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C’est imaginer des futurs possibles pour y faire les fouilles révélant notre présent, le notre ici et maintenant.
La dialectique, c’est l’outil de manipulation positive (de recherche) du puzzle mouvant du réel.
La logique aristotélicienne (la notre sociale majoritairement) de non-contradiction tend à immobiliser sur l’état présent cette manipulation positive.
Dans la crise de croissance du corps social global de l’humanité et la crise systémique du capital, la tendance de cette logique à l’immobilité est un handicap majeur dans le processus de l’humanisation.
Le traitement du mouvement des forces contraires qui animent le mouvement du réel c’est ce qui rend le plus opérationnel possible l’outil mental de la dialectique, à un moment donné du processus d’humanisation.
La recherche et la connaissance, leur processus continu et quantique (sauts) font partie organique de la résolution des besoins individuels-sociaux dans l’activité de production, leurs complexifications et leur condensification commune, en miroir.
Acte et conscience de l’acte, c’est le processus qui anime l’humanisation depuis le galet aménagé de l’homo habilis jusqu’à la chaîne de production automatisée et l’organisation temporellement et géographiquement verticale et horizontale sociale mondiale qui la permet.
L’humanisation c’est l’approfondissement continu et quantique (sauts) de l’acte et de la conscience de l’acte, en miroir et en double abstraction :
- extraction mentale extraite du réel et
- interprétation continue et quantique (sauts) mentale
de cette extraction.
Pierre Assante. 12/05/2024 07:17:51. Chez Liliana et Rodolfo. Orvieto.
P.S. L’aléatoire dans le causal, c’est l’infinité, au sens Strict, Physique et Mathématique, des Bifurcations dont les Résultantes forment les Macros Bifurcations, Sociales, Historiques, entre autres.
De la monnaie à la conscience collective en processus
Le cycle A-M-A’, qu’il s’agisse de celui d’une personne humaine, d’une entité locale de production et d’échange (1), de celui de l’ensemble de la société humaine (2), ce cycle englobe l’ensemble du cycle de la production, de la distribution, de la consommation des valeurs d’usage et les subsume.
En tant qu'entité se rapprochant d'une "globalité mondiale centralisée", tout en conservant son caractère de capital, d'accumulation antagonique, antagonisme transmis à toute la société, la personne et les entités humaines, que le capital s'approche des conditions objectives et subjectives de son abolition-dépassement dans un autre type de système économique et social, de contradiction non antagonique, de santé suffisante et de qualité nouvelle, en unité. De la monnaie-argent-logique de l'esprit à l'échange sans restriction et sans dimension; de la logique de non contradiction à la dialectique du mouvement des forces contraires, leur unité et leur identité dans le processus de conscience qui l'organise et s'auto-organise concrètement.
C’est l’état présent dans notre moment historique à partir duquel transformer en santé suffisante la réalité sociale malade.
Notre réalité, ici et maintenant découle des bifurcations de 30 siècles, issues alors du développement du surproduit issu lui-même de la révolution agricole et pastorale et des cités en conséquence, de la bifurcation de l’accumulation et du caractère pris par l’accumulation dans cette unique/multi-bifurcation.
L’accumulation capitaliste du capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé globalement financiarisé et ses résultats à la fois causaux et aléatoires est l’héritière de ces bifurcations, et en a changé le mouvement mais pas de façon qualitative, pas leur qualité. La bifurcation de l’accumulation garde ses caractéristiques originales : les échanges dans les marchés et les échanges entre marchés, la division de classe du travail et la division sexiste du travail et les incohérences-inégalités attachées à cette division vont de pair. Il n’y a pas plus grande évidence de cette incohérence-inégalité contrainte de développement que le propre comportement des couches moyennes hautes et la diffusion de leur comportement, de notre comportement, à toutes les couches et alliances de mode de production aliénant. La croissance des couches moyennes, contradictoirement est révélatrices de la réalité contradictoire de la décroissance numérique et anthropologique de la classe possédant le capital et le pouvoir sur le capital, de la concentration du capital et de la contradiction entre ce pouvoir et un besoin d’une autre production et répartition de l’accumulation, c'est-à-dire d’un autre type d’accumulation dont-donc de mode de production et d’échange.
De la guerre de Troie, « guerrier » contre « marchand-échangeur » dominant, entre autre, un détroit, pour ce qui est de notre « sphère » mondiale parmi les autres en rapports dialectiques, réciproque, à « l’accident logique » démocratique de la société esclavagiste de Grèce ou des sociétés bourgeoises modernes, en passant par les empires, de l’antiquité à aujourd’hui, la conscience humaine est à se forger dans cette expérience de bifurcation et à rechercher une bifurcation dans laquelle accumulation et besoins sociaux et croissance de la conscience elle-même dans une, d’autres formes d’accumulation.
Un communisme démocratique des forces productives humaines développées est cette nouvelle forme d’accumulation. Une nouvelle forme pouvant revêtir causalement une infinité de formes, une infinité de bifurcations en santé suffisante (3) pour vivre et se développer ou pas ; transformation-évolution-complexification-condensification (4) réussie ou pas dans le mouvement universel de transformation-évolution-complexification-condensification.
Une vision de la description du « Capital » de Marx réduisant même relativement le cycle du capital à un concept isolant le cycle de la plus-value comme le cycle du travail du mouvement, du cycle global du capital, est une vison abstraite du mouvement concret niant ce mouvement concret ; visions simplificatrices très pratiquée, pente facile universelle, forçant inefficacement le mouvement de la société au lieu de le susciter par des coups d’épaule nécessaires en fonction de la réalité du mouvement. On ne change que l’existant : inventer mentalement un existant qui n’existe pas nie la possibilité d’inventer une transformation concrète de l’existant qui n’existe pas seulement dans les têtes. La conscience fait partie du réel, mais ne constitue pas le réel. Les idées ne changent pas de façon miraculeuse le réel. Socialement elles influent collectivement sur le réel et sur elles-mêmes évidemment. Le capital a inventé une représentation mentale, une symbolique et des outils monétaires concrets et abstraits de son mouvement, à partir d’équivalents de temps de travail, une abstraction mentale de son mouvement, de sa mise en valeur dans les rapports et échanges sociaux qui dichotomise la réalité de ces rapports et échanges en fonction des besoins d’accumulation confisquée. Je sais à quel point notre vocabulaire est déficient pour exprimer le « réel physique » et le « réel idéel » et leur unité qui ne sont que réel tout court et constitués comme l’exprime la philosophie matérialiste des particules depuis l’antiquité, de façon grossière et empirique et aujourd’hui de façon plus scientifique mise à mal dans la crise du capital et ses effets matériels et moraux.
Il n’y a pas il me semble, pire atteinte à l’espoir que le gauchisme, que l’opportunisme, de droite et de gauche, leur concept d’identité contradictoire en surface dans un mouvement non-contradictoire de la pensée en profondeur (5).
Une vision abstraite du mouvement concret du capital, le capital réalité et forme abstraite-représentation globale de la marchandise et la mesure de ses valeurs d’échange, passe par la description de la marchandise, et de son mouvement. Sauter par dessus ce mouvement pour en arriver à isoler le concept de plus-value de ce mouvement global, c’est réduire la vision du monde humain à un moment de son mouvement et de son évolution caractérisé conjointement par la formation des nations, leur marchés nationaux et nier la réalité du marché mondial des échanges, des coopérations et des cohérences à rechercher.Cette vision souverainiste est inséparable d’une vision nationaliste et d’une vision impérialiste conduisant et accompagnant le fascisme ancien come son renouveau, que l’impérialisme soit dominant ou dominé, sous-dominant et vassal. Cette négation a été pratiquée par le « socialisme réel » mais bien plus encore par le capital et son enfermement-conquête géopolitique correspondant à son besoin de domination agressive dans le partage du monde pour l’accumulation capitaliste, les dominations et crises de marché, crises générales du capital et crise systémique finale du capital dont la crise de suraccumulation-dévalorisation cycliques généralisée et aujourd’hui durable du capital et de ses palliatifs, des remèdes provisoires l’aggravant.
Bifurcation nouvelle en santé suffisante de l’accumulation pour une poursuite en santé suffisante du processus humain et communisme sont une seule et même chose, un seul et même mouvement dans la diversité de composantes et résultantes de mouvement.
Une bifurcation possible en santé suffisante commence par l’effort de régulations particulière et globale. C’est ce que tentent, entre autres entités plus ou moins vastes, avec difficulté et drames sous des formes très différentes les entités nationales issue de la décolonisation de l’Asie, de l’Afrique, de l’Amérique latine, et des « petites entités dispersées »…., avec toute les difficultés de transition d’un niveau de développement des forces productives à un autre, expérience déjà connue par les pays capitalistes avancés qu’il nient avec frénésie pour maintenir les inégalités contraintes et non naturelles de développement nécessaire à la survie et domination du système obsolète et malade.
Pierre Assante. 06/08/2022 12:25:12.
(1) Cycle Argent-Marchandise-Argent plus du capital, d’une une entreprise PME-PMI-ETM jusqu’à la firme multinationale et la collectivité humaine mondiale, qui passe par le cycle du travail, de renouvellement de la force de travail qui est autant mentale que « physique » en unité.
(2) en régime politique de despotisme démocratique avancé et en régression historique, ou de résistance sœur ennemie à la mondialisation capitaliste financiarisée sous une forme de centralisation autoritaire en voie de mondialisation démocratique non encore atteinte.
(3) Le qualificatif de « suffisant » est nécessaire pour indiquer que la santé n’est ni un équilibre, ni un absolu, mais une qualité de mouvement.
(4) Idem pour le terme « condensification » indiquant une forme de croissance non linéaire dans laquelle se reforme les mouvements et entités en unité sous des formes, des volumes et des temps (d’espace temps) de qualités nouvelles. Il est question de « condensification » et de sa « définition-développement » dans d’autres articles.
(5) « Le réel existe indépendamment de la conscience », « les conditions matérielles de vie ‘déterminent’ les mentalités, la conscience », « les idées perdurent au-delà des conditions matérielles qui les ont fait naître », « idem pour le sentiments », « le mort saisit le vif, mais le vif transforme le mort », « le travail cristallisé dans le capital fixe et le capital constant est mis en mouvement par le capital variable et son support concret, la force de travail et la capacité de travail », « la valeur marchande de la force de travail a un caractère historique en fonction du niveau de développement du capitalisme et de forces productives humaines dans le capitalisme », « il n’y a pas d’automaticité entre forces productives et type d’organisation sociale mais crise lorsqu’elles ne sont pas en correspondance historique, crise qui peut déboucher sur l’action humaine de transformation qualitative de la société et des ses constituants humains », « l’homme et les formes futures possibles issue de humanité sont une forme de la conscience en processus de la nature sur elle-même et d’appropriation mutuelle infinie dans le mouvement de complexification-condensification des entités naturelles », etc…
RENFOrCER LA PERCEPTION INTERNATIONALISTE DE NOTRE PROJET ; NOUS IDENTIFIER SUR QUELqUES MESURES QUI FONT OBSTACLE A LA LOGIQUE DU CAPITAL. L’exemple de Stellantis.
Intervention d’Evelyne Ternant et Jean Marc Durand.
C.N. du PCF du 5 mai 20
pUBLIE DANS "En avant le manifeste" (lien en bas de page)
Intervention d’Evelyne Ternant
Dans cette campagne, nous sommes en difficulté sur la mobilisation du parti en dehors des initiatives marquantes, et nous ressentons des réserves, pour ne pas dire des réticences, de la part de notre électorat habituel.
Cela tient certes à un certain découragement provoqué par les sondages – dont on connaît les limites de fiabilité mais qui ont un aspect autoréalisateur dans la mesure où ils conditionnent les comportements.
Cela tient aussi et peut-être surtout à la sous-estimation des enjeux de cette élection :
-des enjeux européens , autrement dit, ce qui devra changer en Europe pour changer notre quotidien, et le chemin pour y parvenir ;
-l’impact de cette élection sur le rapport de force politique interne, sur la suite électorale, des municipales à la présidentielle.
La sous-estimation de l’importance de cette élection nourrit l’abstention et aussi la tentation du vote tactique, prétendument « utile », par exemple le vote « Glucksman » pour qu’il arrive en 2ème position, devant la liste soutenue par Macron !
Dans le mois qui vient, il nous faut convaincre que le vote utile à gauche est le vote pour notre liste, non pas seulement parce qu’il donnera 5 ou 6 députés « de plus » à gauche, mais parce-que ce seront des députés différents, qui porteront au parlement européen des propositions de transformation partagées par d’autres forces progressistes européennes. Nous n’évoquons pas suffisamment nos liens internationaux dans cette campagne, dont la belle journée d’hier pour la paix est une manifestation éclatante, nous ne faisons pas suffisamment valoir notre activité notre activité au sein du PGE.
Pour mobiliser le vote en notre faveur, il nous faut à mon avis :
1. Renforcer la perception internationaliste de notre projet ;
2. Nous identifier sur quelques mesures qui font obstacle à la logique du capital.
Prenons l’exemple de Stellantis : la rémunération de Carlos Tavares est certes extravagante et indécente, 36,5 millions par an, c’est-à-dire 100 000 euros par jour ! Il est normal de la dénoncer. Mais est-ce que nous devons centrer nos propositions sur le plafonnement des rémunérations des PDG et DG à 12 fois le salaire moyen des salariés de l’entreprise, même si elle fait largement consensus ? Autrement dit, est-ce que le plafonnement de la rémunération de Tavares est de nature à améliorer le sort de salariés et donner un avenir à une industrie automobile française et européenne, qui est actuellement sur le fil du rasoir ? A l’évidence non ! (D’ailleurs, en redistribuant les 36, 5 millions d’euros de Tavares aux 400 000 salariés de Stellantis dans le monde, cela leur ferait 90 euros chacun !!!)
Quels sont les problèmes de fond posés par la gestion de Stellantis ?
1-un des taux de marge les plus élevés au monde parmi les constructeurs automobiles : 12,8% en 2023, qui a donné un profit de 18,6 milliards, redistribué aux actionnaires à hauteur de 7,7 milliards en dividendes et rachat d’actions.
2-une trésorerie de 61 milliards d’euros, qui peut lui permettre aujourd’hui de s’offrir en bourse Renault, ce qui plairait paraît-il au gouvernement !
3-Un déplacement du centre de gravité du groupe sur le territoire américain, depuis le rachat de Fiat-Chrysler, où il réalise près de 60% de son bénéfice. Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui, les intérêts français de ce groupe italiano-américain sont minoritaires, et le deviennent de plus en plus, avec des délocalisations massives sous couvert de mutation technologique vers le moteur électrique.
4-Par la création d’une filiale commune avec le constructeur chinois de voitures électriques Leapmotor, Stellantis s’apprête à commercialiser et importer massivement en Europe des voitures électriques chinoises.
5-Le prix en est payé par l’emploi : le bilan de Carlos Tavares, c’est : 38% des emplois en CDI supprimés depuis son arrivée à la tête de l’entreprise, moins 2600 rien qu’en 2022 -2023 ; des volumes de production en France en réduction constantes ; des charrettes d’intérimaires virés du jour au lendemain ( 700 à Sochaux en 2023, 600 à Mulhouse en 2024 ) ; la réponse aux pics de production par des samedis travaillés sans heures supplémentaires ; les centres de Recherche-Développement en France dévitalisés, avec des transferts d’activités et de projets en Inde et aux Etats Unis.
Face à cette destruction programmée des bases matérielles et immatérielles de l’industrie automobile en France et en Europe, la rémunération de Tavares, symbole certes d’un capitalisme arrogant et décomplexé, n’est quand-même qu’un épiphénomène.
Le pire, c’est que cette désindustrialisation est financée massivement par des fonds publics : Stellantis émarge aux fonds européens, nationaux et régionaux, au titre des batteries, de l’hydrogène, du Crédit Impôt Recherche, il use et abuse du chômage partiel pour gérer la flexibilité du carnet de commandes !
Nous devrions nous faire identifier sur quelques leviers d’intervention face à ces prédations :
-contrôle et suivi par les salariés des aides publiques, conditionnées à des critères d’activité, d’emploi, de formation, d’environnement ;
-droits des salariés face aux délocalisations : droit de veto suspensif, droit effectif de contre-proposition ; participation aux orientation stratégiques.
-sélectivité du crédit bancaire, qui renvoie lui-même à la sélectivité du refinancement des banques par la BCE, avec des pénalisations en cas de délocalisations. Stellantis prévoit d’investir 30 milliards d’’euros d’ici 2025 pour l’électrification et le logiciel des voitures connectées. Le groupe va donc emprunter à des banques, notamment européennes !
Ces mesures anti-capital ne sont pas portées ailleurs à gauche. Nous avons l’obligation, même si la communication sur ces sujets n’est pas toujours facile, de ne pas rester à la surface mais d’aller à la racine des problèmes. Je suis disponible pour travailler sur ces questions avec l’équipe de campagne.
Intervention de Jean-Marc Durand.
Chers.es Camarades,
Tout d’abord, comme d’autres camarades l’ont fait avant moi permettez-moi de souligner la qualité de la journée d’hier dont de nombreux enseignements sont à tirer et qui nous renvoie à des questions qui peuvent nous aider pour les derniers jours de campagne qui nous séparent du vote du 9 juin prochain ? Une élection européenne où les enjeux se précisent alors qu’un E Macron dans son discours à la Sorbonne a tracé les perspectives pour « son » Europe néolibérale au cours des 5 prochaines années, qui peuvent se résumer ainsi :
- Aggravation de l’austérité sur fond d’une logique d’économie de guerre,
- Militarisation de l’UE au service de l’OTAN ?
Soit, au total une accélération des contraintes pour les pays et les peuples européens.
Mais aussi dans un contexte marqué par des positionnements qui de l’extrême-droite à la « petite » gauche, oscillent entre souverainisme et fédéralisme, les deux faces d’un même abandon d’alternative face au capital alors que dans le même temps, nous avons, avec notre liste « Gauche Unie… » du mal à percer. Du mal à être visible et repérable par un électorat qui lui-même, peine à se mobiliser et à s’intéresser à cette élection même s’il y a quelques bougés dans la population à ce sujet.
S’il est vrai que les élections européennes ont toujours été une élection qui a du mal à faire le plein en termes de participation électorale, il faut que nous soyons capables d’apprécier ce qui bloque vis-à-vis de nous, particulièrement dans un moment où il n’y a jamais eu autant besoin d’alternative aux politiques de rationnement et de restriction qu’on veut nous imposer. Voir
ne serait-ce que les annonces de la dernière période, à propos de la réduction de la dépense publique…
Il nous faut donc sans tarder franchir un nouveau palier dans notre campagne, affirmer clairement une réorientation de notre cap afin de préciser notre objectif et notre projet pour une Autre Europe.
Pour nous la souveraineté, c’est la souveraineté populaire, la souveraineté des peuples sur l’argent et dans une conception confédérale d’une association libre des peuples et des pays européens.
Cela veut dire dans la période qui nous sépare du 9 juin, afficher sans ambiguïté et enfoncer le clou sur une ou deux idées-forces, nous permettant de reprendre la main en Europe, mais aussi sur notre destin politique et électoral à l’aune de cette prochaine échéance, et cela, en laissant éclore toute notre originalité radicale et constructive.
Deux axes donc :
- La paix :
- Assurer aux peuples européens une vie sure, paisible et en harmonie avec
leurs voisins,
- Mais aussi combat frontal contre le capitalisme qui a besoin de la guerre ou
tout du moins d’installer un climat de guerre pour assurer sa pérennité dans
une telle période.
Pierre Assante. 2 articles rassemblés le 05 mai 2024.
1. Stop à l’escalade. Stop au souverainisme.
En soutenant la fourniture d’armes on se substitue au pouvoir alors qu’on y est pas au pouvoir, et un pouvoir qui n’est en rien démocratique et on participe à une escalade donc l’issue est plus que dangereuse mondialement, localement, et dans la personne elle-même, et on renforce le pouvoir de l’industrie de l’armement ici et dans le monde, industrie de l’armement qui n’est que la forme matérielle de la déshumanisation mentale. L’armement dont la sophistication est la forme la plus avancée d’une mondialisation capitaliste et de son idéologie : son idéologie de profit dans le cycle social A-M-A’, et de mort, de mort du développement des biens sociaux, bien sociaux qui contiennent le processus d’humanisation ; sa crise de suraccumulation du capital, de baisse tendancielle du taux de profit, de baisse tendancielle d’intérêt psychologique et psychique qui vont de pair avec celle du capital.
La fourniture d’armes, dans la situation actuelle locale et mondiale (ce n’a pas toujours été le cas), concentre le recul de l’instinct de vie et du dérapage social dont témoigne le recul de l’instinct de vie et de reproduction de la vie.
Au secours Jaurès, ton assassinat revient !
2. Oui à une mondialisation régulée.
Le déséquilibre trop grand qui menace la vie sociale (l’équilibre n’existe pas car c’est l’immobilité et l’inexistant soit la mort de l’entité constituée en mouvement) est renforcé par cette position.
Le déséquilibre c’est le mouvement, mais un trop grand déséquilibre c’est la chute et on y va.
Rétablir un équilibre relatif, soit un déséquilibre modéré suffisant favorable au mouvement, au processus de la société, de l’humanisation, c’est contribuer à réduire l’escalade pour l’arrêter, et pour développer une régulation systémique relative millénaire et que le capital qui alimente la guerre, alimente sa crise mondiale, l’entretient et l’aggrave chaque jour.
La crise systémique du capital est l’extrémité la plus développée (négativement) des crises systémiques que l’humanisation a traversées dans son processus.
Il faut rejeter les souverainismes et les nationalismes qui sont des régressions majeures dans le processus d’humanisation et qui avaient été modérés, allaient vers la régression relative avant que ne s’accélère dans les années 1960 la crise générale du capitalisme.
Stop à l’escalade. Stop au souverainisme. Oui à la mondialisation régulée.
3. RÉGULATION.
La régulation systémique que promeuvent les économistes marxistes, n’est pas la régulation du capitalisme, du cycle social A-M-A’, mais son dépassement radical, progressif, processuel, dans l’action humaine et la lutte des classes qui en fait partie, en unité.
Le dépassement c’est une évolution, complexification, condensification et (et non contraction, ni décroissance ni dé-mondialisation évidemment), continue et par sauts en unité organique, des besoins humains en santé suffisante pour procéder, et des moyens de les satisfaire idem.
Ce concept de croissance de complexification-condensification fait partie de mes thèses propres (1) et est sans doute en partie partagée sans devenir expansive, nous ne sommes qu’au début possible de la négation de la négation du capital.
4. UNE AFFAIRE HUMAINE.
La régulation est une affaire humaine depuis la naissance de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis et du travail-besoin-pensée en unité, jusqu’à la chaîne industrielle automatisée et l’organisation sociale globale qui la permet et l’entrave in fine et à la fois : l’organisation capitaliste.
Une affaire humaine de la personne humaine, dans tous le processus causal et aléatoire des multiples et infinies formes d’organisation sociale dans l’organisation sociale, et en miroir, jusqu’à nous.
Le besoin des biens sociaux est le dépassement de la société capitaliste. Je ne renvoie pas sur le moteur évident et le frein évident du taux de profit dans cette société, mondialement ici et maintenant et les strates passées de développement qui l’ont induit et y perdurent.
La régulation systémique de notre temps n’est pas la régulation du capital mais son dépassement (bis repetita).
Nous rappelons succinctement le processus à entamer répondant au Manifeste de 1848 issu des luttes ouvrières et de l’alliance organique à double sens et en unité de fonction d’intellectuels communistes : l’abolition progressive de l’achat de la force de travail dont la SEF fait partie des prémices.
L’abolition progressive de l’achat de la force de travail est en unité la croissance de l’autonomie de la personne et de l’homme producteur, du salarié en dernière instance, dans le mouvement progressif aussi des nécessités sociales et naturelles en unité organique, de fonctions communes.
(1) J'ai utilisé, entre autres, la métaphore et la réalité de l'accumulation cérébrale à ce sujet.
P.S. 1) ces réflexions opérationnelles bien imparfaites ne sont pas en contradiction, me semble-t-il, avec ma participation à l’appel du département 13 à voter pour la liste conduite dont Léon Deffontaines est la tête, et à militer dans ce sens. 2) Si contradiction il y a elle n’est pas là. 3) Lier concepts philosophiques et pratique politique n’est pas un supplément d’âme, mais une nécessité pratique (nécessite pratique = tautologie), mais n’est pas facile dans le torrent des activités des militants, leur vie professionnelle et toute leur vie dans tous les domaines, particulièrement les plus impliqués physiquement et moralement.
COMMUNISME. SOCIALISME. PROPRIETE DES MOYENS DE PRODUCTION …
un rappel : Économie et anthroponomie dans le projet communiste
Par Denis Durand
Le terme d’« anthroponomie » qui apparaît dans le texte préparatoire du 39ème congrès du PCF est encore peu répandu dans le débat public. Cet article tente de montrer en quoi cette notion est utile pour appréhender les traits distinctifs d’un projet communiste pour le XXIe siècle.
Dans l’opinion courante, il est usuel de définir le communisme par la propriété collective des moyens de production, par opposition au capitalisme caractérisé par la propriété privée des mêmes moyens de production. On ne consacrera pas ici de longs développements à montrer pourquoi il est nécessaire de préciser et d’élargir cette définition. D’une part, elle n’est pas suffisante pour définir le capitalisme, puisqu’il a existé dans l’histoire d’autres systèmes économiques, eux aussi caractérisés par la propriété privée des moyens de production. D’autre part, le communisme, tel que Marx et Engels, déjà, ont pu en définir les traits distinctifs, n’est pas seulement un système économique mais une émancipation de la vie humaine sous tous ses aspects.
Comment appréhender ces différents aspects – enjeux écologiques, par exemple, et aussi enjeux touchant aux relations entre les genres, entre les générations, entre les peuples du monde, qui prennent tant d’importance dans le monde contemporain – sans les hiérarchiser mécaniquement et sans affadir la cohérence de classe d’un projet révolutionnaire ? On propose ici, pour les articuler, une méthode inspirée des travaux de Paul Boccara et du parallèle qu’il a tracé entre l’économie et ce qu’il a proposé d’appeler l’anthroponomie. Précisons qu’on ne prétend pas ici présenter un exposé des conceptions du grand théoricien marxiste mais qu’on croit y avoir trouvé un moyen commode de mettre en ordre différents aspects de la transformation sociale qu’appelle la crise de la civilisation contemporaine.
Le terme de « civilisation » désigne ici la combinaison d’un système économique et d’un système anthroponomique.
Le système économique est l’ensemble des structures et des processus de régulation dans lesquels s’enchaînent la production de biens et services, leur circulation, leur répartition entre les membres de la société, et leur consommation. À la reproduction de ces opérations économiques correspondrait dans le système anthroponomique, de façon analogue, l’enchaînement des opérations par lesquelles les êtres humains reproduisent ou « regénèrent » leur existence biologique, sociale et psychique, et qui comportent un moment parental, un moment consacré au travail, un moment politique, et un moment culturel et psychique,
À partir de cette grille de lecture, il est alors possible de caractériser la civilisation actuelle comme à la fois capitaliste et libérale ……….
Un échange avec un camarade dont les recherches, l’implication sont fondamentales, dans les difficultés d’ajouter un engagement très prenant à l’activité professionnelle et générale, a suscité de ma part cette réflexion opérationnelle :
La régulation systémique que promeuvent les économistes marxistes, n’est pas la régulation du capitalisme, du cycle social A-M-A’, mais son dépassement radical, progressif, processuel, dans l’action humaine et la lutte des classes qui en fait partie, en unité.
Le dépassement c’est une évolution, complexification, condensification (et non contraction, ni décroissance ni dé-mondialisation évidemment), continue et par sauts en unité organique, des besoins humains en santé suffisante pour procéder, et des moyens de les satisfaire idem.
Ce concept de croissance de complexification-condensification fait partie de mes thèses propres (1) et est sans doute en partie partagée sans devenir expansive, nous ne sommes qu’au début possible de la négation de la négation du capital.
La régulation est une affaire humaine depuis la naissance de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis et du travail-besoin-pensée en unité, jusqu’à la chaîne industrielle automatisée et l’organisation sociale globale qui la permet et l’entrave in fine et à la fois : l’organisation capitaliste.
Une affaire humaine de la personne humaine, dans tous le processus causal et aléatoire des multiples et infinies formes d’organisation sociale dans l’organisation sociale, et en miroir, jusqu’à nous.
Le besoin des biens sociaux est le dépassement de la société capitaliste. Je ne renvoie pas sur le moteur évident et le frein évident du taux de profit dans cette société, mondialement ici et maintenant et les strates passées de développement qui l’ont induit et y perdurent.
La régulation systémique de notre temps n’est pas la régulation du capital mais son dépassement (bis repetita).
Nous rappelons succinctement le processus à entamer répondant au Manifeste de 1848 issu des luttes ouvrières et de l’alliance organique à double sens et en unité de fonction d’intellectuels communistes : l’abolition progressive de l’achat de la force de travail dont la SEF fait partie des prémices.
L’abolition progressive de l’achat de la force de travail est en unité la croissance de l’autonomie de la personne et de l’homme producteur, du salarié en dernière instance, dans le mouvement progressif aussi des nécessités sociales et naturelles en unité organique, de fonctions communes.
Pierre Assante. 03/05/2024 14:59:31.
(1) J'ai utilisé, entre autres, la métaphore et la réalité de l'accumulation cérébrale à ce sujet.
P.S. 1) ces réflexions opérationnelles bien imparfaites ne sont pas en contradiction, me semble-t-il, avec ma participation à l’appel du département 13 à voter pour la liste conduite dont Léon Deffontaines est la tête, et à militer dans ce sens. 2) Si contradiction il y a elle n’est pas là. 3) Lier concepts philosophiques et pratique politique n’est pas un supplément d’âme, mais une nécessité pratique (nécessite pratique = tautologie), mais n’est pas facile dans le torrent des activités des militants, leur vie professionnelle et toute leur vie dans tous les domaines, particulièrement les plus impliqués physiquement et moralement.
En soutenant la fourniture d’armes on se substitue au pouvoir alors qu’on y est pas au pouvoir, et un pouvoir qui n’est en rien démocratique et on participe à une escalade donc l’issue est plus que dangereuse mondialement, localement, et dans la personne elle-même, et on renforce le pouvoir de l’industrie de l’armement ici et dans le monde, industrie de l’armement qui n’est que la forme matérielle de la déshumanisation mentale. L’armement dont la sophistication est la forme la plus avancée d’une mondialisation capitaliste et de son idéologie : son idéologie de profit dans le cycle social A-M-A’, et de mort, de mort du développement des biens sociaux, bien sociaux qui contiennent le processus d’humanisation ; sa crise de suraccumulation du capital, de baisse tendancielle du taux de profit, de baisse tendancielle d’intérêt psychologique et psychique qui vont de pair avec celle du capital.
La fourniture d’armes, dans la situation actuelle locale et mondiale (ce n’a pas toujours été le cas), concentre le recul de l’instinct de vie et du dérapage social dont témoigne le recul de l’instinct de vie et de reproduction de la vie.
Au secours Jaurès, ton assassinat revient !
Le déséquilibre trop grand qui menace la vie sociale (l’équilibre n’existe pas car c’est l’immobilité et l’inexistant soit la mort de l’entité constituée en mouvement) est renforcé par cette position.
Le déséquilibre c’est le mouvement, mais un trop grand déséquilibre c’est la chute et on y va.
Rétablir un équilibre relatif, soit un déséquilibre modéré suffisant favorable au mouvement, au processus de la société, de l’humanisation, c’est contribuer à réduire l’escalade pour l’arrêter, et pour développer une régulation systémique relative millénaire et que le capital qui alimente la guerre, alimente sa crise mondiale, l’entretient et l’aggrave chaque jour.
La crise systémique du capital est l’extrémité la plus développée (négativement) des crises systémiques que l’humanisation a traversées dans son processus.
Il faut rejeter les souverainismes et les nationalismes qui sont des régressions majeures dans le processus d’humanisation et qui avaient été modérés, allaient vers la régression relative avant que ne s’accélère dans les années 1960 la crise générale du capitalisme.
Stop à l’escalade. Stop au souverainisme. Oui à une mondialisation régulée.
- dans une phase historique de mondialisation capitaliste généralisé et en crise,
- de construction européenne capitaliste et en crise,
- de développement des forces productives dans une révolution scientifique et technique, cybernétique, numérique en voie d’automatisation de la production et de l’échange, et en crise, s’appuyant sur des strates successives millénaires anciennes de développement de la production, qui sous-vivent, sur-vivent et sopra-vivent dans le nouveau, et sans lesquelles le nouveau ne pourrait ni exister ni se développer.
Grande « phase » de transformation physique, mentale, anthroponomique et ergologique de l’humanité.
Bien plus grande « phase » que :
- celle de la renaissance et sa révolution scientifique et technique, « copernicienne, galiléenne et colombienne » qui a conduit au pourvoir de la bourgeoisie, vers la démocratie libérale et sa crise ; et aux essais de transformation sociale qualitative du XXème siècle, leurs drames, leurs erreurs, leurs douleurs et leurs expériences, et les réalités de leurs expériences dans nos expériences actuelles, nos avancées dans le brouillard social mondial actuel ; dont sa crise climatique et énergétique.
- Ou que la phase du passage du pouvoir aristocrate à celui de la bourgeoisie se généralisant en 1848, prenant « modèle » sur 1789-93, phase généralisée à toute l’Europe, avec ses « avancées » et ses échecs (Lire la Nouvelle gazette rhénane), les oscillations entre mouvement démocratique et mouvement ouvrier, leurs alliances et leurs antagonismes et ce qu’il en est résulté.
Une explosion sociale en France aurait-elle des répercutions européennes ? Certainement
Mais quelles répercutions ? : « Février 1848 » ou « juin 1848 » ? On ne peut faire d’histoire fiction dans des conditions historiques, économiques etc. très différentes, on ne peut qu’observer certaines « ressemblances » d’une époque à une autre dans leurs contextes d’histoire particulière et leur état particulier de développement des forces productives.
Il est cependant certain que à la fois les retards et les avancées dans le mouvement ouvrier-social et la révolution technique en France en font un des multiples nœuds particuliers dans le monde où intervient son histoire passée ; mais comment ?
L’état de la révolution technique et financière « passive » mondiale laisse à supposer, dans son état de développement et de crise intriqués, qu’une maturation ouvrant la voie à un dépassement des contradictions sociales et mentale unies est possible dans les décennies à venir, les années 2030-40 par exemple.
Mais ceci à travers de multiples et très divers évènements sociaux, scientifiques etc. dans la production, les échanges et leur relation dialectique avec les luttes que la crise induit, leurs échecs compris.
Quels que soient ces évènements, l’analyse économique marxiste de régulation systémique et les remèdes à la crise et aux transformation sociales vitales, reste au cœur de possibles succès généralisés, en France, en Europe et dans le Monde humain et ses relations avec la nature et l’univers.
L'analyse de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital est incontournable.
Revenant d’Italie , je mesure comment s’apprécie différemment le mouvement de « révolution passive technique », et ses conséquences sur le mouvement social. Faisant le tour du monde et passant par la Chine, on pourrait constater cette diversité et ses conséquences. Et le besoin de rassembler internationalement, mondialement.
Cette réflexion n’est peut-être pas bien utile, puisque ce sont les évènements et les luttes qui nous poussent aux choix et au décisions nécessaires.
Mais peut-être qu’une réflexion historique exerce la pensée à comprendre notre histoire ici et maintenant. Ce qu’on fait en cela nos grands prédécesseurs dans le militantisme est à se rappeler, et beaucoup oublié !
Il y a certes à lutter économiquement et politiquement mais aussi, en unité, à surmonter l’obstacle du développement mental croyant que l’état du monde est un état naturel éternel en ce qui concerne l’organisation de la société et ses conséquences positives et négatives sur l’état de la personne humaine, ses conditions de vie et de subsistance ; ce développement mental négatif et progressant paradoxalement dans le progrès des savoirs scientifiques, peut être bousculé dans les évènements à vivre et n’est pas une petite affaire : elle nous concerne grandement sans être l’affaire dans laquelle se polarisent unilatéralement, en tendance, des mouvements idéalistes dans le mouvement progressiste politique, syndical etc.
"Jeune homme qu'est-ce que tu crains Tu vieilliras vaille que vaille".
Et ce
Tout le monde n'est pas Cézanne Nous nous contenterons de peu. Ce "Je" n’était pas trop faux, il me semble...
Et je chantais... juste, ça oui au moins...
Poème de Louis Aragon
de la chanson « Blues » de Léo Ferré
On veille, on pense à tout à rien On écrit des vers, de la prose On doit trafiquer quelque chose En attendant le jour qui vient
La brume quand point le matin Retire aux vitres son haleine Il en fut ainsi quand Verlaine Ici doucement s'est éteint
Plusieurs sont morts, plusieurs vivants On n'a pas tous les mêmes cartes Avant l'autre il faut que je parte Eux sortis je restais rêvant
Tout le monde n'est pas Cézanne Nous nous contenterons de peu L'on pleure et l'on rit comme on peut Dans cet univers de tisane
"Jeune homme qu'est-ce que tu crains Tu vieilliras vaille que vaille" Disait l'ombre sur la muraille Peinte par un Breughel forain
On veille, on pense à tout à rien On écrit des vers, de la prose On doit trafiquer quelque chose En attendant le jour qui vient
Il me faut aussi répéter cette autre phrase
d’un autre poème d’Aragon
dans « les poètes », comme le précèdent :
…Quelle heure est-il quel temps fait-il J’aurais tant aimé cependant Gagner pour vous pour moi perdant Avoir été peut-être utile
C’est un rêve modeste et fou Il aurait mieux valu le taire Vous me mettrez avec en terre Comme une étoile au fond d’un trou…
Et cette autre, dans « Les poètes », encore, 1960.
J’avais vu cet ouvrage dans une vitrine et j’ai pu
l’acheter dans la même semaine avec mes très petites économies
…Songez qu'on n'arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien…
Mais enfin :
… Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise Sachez le toujours le chœur profond reprend la phrase interrompue Du moment que jusqu'au bout de lui-même le chanteur a fait ce qu'il a pu Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse… »
Le blogueur, 13 février 2018
QUELQUES RECUEILS ET LIENS de ce blog sur ce lien :
inventaire : L’Italie, cas d’école, entres autres cas d’école.
Bataille sociale dans la bataille électorale U.E.
Jeudi 14 décembre 2023, 08:36:56
« …Interpréter Gramsci seulement comme recherche d’alliance électorale et gouvernementale sans contenu de transformartion et de dépassement systémique est une usurpation… »
L’Italie, cas d’école, entre autres cas d’école.
La création du PCI. Le fascisme. Le gramscisme. La Libération, le compromis historique de la résistance et de 1946, le keynésianisme de gauche comme transition du développement des forces productive au socialisme.
L’autodissolution du PCI. Du « berlusconisme » au « melonisme ».
De l’Italie cas d’école pour tous à la bataille sociale dans la bataille électorale pour la transformation de l’UE capitaliste, ultra libérale, centralisatrice, fédéraliste, antisociale.
Le matérialisme mécaniste, de Lucrèce en passant par la Renaissance, « les Lumières », la social-démocratie.
Les autres idéologies dans une idéologie
Forces productrices techniques, psychiques et de classe.
L’absence de « critique de la critique critique », de résolutions des contradictions systémiques et de classe chez le matérialisme lucrétien esclavagiste (« De la nature ») ou Diderot (1) de bourgeoisie progressiste révolutionnaire, ni de Jaurès (processus industriel et mouvement ouvrier), malgré l’immense progrès de la conscience humaine qu’ils représentent.
Critique de la critique critique
De Hegel à Marx et Engels en passant par la philosophie antique, « l’athéisme dans le christianisme », la philosophie israélite et arabe, orientale, etc.,
Feuerbach et l’acquis millénaire dans l’aristotélisme de gauche (prémices à long terme du matérialisme et de la dialectique), le matérialisme mécanisme,
Le matérialisme mécaniste dans la pensée anticipatrice communiste.
Marx et Engels, leur travail de critique de la critique critique, le matérialisme dialectique comme outil mental dépassant la logique de non contradiction de la société de division de classe du travail, de la production, de l’organisation du travail-production, échange-consommation-travail.
Les restes du matérialisme mécaniste dans la pensée anticipative.
Restes dans le bolchevisme pratique, le léninisme.
La lutte de Lénine contre le mécanisme et ces restes dans le léninisme, l’hégémonisme, le retour en force du matérialisme mécaniste dans le stalinisme (Manuel de Boukharine, jdanovisme, Lyssenko etc.) et ses conséquences.
La philosophie de la praxis
Elle est énoncée dans les 11 thèses sur Feuerbach. Elle fait suite à millénaire évolution continue et par sauts de la conscience de la société et de l’homme sur elle-même et de l’évolution des forces productives.trices, les résolutions partielles de leurs contradictions vers une organisation mondiale coopérative cohérente et de partage : d’autonomie de la personne humaine et des entités humaine en mouvement dans la dépendance sociale et naturelle en unité, en fonctions organiques en unité et en mouvement, en processus.
(1) Robespierre, représentant typique de la bourgeoise révolutionnaire poussant à son extrémité historique du moment l’idéal social, préfère Jean-Jacques Rousseau à Diderot et à tous les encyclopédistes. Diderot est en mon avis plus proche d’une évolution vers le matérialisme non mécaniste tout en en étant toutefois un représentant.
J’aime Diderot plus que Rousseau pourtant, à sa façon de procéder et son humanisme relatif généreux « plus concret ».
Un pas vers un dépassement des rapports sociaux de classe existe en tant d’autres exemples dans « l’ile aux esclave » de Beaumarchais. C’est un pas abstrait qui nécessitait une philosophie de la praxis, en décalage historique.
Ni Lucrèce ni Diderot, entre autres tant d’exemples dans l’histoire de la philosophie ne prône ni l’un le dépassement de l’esclavagisme ni l’autre le dépassement de la condition subalterne et le salariat vers sa formation généralisée.
Gramsci est la continuation et le dépassement du léninisme, en passant par le marxisme en processus (**) dans l’expérience des luttes ouvrières, salariales et l’expérience de la prise de pouvoir qu’il vécu.
Le testament de Lénine pose aussi les problèmes de la prise de pouvoir et la participation des masses humaines dans la transition possible au socialisme et au communisme, revenant en cela au lien anthroponomie-économie-luttes ouvrières dans l’industrialisation et vers l’automatisation mécanique (*) capitaliste analysée par les fondateurs du mouvement ouvrier.
Interpréter Gramsci seulement comme recherche d’alliance électorale et gouvernementale sans contenu de transformation et de dépassement systémique est une usurpation.
(*) Nous en sommes au début d’une généralisation numérique possible, humaniste, progressiste, de l’automatisation, et ses limites pratiques-sociales dans les contradictions paralysantes et possiblement létales in fine du système mondial d’aujourd’hui.
(**) Ecole marxiste économique de régulation systémique, ses remèdes à la crise et le processus de transition vers une organisation nouvelle de la société rompant avec les contradictions antagoniques présentes et permettant une continuité de sauts possibles de naissance et résolution des contradictions.
« Couper dans les dépenses publiques, c’est comme se couper un bras pour aller mieux »
Économiste dans la statistique publique, Frédéric Boccara est onzième sur la liste de la Gauche unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines. Il nous explique pourquoi la création monétaire de la BCE est cruciale pour financer les dépenses des services publics et de la transition écologique. Pour l'économiste Frédéric Boccara, il est urgent de réformer les aides aux entreprises.
Le Pacte de stabilité, qui limite le déficit public des pays de l’UE à 3 %, a été réformé, mardi. En quoi reste-t-il une aberration économique ?
Il repose sur une conception des années 1930 qui a conduit l’Europe là où l’on sait. À l’époque, en Allemagne et en France, la baisse des dépenses publiques de 10 % avait été le terreau de la montée du fascisme. Le Pacte de stabilité a été amendé au motif de faire quelque chose de plus souple et réaliste.
Mais on voit bien que l’évolution n’est qu’un sparadrap, un enrobage superficiel pour faire passer la pilule du Pacte de stabilité qui est dure pour les peuples du Sud comme pour ceux du Nord. Les camarades de Die Linke (parti de la gauche antilibérale) nous indiquent qu’il manque en Allemagne 100 000 soignants et 14 000 enseignants.
Le Pacte de stabilité repose sur l’idée qu’il faut diminuer les dépenses et rembourser d’abord. Comme s’il fallait se couper un bras pour peser moins lourd et aller mieux après. On nous dit : « La dette ! La dette ! » Or, les dépenses publiques sont nécessaires au développement. En 1944, c’est ce qui a été fait avec des avances massives. Le développement, grâce à des dépenses nouvelles, a permis par la suite d’alléger le poids de la dette.
- De quel type de dépenses publiques a-t-on besoin ?
Les priorités sont le financement des services publics, qui servent à la vie des gens et forment l’écosystème de l’économie, de l’emploi et de la formation, ainsi que de la transition écologique.
- Pourquoi l’emploi et la formation sont-ils cruciaux ?
D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), 77 % des entreprises souffrent de pénurie d’emploi qualifié à l’échelle planétaire, contre 35 % il y a dix ans. À l’hôpital, les fermetures de lits proviennent du manque de soignants.
Si l’on veut du fret ferroviaire, il va falloir des locomotives et en fabriquer. Mais, aujourd’hui, on manque de chaudronniers, d’électriciens. La question est donc celle de la formation et de l’emploi. Pour l’écologie, la créativité humaine et le travail construisent les solutions et les mettent en œuvre.
- Comment financer les services publics, la transition écologique, la formation ?
Nous devons comprendre ce qu’ont compris de longue date les néolibéraux : les banques centrales sont un enjeu majeur du pouvoir. Le problème de la dette n’est pas la dette en soi, mais les conditions de celle-ci. Les taux d’intérêt sont élevés : la France verse ainsi 50 milliards d’euros par an, soit autant que le budget de l’Éducation. Même l’Allemagne paie 60 milliards d’euros. La crise pourrait créer de la solidarité.
La Banque centrale européenne (BCE) est une institution publique. Elle nous appartient et a un rôle décisif. Nous proposons la création d’un fonds européen pour les services publics. Ce dernier serait intercalé entre la BCE et les États nationaux. Il recevrait la création monétaire de la BCE à 0 % et financerait les dépenses des États nationaux si ces dépenses financent les services publics et l’emploi.
Ce fonds aurait une gouvernance démocratique avec des représentants des États nationaux et des travailleurs. Il pourrait être lancé en se limitant, par exemple, à un fonds pour la santé et le ferroviaire. Des majorités politiques peuvent se dégager autour de cette proposition.
Par ailleurs, il faut transformer la politique de la BCE pour qu’elle finance les dépenses nouvelles des entreprises, et non des délocalisations. La puissance de la BCE est importante : elle représente 7 000 milliards d’euros. Elle a acheté 5 000 milliards de titres de dette publique, elle a accordé 2 000 milliards de refinancement de crédit aux entreprises. En comparaison, le budget européen n’est que de 170 milliards d’euros.
À gauche, certains comme Raphaël Glucksmann mettent un préalable fédéral et un impôt européen au fait de dépenser plus, mais sans toucher à la BCE. C’est dans un contexte de changement de politique monétaire qu’il faut une réforme fiscale.
Les libéraux vous objecteraient que le recours à la création monétaire est fauteur d’inflation.
Il y a inflation si la création monétaire n’est pas orientée vers la création de richesses. C’est ce qu’on a connu durant la période de pandémie : la création de monnaie a nourri le capital et non la valeur ajoutée. En revanche, on peut utiliser cet outil qu’est la création monétaire : elle crée un peu d’inflation au début mais elle est compensée par la création de richesse. Pour cela, il faut une sélectivité du crédit et une zone euro qui permettent de faire face aux marchés.
- Y a-t-il d’autres ressources pour financer l’économie ?
Les aides aux entreprises doivent être réformées. Elles représentent 200 milliards d’euros, selon la CGT ; 100 milliards d’euros, selon le gouvernement. Il faut imposer des critères. Ces aides doivent être conditionnées à la formation des salariés et à la création d’emploi.
L’Humanité, le 29 avril 2024. Publié par Gaël DeSantis
Une brochure italienne militante de 48 pages (Format : 17cm par 8cm) du début du XXème siècle qui précise dans sa présentation :
"....... Que l'ouvrier ou, en général, qui, pour des raisons d'injustice sociale, n'a pas eu la culture générale nécessaire ne se décourage pas à la lecture des premières pages.
Marx semble pesant, difficile (sinon peu intéressant) seulement au début. Mais mais peu à peu si on y entre, l'argument passionne et entraine comme un roman.
Il sera bien, entre personnes sans connaissances des notions économiques, que la lecture soit faite en groupe et, si possible, en présence de quelqu'un qui soit en mesure de donner des éclaircissements opportuns ....."
SOMMAIRE, 4ème de couverture :
Marchandise et argent. Transformation de l'Argent en Capital. Production de la plus-value absolue. Production de la plus-value relative. Encore sur la plus-value. Accumulation du capital. Accumulation primitive.
Denis Durand : Il ne suffira pas d’aller chercher des miettes
Il ne suffira pas d’aller chercher des miettes. La priorité doit être de donner le pouvoir financier aux salariés pour créer autrement des richesses.
Agiter la taxation des rachats d’actions, comme le fait le gouvernement, a tout d’un faux nez pour rendre présentable une cure d’austérité sans précédent depuis la « déflation Laval » de 1935. Que pèsent les « quelques centaines de millions » de recettes évoquées face aux dizaines de milliards de réductions des dépenses publiques exigées par les marchés financiers, avec le relais de la Cour des comptes ?
Et surtout face aux centaines de milliards qu’il faut dépenser d’urgence pour embaucher des infirmières, des enseignants, pour embaucher dans tous nos services publics, et rendre ainsi le pays capable de les réparer et de réussir une transformation écologique de nos productions et de nos consommations.
Plus le CAC 40 accumule les profits, plus cette masse démesurément accrue devient difficile à rentabiliser. Aux abois, ils s’acharnent maintenant sur tout ce qui ne vient pas alimenter les profits ou les dépenses de guerre : salaires, emplois, dépenses de formation et de recherche, services publics, retraites, santé. Ils s’en prennent à tout ce qui vit : les êtres humains et la nature.
Pour arrêter les dégâts, il ne suffira pas de répéter le slogan « Taxez les riches ! ». On peut faire beaucoup plus, et beaucoup mieux, que de leur reprendre quelques miettes. La priorité est de libérer l’immense potentiel de création de richesses qui est gaspillé lorsque des millions de nos concitoyennes et concitoyens sont rejetés dans le chômage, la précarité ou des travaux dénués de sens.
Dans les PME comme dans les filiales des grands groupes multinationaux, salariées et salariés ont des connaissances, de l’énergie, des projets à réaliser pour créer autrement des richesses. Ils doivent pouvoir les financer par des crédits à taux zéro, distribués par des banques désignées à cet effet par la Banque de France, et refinancés par la BCE.
La fiscalité des entreprises doit venir en appui : augmenter l’impôt sur les sociétés, plus fortement pour les grands groupes, et le moduler selon que les entreprises développent l’emploi, la formation, la recherche pour créer de la valeur ajoutée dans les territoires, ou qu’elles continuent de privilégier baisse du coût du travail, délocalisations et croissance financière.
C’est sur cette base que la fiscalité des ménages pourra enfin être efficace, en renforçant la taxation des patrimoines financiers et de leurs revenus, y compris les rachats d’actions et, surtout, en réduisant les impôts les plus injustes (TVA, taxes sur l’énergie, CSG).
Les mêmes besoins s’expriment dans toute l’Europe. Ils appellent à une coopération sous la forme d’un « serpent fiscal » fixant, dans tous les pays de l’UE, un plancher aux prélèvements fiscaux sur les profits des entreprises, et un plafond aux taxes sur la consommation populaire. Et, parce qu’on a besoin d’argent tout de suite, ils appellent à interpeller la BCE pour qu’elle avance l’argent nécessaire à la création d’un fonds de développement des services publics (1).
Denis Durand, économiste, membre du conseil national du PCF.
Rappelons une fois de plus le rôle particulier de ce lieu d’échange humain, social :
Δ C’est le lieu de passage de la diffusion de l’homo sapiens de l’Afrique vers l’Europe et l’Asie.
Δ Et un lieu de rencontre homo sapiens-homme de Neandertal.
Δ Un lieu de naissance de la révolution du néolithique agricole et sa diffusion par le Danube puis la méditerranée vers l’ouest (L’ADN a montré aujourd’hui la diffusion par déplacement et pas majoritairement par contact) (1).
Δ Et de naissance de trois grands mouvements religieux mondiaux correspondant causalement et aléatoirement à des développements de forces productives.
Δ Et d’un moment important de l’énergie dans la révolution industrielle mécanisé.
(1) Enfin sa traversée de l’Atlantique dans la révolution scientifique et technique de la « Renaissance », puis industrielle.
Un nœud développement humain où se concentrent les contradictions de ce développement, aujourd’hui ceux du capital.
D’un tel lieu, entre autres lieux, mais particulièrement celui-ci, peut naître -en tout cas former une part importante de la réponse- la réponse du monde à ces contradictions à double sens, du monde au Moyen Orient et du Moyen Orient au monde, et l’intrication du Moyen Orient à l’ensemble des contradictions générales dans les zones nationales et les zones de développement global, l’homme personne humaine et entités humaines constituées en mouvement au centre du développement humain, processus de production des subsistances matérielles et morales en unité, de conscience de la nature sur elle-même.
28/04/2024 07:17:27
* Photo prise par Chiara, mon épouse, dans une manifestation publique à Marseille avec l'autorisation de l'intéressée, Leila Shahid.
PLUS VALUE RELATIVE ET AUTO-CONTRAINTE, contradiction fertile et féconde.
L‘autonomie de la personne dans l’évolution de la nécessité naturelle et sociale en unité est depuis la création de ses subsistances par l’homme au cœur de l’humanisation.
Dans le cycle social d’accumulation A-M-A’, la croissance de la productivité a permis une forte croissance progressive de la plus-value relative et la diminution relative de l’auto-contrainte sociale à l’intérieur du cycle de renouvèlement social élargi capitaliste.
C’est-à-dire : Diminution non absolue dans le processus d’humanisation, mais diminution relative dans le processus d’accumulation A-M-A’, c’est-à-dire augmentation absolue dans ce cadre par rapport à une accumulation coopératives cohérente d’organisation sociale autogestionnaire en fonction des besoins sociaux et non du taux de profit P/C.
Ce n’est donc pas l’auto-capacité de régulation personnelle et collective qui est en cause mais le cycle social d’accumulation A-M-A’, ce qui ne veut pas dire que dans un cycle de reproduction sociale régulé, une auto-contrainte progressive et progressiste ne soit pas une nécessité vitale.
Une économie marxiste de régulation systémique va de pair avec le même effort et la même conscience des nécessités d’auto-contrainte sociale : « contrainte volontaire », contradiction fertile et féconde.
Une contrainte sociale n’est pas une douleur en soi, mais de deuxième nature à apprendre et intégrer, devient une première nature, sans coercition ni régime policier, un état « naturel » de civilisation, comme l’analyse Simone Weil, « pesanteur et grâce ».
Nous sommes dans une phase sociale et historique néo-épicurienne (1) en voie de dépassement régressif, dont de régression dans le dépassement d’un somment de développement de notre civilisation occidentale généralisée dont la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et ses conséquences donne le signal de ses limites et des transformations à accomplir pour une nouvelle phase possible de développement humain dans le développement aléatoire et causal du cosmos.
Ceci n’a rien d’une réflexion mystique, et correspond à une analyse matérialiste d’une transformation sociale matérielle incontournable.
Pierre Assante. 23/04/2024 06:08:02.
(1) En et par rapport à la révolution athénienne de Solon et Clisthène de régime marchand méditerranéen développé et son sommet de développement, les « phases » des guerres médiques puis du Péloponnèse…
VOIR AUSSI du blogueur, 25 pages extraites de"Néocriticisme et économie politique métamarxiste, crises de suraccumulation et dévalorisation du capital, évolution et dépassement, complexification, condensification, croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines dans les contraintes sociales en mouvement, valeurs « sans dimension »… :
LES MASSACRES DE LA COMMUNE DE PARIS ET LES AUTRES. « NATURE » DU SYSTEME.
La classe bourgeoise, classe révolutionnaire a compris immédiatement, même avant son accession au pouvoir d’Etat de 1789 qu’il fallait absolument empêcher que se développe une nouvelle classe révolutionnaire.
C’est la raison des dizaines de milliers d’ouvriers massacrés sous la restauration, sous le second Empire, sous la deuxième république…, en France et dans le monde…, particulièrement dans les guerres coloniales et locales, et les deux dernières guerres mondiales où ouvriers, paysans et salariés et population ont servi de chair à canon "arbitrant" malgré elle en sa défaveur et douleur, la concurence monopoliste.
C’est la raison d’un compromis historique inégal et permanent entre ceux qui achètent la force de travail avec de l’argent (salaire direct et indirect) insuffisant aux besoins sociaux, et ceux qui la vendent pour vivre et qu'on appelle les salariés; ceci au gré du rapport de force dans le marché du travail, de la consommation, de la monnaie, de la production locale et mondiale : besoins de consommateurs pour le marché et besoins d’exploitation des producteurs pour le marché et pour le taux de profit qui est son principe systémique; c’est ça la base et les conditions du compromis historique inégal, qui ne peut être qu'inégal même s'il est légal
Certes le compromis contient aussi des luttes sociales qui déterminent des avancées sociales, quelquefois au delà des termes généraux du compromis, mais aussi leurs limites, handicape les futures avancées et crée les conditions de leur destruction : contradiction !
Certes, il n'est pas question d'un retour à la théorie grossière de la lutte "classe contre classe" mécanique des années 1925 ignorant la complexité dialectique et la durée d'un processus social. Je ne reviens pas sur le processus de croissance de complexification-condensification, son ignorance et les retards pris dans cette ignorance. Ce n'est pas le bateau qui fait le vent, mais savoir user du vent pour le faire avancert et le diriger n'est pas chose donnée.
La classe bourgeoise a évolué, mais pas la nature du système d’accumulation A-M-A’, au fur et à mesure de la concentration capitaliste mondiale, elle s’est elle-même concentrée et rétrécie numériquement à la fois, et sa force économique, idéologique institutionnelle et militaire s’est aussi concentrée, accroissant sa puissance et privant la petite et moyenne bourgeoisie de son pouvoir et de ses "privilèges" et les couches moyennes des possibilités de l’imitation fétichiste de la propriété et de son pouvoir.
Qui n’a pas compris ce rapport de force dans l’évolution de la société capitaliste financiarisée et numérisée, prend le compromis historique pour un bienfait absolu et éternel pour les travailleurs et charitable pour les couches populaires les plus défavorisées .
Pour comprendre ce rapport de force il faut comprendre que le système capitaliste porte en lui-même les lois de cette domination et les limites de son propre développement, limites qui s’expriment par et dans la baisse tendancielle du taux de profit, la suraccumulation et la devalorisation du capital, la crise générale de civilisation qui l’accompagne et la crise des rapports humains, sociaux, qu’elle engendre.
Une fois compris cela,s’impose autre chose que le compromis et s’impose aussi la sortie radicale et progressive du compromis vers l'abolition des classes sociales et la contradiction Capital/Travail.
Mais les connait-on ces massacres et fait-on la relation entre ces massacres d’hieret ceux d’aujourd’hui ?
Dans le capital il y a un moteur puissant et un frein croissant. Le moteur a créé les conditions d’un développement impétueux de la production des biens de vie humaine et en même temps des tares rédhibitoires de sa qualité opérationnelle finale.
Abolir-Dépasser le capital c’est user du moteur dans le sens des besoins humains, sociaux, des besoins de mouvement incontournable de la société. C’est tout le contraire du conservatisme fascisant qui tout en se servant pour lui-même empêche la transformation nécessaire au mouvement vital et viable de l’humanité.
L’immobilité c’est la mort, tout le prouve dans la nature comme dans la société. Mais la mobilité ce n’est ni l’absence de coopération, ni l’absence de cohérence, ni l’absence de solidarité qui habitent de façon létale la société capitaliste aujourd’hui même.
L'économie marxiste de régulation systémique (1) est porteuse des possibilités d'un mouvement salvateur. Nous vivons un siècle de révolution inouïe de la société humaine et nous le vivons chaque jour, y compris à travers les pires évènements. La révolution numérique, de par ses capacités productrice en santé sociale et en connaissances conjointes, aujourd'hui dévoyées, est porteuse de cette révolution sociale, et pas seulement technique dans le processus d'humanisation continue et par sauts.
Un parti révolutionnaire doit être l'interprète conscient du processus social inconscientqui contient les progrès sociaux possibles, vitalement nécessaires.
Le communisme c'est l'autogestion et l'autogestion est un mouvement de croissance de l'autonomie de la personne dans le mouvement de transformation des contraintes sociales et naturelles liées et nécessaires, dans la production et dans l'activité générale, partant des activités particulières diverses à l'infini. Travail libre et pensée en relation dialectique, mutuelle, progressive.
Les milliards de dollars de la guerre, douloureux certes n'arrêteront pas le progrès des luttes dans le progrès social qu'elles permettent. L'action et la patience sont des vertus révolutionnaires.
Dépassement du néocriticisme, négation de la négation du néocriticisme, du constat sans construction immédiate et à venir des solutions.
Critique de la critique critique.
« Méta-marxisme économique » du mouvement de la suraccumulation et dévalorisation du capital. L’usage des propres forces du capital pour construire le Novum, le processus qualitatif.
1. L’activité n’est ni une somme ni une fusion, mais une UNITE de contraire et d‘identique, de continu et de quantique. C’est certes difficile à imaginer et à com-prendre (prendre avec, ensemble) nous sommes tellement habitués à la logique aristotélicienne de « non-contradiction » !
2. Nation-existence ici et maintenant, besoins et désirs sociaux, mouvement, dépassement,
Origine et mouvement du marché national, du capital, processus, acquis et conquis (1).
Mais imagination anticipatrice de la nation dépassée,
↓
3. Mondialisation « achevée » et son mouvement, son développement,
( fabrication du « lit du menuisier de Platon », social, unité physico-mentale , généralisée, globalisée)
5. Dans l’opposition politique, idéologique il y a, à la fois,
l’oubli des contraires et de leur identité.
Ils constituent le développement
(croissance de la complexification-condensification)
continu-discret (quantique en Ф).
6. Exemple dans la construction de l’économie de régulation systémique :
VA d-n. VALEUR AJOUTEE Disponible-nécessaire
Dans le lieu de production locale
Dans les lieux de production régionale et zonale
Dans la mondialisation productive-trice numérique
Passage des péréquations (socialistes ?) à production-distribution désaliénée (communiste) :
socialisme→communisme
Quel type de processus-Utopie anticipatrice, opérationnelle
Quelles « corrections » processuelles par hypothèse(s) régulatrice(s), dans la double anticipation de l’acte physique, acte mental en unité, en miroir-double anticipation schartzienne ?
Question eschatologique impossible, mystique ? Ou travail préparatoire nécessaire dans le processus d’expérience-correction-progrès et retours et reprises dans le progrès.
Il y a si longtemps (à l’échelle re-générationnelle boccarienne) que l’on utilise des schémas qui ont eu leur nécessité mais dépassés ! Le marcher pas à pas n’est pas la navigation à l’aveugle, sans « boussole minimum ».
7. Relation entre 2 systèmes en UN, « troisième système du mouvement qualitatif », ("Métaphore" de la RATP de Paul Boccara pour la relation entre 2 systèmes) l’inconnu et l’outil et leur rapport, leur identité, leur fonction contraire, leur UNITÉ. ↓
Système global humain
↓
Système global cosmique (mythique, mystique et non mystique ensembles)
8. Revenir sur l’expérience du communisme de guerre concret de 1917 contenu déjà dans la théorie communiste grossière, sa correction-progression de la NEP, l’alliance ouvriers-paysans de la Russie post- servage, sa « croissance-accumulation primitive » de capital, de capitalisation en réponse aux besoins-désirs quotidiens-futurs de la NEP, au-delà du capital monopoliste et étranger.
Son processus abandonné et « faussé ».
9. Ce que nous avons-nous-même de grossier dans l’analyse même du Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé -C.M.M.n.İ.g.F.- et la façon schématique de com-prendre et de mettre possiblement en œuvre les Fonds, la SEF, les crédits (2), le système financier du local au mondial à double sens, les droits du travail et du citoyen dans le sens de la croissance de l’autonomie de l’homme producteur, de la personne humaine dans l’entité de production et d’échange et l’entité globale de l’humanité « cosmique ».
10. Bonne campagne pratique et théorique pour une autre Europe dans un autre -nouveau et non une « Renaissance »- monde en santé sociale et en unité de mouvement suffisant.s pour procéder dans l’humanisation continue et infinie, au-delà d’elle même!
Fraternellement.
Pierre Assante. 20/04/2024 14:29:59.
(1) Et fascisation dans la révolution numérico-culturelle sans révolution socialo-culturelle (force productive au sens strict dans la régénération humaine de la l’humanisation continue-quantique).
(2) Exemple de la « distribution » sans analyse d’un Fonds à un investissement direct ou au contraire à un complément de crédit-levier à un nombre plus grands d’entreprises publiques ou privées en fonction de la production et de l’emploi (quantité-qualité) ; vers un dépassement radical et progressif des marchés et de l’achat de la force de travail.
candidat du PCF sur la liste de rassemblement aux élections du parlement européen (de l’Union Européenne - U.E.) du 9 juin 2024 dont
la "tête de liste"
est Léon DEFFONTAINES.
1. On répète en boucle qu’il faut absolument tailler dans nos dépenses publiques pour rembourser « la » dette publique.
Mais c’est la hausse des taux d’intérêt par la BCE qui vient de mettre à mal les finances publiques, pas la dette. Avec cette hausse des taux jusqu’à 4 %, la charge d’intérêt de la dette s’est accrue d’un coup de 18 Md€ en 2023. Elle est supérieure à 50 Md€ pour 2023 contre 33 Md€ en 2022. C’est autant qu’un second budget de l’enseignement scolaire (écoles + lycées !)… versé aux marchés financiers, c’est-à-dire à BlackRock, BNPParibas, Crédit Agricole Asset management, et avec notre argent.
2. On prétend qu’il faut dépenser moins pour aller mieux. Que la priorité doit être donnée au remboursement de la dette.
Donc on sabre dans les services publics. Mais ils sont déjà à l’os ! Nos hôpitaux sont exsangues, les médecins de ville se raréfient, la santé est de moins en moins bien remboursée. Dans l’éducation, les élèves, les profs et les parents sont révoltés. C’est tout l’avenir de notre pays qui est menacé. C’est comme si on nous disait : « Il faut se couper un bras pour être plus léger ». Or le sang va couler, les plaies sont terribles. Et il va nous manquer un bras et on ne prépare pas l’avenir !
3. Il faut au contraire se développer avec des avances massives, pour « avaler » la dette
C’est toujours comme cela qu’on a fait. Notamment après 1944-1945, pour financer les jours heureux, la sécurité sociale, la reconstruction de la France, l’expansion des services publics (santé, enseignement, recherche…), et progressivement durant les années 1950 on a « avalé » la dette et on s’est développés.
« Avaler la dette », cela veut dire : diminuer son poids dans le PIB, parce que le PIB augmente et parce que les taux sont à 0 %, et progressivement résorber les déficits. Mais ne pas faire de la résorption des déficits un préalable. Cela reviendrait à se tuer en prétendant qu’on pourra vivre demain ! En réalité, c’est faire le lit du fascisme.
Plutôt que de parler de « dette », qui porte un jugement moral, il faut parler « d’avances ». Donc : à quelles conditions (quel coût, notamment) ? Pour faire quoi ?
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SUITE de l'article de Frédéric BOCCARA sur ce lien :
VOIR AUSSI du blogueur, 25 pages extraites de "Néocriticisme et économie politique métamarxiste, crises de suraccumulation et dévalorisation du capital, évolution et dépassement, complexification, condensification, croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines dans les contraintes sociales en mouvement, valeurs « sans dimension » … :
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Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie