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12 mai 2024 7 12 /05 /mai /2024 07:20

 

 

L’archéologie du futur c’est quoi ?

 

Ce n’est pas l’archéologie future.

 

C’est imaginer des  futurs possibles pour y faire les fouilles révélant notre présent, le notre ici et maintenant.

 

La  dialectique, c’est l’outil de manipulation positive (de recherche) du puzzle mouvant du réel.

 

La logique aristotélicienne (la notre sociale majoritairement) de non-contradiction tend à immobiliser sur l’état présent cette manipulation positive.

 

Dans la crise de croissance du corps social global de l’humanité et la crise systémique du capital, la tendance de cette logique à l’immobilité est un handicap majeur dans le processus de l’humanisation.

 

Le traitement du mouvement des forces contraires qui animent le mouvement du réel c’est ce qui rend le plus opérationnel possible l’outil mental de la dialectique, à un moment donné du processus d’humanisation.

 

La recherche et la connaissance, leur processus continu et quantique (sauts) font partie organique de la résolution des besoins individuels-sociaux dans l’activité de production, leurs complexifications et leur condensification commune, en miroir.

 

Acte et conscience de l’acte, c’est le processus qui anime l’humanisation depuis le galet aménagé de l’homo habilis  jusqu’à la chaîne de production automatisée et l’organisation temporellement et géographiquement verticale et horizontale sociale mondiale qui la permet.

 

L’humanisation c’est l’approfondissement continu et quantique (sauts) de l’acte et de la conscience de l’acte, en miroir et en double abstraction :

 

-  extraction mentale extraite du réel et

-  interprétation continue et quantique (sauts) mentale

   de cette extraction.

 

Pierre Assante. 12/05/2024 07:17:51. Orvieto.

 

VOIR :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/05/utopie-anticipatrice.production-d-humanisation.html

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10 mai 2024 5 10 /05 /mai /2024 07:55

 

UTOPIE ANTICIPATRICE. PRODUCTION D'HUMANISATION. SOUVERAINISME. RAPIDITE. CLIMAT…

OUTIL. ALEATOIRE ET CAUSAL. QUALITE DE L’ADAPTATION DARWINIENNE. SECOURS D’URGENCE.

 

NEOCRITICISME. NEOEPICURISME. NEOMARXISME ;

Marxisme du C.M.M.n.İ.g.F. (1)

Tout ceci demande à être abordé collectivement, éclairci mutuellement, coopérativement, en cohérence progressive.

 

CAHIER 9.5.24

 

Saisir la « réalité du monde » est nécessaire pour agir sur les consultions que traverse le processus de longue durée multimillionnaire en années, multimillénaire en société marchande post-néolithique, d’humanisation, et les guérir relativement, si possible. « Notre période », c'est-à-dire nous-mêmes  ici, maintenant et partout dans le monde humain, à des degrés divers de supportabilité, de vivabilité, variables historiquement et géographiquement, en est témoin et victime.

 

L’utopie anticipatrice, moteur de l’évolution humaine, de ses régressions et de ses progressions, ne peut que s’alimenter, à notre niveau mondial actuel, que des régressions et des progressions nationales dans le.s régression et progression globale.s de l’humanisation.

 

L’utopie anticipatrice se nourrit d’elle-même, de ses conditions initiales dès le galet aménagé de l’homo habilis à la chaîne industrielle automatisée et l’organisation sociale qui la permet.

 

L’utopie anticipatrice se nourrit d’elle-même et le souverainisme est un blocage létal de cette nourriture.

 

Si  l’évolution humaine a été, pour des circonstances aléatoires et causales « trop rapide », et c’est possible, dans la capacité d’adaptation, c’est la qualité d’une nouvelle adaptation qu’il nous faut rechercher si nous avons un tant soit peu l’instinct de conservation de soi et de l’espèce en unité.

 

L’aléatoire a permis de passer de l’adaptation à l’arbre-forêt avec la main préhensible, à la position debout.

 

Cette adaptation aléatoire et causale a certainement été un facteur de rapidité dans la naissance du travail-pensée en gésine, pour son évolution-complexification-condensification, leur-sa croissance.

 

Le processus besoin-(et désir)-production-consommation-reproduction économique et anthroponomique a besoin de dépasser  ses propres contradictions dans les conditions  qu’il produit lui-même pour se reproduire, double anticipation, action en miroir :

 

Se reproduire en tant que qu’espèce produisant-reproduisant, se produisant-reproduisant elle-même en produisant, production-reproduction-travail-outil, systèmes d’outils et de pensée, espèce produisante-pensante, processus de conscience de la nature sur elle-même.

 

Conscience de la nature sur-elle-même, partie organique particulière, humaine, dans le mouvement cosmique, au sens matérialiste de l’expression, du terme, « cosmique », mouvement de conscience de la nature sur elle-même, cosmique et  non « universel » (Bitsakis).

 

Mouvement de conscience de la nature sur elle-même, évolution-croissance de la complexification-condensification (toujours à l’image de l’accumulation cérébrale dans des systèmes de concepts de leur formation individuelle-sociale à leur développement et disparition-transmission sociale).

 

C’est une transformation-crise climatique qui a permis la transformation-transport de l’homme de l’arbre avec sa main à la position debout et ses conséquence qualitatives dans l’invention de l’outil élémentaire, puis de l’outil complexe, puis de l’outil « combiné », l’outil social en relation dialectique combinée, retard-rattrapage en santé des inégalités fertiles et fécondes de développement ; la pensée précédant la parole et l’expression-action correspondante, à l’instar des inégalités particulières de développement dans le développement global ; le lit de Platon mental-physique particulier en unité, dans le lit de Platon global-processus de construction sociale, diversité infinie-unité des mouvements-processus micro-macro, continuité quantique (unité du continu et du saut).

 

Quelle seront les conséquences d’une crise climatique non suffisamment maîtrisée socialement (sans parler d’une crise climatique ou autre naturelle qui est une autre affaire humaine-cosmique) comme celle de ce siècle ?

 

C’est en cela qu’il faut boucler la boucle sur l’utopie anticipatrice conceptuelle-opérationnelle, sur la nation, sur la mondialisation capitaliste  et les contradictions antagoniques qu’elles contiennent.

 

Dire c’est compliqué (certes c’est compliqué !), on pare au plus pressé, c’est développer de façon irrémédiable les conditions de non-dépassement des contradictions antagoniques, de la bulle d’existence-vie produisante-pensante que nous constituons.

 

Une mondialisation donnant à l’humanité les moyens de procéder en conscience de la nature sur elle-même ne peut que passer par une civilisation de partage, de coopération, de cohérence suffisante, ce que le  cycle A-M-A’, le taux de profit immédiat maximum comme moteur, et l’isolement national conjoint ne peuvent permettre (dixi et salvavi animam meam).

 

La découverte marxiste des processus multiples et organiques du capital dans le capitalisme est un processus elle-même, et l’école marxiste de régulation systémique en est un moment avancé.

 

Une fois de plus, je renvoie à cette école, ses  réponses, ses remèdes par hypothèse-utopie anticipatrice opérationnelle de transition vers le dépassement de  l’achat aliénant de la force de travail et son abolition progressive et radicale dans/par l’autonomie de la personne dans celle des entités humaines micros et macros et globale (sans S) et en rapports dialectiques, mutuels avec le mouvement progressif social de contrainte-décontrainte relative de la nécessité sociale et naturelle; abolition de l’aliénation des gestes de production « matérielle et morale », et des produits « matériels et moraux ».

 

Production matérielle et morale de l’individu par lui-même dans la société :

SEF, Fonds démocratique de transition dans la libération qualitative de l’échange, révolution des crédits, de la création monétaire et du système bancaire du mondial au local à double sens, DTS, droits du travail, démocratie de l’homme producteur-citoyen, que, quoi, comment produire…, non en addition de mesures, mais en synthèse de condition.s. processuelles particulières et globales en unité organique.

 

Processus de régénération des moments anthroponomique : choix inconscients et conscients dans le processus d’humanisation continu et quantique.

 

Conditions physico-psychiques ergologiques de l’activité humaine et processus d’organisation du travail, de la personne à l’humanité entière en passant par le processus organique, le mouvement des entités humaines organisées, leur rapport avec la nature, entre elles-mêmes, entre l’homme et lui-même.

 

L’outil et les systèmes d’outils contiennent notre histoire, toute notre histoire dans tous les champs d’activité, leurs rapports organiques, et l’aléatoire et le causal de l’histoire sur laquelle agir en conscience sur cette bulle, parmi une infinité, d’existence de conscience progressive de la nature sur elle-même que nous constituons dans le cosmos, sa viabilité ou pas.

 

Ceci demande aussi de dépasser l’idéologie du darwinisme social de droit patronal divin, d’inégalité hiérarchique conceptuelle, de racisme et de violence dominatrice, liés au capital et au libéralisme qu’il l’induit, liberté du plus fort.

 

Le taux de profit n’est pas une simple loi économique c’est une bifurcation causale et aléatoire dans un processus multimillionnaire en années d’humanisation. Le critère proposé par l’économie néomarxiste de régulation systémique  P/CMF (Profit/Capital Matériel et Financier) non plus n’est pas qu’une proposition détachée du processus mais au contraire un moment du processus de transformation progressiste vitale des rapports sociaux, des rapports de l’homme avec lui-même.

 

L’humanisation consiste au dépassement continu et quantique en unité, qualitatif, des dominations instinctives de survie du règne animal dont nous sommes issus. Il ne s’agit pas d’autocontrôle de notre propre personnalité, de la conscience de soi-même coupée des mouvements particuliers et général de la société, du processus d’humanisation que proposait la philosophie classique avant le marxisme, et dans la période de néocriticisme, criticisme du marxisme, dans laquelle nous sommes plongés, rapport de force insuffisant à une santé sociale suffisante dans le rapport Capital/Travail tel qu’il se déroule aujourd’hui.

 

Il s’agit d’une conscience sociale du corps-soi social (tautologie).

 

En ce sens une courte vue sur les événements et sur les batailles à mener est suicidaire. Le suicide est entamé, on attend les secours d’urgence qui ne devraient pas tarder, c’est ça l’espoir communiste gramscien de prison : pessimisme de la raison, optimisme de la volonté dans la contradiction Révolution technico-culturelle/Besoin de transformation qui tend à astreindre son dépassement sans y réussir à l’instant T.

 

Je me demande d’ailleurs, si un néo-épicurisme local, reflet de cette contradiction peut constituer en ce moment une transition à un néo-marxisme global ?

 

Tout ceci demande à être abordé collectivement, éclairci mutuellement, coopérativement, en cohérence progressive.

 

Pierre Assante. 09/05/2024 18:24:25.

 

(1) Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé.

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9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 07:20

 

RENFOrCER LA PERCEPTION INTERNATIONALISTE DE NOTRE PROJET ; NOUS IDENTIFIER SUR QUELqUES MESURES QUI FONT OBSTACLE A LA LOGIQUE DU CAPITAL. L’exemple de Stellantis.

 

Intervention d’Evelyne Ternant  et Jean Marc Durand.

C.N. du PCF du 5 mai 20

 

 

pUBLIE DANS  "En avant le manifeste"  (lien en bas de page)

 

Intervention d’Evelyne Ternant 

Dans cette campagne, nous sommes en difficulté sur la mobilisation du parti en dehors des initiatives marquantes, et nous ressentons des réserves, pour ne pas dire des réticences, de la part de notre électorat habituel.
Cela tient certes à un certain découragement provoqué par les sondages – dont on connaît les limites de fiabilité mais qui ont un aspect autoréalisateur dans la mesure où ils conditionnent les comportements.
Cela tient aussi et peut-être surtout à la sous-estimation des enjeux de cette élection :
-des enjeux européens , autrement dit, ce qui devra changer en Europe pour changer notre quotidien, et le chemin pour y parvenir ;
-l’impact de cette élection sur le rapport de force politique interne, sur la suite électorale, des municipales à la présidentielle.
La sous-estimation de l’importance de cette élection nourrit l’abstention et aussi la tentation du vote tactique, prétendument « utile », par exemple le vote « Glucksman » pour qu’il arrive en 2ème position, devant la liste soutenue par Macron !
Dans le mois qui vient, il nous faut convaincre que le vote utile à gauche est le vote pour notre liste, non pas seulement parce qu’il donnera 5 ou 6 députés « de plus » à gauche, mais parce-que ce seront des députés différents, qui porteront au parlement européen des propositions de transformation partagées par d’autres forces progressistes européennes. Nous n’évoquons pas suffisamment nos liens internationaux dans cette campagne, dont la belle journée d’hier pour la paix est une manifestation éclatante, nous ne faisons pas suffisamment valoir notre activité notre activité au sein du PGE.

Pour mobiliser le vote en notre faveur, il nous faut à mon avis :

1. Renforcer la perception internationaliste de notre projet ;

2. Nous identifier sur quelques mesures qui font obstacle à la logique du capital.

Prenons l’exemple de Stellantis : la rémunération de Carlos Tavares est certes extravagante et indécente, 36,5 millions par an, c’est-à-dire 100 000 euros par jour ! Il est normal de la dénoncer. Mais est-ce que nous devons centrer nos propositions sur le plafonnement des rémunérations des PDG et DG à 12 fois le salaire moyen des salariés de l’entreprise, même si elle fait largement consensus ? Autrement dit, est-ce que le plafonnement de la rémunération de Tavares est de nature à améliorer le sort de salariés et donner un avenir à une industrie automobile française et européenne, qui est actuellement sur le fil du rasoir ? A l’évidence non ! (D’ailleurs, en redistribuant les 36, 5 millions d’euros de Tavares aux 400 000 salariés de Stellantis dans le monde, cela leur ferait 90 euros chacun !!!)
Quels sont les problèmes de fond posés par la gestion de Stellantis ?
1-un des taux de marge les plus élevés au monde parmi les constructeurs automobiles : 12,8% en 2023, qui a donné un profit de 18,6 milliards, redistribué aux actionnaires à hauteur de 7,7 milliards en dividendes et rachat d’actions.
2-une trésorerie de 61 milliards d’euros, qui peut lui permettre aujourd’hui de s’offrir en bourse Renault, ce qui plairait paraît-il au gouvernement !
3-Un déplacement du centre de gravité du groupe sur le territoire américain, depuis le rachat de Fiat-Chrysler, où il réalise près de 60% de son bénéfice. Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui, les intérêts français de ce groupe italiano-américain sont minoritaires, et le deviennent de plus en plus, avec des délocalisations massives sous couvert de mutation technologique vers le moteur électrique.
4-Par la création d’une filiale commune avec le constructeur chinois de voitures électriques Leapmotor, Stellantis s’apprête à commercialiser et importer massivement en Europe des voitures électriques chinoises.
5-Le prix en est payé par l’emploi : le bilan de Carlos Tavares, c’est : 38% des emplois en CDI supprimés depuis son arrivée à la tête de l’entreprise, moins 2600 rien qu’en 2022 -2023 ; des volumes de production en France en réduction constantes ; des charrettes d’intérimaires virés du jour au lendemain ( 700 à Sochaux en 2023, 600 à Mulhouse en 2024 ) ; la réponse aux pics de production par des samedis travaillés sans heures supplémentaires ; les centres de Recherche-Développement en France dévitalisés, avec des transferts d’activités et de projets en Inde et aux Etats Unis.
Face à cette destruction programmée des bases matérielles et immatérielles de l’industrie automobile en France et en Europe, la rémunération de Tavares, symbole certes d’un capitalisme arrogant et décomplexé, n’est quand-même qu’un épiphénomène.
Le pire, c’est que cette désindustrialisation est financée massivement par des fonds publics : Stellantis émarge aux fonds européens, nationaux et régionaux, au titre des batteries, de l’hydrogène, du Crédit Impôt Recherche, il use et abuse du chômage partiel pour gérer la flexibilité du carnet de commandes !

Nous devrions nous faire identifier sur quelques leviers d’intervention face à ces prédations :
-contrôle et suivi par les salariés des aides publiques, conditionnées à des critères d’activité, d’emploi, de formation, d’environnement ;
-droits des salariés face aux délocalisations : droit de veto suspensif, droit effectif de contre-proposition ; participation aux orientation stratégiques.
-sélectivité du crédit bancaire, qui renvoie lui-même à la sélectivité du refinancement des banques par la BCE, avec des pénalisations en cas de délocalisations. Stellantis prévoit d’investir 30 milliards d’’euros d’ici 2025 pour l’électrification et le logiciel des voitures connectées. Le groupe va donc emprunter à des banques, notamment européennes !
Ces mesures anti-capital ne sont pas portées ailleurs à gauche. Nous avons l’obligation, même si la communication sur ces sujets n’est pas toujours facile, de ne pas rester à la surface mais d’aller à la racine des problèmes. Je suis disponible pour travailler sur ces questions avec l’équipe de campagne.

Intervention de Jean-Marc Durand.

Chers.es Camarades,
Tout d’abord, comme d’autres camarades l’ont fait avant moi permettez-moi de souligner la qualité de la journée d’hier dont de nombreux enseignements sont à tirer et qui nous renvoie à des questions qui peuvent nous aider pour les derniers jours de campagne qui nous séparent du vote du 9 juin prochain ? Une élection européenne où les enjeux se précisent alors qu’un E Macron dans son discours à la Sorbonne a tracé les perspectives pour « son » Europe néolibérale au cours des 5 prochaines années, qui peuvent se résumer ainsi :

- Aggravation de l’austérité sur fond d’une logique d’économie de guerre,

- Militarisation de l’UE au service de l’OTAN ?
Soit, au total une accélération des contraintes pour les pays et les peuples européens.
Mais aussi dans un contexte marqué par des positionnements qui de l’extrême-droite à la « petite » gauche, oscillent entre souverainisme et fédéralisme, les deux faces d’un même abandon d’alternative face au capital alors que dans le même temps, nous avons, avec notre liste « Gauche Unie… » du mal à percer. Du mal à être visible et repérable par un électorat qui lui-même, peine à se mobiliser et à s’intéresser à cette élection même s’il y a quelques bougés dans la population à ce sujet.
S’il est vrai que les élections européennes ont toujours été une élection qui a du mal à faire le plein en termes de participation électorale, il faut que nous soyons capables d’apprécier ce qui bloque vis-à-vis de nous, particulièrement dans un moment où il n’y a jamais eu autant besoin d’alternative aux politiques de rationnement et de restriction qu’on veut nous imposer. Voir
ne serait-ce que les annonces de la dernière période, à propos de la réduction de la dépense publique…
Il nous faut donc sans tarder franchir un nouveau palier dans notre campagne, affirmer clairement une réorientation de notre cap afin de préciser notre objectif et notre projet pour une Autre Europe.
Pour nous la souveraineté, c’est la souveraineté populaire, la souveraineté des peuples sur l’argent et dans une conception confédérale d’une association libre des peuples et des pays européens.
Cela veut dire dans la période qui nous sépare du 9 juin, afficher sans ambiguïté et enfoncer le clou sur une ou deux idées-forces, nous permettant de reprendre la main en Europe, mais aussi sur notre destin politique et électoral à l’aune de cette prochaine échéance, et cela, en laissant éclore toute notre originalité radicale et constructive.
Deux axes donc :

- La paix :

- Assurer aux peuples européens une vie sure, paisible et en harmonie avec
leurs voisins,

- Mais aussi combat frontal contre le capitalisme qui a besoin de la guerre ou
tout du moins d’installer un climat de guerre pour assurer sa pérennité dans
une telle période.

 

ces intervention ont été publiées dans :

PUBLIE DANS  "En avant le manifeste"  

 

VOIR AUSSI SUR ECONOMIE ET POLITIQUE,

THORIES SUR LA PLUS-VALUE :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/05/sur-economie-politique.theories-sur-la-plus-value-et-trou-de-pensee.html

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8 mai 2024 3 08 /05 /mai /2024 17:19

 

Article publié une première fois

le 25/04/2024 08:12

 

 

 

REVUE

ECONOMIE

ET

POLITIQUE

 

 

Numéro 836-837 (mars-avril 2024)

 

 

 

 

 

SOMMAIRE (Cliquer sur les titres pour ouvrir les articles)

 

Editorial de Léon DEFFONTAINES.

actualité • france

analyse

emploi • entreprises • luttes • gestions

opinions • débats •controverses

dossier : L’Europe, il faut la changer !

formation et théorie

 

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8 mai 2024 3 08 /05 /mai /2024 17:08
sur Economie & Politique (1)
Pierre Assante
Théories sur la plus-value et « trou de pensée »

 

Introduction de l'article par la rédaction de la revue :

Pierre Assante mène depuis plusieurs années des recherches personnelles qu’il met à la disposition des lecteurs de son blog (http  ://pierre-assante.over-blog.com). La réédition, aux Éditions Sociales, des Théories sur la plus-value de Marx dans la traduction de Gilbert Badia, lui donne l’occasion de caractériser un point aveugle commun à beaucoup de travaux contemporains se réclamant du marxisme.

 

L’anticapitalisme français et le marxisme italien ont une affinité malheureuse : celle de ne s’être pas entièrement dégagés de la dialectique hégélienne*. Certes, les pesanteurs économiques et idéologiques propres aux l’histoires particulières doivent être prises en compte pour comprendre cette affinité ; ce qui demande plus qu’un article mais une longue étude à partir de données de toutes sortes, pas seulement économiques et politiques, mais historiques  : Renaissance du XVIème, dominations des pays capitalistes avancés et centralisés, représentations mentales et religion, etc…

Cet « anticapitalisme » est une pensée qui tourne sur elle-même et pour elle-même.

Cela se vérifie dans la nouvelle présentation de la nouvelle édition en un volume, qu’il faut cependant saluer ainsi que ses initiateurs, des Théories sur la plus -value dans la reprise de la publication de Gilbert Badia et de l’équipe constituée avec lui.

La pensée hégélienne anticapitaliste tourne sur elle-même, et pas la pensée économique, mais une pensée philosophique penchée sur l’œuvre économique de Marx.

L’œuvre économique de Marx ne « lâche pas » la pensée matérialiste dialectique* ni son objectif en tant que pensée : le mouvement ouvrier, salarié, populaire.

Ce n’est pas un hasard si Marx a choisi dans le livre 1 du Capital de faire une grande part à la situation ouvrière concrète, sa description en relation avec l’analyse des mouvements du capital dans le mouvement général du capital.

Certes, les impératifs matériels d’écriture, de publication et même de santé ont influencé le choix et les possibilités de la parution du livre 1 tel quel, mais ces impératifs ne doivent pas voiler les choix essentiels.

Les vendeurs de la force et capacité de travail ont besoin d’une organisation et d’un intellectuel organique collectif.

Dans la régression des partis communistes, progressions et/ou régressions idéologique et organisationelle qui vont de pair, se soutiennent ou se détruisent mutuellement en fonction des réponses à l’évolution technico-culturelle comprise ou pas ; et mal comprise.

La distance des intellectuels avec un parti ouvrier au sens large, la production des « biens matériels » supports de l’ensemble des activités (d’aucun veulent le résumer à un parti du travail) signe leur préférence accordée à leur réflexion propre sur celle de l’existence d’un tel parti à partir du moment où tels partis ne correspondent plus à leur réflexion et leurs attentes en général.

C’est inverser le problème comme la dialectique hégélienne inverse la réalité.

Ce XXIème siècle renouera avec la fidélité à une classe, intelligente et non sectaire ni dogmatique, parce que cette fidélité n’est pas de l’ordre d’une religion de classe mais d’analyse et action de classe dans le processus de l’histoire humaine, de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis à la chaîne de production automatique et l’organisation sociale qui la permet.

Renouera ou ne renouera pas, c’est une question vitale pour la poursuite du processus humain.

Je ne reviens pas sur le rôle de l’autonomie de la personne et des entités humaines, l’autogestion communiste, coopérations et cohérence suffisante pour une santé sociale suffisante, dans les contraintes sociales et leur mouvement, leur évolution, leur révolution et aussi leurs involutions dans la révolution technique sans révolution sociale progressive, croissance de la complexification-condensification sociale.

Certes le rôle des représentations mentales y compris du capital et de ses mouvements, de l’argent, sont d’une grande importance dans l’effort de Marx et d’Engels et des « fondateurs », de soustraire la pensée économique d’une représentation mécaniste.

Mais la représentation et la réalité concrète de l’exploitation ouvrière vont de pair, la critique du programme de Gotha destinée à un moment crucial de l’organisation ouvrière, et la publication du livre 1 du Capital de même.

J’ai acheté la réédition des théories sur la plus-value  :

•             parce que depuis des années je cherchais le volume 3 que je n’avais pas.

•             parce que ces théories me semblent être importantes pour refaire moi-même et avec Marx son parcours de pensée nécessaire à l’action ouvrière et l’action de transformation sociale de construction au-delà de la crise du capital.

•             parce que ce travail doit être soutenu et ceux qui l’accomplissent de même.

Cependant, présenter aujourd’hui les théories sans se référer aux avancées sur l’analyse des crises de longue durée de la baisse tendancielle du taux de profit et de la suraccumulation et la dévalorisation du capital est un « trou de pensée » (1) dans la situation que nous vivons.

Si Marx était arrivé jusque-là, jusqu’à nous, il n’aurait, je crois, pas manqué de le faire.

Pour plus d’analyse, je renvoie à mon dernier recueil qui tente d’y subvenir, avec mes très petits moyens et dans mon isolement relatif de volonté de conjonction du néomarxisme et de la critique du néocriticisme (2).

(1) « Trous de pensée » et « Trous de normes » vont de pair.

 

(2) http  ://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/neocriticisme-economie-politique-metamarxiste-crises-complexification-condensification-croissance-de-l-autonomie-de-la-personne-valeurs-sans-dimension.html

 

* « J'ai critiqué le côté mystique de la dialectique hégélienne il y a près de trente ans, à une époque où elle était encore à la mode... Mais bien que, grâce à son quiproquo, Hegel défigure la dialectique par le mysticisme, ce n'en est pas moins lui qui en a le premier exposé le mouvement d'ensemble. Chez lui elle marche sur la tête  ; il suffit de la remettre sur les pieds pour lui trouver la physionomie tout à fait raisonnable. Sous son aspect mystique, la dialectique devint une mode en Allemagne, parce qu'elle semblait glorifier les choses existantes. Sous son aspect rationnel, elle est un scandale et une abomination pour les classes dirigeantes, et leurs idéologues doctrinaires, parce que dans la conception positive des choses existantes, elle inclut du même coup l'intelligence de leur négation fatale, de leur destruction nécessaire ; parce que saisissant le mouvement même, dont toute forme faite n'est qu'une configuration transitoire, rien ne saurait lui imposer ; qu'elle est essentiellement critique et révolutionnaire ».

Marx. Postface de la 2° édition allemande du Capital.

 

Cliquer sur l'image

 

 

(1)https://www.economie-et-politique.org/2024/04/23/numero-836-837-mars-avril-2024/

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6 mai 2024 1 06 /05 /mai /2024 15:20
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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 08:00

 

elections U.E.

 

SOUVERAINISME. MONDIALISATION. RÉGULATION. 

UNE AFFAIRE HUMAINE.

 

1. Stop à l’escalade. Stop au souverainisme.

2. Oui à une mondialisation régulée.

3. RÉGULATION.

4. UNE AFFAIRE HUMAINE.

Pierre Assante. 2 articles rassemblés le 05 mai 2024.

 

1. Stop à l’escalade. Stop au souverainisme.

En soutenant la fourniture d’armes on se substitue au pouvoir alors qu’on y est pas au pouvoir, et un pouvoir qui n’est en rien démocratique et on participe à une escalade donc l’issue est plus que dangereuse mondialement, localement, et dans  la personne elle-même, et on renforce  le pouvoir de l’industrie de l’armement  ici et dans le monde, industrie de l’armement qui n’est que la forme matérielle de la déshumanisation mentale. L’armement dont la sophistication est  la forme la plus avancée d’une mondialisation capitaliste et de son idéologie : son idéologie  de profit dans le cycle social A-M-A’, et de mort, de mort du développement des biens sociaux, bien sociaux qui contiennent le processus d’humanisation ; sa crise de suraccumulation du capital, de baisse tendancielle du taux de profit, de baisse tendancielle d’intérêt psychologique et psychique qui vont de pair avec celle du capital.

La fourniture d’armes, dans la situation actuelle locale et mondiale (ce n’a pas toujours été le cas), concentre le recul de l’instinct de vie et du dérapage social dont témoigne le recul de l’instinct de vie et de reproduction de la vie.

Au secours Jaurès, ton assassinat revient !

 

2. Oui à une mondialisation régulée.

Le déséquilibre trop grand qui menace la vie sociale (l’équilibre n’existe pas car c’est l’immobilité et l’inexistant soit la mort de l’entité constituée en mouvement) est renforcé par cette position.

Le déséquilibre c’est le mouvement, mais un trop grand déséquilibre c’est la chute et on y va.

Rétablir un équilibre relatif, soit un déséquilibre modéré suffisant favorable  au mouvement, au processus de la société, de l’humanisation, c’est contribuer à réduire  l’escalade pour l’arrêter, et pour développer une régulation systémique relative millénaire et que le capital qui alimente la guerre, alimente sa crise  mondiale, l’entretient et l’aggrave chaque jour.

La crise systémique du capital est l’extrémité la plus développée (négativement) des crises systémiques que l’humanisation a traversées dans son processus.

Il faut rejeter les souverainismes et les nationalismes qui sont des régressions majeures dans le processus d’humanisation et qui avaient été modérés, allaient vers la régression relative avant que ne s’accélère dans les années 1960 la crise générale du capitalisme.

Stop à l’escalade. Stop au souverainisme. Oui à la mondialisation régulée.

 

3. RÉGULATION.

La régulation systémique que promeuvent les économistes marxistes, n’est pas la régulation du capitalisme, du cycle social A-M-A’, mais son dépassement radical, progressif, processuel, dans l’action humaine et la lutte des classes qui en fait partie, en unité.

Le dépassement c’est une évolution, complexification, condensification et (et non contraction, ni décroissance ni dé-mondialisation évidemment), continue et par sauts en unité organique, des besoins humains en santé suffisante pour procéder, et des moyens de les satisfaire idem.

Ce concept de croissance de complexification-condensification fait partie de mes thèses propres (1) et est sans doute en partie partagée sans devenir expansive, nous ne sommes qu’au début possible de la négation de la négation du capital.

 

4. UNE AFFAIRE HUMAINE.

La régulation est une affaire humaine depuis la naissance de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis et du travail-besoin-pensée en unité, jusqu’à la chaîne industrielle automatisée et l’organisation sociale globale qui la permet et l’entrave in fine et à la fois : l’organisation capitaliste.

Une affaire humaine de la personne humaine, dans tous le processus causal et aléatoire des multiples et infinies formes d’organisation sociale dans l’organisation sociale, et en miroir, jusqu’à nous.

Le besoin des biens sociaux est le dépassement de la société capitaliste. Je ne renvoie pas sur le moteur évident et le frein évident du taux de profit dans cette société, mondialement  ici et maintenant et les strates passées de développement qui l’ont induit et y perdurent.

La régulation systémique de notre temps n’est pas la régulation du capital mais son dépassement (bis repetita).

Nous  rappelons succinctement le processus à entamer répondant au Manifeste de 1848 issu des luttes ouvrières et de l’alliance organique à double sens et en unité de fonction d’intellectuels communistes : l’abolition progressive de l’achat de la force de travail dont la SEF fait partie des prémices.

L’abolition progressive de l’achat de la force de travail est en unité la croissance de l’autonomie de la personne et de l’homme producteur, du salarié en dernière instance, dans le mouvement progressif aussi des nécessités sociales et naturelles en unité organique, de fonctions communes.

(1) J'ai utilisé, entre autres, la métaphore et la réalité de l'accumulation cérébrale à ce sujet.

P.S. 1) ces réflexions opérationnelles bien imparfaites ne sont  pas en contradiction, me semble-t-il, avec ma participation à l’appel du département 13 à voter pour la liste conduite dont Léon Deffontaines est la tête, et à militer dans ce sens. 2) Si contradiction il y a elle n’est pas là. 3)  Lier concepts philosophiques et pratique politique n’est pas un supplément d’âme, mais une nécessité pratique (nécessite pratique = tautologie), mais n’est pas facile dans le torrent des activités des militants, leur vie professionnelle et toute leur vie dans tous les domaines, particulièrement les plus impliqués physiquement et moralement.

 

VOIR AUSSI :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/pain-quotidien.html

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 17:39

 

COMMUNISME. SOCIALISME. PROPRIETE DES MOYENS DE PRODUCTION …

 

un rappel : Économie et anthroponomie dans le projet communiste

Par Denis Durand

 

Le terme d’« anthroponomie » qui apparaît dans le texte préparatoire du 39ème congrès du PCF est encore peu répandu dans le débat public. Cet article tente de montrer en quoi cette notion est utile pour appréhender les traits distinctifs d’un projet communiste pour le XXIe siècle.

 

Dans l’opinion courante, il est usuel de définir le communisme par la propriété collective des moyens de production, par opposition au capitalisme caractérisé par la propriété privée des mêmes moyens de production. On ne consacrera pas ici de longs développements à montrer pourquoi il est nécessaire de préciser et d’élargir cette définition. D’une part, elle n’est pas suffisante pour définir le capitalisme, puisqu’il a existé dans l’histoire d’autres systèmes économiques, eux aussi caractérisés par la propriété privée des moyens de production. D’autre part, le communisme, tel que Marx et Engels, déjà, ont pu en définir les traits distinctifs, n’est pas seulement un système économique mais une émancipation de la vie humaine sous tous ses aspects.

Comment appréhender ces différents aspects – enjeux écologiques, par exemple, et aussi enjeux touchant aux relations entre les genres, entre les générations, entre les peuples du monde, qui prennent tant d’importance dans le monde contemporain – sans les hiérarchiser mécaniquement et sans affadir la cohérence de classe d’un projet révolutionnaire ? On propose ici, pour les articuler, une méthode inspirée des travaux de Paul Boccara et du parallèle qu’il a tracé entre l’économie et ce qu’il a proposé d’appeler l’anthroponomie. Précisons qu’on ne prétend pas ici présenter un exposé des conceptions du grand théoricien marxiste mais qu’on croit y avoir trouvé un moyen commode de mettre en ordre différents aspects de la transformation sociale qu’appelle la crise de la civilisation contemporaine.

Le terme de « civilisation » désigne ici la combinaison d’un système économique et d’un système anthroponomique.

Le système économique est l’ensemble des structures et des processus de régulation dans lesquels s’enchaînent la production de biens et services, leur circulation, leur répartition entre les membres de la société, et leur consommation. À la reproduction de ces opérations économiques correspondrait dans le système anthroponomique, de façon analogue, l’enchaînement des opérations par lesquelles les êtres humains reproduisent ou « regénèrent » leur existence biologique, sociale et psychique, et qui comportent un moment parental, un moment consacré au travail, un moment politique, et un moment culturel et psychique,

À partir de cette grille de lecture, il est alors possible de caractériser la civilisation actuelle comme à la fois capitaliste et libérale ……….

………. SUITE :

https://enavantlemanifeste.fr/2023/03/17/denis-durand-economie-et-anthroponomie-dans-le-projet-communiste/

 

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VOIR AUSSI du blogueur :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/05/regulation.html

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3 mai 2024 5 03 /05 /mai /2024 15:31

 

RÉGULATION

 

Un échange avec un camarade dont les recherches, l’implication sont fondamentales, dans les difficultés d’ajouter un engagement très prenant à l’activité professionnelle et générale, a suscité de ma part cette réflexion opérationnelle :

 

La régulation systémique que promeuvent les économistes marxistes, n’est pas la régulation du capitalisme, du cycle social A-M-A’, mais son dépassement radical, progressif, processuel, dans l’action humaine et la lutte des classes qui en fait partie, en unité.

 

Le dépassement c’est une évolution, complexification, condensification (et non contraction, ni décroissance ni dé-mondialisation évidemment), continue et par sauts en unité organique, des besoins humains en santé suffisante pour procéder, et des moyens de les satisfaire idem.

 

Ce concept de croissance de complexification-condensification fait partie de mes thèses propres (1) et est sans doute en partie partagée sans devenir expansive, nous ne sommes qu’au début possible de la négation de la négation du capital.

 

La régulation est une affaire humaine depuis la naissance de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis et du travail-besoin-pensée en unité, jusqu’à la chaîne industrielle automatisée et l’organisation sociale globale qui la permet et l’entrave in fine et à la fois : l’organisation capitaliste.

Une affaire humaine de la personne humaine, dans tous le processus causal et aléatoire des multiples et infinies formes d’organisation sociale dans l’organisation sociale, et en miroir, jusqu’à nous.

 

Le besoin des biens sociaux est le dépassement de la société capitaliste. Je ne renvoie pas sur le moteur évident et le frein évident du taux de profit dans cette société, mondialement  ici et maintenant et les strates passées de développement qui l’ont induit et y perdurent.

 

La régulation systémique de notre temps n’est pas la régulation du capital mais son dépassement (bis repetita).

 

Nous  rappelons succinctement le processus à entamer répondant au Manifeste de 1848 issu des luttes ouvrières et de l’alliance organique à double sens et en unité de fonction d’intellectuels communistes : l’abolition progressive de l’achat de la force de travail dont la SEF fait partie des prémices.

 

L’abolition progressive de l’achat de la force de travail est en unité la croissance de l’autonomie de la personne et de l’homme producteur, du salarié en dernière instance, dans le mouvement progressif aussi des nécessités sociales et naturelles en unité organique, de fonctions communes.

 

Pierre Assante. 03/05/2024 14:59:31.

 

(1) J'ai utilisé, entre autres, la métaphore et la réalité de l'accumulation cérébrale à ce sujet.

 

P.S. 1) ces réflexions opérationnelles bien imparfaites ne sont  pas en contradiction, me semble-t-il, avec ma participation à l’appel du département 13 à voter pour la liste conduite dont Léon Deffontaines est la tête, et à militer dans ce sens. 2) Si contradiction il y a elle n’est pas là. 3)  Lier concepts philosophiques et pratique politique n’est pas un supplément d’âme, mais une nécessité pratique (nécessite pratique = tautologie), mais n’est pas facile dans le torrent des activités des militants, leur vie professionnelle et toute leur vie dans tous les domaines, particulièrement les plus impliqués physiquement et moralement.

 

CECI COMPLETE CELA :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/05/stop-a-l-escalade.stop-au-souverainisme.oui-a-la-mondialisation-regulee.html

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3 mai 2024 5 03 /05 /mai /2024 15:00

 

Stop à l’escalade. Stop au souverainisme.

Oui à UNE mondialisation régulée.

 

En soutenant la fourniture d’armes on se substitue au pouvoir alors qu’on y est pas au pouvoir, et un pouvoir qui n’est en rien démocratique et on participe à une escalade donc l’issue est plus que dangereuse mondialement, localement, et dans  la personne elle-même, et on renforce  le pouvoir de l’industrie de l’armement  ici et dans le monde, industrie de l’armement qui n’est que la forme matérielle de la déshumanisation mentale. L’armement dont la sophistication est  la forme la plus avancée d’une mondialisation capitaliste et de son idéologie : son idéologie  de profit dans le cycle social A-M-A’, et de mort, de mort du développement des biens sociaux, bien sociaux qui contiennent le processus d’humanisation ; sa crise de suraccumulation du capital, de baisse tendancielle du taux de profit, de baisse tendancielle d’intérêt psychologique et psychique qui vont de pair avec celle du capital.

 

La fourniture d’armes, dans la situation actuelle locale et mondiale (ce n’a pas toujours été le cas), concentre le recul de l’instinct de vie et du dérapage social dont témoigne le recul de l’instinct de vie et de reproduction de la vie.

 

Au secours Jaurès, ton assassinat revient !

 

Le déséquilibre trop grand qui menace la vie sociale (l’équilibre n’existe pas car c’est l’immobilité et l’inexistant soit la mort de l’entité constituée en mouvement) est renforcé par cette position.

 

Le déséquilibre c’est le mouvement, mais un trop grand déséquilibre c’est la chute et on y va.

 

Rétablir un équilibre relatif, soit un déséquilibre modéré suffisant favorable  au mouvement, au processus de la société, de l’humanisation, c’est contribuer à réduire  l’escalade pour l’arrêter, et pour développer une régulation systémique relative millénaire et que le capital qui alimente la guerre, alimente sa crise  mondiale, l’entretient et l’aggrave chaque jour.

 

La crise systémique du capital est l’extrémité la plus développée (négativement) des crises systémiques que l’humanisation a traversées dans son processus.

 

Il faut rejeter les souverainismes et les nationalismes qui sont des régressions majeures dans le processus d’humanisation et qui avaient été modérés, allaient vers la régression relative avant que ne s’accélère dans les années 1960 la crise générale du capitalisme.

 

Stop à l’escalade. Stop au souverainisme. Oui à une mondialisation régulée.

 

Pierre Assante. 03/05/2024 06:56:24.

 

VOIR AUSSI :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/pain-quotidien.html

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3 mai 2024 5 03 /05 /mai /2024 11:00

 

1848-2023 (écrit du 08/09/2023 06:51:27.)

 

Nous sommes :

 

- dans une phase historique de mondialisation capitaliste généralisé et en crise,

- de construction européenne capitaliste et en crise,

- de développement des forces productives dans une révolution scientifique et technique, cybernétique, numérique en voie d’automatisation de la production et de l’échange, et en crise, s’appuyant sur des strates successives millénaires anciennes de développement de la production, qui sous-vivent, sur-vivent et sopra-vivent dans le nouveau, et sans lesquelles le nouveau ne pourrait ni exister ni se développer.

 

Grande « phase » de transformation physique, mentale, anthroponomique et ergologique de l’humanité.

 

Bien plus grande « phase » que :

 

- celle de la renaissance et sa révolution scientifique et technique, « copernicienne, galiléenne et colombienne » qui a conduit au pourvoir de la bourgeoisie, vers la démocratie libérale et sa crise ; et aux essais de transformation sociale qualitative du XXème siècle, leurs drames, leurs erreurs, leurs douleurs et leurs expériences, et les réalités de leurs expériences dans nos expériences actuelles, nos avancées dans le brouillard social mondial actuel ; dont sa crise climatique et énergétique.

 

- Ou que la phase du passage du pouvoir aristocrate à celui de la bourgeoisie se généralisant en 1848, prenant « modèle » sur 1789-93, phase généralisée à toute l’Europe, avec ses « avancées » et ses échecs (Lire la Nouvelle gazette rhénane), les oscillations entre mouvement démocratique et mouvement ouvrier, leurs alliances et leurs antagonismes et ce qu’il en est résulté.

 

Une explosion sociale en France aurait-elle des répercutions européennes ? Certainement

Mais quelles répercutions ? : « Février 1848 » ou « juin 1848 » ? On ne peut faire d’histoire fiction dans des conditions historiques, économiques etc. très différentes, on ne peut qu’observer certaines « ressemblances » d’une époque à une autre dans leurs contextes d’histoire particulière et leur état particulier de développement des forces productives.

 

Il est cependant certain que à la fois les retards et les avancées dans le mouvement ouvrier-social et la révolution technique en France en font un des multiples nœuds particuliers dans le monde où intervient son histoire passée ; mais comment ?

 

L’état de la révolution technique et financière « passive » mondiale laisse à supposer, dans son état de développement et de crise intriqués, qu’une maturation ouvrant la voie à un dépassement des contradictions sociales et mentale unies est possible dans les décennies à venir, les années 2030-40 par exemple.

 

Mais ceci à travers de multiples et très divers évènements sociaux, scientifiques etc. dans la production, les échanges et leur relation dialectique avec les luttes que la crise induit, leurs échecs compris.

 

Quels que soient ces évènements, l’analyse économique marxiste de régulation systémique et les remèdes à la crise et aux transformation sociales vitales, reste au cœur de possibles succès généralisés, en France, en Europe et dans le Monde humain et ses relations avec la nature et l’univers.

L'analyse de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital est incontournable.

 

Revenant d’Italie , je mesure comment s’apprécie différemment le mouvement de « révolution passive technique », et ses conséquences sur le mouvement social. Faisant le tour du monde et passant par la Chine, on pourrait constater cette diversité et ses conséquences. Et le besoin de rassembler internationalement, mondialement.

 

Cette réflexion n’est peut-être pas bien utile, puisque ce sont les évènements et les luttes qui nous poussent aux choix et au décisions nécessaires.

 

Mais peut-être qu’une réflexion historique exerce la pensée à comprendre notre histoire ici et maintenant. Ce qu’on fait en cela nos grands prédécesseurs dans le militantisme est à se rappeler, et beaucoup oublié !

 

Il y a certes à lutter économiquement et politiquement mais aussi, en unité, à surmonter l’obstacle du développement mental croyant que l’état du monde est un état naturel éternel en ce qui concerne l’organisation de la société et ses conséquences positives et négatives sur l’état de la personne humaine, ses conditions de vie et de subsistance ; ce développement mental négatif et progressant paradoxalement dans le progrès des savoirs scientifiques, peut être bousculé dans les évènements à vivre et n’est pas une petite affaire : elle nous concerne grandement sans être l’affaire dans laquelle se polarisent unilatéralement, en tendance, des mouvements idéalistes dans le mouvement progressiste politique, syndical etc.

 

Pierre Assante. 08/09/2023 06:51:27.

 

VOIR AUSSI :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/pain-quotidien.html

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3 mai 2024 5 03 /05 /mai /2024 09:10

Et Je récitais ce poème. J’avais 17 ans

Et je chantais cette chanson. J’avais 20 ans

Et j’étais en osmose avec ce qu’il disait.

Je suis vieux et j’ai gardé en moi ce

"Jeune homme qu'est-ce que tu crains 
Tu vieilliras vaille que vaille". 

Et ce

Tout le monde n'est pas Cézanne 
Nous nous contenterons de peu. 
Ce "Je" n’était pas trop faux, il me semble...

Et je chantais... juste, ça oui au moins...

 

Poème de Louis Aragon

de la chanson « Blues » de Léo Ferré

 

On veille, on pense à tout à rien 
On écrit des vers, de la prose 
On doit trafiquer quelque chose 
En attendant le jour qui vient 

 

La brume quand point le matin 
Retire aux vitres son haleine 
Il en fut ainsi quand Verlaine 
Ici doucement s'est éteint 

 

Plusieurs sont morts, plusieurs vivants 
On n'a pas tous les mêmes cartes 
Avant l'autre il faut que je parte 
Eux sortis je restais rêvant 

 

Tout le monde n'est pas Cézanne 
Nous nous contenterons de peu 
L'on pleure et l'on rit comme on peut 
Dans cet univers de tisane 

"Jeune homme qu'est-ce que tu crains 
Tu vieilliras vaille que vaille" 
Disait l'ombre sur la muraille 
Peinte par un Breughel forain 

 

On veille, on pense à tout à rien 
On écrit des vers, de la prose 
On doit trafiquer quelque chose 
En attendant le jour qui vient 

 

Il me faut aussi répéter cette autre phrase

d’un autre poème d’Aragon

dans « les poètes », comme le précèdent :

 

…Quelle heure est-il quel temps fait-il
J’aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile

 

C’est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou…

 

Et cette autre, dans « Les poètes », encore, 1960.

J’avais vu cet ouvrage dans une vitrine et j’ai pu

l’acheter dans la même semaine avec mes très petites économies

 

…Songez qu'on n'arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien…

 

Mais enfin :

 

… Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise Sachez le toujours le chœur profond reprend la phrase interrompue Du moment que jusqu'au bout de lui-même le chanteur a fait ce qu'il a pu Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse… »

 

Le blogueur, 13 février 2018

 

QUELQUES RECUEILS ET LIENS de ce blog sur ce lien :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/01/pollution.html

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2 mai 2024 4 02 /05 /mai /2024 11:00

 

inventaire : L’Italie, cas d’école, entres autres cas d’école.

Bataille sociale dans la bataille électorale U.E.

‎Jeudi ‎14 ‎décembre ‎2023, ‏‎08:36:56

 

« …Interpréter Gramsci seulement comme recherche d’alliance électorale et gouvernementale sans contenu de transformartion et de dépassement systémique  est une usurpation… »

 

 

L’Italie, cas d’école, entre autres cas d’école.

 

La création du PCI. Le fascisme. Le gramscisme. La Libération, le compromis historique de la résistance et de 1946, le keynésianisme de gauche comme transition  du développement des forces productive au socialisme.

 

L’autodissolution du PCI. Du « berlusconisme » au « melonisme ».

 

De l’Italie cas d’école pour tous à la bataille sociale dans la bataille électorale pour la transformation de l’UE capitaliste, ultra libérale, centralisatrice, fédéraliste, antisociale.

 

Le matérialisme mécaniste, de Lucrèce en passant par la Renaissance, « les Lumières », la social-démocratie.

 

Les autres idéologies dans une idéologie

Forces productrices techniques, psychiques et de classe.

L’absence de « critique de la critique critique », de  résolutions des contradictions systémiques et de classe chez le matérialisme lucrétien esclavagiste (« De la nature ») ou Diderot (1) de bourgeoisie progressiste révolutionnaire, ni de Jaurès (processus industriel et mouvement ouvrier), malgré  l’immense progrès de la conscience humaine qu’ils représentent.

 

Critique de la critique critique

De Hegel à Marx et Engels en passant par la philosophie antique, « l’athéisme dans le christianisme », la philosophie israélite et arabe, orientale, etc.,

Feuerbach et l’acquis millénaire dans l’aristotélisme de gauche (prémices à long terme du matérialisme et de  la dialectique), le matérialisme mécanisme,

 

Le matérialisme mécaniste dans la pensée anticipatrice communiste.

Marx et Engels, leur travail de critique de la critique critique, le matérialisme dialectique comme outil mental dépassant la logique de non contradiction de la société de division de classe du travail, de la production, de l’organisation du travail-production, échange-consommation-travail.

 

Les restes du matérialisme mécaniste dans la pensée anticipative.

Restes dans le bolchevisme pratique, le léninisme.

La lutte de Lénine contre le mécanisme et ces restes dans le léninisme, l’hégémonisme,  le retour en force du matérialisme mécaniste dans le stalinisme (Manuel de Boukharine, jdanovisme, Lyssenko etc.) et ses conséquences.

 

La philosophie de la praxis

 

Elle est énoncée dans les 11  thèses sur Feuerbach. Elle fait suite à millénaire évolution continue et par sauts de la conscience de la société et de l’homme sur elle-même et de l’évolution des forces productives.trices, les résolutions partielles de leurs contradictions vers une organisation mondiale coopérative cohérente et de partage : d’autonomie de la personne humaine et des entités humaine en mouvement dans la dépendance sociale et naturelle en unité, en fonctions organiques en unité et en mouvement, en processus.

 

‎Pierre Assante. Jeudi ‎14 ‎décembre ‎2023, ‏‎08:36:56

 

 

(1) Robespierre, représentant typique de la bourgeoise révolutionnaire poussant à son extrémité historique du moment  l’idéal social,  préfère Jean-Jacques Rousseau à Diderot et à tous les encyclopédistes. Diderot est en mon avis plus proche d’une évolution vers le matérialisme non mécaniste tout en en étant toutefois un représentant.

J’aime Diderot plus que Rousseau pourtant, à sa façon de procéder et son humanisme relatif généreux «  plus concret ».

Un pas vers un dépassement des rapports sociaux de classe existe en tant d’autres exemples dans « l’ile aux esclave » de Beaumarchais. C’est un pas abstrait qui nécessitait une philosophie de la praxis, en décalage historique.

Ni Lucrèce ni Diderot, entre autres tant d’exemples dans l’histoire de la philosophie ne prône ni l’un le dépassement de l’esclavagisme ni l’autre le dépassement de la condition subalterne et le salariat vers sa formation généralisée.

Gramsci est la continuation et le dépassement du léninisme, en passant par le marxisme en processus (**) dans l’expérience des luttes ouvrières, salariales et l’expérience de la prise de pouvoir qu’il vécu.

Le testament de Lénine pose aussi les problèmes de la prise de pouvoir et la participation des masses humaines dans la transition possible au socialisme et au communisme, revenant en cela au lien anthroponomie-économie-luttes ouvrières dans l’industrialisation et vers l’automatisation mécanique (*) capitaliste analysée par les fondateurs du mouvement ouvrier.

 

Interpréter Gramsci seulement comme recherche d’alliance électorale et gouvernementale sans contenu de transformation et de dépassement systémique  est une usurpation.

 

(*) Nous en sommes au début d’une généralisation numérique possible, humaniste, progressiste,  de l’automatisation, et ses limites pratiques-sociales dans les contradictions paralysantes et possiblement létales in fine du système mondial d’aujourd’hui.

(**) Ecole marxiste économique de régulation systémique, ses remèdes à la crise et le processus de transition vers une organisation nouvelle de la société rompant avec les contradictions antagoniques présentes et permettant une continuité de sauts possibles de naissance et résolution des contradictions.

 

 

VOIR AUSSI :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/pain-quotidien.html

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2 mai 2024 4 02 /05 /mai /2024 05:06

 

Frédéric Boccara

L'Humanité, DU 29.4.29.

« Couper dans les dépenses publiques, c’est comme se couper un bras pour aller mieux »

 

Économiste dans la statistique publique, Frédéric Boccara est onzième sur la liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines. Il nous explique pourquoi la création monétaire de la BCE est cruciale pour financer les dépenses des services publics et de la transition écologique. Pour l'économiste Frédéric Boccara, il est urgent de réformer les aides aux entreprises.

 


Le Pacte de stabilité, qui limite le déficit public des pays de l’UE à 3 %, a été réformé, mardi. En quoi reste-t-il une aberration économique ?

Il repose sur une conception des années 1930 qui a conduit l’Europe là où l’on sait. À l’époque, en Allemagne et en France, la baisse des dépenses publiques de 10 % avait été le terreau de la montée du fascisme. Le Pacte de stabilité a été amendé au motif de faire quelque chose de plus souple et réaliste.

Mais on voit bien que l’évolution n’est qu’un sparadrap, un enrobage superficiel pour faire passer la pilule du Pacte de stabilité qui est dure pour les peuples du Sud comme pour ceux du Nord. Les camarades de Die Linke (parti de la gauche antilibérale) nous indiquent qu’il manque en Allemagne 100 000 soignants et 14 000 enseignants.

Le Pacte de stabilité repose sur l’idée qu’il faut diminuer les dépenses et rembourser d’abord. Comme s’il fallait se couper un bras pour peser moins lourd et aller mieux après. On nous dit : « La dette ! La dette ! » Or, les dépenses publiques sont nécessaires au développement. En 1944, c’est ce qui a été fait avec des avances massives. Le développement, grâce à des dépenses nouvelles, a permis par la suite d’alléger le poids de la dette.

- De quel type de dépenses publiques a-t-on besoin ?

Les priorités sont le financement des services publics, qui servent à la vie des gens et forment l’écosystème de l’économie, de l’emploi et de la formation, ainsi que de la transition écologique.

- Pourquoi l’emploi et la formation sont-ils cruciaux ?

D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), 77 % des entreprises souffrent de pénurie d’emploi qualifié à l’échelle planétaire, contre 35 % il y a dix ans. À l’hôpital, les fermetures de lits proviennent du manque de soignants.

Si l’on veut du fret ferroviaire, il va falloir des locomotives et en fabriquer. Mais, aujourd’hui, on manque de chaudronniers, d’électriciens. La question est donc celle de la formation et de l’emploi. Pour l’écologie, la créativité humaine et le travail construisent les solutions et les mettent en œuvre.

- Comment financer les services publics, la transition écologique, la formation ?

Nous devons comprendre ce qu’ont compris de longue date les néolibéraux : les banques centrales sont un enjeu majeur du pouvoir. Le problème de la dette n’est pas la dette en soi, mais les conditions de celle-ci. Les taux d’intérêt sont élevés : la France verse ainsi 50 milliards d’euros par an, soit autant que le budget de l’Éducation. Même l’Allemagne paie 60 milliards d’euros. La crise pourrait créer de la solidarité.

La Banque centrale européenne (BCE) est une institution publique. Elle nous appartient et a un rôle décisif. Nous proposons la création d’un fonds européen pour les services publics. Ce dernier serait intercalé entre la BCE et les États nationaux. Il recevrait la création monétaire de la BCE à 0 % et financerait les dépenses des États nationaux si ces dépenses financent les services publics et l’emploi.

Ce fonds aurait une gouvernance démocratique avec des représentants des États nationaux et des travailleurs. Il pourrait être lancé en se limitant, par exemple, à un fonds pour la santé et le ferroviaire. Des majorités politiques peuvent se dégager autour de cette proposition.

Par ailleurs, il faut transformer la politique de la BCE pour qu’elle finance les dépenses nouvelles des entreprises, et non des délocalisations. La puissance de la BCE est importante : elle représente 7 000 milliards d’euros. Elle a acheté 5 000 milliards de titres de dette publique, elle a accordé 2 000 milliards de refinancement de crédit aux entreprises. En comparaison, le budget européen n’est que de 170 milliards d’euros.

À gauche, certains comme Raphaël Glucksmann mettent un préalable fédéral et un impôt européen au fait de dépenser plus, mais sans toucher à la BCE. C’est dans un contexte de changement de politique monétaire qu’il faut une réforme fiscale.

Les libéraux vous objecteraient que le recours à la création monétaire est fauteur d’inflation.

Il y a inflation si la création monétaire n’est pas orientée vers la création de richesses. C’est ce qu’on a connu durant la période de pandémie : la création de monnaie a nourri le capital et non la valeur ajoutée. En revanche, on peut utiliser cet outil qu’est la création monétaire : elle crée un peu d’inflation au début mais elle est compensée par la création de richesse. Pour cela, il faut une sélectivité du crédit et une zone euro qui permettent de faire face aux marchés.

- Y a-t-il d’autres ressources pour financer l’économie ?

Les aides aux entreprises doivent être réformées. Elles représentent 200 milliards d’euros, selon la CGT ; 100 milliards d’euros, selon le gouvernement. Il faut imposer des critères. Ces aides doivent être conditionnées à la formation des salariés et à la création d’emploi.

 

L’Humanité, le 29 avril 2024. Publié par Gaël De Santis

 

https://www.humanite.fr/politique/banque-centrale-europeenne/frederic-boccara-couper-dans-les-depenses-publiques-cest-comme-se-couper-un-bras-pour-aller-mieux.

 

VOIR AUSSI DU BLOGUEUR :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/pain-quotidien.html

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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 08:31
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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 07:41

 

LE CAPITAL,

CHOIX ESSENTIEL DU TEXTE.

Brochure du début du siècle dernier...  

 

"il capitale scelta essenziale del testo"

 

 

Une brochure italienne militante de 48 pages (Format : 17cm par 8cm) du début du XXème siècle qui précise dans sa présentation :

 

"....... Que l'ouvrier ou, en général, qui, pour des raisons d'injustice sociale, n'a pas eu la culture générale nécessaire ne se décourage pas à la lecture des premières pages.

Marx semble pesant, difficile (sinon peu intéressant) seulement au début. Mais mais peu à  peu si on y entre, l'argument passionne et entraine comme un roman.

Il sera bien, entre personnes sans connaissances des notions économiques, que la lecture soit faite en groupe et, si possible, en présence de quelqu'un qui soit en mesure de donner des éclaircissements  opportuns ....."

 

SOMMAIRE, 4ème de couverture :

 

Marchandise et argent. Transformation de l'Argent en Capital. Production de la plus-value absolue. Production de la plus-value relative. Encore sur la plus-value. Accumulation du capital. Accumulation primitive.

 

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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 04:24

 

Denis Durand : Il ne suffira pas d’aller chercher des miettes

 

Il ne suffira pas d’aller chercher des miettes. La priorité doit être de donner le pouvoir financier aux salariés pour créer autrement des richesses.

Agiter la taxation des rachats d’actions, comme le fait le gouvernement, a tout d’un faux nez pour rendre présentable une cure d’austérité sans précédent depuis la « déflation Laval » de 1935. Que pèsent les « quelques centaines de millions » de recettes évoquées face aux dizaines de milliards de réductions des dépenses publiques exigées par les marchés financiers, avec le relais de la Cour des comptes ?

Et surtout face aux centaines de milliards qu’il faut dépenser d’urgence pour embaucher des infirmières, des enseignants, pour embaucher dans tous nos services publics, et rendre ainsi le pays capable de les réparer et de réussir une transformation écologique de nos productions et de nos consommations.

Plus le CAC 40 accumule les profits, plus cette masse démesurément accrue devient difficile à rentabiliser. Aux abois, ils s’acharnent maintenant sur tout ce qui ne vient pas alimenter les profits ou les dépenses de guerre : salaires, emplois, dépenses de formation et de recherche, services publics, retraites, santé. Ils s’en prennent à tout ce qui vit : les êtres humains et la nature.

Pour arrêter les dégâts, il ne suffira pas de répéter le slogan « Taxez les riches ! ». On peut faire beaucoup plus, et beaucoup mieux, que de leur reprendre quelques miettes. La priorité est de libérer l’immense potentiel de création de richesses qui est gaspillé lorsque des millions de nos concitoyennes et concitoyens sont rejetés dans le chômage, la précarité ou des travaux dénués de sens.

Dans les PME comme dans les filiales des grands groupes multinationaux, salariées et salariés ont des connaissances, de l’énergie, des projets à réaliser pour créer autrement des richesses. Ils doivent pouvoir les financer par des crédits à taux zéro, distribués par des banques désignées à cet effet par la Banque de France, et refinancés par la BCE.

La fiscalité des entreprises doit venir en appui : augmenter l’impôt sur les sociétés, plus fortement pour les grands groupes, et le moduler selon que les entreprises développent l’emploi, la formation, la recherche pour créer de la valeur ajoutée dans les territoires, ou qu’elles continuent de privilégier baisse du coût du travail, délocalisations et croissance financière.

C’est sur cette base que la fiscalité des ménages pourra enfin être efficace, en renforçant la taxation des patrimoines financiers et de leurs revenus, y compris les rachats d’actions et, surtout, en réduisant les impôts les plus injustes (TVA, taxes sur l’énergie, CSG).

Les mêmes besoins s’expriment dans toute l’Europe. Ils appellent à une coopération sous la forme d’un « serpent fiscal » fixant, dans tous les pays de l’UE, un plancher aux prélèvements fiscaux sur les profits des entreprises, et un plafond aux taxes sur la consommation populaire. Et, parce qu’on a besoin d’argent tout de suite, ils appellent à interpeller la BCE pour qu’elle avance l’argent nécessaire à la création d’un fonds de développement des services publics (1).

 

Denis Durand, économiste, membre du conseil national du PCF.

L'Humanité. 1er Mai 2024.

 

Voir aussi :

(1) https://www.economie-et-politique.org/2024/04/23/numero-836-837-mars-avril-2024/

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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 08:09

 

Tenter de voir « l’ici et maintenant »,

de haut, de loin, dans l’espace-temps social … , 

au télescope et au microscope.

Comprendre le Monde et le transformer, en santé

sociale suffisante.

Et note sur le Moyen Orient.

 

 

1.PAIN QUOTIDIEN

 

Drôle de sauce que la guerre avec et dans le réchauffement climatique, recette-mixture létalement croissante de l’argent-capital-taux de profit, assaisonnant et empoisonnant notre pain quotidien.

 

Combien de milliards de multiples et diverses humanisations n’ont pas réussi leur développement dans le cosmos, la nature, (l’univers ?).

 

Faisons en sorte que la nôtre éclose et fleurisse jusqu’au fruit.

 

Marx, Lénine, Gramsci ont traité (inscrit) de ce mûrissement dans leur pensée et leur pensée-action propres, dans leurs contextes particuliers et général (au singulier).

 

La caractéristique de leur pensée est la capacité  exceptionnelle de la réformer au fur et à mesure de l’expérience, et pas qu’un peu, quelquefois de façon radicale-processuelle, ce qui dément les jugements moralistes et-ou par le petit bout de la lorgnette, de leur œuvre, de leurs réussites, de leurs erreurs, de leurs échecs.

 

La critique du programme de Gotha est un moment fort dans la façon de voir ce chemin accompli et de ce qu’il resterait à faire, par hypothèse.

 

Epicure (- 361/-270) c’est quoi ? : après « le haut » de la civilisation  athénienne (Marchande méditerranéenne, agricole et artisanale de révolution scientifique et technique antique), démocratie esclavagiste et patriarcale de  Solon et Clisthène, progrès contradictoire dans la société de classe et dans l’humanisation continue et quantique (discrète physiquement) en unité, démocratie directe,  les trittyes (1), guerres médiques, guerre du Péloponnèse, despotisme social, domination- impérialiste de la confédération, conquêtes de Philippe de Macédoine des cités grecques (-338) et d'Alexandre d'un Empire fugace, et bilan philosophique avancé dans le déclin de civilisation.

 

Bilan-acte philosophique et scientifique matérialiste qui dans la régression prépare l’avenir (jusqu’à nous) avant d’être battu par la domination religieuse chrétienne "occidentale" propice à l'accumulation future A-M-A' (Argent capital-Marchandise capital-Argent capital plus), puis en retour comme gauche aristotélicienne jusqu'au criticisme du XIXème et d’aujourd’hui.

 

La contestation-protestation sans programme de transformation est la forme populaire de la philosophie criticiste (entre autre celle du post-hégélianiste que le marxisme soigne mais n’a pas guéri pas à ce jour.

 

La comparaison-métaphore de retour  et de permanence à-de l’épicurisme de la république-société libérale puis son abandon dans la crise systémique de la société libérale-despotique n’est pas sans sens pour comprendre et répondre à la réalité. Il signe les limites de la société de classe et de cycles de renouvellement élargi de la société se réduisant par ses propres contradictions et lois économico-culturelles les  portant. Celle du C.M.M.n.İ.g.F. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé) en tant que stade final réclamant mûrissement et non pourrissement stérile.

 

Tous les pourrissements ne sont pas stériles et-mais moins souvent féconds. Il n’y a pas de cycle vital sans pourriture, c’est un moment du processus positif, de l’unité et identité des forces contraires vers l’issue positive des contradictions et de la naissance de nouvelles contradictions en gésine dans les anciennes.

 

Nous en re-sommes là dans les cycles EN SPIRALE décennaux, trentenaires-soixantenaires, séculaires, millénaires, multimillénaires, de l’invention des galets aménagés (homo habilis) et du travail et de la pensée-travail  développée jusqu’à la chaîne de production automatisée dans l’organisation sociale qui la permet et ne la permet plus sans révolution sociale de régulation systémique marxiste.

 

Pierre Assante. 25/04/2024 04:00. Assisi. Ecrit sur cahier.

 

(1) En -508/-507, les réformes de Clisthène mettent en place les cadres de la démocratie grâce à la création d'un espace civique égalitaire. L'Attique est réorganisée en trois régions : la ville, la côte et l'intérieur. Ces trois régions sont à leur tour divisées en dix secteurs appelés trittyes.

Les réformes dans la société marchande antique esclavagiste méditerranéenne sont permises par le soulèvement des petits paysans libres endettés par l'aristocratie terrienne qui va perdre son pouvoir jusqu'à la chute de la confédération athénienne démocratique et impérialiste.

 

2. PARCOURS "OCCIDENTAL".

 

Comme tant de civilisations nous sommes issus du néolithique, naissance et développement de l’agriculture, production des subsistances de l’homme par l’homme lui-même à partir des richesses naturelles.

 

La nôtre, « occidentale », du Croissant Fertile Moyen oriental (voir note * sur le Moyen Orient) s’est répandue vers l’Ouest par le Danube puis la méditerranée, dit-on sans doute justement…

 

La croissance du surproduit primitif et de l’échange consécutif, du commerce non capitaliste, les cités-Etats, Sumer, la Grèce (l’article « pain quotidien ») et non l’Egypte à la pesanteur du substrat communiste primitif résistant, comme plus tard un mode de production antérieur de la Grande Grèce dans l’Italie du XVIème.

 

Le compromis historique chrétien antique a rencontré l’accumulation M-A-M’ (Marchandise-Argent-Marchandise plus) d’où est issue notre accumulation A-M-A’ (Argent capital-Marchandise capital-Argent capital plus).

 

Bien d’événements dans le processus de la société marchande et son interruption relative dans le féodalisme, le mariage civilisationnel Romain-Germain (1) dans la chute de l’Empire d’Occident, la Renaissance, les prémices du salariat de la Toscane, de ses sciences et ses arts, de ses conquêtes et de sa domination par les Etats centralisés (Espagne, France, Angleterre...) eux-mêmes issus de son avancée financière et précoloniale.

 

Evidemment il s'agit là de repères historiques importants causaux et non de situations totalement « exeptionnelles ».

 

La centralisation idéologique avec la centralisation de l’argent, puis de la concentration capitaliste et sa traversée de l’Atlantique, toujours vers l’Ouest…

 

Ce petit portrait, contemplons-le comme un tableau rare. C’est nôtre représentation.

 

Contemplons-le comme « Il Gattorpardo » comtemplait de tableau du vieillard moribond entouré, lui vieillard d’une aristocratie à sa fin, cultivée, plus que cultivée, sicilienne et mêlée d’Europe, d’Orient et d’Afrique.

 

Vieille aristocratie, guépard laissant la place aux hyènes qui vont contribuer à l’explosion des forces productive mais aussi de leur tare, celle de l’accumulation sur la base du % de profit en non des besoins sociaux, ce qui conduit au recul de la part destinée aux besoins sociaux, l’assèchement final possible dans une continuité malade sans les transformations qualitatives nécessaires vitales qui sont la tâche de chaque jour de ce siècle.

 

C’est un vieillard parmi les vieillards du mouvement ouvrier qui le dit, en tenir compte...

 

Il Principe Salina ne pouvait envisager une régulation systémique marxiste de l’économie  et son lien avec la régénération sociale, parentale, politique, informationnelle, mondialisée…

 

Quoique Lampedusa et Visconti et  leur intuition… en ont dit tant à leur façon, dans leur art !

 

Et le PCI dans ce qu’il a eu de plus inventif dans ses faiblesses communes ou pas au mouvement ouvrier et ses propres faiblesses dans une croissance exceptionnelle d’adolescence dans un contexte de développement tardif dans le développement un peu plus précoce et radical de l’Italie du nord.

 

Gramsci au Nord, Bordiga au Sud, industrie de la monarchie-bourgeoise « franco-savoyarde » et de celle des Deux Siciles : d’une part classe ouvrière d’industrie concentrée dans la période de naissance du socialisme en tant que parti, et de l’événement d’Octobre 1917, et d’autre part classe ouvrière tout aussi créative mais dans une agriculture latifundiaire attardée. Contradiction « féconde de fascisme » dans le décalage révolution industrielle et technique avec sa culture propre/révolution sociale absente.

 

Classes ouvrières de deux origines très différentes, pas très mêlées sociologiquement, mais très combatives, et aussi dans le contexte historique complexe portant peut-être plus qu’en d’autres lieux, aux opportunismes de gauche et de droite existant dans tout le monde ouvrier et toutes les couches sociales subalternes. Marseille aussi a connu ces contradictions accentuées par rapport à une « moyenne générale ».

 

Résistance populaire (et des dominants) des modes de productions anciens aux moyens de production nouveaux quand ils vont à l'encontre des intérêts populaires conjointement aux besoins de transformation  ET fascisme se rencontrent. Et le fascisme rencontre aussi sa propre contradiction interne. La pesanteur de la culture de la Grande Grèce s'oppose encore, à travers les siècles à celle de l'industrialisation capitaliste ce qui s'aggrave dans le capitalisme mondialisé : les souverainismes-nationalismes se rigidifient et se dissolvent à la fois et c'est un blocage culturel aggravant la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital.

 

Hier nous avons commémoré Matteoti !

 

Ce n’est pas tel peuple ou tel peuple qui a gagné la course de l’occident industriel développé, contre tel ou tel peuple (les amérindiens qui l’ont perdue par exemple), c’est le capitalisme qui l’a gagnée en tant que système avec aussi des particularités nationales de marché et d’histoire qui se retournent aujourd’hui contre lui et contre l’humanisation, la crise climatique au cœur des besoins ignorés par le % de profit.

 

Fonds, DTS, SEF, crédits, droits de la personne et de l’entité humaine dans le processus de production et d’échange sont au cœur d’une révolution systémique à construire (2) pour poursuivre le processus d’humanisation  et d’abolition progressive de l’achat de la force de travail (dans la coopération et cohérence relative de l’autogestion).

 

Qu’on ne dénie pas que le capital, dans ce monde malade n’est pas encore la préhistoire et qu’en sortir c’est procéder vitalement au besoins impérieux de travail de transformation sociale qualitative.

 

Pierre Assante. 26/04/2024 18:55:16.

 

(1) Ce mariage Romain-Germain est loin d’être un détail dans le processus causal-aléatoire de l’histoire des civilisations et de nôtre histoire ici et maintenant dans le C.M.M.n.İ.g.F. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé)

(2) Ecole économique marxiste de régulation systémique (Paul Boccara, Commission économique du PCF, Revue Economie et Politique).

 

 

NOTE * : MOYEN ORIENT.

Rappelons une fois de plus le rôle particulier de ce lieu d’échange humain, social :

 

Δ C’est le lieu de passage de la diffusion de l’homo sapiens de l’Afrique vers l’Europe et l’Asie.

Δ Et un lieu de rencontre homo sapiens-homme de Neandertal.

Δ Un lieu de naissance de la révolution du néolithique agricole et sa diffusion par le  Danube puis la méditerranée vers l’ouest (L’ADN a montré aujourd’hui la diffusion par déplacement et pas majoritairement par contact) (1).

Δ Et de naissance de trois grands mouvements religieux mondiaux correspondant causalement et aléatoirement à des développements de forces productives.

Δ Et d’un moment important de l’énergie dans la révolution industrielle mécanisé.

 

(1) Enfin sa traversée de l’Atlantique dans la révolution scientifique et technique de la « Renaissance », puis industrielle.

 

Un nœud développement humain où se concentrent les contradictions de ce développement, aujourd’hui ceux du capital.

D’un tel lieu, entre autres lieux, mais particulièrement celui-ci,  peut naître -en tout cas former une part importante de la réponse-  la réponse du monde à ces contradictions à double sens, du monde au Moyen Orient et du Moyen Orient au monde, et l’intrication du Moyen Orient à l’ensemble des contradictions générales dans les zones nationales et les zones de développement global, l’homme personne humaine et entités humaines constituées en mouvement au centre du développement humain, processus de production des subsistances  matérielles et morales en unité, de conscience de la nature sur elle-même.

 

28/04/2024 07:17:27

 

LIRE AUSSI :

Editorial de Léon DEFFONTAINES dans ECONOMIE & POLITIQUE

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/revue-economie-et-politique-numero-836-837-mars-avril-2024.edito-leon-deffontaines.html

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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 07:19

 

 

 

MOYEN ORIENT

 

 

Rappelons une fois de plus le rôle particulier de ce lieu d’échange humain, social :

 

 

 

 

Δ C’est le lieu de passage de la diffusion de l’homo sapiens de l’Afrique vers l’Europe et l’Asie.

Δ Et un lieu de rencontre homo sapiens-homme de Neandertal.

Δ Un lieu de naissance de la révolution du néolithique agricole et sa diffusion par le  Danube puis la méditerranée vers l’ouest (L’ADN a montré aujourd’hui la diffusion par déplacement et pas majoritairement par contact) (1).

Δ Et de naissance de trois grands mouvements religieux mondiaux correspondant causalement et aléatoirement à des développements de forces productives.

Δ Et d’un moment important de l’énergie dans la révolution industrielle mécanisé.

 

(1) Enfin sa traversée de l’Atlantique dans la révolution scientifique et technique de la « Renaissance », puis industrielle.

 

note *

 

Un nœud développement humain où se concentrent les contradictions de ce développement, aujourd’hui ceux du capital.

D’un tel lieu, entre autres lieux, mais particulièrement celui-ci,  peut naître -en tout cas former une part importante de la réponse-  la réponse du monde à ces contradictions à double sens, du monde au Moyen Orient et du Moyen Orient au monde, et l’intrication du Moyen Orient à l’ensemble des contradictions générales dans les zones nationales et les zones de développement global, l’homme personne humaine et entités humaines constituées en mouvement au centre du développement humain, processus de production des subsistances  matérielles et morales en unité, de conscience de la nature sur elle-même.

 

28/04/2024 07:17:27

 

* Photo prise par Chiara, mon épouse, dans une manifestation publique à Marseille avec l'autorisation de l'intéressée, Leila Shahid.

 

CECI est un complément de l'article 

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/pain-quotidien.html

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27 avril 2024 6 27 /04 /avril /2024 18:15

 

32 PAGES extraites des 143 pages de

« CONSCIENCE DE LA CONSCIENCE »

 

PRATIQUE ET THEORIE, THEORIES ET PRATIQUES.

UNIES (Illustrées, photos ci-dessous):

 

DIALECTIQUE(S), LETTRES et DOCUMENTS

 

CLIC sur 32 pages extraites des 136 pages de « CONSCIENCE DE LA CONSCIENCE »

 

Les 32 pages en PDF :

https://pierreassante.fr/dossier/PAGES_EXTRAITES_DE_CONSCIENCE_DE_LA_CONSCIENCE.pdf

 

Marseille Montredon 8°
Economie et politique en télévision
Economie et politique en télévision

                     Pratique et théorie unies

 

 

 

POUR LIRE LES 143 page en PDF :

https://pierreassante.fr/dossier/

PUISSANCE_DE_PENSEE_ET_EGALITE.pdf

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27 avril 2024 6 27 /04 /avril /2024 07:04

 

Néocriticisme et économie politique "métamarxiste"

 

RECUEIL NOVEMBRE 2023 AVRIL 2024

 

Néocriticisme et économie politique métamarxiste, crises de suraccumulation et dévalorisation du capital, évolution et dépassement, complexification, condensification, croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines dans les contraintes sociales en mouvement, valeurs « sans dimension » …

LE LIEN :

https://pierreassante.fr/dossier/PUISSANCE_DE_PENSEE_ET_EGALITE.pdf

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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 11:07
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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 06:26

 

PLUS VALUE RELATIVE ET AUTO-CONTRAINTE, contradiction fertile et féconde.

 

L‘autonomie de la personne dans l’évolution de la nécessité naturelle et sociale en unité est depuis la création de ses subsistances par l’homme au cœur de l’humanisation.

 

Dans le cycle social d’accumulation A-M-A’, la croissance de la productivité a permis une forte croissance progressive de la plus-value relative et la diminution relative de l’auto-contrainte sociale à l’intérieur du cycle de renouvèlement social élargi capitaliste.

 

C’est-à-dire : Diminution non absolue dans le processus d’humanisation, mais diminution relative dans le processus d’accumulation A-M-A’, c’est-à-dire augmentation absolue dans ce cadre par rapport à une accumulation coopératives cohérente d’organisation sociale autogestionnaire en fonction des besoins sociaux et non du taux de profit P/C.

 

Ce n’est donc pas l’auto-capacité de régulation personnelle et collective qui est en cause mais le cycle social d’accumulation A-M-A’, ce qui ne veut pas dire que dans un cycle de reproduction sociale régulé, une auto-contrainte progressive et progressiste ne soit pas une nécessité vitale.

 

Une économie marxiste de régulation systémique va de pair avec le même effort et la même conscience des nécessités d’auto-contrainte sociale : « contrainte volontaire », contradiction fertile et féconde.

 

Une contrainte sociale n’est pas une douleur en soi, mais de deuxième nature à apprendre et intégrer, devient une première nature, sans coercition ni régime policier, un état « naturel » de civilisation, comme l’analyse Simone Weil, « pesanteur et grâce ».

 

Nous sommes dans une phase sociale et historique néo-épicurienne (1) en voie de dépassement régressif, dont de régression dans le dépassement d’un somment de développement de notre civilisation occidentale généralisée dont la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et ses conséquences donne le signal de ses limites et des transformations à accomplir pour une nouvelle phase possible de développement humain dans le développement aléatoire et causal du cosmos.

 

Ceci n’a rien d’une réflexion mystique, et correspond à une analyse matérialiste d’une transformation sociale matérielle incontournable.

 

Pierre Assante. 23/04/2024 06:08:02.

 

(1) En et par rapport à la révolution athénienne de Solon et Clisthène de régime marchand méditerranéen développé et son sommet de développement, les « phases » des guerres médiques puis du Péloponnèse…

 

 

VOIR AUSSI du blogueur, 25 pages extraites de "Néocriticisme et économie politique métamarxiste, crises de suraccumulation et dévalorisation du capital, évolution et dépassement, complexification, condensification, croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines dans les contraintes sociales en mouvement, valeurs « sans dimension » … :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/dialectique-s-lettres-et-documents.25-pages-extraites-du-recueil-de-136-pages-de-conscience-de-la-conscience.html

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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 22:20

 

LES MASSACRES DE LA COMMUNE DE PARIS ET LES AUTRES. « NATURE » DU SYSTEME.

La classe bourgeoise, classe révolutionnaire a compris immédiatement, même avant son accession au pouvoir d’Etat de 1789 qu’il fallait absolument empêcher que se développe une nouvelle classe révolutionnaire.

 

C’est la raison des dizaines de milliers d’ouvriers massacrés sous la restauration, sous le second Empire, sous la deuxième république…, en France et dans le monde…, particulièrement dans les guerres coloniales et locales, et les deux dernières guerres mondiales où ouvriers, paysans et salariés et population ont servi de chair à canon "arbitrant" malgré elle en sa défaveur et douleur, la concurence monopoliste.

 

C’est la raison d’un compromis historique inégal et permanent entre ceux qui achètent la force de travail avec de l’argent (salaire direct et indirect) insuffisant aux besoins sociaux, et ceux qui la vendent pour vivre et qu'on appelle les salariés; ceci au gré du rapport de force dans le marché du travail, de la consommation, de la monnaie, de la production locale et mondiale : besoins de consommateurs pour le marché et besoins d’exploitation des producteurs pour le marché et pour le taux de profit qui est son principe systémique; c’est ça la base et les conditions du compromis historique inégal, qui ne peut être qu'inégal même s'il est légal

 

Certes le compromis contient aussi des luttes sociales qui déterminent des avancées sociales, quelquefois au delà des termes généraux du compromis, mais aussi leurs limites, handicape les futures avancées et crée les conditions de leur destruction : contradiction !

Certes, il n'est pas question d'un retour à la théorie grossière de la lutte "classe contre classe" mécanique des années 1925 ignorant la complexité dialectique et la durée d'un processus social. Je ne reviens pas sur le processus de croissance de complexification-condensification, son ignorance et les retards pris dans cette ignorance. Ce n'est pas le bateau qui fait le vent, mais savoir user du vent pour le faire avancert et le diriger n'est pas chose donnée.

 

La classe bourgeoise a évolué, mais pas la nature du système d’accumulation A-M-A’, au fur et à mesure de la concentration capitaliste mondiale, elle s’est elle-même concentrée et rétrécie numériquement à la fois, et sa force économique, idéologique institutionnelle et militaire s’est aussi concentrée, accroissant sa puissance et privant la petite et moyenne bourgeoisie de son pouvoir et de ses "privilèges" et les couches moyennes des possibilités de l’imitation fétichiste  de la propriété et de son pouvoir.

 

Qui n’a pas compris ce rapport de force dans l’évolution de la société capitaliste financiarisée et numérisée, prend le compromis historique pour un bienfait absolu et éternel pour les travailleurs et charitable pour les couches populaires les plus défavorisées .

 

Pour comprendre ce rapport de force il faut comprendre que le système capitaliste porte en lui-même les lois de cette domination et les limites de son propre développement, limites qui s’expriment par et dans la baisse tendancielle du taux de profit, la suraccumulation et la devalorisation du capital, la crise générale de civilisation qui l’accompagne et la crise des rapports humains, sociaux, qu’elle engendre.

 

Une fois compris cela, s’impose autre chose que le compromis et s’impose aussi la sortie radicale et progressive du compromis vers l'abolition des classes sociales et la contradiction Capital/Travail.

 

Mais les connait-on ces massacres et fait-on la relation entre ces massacres d’hier et ceux d’aujourd’hui ?

 

Dans le capital il y a un moteur puissant et un frein croissant. Le moteur a créé les conditions d’un développement impétueux de la production des biens de vie humaine et en même temps des tares rédhibitoires de sa qualité opérationnelle finale.

 

Abolir-Dépasser le capital c’est user du moteur dans le sens des besoins humains, sociaux, des besoins de mouvement incontournable de la société. C’est tout le contraire du conservatisme fascisant qui tout en se servant pour lui-même empêche la transformation nécessaire au mouvement vital et viable de l’humanité.

 

L’immobilité c’est la mort, tout le prouve dans la nature comme dans la société. Mais la mobilité ce n’est ni l’absence de coopération, ni l’absence de cohérence, ni l’absence de solidarité qui habitent de façon létale la société capitaliste aujourd’hui même.

 

L'économie marxiste de régulation systémique (1) est porteuse des possibilités d'un mouvement salvateur. Nous vivons un siècle de révolution inouïe de la société humaine et nous le vivons chaque jour, y compris à travers les pires évènements. La révolution numérique, de par ses capacités productrice en santé sociale et en connaissances conjointes, aujourd'hui dévoyées, est porteuse de cette révolution sociale, et pas seulement technique dans le processus d'humanisation continue et par sauts.

 

Un parti révolutionnaire doit être l'interprète conscient du processus social inconscient qui contient les progrès sociaux possibles, vitalement nécessaires. 

 

Le communisme c'est l'autogestion et l'autogestion est un mouvement de croissance de l'autonomie de la personne dans le mouvement de transformation des contraintes sociales et naturelles liées et nécessaires, dans la production et dans l'activité générale, partant des activités particulières diverses à l'infini. Travail libre et pensée en relation dialectique, mutuelle, progressive.

 

Les milliards de dollars de la guerre, douloureux certes n'arrêteront pas le progrès des luttes dans le progrès social qu'elles permettent. L'action et la patience sont des vertus révolutionnaires.

 

Pierre Assante. 21/04/2024 20:40:53.

 

(1) https://www.economie-et-politique.org/

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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 06:58

 

 

 

SCHEMA. Le même en mieux, peut-être...

 

VOIR AUSSI du blogueur, 25 pages extraites de "Néocriticisme et économie politique métamarxiste, crises de suraccumulation et dévalorisation du capital, évolution et dépassement, complexification, condensification, croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines dans les contraintes sociales en mouvement, valeurs « sans dimension » … : http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/dialectique-s-lettres-et-documents.25-pages-extraites-du-recueil-de-136-pages-de-conscience-de-la-conscience.html

 

SCHEMA présentation précédente :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/04/schema-de-conscience-de-la-conscience.depassement-du-neocriticisme.meta-marxisme-economique.html

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