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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 18:25

 

Publié une première fois le 19/09/2019

 

Anthologie des grands textes et itinéraire intellectuel et politique de Paul Boccara par Catherine MILLS.

L’ouvrage, Passion et patience de la créativité révolutionnaire, Anthologie de ses grands textes (dir. Catherine Mills, Delga 2018), privilégie les textes théoriques fondamentaux, pas toujours connus du grand public ou épuisés aujourd’hui. Le titre de cet ouvrage est une reprise d’une expression de Paul pour le titre d’un entretien de Martine Bulard avec Paul Boccara dans le journal l’Humanité.

 

Les travaux de Paul Boccara constituent un apport considérable à la pensée marxiste comme à la vie intellectuelle et politique, tant en France qu’au plan international. Nous voulons ici perpétuer une pensée et une recherche marxiste vivantes et fécondes afin de faire vivre et continuer l’action révolutionnaire de Paul, son lien aux luttes, au terrain, à la vie.

Il convient de préciser que Paul Boccara a toujours voulu mener de concert sa carrière professionnelle d’enseignant-chercheur, comme Maître de Conférences, ses recherches et son activité politique et théorique.

Avec toujours l’indépendance d’esprit qui le caractérise, il a joué un rôle décisif dans l’histoire et les travaux de la Section économique du PCF. Il est aussi très important de rappeler le rôle qu’Henri Jourdain, ouvrier métallurgiste, Secrétaire de la Fédération des Métaux CGT, Vice-Président de la FSM (Fédération syndicale mondiale), a joué dès son arrivée comme responsable de la Section Économique du PCF, en encourageant les travaux de Paul….

 

 

…..SUITE SUR CE LIEN de la revue ECONOMIE et POLITIQUE :

ici

https://www.economie-et-politique.org/2019/09/11/anthologie-des-grands-textes-et-itineraire-intellectuel-et-politique-de-paul-boccara/

 

 

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L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

http://pierre.assante.over-blog.com/2019/03/l-humanite-entre-elle-dans-son-adolescence-recueil-janvier-fevrier-mars-2019-remanie.html

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 15:47
___________CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSUS

L’humanité entre

 dans son adolescence

Recueil d'articles de l'année 2019

L'économie et L'ergologie

SOMMAIRE PAGES 151-152.

100 Articles choisis de 2019

et 4 articles de 2007, 2015 et 2017 

et en annexe la 

Préface à la "Contribution à la critique de l'économie politique" de Marx, des schémas de processus sociaux et une lettre d'Engels à Lavrov sur le darwinisme malthusien de retour.

Et épilogue

 

CLIQUER : ici

 

 

 

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 08:18

 

Droits de l’homme.

Ce truc-là est mal écrit, il faudra un jour le reécrire...

 

L’histoire humaine démontre que le développement des droits de l’homme va avec le développement économique et social.

Y compris dans les zones de faible respect des droits de l’homme. Dans la Grèce antique ou la Rome antique comme aujourd’hui dans les pays émergents ex-colonisé ou sortant de la colonisation, avec des avancées et des reculs, le non-respect des droits de l’homme recule et le respect des droits de l’homme avance.

Les avancées relatives ou absolues, dans un ou plusieurs aspects des activités humaines ou dans leur totalité subissent des coups d’arrêt lorsque la contradiction entre les deux éléments de la société marchande et de droits s’aggrave.

L’aggravation actuelle de ces contradictions entre société marchande et société de droit dans son unité de « fonctionnement » est liée à la puissance que confère au capital l’accumulation mondiale qui crée les féodalités , les suzerainetés des sociétés multinationales et les vassalités des Entreprises de Taille Intermédiaire, des Petites et Moyennes Entreprises et des salariés en cascade; et vassalité des Etats issus de la société marchande dans sa période de progrès et de développement passés, des techniques, des sciences et des philosophies qu’elles ont fait naître, et de la lutte des classes qui les ont accompagnées, en interactions dialectiques.

Les droits de l’homme et des citoyens sont une création intellectuelle de la bourgeoisie révolutionnaire de 1789, entre autre. Elle a réclamé pour elle ces droits et les a étendus relativement aux citoyens au fur et à mesure que le marché constitué des consommateurs-citoyens l’a exigé et que le rapport de force avec le citoyen-producteur l’a imposé. Mais il est à noter, que dès sa prise de pouvoir, la bourgeoisie révolutionnaire a nié les droits de l'homme producteur. La contradiction capital/travail habite la société marchande et de droit, jusqu'à la haine des pauvres, son extrémité anti-humaniste, particulièrement en période de crise où son hégémonie est mise en question.

Les sociétés de non-droit commencent à encercler la société marchande et de droit occidentale construite sur ce double rapport de force et l’unité contradictoire de ce rapport de forces. Mais la France et l’UE, ne sont pas qu’encerclées, elle ferment aux autres les droits, ce qu’atteste les milliers de morts migrants en mer, et elle développe en l’intérieur même les attentes aux libertés et la répression physique. De même l'héritage esclavagiste et la répression contre les noirs aux USA, base de leur développement industriel,  font cause commune avec un nationalisme économique de Trump, du capital impérialiste tout court.

Amnesty internationale (1) qui révèle les tortures, les emprisonnements, les répressions par l’injustice sociale dans le Monde et dans le travail alerte aussi ici même de cette menace intérieure, entre autre et par exemple dans les attaques sur les observateurs-trices des exactions policières dans les manifestations de protestation contre les régressions sociales et leurs douleurs humaines individuelles et collectives qu’elles manifestent.

Comme les multinationales échappent à la justice financière et sociale elles échappent aussi à la contrainte des droits de l’homme. Les affaires sont les affaires. D’ailleurs le vrai progrès des droits de l’homme ne peut avoir lieu par la contrainte mais par une conviction découlant de la conscience du besoin de solidarité et de coopération pour vivre.

Le christianisme antique comme le développement philosophique et les sciences antiques, découlait en partie et aussi des contradictions en croissance entre marché et besoins humains. Chasser les vendeurs du Temple, ce n’est pas un passage du Nouveau Testament né par hasard.

Mais nous n’avons pas seulement à faire à une question morale, mais surtout à une question économique dont découle en partie la question morale. Ce n’est pas seulement de la répartition des richesses dont il est question, mais de l’impossibilité de continuité de développement en qualité. 

1)  la vente-achat de la force de travail,

2) l’échange Argent-Marchandise-Argent plus’

3) la suraccumulation-dévalorisation du capital qui en découle....

handicapent et réduisent le développement quantitatif et qualitatif et  conduisent au blocage progressif des échanges humains et du développement en santé.

Le capital aujourd’hui, pas plus que l’esclavagisme antique, ne fera son chemin de Damas. 

Mais la numérisation mondialisée de la production et de l’échange, qui ouvre des possibilités humaines immenses, se trouvent tellement en contradiction avec le système actuel que même l’Ubérisation, forme « moderne » de la vente-achat de la force de travail, va rejoindre la crise de baisse tendancielle du taux de profit et la demande de réconciliation du travail avec la satisfaction des besoins du travailleur-consommateur dans son unité constitutive, organique et sociale.

Pierre Assante. 7 décembre 2019.

(1) Amnesty International dénonce « l’usage excessif de la force » par la police française. 17 décembre 2018. 

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 13:59

 

APRES LE 5. LES SUITES.

LUTTES. PROCESSUS SYSTEMIQUE. OPPORTUNISME ET GAUCHISME. GUERIR LA MALADIE SOCIALE.

 

Lutter pour une plus juste répartition des richesses, c’est-à-dire en pratique, d’une plus juste répartition entre plus-value, entre profit, ET salaires directs et différés (services publics), dans une période de crise avancée du capital ne permettant plus des résultats concrets, efficaces, sans lier cette lutte aux transformations du système social qui l’empêche, c’est faire de l’économisme, c’est se ranger derrière un opportunisme aggravant la situation des salariés et des populations.

S’attaquer en même temps à la finance, à un autre usage du crédit, de la création monétaire européenne et mondiale, réaliser les conditions de travail permettant la production nécessaire à la vie humaine et son développement, par un droit à la sécurité de l’emploi et de la formation au même titre que le droit à la santé (S.S.), c’est la transition nécessaire au dépassement d’une crise systémique sans issue dans le maintien du système. C’est le contraire de l’économisme et de l’opportunisme.

Economisme et opportunisme marquant la majorité du mouvement syndical et des salariés, n’est pas une maladie incurable. La montée des luttes, leur durée dans le temps, avec des hauts et des bas, mais de façon continue sans en arriver à un suicide social, évidemment, cette montée contient le développement d’un autre système économique et social.

Mais la concrétisation d’un autre système économique et social passe par la politique, une lutte politique incluant le remplacement du pouvoir d’Etat libéral ACTUEL, ICI,  EN Europe et dans le Monde, par un gouvernement de rassemblement populaire ouvrant la voie au dépassement de l’échange A-M-A’, à la transformation-dépassement progressive de l’achat-vente de la force de travail.

La maladie qui bloque progressivement les échanges humains est contenue dans le système, cette maladie s’appelle baisse tendancielle du taux de profit et suraccumulation-dévalorisation du capital. Être aveugle à cette maladie c’est se condamner à en mourir à petit feu ou brutalement.

La lutte politique pour un gouvernement anti-libéral procédant par mesures  progressives et radicales passe par l’aide et la participation à toutes les luttes remettant en cause le système du profit. Elle ouvre la conscience à la nécessite d’une transformation sociale radicale et constitue une défense immédiate dans la vie des salariés et des populations, pour leur retraite, par exemple et entre autre...

Certes les prochaines difficultés idéologiques du mouvement populaire consisteront en une prise de conscience de cette nécessaire transformation, mais en même temps une conscience insuffisante des processus à mettre en œuvre pour y parvenir, et pour être clair en des positions gauchistes handicapant le mouvement populaire et le processus de transformation. Savoir cela constitue une aide aux mouvements actuels et futurs.

Quand je parle de durée, il ne s’agit pas d’attente, mais de travail militant quotidien permanent ET d’insertion de ce travail dans une visée de plusieurs années de difficultés, d’avancées et de reculs et de succès non pas finaux, mais déterminants dans l’histoire humaine. Les soubresauts et convulsions sociales sont la conséquence de la maladie sociale qu’il faut soigner radicalement, ce n’est pas ces convulsions qu’il faut condamner, comme le font les peurs légitimes et compréhensibles du changement ou ceux qui ont intérêt  à tout changer pour que rien ne change. Soigner les convulsions  c’est comprendre, inventer et agir pour guérir et continuer la vie, les espérances et les perspectives d’une vie motivant sa défense, sa beauté et son développement par la MOTIVATION personnelle à vivre de LA personne vivante.

Pierre Assante. Vendredi 6 décembre 2019.

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 16:38

 

"Maintenant que la jeunesse"

Aragon. Francesca Solleville

https://youtu.be/ZyuaDoDHXFg

 

Maintenant que la jeunesse/S'éteint au carreau bleui

Maintenant que la jeunesse/Machinale m'a trahi

Maintenant que la jeunesse/Tu t'en souviens, souviens-t-en

Maintenant que la jeunesse/Chante à d'autres le printemps

Maintenant que la jeunesse/Détourne ses yeux lilas

 

Maintenant que la jeunesse/N'est plus ici, n'est plus là

Maintenant que la jeunesse/Sur d'autres chemins légers

Maintenant que la jeunesse/Suit un nuage étranger

Maintenant que la jeunesse/A fui voleur généreux

Me laissant mon droit d'aînesse/Et l'argent de mes cheveux

 

Il fait beau à n'y pas croire/Il fait beau comme jamais/Quel temps, quel temps sans mémoire/On ne sait plus comment voir

Ni se lever ni s'asseoir/Il fait beau comme jamais/C'est un temps contre nature/Comme le ciel des peintures

Comme l'oubli des tortures/Il fait beau comme jamais

 

Frais comme l'eau sous la rame/Un temps fort comme une femme/Un temps à damner son âme

Il fait beau comme jamais/Un temps à rire et courir/Un temps à ne pas mourir

Un temps à craindre le pire/Il fait beau comme jamais

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 06:36

 

Christian BOBIN : « quand  les épreuves et les ondées nous ont déjà dépouillés de notre moi auquel nous finissions par croire ».

 

 

64

J’ai dépassé bien plus de la moitié de mon temps [et moi bien bien bien plus encore].Le meilleur est tombé sur la terrasse comme des miettes de pain. Qu’as-tu fait de ta vie ? J’ai donné à manger aux oiseaux, aux ombres et aux diables. Et maintenant ? Maintenant j’ai rendez-vous. Je m’y dirige calmement. Dans cette lenteur des jambes de jeune homme me sont données [hélas non pour moi], avec de la lumière plutôt que du sang dans les veines. Vous avez déjà marché dans une église dépeuplée ?  Eh bien c’est ça : on glisse au-dessus des eaux de pierre bien plus qu’on ne marche. Et tu as rendez-vous avec qui ? Avec ce qui apparaît quand  les épreuves et les ondées nous ont déjà dépouillés de notre moi auquel nous finissions par croire. Qu’est-ce qui apparaît ? La lumière sur une abbatiale après que les mains des siècles se sont essuyées sur elle, et la belle mousse grise des vitraux. Mais tu parles de la lumière d’aujourd’hui ? Oui, il n’y a qu’aujourd’hui…

Christian Bobin, « La nuit du cœur ».

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

 

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 07:24

 

Taylorisme de droite et taylorisme de gauche.

 

Dans les deux cas, nous sommes loin de la détermination unifiée du paysan de l’économie agricole dont la conviction de travail, de ses phases, de sa connaissance, de son expérience, sont liés à conviction des nécessités pour survivre, vivre et se développer, assurant ainsi une cohérence entre travail et besoins, entre activité immédiate et satisfaction différée, rendant satisfaisante l’activité immédiate.

La division du travail, ses effets contradictoires dans la contradiction entre efficacité immédiate et efficacité synthétique, c’est-à-dire développement humain dans le développement de la société, qu’elle soit capitaliste ou socialiste, reste contradictoire. Résoudre les contradictions de la division du travail passe certes par un autre mode de production et d’échange que l’échange Argent-Marchandise-Argent’, la vente-achat-vente’ de la force de travail et le dépassement de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et son blocage progressif de l’échange in fine.

On pourrait penser que le dégagement progressif du travail de la financiarisation mondialisée et numérisée vers une civilisation de tous les besoins humains contient en lui-même les éléments de résolution des contradictions de la division du travail.

On peut aussi affirmer, c’est mon cas que la polarisation d’un côté sur la sociologie, de l'autre sur l’économie néomarxiste (dont je partage l'analyse et l'action) n’est pas en état d’unifier la marche de l’humanité vers cette civilisation de tous les besoins. Cela pose in fine, la question du développement conjoint et continu et de la démocratie citoyenne et de la démocratie du travail. Le « que, quoi, comment produire » consiste en une unité des rapports de production économique, sociale et philosophique.

Les grands mouvements constituant des tournants de l'histoire n’ont rien séparé, et les sciences et techniques du moment, dans leurs relations dialectiques, à double sens, avec les besoins, les comportements et les institutions ont fait partie de cette unité économique, sociale et philosophique.

Ceci dit, il est clair que l’ostracisme contre l’économie néomarxiste, ostracisme outil du capital pour le maintien de ses lois en rigidification-dissolution de sa phase extrême d’existence et de mort, fait de cette économie néomarxiste et de son développement un élément majeur de transformation en santé ou de son manque de développement une maladie mortelle. C’est en quoi, les économistes néomarxistes ont tendance, comme tout pratiquant d’un champ particulier de savoir et d’action, non pas à ignorer, mais à sous-estimer, peut-être, les champs qui posent la question de l’organisation du travail, et de l’ergologie et de l’évolution en santé de la division du travail qui vont de pair. Car, enfin, si l’on s’accorde qu’une transformation en santé est un processus comportant des mouvements dans le mouvement général, le mouvement de la division du travail doit aussi être considéré comme un processus sur lequel agir en santé.

Dans les progrès que constituent le développement des pays émergents dans le rapport de force mondial et les orientations économiques le permettant, en particulier la nouveauté de la Chine en tant que contrepoids à une domination unilatérale, et immense Nouvelle Economie Politique créant les conditions matérielles d’un autre type de développement, la relation de l’unité économique-sociale-philosophique et développement de la démocratie est incontournable. La démocratie du citoyen et de l'homme producteur ne peut conduire à un lien organique entre activité et besoins, satisfaction (morale et matérielle, ce qui est une tautologie), que si cette unité économique-sociale-philosophique devient une force matérielle, de la part de la conscience du processus inconscient du mouvement global de à société.

La question de la division du travail et son organisation en santé, en relation avec la cohérence entre la personne dans la production et  son entité de production (et d’échange), du local au global, ne peut pas être une petite préoccupation

Dixi et salvavi animam meam.

Pierre Assante. 3 décembre 2019.

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 06:39

 

D’un Épuisement à l’autre, d’une poussÉe à l’autre.

 

La poussée de la révolution bourgeoise et de la révolution industrielle sous sa direction est épuisée.

Dire cela c’est lier la question de la production nécessaire à la vie humaine au mode de production qui le permet.

Pour résoudre les questions posées par la production aujourd’hui et maintenant, ici et dans le monde, Il ne s’agit pas de décroissance, mais de transformation qualitative de la croissance.

La révolution numérique le permet.

La production industrielle n’est ni épuisée, ni destructrice en soi,

La numérisation de la production, de l’échange et de la gestion de la production-consommation-reproduction élargie ouvre la possibilité de la transformation qualitative de la croissance.

La révolution bourgeoise a poussé en même temps l’avancée des capacités productives de l’humanité, des droits de l’homme et du citoyen, mais pas de l’homme producteur, et a ainsi limité sa propre avancée.

La vente-achat de la force de travail a éliminé dès l’entrée une démocratie de l’homme producteur dans la situation de salariat.

La révolution d’octobre a posé l’élargissement de la démocratie à celle de l’homme producteur, du « que quoi comment produire » en fonction des besoins humains, « matériels et moraux » en processus de développement et de complexification.

Mais en s’insérant dans les limites d’un type croissance imposée à la fois par le niveau historique du moment long des forces productives et par le type de croissance du système instauré par la révolution bourgeoise, lui-même déterminé par les prémisses de la révolution industrielle, la révolution prolétarienne du XX° siècle a été en fait un moment, une fin et une contradiction, une négation de la révolution bourgeoise et de son mode de production et non son dépassement. C’est le propre des transformations tyranniques intermédiaires entre deux modes de production et d’échange.

L’épuisement de la révolution d’octobre entre dans celle de la révolution bourgeoise, selon de terme de Berlinguer, par exemple, et d’autres, ce n’est que les prémisses d’une autre type de développement dépassant le système d’échange A-M’-A’, la vente-achat-vente' de la force de travail.

Le type de mode de production par circulation de capital, accumulation de capital, conduit, par principe économique propre, à la suraccumulation-dévalorisation du capital, épuisement des capacités d’investissement productif, en quantité, en qualité et en santé.

Certes dans cet article, comme dans bien d’autres,  il y a la répétition des fondamentaux de la crise économique. Mais ils sont dans chaque article resitués un pas en avant dans l’analyse générale de la situation, son évolution du moment dans l’évolution générale. Je pense que resituer en quelques mots notre période historique dans l’épuisement d’une poussée et le redémarrage d’une autre possible, les conditions nouvelles le permettant, est une approche positive tant pour la compréhension que pour l’optimisme nécessaire aux choix et à l’acte à accomplir.

Je pense qu’un processus de pensée a besoin de cette continuité pour éclairer la vision de la réalité nécessaire à l’action humaine.

Pierre Assante. 1er décembre 2019.

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 09:30

CONSTRUCTION DU DEVENIR. PETIT ESSAI IDÉALISTE

MAIS PAS SANS INTÉRÊT.

OCTOBRE 2001.

En forme de poème libre

Sur le thème "Ernst BLOCHien" et une infidélité relative à

"Athéisme dans le christianisme".

 

à Renat Merle et Glaudi Barsotti …

 

...Et si la dialectique doit finir par « rentrer dans les têtes », c’est bien parce qu’elle se manifeste, aussi et avant tout, en tant que mouvement objectif, entraînante comme l’histoire et instructive comme un fait. « Marx, une critique de la philosophie », Isabelle Garo.

 

...Le nettoyage philosophique de la religion catholique n’a jamais été fait. Pour le faire, il faudrait être dedans et dehors », « l’attention absolument sans mélange est prière ». (La pesanteur et la grâce) Simone Weil

 

...Ce qui est dit n’est jamais entendu tel que c’est dit : une fois que l’on s’est persuadé de cela, on peut aller en paix dans le monde(L’éloignement du monde) Christian Bobin 

 

LE TEXTE DE L'ESSAI :

https://pierreassante.fr/dossier/EPITRE_AUX_CITOYENS.pdf

LE RÉSUMÉ SUR "REGARDS" DE NOVEMBRE 2001:

https://pierreassante.fr/dossier/REGARDS_NOVEMBRE_2001.jpg

 

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30 novembre 2019 6 30 /11 /novembre /2019 15:07

 

Interaction dialectique entre sciences et société

 

Toute science ou corpus pluridisciplinaire qui a basé son avancée dans les consciences sur l’ontogénèse ou un moment court ou long mais limité de de la phylogénèse est dans l’obligation d’une révision lorsqu’un saut de qualité est devenu fondamental dans le processus phylogénétique (1).

C’est le cas lorsque l’organisation sociale construite sur un mode de production et d’échange entre en divorce flagrant avec les sciences, les techniques et les cultures correspondantes en révolution, c’est-à-dire lorsque se créent des conditions qualitativement nouvelles de rapports de production.

Les sciences sociales ou les corpus pluridisciplinaires y touchant sont particulièrement sensibles à ce besoin de révision. Et les sciences "dures", math., physique etc. ont besoin de s’en alimenter pour répondre à leur propre développement en relation avec les besoins sociaux sur lesquels elles ont un rôle à jouer.

Mais le mort saisit le vif et s’oppose à cette transformation, la science s’oppose à elle-même. Quand on s’approche de l’épistémologie et de l’histoire des sciences on en trouve des exemples à bodre.

La suraccumulation-dévalorisation du capital, dont les signes explosent dans la gestion financière des entreprises, des multinationales et dans la gestion de la cité, du local au mondial, constitue la contradiction majeure en cours de développement extrême, entre le mode de production et d’échange capitaliste et les conditions de reproduction élargie de la société dont nous faisons partie, c’est-à-dire de sa vie, sa survie et son développement.

Une science ou un corpus pluridisciplinaire ne tenant pas compte de la réalité de la crise dans ses propres analyses, gèlera ses analyses et ses découvertes, et l’interaction en santé qu’elle, qu’il peut avoir entre recherche et besoins sociaux. J’entends par besoins sociaux tous les besoins élémentaires et complexes en unité, de la vie humaine dans son milieu, du local à l’universel, en particulier dans l’entité micro et macro de production et d’échange de l’activité de la personne humaine.

Pierre Assante. 30 novembre 2019.

(1) Freud faisait cette remarque à lui-même, notant qu’il avait développé son analyse sur une base ontologique dans un moment de la société, qui demande révision lorsque le développement phylogénétique entre en transformation importante.

 

L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

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30 novembre 2019 6 30 /11 /novembre /2019 14:41

TROP BEAU

Une écriture ironique qui joue avec le lecteur : le héros souffre-t-il vraiment de sa trop grande beauté ?

Parution le 16 janvier 2020 - 120 pages -

 

Cette histoire pourrait être intitulée Les Malheurs de Marco Bueli. Qu'on se rende compte : trois licenciements à 36 ans quand on est issu d'une grande école d'ingénieur ! Il faut dire qu'il a tout pour agacer, faire des envieux, car cet homme est beau, très beau. Mais il est fatigué de faire des sourires, de séduire malgré́ lui et de finir par se faire avoir. Marco a décidé de se défendre et d'aller en justice pour discrimination liée à l'apparence physique. Après tout, les Américains ont montré la voie et la législation française le permet. Croyez-le, sa beauté ne l'a pas aidé dans sa carrière, il a souffert.

À travers le personnage du sublime Marco Bueli et de sa détermination à obtenir réparation, ce roman dépeint ironiquement les excès d'une politique de lutte contre les discriminations qui permet, aujourd'hui, à tout un chacun de se considérer comme victime, légitime à se plaindre. Dans la continuité de ses précédents romans, Emmanuelle Heidsieck pointe ici avec acuité le démantèlement du modèle social français face à la montée de l'individualisme. La concurrence des plaintes entre les discriminés de tous ordres n'annonce-t-elle pas la dislocation de la société ?

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L’ADRESSE :

https://editionsdufaubourg.fr/livre/trop-beau

 

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L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 07:27
___Je ne m'attribue pas ce logo. Je le fais connaître. P.A.

 

Le 5 Décembre 2019.

 

Le 5 décembre 2019 entre dans les prémisses successifs d’une longue période historique de soubresauts sociaux dont la cause est liée à la crise systémique du capital, la suraccumulation-dévalorisation de capital qui freine et bloque progressivement sa circulation qui est le sang des échanges humains dans le système actuel.

 

Le syndicalisme de classe s’est borné à la lutte nécessaire pour la diminution relative de la plus-value au profit du salaire.

Mais la crise systémique va bien au-delà, elle pose la question de construire un autre système de production et d’échange dépassant le principe de la circulation A-M-A’ (Argent-Marchandise-Argent plus) et la vente-achat-vente’ de la force de travail. Les capacités accumulées par l’humanité, économiques et culturelles, le rend possible. Cette crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, cette crise du système capitaliste entre dans une crise plus vaste de croissance, nécessaire mais malade, de l’humanité qui ne trouve pas d’issue pour le moment.

 

La crise politique y est totalement liée.

Dès les années 90 du siècle dernier, il était évident que les protestations contre les conditions de vie qu’imposait le système allaient se développer. Mais il était aussi évident que le contenu de transformation du système pour sortir de sa crise et construire du nouveau n’était pas présent dans les luttes et ne le sont toujours pas, bien qu’il commence timidement à se développer (présence croissante de la commission économique du PCF).

Le refus et l’aveuglement d’aborder le contenu de la crise systémique dans les débats politiques et syndicaux est le point crucial des difficultés de réponse des subalternes aux dominants qui tiennent en main l’usage de la circulation des capitaux et ses profits.

 

L’humanité et l’individu possèdent les capacités d’invention du nouveau à condition de dépasser les normes, les traditions de protestation qui sont les siennes, pour que les protestations portent des réformes radicales de transformation progressive des rapports sociaux.

La réforme des rapports sociaux commence par celle du système financier et de l’organisation du travail en lien l’une avec l’autre, de la cité à la région, de la région à la nation et à la zone mondiale de développement, pour les français : l’UE.

 

Le Rôle des banques centrales, du crédit, du statut et de l'organisation du travail et de la formation, des DTS, du FMI, est au cœur des décisions gouvernementales dans les réformes réactionnaires et austéritaires qu’il impose à travers le « système démocratique » de l’hyper-présidentialisme, une fausse démocratie flagrante et une dictature cachée qui se révèle de jour en jour. Ce Rôle, Il faut qu’il soit au cœur des luttes des salariés et parmi eux les cadres de production, de gestion et de formation, et des luttes populaires pour un usage contraire à celui qui en est fait aujourd’hui (1).

 

L’impérialisme américain est en crise parce que le capital est en crise et en crimes. Mais il est capable de reporter sur le monde entier sa crise par les moyens économiques, militaires et politiques dont il dispose et les alliances qu’il crée pour cela, du citoyen aux gouvernements et groupes d’influence qu’il organise.

La crise qu’il transfère sur le monde est une crise générale dont il se protège et qui le touchera directement lui aussi de plus en plus. Ce qui impose au peuple américain aussi une lutte des classes pour des réformes systémiques à laquelle il commence aussi à répondre dans le concert mondial des peuples.

 

Donner un contenu de classe aux luttes c’est leur donner le savoir nécessaire au dépassement de la crise de suraccumulation-dévalorisation des capitaux par les réformes progressives et radicales de notre système économique et social à l’agonie lente ou rapide avant qu’il n’entraîne toute l’humanité elle-même à l’agonie.

 

Pierre Assante. jeudi 28 novembre 2019.

 

(1) "...ces propositions transformatrices dans l'intérêt des peuples pourraient éventuellement être discutées pour être avancées dans des appels de conférences internationales, organisées par des spécialiste des diverses disciplines sociales, des intellectuels et des citoyens, des politiques, avec différentes sessions internationales mobilisatrices, depuis la Chine et depuis l'Europe, en relation avec des délégués des pays émergents et d'autre pays..." Paul Boccara, "Théories sur les crises la suraccumulation et la dévalorisation du capital deuxième volume". pages 364-365. éditions delga.

 

Schéma page 245 de Paul Boccara sur la baisse tendancielle du taux de profit,  la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital. Mettre à l'ordre du jour l'explication, l'étude, au débat et aux décisions politiques :

C : Capital contant. V : Salaires. P : Plus-value. 

a-d,d',d" progression de la proportion de capital constant, machines et matières premières par rapport à l'ensemble du capital investi, dans la révolution scientifique et technique et numérique.

 

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27 novembre 2019 3 27 /11 /novembre /2019 08:02

 

Domination et exploitation. femmes et hommes. organisation sociale.

 

La distinction entre domination sexiste et exploitation de classe fait partie du débat démocratique dans le développement des protestations des subalternes, au sens que donne Antonio Gramsci à ce mot. Dans l’effort de rassemblement des protestations pour trouver une issue aux douleurs sociales qu’elles manifestent, le débat n’est pas sans importance théorique et pratique.

Il est nécessaire de distinguer les processus qui ont développé les dominations indépendamment des oppressions de classe, des oppressions de classe dues à la domination issue du développement animal et des oppression de classe dues aux structures propres des systèmes économiques et sociaux, des lois de développement et d’évolution des systèmes économiques et sociaux : les contradictions systémiques du mode de production et d’échange sont à la fois cachées et révélées par les expériences humaines au jour le jour et par une vision qui se veut à long terme mais insuffisamment consciente des processus micros et du processus macro. Et il faut comprendre comment, au-delà des évolutions propres des espèces, leurs lois animales de survie, comment se sont formées les mentalités humaines préhistoriques, et historiques.

Comprendre les processus, comprendre qu’il n’y a pas d’éternité dans les comportements et mentalités, qu’ils évoluent historiquement, en fonction des besoins et des pesanteurs de l’évolution de l’espèce et les pesanteurs des évolutions sociales, que les constantes elles-mêmes n’ont pas d’éternité, et que la continuité et la discrétion fonctionnent par sauts qualitatifs, n’est pas sans rapport avec les luttes contre les divisions humaines handicapant les coopérations et les solidarités.

L’organisation économique et sociale peut répondre à des nécessités naturelles en les transformant pour donner à  la condition humaine des moyens nouveaux contredisant les « handicaps naturels » et dépassant les oppositions d’intérêts non systémiques, non liés directement au mode de production et de division de classes, mais en dépendant, qui se manifestent dans les racismes et-ou la guerre des pauvres par exemple.

Que l’invention du biberon et l’élevage bovin ou ovin permette à un mâle de l’espèce humaine d’assumer en partie le rôle nourricier de la femelle de l’espèce humaine est un exemple stupide de simplicité. De même que la Sécurité Sociale et la médecine transforment la maladie et le danger de mort en passage surmontable, démontrent que les nécessités sont différentes en fonction d’une période historique et de moyens que l’organisation économique, sociale et politique procure.

Que devient la plus faible mobilité de la femme dans la préhistoire ? : une situation préhistorique qui crée les conditions d’un pré-artisanat non marchand dans le clan, un développement du travail favorisant le matriarcat, un développement des techniques et de la division du travail des entités de chasseurs-cueilleurs. Que deviennent les forces productives dans le développement de la production, l’augmentation des capacités d’échange entre groupes humains ? : elles permettent le développement de l’échange marchand, de l’accumulation privée, de la transformation de la domination masculine à partir du triple élément de domination animale de survie, de domination préhistorique découlant de la division homme/femme du travail, des lois propres de développement du mode de production à un moment historique particulier.

Certes ces exemples ne peuvent que conduire à un schéma dogmatique si l’on n’entre pas profondément dans la connaissance de l’ensemble des processus de développement, celui des techniques comme celui de l’organisation sociale, comme celui de la pensée et de la conscience, qui « fonctionnent », se meuvent, certes de façon relativement autonome, qui connaissent des inégalités de développement les uns par rapports aux autres, mais qui « fonctionnent », se meuvent et évoluent en unité de mouvement.

 A partir de là on comprend que les pesanteurs animales comme les pesanteurs sociales n’ont rien d’immuable, que si les dominations sont un héritage de la pesanteur animale, et ne peuvent échapper à la condition d’animal pensant qui est la nôtre, qu’elle peuvent se distinguer des dominations de classes, elles sont les unes et les autres à la fois autonomes relativement les unes des autre mais totalement liées et inséparable de la situation historique et du mode de production basé à la fois sur la subalternité et l’accumulation privée.

Ce qui s’en suit est décrit dans les articles analysant le mouvement des forces productives, les lois de développement propres à un mode de production dans les diversités de développement mais dans les caractéristiques propres du mode de production et d’échange, et l’organisation de la société qui en découle, toujours dans les diversités de développement mais dans les caractéristiques propres du mode de production et d’échange.

Le capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé globalement financiarisé n’est pas la fin de l’histoire sauf à détruire la vie humaine comme le ferait un énorme cataclysme naturel, ce qui n’est ni écrit ni fatal. Au contraire la transformation de l’usage des forces productive dans une évolution de la coopération et de la solidarité « matérielle et morale » sortant progressivement de l’accumulation privée et libérant le travail du système de sa vente-achat de sa force dans l’échange A-M-A’, est une perspective des plus possible et nécessaire.

La domination masculine et la domination de classe, issues de péri ondes animales, préhistoriques et historiques, ont partie liée dans la société marchande, et dans la société marchande capitaliste à son paroxysme de fin d’évolution et de fin de développement de la société marchande et de droit. Distinguer les dominations, oui, les voir indépendantes non. Il est une vision majoritaire issue des conditions historiques de vie ici et maintenant dans le monde humain, qui a tendance à confondre indépendance des mouvements et autonomie des mouvements. Oui, la domination masculine « fonctionne » dans une autonomie relative, mais non indépendamment des conditions générales du système. Imaginer dépasser cette domination sans dépasser la domination de classe incarnée dans le pouvoir d’usage mondialisé du capital et de l’accumulation privée au bord de la socialisation absolue mais y résistant atrocement pour tous les êtres humains, c’est renforcer les division entre les êtres humains, que cultive la domination de classe (1).

Se rassembler n’est possible que dans l’alliance des subalternes qui constituent l’immense majorité des humains dans le monde. Ce qui n’empêche de voir la réalité du soulèvement des femmes dans la beauté de leur paroles et de leurs actes pour une égalité de droit et de fait  de l’humanité dans l’infinité de sa diversité et l’infinité de ses activités et l’infinité des luttes de résolution des contradiction des mouvement de la société et de la nature sur terre et dans l’univers.

Dépasser la crise de  suraccumulation-dévalorisation du capital au paroxysme du capitalisme et de la forme hyperlibérale et hyperprésidentielle qui est la sienne nécessite une autre organisation du travail et de la politique, de la gestion de la cité micro, macro et mondiale.

Pierre Assante. Mercredi 27 novembre 2019.

(1) "C’est dans le rapport à l’égard de la femme, proie et servante de la volupté collective, que s’exprime l’infinie dégradation dans laquelle se trouve L’homme vis-à-vis de lui-même…. ….Le rapport  immédiat, naturel, nécessaire, de l’homme [générique] à l’homme [générique] se confond avec le rapport de l’homme à la femme… ….Dans ce rapport apparaît donc de façon sensible, comme un fait concret, à quel point l’essence humaine est devenue naturelle pour l’homme [générique], à quel point la nature est devenue l’essence humaine de l’homme…. ….En partant de ce rapport, on peut donc juger du niveau culturel de l’homme….. …..Le rapport de l’homme à la femme est le rapport le plus naturel de l’homme à l’homme….. …..Dans ce rapport, apparaît aussi  dans quelle mesure le besoin de l’homme est devenu un besoin humain, donc dans quelle mesure l’autre homme en tant que tel est devenu  un besoin pour l’homme, dans quelle mesure l’homme dans son existence la plus individuelle est devenu en même temps un être social…."

Karl Marx. 1844

 

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26 novembre 2019 2 26 /11 /novembre /2019 08:09

Déjà publié le

24 novembre 2019

Concepts et catégories, objets et sujets. LUTTES SOCIALES.

 

La masse des liens entre enregistrements  "locaux et globaux" neuroniques en interaction concernant un objet forment un concept.

La masse des liens entre enregistrements neuroniques "locaux et globaux" en interaction concernant un sujet forment une catégorie.

Concept et catégorie ne sont pas dissociables, ils constituent une unité dans le mouvement de l’invention, de la pensée, ils devancent le savoir opérationnel et ils résolvent le besoin opérationnel du processus de la vie humaine, individuelle et sociale en unité aussi.

Concepts et catégories sont donc des processus et c’est en les figeant  que la philosophie idéaliste fige les idéaux, fige relativement mais assurément la conscience de la vie humaine sur elle-même.

La théologie, qu’elle soit religieuse ou laïque c’est un besoin de faire le point dans l’étude de la résolution des besoins sociaux, mais une mise au point sur image et non sur le film. D’autant que la théologie religieuse tend à voir pendant des millénaires une réalité figée comme si elle était éternelle. Elle essaie de saisir ce qu’il y a de permanent, chose qui serait d’une grande sagesse opérationnelle si elle ne confondait pas permanence et immobilité.

La pomme que je mange.

Je mange des pommes.

Le fruit et les fruits.

Le particulier et la généralité abstraits.

Abstraction de l'abstraction et abstraction généralisée. La pensée repère la généralité à partir d'une série de repérages pratiques de résolution des besoins, puis va du général au particulier et non le contraire, ce qui semble paradoxal.

Concept et catégorie, objet et sujet.

Si l’on s’enfonce dans la connaissance de l’objet, au-delà de la superficie visible, on entre dans le mouvement du sujet, on constitue une unité mentale de plus en plus complexe, bien au-delà du repérage du mangeable et de l’utilisable immédiat : on constitue le préexistant de nouveaux rapports sociaux dans le processus d’humanisation infinie que constituent les rapports des hommes entre eux et des hommes avec l’univers dont ils sont partie prenante et consciente, relativement, historiquement, en mouvement d’approfondissement et de complexification.

Les luttes sociales sont l’expression de ce préexistant des nouveaux rapports sociaux en processus quantitatifs et qualitatifs, du continu et du discret, micro et macro en unité, continuité quantitative et sauts qualitatifs qu’on a tendance à « séparer »  dans un début de compréhension dialectique, début hésitant et inachevé qui ramène au mécanisme philosophique, religieux et politique. 

Le vocabulaire et son insuffisance historique, hic et nunc, entre en grande partie dans l'insuffisance dialectique et sa réification relative.

Les limites que contient l’échange A-M-A’ de l’organisation économique et sociale du capital engoncent la vie humaine dans une immobilité relative forcée. L’agitation désordonnée et la fièvre du moment dans la cocotte-minute  sociale c’est le résultat de cette immobilité relative forcée. Agitations désordonnées et fièvres sont et une réponse à une maladie et un besoin du mouvement. Et la maladie n’est qu’un moment micro et macro en unité du mouvement. Aussi absurde que cela puisse paraitre, la maladie elle-même est un besoin et une utilité qu’il faut maitriser relativement pour éviter la mort du mouvement. Santé et maladie ont partie liée, mais c’est la santé qu’il faut cultiver pour une poursuite-complexification-généralisation universelle de l’humanisation, comme de tous mouvements naturels et sociaux qui lui sont nécessaires.

Pierre Assante. 24 novembre 2019.

 

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25 novembre 2019 1 25 /11 /novembre /2019 18:54
___________CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSUS

 

L’ENJEU CLÉ D'UN AUTRE MONDE RÉSONNE À PÉKIN.

Frédéric BOCCARA. Bruno ODENT.

 

Dans l’Humanité du 25 novembre, très riche, compte-rendu et analyse de la conférence internationale de Beijing (Pekin) au CASS (académie des sciences sociales), sur le socialisme, enjeux, contradictions, besoin de luttes et objectifs communs contre le dollar US, le capital financier et sa logique... qui pénètrent partout !

 

Y ont participé Frédéric BOCCARA et Bruno ODENT.  Abonnez-vous !!!

 

2 demi-pages en PDF :

LIRE L'ARTICLE

EN CLIQUANT sur l'image ci-contre

ou sur ce lien : 

https://pierreassante.fr/dossier/BOCCARA_CHINE_2_PAGES.pdf

 

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 17:26

 

« … Car le nihilisme constitue un danger encore plus considérable… »

 

« … Car le nihilisme constitue un danger encore plus considérable, et à la différence du happy end, il ne peut être amendé si ce n’est par sa propre disparition. Et sa disparition c’est la vérité, à la fois dépossédante et délivrante, ouvrant la voie à une humanité enfin socialement possible. Telle est donc la vérité, elle qui fait table rase et ordonne de rebâtir, sans affliction  ni froideur. Au contraire, son attitude devient, est et sera celle d’un optimisme critique et militant, qui au sein du Devenu, s’oriente tout entier vers de Non-Encore-Devenu, vers les possibilités cultivables de la lumière. C’est lui qui crée la disponibilité permanente et instruite de la tendance, disponibilité à se risquer dans ce qui n’est pas encore réussi. C’est pourquoi aussi longtemps qu’aucune vérité absolue (le triomphe du Mal) ne se manifeste, le happy end authentique de la voie authentique sera non seulement une joie, mais aussi un devoir pour nous. Là où les morts enterrent les morts, la tristesse peut se justifier et l’échec peut devenir une situation existentielle.  Là où les snobs ont participé en traîtres à la Révolution jusqu’à ce qu’elle éclate, il se peut en effet qu’il n’y ait plus qu’à prier : Donnez-nous aujourd’hui notre illusion quotidienne. Là où les comptes capitalistes ne sont plus justes, il se peut que les banqueroutiers soient amenés à faire une immense tache sur le grand livre de toute d’existence et à l’étendre encore pour que le monde entier devienne aussi noir que du charbon et qu’aucun vérificateur ne puisse amener le faussaire à rendre des comptes. Tout cela constitue une mystification bien plus grave encore que celle des façades pompeuses prêtes aujourd’hui à s’écrouler. Mais le travail grâce auquel l’Histoire progresse et a déjà progressé depuis bien longtemps, ouvre la voie de la bonne issue possible, celle qui est non pas un abîme mais une montagne se dressant dans l’avenir. Les hommes et le monde portent suffisamment d’avenir heureux ; aucun projet n’est bon sans cette foi profonde en lui-même… »

Ernst Bloch. « Le principe espérance I » Ecrit aux Etats-Unis de 1938 à 1947. Revu en 1953 et 1959. Publié en 1959 à Frankfort sur le Main. En français en 1976, Ed. Gallimard.  Traduit par Françoise Wilmart.

 

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 10:35

Publié une première fois le 19 septembre 2019

 

EXTRAITE du relevé des interventions des membres du Conseil National du PCF du 12 septembre 2019, celle de Denis Durand.

 

La montée des périls écologiques, financiers, économiques, sociaux, politiques, internationaux, bien décrits dans le rapport d’Igor, hante les esprits et fait partie des facteurs qui rendent si particulier le contexte dans lequel se préparent les élections municipales. Péril écologique : je signale le dossier d’Economie et politique qui sort aujourd’hui sur la nécessaire révolution écologique, révolution dans la production, dans la consommation, dans la culture… Péril financier : la crise qui vient s’annonce encore bien plus grave que celle de 2007-2008. Les liquidités déversées par les banques centrales sur les marchés financiers depuis dix ans aggravent aujourd’hui le danger, au point que le conseil des gouverneurs de la BCE va avoir du mal, cet après-midi, à convaincre qu’elle a les moyens de se sortir de cette situation. Péril économique : par exemple, pour la première fois, une suraccumulation de capital se développe au sein même des pays émergents. De même, la guerre économique menée par les États-Unis contre la Chine est un phénomène tout à fait nouveau. Péril politique et international… S’imaginer qu’on peut faire face à ces dangers en mettant une fois de plus sous le boisseau les idées communistes en croyant que c’est ainsi qu’on favorisera le rassemblement à gauche serait très dangereux. Les communistes ont une énorme responsabilité pour anticiper le désarroi que va provoquer le traumatisme de la crise. Dans les milieux populaires monte l’idée de « changer de système ». Beaucoup voient mieux par exemple que sur une planète régie par le dollar et Wall Street on ne peut pas mettre à disposition de tous ces biens communs de l’humanité que sont le climat et la biodiversité. Mais en quoi consiste « changer le système » ? Les idées actuellement dominantes à gauche, plus ou moins inspirées d’une vulgate keynésienne, ne sont pas à la hauteur de la crise systémique. Ces recettes, qui ont marché au XXe siècle, ne marchent plus aujourd’hui comme le montre la crise de la social-démocratie dans le monde entier. On ne peut plus corriger les inégalités par la fiscalité ou par la cogestion dans les conseils d’administration parce que derrière les inégalités il y a les contradictions insurmontables engendrées par l’exploitation, par la domination du capital avec le pouvoir sur l’utilisation de l’argent qui en est le ressort fondamental. C’est précisément parce qu’il cherche à masquer cette actualité du combat contre le pouvoir du capital que le tapage médiatique orchestré autour de Piketty arrange bien les affaires de Macron. Confronter ces idées aux nôtres est donc indispensable pour créer les conditions d’un rassemblement à la hauteur de la gravité de la situation. Dans les années 30, la force de Keynes avait été de voir l’obstacle dressé par les exigences insensées de la rentabilité et la nécessité de limiter le rendement du capital. Aujourd’hui, les ressorts du capitalisme sont encore plus profondément mis en cause. Il est donc indispensable d’aller plus loin, d’agir pour imposer de nouveaux critères contre la rentabilité capitaliste : développement des capacités humaines (emploi de qualité, formation, services publics, retraites), économies en capital (accords non capitalistiques, partages des coûts, R&D, nouvel investissement matériel), en s’emparant des leviers financiers et en pénalisant l’accumulation et les profits. Le terrain de ce combat n’est pas seulement celui des politiques économiques : c’est aussi l’entreprise, le lieu de l’affrontement de classes sur les choix de production et de financement. Son enjeu est l’utilisation de l’argent des entreprises, des banques, et de l’argent public. C’est aussi ce qui rend si stratégique l’exigence d’une nouvelle industrialisation, incluant le développement de nouveaux services. Et parce qu’ils concernent les êtres humains, la façon dont ils travaillent, dont ils se forment, dont ils développent leurs capacités créatives et leur capacité à les partager en coopérant, tous ces enjeux se rejoignent sur une question clé : l’emploi, sa qualification et sa sécurisation avec la formation tout au long de la vie. Dans cette perspective, nous formulons des propositions aussi précises que possible, non pas pour atténuer les dégâts du capitalisme mais pour imposer une tout autre logique : création d’un fonds d’investissement pour le climat, maîtrise publique et sociale de filières décisives de l’économie, audelà des nationalisations traditionnelles, développement des services publics, initiative internationale mettant autour d’une même table non seulement les gouvernements, mais aussi les multinationales, et les institutions financières internationales pour un financement des investissements nécessaires par une monnaie commune mondiale… La tâche est rude assurément. Mais nous pouvons commencer par une maxime simple : appliquer les décisions que nous avons prises ensemble, à une majorité de 87 %, il y a moins d’un an au 38ème congrès.

 

L’ensemble des interventions : ici

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/mailings/1549/attachments/original/Relev%C3%A9_d'interv_CN_jeudi_12_septembre.pdf?1568798420

RAPPORT d’Igor Zamichiei – coordinateur du Comité exécutif national du PCF :

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/mailings/1549/attachments/original/Rapport_CN_IZ_20190912.pdf?1568794017

 

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