société.
1. Anti-Dühring, F. Engels, traduction et avertissement de E. Bottigelli. 2. Théories sur les crises, la suraccumulation et la dévalorisation du capital, volume 2, P. Boccara. 3. Œuvres choisies de A. Gramsci, traduction et notes de Gilbert Moget et Armand Monjo, préface de Georges Cogniot
l’enseignement théorique de masse : CONCEPT GAUCHISTE ?
Ce mois d’avril 2023 j’ai eu 60 ans de Parti et de syndicat.
En 1964 René Féniche, pendant 15 jours et nuits nous a enseigné ce qu’est la baisse tendancielle du taux de profit et ses conséquences.
Certains en ont tiré de cet enseignement profit altruiste dans leur vie militante et leur vie personnelle.
Partant de la revendication salariale et populaire, du travail, et la démocratie de l'homme à la fois citoyen et producteur.
Dans l’aggravation de la crise générale du capital et ses conséquences pour la vie quotidienne, il est plus que temps de passer massivement à l’enseignement théorique sous peine de rester inaudible.
Il ne faut pas compter sur l’adversaire de classe,
pour une instruction de classe du salariat et de ses alliés.
Nous vivons une transformation de l'humanité hors du commun.
Notre propre transformation et les limites d'un système
qui ne lui permet pas de procéder en santé individuelle et sociale, en unité.
3 éléments caractérisent notre moment social dans le mouvement général de très longue durée de la société humaine.
I. Une accélération et une super-nouvelle qualité de la révolution technique des forces productives et de ses inégalités de développement en croissance rapide.
II. Inégalité de développement qui s’exprime dans le recul relatif, donc l’absence historique par rapport à la réalité historique, de la conscience du processus inconscient de la société.
III. L’élément d’obsolescence du mode de production : le taux atteint de suraccumulation-dévalorisation du capital dans la masse du capital, à terme de fin de développement possible, dans le cycle de son propre renouvellement élargi A-M-A’, A-A’, et du renouvellement social élargi en santé qui en dépend, qui y est lié dans le système.
Les 3 éléments déterminent en unité négative un blocage du mouvement qualitatif social et les conditions de survie sociale dans un développement social.
Pour remettre les choses dans un autre ordre pratique :
Crise du mode de production et d’échange parvenu à obsolescence
Dans la révolution informationnelle de la production et du travail
Et le non-développement de l’instruction dans les partis et syndicats, et de l’ensemble du mouvement de transformation qualitative sociale.
Ces 3 élément « fonctionnent » en système d’unité organique. Unité organique malade.
Notre parti, comme tout « le mouvement social » d’organisation politique, est à une distance énorme du besoin de conscience du processus inconscient de la société et donc dans l’incapacité de jouer un rôle suffisant d’organisation de transformation sociale en santé suffisante pour poursuivre le processus social.
C’est une question immédiate et à long terme du siècle.
La bataille sociale actuelle, héritée d’une histoire sociale, est donc une bataille défensive en recul, comme toute bataille défensive pour une raison ou une autre, qui ne pose pas les actions nécessaires pour des avancées permettant la poursuite en santé du processus humain...
...Si les recommandations des fondateurs du mouvement politique et syndical de connaissance, d’expérience et de transformation sociales avaient été suivies, ce mouvement, à l’instar des recommanditons de la critique du programme de Gotha auraient développé le mot d’ordre : s’instruire, s’instruire, s’instruire. Ce n’a pas été le cas, mais ça peut le devenir.
Cet élément d’instruction, qui n’est pas une considération idéaliste, mais pratique, pose la question : est-ce cautionner cet état de fait dans le mouvement politique communiste ou autre, mais particulièrement dans celui-ci, comme dans toute la société, que d’y rester inscrit dans cet état, au sens pratique, c’est-à-dire de ne pas protester de façon efficace contre l’organisation de sa propre impuissance.
Dans l’état historique actuel Le mouvement social procède :
à une révolution passive, c’est-à-dire le mouvement de progrès quantitatif des forces productives, qui conduit à une guerre de position perdante.
mais devrait procéder à une guerre de mouvement, c’est-à-dire à l’action de la force contradictoire, la classe ouvrière « d’origine » et sa présence continuée, tout le salariat dans sa diversité, et toute les forces de travail actives, qui s’opposent à l’état obsolète des forces productives. L’insuffisance d’instruction faisant partie organique de l’état des forces productives.
L’instruction sur l’état du monde social et ses maladies économique, ergologique, écologique, climatique, sanitaire, énergétique … dans l’état de rapport avec la nature, en rapport réciproque et en unité organique, est la condition de la poursuite en santé du mouvement de la société, pour procéder à son évolution, croissance-complexification-condensification qualitative, survie et développement.
Faut-il des conditions de prison physique et morale pour s’instruire ou l’organisation de l’instruction est-elle possible dans le fonctionnement « normal » de la lutte sociale ? Il ne faut pas compter sur l’adversaire de classe pour une instruction de classe du salariat et de ses alliés.
Pierre Assante. 29/04/2023 06:26:31.
Post Scriptum : La miniaturisation exponentielle des composants électroniques, des semi-conducteurs, et la guerre qu’elle entraine dans le cadre des contradictions antagoniques du système capitaliste, contre la coopération et la cohérence mondiale de l’humanité, est une étape cruciale à résoudre, du développement des forces productives, ses limites dans le système, ses possibilités dans l’appropriation en santé de la nature par l’homme, dans un système de partage, de civilisation pour tous.
15. Des 10% du PIB industriel « Français » À la prise de pouvoir sur le capital mondialisÉ.
Il ne s’agit pas de revenir ici sur l’histoire de la militarisation du mouvement ouvrier, Commune de Paris de 1871, insurrections ouvrières turinoises de concentrations ouvrières plus développées 160.000 ouvrier-e-s) et de bourgeoisie italienne moins expérimentée (malgré sa constitution anticipée de la « Renaissance », puis son « retard » et l’influence « française »), etc.
et, Révolution d’Octobre Russe(et les tentatives diverses et associés objectivement et subjectivement dans le monde, leurs échecs, dont celles de Turin) ; Révolution d’Octobre Russede conjonction des contradictions capitalistes, nationalistes sous une monarchie absolue, une concentration forte et à majorité « étrangère » du capital, et une paysannerie de grandes propriétés foncières, issue d’un mode de production asiatique et du servage. (ouf !)
C’est sous cette égide et de la guerre mondiale de concurrence-affrontement des bourgeoisies nationales qu’est né un mouvement communiste dépassant la social-démocratie et son compromis historique perdant.
Il s’agit aujourd’hui de constater la « fonctionnarisation » ouvrière de type 2ème internationale-aristocratie ouvrière poursuivie, dans cette « tertiarisation » de la France de 2023, initiée dans les années 1960-80, et la dissolution des grandes concentrations ouvrières, phénomène avancé (Discours de Pompidou et ses conséquences contraires) et généralisé aux grandes puissances industrialisées les premières ;
et le rapport de force géopolitique mondial transformé au détriment de ces puissances, malgré leur domination, affaiblie, certes, sous l’égide de la plus puissante
Le capital de ces puissances est allé chercher ailleurs un taux de profit dans leur désindustrialisation relative et la dissolution relative mais affirmée des grandes concentration ouvrières, opération économique et politique défendant son pouvoir et son profit, faisant d’une pierre deux coups.
Cette dissolution, relative mais certaine et la numérisation-digitalisation de la production, la régression de l’emploi de main-d’œuvre qui en découle, la sous-occupation sous forme de chômage stricto sensu et sous forme de revenu d’assistance payé par la société et non le capital, qui en est le corollaire, ne change rien au fait que c’est sous le règne du capital, de ses possesseurs, de leur pouvoir de décision en fonction du rapport P/C, que l’achat de la force de travail par le capital reste le mode de rapport social dans le cycle de reproduction sociale A-M-A’, A-A’.
Plus : la concentration capitaliste mondiale et la concentration des pouvoirs institutionnels mondiaux (Trilatérale USA-Japon-giscardienne, G7 etc.), dont le dollar monnaie mondiale est le cœur, fait des « couches non salariées », moyennes et hautes, « les intermédiaires » entre une classe ouvrière (classe ouvrière de « main-d’œuvre » et une classe ouvrière d’ingénieure de production en unité de production organique) et le « personnel possédant du capital dominant » concentré mondialement et des firmes multinationales, « l’intermédiaire » de la collecte de la plus-value et du profit, de l’accumulation générale du capital et « l’arbitre » opprimé de ses conflits économiques, militaires, politiques.
Globalisation de l'exploitation mais rôles propre de la classe ouvrière et diversite du salariat.
Alliances objectives à développer.
C’est dire que les mécanismes-processus de la prise pouvoir sur l’argent, à travers le rassemblement des luttes salariales, sociales et politiques européennes et mondiale, sur la base de l’expérimentation des propositions des économistes communistes, les vrais, SEF, autre production monétaire, autres crédits, pouvoir des citoyens-producteurs dans les entreprises, les Etats et leur organisation technique et institutionnelle mondiale politique du travail, etc., correspondent à la réalité et aux besoins sociaux du monde humains d’aujourd’hui.
Les partis communistes sont nés de la puissance de lutte des grandes concentrations ouvrières de la révolution industrielle, en dissolution relative en France et ailleurs depuis les années 1970-80. Ils doivent en être la suite, de la puissance des luttes, dans les transformations du monde et du capital, sa crise systémique économique et de civilisation, la crise « finale » et filante de suraccumulation-dévalorisation du capital
Leur transfert, des productions (et leur retour relatif) en Chine ou ailleurs ne modifiera pas, sauf catastrophe, l’évolution de la production et de la gestion, numérisée, l’automatisée numérisée, et d’« intelligence artificielle » (qui est une technique -humaine- non une intelligence).
Dans le mouvement des rapports de forces économiques et politiques, la « marche à la mondialisation » démocratique, communiste, dans la croissance de diversité et d’union des diversités, l’évolution-croissance de la complexification-condensification technique, sociale, culturelle à tous les sesn du mot, maitrise-collaboration-coopération-cohérence de l’homme avec lui-même, la société, son espèce, l’appropriation en santé de et sur la nature passe plus que jamais dans cette prise de pouvoir sur l’argent-capital et le processsus proposé (lire Economie & politique, revue marxiste économique de « régulation systémique » du PCF).
Bis : Globalisation de l'exploitation mais rôle propre de la classe ouvrière de production des "biens matériels" au sens strict et diversité du salariat.
Alliances objectives à développer vers une hégémonie de transformation sociale en santé suffisante.
Je dédie cette réflexion à Yves Dimicoli qui nous apprend tant par sa dialectique exemplaire. J’espère ne pas la trahir totalement.
La foi et la loi
« …Ce miracle de l’ouvrier qui conquiert quotidiennement son autonomie spirituelle et sa propre liberté de construire dans le domaine des idées, en luttant contre la fatigue, contre l’ennui, contre la monotonie du geste qui tend à mécaniser et par conséquent à tuer sa vie intérieure, c’est ce miracle qui s’organise dans le parti communiste, dans la volonté de lutte et de création révolutionnaire qui s’exprime dans le parti communiste… »
Antonio Gramsci. « Ordine Nuovo » 4 septembre 1920.
1. LA FOI ET LA LOI
C’est ce que s’évertuait à expliquer Paul aux Corinthiens et aux autres il y a deux millénaires, faisant appel à la morale pour répondre au délitement d’un Empire esclavagiste débutant dont la cohésion sociale, les moyens de subsistance et de vivre, après la république esclavagiste, s’appuyait de plus en plus sur la contrainte globale, la violence globale, la paix injuste globale.
Il en est de même de notre république de classe et de notre démocratie libérale, ses acquis et ses limites dans le mode de production capitaliste : c’est dit ! N’en ayez pas peur, mais réagissez.
Je ne suis pas croyant. Je ne suis pas religieux, ni pour une religion déiste ni pour une religion laïque, ses prêtres locaux et ses prêtres régionaux et mondiaux. La foi et la loi de Paul c’est la conviction et la contrainte sociales. La conviction/contrainte. La conviction-/-contrainte.
Je vais employer quelques mots et construction de phrases « difficiles » en apparence ou en réalité. C’est incontournable pour ce type de développement non spécifiquement et seulement historique!
Il ne s’agit pas de croire, en religion laïque, qu’il puisse être possible la sortie de la contrainte par miracle. Elle pèse sur nous à travers 5 millénaires de société « marchande et de droit », droit très relatif, couronnés par le Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé.
Cette « religion » de l’Argent de la bourgeoise révolutionnaire des droits de l’homme et du citoyen pour elle-même d’abord, puis conservatrice, concentrée mondialement, numériquement, avec son capital concentré en osmose des firmes mondiales, nous fait préférer le développement personnel au développement collectif, ce qui est une posture sociale idéaliste et improductive, ni de progrès social ni de croissance de la morale sociale, mais leur choc destructif : le salaire, rémunération d’une part de la « valeur travail » duquel est déduit l’accumulation capitaliste, plutôt que le salaire indirect alimentant l’ensemble des besoins sociaux à travers les services et leur nécessaire croissance en régression. Mais il faut passer par là.
2. On nie un état réel obsolète pour le dépasser.
On nie un état réel obsolète pour le dépasser : c’est le processus de la SEF* qui est proposé par les communistes pour accomplir progressivement, radicalement, régénérationnellement, ce dépassement. Avec bien sûr, un autre critère d’entreprise de dépassement de P/C* vers VA/CMF*, un autre usage de la monnaie, du crédit, de l’organisation verticale et taylorienne du travail : l’autogestion, l’autonomie-dépendance créatrice de l’homme et de ses entités multiples et variées et leur diversités croissantes infinies dans la croissance-condensification processuelle universelle.
Paul faisait appel à la morale. A juste titre. La morale est une cohérence mentale historiquement et relativement pertinente répondant aux besoins, aux désirs, aux sentiments, que le mode de vie organise dans l’organisation sociale, de la production et de l’échange.
Idées, désirs, sentiments ont une autonomie temporelle par rapport au temps passé qui les a créés, qui évoluent, se complexifient, mais ne trouvent pas la condensification-croissance nécessaire à l’organisation sociale du corps-soi dans laquelle le corps-soi est en relation dualistique réciproque en santé ou pas.
Cette autonomie c’est à la fois un conservatisme et une base temporelle de développement, de dénormalisation des normes antécédentes et renormalisation à un niveau supérieur, mouvement de la société-nature sans lequel il n’y a pas de survie et de processus possible d’une entité micro, macro et globale.
3. Paul (St Paul) se trompait.
Paul se trompait, je « crois », on ne change pas la société, on ne lui donne pas les conditions de vie en santé suffisante sans agir matériellement sur une organisation de la société, sans créer les conditions de subsistances, de production et d ‘échange répondant aux besoins de l’individu de l’espèce pensante dans la société pensante et dans le processus de longue durée de construction de transformation quantitative-qualitative des modes de production et d’échange. Dans l’instant et dans la durée. Le continu et le discret.
Dans notre période, le XXIème siècle, repère d’horloger du mouvement de condensification-croissance universel, la loi de l’argent arrive à extrémité de ses capacités de développer l’humanité et l’humanisation sans limite d’espèce ; l’argent transformé en capital dans le cycle de sa reproduction élargie pour lui-même, détaché relativement mais de plus en plus des besoins sociaux, même si « au départ » il a dû répondre en partie aliénée aux besoins sociaux.
Il est d’une immense stupidité et méchanceté de dissocier l’emploi du travail ; et de la formation-recherche-transmission synchronique et diachronique, dialectique. L’emploi et le travail contiennent à la fois la subsistance et l’exploitation, l’achat de la force de travail et la production de valeur d’usage, la valeur d’usage « force de travail » dans la valeur capital de la force de travail. Le capital ne peut se renouveler, être productif de lui-même dans la poursuite du processus humain, et de sa vie de capital sans aliéner les produits, les valeurs d’usage et les gestes matériels et moraux de leur production. C’est SA LOI. Il faut le com-prendre et le com-naitre.
Lors de la première grande révolution technique et scientifique après celle de l’antiquité, Erasme à écrit l’éloge de la folie.
4. Dans la notre de révolution technique et scientifique.
Dans la notre de révolution technique et scientifique, poursuite de la « première » et du capital, celle du capital mondialisé, société marchande « en bout de renouvellement » possible, l’éloge de la folie est en nécessaire et inévitable croissance, exponentiellement, faute de croissance sociale en santé suffisante.
Stupide cette découverte deux siècle en retard après le manifeste de 1848, qui ne faisait pourtant qu’exprimer une réalité vécue et évidente par et pour la classe ouvrière, de l’achat de la force de travail.
La morale bêlante de Friot, malgré le respect que je lui dois et dont il prend lui-même la responsabilité, sur cette découverte du profit au profit d’un mode imaginaire clivé de revenu et de l’emploi-travail et de la production de sur valeur et de sur produit, est extrêmement dangereuse parce qu’elle ne définit pas un processus concret, une utopie anticipatrice qui ne soit pas « pur moralisme » sans issue, d’organisation d’une libération « robinsonnadiste » du travail du capital.
Erasme fait écho à Paul. Mais cet écho signale la croissance de cette folie, de cette incapacité de répondre à une organisation sociale obsolète.
L’horreur renouvelée du nationalisme et son avatar souverainiste est un écho contraire sans résolution, négation de la négation, l’écho de l’incapacité de cohérence et de coopération vitale dans le processus de mondialisation qui était celui du monde méditerranéen antique entre autres, et qui est devenu globale de globalité en achèvement empêchée par le système, pour l’humanité, pour l’humanisation.
Cet argent, équivalent relatif de l’activité humaine, son accumulation hors usage vital, il faut le voir pour ce qu’il est. Notre vision de l’argent est une vision religieuse, une abstraction abstraite nous empêchant de réponse à son usage et son dépassement en santé sociale suffisante. La religion du capital, la nôtre est une religion de l’argent qui nous permet d’échanger essentiellement ce dont nous avons besoin et ce dont nous n’avons pas besoin mais qui fait partie du cycle malade de revalorisation du capital, revalorisation qui ne peut plus de par ses propres lois, se renouveler.
Il faut savoir relire Gramsci. Ce n’est pas parce qu’il traite d’autre chose que des lois économiques stricto sensu du capital qu’il n’a rien à nous apprendre pour aujourd’hui. C’est un ami de premier ordre (nouveau), dans ses limites de temps et d’humanité bien sûr. Qui a dépassé sa souffrance pour nous « nourrir » et se nourrir au sens profond du mot et de la chose
Réflexion pour les « cocos » dont je suis : Ce n’est pas parce qu’Einstein n’était pas communiste d’organisation et de système de concepts strict correspondant qu’il n’avait pas à nous apprendre sur la physique etc., c’est-à-dire dans son domien propre… et au-delà… N’est-ce pas ? Idem pour tant d'autres champs et sujets.
Un des « éléments » de la large réussite du PCI* c’est l’enseignement génial et anticipateur (exemple : le lien entre taylorisme de développement des forces productives US et fascisme de l’Italie sous-développée et en développement, le rôle de la ruralité, des retards et les alliances sociologiques, les intellectuels organiques, etc.) de Gramsci sur les rapports sociaux décrits dans le capitalisme en tant que rapports entre « infrastructures et superstructures » pour user d’une terminologie certes clivante alors que tout mouvement particulier participe au mouvement général, objectif et subjectif en unité.
C’est pourtant les limites de cette recherche dans leur pourtant grand espace réalisé, qui ne lie pas, pour des raisons temporelles, ses découvertes à la crise systémique de baisse tendancielle du taux de profit et de suraccumulation-devalorisation du capital, qui conduit le PCI* à se saborder dans une prise de pouvoir institutionnelle illusoire. Ce qui ne veut pas dire que la prise de pouvoir soit illusoire comme projet et réalité dans des conditions d’expérience et de connaissance de la réalité du monde humain et de sa crise systémique, ses remèdes de régulation systémique de sous et sur consommation-épargne dans l’économie en dernière instance. Et dans la reconnaissance des conditions de l’activité humaine ; c’est la même chose.
Et qui nous pousse ici à la forte tendance à se saborder non en tant qu’organisation, mais dans un-son contenu idéaliste recherchant un rassemblement nécessaire mais inopérationnel sans une transformation systémique qualitative de la société.
Condamner une époque sans en comprendre les raisons historiques, c’est saborder la société.
Nous avons beaucoup à apprendre, encore et pour caricaturer, de Marx, De P. Boccara, d’Y. Schwartz, de Morgan, de Darwin, de Salvien de Marseille*, de Giordano Bruno*, et de leurs suites…
5. Je suis pourtant désolé.
Je suis pourtant désolé que chacun d’eux ait à subir des exégèses hors sol, à l’instar des débats théologiques de la pré-Renaissance et de pré-communisme possible actuel qui en obèrent les possibles, dans une pratique extrêmement préoccupante pour la santé, l’énergie, l’écologie, l’économie, l’ergologie… et les capacité salvatrices en pluridisciplinarité savante et populaire vivante qu’elles contiennent, d’une humanité ayant conquis des moyens qui peuvent aussi la détruire, bien au-delà des inquiétudes millénaristes passées.
La coopération et la cohérence globale dont a besoin la mondialisation nécessaire, plus que jamais, bien insuffisante et grandement malade, a subi un coup de grâce dans la réponse impérialiste dominante aux l’impérialismes dominés : les « sanctions ». Certes des coopérations existent, relativement mais surement, le monde humain ne peut vivre sans cela. Mais elles ne correspondent pas aux besoins vitaux de l’humanité, dont de la personne humaine.
Le vieux Biden à tous le sens du mot, symbolisant et étant en pratique l’expression concrète de la domination, l’encerclement économique et militaire des résistances des impérialismes dominés et des alliés dominés et de tout mouvement de la société quel qu’il soit, a pourtant besoin de leur existence. On n’exploite que de l’existant. La recherche du taux de profit et la domination sur les personnes et les choses et la société a besoin de l’existant. Que dire d’autre ?
C’est dans un effort de judoka sur le taux de profit que se développent les puissances émergentes. Ce qui n’est pas sans contradiction majeure sur leur développement général et de l’humanité et ses rapports en santé avec la nature qui l’héberge et dont elle est, vous et moi.
L’exégèse n’est pas la « création-société du lit de Platon », c’est rendre doublement abstrait et inopérante toute innovation-invention technique, sociale, culturelle, passée.
Je le dis, aussi pour mes amis ergologues, avant de me taire si besoin. Les concepts ergologiques issus de l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail a quelque chose de l’innovation gramscienne. Mais elle se heurtent à la crise matérielle et morale du système et ses limites et elles y vivent. L’ignorer est paradoxal pour une exégèse s’appuyant sur l’activité, son expérience, sa connaissance.
6. Le concept ergologique d’activité.
Le concept ergologique d’activité, sous ses formes intuitives ou « scientifiques », même pluridisciplinaires, peut gommer le concept et la réalité de l’homme producteur. C’est pourtant ce qui se produit, sauf exception relative, à la marge, du « savoir populaire » au savoir « savant », jusque dans le mode de penser, le mouvement-processus global de système de concepts individuel-collectif en rapports réciproques d’activité. Le subjectif subit les « conditions matérielles » historiques de vie. Le système économique et social, ses cultures, son cycle de renouvellement élargi A-M-A’*, « Capital A-Capital M- Capital A’ », et A---A’ l’induit.
Unité de système de penser et de système de production.
Et développements inégaux particuliers en rapports réciproques d'évolution. Pas de mutation !
Evidemment dans la réalité du système, sa crise va influer sur la crise de penser , et la crise de penser sur la crise du système, et les contradictions qui les anime, système et penser, internes et externes, sinon, la société serait « immuable », ce qui serait équivalent à dire que la société et sa pensée n’existent pas concrètement. Progression dans la croissance-complexification-condensification nature et société pensante, la notre et les autres possibles, et régression dans la progression, morts naturelles et accidentelles sont universelles.
Le possible dépassement causal de la société marchande millénaire est sans doute, pour-tant, plus difficile et plus aléatoire que le passage d’un mode d’exploitation et de domination à un autre mode d’exploitation et de domination.
Allez, on en parle ?......... Ou chacun pour soi ?
SEF. Sécurité d'Emploi et de Formation (et de Revenu). Un projet de loi est déposé.
PCI. Parti communiste italien.
P/C. Profit en rapport au capital mis en œuvre. %.
VA/CMF. Valeur Ajoutée/Capital Matériel et Financier. %.
A-M-A’. Argent-Marchandise-Argent plus.
Emploi-Achat de la force de travail/Travail réel : unité contradictoire, antagonique, du capital-mouvement ; contradiction à abolir dans-par un processus révolutionnaire progressif, radical, régénérationnel du mode de production et d'échange.
SALVIEN de Marseille. Cité par Engels dans "L'origine de la famille, de la propriété et de l'Etat", Editions Sociales, 1971, pages 139, 142. Et dans ce blog. Prêtre. Vème siècle. Lire le livre 5 de son De Gubernatione Dei, non pour ses convictions religieuses et ses arguments moralistes, mais pour sa clairvoyance sur les causes sociales de l'écroulement de l'Empire d'Occident à venir...
Giordano BRUNO. Cité sur ce blog. "Le banquet des cendres", "De la causa, PRINCIPIO è UNO". Mort au bucher pour avoir professé l'héliocentrisme, mais plus, qui imaginait la pluralité des systèmes solaires, l'un et le multiple, l'infini et la causalité... Sans être scientifique, mais par raison philosophique, s'appuyant certes sur les découvertes de son temps.
7. Le recul de l’esprit scientifique.
Le recul de l’esprit scientifique tient aussi au recul de cette grande avancée dans les systèmes de concepts et leurs rapports avec les systèmes économiques, leurs techniques, leurs cultures, leurs besoins, désirs et sentiments de fusion et de séparation mêlés : le recul de la pensée dialectique.
Une logique dépassant l’introspection est un besoin impérieux de notre temps, en rapport dialectique avec la crise de croissance générale et d’adolescence de l’humalinié ; un besoin dépassant la logique de non-contradiction et promouvant au contraire une logique qui envisage la connaissance de la réalité dans son mouvement en diachronie et synchronie, dans son processus, en double anticipation de l’acte d’observation et en mise au service de cette observation à-dans un processus humain en santé, instinct de survie de la personne dans l’espèce pensante.
Cette logique, à mon sens, c’est la dialectique matérialiste non dogmatique, non mécaniste, non structuraliste, synthétisante et non figée, mais elle-même en processus.
Les bases marxiennes en sont des bases solides. Un matérialisme de l’antériorité de la « matière » sur « la pensée », de son exitance indépendante de la conscience. Que des croyants appliquent, paradoxalement mais réellement, par soucis d’efficacité dans leurs attentes concrètes. Ce n’est pas mon cas, je m’en teins au matérialisme tel quel, et au processus de la pensée dans le processus des connaissances, dont le travail et la production qui en dépend sont le centre de la survie humaine. Le processus du savoir, dans les énigmes à résoudre est lié à la réalisation des besoins, leur processus, et les désirs et sentiments qui les accompagnent.
Si je n’avais pas cette conviction, peu m’importerait de donner un avis ou pas sur les religions ; conviction qui me fait faire un lien entre croissance relative dogmatique des sentiments et pratiques religieuses avec la crise générale de croissance de la société, crises ergologique, énergétique, sanitaire… dans la crise générale systémique, la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, de « l’argent » et ses conséquences dans les politiques de régression sociale, culturelle, de penser.
La drogue c’est quoi ? Un moyen de s’évader des douleurs physiques et morales, des incertitudes angoissantes qui peuvent nous miner, reliées consciemment ou pas au sentiment de mort individuelle ou collective.
Cette évasion ne règle en rien, « je crois », les causes des douleurs et des incertitudes. Elle n’apporte que douleurs supplémentaires dans des illusions déçues à la longue ou pas, non-réponse et non apaisement à celles que la vie quotidienne et la construction du futur personnel et collectif peut contenir d’attente positive et de remèdes relatif : un processus en santé suffisante dans un processus en santé relative de notre espèce pensante, conceptualisante, dans la nature et l’univers dont elle est partie organique.
C’est en quoi je partage la « formule » marxienne, développée bien au-delà de la formule elle-même :
« La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. »
Dans son fond, elle n’a rien ni d’offensant, ni d’injonction.
Je suis à la fois satisfait de rejoindre ce point de vue et attristé de risquer de froisser les sentiments religieux des personnes qui trouvent en les religions explications et-ou convictions et consolations, mais aussi raison de vivre et de lutter pour la vie, pour eux-mêmes et les autres.
J’ai de l’admiration pour cette foi profonde qui les anime, sa beauté, son émotion. C’était le cas pour mon père entre autres
C’est d’ailleurs ce que je ressens dans mon rapport à la nature, rapport culturel, génétique, épigénétique, de la croissance-complexification-évolution-condensification, futur vivant dans mon, notre passé et notre présent.
Recul de l’esprit scientifique et crsie économique, ergologique, anthroponomique et de civilisation vont de pair ; et peut être dépassé de pair.
Peut-être à l’heure de ma mort aurai-je envie ou possibilité de dire « mon Dieu ! » Cela ne changera rien à l’affaire.
Le recul de l’esprit scientifique tient aussi au recul de cette grande avancée dans les systèmes de concepts et leurs rapports avec les systèmes économiques, leurs techniques, leurs cultures, leurs besoins, désirs et sentiments de fusion et de séparation mêlés : le recul de la pensée dialectique.
Une logique dépassant l’introspection est un besoin impérieux de notre temps, en rapport dialectique avec la crise de croissance générale et d’adolescence de l’humalinié ; un besoin dépassant la logique de non-contradiction et promouvant au contraire une logique qui envisage la connaissance de la réalité dans son mouvement en diachronie et synchronie, dans son processus, en double anticipation de l’acte d’observation et en mise au service de cette observation à-dans un processus humain en santé, instinct de survie de la personne dans l’espèce pensante.
Cette logique, à mon sens, c’est la dialectique matérialiste non dogmatique, non mécaniste, non structuraliste, synthétisante et non figée, mais elle-même en processus.
Les bases marxiennes en sont des bases solides. Un matérialisme de l’antériorité de la « matière » sur « la pensée », de son exitance indépendante de la conscience. Que des croyants appliquent, paradoxalement mais réellement, par soucis d’efficacité dans leurs attentes concrètes. Ce n’est pas mon cas, je m’en teins au matérialisme tel quel, et au processus de la pensée dans le processus des connaissances, dont le travail et la production qui en dépend sont le centre de la survie humaine. Le processus du savoir, dans les énigmes à résoudre est lié à la réalisation des besoins, leur processus, et les désirs et sentiments qui les accompagnent.
Si je n’avais pas cette conviction, peu m’importerait de donner un avis ou pas sur les religions ; conviction qui me fait faire un lien entre croissance relative dogmatique des sentiments et pratiques religieuses avec la crise générale de croissance de la société, crises ergologique, énergétique, sanitaire… dans la crise générale systémique, la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, de « l’argent » et ses conséquences dans les politiques de régression sociale, culturelle, de penser.
La drogue c’est quoi ? Un moyen de s’évader des douleurs physiques et morales, des incertitudes angoissantes qui peuvent nous miner, reliées consciemment ou pas au sentiment de mort individuelle ou collective.
Cette évasion ne règle en rien, « je crois », les causes des douleurs et des incertitudes. Elle n’apporte que douleurs supplémentaires dans des illusions déçues à la longue ou pas, non-réponse et non apaisement à celles que la vie quotidienne et la construction du futur personnel et collectif peut contenir d’attente positive et de remèdes relatif : un processus en santé suffisante dans un processus en santé relative de notre espèce pensante, conceptualisante, dans la nature et l’univers dont elle est partie organique.
C’est en quoi je partage la « formule » marxienne, développée bien au-delà de la formule elle-même :
« La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. »
Dans son fond, elle n’a rien ni d’offensant, ni d’injonction.
Je suis à la fois satisfait de rejoindre ce point de vue et attristé de risquer de froisser les sentiments religieux des personnes qui trouvent en les religions explications et-ou convictions et consolations, mais aussi raison de vivre et de lutter pour la vie, pour eux-mêmes et les autres.
J’ai de l’admiration pour cette foi profonde qui les anime, sa beauté, son émotion. C’était le cas pour mon père entre autres
C’est d’ailleurs ce que je ressens dans mon rapport à la nature, rapport culturel, génétique, épigénétique, de la croissance-complexification-évolution-condensification, futur vivant dans mon, notre passé et notre présent.
Recul de l’esprit scientifique et crsie économique, ergologique, anthroponomique et de civilisation vont de pair ; et peut être dépassé de pair.
Peut-être à l’heure de ma mort aurai-je envie ou possibilité de dire « mon Dieu ! » Cela ne changera rien à l’affaire.
Le concept ergologique d’activité, sous ses formes intuitives ou « scientifiques », même pluridisciplinaires,peut gommer le concept et la réalité de l’homme producteur. C’est pourtant ce qui se produit, sauf exception relative, à la marge, du « savoir populaire » au savoir « savant », jusque dans le mode de penser, le mouvement-processus global de système de concepts individuel-collectif enrapports réciproques d’activité.Le subjectif subit les « conditions matérielles » historiques de vie. Le système économique et social, ses cultures, son cycle de renouvellement élargi A-M-A’, « Capital A-Capital M- Capital A’ », et A---A’ l’induit.
Que la numérisation transforme la mécanisation industrielle ne change rien à l’affaire. Pas plus que la transformation à la fois libérale et systémique et politique des anciennes grandes concentrations ouvrières.
Unité de système de penser et de système de production.
Et développements inégaux particuliers en rapports réciproques d'évolution. Pas de "mutation".
Evidemment dans la réalité du système, sa crise va influer sur la crise de penser , et la crise de penser sur la crise du système, et les contradictions qui les anime, système et penser, internes et externes, sinon, la société serait « immuable », ce qui serait équivalent à dire que la société et sa pensée n’existent pas concrètement. Progression dans la croissance-complexification-condensification nature et société pensante, la notre et les autres possibles, et régression dans la progression, morts naturelles et accidentelles sont universelles.
Le possible dépassement causal de la société marchande millénaire est sans doute, pour-tant, plus difficile et plus aléatoire que le passage d’un mode d’exploitation et de domination à un autre mode d’exploitation et de domination....
« ...Je renvoie à Paul Boccara et à Yves Schwartz, à l’économique systémique dépassant l’économie de la critique unilatérale des crises » et abordant les remèdes de la crise de longue durée dans ses contradictions de sous ou surconsommation, de sur ou sous épargne, non régulées et de ses conséquences en dernière instance sur la marche globale, "de la production aux institutions et aux arts…", au-delà du keynésianisme petitement historique... »
« …L’EMPLOI contient la contradiction, donc à la fois, à double sens, entre TRAVAIL RÉEL ET TRAVAIL PRESCRIT. Et la contradiction ACHAT-/-VENTE de la FORCE DE TRAVAIL qui va de pair. La SECURITE D'EMPLOI ET DE FORMATION est un processus d’abolition-dépassement de cette contradiction dans une poursuite en santé du processus d’activité de réponse aux besoins de subsistance humaine, élémentaire et complexe en unité. Cette abolition c'est aussi, en unité, le depassemnt du critère d'entreprise P/C et les rapports monétaires et du crédit qui y correspondent… »(Additif du 20/04/2023 08:13:09)
Marx avait un « plan de recherche » parti d’un plan de réflexion et d’un motif de réflexion.
Il avait aussi, comme plus ou moins modèle, la prise de pouvoir par la bourgeoisie française et ses suites historiques.
Il ne découvre pas tout d’un coup, il élabore lentement comme tout un chacun, dans le rythme « accéléré » de l’évolution sociale et le rythme psychique « lent » de renouvellement générationnel humain, leurs contraintes et leurs limites concrètes.
C’est pourtant dans l’étude du capital, les hypothèses confirmées ou infirmées par les recherches économiques, les données commerciales du capital, son développement et son organisation en développement technique et du travail, qu’il formule les livres 1 à 4 de « Das Kapital », (le 2 et le 3 publiés et complétés par Engels, puis les marxistes du XXème siècle), 11 volumes dans les éditions sociales.
Les tâtonnements des chercheurs-militants socialistes puis communistes n’ont toujours pas abouti au niveau de connaissance de Marx, ou plutôt de sa propre synthétisation du mouvement (il y a au contraire recul global temporel de cette synthétisation mentale, des avancées et des reculs pris sur Marx lui-même et la société) au fur et a mesure que se sont complexifiées ses observations et ses « conclusions » provisoires arrêtées dans l’instant, poursuivies, dans le temps moyen et long.
Les découvertes du livre 3 du capital (1), du mouvement global du capital et de sa vision étayées par les observations précédentes regroupées en synthèse, construction-déconstruction-reconstruction de logique dialectique, synchroniques et diachroniques, n’ont pas pénétré la société globale et même pas une « majorité relative » de la société globale.
C’est « normal », « naturel », mouvement de forces productives et mouvement de la conscience du processus inconscient vont de pair ; en fonction commune organique,mais avec des inégalités de développement ; inégalités d’autant que le capital a besoin ponctuellement dans son besoin global de vie et de survie, de maintenir l’observation du présent, de son présent comme une « réalité finie », finie dans son propre mouvement et dans son propre développement ; développement limité systématiquement, dans ses propres lois économiques.
La schizophrénie militante « tenir compte du réel et le connaitre » et « agir sur le réel en agissant sur les savoirs et la conscience » a pris une ampleur létale dans la crise économique, environnementale, énergétique, sanitaire, et la crise de la production et du travail, de la production-travail qui est au centre et circonscrit aussi l’ensemble ; l’habite au cœur et aux limites « indépassables » sans transformation(s) qualitative(s).
Atteindre cette transformation qualitative dépend des capacités humaines développées de dépasser la contradiction « conditions matérielles » - « conscience du réel ». Cette contradiction est la même, ni plus ni moins, n’est ni séparée, ni indépendante, mais relativement autonome de la contradiction Capital/Travail : la même, en unité et en particularités
Agir dans le sens « programmatique » des économistes marxiste de régulation systémique fait entrer dans le processus de transformation qualitative, au sens de Hegel « corrigé » par Marx dans le matérialisme dialectique.
La com-naissance de ce « programme » ne tombe pas du ciel comme les cailles : l’apprendre, le critiquer, le faire mouvoir dans la réalité du travail, des entreprises et de l’organisation syndicale et politique est la tâche de ce siècle pour poursuivre le processus d’humanisation ou le voir dépérir ou s’effondrer.
Je renvoie àPaul Boccara et à Yves Schwartz, à l’économique systémique dépassant « l’économie de la critique unilatérale des crises » et abordant les remèdes de lacrise de longue durée dans ses contradictions de sous ou surconsommation, de sur ou sous épargne, non réguléeset de ses conséquencesen dernière instancesur la marche globale, " de la production aux institutions et aux arts…", au-delà du keynésianisme petitement historique.
Poursuivre le processus d’humanisation encore préhistorique, c’est la capacité à double sens, à double anticipation, de comparer le temps long au temps bref, et d’en tirer les enseignements dans la conduite du monde humain, du local au mondial. De la conduite autogestionnaire, non de la domination (2).
(1) Entre autres, "La baisse tendancielle du taux de profit" et la "suraccumulation-dévalorisation" du capital dans son mouvement général, à la suite de ses recherches sur la plus-value. Découvertes essentielles pour la pratique sociale, pour les voies possibles vers la santé de la société, malade du système.
(2) L’EMPLOI contient la contradiction, donc à la fois, à double sens, entre TRAVAIL RÉEL ET TRAVAIL PRESCRIT. Et la contradiction ACHAT-/-VENTE de la force de travail qui va de pair. La Sécurité d’Emploi et de Formation, est un processus d’abolition-dépassement de cette contradiction dans une poursuite en santé du processus d’activité de réponse aux besoins de subsistance humaine, élémentaire et complexe en unité. Cette abolition c'est aussi, en unité, le depassemnt du critère d'entreprise P/C et les rapports monétaires et du crédit qui y correspondent.(Additif du 20/04/2023 08:13:09)
Sur la révolution scientifique et technique du XXIème siècle.
Pour un candidat PCF de large rassemblement aux élections européennes.
« … Ciel ce sont des machines, des machines divines...
Qu’on décore à cette heure Le grand ordinateur… »
Guy Béart
Certes il ne s’agit pas de se contenter d’un constat et encore moins de suivre le philosophe nazi allemand Heidegger sur ses élucubrations sur la technologie. Ni faire du « Chat GPT » le seul problème, une question isolée dans la question générale de la révolution technologique en matière de processus du développement humain.
Non, « moins mais mieux », ce n’est pas donner un coup d’arrêt à la révolution technologique, pas plus que la « pause des 180 », Musk compris, quelle dérision ! Et qui sont bien plus à ce jour ...
C’est « commencer par les fins », c’est-à-dire la maîtrise relative mais avancée du processus du développement humain, par prospective et conscience avancée du mouvement inconscient de la société humaine.
Et ça passe par une Révolution Systémique, et par l’économie marxiste de régulation systémique qui l’indique.
L’absence d’un « mécanisme » mondial de coopération et de cohérence au niveau de mondialisation atteint est totalement aberrant, ultra moyenâgeux, c’est à dire survivance énorme et anachronique d’un passé dépassé ultra vivant et non simple trace nécessaire et ineffaçable du parcours accompli dans le processus.
Je vous conseille la lecture du « Monde Diplomatique » (1) non sur tout, mais ses articles concernant la guerre économique du capital qui consiste à détruire les coopérations historiques entre « la Russie » et « l’Ukraine » (*); et dix fois pire entre le monde « occidental » et « la Chine » dans le développement des technologies informatiques, l’ultra-miniaturisation des composants et le blocus organisé, par l’Europe de l’U.E. aussi contre la Chine (**) dans ce domaine essentiel, entre autres.
Il faut bien mesurer cela dans la situation du Monde, ici et partout, sous peine de se cacher l’essentiel en se plongeant la tête et les yeux dans le sable.
Ceci ne contredit pas la réalité du « grand russisme » de Poutine et de son oligarchie, dénoncé déjà à l’encontre des nationalismes chez les bolchevicks (2) eux-mêmes par Lénine, mais le confirme à double sens dans celui de l’impérialisme dominant US et ses vassaux et les résistances les plus hétéroclites mais réelles et non négligeables.
Le repliement souverainiste qui laisse la place à la gouvernance centralisée du capital des firmes multinationales et leur guerre mutuelle entre elles et contre l’humanité n’est pas moyenâgeux, il n’est pas préhistorique ; préhistoire et Moyen-âge ont montré des preuves de progrès immense, la préhistoire en particulier.
Ce repliement souverainiste (et celui dit de gauche de même, LFI en tête) est incommensurable, sans comparaison, et met en danger l’humanité, danger de disparition quantitative et qualitative violente d’une part immense de la société humaine.
Un exemple « petit » et élémentaire de recul dans le progrès de l’humain est donné par l’éreintage de la Grèce en 2015, le rassemblement autour de Syriza non qu’il ne fût pas besoin de rassemblement mais parce que l’expérience consistant à croire que la solution n’était que locale la condamnait en condamnant par la même occasion un élargissement européen des luttes et transformations et in fine mondial de résistance et de construction, d’un « CNR global ».
Et surtout cette expérience, comme la nôtre ne posait pas suffisamment la transformation qualitative du système économique, social, culturel ; le capital, ses lois, la maladie sociale induite.
Et ne posant pas comme propositions initiales d’un processus viable de transformation qualitative, celle en cours dans l’analyse et les remèdes de régulation systémique dont je rappelle où les trouver, pour s’en instruire, les com-prendre, les expérimenter autogestionnairement : elles sont présentes dans la revue « Economie & Politique » et agitées sans réussir à percer vraiment dans le congrès passé du PCF et dans celui en cours. Autonomie et dépendance de la personne, réalité contradictoire, fertile et fécond ….. est une réalité incomprise, incompréhension majeure dans notre processus de progrès, donc dans nos débats qui en sont privés.
On ne comprend pas en un jour et on n’explique pas en un jour, cela est aussi le processus qu’on développe de longue date et qui ne peut tomber comme les cailles rôties, du ciel.
Un candidat communiste exprimant « les fins» dans les élections européennes et la lutte sociale européenne est une nécessité pour commencer par les fins, rendre santé au processus social, au processus humain en grand danger de mort. Le pacifisme est nécessaire, mais le pacifisme bêlant est le revers de la médaille de la guerre. Et pas n’importe laquelle !
Pierre Assante. 09/04/2023 06:56:16.
(1) Je ne fais pas de pub pour ce mensuel, je cite simplement ce qu’on devrait trouver partout du moins sur ces questions.
(*) Monde Diplomatique octobre 2022 pages 8 et 9 : « Les faux amis de l’Ukraine ». « Entre Kiev et Moscou, l’enjeu du nucléaire ». Il ne s’agit pas de partager ces articles dans leur totalité ni dans leur logique globale.
(**) Idem MD avril 2023 pages 12 et 13 « La Chine entravée dans la bataille de l’intelligence artificielle ». « Tik Tok, butin de guerre américain ».
(2) « Bolchevicks » veut dire « majoritaires ». Le terme a été utilisé en 1903 à la suite de la prise de majorité du courant animé par Lénine dans la social-démocratie russe. La critique de Lénine sur « le grand russisme » était adressée à Staline et Ordjonikidze et aux « maximalistes » (au point qu’il demandait leur sanction) dans leur conception et action de l’organisation non démocratique et non autonome et irrespectueuse de leurs différences, des républiques socialistes soviétiques (que Poutine qui préfère une « organisation de la Russie impériale », qualifie d’erreur), après la révolution russe d’octobre de 1917 ; ce qui est un des éléments qui ont contribué au gel de la révolution et son bonapartisme stalinien dont on cannait les résultats in fine.
2.SUR LA REVOLUTION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU XXIème.
1. La société marchande dès son origine (Sumérienne par exemple), puis dans son existence de société marchande et de droit développé (contrairement au communisme primitif paléolithique, de coopération et de partage sommaire, faute de développement suffisant), institue la guerre de développement et d’inégalité de croissance de développement micro, macro, en rapports négatifs et relatifs réciproques.
Le capitalisme monopoliste mondialisé, numériquement informationnalisé, globalement financiarisé en est l’extrémité.
Il contient ainsi au paroxysme de fin d’existence et de besoin de transformation qualitative en tant que mode de production et d’échange, ce qui a fait de la société marchande l’aiguillon d’une course au progrès scientifique et technique et au développement des forces productives, qui rappelons-le est un processus humain global contenant un antagonisme entre ce développement et celui des besoins sociaux à travers le cycle élargi d’accumulation A-M-A’ : une croissance en réduction relative de la satisfaction des besoins sociaux. Les conditions de ce cycle sont la vente-achat de la force de travail, l’aliénation réciproque Capital/Travail du produit du travail et des gestes du travail dans leur unité, la baisse tendancielle du taux d’intérêt psychologique lié en unité organique à la basse tendancielle du taux de profit, dans la suraccumulation-dévalorisation du capital matériel et financier ; mais aussi mental et psychique, en unité organique, aussi étrange et paradoxal que cela apparaisse : c’est pourtant une évidence à observer !
2. L’histoire du capitalisme est celle de l’accélération exponentielle des révolutions scientifiques et techniques, celle de la Renaissance du XVIème siècle entre autres, et la notre du XXIème, la révolution numérique dans la révolution mécanique de la grande industrialisation.
La miniaturisation des composants électroniques-informatiques est la course de puissance et de domination mondiale première de la société capitaliste dans l’évolution de « la croissance-condensification » naturelle et sociale en rapports mutuels de santé et de maladie.
Plus que et avec la question de la démocratie et de l’autogestion nécessaire (et allant de pair) au développement de la coopération-cohérence entre les humain-e-s comme entre les entités humaines et leur mouvement, le retard dans la miniaturisation-condensification des composants électroniques a été une cause de l’échec soviétique, en particulier et-ou entre autres dans la « course à la conquête spatiale » à la pointe du développement-compétition. Il est au cœur de la guerre-compétition Chine -USA et générale et du dépassement possible de domination impérialité liée au capital
La maîtrise de cette miniaturisation-condensification particulière qui va de pair avec la croissance condensification sociale, progrès de capacité infinie d’humanisation, pour que l’humanisation progresse dans l’univers, à l’image de la croissance-condensification cérébrale-mentale-psychique de la naissance à la mort de la personne, cette progression technique est au cœur de la progression sociale généralisée.
Elle conditionne dans la période actuelle sous sa forme agressive, et continuera sous d’autre formes coopératives, les capacités de dépasser les antagonismes mortels de la société capitaliste dans une civilisation de toute l’humalinié et non de classe : un partage d’abondance quantitative-qualitative et de croissance-condensification dont le sens est développé ailleurs dans ce blog.
Le « chat GPT » illustre la concentration mondiale d’une informationnalisation-globalisation « démocratique » globale dominée par l’argent et qui peut être révolutionnée au service du développement de chacun dans le développement de tous, de la société humaine.
Pour le moment il est une force réactionnaire contenant sa contradiction progressiste, unité et identité des forces contraires.
3. La concentration de la bourgeoisie dans le « personnel » des firmes industrialo-financières mondialisées et leur "l'establishment" , mettant la totalité, la globalité de la plus-value à son service, faisant de la classe ouvrière et du salariat en général mais aussi au second degré de l’activité des « travailleurs indépendants » un intermédiaire de la production-distribution de la plus value, cette concentration illustre le mouvement contradictoire de passage, d’antichambre du communisme démocratique, autogestionnaire, ce qui est une tautologie.
Pierre Assante. 10/04/2023 07:50:25.
3.SUR LA CRISE CLIMATIQUE, LA CRISE DEMOGRAPHIQUE, LA CRISE ENERGETIQUE, SUR L'ECONOMIE-ERGOLOGIE.
La réponse à la question environnementale et la réponse à la question démographique, y compris au vieillement dans des zones mondiales et la réponse à la crise énergétique vont de pair.
Le développement des énergies décarbonées et de la recherche mondiale coordonnée sur une énergie industrielle, « artisanale » et numérique dans l’industrie, issue de l’énergie style ITER, hypothèse entre autres, ressource directe, « simple » de l’atome peut répondre aux besoins de mise en œuvre d’une croissance de l’effort matériel « d’équilibre » entre la nature et l’homme ; ou plutôt de développement harmonieux de cette espèce pensante parmi d’autres dans l’univers : le processus de complexification-condensification inclue le processus de conscience de la nature sur elle-même, avec ses échecs et ses progrès.
La réponse à la démographie et au vieillissement c’est aussi la réponse à l’immigration, grande ressource inemployée anticipant une croissance mondiale, globale, régulée non par la contrainte mais par l’utopie anticipatrice, la régulation systémique que le rapport au développement du capital du cycle A-M-A’, du critère P/M rend impossible.
L’autonomie de la personne dans l’autonomie des entités humaines et la coopération-cohérence mondiale, la mise en œuvre d’une cohérence dans la contradiction féconde autonomie-dépendance, c’est l’autogestion du local au mondial et du mondial au local, unité dans la diversité et croissance de la diversité. La mondialisation démocratique, communiste, ce n’est pas l’uniformité mais son contraire qui se combattent et qui vont dans le sens du progrès général de l’humanité dans le processus naturel.
Industrie, artisanat et numérique, cela veut dire que vivent en unité organique 1) l’invention de l’individu du « lit de Platon » ce que pose l’ergologie, l’unité de 2) l’invention de la société par la société dont l’individu humain social évidemment 3) L’invention économique de la régulation systémique, conscience avancée des conditions de cette unité, de la production matérielle et morale, la régénération du travail en tant que producteur de savoir et de conscience, production en régression relative ou absolue dans la dé-coopération et la dé-cohérencisation par la guerre mondiale du capital entre les entités « féodales » productrice, handicapées systémiquement, de biens nécessaires à la vie et au développement humain, à la survie et au processus de l’humanité.
Le processus universel est un processus en interaction matérielle, « corpusculaire et ondulatoire » diraient les physiciens qui malheureusement perdent pour certains cette boussole, relative, à améliorer dans la recherche de l’unité du développement de la nature dont l’humain fait partie en unité organique.
Cette unité d’interaction universelle est d’ailleurs une énigme pour la science que l’homme tente de déchiffrer sans cesse plus loin à l’intérieur de la matière, de « l’infiniment petit » et de « l’infiniment grand », la contradiction entre limites et infini que certains, dans « la logique de non-contradiction » limitant la dialectique matérialiste nécessaire, ont tant de mal à imaginer, renouvelant les erreurs scientifiques des débuts du XXème siècle en ce début du XXIème : niant encore la matérialité et l’unité de la matière, ce qui est cocasse et dangereux à la fois pour le processus humain lui-même.
Un retour à l’esprit de synthèse, contre un structuralisme, qui certes a porté des fruits dans la connaissance, mais constitue aussi un handicap dans la connaissance, ira de pair avec une civilisation nouvelle de toute l’humanité, dépassant la civilisation de classe, marchande, d’accumulation privée, du Capitalisme Monopoliste d’Etat, Mondialisé, numériquement Informationnalisé, globalement Financiarisé, à laquelle les économistes communistes répondent par des hypothèses et une utopie anticipatrice salvatrice : la SEF, les fonds, les révolutions générationnelles monétaires et du crédit, du local au mondial, les droits du travail, de la démocratie de l’homme citoyen-producteur, un critère progressif VA/CM et F, allant vers sa disparition-dépassement et celle de l’achat de la force de travail sur lequel repose le cycle élargi malade A-M-A’ (Capital-Capital plus), A-A’: processus d’autonomie-dépendance harmonieuse, de coopération-cohérence relative mais suffisante pour une santé sociale suffisante.
La croissance de la productivité et son usage humaniste c’est la réduction exponentielle de la mesure du temps de travail dans l’organisation-renouvellement de la société. « Play time » œuvre consciemment ou inconsciemment anticipative et visionnaire en donne une idée critique,
Besoins, simples et complexes en unité, satisfaction des besoins et des désirs, « appétit de l’esprit », c’est la boussole d’une pensée scientifique et philosophique anticipant les conditions de survie et de développement social vital.
Certes la désadhérence conceptuelle, la « fonction autonome du cerveau » dans le corps-soi-social, et le corps social, en aller retour, unité organique, en miroir, en double anticipation, entre son « intérieur » et son « extérieur » est nécessaire à l’existence de la pensée. La désadhérence « sans retour » est une maladie redoutable que le système et ses intérêts particuliers favorise.
Pas de développement matériel sans développement « philosophique ». VIVE Politzer !
Pierre Assante. 12/04/2023 08:03:51.
4. ASSEZ DE PHILOSOPHIE SANS ECONOMIE !
Marx avait un « plan de recherche » parti d’un plan de réflexion et d’un motif de réflexion.
Il avait aussi, comme plus ou moins modèle, la prise de pouvoir par la bourgeoisie française et ses suites historiques.
Il ne découvre pas tout d’un coup, il élabore lentement comme tout un chacun, dans le rythme « accéléré » de l’évolution sociale et le rythme psychique « lent » de renouvellement générationnel humain, leurs contraintes et leurs limites concrètes.
C’est pourtant dans l’étude du capital, les hypothèses confirmées ou infirmées par les recherches économiques, les données commerciales du capital, son développement et son organisation en développement technique et du travail, qu’il formule les livres 1 à 4 de « Das Kapital », (le 2 et le 3 publiés et complétés par Engels, puis les marxistes du XXème siècle), 11 volumes dans les éditions sociales.
Les tâtonnements des chercheurs-militants socialistes puis communistes n’ont toujours pas abouti au niveau de connaissance de Marx, ou plutôt de sa propre synthétisation du mouvement (il y a au contraire recul global temporel de cette synthétisation mentale, des avancées et des reculs pris sur Marx lui-même et la société) au fur et a mesure que se sont complexifiées ses observations et ses « conclusions » provisoires arrêtées dans l’instant, poursuivies, dans le temps moyen et long.
Les découvertes du livre 3 du capital, du mouvement global du capital et de sa vision étayées par les observations précédentes regroupées en synthèse, construction-déconstruction-reconstruction de logique dialectique, synchroniques et diachroniques, n’ont pas pénétré la société globale et même pas une « majorité relative » de la société globale.
C’est « normal », « naturel », mouvement de forces productives et mouvement de la conscience du processus inconscient vont de pair ; en fonction commune organique, mais avec des inégalités de développement ; inégalités d’autant que le capital a besoin ponctuellement dans son besoin global de vie et de survie, de maintenir l’observation du présent, de son présent comme une « réalité finie », finie dans son propre mouvement et dans son propre développement ; développement limité systématiquement, dans ses propres lois économiques.
La schizophrénie militante « tenir compte du réel et le connaitre » et « agir sur le réel en agissant sur les savoirs et la conscience » a pris une ampleur létale dans la crise économique, environnementale, énergétique, sanitaire, et la crise de la production et du travail, de la production-travail qui est au centre et circonscrit aussi l’ensemble ; l’habite au cœur et aux limites « indépassables » sans transformation(s) qualitative(s).
Atteindre cette transformation qualitative dépend des capacités humaines développées de dépasser la contradiction « conditions matérielles » - « conscience du réel ». Cette contradiction est la même, ni plus ni moins, n’est ni séparée, ni indépendante, mais relativement autonome de la contradiction Capital/Travail : la même, en unité et en particularités
Agir dans le sens « programmatique » des économistes marxiste de régulation systémique fait entrer dans le processus de transformation qualitative, au sens de Hegel « corrigé » par Marx dans le matérialisme dialectique.
La com-naissance de ce « programme » ne tombe pas du ciel comme les cailles : l’apprendre, le critiquer, le faire mouvoir dans la réalité du travail des entreprises et de l’organisation syndicale et politique est la tâche de ce siècle pour poursuivre le processus d’humanisation ou le voir dépérir ou s’effondrer.
Je renvoie à Paul Boccara et à Yves Schwartz, à l’économique systémique dépassant « l’économie de la critique unilatérale des crises » et abordant les remèdes de la crise de longue durée dans ses contradictions de sous ou surconsommation, de sur ou sous épargne, non régulée et de ses conséquences en dernière instance sur la marche globale, « de la production au institutions et aux arts…), au-delà du keynésianisme petitement historique.
Poursuivre le processus d’humanisation encore préhistorique, c’est la capacité à double sens, à double anticipation, de comparer le temps long au temps bref, et d’en tirer les enseignements dans la conduite du monde humain, du local au mondial. De la conduite autogestionnaire, non de la domination.
« …Mais les élections européennes de l’an prochain et leur lien avec les luttes sociales nous en donne dès à présent l’occasion ! C’est une bataille à faire naitre et développer… »
Avec le CME « élargi », sa mondialisation financière et numérique, la tendance , comme dirait Gramsci, du capital à avancer dans « sa révolution passive » est obsolète ( ce qui se manifeste et s’étend depuis Reagan et Thatcher) et sa guerre de mouvement du capital prend le dessus sur sa guerre de position : pour nous ici et maintenant effacer dans un mouvement autoritaire jusqu’au bout, les conquêtes sociales de 1945 s’appuyant sur une réduction du coût du capital.
Il s’agit « tout simplement » de contradiction du système dans le conflit Capital/Travail, l’achat de la force de travail comme rapport social, du cycle d’accumulation A-M-A’, A-A’, arrivant à terme et au paroxysme, c’est-à-dire de vie à mort, entraînant toute la société dans des crises multiples et une crise générale « impactant » les conditions de survie humaine comme jamais dans l’histoire de l’humanité.
Il s’’agit d’aller au-delà des conditions de 1945 de cette réduction du coût du capital dans le système, tout en s’appuyant comme le judoka sur l’existant, sur le système.
SEF (Processus à la fois immédiat et générationnel de Sécurité d’Emploi et de Formation), révolution du crédit et monétaire en général, du local au mondial, développement autogestionnaire de la personne dans les entités humaines de production, de gestion, d’activité multiple en unité organique, jusqu’à l’entité globale, le genre humain et son milieu naturel, est à l’ordre du jour : un spectre hante le Monde…… le communisme !
Cet effacement des conquêtes de la Libération du nazisme est à double tranchant ; double tranchant pour le capital car il met à l’ordre du jour et à la longue relative, au temps long réduit, son incapacité de développement, son incapacité de son propre renouvellement élargi de capital, la production de capital par le capital, sa circulation du sang des marchandises et de la valeur d’usage qu’elles contiennent dans le corps de l’humanité en voie de mondialisation démocratique, communiste, mise à mal par « une cale » économique et idéologique : un existant dans lequel nous vivons, promu comme « naturel » et « indépassable » encore bien ancré objectivement et subjectivement dans notre mode de vie et de penser.
Il s’agit de passer de la défensive à l’offensive ouvrière au sens large, et populaire : de la guerre « ouvrière » de position à la guerre de mouvement, de la protestation à la construction et en premier lieu dans les entreprises, cœur de la production et de l’échange. Le pouvoir actuel ici, est à des lieues de cette pensée, même s’il la combat : paradoxal mais réel ! : Le rassemblement des luttes, les élections européennes de l’an prochain et leur lien avec les luttes sociales nous en donne dès à présent l’occasion ! C’est une bataille à faire naitre et développer
C’est une issue dans l’impasse apparente syndicale et politique de ce refus de revenir sur « la loi de retraire à 64 ans ».
Le pouvoir politique et institutionnel nous en donne en ce moment une démonstration.
Entre parenthèse, ne pas oublier que les communistes ont voté à près de 20% contre la constitution de la 5° République, avec quelques autres encore alors plus minoritaires qui ont enclenché ou plutôt accéléré le processus d’austérité, dès 1984 mettant à mal le processus social jusqu’au point où nous arrivons.
La tradition du front populaire à la française, de la « Libération avec et par le CNR (Conseil National de la Résistance)» en est affectée évidemment. Elle est à la fois un frein et un accélérateur : tout dépend de son traitement, c’est-à-dire de son contenu transformateur de la crise ou pas. Le mondial et le national sont en transformation commune et ne peuvent être dissociés dans cette transformation où la « qualité » nationale c’est la transformation mondiale, forces productives, les humains, leurs techniques, leurs cultures, leur volonté : leur organisation du travail et de la production, la réduction de LA MESURE du temps de travail social moyen nécessaire pour la production d’un produit, dans l’AUGMENTATION qualitative de la productivité ; la croissance des « valeurs sans dimension »…
Un Conseil Mondial de la Résistance est à l’ordre du jour. Et plus, il est en retard, il faut presser le pas dans ces élections européennes.
Comment préconiser la voie et la voix de « sauvetage » de la démocratie pour un candidat libéral pour faire barrage à l’extrême droite après l’épisode de la retraire à 64 ans et bien d’autres mesures antisociales depuis des décennies . L’état de l’opinion n’y correspond plus en général et le refuse, relativement mais bien concrètement. Mais l’état « pour autre chose » n’est pas atteint mais à développer, double « mais » : c’est le sens d’une candidature du PCF de large rassemblement.
Notre petit mouvement humain dans l’univers spatio-temporel en prend toute sa signification : l’instinct de survie dans et par les conditions de vie à conquérir !
Certes il s’agit de transformer un grand mouvement petit dans l’univers, mais grand pour notre espèce, de protestation, en mouvement de construction d’un nouveau en santé suffisante pour procéder, pour donner à l’humanité les moyens d’un processus en santé dans une période de mode de production devenu obsolète et en répondant mieux aux besoins de production et de consommation et d’évolution nécessaires à la vie humaine.
Comment y parvenir ?
Je vous renvoie, dans l’immédiat aux propositions de la ComEco du PCF formulées par Denis Durand dans le débat du 15 avril 2013 de l’Humanité sur « Les banques : vers la crise financière ? ».
Evidemment à la question de la retraite à 64 ans et l’aggravation de la crise de longue durée (Suraccumulation-dévalorisation du capital) vont se joindre en croissance toutes les conséquences de cette crise qui vont poser à la conscience ouvrière et populaire la question du système, de sa crise générale mondiale ; et justement comment en sortir et comment parvenir à passer d’un mouvement de protestation à un mouvement de construction, les deux ensembles s’épaulant l’un l’autre.
Certes, le capital est en difficulté mais la guerre du peuple reste sur la défensive faute de porter la protestation à des solutions de transformation sociales.
C’est bien là une question mettant l’action et la recherche, la théorie et la pratique en relation organique ; et non successive. Unir objectif et subjectif c’est une évidence : ils n’existent pas l’un sans l’autre, et leur condition d’existence en santé et les conditions humaines d’existence en santé forment une seule et même réalité ; réalité qu’une force sociale de transformation en santé, conscience avancée du processus social inconscient doit s’efforcer de connaitre mieux, de com-prendre mieux, sous peine de faire « un pas en avant, deux pas en arrière »...
L'autodissolution du PCI (1991) succédant à son affaiblissement théorique est une auto-transformation maligne des avancées analytiques gramsciennes en piège institutionnel de recul social.
Le pouvoir personnel d’Emmanuel Macron, c’est celui de la 5éme République, celui du coup d’Etat du 13 mai 1958, à l’occasion d’un push issu de la, des guerres coloniales, quelques aient été les mérites à la marge, ou rôle occasionnel de tel ou tel chef d’Etat, de tel ou tel ministre ou de telle ou telle personnalité qui s’est appuyée sur ce régime.
Si vous lisez Waldeck Rochet, marxiste, secrétaire général du PCF, vous apprendrez, si vous ne le savez pas, avec plus de 60 ans de retard, qu’il s’agit d’une prise pouvoir des banques, de la haute finance et des monopoles, sur l’état social-libéral issu d’une social-démocratie pourrissante n’offrant plus de résistance dans l’avancée de la crise générale du capital ; de la progression de la suraccumulation-dévalorisation issue du cycle de reproduction A-M-A’, Capital-Marchandise-Capital plus dont la base est le rapport social constitué par l’achat de la force de travail.
Le régime gaulliste est né d’un système issu de la crise du capital, système désigné comme « CapitalismeMonopoliste d’Etat », (C.M.E.), étudié par Paul Boccara et les économistes communistes de l’école marxiste de régulation systémique, économistes peu entendus, y compris dans les périodes d’union de la gauche au pouvoir avec ministres communistes ; ce qui une des raisons fondamentales des échecs.
Les circonstances de la Libération, du rapport de forces établi par la Résistance au nazisme ont donné naissance à la constitution de 1947, basée sur le travail et un compromis historique réduisant le coût du capital, permettant des avancées sociales de l’humanité dans l’univers, dans un contexte particulier qui n’est plus celui d’aujourd’hui.
L’appel aux jours heureux, aussi beau et généreux qu’il soit, ne peut être un mot d’ordre économique et politique, ni d’organisation de la production, du travail et des conditions d’exercice de l’activité de la personne dans l’entité collective relativement pertinente.
La différence du pouvoir personnel exercé par Emmanuel Macron dans le C.M.E. mondialisé, qui n’est une mondialisation ni démocratique ni progressiste nécessaire au développement humain, cette différence tient dans l’aggravation exponentielle de la crise générale du capital, sa mondialisation, sa financiarisation, sa numérisation, dans les conditions de suraccumulation-devalorisation du capital, maladie congénitale du système capitaliste arrivé à la fin de son développement.
La cause de cette suraccumulation-devalorisation tient à la composition organique du capital (surcroissance, par rapport à la totalité du capital et de ses capacités productives, du Capital mort, Constant, dans son cycle de renouvellement-reproduction), aggravée exponentiellement jusqu’au blocage, dans la révolution scientifique et technique (1).
On ne comprend pas ça par science infuse mais en apprenant collectivement, comme au travail ou à l’école ; on comprend en apprenant, comme tout s’apprend, de l’enfance à la mort des personnes et des sociétés.
La semonce de la « crise financière » de 2008 n’est pas prête de nous quitter, et elle a déjà connu de nouvelles secousses aggravées ; au contraire elle s’annonce toujours plus forte.
Et c’est des remèdes à la crise systémique de suraccumulation-devalorisation du capital que dépend la poursuite du processus d’humanisation.
Faire appel à notre instinct de conservation c’est aussi mettre en œuvre ces remèdes, et non rapiécer un système qui sombre.
Il ne s’agit pas de s’obnubiler sur cette maladie sociale, mais de considérer que les multiples et diverses activités humaines sont mises en danger par un système dont il faut dépasser, dénormaliser-renormaliser en mouvement ascendant, les règles sociales obsolètes (2).
Je vous renvoie à la revue « Economie et politique » ou à l’ensemble de ce blog qui s’en inspire, ainsi que des concepts ergologiques issus des travaux de Yves Schwartz et des collectifs d’analyse pluridisciplinaire des situations de travail.
Pierre Assante. Dimanche 16 avril 2023. 16/04/2023 14:57:35
(1) Dans le système, le capital productif c’est celui qui s’accroit dans le cycle de production (entre autres avec tout ce qu’il contient d’activités parasites) et le travail productif c’est celui qui produit plus de capital qu’il n’en réclame, de capital, pas de produit en tant que marchandise contenant une valeur d’usage, pas de « produit ʺutileʺ à la vie humaine ». C’est ce qu’on appelle une société basée sur le profit P/C et non sur les besoins sociaux.
(2) Gramsci, qui malheureusement n’a pas bénéficié des facilités qui nous ont été données au même l’accès pratique à la critique de économie la plus récente, du livre 3 du capital, par exemple, sur la baisse tendancielle du taux de profit et ses conséquences systémiques, dans et au-delà de la découverte de la plus value, a pourtant étudié en visionnaire, de sa prison, l’évolution de l’organisation du travail, le mouvement des forces productives dans le fascisme et ses corrélations avec le fordisme-taylorisme dans le monde capitaliste avancé, la phase de développement libéral etc…
Il distingue la révolution passive, le mouvement de développement de forces productives sous la direction de pouvoirs autoritaires comme des pouvoirs libéraux avancés.
Résumé succinct : Il distinguait aussi les mouvements de la guerre de position Capital/Travail à l’intiative et conditions historiques du premier, par rapport aux mouvements de la guerre de mouvement du salariat en position historique et condition historique offensive, et leurs relations dialectiques, lesquels pouvaient se définir dans la transformation quantitative-qualitative dépassant la transformation quantitative libérale et ses limites : ouvrant le processus de transformation révolutionnaire sociale qualitative.
Post Scriptum. L’étude de la rente foncière du capital agricole, de Marx, nous donne aujourd’hui l’idée de la rente mondiale du capital concentré. Ce qui prouve l’actualité de recherches faites il y a 150 ans, longues studieuses et non médiatiquement dominantes (et géniales !), en corrélation avec les luttes de la classe ouvrière de l’industrie mécanique d’alors.
Y compris dans développement actuel inouï et parasite au dernier degré, de la financiarisation globale dans la numérisation informationnelle et la dissociation de la parité de la monnaie, d’avec la valeur-or de production -T.T.S.M. nécessaire- de l’or, au-delà de Bretton Wood et du keynésianisme. Il faut s’y pencher (attention, ne pas tomber !).
Nous vivons une sorte d’un nouveau mode de production asiatique global (renaissant en spirale paradoxale dans le nouveau) dans la concentration capitaliste mondiale, sa minorité dominante, et les couches intermédiaires qui se forment, évoluent contradictoirement hors et dans les « nouvelles NEP mondiales », et sont exploitées elles-mêmes comme toute couche intermédiaire dans une économie dominante basée sur l’exploration de l’homme par l’homme ; depuis son origine post communisme primitif de pénurie, et après la révolution néolithique débutante de croissance dont est issue la société marchande et de droit et son extrémité contradictoire actuelle, le C.M.M.nI.gF. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé numériquement Financiarisé).
Je reviens et j'insiste (article après le texte en bleu) sur les "conclusions" du petit recueil "MOINS MAIS MIEUX" qui est en lien sur l'ensemble du recueil en bas d'article.
L'illustration de Tsípras et de Syriza a pour but d'insister sur les contenus à développer pour éviter les échecs, les "fins de partie" et développer les réussites.... SOCIALES !
Sur « l’immédiat » à faire et le « temps long » à construire, nécessaires, ensemble !
Contenus à partir de la crise mondiale du capital et de sa gouvernance minoritaire, nous sommes tous souffrants dedans, ultra-minoritaire au regard des besoins sociaux, populaires.
Contenus au regard de la crise de suraccumulation-devalorisation systémique du Capital, réalité écrasante à réduire, éliminer, dans un renouveau social en santé, ses remèdes à la recherche actuelle et ruineuse pour la société du taux de profit P/C.
Et à la crise de travail-production à soigner dans et par une Sécurité d'Emploi et de Formation, utopie anticipatrice incontournable pour survivre, vivre et se developper.
18/04/2023 08:33:49.
►ADDITIF 6. « CONCLUSIONS »... ? :
7.DES CONDITIONS HISTORIQUES AUX INTERVENTIONS HUMAINES.
Il y a les conditions historiques « initiales », il y a leur développement, il y a l’intervention humaine, il y a l’intervention communiste en tant que « représentation anticipatrice » d’un société future possible en développement sain, viable et vivable, dépassant-abolissant les antagonismes de classe.
S’il y a eu deux textes préparatoires au congrès, ce n’est pas que seule pure lutte de pouvoir ou d’ambitions, mais façons diverses d’aborder une stratégie de rassemblement de transformation sociale.
Il s’agit de « rassembler » l’hégémonie de transformation, vers une stratégie préalable aux conditions de ces transformations. En ce sens le ralliement à une personnalité (favorisé par la 5° république que nous avons combattue à l’origine et « un peu moins » après), Mélenchon il y a quelque temps plus ou moins révolus, ou une autre passée ou à venir, scinde conditions idéologiques et conditions matérielles, économiques. Il en résulte une erreur composée (Comme disait Marx sur Proudhon), tant sur le plan de l’analyse idéologique que sur le pan de l’analyse-ignorance économique, et non une synthèse pouvant exprimer la réalité dans laquelle le combat est mené, synthèse relative, nécessaire, incontournable.
Il y a les conditions historiques initiales (c’est à chaque moment un départ s’appuyant sur l’existant du moment) et les lois du mode de production et d’échange A-M-A’, A-A’, son mouvement dans la révolution scientifique et technique et « passive » au sens libéral et limité de Gramsci, c’est-à-dire à l’intérieur d’un système aux bases sociales inchangées.
Il y a les lois (au double sens du mot : « physique » dans les rapports humains, « idéologique » dans les rapports humains ; le droit naturel et le droit juridique, ce dernier ayant le dessus dans le rapport de forces d’achat-vente de la force de travail). Il ne peut y avoir de rapport de force favorable au salariat et à la clase ouvrière (« part particulière du salariat dans la diversité du salariat » -W. Rochet avec P. Boccara) de production stricte tant que demeure l’achat de la force de travail. Certes c’est un processus, mais c’est en ce sens que la transformation sociale progressiste, en santé sociale suffisante pour procéder, ne peut aboutir sans une hégémonie physique et idéologique des vendeurs de leur force de travail à la classe dirigeante ; classe dirigeante ultra minoritaire dans la concentration et la condensification mondiale du capital qui fait de toute les couches intermédiaires non salariées, non des producteurs direct de plus-value, mais des intermédiaires dans la production, la répartition et le drainage vers les firmes multinationales, dans le marché et les institutions, de la plus value.
Marché du travail, marché de la consommation productrice et de la production consommatrice en unité, marché monétaire, marché mondial. Moyens de « production de la production », moyens de « production de la consommation ».
La bataille française de la retraite, énorme, magnifique ne peut s’abstenir d’une vision de l’après, c’est-à-dire des conditions de sa réussite, dans les conditions d’une transformation dont l’aspiration du travail à se libérer de la vente de sa force, dans les vieilles années comme dans les jeunes, est le centre.
Elle ne peut s’en abstenir sous peine de ne pas faire le pas en avant de plus, européen et mondial, dans la crsie systémiques de suraccumulation-devalorisation du capital, maladie incurable du système et productrice de la crise de longue durée, qui a laissé la bataille grecque de 2015 « en plan » !
Cette « bataille des retraites », comme tant d’autres nous ont montré le rôle spécifique de la classe ouvrière de production stricte directe, d’exécution et d’alliance avec celle de décision-gestion (ingénieurs et techniciens de production etc.). Parler de juste blocage de la société comme refus de continuer d’en être prisonniers, sans souligner ce rôle est d’une extrême indigence intellectuelle, ou d’un retard d’analyse tout simplement.
pour une France libre, heureuse et forte ! - Motion adoptée par le 39e Congrès du PCF
Réuni·e·s à l’occasion de leur 39e Congrès, les communistes réaffirment leur soutien à l'intersyndicale et appellent à participer aux prochaines mobilisations.
Ils saluent les millions d’hommes, de femmes, de jeunes réunis dans les grèves, les manifestations, les actions de blocage.
Ils appellent le Président de la République à entendre enfin ce qu’exprime notre peuple : l’exigence du retrait de la réforme des retraites.
Ils et elles entendent, plus que jamais, faire reculer ce gouvernement, à travers leur engagement pour le retrait du projet comme par la construction du référendum d’initiative partagée proposé par les parlementaires communistes et soutenu par 252 sénateurs, sénatrices et député·e·s.
Ils et elles affirment qu’il est possible d’assurer une bonne retraite à toutes et tous par un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète. Pour y parvenir, nous proposons de créer une cotisation sur les revenus financiers des entreprises et moduler à la hausse le taux de cotisations sociales patronales pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, la masse salariale.
Nous ne lâcherons rien !
La France vit à l’heure d’une bataille historique entre le travail et le capital.
Le rejet de cette réforme par l’immense majorité du monde du travail s’ancre dans une réalité : le travail ne paye plus et l’inflation fait rage alors même que les profits s’envolent, l’exploitation autant que la perte de sens du travail grandissent avec l’obsession de la rentabilité du capital.
La légitimité du mouvement social, celle de l’intersyndicale, des millions de grévistes et manifestant·e·s, et celle du Parlement n’a cessé d’être bafouée, comme en témoigne le traitement de la réforme des retraites dans le cadre du PLFFSR et le recours au 49-3.
Pour satisfaire les exigences austéritaires de la finance et de la Commission européenne, les dirigeant·e·s au pouvoir se comportent en casseurs de la République, de ses principes d’égalité et de solidarité. Ils et elles sont prêt·e·s à précipiter la nation dans le chaos et la violence, n’hésitant pas à multiplier provocations verbales et menées répressives à l’encontre de celles et ceux qui se dressent pourtant avec calme et dignité contre l’allongement de l’âge du départ à la retraite.
Il faut les arrêter !
Dans la rue, par les manifestations pacifiques, la grève, en recourant aux urnes, notre peuple peut et doit gagner, parce qu’il est le nombre et la justice !
Forces de gauche et de progrès, forces syndicales, acteur·rice·s des mouvements social, associatif, culturel, économistes et intellectuel·le·s, forces vives de la nation attachées à la justice sociale et aux valeurs universelles de notre République, nous avons chacun et chacune une responsabilité déterminante dans le respect de nos différences : travailler ensemble à offrir un chemin d’espoir et de progrès permettant de sortir la France des griffes de la finance.
Cette majorité sociale doit devenir la majorité politique de la France.
C’est en ce sens que notre 39e Congrès lance un appel solennel à tou·te·s les Français·es, à la jeunesse : construisons ensemble un nouveau Front populaire.
Ouvrier·ères, paysan·nes, étudiant·es, métallos, ingénieur·es, enseignant·es, aide-soignant·es et infirmier·ères, agents des services publics, employé·es du secteur des services, cadres, saisonnier·es, salarié·es et privé·es d’emploi du pays, vous qui êtes la vraie richesse de la nation, votre intervention est indispensable pour construire une France du travail et du progrès social, une France libérée de la finance garantissant à toutes et tous l’égalité sociale et réelle.
Soyons à la hauteur de ce qui a provoqué le soulèvement de notre peuple : le besoin d’une véritable révolution du travail qui respecte l’être humain et la planète ; le respect de la démocratie avec l’avènement d’une République, sociale, démocratique, laïque, écologiste, universaliste et féministe ; la reconquête de notre souveraineté dans tous les domaines correspondant aux urgences énergétique, alimentaire ou industrielle du moment.
Toutes et tous ensemble, construisons un nouveau front populaire pour de nouveaux Jours heureux, un pacte pour le redressement social et démocratique pour une France du travail et du progrès social, une France libre, heureuse et forte, construisons une majorité populaire et un gouvernement qui feront de notre diversité une force, conduiront une politique respectueuse de la démocratie sociale, et s’appuieront sur une coopération de tous les instants avec les organisations syndicales.
Ensemble, avec une République porteuse de justice, d’égalité sociale, de solidarité internationale et de paix, ouvrons le chemin de nouveaux Jours heureux !
Le pouvoir personnel d’Emmanuel Macron, c’est celui de la 5éme République, celui du coup d’Etat du 13 mai 1958, à l’occasion d’un push issu de la, des guerres coloniales, quelques aient été les mérites à la marge, ou rôle occasionnel de tel ou tel chef d’Etat, de tel ou tel ministre ou de telle ou telle personnalité qui s’est appuyée sur ce régime.
Si vous lisez Waldeck Rochet, marxiste, secrétaire général du PCF, vous apprendrez, si vous ne le savez pas, avec plus de 60 ans de retard, qu’il s’agit d’une prise pouvoir des banques, de la haute finance et des monopoles, sur l’état social-libéral issu d’une social-démocratie pourrissante n’offrant plus de résistance dans l’avancée de la crise générale du capital ; de la progression de la suraccumulation-dévalorisation issue du cycle de reproduction A-M-A’, Capital-Marchandise-Capital plus dont la base est le rapport social constitué par l’achat de la force de travail.
Le régime gaulliste est né d’un système issu de la crise du capital, système désigné comme « CapitalismeMonopoliste d’Etat », (C.M.E.), étudié par Paul Boccara et les économistes communistes de l’école marxiste de régulation systémique, économistes peu entendus, y compris dans les périodes d’union de la gauche au pouvoir avec ministres communistes ; ce qui une des raisons fondamentales des échecs.
Les circonstances de la Libération, du rapport de forces établi par la Résistance au nazisme ont donné naissance à la constitution de 1947, basée sur le travail et un compromis historique réduisant le coût du capital, permettant des avancées sociales de l’humanité dans l’univers, dans un contexte particulier qui n’est plus celui d’aujourd’hui.
L’appel aux jours heureux, aussi beau et généreux qu’il soit, ne peut être un mot d’ordre économique et politique, ni d’organisation de la production, du travail et des conditions d’exercice de l’activité de la personne dans l’entité collective relativement pertinente.
La différence du pouvoir personnel exercé par Emmanuel Macron dans le C.M.E. mondialisé, qui n’est une mondialisation ni démocratique ni progressiste nécessaire au développement humain, cette différence tient dans l’aggravation exponentielle de la crise générale du capital, sa mondialisation, sa financiarisation, sa numérisation, dans les conditions de suraccumulation-devalorisation du capital, maladie congénitale du système capitaliste arrivé à la fin de son développement.
La cause de cette suraccumulation-devalorisation tient à la composition organique du capital (surcroissance, par rapport à la totalité du capital et de ses capacités productives, du Capital mort, Constant, dans son cycle de renouvellement-reproduction), aggravée exponentiellement jusqu’au blocage, dans la révolution scientifique et technique (1).
On ne comprend pas ça par science infuse mais en apprenant collectivement, comme au travail ou à l’école ; on comprend en apprenant, comme tout s’apprend, de l’enfance à la mort des personnes et des sociétés.
La semonce de la « crise financière » de 2008 n’est pas prête de nous quitter, et elle a déjà connu de nouvelles secousses aggravées ; au contraire elle s’annonce toujours plus forte.
Et c’est des remèdes à la crise systémique de suraccumulation-devalorisation du capital que dépend la poursuite du processus d’humanisation.
Faire appel à notre instinct de conservation c’est aussi mettre en œuvre ces remèdes, et non rapiécer un système qui sombre.
Il ne s’agit pas de s’obnubiler sur cette maladie sociale, mais de considérer que les multiples et diverses activités humaines sont mises en danger par un système dont il faut dépasser, dénormaliser-renormaliser en mouvement ascendant, les règles sociales obsolètes (2).
Je vous renvoie à la revue « Economie et politique » ou à l’ensemble de ce blog qui s’en inspire, ainsi que des concepts ergologiques issus des travaux de Yves Schwartz et des collectifs d’analyse pluridisciplinaire des situations de travail.
Pierre Assante. Dimanche 16 avril 2023. 16/04/2023 14:57:35
(1) Dans le système, le capital productif c’est celui qui s’accroit dans le cycle de production (entre autres avec tout ce qu’il contient d’activités parasites) et le travail productif c’est celui qui produit plus de capital qu’il n’en réclame, de capital, pas de produit en tant que marchandise contenant une valeur d’usage, pas de « produit ʺutileʺ à la vie humaine ». C’est ce qu’on appelle une société basée sur le profit P/C et non sur les besoins sociaux.
(2) Gramsci, qui malheureusement n’a pas bénéficié des facilités qui nous ont été données au même accès pratique à la critique de économie la plus récente, du livre 3 du capital, par exemple, sur la baisse tendancielle du taux de profit et ses conséquences systémiques, dans et au-delà de la découverte de la plus value, a pourtant étudié en visionnaire, de sa prison, l’évolution de l’organisation du travail, le mouvement des forces productives dans le fascisme et ses corrélations avec le fordisme-taylorisme dans le monde capitaliste avancé, la phase de développement libéral etc…
Il distingue la révolution passive, le mouvement de développement de forces productives sous la direction de pouvoirs autoritaires comme des pouvoirs libéraux avancés.
Résumé succinct : Il distinguait aussi les mouvements de la guerre de position Capital/Travail à l’intiative et conditions historiques du premier, par rapport aux mouvements de la guerre de mouvement du salariat en position historique et condition historique offensive, et leurs relations dialectiques, lesquels pouvaient se définir dans la transformation quantitative-qualitative dépassant la transformation quantitative libérale et ses limites : ouvrant le processus de transformation révolutionnaire sociale qualitative.
Post Scriptum. L’étude de la rente foncière du capital agricole, de Marx, nous donne aujourd’hui l’idée de la rente mondiale du capital concentré. Ce qui prouve l’actualité de recherches faites il y a 150 ans, longues studieuses et non médiatiquement dominantes (et géniales !), en corrélation avec les luttes de la classe ouvrière de l’industrie mécanique d’alors.
Y compris dans développement actuel inouï et parasite au dernier degré, de la financiarisation globale dans la numérisation informationnelle et la dissociation de la parité de la monnaie, d’avec la valeur-or de production -T.T.S.M. nécessaire- de l’or, au-delà de Bretton Wood et du keynésianisme. Il faut s’y pencher (attention, ne pas tomber !).
Nous vivons une sorte d’un nouveau mode de production asiatique global (renaissant en spirale paradoxale dans le nouveau) dans la concentration capitaliste mondiale, sa minorité dominante, et les couches intermédiaires qui se forment, évoluent contradictoirement hors et dans les « nouvelles NEP mondiales », et sont exploitées elles-mêmes comme toute couche intermédiaire dans une économie dominante basée sur l’exploration de l’homme par l’homme ; depuis son origine post communisme primitif de pénurie, et après la révolution néolithique débutante de croissance dont est issue la société marchande et de droit et son extrémité contradictoire actuelle, le C.M.M.nI.gF. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé numériquement Financiarisé).
« …Mais les élections européennes de l’an prochain et leur lien avec les luttes sociales nous en donne dès à présent l’occasion ! C’est une bataille à faire naitre et développer… »
Avec le CME « élargi », sa mondialisation financière et numérique, la tendance , comme dirait Gramsci, du capital à avancer dans « sa révolution passive » est obsolète ( ce qui se manifeste et s’étend depuis Reagan et Thatcher) et sa guerre de mouvement du capital prend le dessus sur sa guerre de position : pour nous ici et maintenant effacer dans un mouvement autoritaire jusqu’au bout, les conquêtes sociales de 1945 s’appuyant sur une réduction du coût du capital.
Il s’agit « tout simplement » de contradiction du système dans le conflit Capital/Travail, l’achat de la force de travail comme rapport social, du cycle d’accumulation A-M-A’, A-A’, arrivant à terme et au paroxysme, c’est-à-dire de vie à mort, entraînant toute la société dans des crises multiples et une crise générale « impactant » les conditions de survie humaine comme jamais dans l’histoire de l’humanité.
Il s’’agit d’aller au-delà des conditions de 1945 de cette réduction du coût du capital dans le système, tout en s’appuyant comme le judoka sur l’existant, sur le système.
SEF (Processus à la fois immédiat et générationnel de Sécurité d’Emploi et de Formation), révolution du crédit et monétaire en général, du local au mondial, développement autogestionnaire de la personne dans les entités humaines de production, de gestion, d’activité multiple en unité organique, jusqu’à l’entité globale, le genre humain et son milieu naturel, est à l’ordre du jour : un spectre hante le Monde…… le communisme !
Cet effacement des conquêtes de la Libération du nazisme est à double tranchant ; double tranchant pour le capital car il met à l’ordre du jour et à la longue relative, au temps long réduit, son incapacité de développement, son incapacité de son propre renouvellement élargi de capital, la production de capital par le capital, sa circulation du sang des marchandises et de la valeur d’usage qu’elles contiennent dans le corps de l’humanité en voie de mondialisation démocratique, communiste, mise à mal par « une cale » économique et idéologique : un existant dans lequel nous vivons, promu comme « naturel » et « indépassable » encore bien ancré objectivement et subjectivement dans notre mode de vie et de penser.
Il s’agit de passer de la défensive à l’offensive ouvrière au sens large, et populaire : de la guerre « ouvrière » de position à la guerre de mouvement, de la protestation à la construction et en premier lieu dans les entreprises, cœur de la production et de l’échange. Le pouvoir actuel ici, est à des lieues de cette pensée, même s’il la combat : paradoxal mais réel ! : Le rassemblement des luttes, les élections européennes de l’an prochain et leur lien avec les luttes sociales nous en donne dès à présent l’occasion ! C’est une bataille à faire naitre et développer
C’est une issue dans l’impasse apparente syndicale et politique de ce refus de revenir sur « la loi de retraire à 64 ans ».
Le pouvoir politique et institutionnel nous en donne en ce moment une démonstration.
Entre parenthèse, ne pas oublier que les communistes ont voté à près de 20% contre la constitution de la 5° République, avec quelques autres encore alors plus minoritaires qui ont enclenché ou plutôt accéléré le processus d’austérité, dès 1984 mettant à mal le processus social jusqu’au point où nous arrivons.
La tradition du front populaire à la française, de la « Libération avec et par le CNR (Conseil National de la Résistance)» en est affectée évidemment. Elle est à la fois un frein et un accélérateur : tout dépend de son traitement, c’est-à-dire de son contenu transformateur de la crise ou pas. Le mondial et le national sont en transformation commune et ne peuvent être dissociés dans cette transformation où la « qualité » nationale c’est la transformation mondiale, forces productives, les humains, leurs techniques, leurs cultures, leur volonté : leur organisation du travail et de la production, la réduction de LA MESURE du temps de travail social moyen nécessaire pour la production d’un produit, dans l’AUGMENTATION qualitative de la productivité ; la croissance des « valeurs sans dimension »…
Un Conseil Mondial de la Résistance est à l’ordre du jour. Et plus, il est en retard, il faut presser le pas dans ces élections européennes.
Comment préconiser la voie et la voix de « sauvetage » de la démocratie pour un candidat libéral pour faire barrage à l’extrême droite après l’épisode de la retraire à 64 ans et bien d’autres mesures antisociales depuis des décennies . L’état de l’opinion n’y correspond plus en général et le refuse, relativement mais bien concrètement. Mais l’état « pour autre chose » n’est pas atteint mais à développer, double « mais » : c’est le sens d’une candidature du PCF de large rassemblement.
Notre petit mouvement humain dans l’univers spatio-temporel en prend toute sa signification : l’instinct de survie dans et par les conditions de vie à conquérir !
Certes il s’agit de transformer un grand mouvement petit dans l’univers, mais grand pour notre espèce, de protestation, en mouvement de construction d’un nouveau en santé suffisante pour procéder, pour donner à l’humanité les moyens d’un processus en santé dans une période de mode de production devenu obsolète et en répondant mieux aux besoins de production et de consommation et d’évolution nécessaires à la vie humaine.
Comment y parvenir ?
Je vous renvoie, dans l’immédiat aux propositions de la ComEco du PCF formulées par Denis Durand dans le débat du 15 avril 2013 de l’Humanité sur « Les banques : vers la crise financière ? ».
Evidemment à la question de la retraite à 64 ans et l’aggravation de la crise de longue durée (Suraccumulation-dévalorisation du capital) vont se joindre en croissance toutes les conséquences de cette crise qui vont poser à la conscience ouvrière et populaire la question du système, de sa crise générale mondiale ; et justement comment en sortir et comment parvenir à passer d’un mouvement de protestation à un mouvement de construction, les deux ensembles s’épaulant l’un l’autre.
Certes, le capital est en difficulté mais la guerre du peuple reste sur la défensive faute de porter la protestation à des solutions de transformation sociales.
C’est bien là une question mettant l’action et la recherche, la théorie et la pratique en relation organique ; et non successive. Unir objectif et subjectif c’est une évidence : ils n’existent pas l’un sans l’autre, et leur condition d’existence en santé et les conditions humaines d’existence en santé forment une seule et même réalité ; réalité qu’une force sociale de transformation en santé, conscience avancée du processus social inconscient doit s’efforcer de connaitre mieux, de com-prendre mieux, sous peine de faire « un pas en avant, deux pas en arrière »...
Pierre Assante. 15/04/2023 06:36:15.
P.S. L'autodissolution du PCI (1991) succédant à son affaiblissement théorique est une auto-transformation maligne des avancées analytiques gramsciennes en piège institutionnel de recul social.
3. HUMEUR. Contre mauvaise fortune, bon cœur. Page 87
4. CROISSANCE QUALITATIVE. Page 88
5. DIVAGATION… MATIERE : UNITE DE LA CONTRADICTION. Page 89
6. MILITANTISME : 150 ANS DE SOLITUDE. UN RETARD GLOBAL. Page 90
7. ECLAIRER CE « PAS CLAIR »… Page 93
8. CINQ SCHEMAS. Page 92
9. MOINS MAIS MIEUX. ET ADDITIF. Sur la révolution scientifique et technique du XXIème SIECLE. Pour un candidat PCF de large rassemblement aux élections européennes. Page 98
Sur la révolution scientifique et technique du XXIème siècle.
Pour un candidat PCF de large rassemblement aux élections européennes.
« … Ciel ce sont des machines,
des machines divines
Qu’on décore à cette heure
Le grand ordinateur… »
Guy Béart
Certes il ne s’agit pas de se contenter d’un constat et encore moins de suivre le philosophe nazi allemand Heidegger sur ses élucubrations sur la technologie. Ni faire du « Chat GPT » le seul problème, une question isolée dans la question générale de la révolution technologique en matière de processus du développement humain. (VOIR ADDITIF-DEVELOPPEMENT en milieu D’ARTICLE)
Non, « moins mais mieux », ce n’est pas donner un coup d’arrêt à la révolution technologique, pas plus que la « pause des 180 », Musk compris, quelle dérision !
C’est « commencer par les fins », c’est-à-dire la maîtrise relative mais avancée du processus du développement humain, par prospective et conscience avancée du mouvement inconscient de la société humaine.
Et ça passe par une Révolution Systémique, et par l’économie marxiste de régulation systémique qui l’indique.
L’absence d’un « mécanisme » mondial de coopération et de cohérence au niveau de mondialisation atteint est totalement aberrant, ultra moyenâgeux, c’est à dire survivance énorme et anachronique d’un passé dépassé ultra vivant et non simple trace nécessaire et ineffaçable du parcours accompli dans le processus.
Je vous conseille la lecture du « Monde Diplomatique » (1) non sur tout mais ses articles concernant la guerre économique du capital qui consiste à détruire les coopérations historiques entre « la Russie » et « l’Ukraine » (*); et dix fois pire entre le monde « occidental » et « la Chine » dans le développement des technologies informatiques, l’ultra-miniaturisation des composants et le blocus organisé, par l’Europe de l’U.E. aussi contre la Chine (**) dans ce domaine essentiel, entre autres.
Il faut bien mesurer cela dans la situation du Monde, ici et partout, sous peine de se cacher l’essentiel en se plongeant la tête et les yeux dans le sable.
Ceci ne contredit pas la réalité du « grand russisme » de Poutine et de son oligarchie, dénoncé déjà à l’encontre des nationalismes chez les bolchevicks (2) eux-mêmes par Lénine, mais le confirme à double sens dans celui de l’impérialisme dominant US et ses vassaux et les résistances les plus hétéroclites mais réelles et non négligeables.
Le repliement souverainiste qui laisse la place à la gouvernance centralisée du capital des firmes multinationales et leur guerre mutuelle entre elles et contre l’humanité n’est pas moyenâgeux, il n’est pas préhistorique ; préhistoire et Moyen-âge ont montré des preuves de progrès immense, la préhistoire en particulier.
Ce repliement souverainiste (et celui dit de gauche de même, LFI en tête) est incommensurable, sans comparaison, et met en danger l’humanité, danger de disparition quantitative et qualitative violente d’une part immense de la société humaine.
Un exemple « petit » et élémentaire de recul dans le progrès de l’humain est donné par l’éreintage de la Grèce en 2015, le rassemblement autour de Syriza non qu’il ne fût pas besoin de rassemblement mais parce que l’expérience consistant à croire que la solution n’était que locale la condamnait en condamnant par la même occasion un élargissement européen des luttes et transformations et in fine mondial de résistance et de construction, d’un « CNR global ».
Et surtout cette expérience, comme la nôtre ne posait pas suffisamment la transformation qualitative du système économique, social, culturel ; le capital, ses lois, la maladie sociale induite.
Et ne posant pas comme propositions initiales d’un processus viable de transformation qualitative, celle en cours dans l’analyse et les remèdes de régulation systémique dont je rappelle où les trouver, pour s’en instruire, les com-prendre, les expérimenter autogestionnairement : elles sont présentes dans la revue « Economie & Politique » et agitées sans réussir à percer vraiment dans le congrès passé du PCF et dans celui en cours. Autonomie et dépendance de la personne, réalité contradictoire, fertile et fécond ….. est une réalité incomprise, incompréhension majeure dans notre processus de progrès, donc dans nos débats qui en sont privés.
On ne comprend pas en un jour et on n’explique pas en un jour, cela est aussi le processus qu’on développe de longue date et qui ne peut tomber comme les cailles rôties, du ciel.
Un candidat communiste exprimant « les fins» dans les élections européennes et la lutte sociale européenne est une nécessité pour commencer par les fins, rendre santé au processus social, au processus humain en grand danger de mort. Le pacifisme est nécessaire, mais le pacifisme bêlant est le revers de la médaille de la guerre. Et pas n’importe laquelle !
Pierre Assante. 09/04/2023 06:56:16.
(1) Je ne fais pas de pub pour ce mensuel, je cite simplement ce qu’on devrait trouver partout du moins sur ces questions.
(*) Monde Diplomatique octobre 2022 pages 8 et 9 : « Les faux amis de l’Ukraine ». « Entre Kiev et Moscou, l’enjeu du nucléaire ». Il ne s’agit pas de partager ces articles dans leur totalité ni dans leur logique globale.
(**) Idem MD avril 2023 pages 12 et 13 « La Chine entravée dans la bataille de l’intelligence artificielle ». « Tik Tok, butin de guerre américain ».
(2) « Bolchevicks » veut dire « majoritaires ». Le terme a été utilisé en 1903 à la suite de la prise de majorité du courant animé par Lénine dans la social-démocratie russe. La critique de Lénine sur « le grand russisme » était adressée à Staline et Ordjonikidze et aux « maximalistes » (au point qu’il demandait leur sanction) dans leur conception et action de l’organisation non démocratique et non autonome et irrespectueuse de leurs différences, des républiques socialistes soviétiques (que Poutine qui préfère une « organisation de la Russie impériale », qualifie d’erreur), après la révolution russe d’octobre de 1917 ; ce qui est un des éléments qui ont contribué au gel de la révolution et son bonapartisme stalinien dont on cannait les résultats in fine.
ADDITIF 1 sur la révolution scientifique et technique du XXIème (IMPORTANT !).
1. La société marchande dès son origine (Sumérienne par exemple), puis dans son existence de société marchande et de droit développé (contrairement au communisme primitif paléolithique, de coopération et de partage sommaire, faute de développement suffisant), institue la guerre de développement et d’inégalité de croissance de développement micro, macro, en rapports négatifs et relatifs réciproques.
Le capitalisme monopoliste mondialisé, numériquement informationnalisé, globalement financiarisé en est l’extrémité.
Il contient ainsi au paroxysme de fin d’existence et de besoin de transformation qualitative en tant que mode de production et d’échange, ce qui a fait de la société marchande l’aiguillon d’une course au progrès scientifique et technique et au développement des forces productives, qui rappelons-le est un processus humain global contenant un antagonisme entre ce développement et celui des besoins sociaux à travers le cycle élargi d’accumulation A-M-A’ : une croissance en réduction relative de la satisfaction des besoins sociaux. Les conditions de ce cycle sont la vente-achat de la force de travail, l’aliénation réciproque Capital/Travail du produit du travail et des gestes du travail dans leur unité, la baisse tendancielle du taux d’intérêt psychologique lié en unité organique à la basse tendancielle du taux de profit, dans la suraccumulation-dévalorisation du capital matériel et financier ; mais aussi mental et psychique, en unité organique, aussi étrange et paradoxal que cela apparaisse : c’est pourtant une évidence à observer !
2. L’histoire du capitalisme est celle de l’accélération exponentielle des révolutions scientifiques et techniques, celle de la Renaissance du XVIème siècle entre autres, et la notre du XXIème, la révolution numérique dans la révolution mécanique de la grande industrialisation.
La miniaturisation des composants électroniques-informatiques est la course de puissance et de domination mondiale première de la société capitaliste dans l’évolution de « la croissance-condensification » naturelle et sociale en rapports mutuels de santé et de maladie.
Plus que et avec la question de la démocratie et de l’autogestion nécessaire (et allant de pair) au développement de la coopération-cohérence entre les humain-e-s comme entre les entités humaines et leur mouvement, le retard dans la miniaturisation-condensification des composants électroniques a été une cause de l’échec soviétique, en particulier et-ou entre autres dans la « course à la conquête spatiale » à la pointe du développement-compétition. Il est au cœur de la guerre-compétition Chine -USA et générale et du dépassement possible de domination impérialité liée au capital
La maîtrise de cette miniaturisation-condensification particulière qui va de pair avec la croissance condensification sociale, progrès de capacité infinie d’humanisation, pour que l’humanisation progresse dans l’univers, à l’image de la croissance-condensification cérébrale-mentale-psychique de la naissance à la mort de la personne, cette progression technique est au cœur de la progression sociale généralisée.
Elle conditionne dans la période actuelle sous sa forme agressive, et continuera sous d’autre formes coopératives, les capacités de dépasser les antagonismes mortels de la société capitaliste dans une civilisation de toute l’humalinié et non de classe : un partage d’abondance quantitative-qualitative et de croissance-condensification dont le sens est développé ailleurs dans ce blog.
Le « chat GPT » illustre la concentration mondiale d’une informationnalisation-globalisation « démocratique » globale dominée par l’argent et qui peut être révolutionnée au service du développement de chacun dans le développement de tous, de la société humaine.
Pour le moment il est une force réactionnaire contenant sa contradiction progressiste, unité et identité des forces contraires.
3. La concentration de la bourgeoisie dans le « personnel » des firmes industrialo-financières mondialisées et leur "l'establishment" , mettant la totalité, la globalité de la plus-value à son service, faisant de la classe ouvrière et du salariat en général mais aussi au second degré de l’activité des « travailleurs indépendants » un intermédiaire de la production-distribution de la plus value, cette concentration illustre le mouvement contradictoire de passage, d’antichambre du communisme démocratique, autogestionnaire, ce qui est une tautologie.
Pierre Assante. 10/04/2023 07:50:25.
ADDITIF 2 sur la crise climatique, la crise démographie, la crise énergétique, sur l’économie-ergologie.
La réponse à la question environnementale et la réponse à la question démographique, y compris au vieillement dans des zones mondiales et la réponse à la crise énergétique vont de pair.
Le développement des énergies décarbonées et de la recherche mondiale coordonnée sur une énergie industrielle, « artisanale » et numérique dans l’industrie, issue de l’énergie style ITER, hypothèse entre autres, ressource directe, « simple » de l’atome peut répondre aux besoins de mise en œuvre d’une croissance de l’effort matériel « d’équilibre » entre la nature et l’homme ; ou plutôt de développement harmonieux de cette espèce pensante parmi d’autres dans l’univers : le processus de complexification-condensification inclue le processus de conscience de la nature sur elle-même, avec ses échecs et ses progrès.
La réponse à la démographie et au vieillissement c’est aussi la réponse à l’immigration, grande ressource inemployée anticipant une croissance mondiale, globale, régulée non par la contrainte mais par l’utopie anticipatrice, la régulation systémique que le rapport au développement du capital du cycle A-M-A’, du critère P/M rend impossible.
L’autonomie de la personne dans l’autonomie des entités humaines et la coopération-cohérence mondiale, la mise en œuvre d’une cohérence dans la contradiction féconde autonomie-dépendance, c’est l’autogestion du local au mondial et du mondial au local, unité dans la diversité et croissance de la diversité. La mondialisation démocratique, communiste, ce n’est pas l’uniformité mais son contraire qui se combattent et qui vont dans le sens du progrès général de l’humanité dans le processus naturel.
Industrie, artisanat et numérique, cela veut dire que vivent en unité organique 1. l’invention de l’individu du « lit de Platon » ce que pose l’ergologie, l’unité de 2. l’invention de la société par la société dont l’individu humain social évidemment 3. L’invention économique de la régulation systémique, conscience avancée des conditions de cette unité, de la production matérielle et morale, la régénération du travail en tant que producteur de savoir et de conscience, production en régression relative ou absolue dans la dé-coopération et la dé-cohérencisation par la guerre mondiale du capital entre les entités « féodales » productrice, handicapées systémiquement, de biens nécessaires à la vie et au développement humain, à la survie et au processus de l’humanité.
Le processus universel est un processus en interaction matérielle, « corpusculaire et ondulatoire » diraient les physiciens qui malheureusement perdent pour certains cette boussole, relative, à améliorer dans la recherche de l’unité du développement de la nature dont l’humain fait partie en unité organique.
Cette unité d’interaction universelle est d’ailleurs une énigme pour la science que l’homme tente de déchiffrer sans cesse plus loin à l’intérieur de la matière, de « l’infiniment petit » et de « l’infiniment grand », la contradiction entre limites et infini que certains, dans « la logique de non-contradiction » limitant la dialectique matérialiste nécessaire, ont tant de mal à imaginer, renouvelant les erreurs scientifiques des débuts du XXème siècle en ce début du XXIème : niant encore la matérialité et l’unité de la matière, ce qui est cocasse et dangereux à la fois pour le processus humain lui-même.
Un retour à l’esprit de synthèse, contre un structuralisme, qui certes a porté des fruits dans la connaissance, mais constitue aussi un handicap dans la connaissance, ira de pair avec une civilisation nouvelle de toute l’humanité, dépassant la civilisation de classe, marchande, d’accumulation privée, du Capitalisme Monopoliste d’Etat, Mondialisé, numériquement Informationnalisé, globalement Financiarisé, à laquelle les économistes communistes répondent par des hypothèses et une utopie anticipatrice salvatrice : la SEF, les fonds, les révolutions générationnelles monétaires et du crédit, du local au mondial, les droits du travail, de la démocratie de l’homme citoyen-producteur, un critère progressif VA/CM et F, allant vers sa disparition-dépassement et celle de l’achat de la force de travail sur lequel repose le cycle élargi malade A-M-A’ (Capital-Capital plus), A-A’: processus d’autonomie-dépendance harmonieuse, de coopération-cohérence relative mais suffisante pour une santé sociale suffisante.
La croissance de la productivité et son usage humaniste c’est la réduction exponentielle de la mesure du temps de travail dans l’organisation-renouvellement de la société. « Play time » œuvre consciemment ou inconsciemment anticipative et visionnaire en donne une idée critique,
Besoins, simples et complexes en unité, satisfaction des besoins et des désirs, « appétit de l’esprit », c’est la boussole d’une pensée scientifique et philosophique anticipant les conditions de survie et de développement social vital.
Certes la désadhérence conceptuelle, la « fonction autonome du cerveau » dans le corps-soi-social, et le corps social, en aller retour, unité organique, en miroir, en double anticipation, entre son « intérieur » et son « extérieur » est nécessaire à l’existence de la pensée. La désadhérence « sans retour » est une maladie redoutable que le système et ses intérêts particuliers favorise.
Pas de développement matériel sans développement « philosophique ». VIVE Politzer !
Pierre Assante. 12/04/2023 08:03:51.
ADDITIF 3. Assez de la philosophie sans économie !
Marx avait un « plan de recherche » parti d’un plan de réflexion et d’un motif de réflexion.
Il avait aussi, comme plus ou moins modèle, la prise de pouvoir par la bourgeoisie française et ses suites historiques.
Il ne découvre pas tout d’un coup, il élabore lentement comme tout un chacun, dans le rythme « accéléré » de l’évolution sociale et le rythme psychique « lent » de renouvellement générationnel humain, leurs contraintes et leurs limites concrètes.
C’est pourtant dans l’étude du capital, les hypothèses confirmées ou infirmées par les recherches économiques, les données commerciales du capital, son développement et son organisation en développement technique et du travail, qu’il formule les livres 1 à 4 de « Das Kapital », (le 2 et le 3 publiés et complétés par Engels, puis les marxistes du XXème siècle), 11 volumes dans les éditions sociales.
Les tâtonnements des chercheurs-militants socialistes puis communistes n’ont toujours pas abouti au niveau de connaissance de Marx, ou plutôt de sa propre synthétisation du mouvement (il y a au contraire recul global temporel de cette synthétisation mentale, des avancées et des reculs pris sur Marx lui-même et la société) au fur et a mesure que se sont complexifiées ses observations et ses « conclusions » provisoires arrêtées dans l’instant, poursuivies, dans le temps moyen et long.
Les découvertes du livre 3 du capital, du mouvement global du capital et de sa vision étayées par les observations précédentes regroupées en synthèse, construction-déconstruction-reconstruction de logique dialectique, synchroniques et diachroniques, n’ont pas pénétré la société globale et même pas une « majorité relative » de la société globale.
C’est « normal », « naturel », mouvement de forces productives et mouvement de la conscience du processus inconscient vont de pair ; en fonction commune organique, mais avec des inégalités de développement ; inégalités d’autant que le capital a besoin ponctuellement dans son besoin global de vie et de survie, de maintenir l’observation du présent, de son présent comme une « réalité finie », finie dans son propre mouvement et dans son propre développement ; développement limité systématiquement, dans ses propres lois économiques.
La schizophrénie militante « tenir compte du réel et le connaitre » et « agir sur le réel en agissant sur les savoirs et la conscience » a pris une ampleur létale dans la crise économique, environnementale, énergétique, sanitaire, et la crise de la production et du travail, de la production-travail qui est au centre et circonscrit aussi l’ensemble ; l’habite au cœur et aux limites « indépassables » sans transformation(s) qualitative(s).
Atteindre cette transformation qualitative dépend des capacités humaines développées de dépasser la contradiction « conditions matérielles » - « conscience du réel ». Cette contradiction est la même, ni plus ni moins, n’est ni séparée, ni indépendante, mais relativement autonome de la contradiction Capital/Travail : la même, en unité et en particularités
Agir dans le sens « programmatique » des économistes marxiste de régulation systémique fait entrer dans le processus de transformation qualitative, au sens de Hegel « corrigé » par Marx dans le matérialisme dialectique.
La com-naissance de ce « programme » ne tombe pas du ciel comme les cailles : l’apprendre, le critiquer, le faire mouvoir dans la réalité du travail des entreprises et de l’organisation syndicale et politique est la tâche de ce siècle pour poursuivre le processus d’humanisation ou le voir dépérir ou s’effondrer.
Je renvoie à Paul Boccara et à Yves Schwartz, à l’économique systémique dépassant « l’économie de la critique unilatérale des crises » et abordant les remèdes de la crise de longue durée dans ses contradictions de sous ou surconsommation, de sur ou sous épargne, non régulée et de ses conséquences en dernière instance sur la marche globale, « de la production au institutions et aux arts…), au-delà du keynésianisme petitement historique.
Poursuivre le processus d’humanisation encore préhistorique, c’est la capacité à double sens, à double anticipation, de comparer le temps long au temps bref, et d’en tirer les enseignements dans la conduite du monde humain, du local au mondial. De la conduite autogestionnaire, non de la domination.
"BRICS : le PIB du groupe dépasse désormais celui du G7"
Publié le Mardi 11 avril 2023. Lina Sankari. L’Humanité :
Multilatéralisme. Venu présenter sa proposition de médiation pour l’Ukraine, le président brésilien pourrait annoncer l’inclusion de son pays dans les Nouvelles routes de la soie. Un coin enfoncé dans l’hégémonie états-unienne.
« …La politique menée par Lula rompt avec l’isolement international du Brésil sous la présidence de Jair Bolsonaro.
Il n’est plus grand monde pour annoncer la mort des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), quelques esprits chagrins seulement pour déplorer que le PIB du groupe dépasse désormais celui du G7. La visite du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva en Chine, du 11 au 14 avril, atteste de ce mouvement du « Sud global » pour la désoccidentalisation du monde. Le déplacement de Lula, initialement prévu avant celui du président Emmanuel Macron, la semaine dernière, mais reporté pour des raisons de santé, confirme également le caractère incontournable de la Chine sur la scène internationale alors que les chefs d’État s’y succèdent… » …..
RAPPEL DE MON ARTICLE du 10 avril :
« … Ceci ne contredit pas la réalité du « grand russisme » de Poutine et de son oligarchie, dénoncé déjà à l’encontre des nationalismes chez les bolchevicks (2) eux-mêmes par Lénine, mais le confirme à double sens dans celui de l’impérialisme dominant US et ses vassaux et les résistances les plus hétéroclites mais réelles et non négligeables.
Le repliement souverainiste qui laisse la place à la gouvernance centralisée du capital des firmes multinationales et leur guerre mutuelle entre elles et contre l’humanité n’est pas moyenâgeux, il n’est pas préhistorique ; préhistoire et Moyen-âge ont montré des preuves de progrès immense, la préhistoire en particulier.
Ce repliement souverainiste (et celui dit de gauche de même, LFI en tête) est incommensurable, sans comparaison, et met en danger l’humanité, danger de disparition quantitative et qualitative violente d’une part immense de la société humaine.
Un exemple « petit » et élémentaire de recul dans le progrès de l’humain est donné par l’éreintage de la Grèce en 2015, le rassemblement autour de Syriza non qu’il ne fût pas besoin de rassemblement mais parce que l’expérience consistant à croire que la solution n’était que locale la condamnait en condamnant par la même occasion un élargissement européen des luttes et transformations et in fine mondial de résistance et de construction, d’un « CNR global ».… » ……..
Il n’est plus grand monde pour annoncer la mort des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), quelques esprits chagrins seulement pour déplorer que le PIB du groupe dépasse désormais celui du G7. La visite du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva en Chine, du 11 au 14 avril, atteste de ce mouvement du « Sud global » pour la désoccidentalisation du monde. Le déplacement de Lula, initialement prévu avant celui du président Emmanuel Macron, la semaine dernière, mais reporté pour des raisons de santé, confirme également le caractère incontournable de la Chine sur la scène internationale alors que les chefs d’État s’y succèdent.
Une fin de non-recevoir du président Zelensky
En février, lors de son entrevue avec son homologue Joe Biden, le président Lula s’était heurté aux intérêts nord-américains. Sur inspiration du prix Nobel de la paix et président du Timor-Oriental, José Ramos-Horta, le Brésilien plaide depuis plusieurs semaines pour la création d’un groupe de paix afin de parvenir à une solution négociée sur l’Ukraine. Avant son retour vers Brasilia, Lula n’a pu que constater que le communiqué conjoint ne faisait nulle mention d’une telle coordination.
Pour les pays occidentaux et leurs alliés, seul le plan en dix points formulé par Volodymyr Zelensky, qui pose comme préalables la « restauration de l’intégrité territoriale » de l’Ukraine et le retrait des troupes russes, reste celui qui vaille. Des conditions rejetées par Moscou. Le président Zelensky a également opposé une fin de non-recevoir, ce 7 avril, à la proposition de Lula de négocier le statut de la Crimée, annexée par la Russie en 2014 : « Le monde doit le savoir : le respect et l’ordre ne reviendront dans les relations internationales que lorsque le drapeau ukrainien sera de retour en Crimée ; quand la liberté y régnera, ainsi que dans toute l’Ukraine. »
Sans doute ce blocage des pays occidentaux et de leurs alliés a-t-il inspiré cette phrase à Lula avant son envol pour Pékin : « Un pacificateur comme la Chine doit être trouvé maintenant, car les États-Unis ne parlent pas de paix. »
Pour espérer aboutir, Celso Amorim, principal conseiller de Lula pour les affaires internationales, s’est également entretenu avec le président russe au Kremlin, ainsi qu’avec le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour discuter de l’Ukraine. Ce dernier est attendu au Brésil le 17 avril. Un déplacement d’importance alors que Moscou, presque vassalisé par Pékin, a exclu la possibilité d’une médiation chinoise afin de rester maître de l’agenda.
Un partenariat de « grande importance »
Premier partenaire commercial du Brésil, avec 152,6 milliards de dollars d’échanges bilatéraux l’an dernier, la Chine se place loin devant les États-Unis (88,8 milliards). Outre qu’elle rompt avec l’isolement international du Brésil sous la présidence de Jair Bolsonaro, la visite pourrait également se traduire par un renforcement de ce partenariat, qualifié de « grande importance » par Mao Ning, une porte-parole de la diplomatie chinoise. Accompagné de 240 chefs d’entreprise, le président Luiz Inácio Lula da Silva pourrait signer un protocole d’accord pour l’inclusion du Brésil dans l’initiative chinoise des Nouvelles routes de la soie, qui inclut déjà 140 pays, dont 21 de la zone latino-américaine et caribéenne. Une annonce qui contrarie la stratégie états-unienne d’isolement de la Chine afin de freiner sa montée en puissance, surtout dans ce que Washington considère comme son arrière-cour.
La démarche de Lula comporte plusieurs étapes. En janvier, il contribuait à relancer, avec l’Argentine, le processus d’intégration régionale, à travers le sommet des chefs d’État de la Communauté d’États latino-américains et des Caraïbes (Celac). La rencontre avait été l’occasion d’avancer l’idée d’une monnaie commune, le sur (sud), afin de soutenir les économies régionales durement frappées par les conséquences du Covid puis de la guerre en Ukraine, et de s’affranchir du dollar comme monnaie d’échange. Le groupe des Brics évoque également une monnaie de réserve qui leur permette de s’émanciper des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI). Une dynamique à laquelle souhaitent se joindre treize pays, dont l’Algérie, l’Égypte, l’Iran, le Bahreïn, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Turquie et l’Indonésie. Combinée au déplacement en Chine, cette stratégie Sud-Sud vise à parvenir à « une certaine reconfiguration de la géographie commerciale et diplomatique du monde », de l’aveu même de Celso Amorim. Porte-parole de ce Sud global, qui fait de nouveau entendre sa voix depuis le début de l’agression russe en Ukraine, le Brésil entend peser dans le rapport de force.
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Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie