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Un caractère prétentieux et un sentiment de supériorité est la voie ouverte vers la hiérarchie, la domination et in fine, possiblement, vers le fascisme, si l’organisation sociale le favorise.
C’est aussi la voie vers une désadhérence conceptuelle sans santé suffisante, avec retour difficile ou impossible à la réalité, à la conscience du rapport nécessité/liberté, du rapport besoins/production et échange en santé suffisante pour procéder.
Ce phénomène est en cours de développement dangereux, les conditions sociales y sont favorables.
L’Europe ce n’est pas qu’une politique, ce n’est pas qu’un système, ce n’est pas qu’une crise de production et d’échange dans la crise mondiale.
C’est certes cela mais c’est avant tout des êtres humains de cultures diverses et d’histoires diverses, mais aussi de cultures communes, y compris sa partie du continent « jusqu’à l’Oural ».
Voir en santé sociale les luttes et les transformations nécessaires et incontournables de sortie de crise économique, politique, de civilisation, mais aussi de construction nouvelle, c’est voir cela.
Il n’y a pas de transformation en santé sociale et possible, sans un profond sentiment et une profonde connaissance historique et scientifique, économique et culturelle de l’existence de ces êtres humains et sans profonde connaissance des divisions que les intérêts dominants du système dominant ont créées.
Et sans connaissance de la profonde intrication dans laquelle est parvenu le monde humain, dans ses moyens de produire et d’échanger et l’inadaptation du système à ces moyens.
Il semble que cette réalité échappe au plus haut niveau, ce dont la confusion et le désintérêt populaire semble exprimer et auxquels on ne peut se résigner.
L’Union est un combat disait Etienne Fajon. Et dans cette phrase il y a combat mais aussi union. Qu'on ne s'y trompe pas, je ne parle pas d'union sans contenu, sans connaissance des causes de la crise et des remèdes à la crise.
Notre besoin de coopération et de cohérence mondiales des peuples et des individus humains n'a jamais été aussi grand.
En ce siècle de révolution inouïe, scientifique, technique et de production et d’échange numérique, le souverainisme est une utopie, une divagation dangereuse, mortelle.
La crise tout aussi inouïe et en croissance du travail et de l’emploi qui nous attend encore dans cette révolution mise au service du taux de profit des firmes multinationales et non des besoins sociaux , nous appelle à renforcer l’action pour une Sécurité d’Emploi, de Formation, de Revenu et le projet de loi déposé par les communistes sur cette question, projet insuffisamment défendu dans cette campagne.
La révolution scientifique et technique numérique peut aboutir à une civilisation nouvelle du partage, de la coopération généralisée, de la cohérence sociale mondialisée, de la santé individuelle et sociale de la Personne humaine au Monde en passant par toutes les Entités Humaines Constituées, grandes, très grandes et petites, en unité et en mouvement.
La construction européenne, une autre construction européenne des nations, possiblement confédérale pas aujourd’hui mais à terme lointain, dépassant leur fermeture sur elles-mêmes, échappant à la dictature du taux de profit peut naître, est possible et souhaitable.
C’est cela qui aurait pu faire sortir plus fortement un projet nouveau de Développement et de Paix. Nous sommes peut-être ou sûrement en train de passer un peu ou beaucoup à côté d’un moment important de construction d’un tel projet avec un rôle nouveau, social, de la Banque Centrale Européenne et des critères nouveaux d'usage de la production monétaire.
Mais rien n’est perdu, nous ne sommes, je crois, qu’au début de cette réflexion et de cette action.
J’ai écouté l'enregistrement vidéo de la séance 4. du cercle de lecture du 4 juin 2024. Intéressant. J’ai apprécié l’intervention presque à la fin de Jacques Rollin sur la « question d’assumer ».
D’autre part, l’un des intervenants me fait penser :
Il n’y a pas d’usage de soi par soi sans usage de soi par l’autre, sinon il n’y aurait pas d’usage social, donc pas d’usage humain du tout.
De plus aucun usage ne peut exister en dehors du système historique concret, matériel et moral, dans lequel il s’exerce.
Pour casser un galet et s’en servir dans une découpe qui permet au clan de manger, il faut un type d’existence historique ; de même pour le surveillant « N.Q. » d’une chaîne de production automatisée de Renault qui est dépendant, à double sens, de l’extraction des matières premières et de la succession de transformations qui aboutissement à la chaîne automatisée qu’il surveille et l’organisation globale de la société qui la permet et les lois du système propre au cycle historique social de reproduction sociale.
Usage de soi par soi et usage de soi par l’autre sont deux forces contraires qui s’exercent. Unité et identité des forces contraires parce que dans un même ensemble en mouvement, processus particulier ou général, auxquelles elles appartiennent.
La contradiction antagonique (Les curseurs d'Yves schwartz) et le processus de croissance de cet antagonisme, évoluent vers une nouvelle contradiction non antagonique ou pas, ou meurt.
En termes et réalité de mode de production et d’échange, il y a interaction entre le management, son évaluation, bien sûr, et l’action sur la transformation qualitative du cycle de reproduction sociale élargie historique. L’un ne va pas sans l’autre. Il n’y a pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre, en unité de mouvement et de fonctions.
Que ce soit le « commandement » dans un autre mode de production ou dans le notre, la question du rapport entre l’usage de soi par soi et l’usage de soi par l’autre est un processus progressif continu et par sauts (quantique social), progressiste ou régressif, l’un dans l’autre.
Dans notre mode de production, de cycle social A-M-A’, de crise de suraccumulation et devalorisation du capital et le blocage social progressif qu’il induit et l’ergo-engagement et ergo-management ne sont pas à séparer de l’ensemble de la crise.
Qui parle de plus-value (survaleur) a raison, à mon avis, mais qui parle de la crise de suraccumulation et devalorisation du capital dans son cycle a encore plus raison, puisqu’il touche du doigt le moteur P/C vital du capital qui tend à augmenter le rapport production/besoins sociaux vitaux en réduisant les seconds au profit du premier, et le bloquant in fine ; sauf processus en santé suffisante par volonté-action humaine, dont le processus de la SEF *, prémices de dépassement de la contradiction incluse dans l’achat de la force de travail qui caractérise l’usage antagoniste capitaliste de soi par soi et de soi par l’autre.
Ce résumé est certes dogmatique ; mais on peut vérifier si le dogme découle d’une réalité, de la vie ou pas.
Dans mes tribulations syndicales dans toute la France j’aimais dire en assemblée : lorsque vous vous asseyez sur une chaise, vous accomplissez un acte de solidarité concrète, matérielle, objective, sinon subjective.
Il y a un rapport entre ceux, au sens large, qui l’ont fabriquée la chaise et vous qui satisfaites un élémentaire besoin de s’asseoir qui entre dans le cycle de votre reproduction de vie quotidienne personnelle, générale, sociale, collective, en unité (c’est une tautologie).
Ce n’est pas un exemple réducteur de sens par simplisme si on y pense bien, et qu’on peut « dire » encore plus simplement à qui ne cherchera pas des défauts d’expression formels.
Comment lier mode de management, processus de transformation des moyens de production et du mode de production conjoints, mouvements unis dans un même mouvement ? processus du mode de production et usage par soi et par les autres, du GRT qui est un groupe d’individus humains en rapport individuel-collectif ?
Pas facile et encore plus difficile si l’on n’a pas en tête les liens qui unissent processus de transformation des moyens de production et du mode de production, bien ou mal, et leur complexité. Couper en tranches de saucisson l’ensemble des éléments liés des mouvements liés, dialectiquement, c’est sortir de la réalité qu’on étudie et sur laquelle on voudrait agir.
Il y a un oubli permanant dans notre culture libérale : le rapport du besoin et sa satisfaction. Le besoin et le manque de satisfaction sont présents au rôle nourricier de la mère et à « l’autistisme du bébé », jusqu’à l’ensemble des réalisations humaines et leurs sentiments, expression du besoin et du manque, en passant par la fusion amoureuse, qui subsume, sublime et concentre le rapport besoin-manque.
« Le désir est l’appétit de l’esprit », première note marginale de « Das Kapital ».
Le rapport hiérarchique dans l’achat de la force de travail, sous ses formes évidentes et ses formes voilées, contient la contradiction besoins/manque ; à la différence d’une activité libre à venir possiblement, cette contradiction est antagonique.
Certes je répète beaucoup de mêmes choses. Mais que fait-on tous sur ce qui nous parait non seulement important mais essentiel.
Il est nécessire de reprendre la piste de l'autonomie de la personne dans le mouvement de la nécessité, et l'autogestion des entités et globale qui la permet. Pas hors sol, mais dans le contexte, ses infinies diversités, d'activité, biographiques, historiques, et économiques en dernière instance.
Pour finir, une énorme parenthèse : le projet de paix perpétuelle du XIXème siècle, reposant sur l’échange économique, commercial, qui finalement est celui décrété de Jean Monet devrait être tout à fait opérationnel. Sauf que n’est pas posée la question de quel échange, quel mode de production qui fait de ce projet une grande illusion parvenue à sa presque fin. Le développement de la crise de suraccumulation du capital a tôt fait de disloquer le projet de confédération européenne -à construire- dont l’échange et la production sont basé sur le critère P/C *auquel l’intelligence préfèrerait le critère VA/CMF *, transition vers un processus d’une société possible de partage.
Pas de dépassement des limites d’un ergomanagement sans cette « parenthèse ».
Pierre Assante. 05/06/2024 14:27:37.
* Sécurité d'Emploi ou de Formation (et de revenu), non comme supplétif mécanique à la crise du travail et de l'emploi, mais comme révolution des rapports sociaux, avec les mesures d'un autre usage de la production monétaire qui l'accompagnent.
* P/C : Profit (rapport entre la Valeur Ajoutée et le capital mis en œuvre (CC+CV+PV)) sur Capital.
* V.A./C.M.F. : Valeur ajoutée sur Capital Matériel et Financier. Ce critère est un élément qui doit entrer dans les luttes sociales et les réformes radicales de revendication de justice et de développement en santé sociale conjoints.
UTOPIE ANTICIPATRICE. PRODUCTION D'HUMANISATION. SOUVERAINISME. RAPIDITE. CLIMAT…
OUTIL. ALEATOIRE ET CAUSAL. QUALITE DE L’ADAPTATION DARWINIENNE. SECOURS D’URGENCE.
NEOCRITICISME. NEOEPICURISME. NEOMARXISME ;
Marxisme du C.M.M.n.İ.g.F. (1)
Tout ceci demande à être abordé collectivement, éclairci mutuellement, coopérativement, en cohérence progressive.
CAHIER 9.5.24. Pallazzo d'Assisi, Italie.
Saisir la « réalité du monde » est nécessaire pour agir sur les convulsions que traverse le processus de longue durée multimillionnaire en années, multimillénaire en société marchande post-néolithique, d’humanisation, et les guérir relativement, si possible. « Notre période », c'est-à-dire nous-mêmes ici, maintenant et partout dans le monde humain, à des degrés divers de supportabilité, de vivabilité, variables historiquement et géographiquement, en est témoin et victime.
L’utopie anticipatrice, moteur de l’évolution humaine, de ses régressions et de ses progressions, ne peut que s’alimenter, à notre niveau mondial actuel, que des régressions et des progressions nationales dans le.s régression et progression globale.s de l’humanisation.
L’utopie anticipatrice se nourrit d’elle-même, de ses conditions initiales dès le galet aménagé de l’homo habilis à la chaîne industrielle automatisée et l’organisation sociale qui la permet.
L’utopie anticipatrice se nourrit d’elle-même et le souverainisme est un blocage létal de cette nourriture.
Si l’évolution humaine a été, pour des circonstances aléatoires et causales « trop rapide », et c’est possible, dans la capacité d’adaptation, c’est la qualité d’une nouvelle adaptation qu’il nous faut rechercher si nous avons un tant soit peu l’instinct de conservation de soi et de l’espèce en unité.
L’aléatoire a permis de passer de l’adaptation à l’arbre-forêt avec la main préhensible, à la position debout.
Cette adaptation aléatoire et causale a certainement été un facteur de rapidité dans la naissance du travail-pensée en gésine, pour son évolution-complexification-condensification, leur-sa croissance.
Le processus besoin-(et désir)-production-consommation-reproduction économique et anthroponomique a besoin de dépasser ses propres contradictions dans les conditions qu’il produit lui-même pour se reproduire, double anticipation, action en miroir :
Se reproduire en tant que qu’espèce produisant-reproduisant, se produisant-reproduisant elle-même en produisant, production-reproduction-travail-outil, systèmes d’outils et de pensée, espèce produisante-pensante, processus de conscience de la nature sur elle-même.
Conscience de la nature sur-elle-même, partie organique particulière, humaine, dans le mouvement cosmique, au sens matérialiste de l’expression, du terme, « cosmique », mouvement de conscience de la nature sur elle-même, cosmique et non « universel » (Bitsakis).
Mouvement de conscience de la nature sur elle-même, évolution-croissance de la complexification-condensification (toujours à l’image de l’accumulation cérébrale dans des systèmes de concepts de leur formation individuelle-sociale à leur développement et disparition-transmission sociale).
C’est une transformation-crise climatique qui a permis la transformation-transport de l’homme de l’arbre avec sa main à la position debout et ses conséquence qualitatives dans l’invention de l’outil élémentaire, puis de l’outil complexe, puis de l’outil « combiné », l’outil social en relation dialectique combinée, retard-rattrapage en santé des inégalités fertiles et fécondes de développement ; la pensée précédant la parole et l’expression-action correspondante, à l’instar des inégalités particulières de développement dans le développement global ; le lit de Platon mental-physique particulier en unité, dans le lit de Platon global-processus de construction sociale, diversité infinie-unité des mouvements-processus micro-macro, continuité quantique (unité du continu et du saut).
Quelle seront les conséquences d’une crise climatique non suffisamment maîtrisée socialement (sans parler d’une crise climatique ou autre naturelle qui est une autre affaire humaine-cosmique) comme celle de ce siècle ?
C’est en cela qu’il faut boucler la boucle sur l’utopie anticipatrice conceptuelle-opérationnelle, sur la nation, sur la mondialisation capitaliste et les contradictions antagoniques qu’elles contiennent.
Dire c’est compliqué (certes c’est compliqué !), on pare au plus pressé, c’est développer de façon irrémédiable les conditions de non-dépassement des contradictions antagoniques, de la bulle d’existence-vie produisante-pensante que nous constituons.
Une mondialisation donnant à l’humanité les moyens de procéder en conscience de la nature sur elle-même ne peut que passer par une civilisation de partage, de coopération, de cohérence suffisante, ce que le cycle A-M-A’, le taux de profit immédiat maximum comme moteur, et l’isolement national conjoint ne peuvent permettre (dixi et salvavi animam meam).
La découverte marxiste des processus multiples et organiques du capital dans le capitalisme est un processus elle-même, et l’école marxiste de régulation systémique en est un moment avancé.
Une fois de plus, je renvoie à cette école, ses réponses, ses remèdes par hypothèse-utopie anticipatrice opérationnelle de transition vers le dépassement de l’achat aliénant de la force de travail et son abolition progressive et radicale dans/par l’autonomie de la personne dans celle des entités humaines micros et macros et globale (sans S) et en rapports dialectiques, mutuels avec le mouvement progressif social de contrainte-décontrainte relative de la nécessité sociale et naturelle; abolition de l’aliénation des gestes de production « matérielle et morale », et des produits « matériels et moraux ».
Production matérielle et morale de l’individu par lui-même dans la société :
SEF, Fonds démocratique de transition dans la libération qualitative de l’échange, révolution des crédits, de la création monétaire et du système bancaire du mondial au local à double sens, DTS, droits du travail, démocratie de l’homme producteur-citoyen, que, quoi, comment produire…, non en addition de mesures, mais en synthèse de condition.s. processuelles particulières et globales en unité organique.
Processus de régénération des moments anthroponomique : choix inconscients et conscients dans le processus d’humanisation continu et quantique.
Conditions physico-psychiques ergologiques de l’activité humaine et processus d’organisation du travail, de la personne à l’humanité entière en passant par le processus organique, le mouvement des entités humaines organisées, leur rapport avec la nature, entre elles-mêmes, entre l’homme et lui-même.
L’outil et les systèmes d’outils contiennent notre histoire, toute notre histoire dans tous les champs d’activité, leurs rapports organiques, et l’aléatoire et le causal de l’histoire sur laquelle agir en conscience sur cette bulle, parmi une infinité, d’existence de conscience progressive de la nature sur elle-même que nous constituons dans le cosmos, sa viabilité ou pas.
Ceci demande aussi de dépasser l’idéologie du darwinisme social de droit patronal divin, d’inégalité hiérarchique conceptuelle, de racisme et de violence dominatrice, liés au capital et au libéralisme qu’il l’induit, liberté du plus fort.
Le taux de profit n’est pas une simple loi économique c’est une bifurcation causale et aléatoire dans un processus multimillionnaire en années d’humanisation. Le critère proposé par l’économie néomarxiste de régulation systémique P/CMF (Profit/Capital Matériel et Financier) non plus n’est pas qu’une proposition détachée du processus mais au contraire un moment du processus de transformation progressiste vitale des rapports sociaux, des rapports de l’homme avec lui-même.
L’humanisation consiste au dépassement continu et quantique en unité, qualitatif, des dominations instinctives de survie du règne animal dont nous sommes issus. Il ne s’agit pas d’autocontrôle de notre propre personnalité, de la conscience de soi-même coupée des mouvements particuliers et général de la société, du processus d’humanisation que proposait la philosophie classique avant le marxisme, et dans la période de néocriticisme, criticisme du marxisme, dans laquelle nous sommes plongés, rapport de force insuffisant à une santé sociale suffisante dans le rapport Capital/Travail tel qu’il se déroule aujourd’hui.
Il s’agit d’une conscience sociale du corps-soi social (tautologie).
En ce sens une courte vue sur les événements et sur les batailles à mener est suicidaire. Le suicide est entamé, on attend les secours d’urgence qui ne devraient pas tarder, c’est ça l’espoir communiste gramscien de prison : pessimisme de la raison, optimisme de la volonté dans la contradiction Révolution technico-culturelle/Besoin de transformation qui tend à astreindre son dépassement sans y réussir à l’instant T.
Je me demande d’ailleurs, si un néo-épicurisme local, reflet de cette contradiction peut constituer en ce moment une transition à un néo-marxisme global ?
Tout ceci demande à être abordé collectivement, éclairci mutuellement, coopérativement, en cohérence progressive.
0. Dans l’intrication des firmes multinationales, du marché mondial et de la recherche mondiale, du local des start-up et des unités d’échange et de production soumis à cette intrication, au global, le souverainisme et le nationalisme de nation ou d’Europe etc. est une clownerie-robinsonnade périlleuse, mortelle.
0 bis. L’intervention des Etats, des nations est intégré à cette intrication et non le contraire. Le « phénomène » Elon Musk, « avancée » vers achèvement impossible, inviable, de cette intrication, démontre l’intrication à l’envers qui deviendrait à l’endroit si un communisme démocratique de participation de la personne humaine et des entités humaines entraient en autogestion, coopération, cohérence suffisante locale-globale et différenciée (contradiction fertile), pour un état de santé sociale suffisante. Ce qui demande un processus radical et progressif pour partir de l’état présent à l’état recherché.
0 ter. La publicité qui alimente les immenses et fragiles réseaux mondiaux fait partie de l’intrication du marché et est elle-même en danger d’alimentation dans la guerre économico-technico-militaire qui est partie intégrée de l’intrication. L’intégration de l’I.A. à l’ordinateur personnel, le réseau de satellites hyper croissant, les liens laser entre eux rendent l’indépendance de la fibre obsolète et le socle global sur lequel repose la cohérence relative précaire de la planète humaine et donc sa survie est toujours plus précaire, malgré son « assurance » stupidement prétentieuse. L'écologie obsessionnelle limitée à elle-même, hors sol économique et social, n'est pas de l'écologie, elle est le contraire de la recherche de l'équilibre relatif minimum nécessaire au mouvement, aux processus réciproques, uni et même, nature-homme.
0.4. Ça c’est de la technologie géopolitique dans laquelle même la Chine, malgré ses grandes avancées et espérance, n’a pas les moyens de contrebalancer les dominations technologiques, sinon d’y participer en contradiction, malgré l’autonomie relative précieuse que lui donne l’existence du PCC et ses difficultés internes et externes. Les Etats, même des USA n’ont qu’un pouvoir de frein ou d’accélération (mais surtout un frein sélectif) mais pas de choix dominant d’orientation. C’est le critère P/C qui l’a. Les choix politiques des zones mondiales de développement, des nations, des territoires, des communes etc. sont face à une double exigence indissoluble : systémique et de gestion d’entités humaines constituées en mouvement.
0.5. Toutes les technologies et leur maîtrise ne peuvent être viables sans les consommateurs dans le marché mondial, et la capacité des consommateurs, matérielle et morale, dépend de l’Etat social ignoré par cette intrication capital-recherche-technologie-consommation ; parce qu’elle échappe à la logique des besoins sociaux. C’est l’indifférence du capital par rapport au travail concret (celui qui pratique une production "physique ou mentale", physique et mentale mais concrète du métallo, du boulanger ou de l’enseignant…). La boussole du capital c’est le travail abstrait, la mesure du taux de profit, l’équivalent monétaire de l’exploitation de l’homme par l’homme et son court-circuitage du cycle social élargi, l’achat (contraint, c’est une tautologie) de la force de travail dont il détient le pouvoir ; et au-delà de la classe ouvrière (qui œuvre aux…) des biens matériels primaires de base cœur de production, des salariés en général, de l’ensemble du travail de production, de gestion, d’échange et de la division sociale et de classe (en contradiction) du travail.
0.6. Le « communisme déjà là » fait partie, généreusement, de la clownerie.
A partir de là commencent mes onze extraits
1. « …J’ai exposé sur ce blog l’avancée et l'action des recherches des économistes communistes de "l'économie marxiste de régulation systémique" de Paul Boccara… la baisse tendancielle du % de profit, la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital...»
2. « …La rencontre de l’industrialisation numérique et de l’automatisation des forces productives produira des néo-Marx et des néo-Engels en nombre et en collectifs larges, bien plus larges que ceux qui ont fait naître « Le manifeste du parti communiste », la « Première internationale » et les partis communistes, de et dans l’industrialisation mécanisée et de main d’œuvre généralisée… ».
3. « …Yves Dimicoli nous dit, je crois, que le capitalisme c’est la révolution scientifique et technique… la révolution scientifique et technique c’est le capitalisme… moyens et mode de production… et la révolution scientifique et technique du capitalisme du XXIème siècle, la révolution numérique»
4. « …Ce siècle-ci, le XXIème verra l’émergence de civilisation nouvelle. En tout cas c’est une possibilité objective… ». Il s’agit de « dépasser SUMER ».
5. « … Révolution scientifique et technique du XVIème de la Renaissance, prémices de la domination mondiale de classe et de la révolution scientifique et technique et industrielle du XIX-XXème, miroir et ombre portée dans l’eau, l’océan du XXIème ses interrogations et ses réponses… »
6. « …Le taylorisme début XXème et ses formes nouvelles actuelles inouïes sont un tournant majeur du capitalisme dont nous sommes encore drastiquement prisonniers... »
7. « …L'ergologie progressiste, pas celle qui se limite au seul management, nous apprend, à l'exemple du "lit de Platon", que le travail "non qualifié" n'existe pas, ce qui est une raison de plus pour développer la formation et la qualification; que ce soit dans l'emploi de "main d'œuvre traditionnelle", ses strates, comme dans sa transformation révolutionnaire qualitative en cours à développer, malgré les régressions de la crise … »
8. « …Une ergologie communiste en gésine est possible sur la base du système de concepts créé par Yves Schwartz et en mouvement… »
9. « … L’APST (Analyse pluridisciplinaire de situations de travail) et les concepts ergologiques posent les conditions micros dans les conditions macros d’exercice du travail et de l’activité en général… »
10 « … Si la révolution scientifique et technique a modifié le paysage du capital et de la société capitaliste, les rapports sociaux capital/salariés, leurs formes nouvelles, leur mondialisation, sont toujours soumis à l’achat de la force de travail et ses contradictions… »
11. « … Ceci nous renvoie à l’économie marxiste de régulation systémique, ses analyses et son processus de transformation radicale et progressive… Fonds, Crédits sélectifs, SEF, DTS… cohérence de la personne et libre activité dans le mouvement des nécessités, de l’usage de soi par soi pour soi et pour les autres en unité et diversité du processus fonction-besoin-conscience…». Le capital est un génial irresponsable...
Pierre Assante. 01/06/2024 14:04:12.
Post Scriptum. Les choix politiques des zones mondiales de développement, des nations, des territoires, des communes etc. sont face à une double exigence indissoluble : systémique et de gestion d’entités humaines constituées en mouvement.
On peut ne pas être d’accord. Mais est-ce inintéressant ?
L’incohérence sociale, la cohérence sociale insuffisante pour assurer la reproduction sociale est systémique.
Prétendre réguler tel ou tel aspect de la crise de la production, du travail, crise commune, sans toucher au système économique et social, radicalement et progressivement, est une imbécilité ou un mensonge. Une"robinsonnade".
Le pouvoir personnel (1), présidentiel, est un élément issu lui-même de la crise dès les années 1950-60, aggravant de la désorganisation sociale sur la base de la gestion libérale, si on peut appeler ça sérieusement une gestion.
Le même Villepin qui réclame une cohérence diplomatique contre la guerre, ce qui est mieux que rien dans le contexte, est celui qui a mis à mort finale le PLAN. J’y siégeais dans cette commission du travail dit « non qualifié » liée au plan Borloo.
Il tentait de mettre en place une législation formelle, pour dépasser « l’éparpillement » de la législation libérale considérée comme responsable de l’incohérence, de la direction économique des firmes multinationales jusqu’à l’organisation locale du « travail dit non qualifié » pour instaurer une hiérarchie officielle du travail dans le système capitaliste ultralibéral : du pouvoir économique et politique jusqu’à « l’aide à la personne », « travail non qualifié » au service des couches moyennes elles-mêmes sous la coupe des intérêts libéraux nationaux, c’est-à-dire en fait mondiaux; société de classe « bien huilée et utopique.
Il n’y a pas de sauvetage social sans un critère de gestion dépassant celui du taux de profit (P/CMF), sans une organisation progressiste de l’emploi et de la formation, sans des droits sociaux assurant la responsabilité à double sens de la personne humaine dans la production et l’échange, sans un usage révolutionnaire de la production monétaire et du crédit dans des Fonds démocratiques, du local au mondial à double sens. Et sans une monnaie mondiale cohérente dont les Droits de tirage spéciaux du FMI seraient les prémices.
La campagne des européennes qui est en train d’assoir le poids des souverainismes et les nationalismes dans l’U.E. (comme ce qui se produit partout dans le "Monde occidental") ne sont que l’extrémité de cette incohérence sociale dont tous les partis qui n’appellent pas à une transformation systémique sont responsables collectivement en tant que partis représentant le type de gestion économique et sociale du capital.
Le libéralisme, c’est aussi la guerre.
Pierre Assante. 31/05/2024 06:49:50.
(1) On peut parler aujourd'hui d'une folie désorganisatrice qui n'a rien à voir avec un processus de transformation nécessaire des forces productrices, de l'organisation sociale et des cultures en santé sociale suffisante pour procéder.
Pour les pouvoirs, il s'agit de "Tout changer pour que rien ne change" dans le système et dans les intérêts de la classe dominante (Tancrède dans "Il Gattopardo")
J’ai exposé sur ce blog l’avancée et l'action des recherches des économistes communistes de "l'économie marxiste de régulation systémique" de Paul Boccara et d'une ergologie communiste en gésine possible sur la base du système de concepts créé par Yves Schwartz et en mouvement.
J’ai exposé aussi mes divagations au fur et a mesure que j’essayais de répondre à mes propres interrogations. C’est un processus de pensée en construction comme tout processus de pensée, le votre, le mien, le notre.
Des « choses simples » y côtoient des « choses complexes » en mouvement.
Il ne faut cependant pas croire que les choses simples ne soient pas complexes et vice versa.
Je vous assure, je peux vous dire en dire des choses « simples ». Par exemple comment se sont formées les pensées de Marx et d’Engels dans leur contact avec la révolution industrielle, inouïe pour leur temps.
Pour cela je peux puiser dans des travaux nombreux dont l’usage a été gaspillé dans le reflux des organisations communistes.
De penseurs individuels et individualistes à l’origine Marx et Engels sont devenus les interprètes d’un mouvement et des hommes qui le constituaient alors, ouvriers et ouvrières en premier lieu (1).
De la formation des « Comités de correspondance communiste » à l’écriture et la diffusion de « Le capital », révélation des rapport sociaux entre le vendeur de la force de travail et son achat par le détenteur du capital, de l’entreprise locale à l’intrication du système économique, monétaire et financier international, Marx et Engels ont détruit, pour eux-mêmes en premier lieu, l’illusion d’un monde fini d’exploitation dont seules changeraient et « s’assagiraient » éventuellement les techniques industrielles.
La rencontre de l’industrialisation numérique et de l’automatisation des forces productive produira des néo-Marx et des néo-Engels en nombre et en collectifs larges, bien plus larges que ceux qui ont fait naitre « Le manifeste du parti communiste », la « Première internationale » et les partis communistes.
Les partis communistes ont souffert des expériences négatives dans les rapports géopolitiques mondiaux.
Mais surtout de la difficulté d’intégrer dans leur conscience les transformations mondiales du passage à l’industrie mécanisée à l’industrie informationnalisé numériquement.
Ce siècle-ci verra le dépassement de ce handicap et l’émergence de civilisation nouvelle.
En tout cas c’est une possibilité objective.
La collaboration de Marx et d’Engels, la complémentarité de leur expérience dans la connaissance du mode de production et d’échange, ont constitué un facteur d’accélération exceptionnel de com-préhension de la réalité et de l’implication des hommes et du mouvement de leurs systèmes de concepts simples et complexes en unité, populaires et savants en unité, dans cette réalité.
Peut-être trop rapide à suivre pour le monde humain de leur temps ? Et du nôtre ?
Pierre Assante. 29/05/2024 08:42:14.
(1) Si la nouvelle phase de la révolution scientifique et technique a modifié et modifie profondément le paysage du capital et de la société capitaliste, les rapports sociaux capital/salariés, leurs formes nouvelles, leur mondialisation sans cesse élargie, le salariat , sa part qualifiée croissante en crise (ITC de recherche, de production et de gestion…, nouvelle classe ouvrière diversement qualifiée sur les strates antécédentes existantes) dont la part centrale de production matérielle de base, sont toujours soumis à l’achat de la force de travail et sa contradiction entre la production des subsistances /besoins sociaux, simples et complexes en unité et l’organisation sociale obsolète qui la subsume.
Contradiction qui domine la production, donc la vie humaine et le processus d’humanisation.
Le taylorisme et ses formes nouvelles actuelles sont un tournant majeur du capitalisme dont nous sommes encore drastiquement prisonniers.
L'ergologie progressiste, pas celle qui se limite au seul management, nous apprend, à l'exemple du "lit de Platon", que le travail "non qualifié" n'existe pas, ce qui est une raison de plus pour développer la formation et la qualification; que ce soit dans l'emploi de "main d'œuvre traditionnelle" comme dans sa transformation qualitative en cours, malgré les régressions de la crise, à développer.
La ségrégation dans la qualification, l'emploi "immigré" et "féminin" à son centre, ça existe et doit être combattue dans la construction d'un système social en santé sociale, c'est une des conditions majeures de cette construction.
Néocriticisme et économie politique "métamarxiste"
RECUEIL NOVEMBRE 2023 MAI 2024
Néocriticisme et économie politique métamarxiste, crises de suraccumulation et dévalorisation du capital, évolution et dépassement, complexification, condensification, croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines dans les contraintes sociales en mouvement, valeurs « sans dimension » …
La dialectique matérialiste est un outil mental en processus issu de l’observation du processus social, passant de l’anthropologie et la philosophie à l’économie en tant qu’intervention en dernière instance pour une transformation sociale en santé pour poursuivre le processus d’humanisation continue et par sauts (quantique).
En ce sens, on peut parler, sans usurpation, de dialectique de la nature, puisque cet outil n’ignore pas les processus cosmiques (Bitsakis) au sens scientifique du terme et non au sens mystique à la mode depuis longtemps et particulièrement dans le néocriticisme ambiant de ce siècle de passage possible d’un mode production et d’échange à un autre, inouï, d’informatisation et d’automatisation et de croissance de la diversification fine et macro des forces productives-trices, donc des hommes, en santé sociale nouvelle.
Matérialisme historique (de Gramsci entre autres), économie marxiste, métamarxiste, matérialisme dialectique et dialectique de la nature, l’homme processus de conscience de la nature sur elle-même, forment une unité organique de la nature.
La lutte menée par le capital pour survivre contre la dialectique (quitte à faire mourir la société humaine avec lui comme sont mortes tant « d’expérience » infinies de la nature) lui fait dire « la lutte des classes existe, et nous l’avons gagnée ».
Mais cette affirmation péremptoire commence à trouver des doutes de son côté à travers la crise de croissance de la suraccumulation et dévalorisation du capital -irréversible comme la flèche du temps, au sens que la crise ne peut « retourner en arrière » sans destruction partielle ou totale.
L’instinct de survie reste fort.
Et la crise du processus de croissance de l’humanisation est celle de la productivité du capital, ses contradictions et ses limites, et un besoin inassouvi par le système, de complexification-condensification sociale à décider, prise de conscience dans le processus inconscient et actes correspondants.
La crise du processus de croissance de l’humanisation se trouve en face des mêmes réalités, en unité de processus, par la même occasion.
Pour éclaircir mes propres idées et t’en communiquer le sentier voici le SCHEMA de mon processus social-personnel, continu et par sauts, et inachevable de réflexion et des recueil produits, travail d’amateur mais travail sérieux quand même :
1. Masse. Gravité. Attractions et répulsions. Interactions. A la fois en physique et dans les Rapports sociaux, ce qui est une relation apparemment inhabituelle et étrange. C’est pourtant ce qu’on fait inconsciemment ou consciemment, les deux à la fois, possiblement.
2. Gramsci. Capacité d’analyse socio-politique particulière et générale. Mussolini, révolution d’Octobre et Prison pour le cas de Gramsci, dont le résultat est exceptionnel. Mais les résultantes sociales-personnelles en rapport avec le moment historique à citer sont plus que nombreuses dans le processus d’humanisation.
3. L’action de la masse physique au sens scientifique premier, dans la masse des interactions et dans la formation particulière des systèmes sociaux-individuels de concepts (Vygotski) issus de l’humanisation : la production des subsistances et le travail-pensée, de l’origine de l’homo habilis à la chaîne de production automatisée et de l’organisation sociale qui la permet.
Relation entre les trois champs de réflexion et du réel en tant que négation de la négation, résolution des contradictions dans le domaine social, de l’organisation sociale/besoins et production, leurs contradictions antagoniques historique actuelles et non antagoniques en général.
L’économie marxiste de régulation systémique, l’anthroponomie et l’étude des interactions dans le travail, l’activité humaine, interactions fines et macros, l’ergologie marxiste.
La grande bourgeoise internationale est-elle révolutionnaire ?
OUI car elle capitalise et organise la numérisation internationale des forces productives.
NON car elle ne peut résoudre la contradiction antagonique au paroxysme de la baisse tendancielle généralisée (il ne s’agit pas que des grandes firmes multinationales qui le drainent) du taux de profit/besoins sociaux et la crise de suraccumulation et dévalorisation du capital, qui s'induisent réciproquement, en processus croissant. Elle n'est donc pas révolutionnaire. Le pouvoir libéral qui la représente non plus.
- Ces deux réponses devraient guider, à mon sens, les choix d’action et de formation des organisations se réclamant du travail, du salariat, de la classe ouvrière de production des biens matériels premiers, ici et dans le monde humain.
- et relancer la conscience de base qui est celle de la réalité de l’achat de la force de travail par le capital, sous ses formes les plus anciennes et les plus « modernes », en strates cumulées.
- et com-prende les mouvements particuliers (par exemple dans telle fermeture d’entreprise ou tels licenciements ou telle action salariale victorieuse ou pas) du capital dans son mouvement général du cycle social d’accumulation A-M-A’ (1) vital pour lui, et son blocage progressif dont la guerre économique et la guerre armée tendant au paroxysme destructeur généralisé.
Les convulsions populaires (pas les actions organisées qui au contraire démontrent les besoins sociaux) n’en étant qu’un reflet.
La grande bourgeoise internationale est à la fois révolutionnaire et conservatrice et son personnel de même. La force seconde dominant la première (2).
Son personnel n’est pas uniforme, univoque et les contradictions le traversent.
Mais nous n’en sommes pas, « comparativement », à la petite aristocratie avancée du XVIIIème siècle.
La transposition de celle-ci au capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé globalement financiarisé nous pose la question de l’influence du salariat sur elle et son niveau mondial d’organisation partant des structures locales, nationales… « acquises » et insuffisantes historiquement.
Le détachement relatif d’une part de la bourgeoisie au profit du salariat sera un indicateur des capacités des forces de transformation radicale et progressive et leur parti (au sens large), d’être à l’avancée des transformations des forces de production, leur com-préhension, la réponse en santé sociale suffisante de ces transformations et non en maladie générale actuelle de l’humanisation.
L’unité de l’homme producteur (et sa diversité) se réalise dans celle des tâches d’exécution, de gestion, d’organisation de la production et de sa culture, ses cultures, leur processus positif et négatif en unité, continu et quantique, d’où l’importance des ITC dans le mouvement ouvrier. Trop oubliée.
L'exemple d'Antraigues est éclairant, partant de l'analyse de l'économie marxiste de régulation systémique et d'une question locale et remontant jusqu'au remède de l'usage de la création monétaire européenne. Entre autres. La SEF (Sécurité d’Emploi ou de formation) au centre (3).
Cet article n'engage que son auteur.
Pierre Assante. 27/05/2024 14:39:19.
REMARQUES :
(1) Cycle antagonique de production et d'échange capitaliste : Capital argent - Capital marchandise - Capital argent plus.
(2) Capital et Travail, forces contraires n'existent pas l'un sans l'autre. Unité et identité des forces contraires. Il s'agit dont de l'abolition-dépassement des deux.
(3) Les "réformes" du travail, des retraites et "du chômage" vont dans le sens opposé au processus de la SEF que noue proposons
REPONSE A DANIEL (Voir les échanges en commentaires sur le blog)
Oui faire le mieux possible dans cette élection et préparer la suite le mieux possible. L'exemple d'Antraigues est éclairant, partant d'une question locale avec les concernés, remonter jusqu'au remède de l'usage de la création monétaire européenne. Entre autres. Non ?
Les difficultés des « jeunes Marxistes » ou « nouveaux marxistes » d’aujourd’hui ne tiennent pas à leur capacité de dénormaliser-renormaliser la « pensée Marx ». Elles tiennent au contexte dans lequel ce processus de dénormalisation-renormalisation a lieu.
A l’origine, la pensée Marx se développe à un moment précis, celui qui, historiquement, suit la Révolution française dans lequel la bourgeoisie révolutionnaire (elle-même dans un contexte général et mondial), vient de créer, pour ses propres besoins, le citoyen actif, c'est-à-dire la personne qui agit dans le cadre collectif pour la construction de son devenir.
Le contexte actuel, très différent, est la poussée à son paroxysme du processus décrit par Marx d’inversion des termes de l’échange, de par la circulation sanguine de la société constituée par le capital et dont la formule vivante est Argent-Marchandise-Argent, A-M-A’.
Ce contexte tend à transformer de citoyen actif en citoyen passif, c'est-à-dire en consommateur qui n’intervient pas dans les choix productifs et a l’illusion d’intervenir sur les choix de consommateur. La confusion entre libéralisme économique et démocratie, qui s’est emparée de nos âmes tient du même processus, confusion contre laquelle l’on se défend, quelquefois, mais qui en fait, est bien présente dans nos compromis et compromissions.
Nous, diraient les « jeunes marxistes », s’ils faisaient un manifeste, sommes aussi ces citoyens à tendance passive, parce qu’il n’est pas dans le pouvoir d’une personne d’échapper au contexte social dans lequel il vit, si ce n’est d’une façon abstraite, ce qui n’est pas rien, parce qu’une des propriétés essentielles de l’humanité est cette capacité à l’abstraction dans la construction de son devenir.
Le savoir n’est pas une chose immobile dont on doit rechercher la perfection, mais un outil répondant à cette définition anthropologique lefebvrienne donc marxiste de l’humain : il est quotidien, mimétique, poïétique, il doit assurer sa survie à chaque instant en imitant ce qu’il a appris à faire, en faisant « inconsciemment et consciemment » ce qu’il doit faire de nouveau pour assurer cette survie, cette capacité « inconsciente » s’appuyant sur l’accumulation collective-individuelle des savoirs. La connaissance partielle du présent éclaire la compréhension accumulée du passé et le sens du devenir possible, en développant le conscient, part de la mémoire volontaire et involontaire qui agit dans son unité sur les choix de chaque geste humain.
La grande force du marxisme originel, que les « nouveaux marxistes » sont en train de casser, c’est l’adaptation de sa pensée à la question de la survie dans le contexte où cette pensée naît. Le « raffinement » de la pensée qui perd ses bases vitales au profit des correctifs nécessaires est un phénomène courant dans les périodes de perte (relative et circonstancielle ?) de combativité, d’instinct de survie.
Le progrès des savoirs est indéniable. La connaissance de l’humain et de son environnement a fait des pas de géant. Mais le découpage de ces savoirs et l’erreur composée qui en résulte est totalement liée au paroxysme du mode de production et de son corollaire A-M-A’ et le citoyen passif. Il est totalement exclu que l’humanité réponde aux impératifs de son devenir sans répondre par le marxisme à la question de la production sous tous ses aspects. L’écologie, le féminisme, ne peuvent échapper à cette question : que produire, comment produire, quelle démocratie des producteurs.
Passer par pertes et profits les bases essentielles du marxisme, le remettre en cause au profit d’une « vision fine », c’est aussi nier massivement toutes les autres connaissances sectorielles telles celles de l’évolution des espèces ou celles de la psychanalyse ou les découvertes récentes sur la microbiologie ou la micro physique ou l’astrophysique, etc.
Tout ce qui peut nous paraître avoir été étranger au marxisme originel de par l’état des connaissances qui ont présidé à sa naissance ne l’est en fait pas tant que ça, surtout et parce que le marxisme originel a une vitalité opérationnelle sur une réalité qui est toujours la notre : le capitalisme, son évolution, ses limites.
Par exemple, la question de la mondialisation est bien présente chez Marx et ses observations traitent bien d’une réalité en mouvement bien mieux que beaucoup de visions actuelles figées, inopérantes, partielles, allergiques à toute synthèse.
Quand Marx a répondu aux questions de l’exploitation après être passé par ce que la bourgeoisie des lumières a créé de plus avancé en matière de réflexion sur l’humain, il n’a rien inventé dans l’observation du capital : plus value, taux de profit, baisse tendancielle, reproduction du capital dans sa complexité (*). Il n’a fait que décrire ce dont dépendait le quotidien des êtres humains dans le lieu et le moment historique qu’il vivait.
Nos philosophes antiques avaient le sens de l’opérationnel plus aigu que le notre actuellement, parce que le mode de production était plus vital au moment où ces philosophes se sont exprimés. Et ce sont ces moments de vitalité, « d’instinct social de survie » qui ont fait les grandes œuvres exprimant un présent. Certaines œuvres de « regret », de « nostalgie » sont grandes par leur évocation de ces moments mais provoquent l’aspiration à une reproduction-répétition qui ne peut plus être.
Pierre Assante
04/09/2007 07:38:26
Post Scriptum. Outre les auto-censures intéressées, il y a là peut-être une explication du rejet par refus de com-prendre l’économie marxiste de régulation systémique. 26/05/2024 16:12:56.
(*) « …Le caractère superficiel et formel de la circulation simple de l'argent apparaît précisément dans le fait que tous les facteurs qui déterminent le nombre des moyens de circulation: masse des marchandises en circulation, prix, montée ou baisse de ceux-ci, nombre d'achats et de ventes simultanés, vitesse de rotation de la monnaie dépendent du procès de métamorphose du monde des marchandises ; celui-ci dépend à son tour du caractère d'ensemble du mode de production, du chiffre de la population, du rapport entre la ville et la campagne, du développement des moyens de transport, du degré de la division du travail, du crédit, etc., bref de circonstances qui toutes sont en dehors de la circulation simple de l'argent et ne font que se refléter en elle… » Marx, contribution à la critique de l’économie politique.
« …La production en général est une abstraction, mais une abstraction rationnelle, dans la mesure où, soulignant et précisant bien les traits communs, elle nous évite la répétition. Cependant, ce caractère général, ou ces traits communs, que permet de dégager la comparaison, forment eux-mêmes un ensemble très complexe dont les éléments divergent pour revêtir des déterminations différentes. Certains de ces caractères appartiennent à toutes les époques, d'autres sont communs à quelques-unes seulement. [Certaines] de ces déterminations apparaîtront communes à l'époque la plus moderne comme à la plus ancienne. Sans elles, on ne peut concevoir aucune production. Mais, s'il est vrai que les langues les plus évoluées ont en commun avec les moins évoluées certaines lois et déterminations, ce qui constitue leur évolution, c'est précisément ce qui les différencie de ces caractères généraux et communs ; aussi faut-il bien distinguer les déterminations qui valent pour la production en général, afin que l'unité - qui découle déjà du fait que le sujet, l'humanité, et l'objet, la nature, sont identiques - ne fasse pas oublier la différence essentielle. C'est de cet oubli que découle, par exemple, toute la sagesse des économistes modernes qui prétendent prouver l'éternité et l'harmonie des rapports sociaux existant actuellement. Par exemple, pas de production possible sans un instrument de production, cet instrument ne serait-il que la main. Pas de production possible sans travail passé accumulé, ce travail ne serait-il que l'habileté que l'exercice répété a développée et fixée dans la main du sauvage. Entre autres choses, le capital est, lui aussi, un instrument de production, c'est, lui aussi, du travail passé, objectivé. Donc le capital est un rapport naturel universel et éternel ; oui, mais à condition de négliger précisément l'élément spécifique, ce qui seul transforme en capital l’« instrument de production », le « travail accumulé ...
…Pour l'art, on sait que certaines époques de floraison artistique ne sont nullement en rapport avec le développement général de la société, ni par conséquent avec celui de sa base matérielle, qui est pour ainsi dire l'ossature de son organisation. Par exemple les Grecs comparés aux modernes, ou encore Shakespeare. Pour certaines formes de l'art, l'épopée par exemple, il est même reconnu qu'elles ne peuvent jamais être produites dans la forme classique où elles font époque, dès que la production artistique apparaît en tant que telle ; que donc, dans le domaine de l'art lui-même, certaines de ses créations importantes ne sont possibles qu'à un stade inférieur du développement artistique. Si cela est vrai du rapport des différents genres artistiques à l'intérieur du domaine de l'art lui-même, Il est déjà moins surprenant que cela soit également vrai du rapport du domaine artistique tout entier au développement général de la société. La difficulté ne réside que dans la manière générale de saisir ces contradictions. Dès qu'elles sont spécifiées, elles sont par là même expliquées….
…..Prenons, par exemple, le rapport de l'art grec d'abord, puis de l'art de Shakespeare avec notre temps. On sait que la mythologie grecque n'a pas été seulement l'arsenal de l'art grec, mais la terre même qui l'a nourri. La façon de voir la nature et les rapports sociaux qui inspire l'imagination grecque et constitue de ce fait le fondement de [la mythologie ] grecque est-elle compatible avec les Selfactors [machines à filer automatiques], les chemins de fer, les locomotives et le télégraphe électrique ? Qu'est-ce que Vulcain auprès de Roberts and Co, Jupiter auprès du paratonnerre et Hermès auprès du Crédit mobilier ? Toute mythologie maîtrise, domine les forces de la nature dans le domaine de l'imagination et par l'imagination et leur donne forme : elle disparaît donc quand ces forces sont dominées réellement…
….Mais la difficulté n'est pas de comprendre que l'art grec et l'épopée sont liés à certaines formes du développement social. La difficulté réside dans le fait qu'ils nous procurent encore une jouissance esthétique et qu'ils ont encore pour nous, à certains égards, la valeur de normes et de modèles inaccessibles…
…Un homme ne peut redevenir enfant, sous peine de tomber dans la puérilité. Mais ne prend-il pas plaisir à la naïveté de l'enfant et, ayant accédé à un niveau supérieur, ne doit-il pas aspirer lui-même à reproduire sa vérité ? Dans la nature enfantine, chaque époque ne voit-elle pas revivre son propre caractère dans sa vérité naturelle ? Pourquoi l'enfance historique de l'humanité, là où elle a atteint son plus bel épanouissement, pourquoi ce stade de développement révolu à jamais n'exercerait-il pas un charme éternel ? Il est des enfants mal élevés et des enfants qui prennent des airs de grandes personnes. Nombre de peuples de l'antiquité appartiennent à cette catégorie. Les Grecs étaient des enfants normaux. Le charme qu'exerce sur nous leur art n'est pas en contradiction avec le caractère primitif de la société où il a grandi. Il en est bien plutôt le produit et il est au contraire indissolublement lié au fait que les conditions sociales insuffisamment mûres où cet art est né, et où seulement il pouvait naître, ne pourront jamais revenir. »
…». Marx, introduction à la critique de l’économie politique
« La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s'annonce comme une « immense accumulation de marchandises (1) ». L'analyse de la marchandise, forme élémentaire de cette richesse, sera par conséquent le point de départ de nos recherches.
La marchandise est d'abord un objet extérieur, une chose qui par ses propriétés satisfait des besoins humains de n'importe quelle espèce. Que ces besoins aient pour origine l'estomac ou la fantaisie, leur nature ne change rien à l’affaire (2). »
(1) Karl MARX, Contribution à la critique de l’économie politique, Berlin, 1859, p. 3.
(2) « Le désir implique le besoin ; c'est l'appétit de l'esprit, lequel lui est aussi naturel que la faim l'est au corps. C'est de là que la plupart des choses tirent leur valeur. » (Nicholas BARBON, A Discourse concerning coining the new money lighter, in answer to Mr Locke's Considerations, etc., London, 1696, p. 2 et 3.)
Les résultats de l’I.A. qui sont les nôtres, marchent sur la tête et sont à remettre sur pied. L’I.A., révolution technologique et culturelle SANS révolution sociale progressiste y répondant est fécond d’un fascisme nouveau, « moderne ». Le social antisocial ne peut survivre, est une survie en sursis. Comprendre ce à quoi on s’oppose est nécessaire à la compréhension de COMMENT s’y opposer opérationnellement, efficacement, causalement.
Humains et mode de production et d’échange ne font qu’un, ce qui ne veut pas dire qu’ils constituent un blog unique et immobile, mais évoluent ensemble, et ne se libèrent ensemble que dans une dénormalisation-renormalisation globale processuelle et ses dénormalisations-renormalisations micros qui l’induisent ou pas. C’est la transformation quantitative-qualitative.
C’est la propriété (qualité) sociale et naturelle de la causalité et de l’aléatoire, en unité de fonction, l’aléatoire étant contenu dans l’infini de la dimension particulaire de la matière.
Le « ou pas » c’est ce que contient le pouvoir d’Etat actuel et toutes ses fonctions politiques qui subsument toutes les fonctions économiques et sociales, matérielles et morales, reposant sur le cycle social d’accumulation capitaliste, sa crise mondialisée de suraccumulation et de devalorisation du capital, maladie génétique originaire parvenant à un développement extrême.
2.L’I.A. capitaliste , ce n’est ni une révolution de la conscience ni de l’intelligence. Ce n’est pas une intelligence, mais une technique dont l’intelligence use. La numérisation capitaliste contient les limites de son développement, et de ses capacités, de sa force de développement. Elle est à le fois le dévelopement actuel et la force contraire de la création qui a développé l’humanisation, la production-travail-pensée, le « lit de Platon » étendu à la création sociale particulière et générale.
On ne peut comprendre cela sans avoir admis l’identité des forces contraires, qui jouent l’une sur l’autre en unité de mouvement. L’observation superficielle, à l’instar de celle de « la marche du soleil » semble nous monter l’inverse. L'usage capitaliste de l'I.A. est facteur de décomplexification relative, déconcentration de la complexification motrice, condensification négative.
Comprendre ce à quoi on s’oppose est nécessaire à la compréhension de COMMENT s’y opposer opérationnellement, efficacement, causalement.
3.L’I.A., révolution technologique et culturelle SANS révolution sociale progressiste y répondant est fécond d’un fascisme nouveau, « moderne ». Les contradictions du système économique et social sont la force qui met (unité et diversité de la nature, donc de la société et unité du continu et du quantique de même) en difficulté et est la difficulté de l’usage progressiste de cette technologie ; et la retournent contre lui-même (le système) et contre les humains par la même occasion.
Ainsi se vérifie l’analyse de Gramsci dans sa prison, issue de l’expérience mussolinienne : La révolution scientifique et technique non accompagnée d’une transformation qualitative sociale ET le fascisme vont de pair.
4.A tous les aspects critiques de la description de l’état social, il faut y adjoindre, pour ce qui est de notre période historique le qualificatif de « capitaliste », même si elle contient bien sûr les strates des développements précédents, aléatoires et causaux et possibles futurs aléatoires et causaux.
Ne nous laissons pas impressionner par les résultats de l’I.A., ce sont les nôtres qui marchent sur la tête et à remettre sur pied.
Le social antisocial ne peut survivre, est une survie en sursis.
Malgré la dépendance de cette aventure humaine par rapport au système et au % de profit, et les conséquences qui en découlent, je reste curieux et intéressé sur ses possibilités ou pas de participer (entre autres recherches et réalisations techniques inouïes) à la résolution de la crise énergétique, une des principales menaces sur le développement de l'humanisation.
ITER n’est pas la seule réalisation en matière de Fusion dans le monde. Elle est issue d’un accord de recherche multinational de coopération, ce qui est un exemple peu fréquent à souligner; même si dans tant d'autre cadres des coopérations ont bien lieu que le capital ne peut empêcher, il en vit aussi; et même s'il les handicape; et participe, contradictoirement à la coopération, aux dominations de classe et géopolitiques, c'est une loi du système que seul une régulation systémique non capitaliste peut résoudre en processus .
Pierre. 22/05/2024 07:25:27.
VOICI une des dernières informations reçues en traduction automatique de l’anglais :
La première cryopompe ITER a passé avec succès tous les tests finaux de réception en usine chez Research Instruments (RI), en Allemagne, la semaine dernière, marquant une étape majeure dans le programme d'achat de ces composants uniques qui ont été développés grâce à l'étroite collaboration d'experts de ITER, Fusion pour l'énergie et l'industrie européenne.
« Cette réalisation ouvre la voie à la livraison de la première cryopompe à ITER d'ici la fin du mois et de sept autres d'ici la fin de l'année », a déclaré Robert Pearce, chef de projet du système de vide d'ITER.
Avec un volume de près de 1 400 m³ et 8 500 m³ respectivement, la gamme de cuves à vide et de cryostats ITER compte parmi les plus grands systèmes à vide jamais construits.
Pour créer les conditions de vide très spécifiques requises par ITER, les cryopompes, qui « capturent » les particules indésirables en les piégeant sur des surfaces extrêmement froides , sont indispensables pour finaliser le pompage initial effectué par des dispositifs mécaniques. ITER s'appuiera sur six cryopompes toriques pour maintenir un vide ultra-poussé à l'intérieur de l'enceinte à vide ITER pendant son fonctionnement et pour créer une faible densité, environ un million de fois inférieure à la densité de l'air. Deux autres cryopompes assureront le vide isolant dans le cryostat qui permettra aux aimants supraconducteurs de rester froids.
Tous les huit sont sous la responsabilité de l’Agence nationale européenne Fusion pour l’énergie en matière d’achats. La recherche et le prototypage sont en cours depuis des années ; depuis 2018, le dossier d'achat de la fabrication est entre les mains de l'industrie après la livraison d'une unité de cryopompe de pré-production pour les tests et la signature de l'accord d'approvisionnement pour les pompes cryopompes Torus et Cryostat.
« sortie » de l’entropie comme « naissance » de la dissymétrie
Il se peut que j'aie inversé le mouvement
Etude philosophique dans le style du Rêve de d’Alembert.
Faisons des hypothèses et posons-les comme postulats.
Pourquoi ne pas procéder à des expériences, les mettre en rapport et en déduire un point de vue ?
Il faut le faire mais cela ne suffit pas. En s’en tenant à l’expérience, on s’en tient aux limites « immédiatement » observables par l’humain et de plus on a tendance à se limiter à la croyance acquise. Confrontons au contraire des postulats apparemment arbitraires avec notre expérience, je ne sais si utiliser le terme de meta-expérience de peur de valider toutes les pseudo-intuitions reposant sur la recherche d’intérêts et de comportements égoïstes.
1
Postulats.
Pourquoi ne pas imaginer le contraire de ce que l’on imagine d’ordinaire :
1 L’entropie maximum serait l’état de la matière correspondant au vide. En fait le vide serait dans ce cas pour nous à ce qui nous semble « le plus plein », et ce plus plein « n’aurait pas de mouvement » au sens où nous l’entendons.
2 L’état connu de l’univers correspondant à cette « sortie » de l’entropie maximum, donc du vide pour entrer dans l’état de mouvement. Et l’état connu du mouvement, l’agitation correspondant à une « sortie » de l’entropie maximum étant le phénomène du big bang, par exemple.
3 La propriété de « sortie » de l’entropie étant la « naissance » de la dissymétrie, l’expérience montrant d’ailleurs cet état de dissymétrie dans l’état de mouvement.
4 La bifurcation étant l’effet de dé-normalisation et de re-normalisation de l’état de dissymétrie.
2
[Postulats] Appliqués aux bifurcations dans l’organisation sociale ou autrement dit, simplement aux bifurcations de l’activité humaine, donc de l’activité consciente de la matière, ces postulats (observons qu’ils sont décrits ici dans un désordre indescriptible !) auraient pour hypothèse d’existence :
1 Le mouvement étant basé sur la dissymétrie, quelle peut être l’effet de l’activité consciente sur l’état de la dissymétrie.
Détraction: Sur les conséquences du renouvellement de l’opposition « grâce/libre arbitre » dans le débat humain relancé par cette question de l’effet sur « l’état de dissymétrie ».
2 La question n’est pas grâce et/ou libre arbitre. C’est une question de l’état précédent du système social basé sur l’échange marchand, c'est-à-dire sur l’état de la créativité humaine, c'est-à-dire de l’état de l’usage de soi par rapport à l’usage des autres, c'est-à-dire DE LA QUESTION DU TRAVAIL CONTRAINT PAR L’ AUTRE ET DU TRAVAIL TOUT COURT (*).
La question « grâce/libre arbitre » disparaît avec la sortie de l’état d’échange marchand.
3
Se pose essentiellement la question : comment introduire la question de la dissymétrie dans la question du travail ? C’est justement l’existence de la dissymétrie concernant la question du travail qui crée DANS LA SOCIETE MARCHANDE les conditions d’UNE AUTRE ET NOUVELLE RENORMALISATION.
Comme dit Jaurès, « l’humanité paraîtra revenir à un stade antérieur…ce sera pourtant un progrès immense… ». Dans ce cas, il y a bond en arrière de quelques milliers d’années non pour reproduire un état précédent mais pour « retrouver » certaines caractéristiques de la bifurcation précédente. Il s’agit non pas d’un retour en arrière mais d’une nouvelle situation de dissymétrie : co-habitation de quelque millénaires de société marchande avec quelques millions d’années de créativité humaine. Et c’est dans cette confrontation-cohabitation temporelle que consiste la dissymétrie, l’antagonisme diraient certains
Je crains que le concept d’antagonisme, sans doute vrai dans le principe, et faux dans la forme transmise, ne soit à revisiter en fonction des traits qu’il a pris dans une période historique précise qui est/était la nôtre. Le faux concept d’antagonisme, finalement finalisé par Althuser, quelles que soient ses qualités humaines, est caractéristique d’une expérience limitée à une période historique insuffisante pour caractériser les dissymétries.
4
Pour ne pas alourdir ou s’égarer dans des digressions et des parenthèses :
L’état de « l’ananke » des conditions humaines d’existence est :
Etat de dissymétrie.
Etat de possibilité d‘intervention consciente sur la dissymétrie.
Etat annexe :
Courte vue sur l’état de dissymétrie.
Courte vue sur l’état de l’activité humaine découlant de cette courte vue sur la dissymétrie. C'est-à-dire courte vue sur le travail.
*******************************************
En quoi l’intervention consciente peut-elle remédier à cette courte vue ?
En contribuant à sa propre déhiscence en tant que conscience générique.
On saisit à quel point humain et conscience ne sont qu’une même chose, que conscience est un mode d’exister d’une part de la matière, et que contribuer à cette déhiscence ce n’est pas substituer cette part à toute la matière mais mettre en relation consciente cette part avec l’ensemble de la matière perceptible.
5
C’est toute la différence de la conception matérialiste avec la conception de séparation dichotomique « acte/pensée » et toute la validité de la charnière conceptuelle historique initiée par Marx.
En quoi l’intervention consciente peut-elle remédier à cette courte vue ?
Une avancée sur cette question est la nouvelle organisation de la production, qui contrairement à la constitution initiale de la société industrielle, exige une prévision à long terme. C’est peut-être une prémisse de cette conscience à long terme, de cette sortie de courte vue sur l’état de dissymétrie :
Exemple, une sonde a été envoyée par l’Europe pour analyser une comète dans dix ans. Dix ans c’est court, mais plus long que d’ordinaire et il s’agit de prémisses. Dans l’idée de « semblance de retour » de Jaurès, il y aura retour de projet et de travail « au-delà de la génération » à la façon que le concevaient les religions et encore auparavant, la communauté primitive.
Imaginons une vie où l’individu vit pleinement ses bonheurs, l’amour avec et d’un(e) homme, femme par exemple, dans tous ses actes tout en les insérant de par sa culture dans l’ensemble des générations, et de la nature, qui va au-delà des générations humaines…….belle image.
7 mars 2004
IL Y A VINGT ANS ENTRE LE TEXTE CI-DESSUS ET CECI :
Et sur un article du blog du 25 avril et du 17 mai 2024.
Pierre Assante
Théories sur la plus-value
et « trou de pensée »
Le graphique du cheminement théorique du capital est extrait de
"Le capital de Marx, son apport, son dépassement. Au-delà de l'économie". Pages 84 et 85. Paul BOCCARA.
Introduction de l'article par la rédaction de la revue :
Pierre Assante mène depuis plusieurs années des recherches personnelles qu’il met à la disposition des lecteurs de son blog (http ://pierre-assante.over-blog.com). La réédition, aux Éditions Sociales, des Théories sur la plus-value de Marx dans la traduction de Gilbert Badia, lui donne l’occasion de caractériser un point aveugle commun à beaucoup de travaux contemporains se réclamant du marxisme.
L’anticapitalisme français et le marxisme italien ont une affinité malheureuse : celle de ne s’être pas entièrement dégagés de la dialectique hégélienne*. Certes, les pesanteurs économiques et idéologiques propres aux l’histoires particulières doivent être prises en compte pour comprendre cette affinité ; ce qui demande plus qu’un article mais une longue étude à partir de données de toutes sortes, pas seulement économiques et politiques, mais historiques : Renaissance du XVIème, dominations des pays capitalistes avancés et centralisés, représentations mentales et religion, etc…
Cet « anticapitalisme » est une pensée qui tourne sur elle-même et pour elle-même.
Cela se vérifie dans la nouvelle présentation de la nouvelle édition en un volume, qu’il faut cependant saluer ainsi que ses initiateurs, des Théories sur la plus -value dans la reprise de la publication de Gilbert Badia et de l’équipe constituée avec lui.
La pensée hégélienne anticapitaliste tourne sur elle-même, et pas la pensée économique, mais une pensée philosophique penchée sur l’œuvre économique de Marx.
L’œuvre économique de Marx ne « lâche pas » la pensée matérialiste dialectique* ni son objectif en tant que pensée : le mouvement ouvrier, salarié, populaire.
Ce n’est pas un hasard si Marx a choisi dans le livre 1 du Capital de faire une grande part à la situation ouvrière concrète, sa description en relation avec l’analyse des mouvements du capital dans le mouvement général du capital.
Certes, les impératifs matériels d’écriture, de publication et même de santé ont influencé le choix et les possibilités de la parution du livre 1 tel quel, mais ces impératifs ne doivent pas voiler les choix essentiels.
Les vendeurs de la force et capacité de travail ont besoin d’une organisation et d’un intellectuel organique collectif.
Dans la régression des partis communistes, progressions et/ou régressions idéologique et organisationelle qui vont de pair, se soutiennent ou se détruisent mutuellement en fonction des réponses à l’évolution technico-culturelle comprise ou pas ; et mal comprise.
La distance des intellectuels avec un parti ouvrier au sens large, la production des « biens matériels » supports de l’ensemble des activités (d’aucun veulent le résumer à un parti du travail) signe leur préférence accordée à leur réflexion propre sur celle de l’existence d’un tel parti à partir du moment où tels partis ne correspondent plus à leur réflexion et leurs attentes en général.
C’est inverser le problème comme la dialectique hégélienne inverse la réalité.
Ce XXIème siècle renouera avec la fidélité à une classe, intelligente et non sectaire ni dogmatique, parce que cette fidélité n’est pas de l’ordre d’une religion de classe mais d’analyse et action de classe dans le processus de l’histoire humaine, de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis à la chaîne de production automatique et l’organisation sociale qui la permet.
Renouera ou ne renouera pas, c’est une question vitale pour la poursuite du processus humain.
Je ne reviens pas sur le rôle de l’autonomie de la personne et des entités humaines, l’autogestion communiste, coopérations et cohérence suffisante pour une santé sociale suffisante, dans les contraintes sociales et leur mouvement, leur évolution, leur révolution et aussi leurs involutions dans la révolution technique sans révolution sociale progressive, croissance de la complexification-condensification sociale.
Certes le rôle des représentations mentales y compris du capital et de ses mouvements, de l’argent, sont d’une grande importance dans l’effort de Marx et d’Engels et des « fondateurs », de soustraire la pensée économique d’une représentation mécaniste.
Mais la représentation et la réalité concrète de l’exploitation ouvrière vont de pair, la critique du programme de Gotha destinée à un moment crucial de l’organisation ouvrière, et la publication du livre 1 du Capital de même.
J’ai acheté la réédition des théories sur la plus-value :
• parce que depuis des années je cherchais le volume 3 que je n’avais pas.
• parce que ces théories me semblent être importantes pour refaire moi-même et avec Marx son parcours de pensée nécessaire à l’action ouvrière et l’action de transformation sociale de construction au-delà de la crise du capital.
• parce que ce travail doit être soutenu et ceux qui l’accomplissent de même.
Cependant, présenter aujourd’hui les théories sans se référer aux avancées sur l’analyse des crises de longue durée de la baisse tendancielle du taux de profit et de la suraccumulation et la dévalorisation du capital est un « trou de pensée » (1) dans la situation que nous vivons.
Si Marx était arrivé jusque-là, jusqu’à nous, il n’aurait, je crois, pas manqué de le faire.
Pour plus d’analyse, je renvoie à mon dernier recueil qui tente d’y subvenir, avec mes très petits moyens et dans mon isolement relatif de volonté de conjonction du néomarxisme et de la critique du néocriticisme (2).
(1) « Trous de pensée » et « Trous de normes » vont de pair.
* « J'ai critiqué le côté mystique de la dialectique hégélienne il y a près de trente ans, à une époque où elle était encore à la mode... Mais bien que, grâce à son quiproquo, Hegel défigure la dialectique par le mysticisme, ce n'en est pas moins lui qui en a le premier exposé le mouvement d'ensemble. Chez lui elle marche sur la tête ; il suffit de la remettre sur les pieds pour lui trouver la physionomie tout à fait raisonnable. Sous son aspect mystique, la dialectique devint une mode en Allemagne, parce qu'elle semblait glorifier les choses existantes. Sous son aspect rationnel, elle est un scandale et une abomination pour les classes dirigeantes, et leurs idéologues doctrinaires, parce que dans la conception positive des choses existantes, elle inclut du même coup l'intelligence de leur négation fatale, de leur destruction nécessaire ; parce que saisissant le mouvement même, dont toute forme faite n'est qu'une configuration transitoire, rien ne saurait lui imposer ; qu'elle est essentiellement critique et révolutionnaire ».
Marx. Postface de la 2° édition allemande du Capital.
Qui développerait à l’infini, par exemple « Le caractère fétiche de la marchandise et son secret » du chapitre 1 sur « La marchandise » du livre 1 de « Le capital », aurait peu de chance de trouver un écho dans les conditions historiques de la 24ème année du XXIème siècle.
Sinon de la part d’amis compréhensifs. Et c'est le cas.
C’est pourtant le genre de chose que je fais, au-delà et outre le militantisme communiste "orthodoxe".
Courir devant sans savoir le degré de justesse et d’erreur des réflexions et y ajouter quelque chose à la masse déjà produite en grand ou total silence (relatif ?), n’est pas très sage.
« L’erreur est humaine mais persévérer est diabolique »
« Dixi et salvavi animam meam » (Citation de 'conclusion' de la « critique du programme de Gotha »)
Comment de pas rechercher la sagesse téméraire des grands prédécesseur, Giordano Bruno ou Ernst Bloch (prétencieux, n'est-ce pas ?) comme exemple à suivre, peut-être, entre autres.
Il se peut que nous allions non vers une dissolution des peuples, mais une décroissance progressiste des différences collectives (ethnies, nations ...) et une croissance progressiste, en rapport mutuel, de la différence individuelle, à l’instar des langues et de leur composante-résultante, ou des synthèses des champs scientifiques et des cultures populaires. Mouvement en unité contradictoire de la croissance de la condensification macro et de la diversification micro.
Cela repose de façon impérieuse la question du colonialisme, entre autres, et son dépassement par le développement, donc l’abolition-dépassement des dominations dont le capital et son cycle social d’accumulation A-M-A’ constitue le ressort historique principal.
Les systèmes de pensée, de concepts (Vygotski), sont tous dissemblables, à l’instar des empreintes digitales, mais à la différence qu’ils sont en mouvement social-individuel. C’est ce qui fait leur richesse et aussi l’effort de communication qui est aussi une richesse en soi, l’effort.
Il y a unité organique des mouvements sous-micros, micros, macros, hyper-macros, global. C’est à la fois une représentation mentale-sociale du réel et le réel par hypothèse-observation. Vers l’infini du « petit » et l’infini du « grand », spatio-temporel.
C’est à partir de cette hypothèse-constatation que le mouvement dialectique des mouvements du capital sont traités par Marx, Engels, les « fondateurs » ouvriers et intellectuel du « comité de lecture » et de « l’internationale » communistes, écrivains et lecteurs en unité d’action de « le capital », ses limites historiques naturelles et sa poursuite actuelle.
Poursuivre et dépasser leurs observations pratiques et théoriques sur le capital ne met pas en cause sa méthode (de Marx), et la fortifie dans notre propre effort de com-préhension.
Il en est ainsi de l’analyse-action de l’économie néomarxiste de régulation systémique, champ particulier dans la connaissance de la société, de la nature, du cosmos (et non de l’univers (Bitsakis)) et du processus de la conscience de la nature sur elle-même (Marx.1844), que constitue l’homme et son processus social, l’humanisation.
L’anthroponomie par l’étude de la régénération globale des moments de régénération et leur unité, et l’ergologie par la micro-étude des processus de travail et d’activité du corps-soi (social) ne sont pas en antagonisme tant que et si elles restent mutuellement l’une et l’autre sur le champ des besoins sociaux, donc aussi des luttes sociales, condition de vie et de développement, de croissance de complexification-condensification, donc de production et de travail-pensée-production en processus.
Ce qui n’est pas encore-toujours le cas, mais peut tendre à le devenir.
Mais tendre par des groupes de recherches qui tendent à La réduction-simplification d’un champ de recherche est un phénomène de régression fréquent dans « l’élargissement-démocratisation » d’un champ de recherche sans sa régulation collective et son contact social qui font partie de l’effort. C’est la question « traditionnelle » de la pratique et de la théorie en unité contradictoire ou en antagonisme. Le second cas est relativement dominant, sinon, nous ne serions plus dans cette préhistoire de l’humanisation et ce défaut relatif -mais en principe en progression même dans les régressions- de coopération, de cohérence relative et de santé sociale suffisante mondiale(s).
Et ces régressions mettent en antagonisme et non en coopération les champs de recherche et d’activité pratique dans leur unité.
Les violences (pas toutes) handicapantes des coopérations, de la cohérence relative et de la santé sociale suffisante mondiale(s) sont une illustration concrète de la relativité des progressions, à l’instar de tout mouvement cosmique (au sens de naturel et non au sens mystique du terme).
Pierre Assante. 19/05/2024 07:40:26.
P.S. Les luttes sociales ont à la fois besoin d'échanges et de débats sur les principes élémentaires de base de formation "populaire" et militante. Mais aussi d'approfondissements complexes et d'hypothèses pour progresser.
Cette réflexion a-t-elle donc lieu d'être en pleine campagne européenne, convulsions coloniales, inflation et crise de l'emploi et des subsistances dans l'aggravation de la crise de suraccumulation et de dévalorisation du capital qui les habite et les suscite ?
Il s'agit de com-prendre le Monde Humain pour le transformer en santé suffisante pour procéder.
Mes excuses pour ce type hypothétique de réflexion. Il s'agit d'une désadhérence conceptuelle, travail de la pensée sur elle-même, et retour vers l'adhérence conceptuelle progressiste et opérationnelle.
Utopie anticipatrice ? : j'espère.
Réflexion en marge : aléatoirement mais aussi causalement, la proximité du croissant fertile de la révolution agricole du néolithique a sans doute permis une plus rapide avancée commerciale sumérienne d'échanges internes et externes et de ses normes, et scientifique et de l'écriture ... que dans la grande Egypte à la pesanteur du communisme primitif passé des communautés agricoles.
Ceci est un rappel sur un recueil ancien de 2001 (sur ce blog). Il a réclamé de ma part une remise en question continue et progressive de son contenu, mais je ne le renie pas. L'article "l'archéologie du futur" me le rappelle.
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Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie