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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 08:58

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 06:34
_______________ VU Dans Il Manifesto,

 

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L’art de la guerre
 
Washington, la raison de la force
 
Manlio Dinucci
 
Il y a deux semaines Washington a couronné président du Venezuela Juan Guaidó, bien que celui-ci n’ait même pas participé aux élections présidentielles, et a déclaré illégitime le président Maduro, régulièrement élu, en pré-annonçant sa déportation à Guantanamo.  
   La semaine dernière Washington a annoncé la suspension du Traité FNI, en en attribuant la responsabilité à la Russie, et a ainsi ouvert une phase encore plus dangereuse de la course aux armements nucléaires.
  Cette semaine Washington accomplit un nouveau pas : demain 6 février, l’Otan sous commandement USA s’élargit ultérieurement, avec la signature du protocole d’adhésion de la Macédoine du Nord comme 30
ème membre. 
   Nous ne savons pas quel autre pas fera Washington la semaine prochaine, mais nous savons quelle est la direction : une succession de plus en plus rapide d’actes de force par lesquels les USA et les autres puissances de l’Occident essaient de garder la prédominance unipolaire dans un monde qui est en train de devenir multipolaire.
   Cette stratégie -expression non pas de force mais de faiblesse, non moins dangereuse cependant- piétine les plus élémentaires règles du droit international. Le cas emblématique est l’adoption de nouvelles sanctions contre le Venezuela, avec le “gel” de biens pour 7 milliards de dollars appartenants à la compagnie pétrolière d’État, dans le but déclaré d’empêcher le Venezuela, pays qui a les plus grandes réserves pétrolifères du monde, d’exporter du pétrole. 
   Le Venezuela, en plus d’être un des sept pays du monde à avoir des réserves de coltan, est aussi riche en or, dont les réserves sont estimées à plus de 15 mille tonnes, utilisé par l’État pour se procurer des devises fortes et acheter des médicaments, produits alimentaires et autres denrées de première nécessité. Pour cela le Département du Trésor USA, de concert avec les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques Centrales d’Union européenne et Japon, a mené une opération secrète d’”expropriation internationale” (documentée par le quotidien Il Sole 24 Ore). Il a séquestré 31 tonnes de lingots d’or appartenant à l’État vénézuélien : 14 tonnes déposées auprès de la Banque d’Angleterre, plus 17 autres transférées à cette banque par l’allemande Deutsche Bank qui les avait eues en gage d’une garantie de prêt, totalement remboursé par le Venezuela en devise forte. Une véritable rapine, dans le style de celle qui en 2011 a conduit au “gel” de 150 milliards de dollars de fonds souverains libyens (désormais en grande partie disparus) : avec la différence que le vol de l’or vénézuélien a été mené secrètement.
  Le but est le même : étrangler économiquement l’État-cible pour en accélérer le collapsus, en fomentant l’opposition interne, et, si cela ne suffit pas, l’attaquer militairement de l’extérieur.
   Avec le même mépris des plus élémentaires règles de conduite dans les rapports internationaux, les États-Unis et leurs alliés accusent la Russie de violer le Traité FNI, sans apporter aucune preuve, tandis qu’ils ignorent les photos satellite diffusées par Moscou : celles-ci prouvent que les États-Unis avaient commencé à préparer la production de missiles nucléaires interdits par le Traité, dans un site de Raytheon, deux ans avant qu’ils n’accusent la Russie de violer le Traité. 
   Concernant enfin le prochain élargissement de l’Otan, qui sera signé demain, on rappellera qu’en 1990, à la veille de la dissolution du Pacte de Varsovie, le Secrétaire d’état USA James Baker assurait au Président de l’URSS Mikhail Gorbachev que “l’Otan ne s’étendra pas d’un seul pouce à l’Est”. En vingt années, après avoir démoli par la guerre la Fédération Yougoslave, l’Otan s’est agrandie de 16 à 30 pays, en s’étendant de plus en plus à l’Est vers la Russie.
Édition de mardi 5 février 2019 de il manifesto
Traduit de l’italien par M-A P.
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 07:34

 

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« …Il y a peu, très peu de voix féminines qui parviennent jusqu’à nous, depuis que vers 600 avant notre ère Sappho chanta :

 

La lune a fui

Et aussi les Pléiades.

Il est minuit ; l’heure passe

Mais moi je dors toute seule.

Ou bien :

L’un chante les cavaliers

L’autre la piétaille

Pour un autre une escadre

Est ce que la terre noire a de plus beau

Mais pour moi ; c’est l’amour

D’un être pour un autre.

 

A cette époque, Lesbos était l’un des cinq lieux en Grèce où il y avait encore des écoles pour filles –Sappho dirigeait l’une d’entre elles. C’était une femme indépendante exerçant un métier. Cela n’eut pas de suite. Après la prophétesse, celle qui lui avait succédé, la poétesse, se tut aussi, pendant des millénaires. Ce furent uniquement des hommes qui reprirent la fonction autrefois féminine, ils chantèrent la lune, l’amour, se lamentèrent sur le froid qui s’emparait de l’univers, durent assez fréquemment accepter de se voir reprocher leur « sensiblerie », « sentimentalité », « féminité » par leurs compagnons du même sexe qui étaient plus réalistes ; on leur fit surtout grief d’être « loin du réel ». Je crois qu’il devint de plus en plus difficile d’être un homme. « C’est bien d’être une femme, et pas un vainqueur » (Heiner Müller, Quartet), voilà ce que disent certains d’entre eux aujourd’hui, et cela sonne vrai. 

 

D’un autre côté, seule la personne qui connait des conflits à quelque chose à raconter… »

 

Christa Wolf, Cassandre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 07:44

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ROMPRE LE MUR CULTUREL A-M-A’

REFLET DU MUR CONCRET DE CE MODE D’ECHANGE

 

Lorsqu’il s’agit de passer de la juste protestation à comment gérer autrement la production des biens nécessaires et comment faire entrer dans les entités de production et de gestion cet « autrement », les esprits se ferment.

Les économistes marxistes devraient en être très conscients puisque leurs solutions proposées pour donner un contenu aux luttes dépassant la protestation a tant de mal à s’imposer dans la formulation des demandes et les objectifs de ces protestations.

Il s’agit tout simplement de l’emprise de l’échange Argent-Marchandise-Argent plus (la formule A-M-A’ développée dans « le Capital »). Le mode de production et d’échange à son paroxysme mondialisé dans la pratique quotidienne, descendant des sphères de la haute finance jusqu’à la vie quotidienne de tout un chacun a construit dans les têtes un mur culturel.

Ce mur culturel provoque un rejet de tout ce qui est non pas participer aux débats, ça, ça progresse, mais à mener le débat jusqu’à une vision brisant avec la gestion sociale actuelle, brisant la vision gestionnaire actuelle pour une autre vision gestionnaire en santé, résolvant les contradictions que la crise du capital et son aggravation dangereuse sans issue apparente dans les consciences, contient.

Et sans doute l’idée de briser, quand elle existe, se résume soit à la peur et au refus du changement soit à la destruction sans but : les deux extrémités de la négation, mais pas son dépassement...

La dissolution progressive de longue date et en accélération des entités de luttes progressistes constituées dans l’histoire des démocraties bourgeoises par le salariat et les populations, en est  le témoignage quotidien dans l’actualité, les événements.

Les ergologues marxistes diraient, il y a blocage de la dénormalisation-renormalisation des normes antécédentes, blocage sur image du mode de production et d’échange et de ses institutions.

Et chose encore plus frappante, c’est que plus on « s’élève » dans la hiérarchie des « savoirs », plus l’imprégnation A-M-A’ est forte et le mur cérébral culturel, reflet du mur concret de l’échange en capital, est grand. Les intellectuels dépassant la protestation pour atteindre une nouvelle construction sont plus minoritaires que dans une population agissant sur des critères concrets de survie quotidienne toute simple.

Il faut rompre le mur culturel pour en venir à des mesures  que je reprends d’un article précédent "Les panzers c'est le dollar"(1) : « ces mesures consistent  localement, nationalement et mondialement à maîtriser politiquement et progressivement par la lutte de classes, jusqu’à son but initial et final de suppression de la vente-Achat de la force de travail, une part de plus en plus importante du mouvement du capital, afin de pouvoir investir à un taux de profit non capitaliste, c’est-à-dire ne satisfaisant pas à l’accumulation capitaliste. C’est le rôle radical et progressif des Fonds à créer pour cela, d’un autre usage de la production monétaire de la BCE, des banques privées, nationales et centrales, de la FED, du FMI. Tout cela reposerait évidemment sur la démocratie des producteurs, sans laquelle la démocratie de la cité est bancale, s’étiole et fait place à des pouvoirs autoritaires de plus en plus soumis aux monopoles financiers et industriels, les seconds en soumission et en osmose avec les premiers, mondialisés, informatisés.

Mais une démocratie économique ne peut qu’aller de pair avec une démocratie du producteur qui passe  non par un alignement de tous les travailleurs sur une unique organisation de la production et de leurs activités, ce qui serait renouveler le taylorisme du capital, mais par une cohérence et une santé de l’organisation du travail avec la cohérence personnelle de l’individu. C’est une Démocratie Nouvelle qui va de pair avec une Economie Politique Nouvelle. Pour ma part j’appelle ça l’alliance économico-ergologique ».

La dissolution progressive de longue date et en accélération des entités de luttes progressistes constituées dans l’histoire des démocraties bourgeoises par le salariat et les populations peut être surmontée, car toute dissolution contient aussi les éléments de reconstruction. Ces éléments n’en sont pas réunis aujourd’hui : un rassemblement non seulement sur des objectifs d’une autre répartition des richesses mais aussi d’un autre mode de production des richesses et du processus, partant de la réalité du moment, pour l’atteindre.

Pierre Assante, 2 février 2019

(1) http://pierre.assante.over-blog.com/2019/01/les-panzers-c-est-le-dollar.pour-une-nouvelle-nep.html

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 07:43

Le véritable mal français

La chronique de Pierre IVORRA dans " L'Humanité " du mercredi 30 janvier 2019.

Un indice boursier, tel le CAC 40 en France, en dit beaucoup sur un pays. Une étude d’Euronext, l’organisme qui gère plusieurs des grandes places boursières européennes, dont celle de Paris, vient nous rappeler que trois familles contrôlent certaines des plus importantes multinationales françaises cotées au CAC 40. La famille de Bernard Arnault fait la loi chez le géant du luxe LVMH et détient une bonne part du capital de Carrefour, celle de François Pinault dispose de la majorité du capital de Kering, autre géant du luxe. Enfin, la famille Bettencourt-Meyers est propriétaire de L’Oréal, possède encore une part notable du capital du Suisse Nestlé et une participation chez Sanofi, groupe français du médicament. Il est deux autres fleurons du CAC 40, mais au capital plus dispersé : le groupe pétrolier Total, qui est l’héritier de l’ex-empire colonial français, et l’un des leaders européens de la banque, BNP Paribas. Le luxe, les cosmétiques, la santé, l’aéronautique, la bouffe et son commerce, le pétrole et le pognon : tel est encore aujourd’hui le visage du capitalisme français tel que l’on pourrait le dessiner à grands traits.
On peut ainsi mesurer la grande différence avec le capitalisme étatsunien. Les deux principales sociétés cotées à Wall-Street sont Microsoft et Apple, deux géants mondiaux des nouvelles technologies dont la valeur dépasse le budget de l’Etat en France. Parmi les 30 plus importantes sociétés cotées à Wall-Street, la principale place boursière des Etats-Unis, huit sociétés sont directement liées aux nouvelles technologies et aux activités informationnelles, sans compter toutes les autres ayant partie liée avec elles comme Boeing, les groupes pharmaceutiques, ceux de la chimie, … S’ajoute à cela, l’une des premières banques au monde, JP Morgan Chase, des sociétés spécialisés dans les paiements électroniques, des compagnies pétrolières et le n°1 mondial des grandes surfaces.
Plutôt qu’à passer leur temps à pérorer sur le coût du travail, l’importance des dépenses sociales, les charges qui pèseraient sur les entreprises, nos gouvernants, les P-DG des groupes devraient méditer sur cette réalité. La grande faiblesse de la France n’est pas due au fait que ses salariés seraient trop bien payés, trop bien soignés, trop bien protégés, la vieillesse venue, mais que son engagement dans les nouvelles technologies est très insuffisant. Il y a un terrible retard à rattraper et cela suppose de donner un coup d’accélérateur en matière de recherche & développement, d’éducation et de formation. Et d’engager une grande politique salariale et sociale.

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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 12:15

LES PANZERS C’EST LE DOLLAR. Pour une nouvelle NEP.

Une nouvelle Nouvelle Politique Economique.

 

Quand on voit à quel point l’homme a ravagé sa planète on se demande si une autre politique peut induire un comportement écologique, démocratique, pacifique, ergologique, donc un développement durable, en qualité, en croissance « condensée », c’est-à-dire occupant malgré sa croissance relativement moins d’espace et utilisant moins d’énergie, faisant la synthèse en santé des activités humaines, de son activité pensante qui est toute son activité (1). Ce qui fait dire aux ergologues que dans le travail concret comme dans sa représentation abstraite, monétaire en temps de travail, on ne peut faire une dichotomie entre travail concret et travail abstrait. Dichotomie que ne faisait pas Marx, même si nous avons besoins de distinguer des mouvements dans le mouvement et son unité. C’est bien cette dichotomie que tente le capital dans sa recherche d’accumulation et de taux de profit liés, qui plombe le développement humain.

Si l’on ne croit pas à la possibilité d’une nouvelle économie, pourquoi protester sur les effets néfaste de celle-ci ? Par seul plaisir, par seul désir ? Où nous mène ce désir ?

Commençons par l’effet Trump :  ...suite sous la pub...

S’il peut éventuellement achever le travail avec son aviation, il envoie en premier lieu sur le front les panzers modernes de l’impérialisme mondialisé : LE DOLLAR. Quelquefois ça suffit. Exemple de la Grèce,  avec l’Euro soumis au dollar et ses institutions. Mais la Grèce n’a pas perdu définitivement pas plus que les autres peuples.

Il ne s’agit plus aujourd’hui de la Révolution d’Octobre ni de la Révolution Cubaine. Peut-être s’agit-il un peu plus de la révolution chinoise y compris aujourd’hui, même si toute entreprise humaine comporte aussi des choses injustifiables à dépasser non par un retour en arrière impossible, mais au contraire par de nouvelles avancées.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faille passer par perte et profit les révolutions, surtout lorsque Cuba et en premier lieu aujourd’hui l’Amérique Latine sont menacées de recolonisation.

La Nouvelle NEP, la nouvelle Nouvelle Politique Economique, en quoi consiste-t-elle, et dès à présent ?

La Nouvelle NEP ne consiste-t-elle pas à s’attaquer à la course au taux de profit qui assèche l’investissement public et privé ne correspondant pas à la guerre d’accumulation capitaliste ; non seulement l’accumulation et la concentration dans les branches d’activité, mais plus encore dans l’activité financière qui domine aujourd’hui les branches d’activité en fonction du taux de profit.

Ne s’agit-il pas d’une économie mixte où existeraient des capacités d’investissement productif favorisées par des mesures politiques soutenues par la mobilisation des salariés et la population en fonction de leurs besoins évalués démocratiquement, dans une cohérence démocratique horizontale et verticale en même temps, de la micro à la macro activité avec au cœur celle de la personne humaine.

Ces mesures consistent localement, nationalement et mondialement à maîtriser politiquement et progressivement par la lutte de classes jusqu’à son but initial et final de suppression de la vente-Achat de la force de travail, une part de plus en plus importante du mouvement du capital afin de pouvoir investir à un taux de profit non capitaliste, c’est-à-dire ne satisfaisant pas à l’accumulation capitaliste. C’est le rôle radical et progressif des Fonds à créer pour cela, d’un autre usage de la production monétaire de la BCE, des banques privées, nationales et centrales, de la FED, du FMI.

Tout cela reposerait évidemment sur la démocratie des producteurs, sans laquelle la démocratie de la cité est bancale, s’étiole et fait place à des pouvoirs autoritaires de plus en plus soumis aux monopoles financiers et industriels, les seconds en soumission et en osmose avec les premiers, mondialisés, informatisés.

Mais une démocratie économique ne peut qu’aller de pair avec une démocratie du producteur qui passe  non par un alignement de tous les travailleurs sur une unique organisation de la production et de leurs activités, ce serait renouveler le taylorisme du capital, mais par une cohérence et une santé de l’organisation du travail avec la cohérence personnelle de l’individu. C’est une Démocratie Nouvelle qui va de pair avec une Economie Politique Nouvelle. Pour ma part j’appelle ça l’alliance économico-ergologique

Pierre Assante. jeudi 31 janvier 2019.

(1) Bien que relative, une croissance occupant relativement moins d’espace et utilisant moins d’énergie demandera à l’homme de se répandre dans l’univers, non au sens de l’expansion des conquistadors et des colonisateurs, mais encore et aussi, sous forme technique, synthétique et condensée nouvelle, ce que permettront des moyens « matériels et moraux » encore inimaginables, mais certainement accessibles au et par le développement. Si nous ne nous détruisons pas avant et levons le frein du capital.

 

VIENT DE PARAITRE :

Economie et Politique Novembre-décembre 2018 (n°772-773)

 

http://www.economie-politique.org/110190

 

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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 12:49

Dossier Europe : Deuxième axe : Pouvoirs politiques

Dossier d’économie et politique sur ce lien ici

http://www.economie-politique.org/sites/default/files/eco_po_716_717_axe_ii.pdf

 

Contre les dominations entre pays et la centralisation anti-démocratique du fédéralisme.  Des institutions  pour développer la coopération et la démocratie

Le deuxième axe vise de  nouveaux objectifs politiques. Face aux dominations entre pays et à la centralisation anti-démocratique du fédéralisme, il propose des institutions transformées pour développer la coopération et la démocratie. Il vise des propositions de démocratisation étendue tant  pour les institutions politiques  que pour les moyens financiers, avec des  pouvoirs d’intervention des salariés, des  usagers des services publics et des citoyens.

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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 14:25

Denis DURAND. Intervention au Conseil National du PCF,

Samedi 26 janvier 2019. 

Si nous avons voté à 80 % au congrès de proposer Ian Brossat comme tête de liste, c’est parce que le congrès est porteur d’une cohérence révolutionnaire.

Fabien Roussel a souligné qu’un débat approfondi sur les projets politiques est la condition de toute recherche d’unité à gauche, d’autant que l’Europe est précisément l’une des questions sur lesquelles la gauche se divise. Les élections européennes sont une excellente occasion de faire entendre nos idées dans le paysage politique.
En désignant la porte-parole d’Oxfam comme tête de liste, Jean-Luc Mélenchon s’est donné les moyens de mener fortement campagne sur l’évasion fiscale. Nous sommes nous-mêmes très présents sur cette question. Mais ce n’est pas pour limiter nos conceptions à l’illusion qu’il suffirait de « prendre de l’argent aux riches pour donner aux pauvres », comme le préconise un Thomas Piketty, ou comme le propose la FI dans l’optique de « solidarité interclasse » qui a inspiré son « contre-budget ». Dans ce cas, nous n’aiderions pas à gagner la bataille des gilets jaunes contre Macron. Si nous avons voté à 80 % au congrès de proposer Ian Brossat comme tête de liste, c’est parce que le congrès est porteur d’une cohérence révolutionnaire : à partir de l’indignation populaire, s’attaquer au coût du capital pour mettre concrètement en cause sa domination sur l’économie, sur la société, sur la nature. Cette cohérence est indispensable pour nous permettre de faire une campagne européenne offensive. 
C’est par exemple ce qui semble manquer, pour l’instant, à un Jeremy Corbyn pour sortir de l’embarras où l’enlisement du Brexit plonge la gauche britannique. Il faut pouvoir dire : voilà la stratégie de lutte que nous proposons en Europe pour imposer une tout autre coopération que la réalité actuelle, avec quelles forces et quels alliés. 
Un tel langage répondrait aux inquiétudes des citoyens sur le réchauffement climatique, sur la montée des extrêmes-droites, sur les risques économiques et financiers. Douze ans après 2007, un nouveau choc se prépare. Comme l’indique notre document de congrès, pour conjurer la montée des périls il faudrait coopération et paix mais pour le moment ce qui l’emporte c’est affrontement généralisé sur le dos des peuples européens. Trump tente de retarder la prochaine récession en poussant les feux de la croissance financière au service de Wall Street et des multinationales américaines, au risque de rendre la chute encore plus brutale. La guerre commerciale qu’il a lancée affecte la Chine. L’Allemagne est touchée. Le ralentissement est amorcé en France, comme le montre la note de Frédéric Boccara qui sera très prochainement disponible sur la newsletter d’Économie et politique.
Pour sortir de l’effacement, nous devons dire quelles propositions précises nous faisons pour une Europe qui permette de faire face à cette montée des périls. Pas celle des replis nationalistes qui nous livrent en ordre dispersé aux impérialismes et aux marchés financiers. Pas l’Europe fédéraliste de Macron qui veut mobiliser la puissance de la coopération européenne au service du capital, pour la guerre économique, sous l’hégémonie des États-Unis et du dollar, comme l’a montré l’affaire Alstom. Pas non plus le fédéralisme de gauche, se réclamant à tort ou à raison de Keynes, qui inspire des courants comme celui de Benoît Hamon. Mais celle des luttes convergentes contre le capital, pour prendre le pouvoir sur l’argent. Et pour cela nous avons besoin de mutualiser et de coopérer. Il y a des mesures fiscales à préconiser en Europe pour baisser partout les taxes qui pèsent sur les ménages modestes (TVA) et pour harmoniser vers le haut les impôts sur les bénéfices des grandes sociétés, afin d’inciter à des économies de capital matériel et financier. Et il faut surtout s’attaquer au cœur de la construction européenne actuelle : l’euro au service des marchés financiers. À la dernière réunion de son Conseil des gouverneurs, la BCE vient de prendre acte de son impuissance devant la faiblesse économique de la zone euro, en renonçant à assigner un terme à sa politique de taux négatifs. Elle prête 700 milliards d’euros aux banques, à moins de 0 %, avec pour seule conditions qu’elles fassent des crédits aux entreprises. Mais qu’en font les entreprises ? Dans nos luttes sociales, imposons que ces crédits soient réservés aux investissements qui développent l’emploi, la formation, la recherche, la création de richesses dans les territoires, l’écologie. La BCE a acheté pour 2 600 milliards de titres sur les marchés financiers qui s’en servent pour renforcer encore leur pression sur les États européens. Exigeons que cette masse d’argent finance des projets de développement des services publics, de la santé, des transports, démocratiquement décidés dans chaque pays de l’UE, par l’intermédiaire d’un fonds de développement économique, social et écologique solidaire européen !
Soyons plus offensifs. Notre liste n’est pas seulement une belle vitrine. Ce sont 79 candidates et candidats pour porter un message politique très puissant. Le rassemblement à gauche n’aura lieu que si nous prenons garde de ne pas laisser des considérations tactiques brouiller ce message en occultant, une fois de plus, les débats de fond.

 

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 07:40

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 02:27

 

Dossier Europe : Deuxième axe : Pouvoirs politiques

Contre les dominations entre pays et la centralisation anti-démocratique du fédéralisme.  Des institutions  pour développer la coopération et la démocratie

Le deuxième axe vise de  nouveaux objectifs politiques. Face aux dominations entre pays et à la centralisation anti-démocratique du fédéralisme, il propose des institutions transformées pour développer la coopération et la démocratie. Il vise des propositions de démocratisation étendue tant  pour les institutions politiques  que pour les moyens financiers, avec des  pouvoirs d’intervention des salariés, des  usagers des services publics et des citoyens.

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 08:10

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Article publié une première fois le 13 janvier 2019

 

DU PROGRAMME DE GOTHA A L’AUTO-DISSOLUTION DU PARTI COMMUNISTE ITALIEN

ET AUX DIFFICULTES DU MOUVEMENT POPULAIRE AUJOURD’HUI.

 

La Société, au niveau local,  régional, national, européen, mondial, se trouve face à des contradictions émanant de plusieurs transformations simultanées et en rapports dialectiques.

1. La modification très rapide et très importance des forces productives et des moyens de production et d’échange et la nécessité de faire des choix d’orientation du processus social qui en découle.

2. Le relèvement du taux de profit affecté par ces transformations « solutionné » par le système et ses hommes de pouvoir par une pression toujours plus grande sur les revenus populaires, les services publics, les conditions de travail et d’emploi.

3. Des institutions et un pouvoir despotique correspondant à un mode de production ne correspondant plus aux forces productives,  et qui fonctionnant sur la base de ce mode de production obsolète, sur ce relèvement du taux de profit au détriment du peuple, sur cette organisation « monarchique » du travail et de la cité, conduisent à une déstructuration globale de la société humaine. Et à un comportement général inorganisé des demandes populaires appelant à terme à une organisation cohérente en santé des buts et des moyens de les atteindre. Les mouvements populaires de protestations fonctionnent inconsciemment et pour une faible part consciemment à partir de ces trois éléments. ....suite en dessous de la pub....

 

Cela c’est l’état des choses du côté de la société capitaliste monopoliste, mondialisée, globalement financiarisée, numérisée.

Maintenant il y a la réponse à donner et la cohérence à organiser du côté du mouvement populaire et celui des salariés en particuliers.

Un échec fondamental du marxisme, à travers les tares originales du mouvement ouvrier, et dès 1875, c’est le programme de Gotha reposant sur une demande de satisfaction des revendications sans en créer les conditions : connaissance du processus de la société humaine, de son mode de production et d’échange, des conditions de transformation de ce processus pour répondre à ces revendications, c’est à dire la transformation progressive et radicale du mode de production et d’échange.

Certes les bases du mouvement social sont créées initialement sur les réalités des incohérences globales entre le mode de production et les besoins sociaux du moment historique. La cohérence du système dans le mode de gestion de la production et de l’échange n’est pas celle nécessaire et indispensable à la satisfaction des besoins sociaux. Les mouvements historiques revendicatifs d’ampleur et même les révolutions ratées ou dévoyées en sont la manifestation en creux, malgré des succès relatifs ou temporaires. Le stalinisme lui-même comme réponse dévoyée au capital et ses contradictions inclut ce manque de connaissance du processus humain, et de travail de connaissance du processus humain.

Le manque de travail massif sur la connaissance du processus humain pour intervenir en santé sur le processus humain et dépasser  le stade obsolète de développement humain est au cœur du programme de Gotha dénoncé par Marx et Engels à l’occasion de l’unification des partis ouvriers allemands. Et ce manque est évidemment conséquent des conditions historiques du moment mais perdure jusqu’à notre moment présent, jusqu’à aujourd’hui. Mais pas seulement, ce manque dépend aussi de l’organisation  du salariat et des mouvements populaires et de leur volonté de le combler par l’éducation populaire et leur intervention dans les institutions et leur intervention autonome sans laquelle l’intervention dans les institutions est impossible.

 

La NEP (Nouvelle Politique Economique) « de Lénine » abandonnée par Staline, comme le travail de Marx sur le capital la précédant, et sur lequel elle s’appuyait, est un exemple de l’effort nécessaire de connaissance du processus et de l’intervention en santé sur le processus. Organisation du mouvement populaire et du salariat en particulier n’ont pas rejoint en cohérence les recherches marxistes accompagnant les tentatives volontaires de transformation sociale radicale.  Encore aujourd’hui, les travaux et propositions des économistes communistes néomarxistes restent encore en marge de l’organisation des mouvements et des partis se réclamant de la transformation sociale en santé, malgré une présence relativement soutenue par le PCF. La lutte des EGOs dans le mouvement populaire et la stérilisation des mouvements populaires que cette lutte des égos induit est liée directement et dialectiquement aux insuffisances de travail sur la connaissance du processus productif et du processus général humain qui s’organise autour du processus de production. L’auto dissolution du PCI est liée au rapport dialectique entre insuffisance de connaissance du processus social et lutte des égos qu’elle induit.

L’expérience et la connaissance du travail, de l’activité humaine en général, recherche qualifiée d’ergologique fait partie de la connaissance du processus humain et de l’intervention des hommes sur leur propre processus. L’anthroponomie, étude du mouvement des règles qui procèdent au mouvement de la société et de l’intervention des hommes sur leur mouvement, de même.

 

Du programme de Gotha à la dissolution du Parti communiste Italien, la question de la formation à la connaissance du processus et des solutions en santé induites par cette connaissance, toujours historiquement relative certes, et par l’état de l’humanité plus ou moins en retard sur la réalité, est fondamentale. Cette question reste l’obstacle essentiel  pour dépasser le mode de production et d’échange obsolète. Les conditions objectives, c’est à dire celle que l’on appelle matérielles pour que le mode de production soit changé existent, mais pas les conditions subjectives, ce qu’on appelle la conscience individuelle et sociale de la nécessite de cette transformation. De même pour les difficultés et les incohérences actuelles du mouvement populaire.

 

Pierre Assante, 12 janvier 2019

 

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25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 08:27

"…L’accent est mis, non pas sur le fait d’être objectivé, mais sur le fait d’être rendu étranger, aliéné, dessaisi, de ne pas appartenir au travailleur, mais aux conditions de production personnifiées, c’est-à-dire sur l’appartenance au capital de cette énorme puissance objective qui a dressé devant elle le travail social lui-même comme l’un de ses moments. Dans la mesure où, du point de vue du capital et du travail salarié, la production de ce corps objectif de l’activité à lieu en opposition à la puissance de travail immédiate -ou ce procès d'objectivation apparaît en fait comme procès d’aliénation du point de vue du travail ou d’appropriation du travail d’autrui du point de vue du capital- , cette distorsion et inversion  est effective et non pas simplement pensée, simple vue de l’esprit chez les travailleurs et les capitalistes. Mais, manifestement, ce procès d’inversion n’est qu’une nécessité historique, qu’une nécessité pour le développement des forces productives à partir d’un point de vue historique déterminé, ou d’une base, mais en aucun cas une nécessité absolue de production ; il est au contraire une nécessite éphémère, et le résultat et le but (immanent) de ce procès est l’abolition de cette base elle-même, autant que cette forme de procès…"

J’ai pensé utile, à la suite de la republication du texte sur l’inversion M-A-M’ en A-M-A’ initiant « La métamorphose du travail 5 », de donner ce tout petit extrait des « Grundrisse » (1) comme exemple. Marx mêle à la fois dans son étude et sa réflexion anthropologie, philosophie et économie, ce qui fait souvent de son exposé une littérature « cubiste », qu’il faut voir de plusieurs angles pour en découvrir la synthèse.

« On » lui a fait le reproche d’immaturité ou de vocabulaire "encore" hégélien, par rapport à la rédaction ensuite du « Le capital » par lui-même puis par Engels qui reprend ses travaux après sa mort. Je crois plutôt que dans la rédaction du capital il fallait répondre par un exposé clair répondant aux besoins de compréhension par le mouvement ouvrier et intellectuel ayant besoin d’une conscience sur des points précis du système économique, ses lois-tendances, et comment agir sur lui en santé jusqu’à le dépasser.

Entrer dans le mode de pensée globale de Marx et son mouvement, en revenant de l’étude du « capital » et des ouvrages de Marx et d’Engels et de Lénine, Rosa Luxembourg etc. qui suivent la réflexion des « Grundrisse », vers les « Grundrisse », y compris après les études sur le CME et sur la « crise de suraccumulation-dévalorisation du capital » du capitalisme mondialement financiarisé actuel, de Paul Boccara, est d’autant plus nécessaire que « les conditions matérielles de vie déterminant les mentalités », comprendre la nécessite de la double action objective et subjective sur le mouvement du capitalisme actuel, notre mouvement, est contenu dans cette synthèse anthropologie-philosophie-économie à laquelle j’ajoute ergologie, les conditions objectives et subjectives de l’activité humaine, de la personne et des entités productrices, et organisation du travail y répondant.

Pierre Assante, vendredi 25 janvier 2019

 

 

(1) "Die Grundrisse", "les grandes lignes générales" [du mode de production et d'échange]

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 20:26

Ces 3 articles ont été écrits à Milan, les 12 et 14 octobre 2014, vers 7h30, sur un coin de table d'un café Piazza Venezia, après lecture des jounaux italiens...

 

MILAN 2014 10 15 001 (12)

Le krach financier local et mondial c’est celui de la production.

Le krach de la gouvernance locale et mondiale c’est celui de la production.

 

La crise générale du capitalisme c’est accélérée vers une crise finale dès les années 1970, puis en 2008 pour aboutir dans les semaines, mois et années qui viennent.

 

Il est enfantin (mais notre humanité en est à une dangereuse crise de croissance)d’injecter du capital (par la BCE, la FED etc...., par les banques centrales, via le drainage des capitaux par l’austérité) au-delà du garrot qu’il crée lui-même, …de les injecter pour faire « redémarrer » sa circulation (du capital), dans les dettes par exemple, au lieu de l’injecter dans la production des biens nécessaires à l’humanité, à la personne humaine, au quotidien et dans ses projets sains de tous ordres, la recherche scientifique et les solutions qu’elle peut apporter, entre autres « dépenses »

 

Un budget d’Etat n’est pas un budget familial (on nous le fait croire), il a entre autres les moyens de la création monétaire…  ....suite sous la pub....

 

Les lois de l’échange en capital, A-M-A+ (voir cette définition dans les articles de ce blog) constituent le garrot grandissant à la circulation des biens et des moyens d’échanges.  ….....

 

...LIRE la suite

ici

http://pierreassante.fr/dossier/Milan_Piazza_Venezia._Les_3_articles.pdf

 

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 20:01

 

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 06:05

INFO. Note de Nicolas Marchand – 21 janvier 2019

à la suite du congrès du PCF

 

38ème Congrès: le « Manifeste » amendé, enrichi, et confirmé sur le fond

Le 38e Congrès du PCF a adopté après débat et amendements, le texte intitulé « Pour un manifeste du Parti communiste du 21ème siècle ». Mais, dès le Congrès et depuis, on a entendu Pierre Laurent et d'autres, affirmer que ce texte aurait été « profondément modifié ». Le texte adopté n'aurait plus rien à voir avec le texte initial.

Quelle meilleure réponse que la lecture du texte ? D'ailleurs, il conviendrait de l'éditer en brochure, de le diffuser largement dans le parti, pour l'information des communistes et pour la formation.

J'ai pensé utile de regarder ce qu'il était advenu, sur quelques points clés qui ont particulièrement fait débat, des idées du projet de base commune choisi à la majorité par les communistes.

L'urgence vitale d'une réorientation stratégique confirmée .....suite en dessous de la pub....

Dès les premières lignes, comme dans le projet initial, le motif de la convocation d'un Congrès extraordinaire, la catastrophe électorale de 2017, est nommé sans détour, et est exprimée l'urgence vitale, en conséquence, d'une réorientation stratégique :

« Notre 38e congrès est vital. Au mois de juin 2017, nous décidions, à l’issue de la séquence électorale de la présidentielle et des législatives, de convoquer un congrès extraordinaire. Notre affaiblissement électoral et notre perte de visibilité nationale étaient et sont toujours au cœur des préoccupations des communistes qui veulent reconquérir l’influence de notre parti et reconstruire une organisation révolutionnaire de notre temps»

Après avoir affirmé qu' « Il n’y a jamais eu autant besoin de révolution, d’idées et de luttes révolutionnaires ; d’un parti et d’un projet communistes ... » il est dit que  « Leur absence dans le champ politique laisse la voie libre à tous les dévoiements … C’est pour cela que les communistes ont voulu un congrès extraordinaire pour une réorientation stratégique, une mobilisation nouvelle dans l’action et le développement d’une ambition communiste … Un bilan stratégique et organisationnel est nécessaire … Nous voulons conjurer le risque d’effacement … Nous avons la conviction qu’il ne peut y avoir de transformation révolutionnaire sans un Parti communiste fort et influent, porteur de cette ambition. »

Le texte formule un bilan stratégique sévère:

Après avoir constaté que « les rassemblements initiés ont abouti à notre affaiblissement et ont échoué à ouvrir une alternative. » le texte met en cause « le renvoi du rassemblement au sommet dans des cartels à vocation électorale … la difficulté d’appropriation et de mobilisation populaire autour des contenus … la diffficulté à articuler notre ambition indispensable de rassemblement avec la nécessité d’une intervention autonome permanente du PCF, porteuse du projet communiste » et conclut que « la dilution de notre action dans le cadre commun a conduit à l’effacement de nos idées et du Parti »

La proposition d'une réorientation stratégique est retenue, avec le choix d'  « une union populaire et politique agissante », impliquant une nouvelle méthode, tirant les leçons du passé pour conduire notre action pour l'union. Dans ce cadre le texte souligne la nécessité de «campagnes autonomes afin de faire progresser la conscience populaire des changements nécessaires et le rapport de forces en faveur de nos idées ». 

Il insiste : « Le développement des idées et des propositions communistes, dans la société, au service d’actions et de transformations de portée révolutionnaire, est aujourd’hui un enjeu politique majeur, en France, en Europe et dans le monde. Cest la clé de notre congrès extraordinaire. »

En cohérence avec cela, le congrès décide « d'une campagne permanente sur le coût du capital et sur la démocratisation du pouvoir dans l'entreprise », non sans formuler cette critique :

« Y aurait-il autant d’espace pour imposer des réformes qui ont toutes pour pivot la baisse du « coût du travail » si le Parti communiste avait mené dans la durée une campagne sur le coût du capital ? »

Dans le chapitre international, l'affirmation de la nécessité de reprendre une analyse critique de l'expérience soviétique avait fait l'objet de critiques virulentes de la part de camarades qui s'opposaient au Manifeste en lui prêtant des intentions rétrogrades. L'idée du texte d'origine est bien conservée : « L'expérience soviétique et celles des pays de l'ancien « bloc de l'Est » méritent une nouvelle analyse critique marxiste approfondie. »

Est confirmée aussi la prise en compte de la portée de l'enjeu majeur que constitue « la Chine, immense pays en état de contester le leadership mondial des États-Unis » et qui « mérite une analyse conséquente et lucide. »

A propos de l'Europe, comme le proposait le projet, une position claire et commune est affirmée, avec des propositions précisées; et alors que des camarades avaient contesté la référence à l'existence de différences au sein du parti et le besoin de poursuivre le débat, le texte charge la direction du parti d'impulser  l’actualisation de nos analyses  « de façon à progresser sans cesse vers un rassemblement de tous les communistes. Ceci pour permettre de dépasser dans l’action commune, avec nos propositions, les différences exprimées jusqu’ici ». Et il souligne la nécessité d'expliciter nos conceptions.

PCF : « un rôle irremplaçable » – « Redevenir une force motrice »

A propos du rôle du Parti, les idées clés portées par le Manifeste sont clairement exprimées :

« Le rôle irremplaçable du Parti communiste » est le titre d'un paragraphe ; un rôle dont il est dit qu'il doit l'assumer « alors que les idées dominantes pèsent tant dans la société et dans la gauche »

Et en conclusion de l'analyse de la situation politique, on lit : « il revient au Parti communiste français de redevenir une force motrice pour reconstruire une gauche porteuse d'une alternative de transformation sociale, écologique et démocratique. »

C'est que, précise le texte voté, validant des idées force du projet, « Le mouvement populaire et l’intervention citoyenne, aussi essentiels qu’ils soient, ne sont pas spontanément transformateurs, pas plus que le communisme ne se développe naturellement dans la société. Défendre les avancées sociales menacées, contester le partage des richesses ne conduit pas spontanément à mettre en cause les pouvoirs patronaux et du capital. Pour rendre majoritaire l’exigence d’autres choix, il faut avancer, entre autres, des idées originales capables de faire reculer l’emprise des idées dominantes. Il faut avancer sur des solutions transformatrices à la hauteur du défi lancé par la crise. Il faut agir pour que ces idées alimentent les luttes et les débats. »

Le texte final confirme aussi en les précisant les analyses proposées concernant le PS et FI :

« Le Parti socialiste … entré dans un long processus d'effondrement ... conserve néanmoins un enracinement dans les territoires grâce à un réseau d'élus encore solide. Une social-démocratie peut renaître dans le futur, exprimant la recherche d'un « changement à petits pas » de la part de certains secteurs de la société et du salariat. »

Quant à FI, « Deux dynamiques la traversent : participer de la recomposition d'une nouvelle force sociale-démocrate, avançant des réponses réformistes sans prendre en compte l'enjeu de l'entreprise et les questions de classes ; s'engager jusqu'au bout dans l'aventure du « populisme de gauche », au prix d'une rupture consommée avec les traditions de la gauche et du mouvement ouvrier ».

Notre présence à toutes les élections : décidée - Ian Brossat tête de liste aux européennes

Enfin, point majeur de la réorientation stratégique, le texte valide la nécessité « d'être présents avec nos candidates et candidats à toutes les élections », titre d'un sous-chapitre dans lequel il est dit :

« À partir des spécificités de chaque échéance électorale, il est essentiel d’être présents avec nos candidat·e·s à toutes les élections. »

Le Congrès décide aussi que « Le Parti doit travailler à créer les conditions d’une candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. »

Il décide : « nous proposons la candidature de Ian Brossat comme tête d’une liste de large rassemblement. »

Concernant l'organisation du parti, le Congrès adopte un ensemble d'objectifs forts, au premier rang desquels l'enjeu des entreprises et celui de la formation, accompagnés de cette remarque critique de la non mise en œuvre des décisions du précédent congrès, et exigeante vis à vis de nos nouvelles directions :

« L’expérience montre qu’il ne suffit pas de faire adopter en congrès un relevé de décisions détaillé. C’est à partir de la conception de notre parti et de l’orientation de notre organisation définies en congrès que les directions devront travailler »

Une  nouvelle direction élue

Notons pour conclure, que le Congrès a élu la direction du parti ; une nouvelle direction, avec un nouveau secrétaire national.

Cela n'était pas programmé à l'avance.

Cela aurait-il eu lieu si le Congrès avait invalidé le contenu du « Manifeste » ?

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 17:23

 Les états du moment personnel, et du moment social actuels. SYNTHESE DE L'ETAT DU MOMENT

 

Les états du moment personnel, et du moment social, dépendants et liés mais relativement autonomes, c’est la résultante en mouvement d’une infinité et d’une diversité de mouvements de l’humanité dans la nature. Cette résultante n’est saisissable, relativement et qu’après coup, la conscience retardant sur la réalité puisqu’elle n’observe que les événements déjà accomplis dans leur détails et leur totalité. Il existe cependant une intuition dans le rapport général de l’entité existante, l’individu humain, et la totalité existante dans les rapports généraux de la nature avec elle-même.

Caractériser un des mouvements, un élément de cette infinie diversité, est nécessaire à la compréhension du mouvement général, à condition de ne pas le résumer à cet élément, même si cet élément peut prendre une dimension très importante dans la résultante générale, l’état des choses du moment, le processus social, de son passé à ses avenirs possibles.

Ces réflexions constituant une mise en garde par rapport à toute vision dogmatique non combattue, j’en viens à des éléments de la réalité passé qui peuvent éclairer la réalité actuelle.

D’abord, pour comprendre la réalité, compréhension toujours relative, nous avons besoins de repères pratiques, théoriques, historiques. Sans cela la réalité du moment, aussi bien détrites soit-elle en tant qu’instantané photographique a peu de chance de donner une vision opérationnelle, c’est-à-dire une vision aidant à agir sur la réalité dans un sens correspondant aux besoins humains du moment et à venir, car l’humanité n’a survécu qu’en prévoyant son avenir, non comme une partition de musique pré-écrite, mais comme une pratique tenant compte des possibles, ce qu’on appelle trivialement des prévisions. C’est ainsi qu’elle a planté des oliviers donnant des fruits que bien des années après et la Sécurité Sociale protégeant des maladies à venir, mise à mal par la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital dont il faut sortir par une transformation qualitative d’un système social de production et d’échange obsolète. ...suite au-dessous de la pub...

Si des lecteurs de ces réflexions se posent la question de « que vont devenir les mouvements de protestation actuelle » succédant à bien d’autres, dans l’histoire locale, nationale, européenne, mondiale du capitalisme, mais avec des caractéristiques relativement nouvelles, besoin est de lier les débouchés possibles de ces mouvements dans une organisation sociale de progrès, à toutes les tentatives réussies ou échouées ou dévoyées du passé. D’où les éléments isolés que je vous propose, sachant, redisons-le que des éléments isolés ne font pas une réalité générale, mais peuvent constituer des moments importants et peut-être essentiels :

-Connaissant l’histoire du mouvement ouvrier allemand dans le mouvement ouvrier mondial, de la répression de 1918, et de la répression nazi, la RDA (Allemagne de l’Est constituée après de refus de « l’occident » d’une réunification non-libérale) n’a-t-elle pas été, entre autre caractéristique, un régime d’aristocratie ouvrière, au sens donné par Marx ? Auquel cas quels éléments historiques ont conduit à un pouvoir de l’aristocratie ouvrière ?

-Toute comparaison relativisée, si la révolution française qui est un des éléments majeurs de l’état du monde capitaliste et entre autre des droits de l’homme, c’est-à-dire de sociétés marchandes et de droit, quelle est la classe sociale pouvant jouer aujourd’hui le rôle « équivalent » au rôle de la bourgeoisie révolutionnaire dans le dépassement de l’état actuel et la maladie actuelle de la société ?

-Peut-on imaginer une intervention populaire de transformation sociale progressiste assurant l’avenir du processus humain sans une organisation partisane imaginant, représentant et impulsant un projet constructif de cette transformation ?

- Une bourgeoisie monopoliste mondialisée, s’appuyant sur des couches dites moyennes de revenus moyens hauts,  ayant récupéré pour elle seule les grandes aspirations humaines qu’elle prônait jadis face à une aristocratie dominante, bourgeoisie monopoliste mondialisée réduite de plus en plus à des entités humaines actuelles dominant une concentration financière mondiale de plus en plus détachée du travail concret de production des biens nécessaires à l’humanité, un pouvoir vertical s’appuyant sur une activité horizontale n’est-il pas nécessaire face à l’horizontalité de celui de ces entités dominantes. Et un parti pluriel des dominés correspondant et répondant à cette domination verticale n’est-il pas incontournable, dans la visée future de l’abandon de la domination verticale ?

-Le PCF n’est-il qu’une pesanteur historique utile de l’organisation politique et idéologique des grandes concentrations ouvrières de main-d’œuvre de la première moitié du XX° et de ses alliés, intellectuels de création et de recherche compris, dont la grande œuvre est constituée par les lois sociales de la Libération de l’après nazisme ?  Ou peut-il contribuer à la possibilité d’une résurgence d’un mouvement de transformation en santé des victimes de l’obsolescence du capitalisme, humains producteurs vendeurs de leur force de travail sous les formes anciennes ou nouvelles, dans le monde moderne des moyens techniques de production réduisant la masse du travail physique mais contradictoirement pas le temps de travail du salarié correspondant aux possibilités, demandant une organisation du travail répondant aux besoins de toute l’humanité ? Rien n’est décidé d’avance, ne se joue contre la réalité et sa connaissance, et dépend de se saisir des capacités de sa transformation en santé ou pas.

Finalement, l’organisation du travail ne reste-t-elle pas le cœur du processus de production et donc le cœur de la transformation en santé ou pas de la production nécessaire à la société et à l’individu, à la nature et à sa conscience en mouvement qu’ils constituent.

-Dissolutions ou dérives des partis communistes et prises de pouvoir des EGOS ne sont-elles pas liées, dès l'origine, à une insuffisance de com-préhension de la réalité du processus social ?

-Tout cela n’ayant pas pour but d’en rester à l’interrogation, mais de répondre en santé aux mouvements réels de gestion, d’économie et de politiques dépassés, de protestation induite et de construction du devenir.

Pierre Assante, 20 janvier 2019.

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 17:10
Jeunes responsable du PCF, l'avenir !

LE CERVEAU EST UN OUTIL QUI PEUT NOUS EMMENER LOIN ET HAUT. MAIS IL PEUT ETRE AUSSI UNE PRISON POUR LES IDEES ET LES CORPS si....

Le cerveau est un outil qui peut nous emmener loin et haut. Mais il peut être aussi une prison pour les idées et les corps, pour le corps-soi pensant et agissant, pour l’activité humaine matérielle et morale en unité, productrice et consommatrice, la production consommatrice, au même titre que les contraintes sociales physiques, s’il n’est pas entrainé socialement à dénormaliser, renormaliser, accroître et condenser et dépasser sa production et ses acquis. La condition de la libération de la personne, du dépassement social, relatif et progressif  de l’anankè, de la nécessite physique et sociale, est celle de la libération de tous en rapport dialectique, celle de la société. La transformation qualitative brutale peut être aussi destructrice que son contraire, l’immobilisme relatif mortel, mais dans ces deux cas la transformation qualitative n'est pas atteinte, c’est un essai non transformé de la transformation précédente, des normes antécédentes, avec ses drames et ses douleurs accrues (1). « Populismes opportunistes », révisez Hegel et Marx !

Pierre Assante, 20 janvier 2019.

(1) Il n’y a pas de production sans consommation et vice-versa. C’est un même mouvement. En produisant on consomme et en consommant on produit. Rappel de la métaphore de la plante et de son processus de renouvellement, de la croissance consommatrice et productrice de la plante, de son processus qui implique une production qui consomme et une consommation qui produit, sa vie. Consommation productrice et production consommatrice. Rappel de l’image des deux personnes l’une tendant un objet, l’autre de la monnaie. Il n’y a pas de vente sans achat, pour la marchandise « force de travail » aussi. Celle qui tient l’objet tient aussi un produit de l’activité de production en amont et celle qui tient la monnaie est en train de pratiquer le circuit généralisé de distribution en aval, de consommation, d’échange qui va rejoindre en cercle fermé ou plutôt en spirale, le cycle élargi de la vie sociale, de la vie humaine. Et pour ce qui est du système capitaliste, la circulation élargie du capital comporte la circulation de ses tares propres, tout en assurant jusqu’à un certain point la circulation vitale. Circulation de sa tare : la suraccumulation-dévalorisation du capital stérilisant la circulation à terme s’il n’y a pas transformation qualitative du système. Mettre des garrots successifs aux membres malades d’une mauvaise circulation pour y injecter après le garrot des liquidités elles-mêmes malades n’a jamais sauvé un corps. Ce n’est qu’un palliatif illusoire auquel le capital et ses "contestataires à la Proudhon" l’aidant objectivement à cela, procèdent. Satisfaction des besoins sociaux, production, services sociaux vont de pair. La production, et l’économie en dernière instance, est l’origine de ce mouvement de circulation vital.

Pierre Assante. 20 janvier 2019

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 13:14
Cliquer ci-dessus pour le texte complet

La connaissance de l’état du monde

est la tâche première d’un processus humain en santé

l’existence de réserves d’alternative

Condensé d’articles de Décembre 2018 Janvier 2019

EXTRAIT :

La différence entre un praticisme quotidien et la construction permanente du processus humain, car c’est une construction permanente et non un acquis éternel figé, c’est que les humains usent de leurs idées, de leurs analyses du processus dont on ne perçoit la réalité qu’après coup, pour pouvoir le poursuivre. Sinon le processus s’arrête plus ou moins lentement, plus ou moins vite et meurt.

Le praticisme quotidien étroit est devenu la philosophie des masses humaines. En ce sens on peut croire que le capital a gagné la lutte de classe, comme l’affirment certains maitres de la finance pendant que d’autres le pensent tout bas sans le dire en s’en réjouissant. Mais c’est à mon sens une erreur, même si ils ont réussi à renverser le rapport de force de la Libération, car cette inversion se retourne contre eux et précipite leur crise, certes sans issue immédiate apparente. Cependant les réserves d’alternative qui n’apparaissent pas existent bel et bien sinon la mort du processus aurait déjà eu lieu. L’emballement des fièvres protestataires de toutes sortes répondant aux conditions de vie matérielle et morales aggravées par la crise du capitalisme, qui ne montrent pas de cohérence en matière de projet tout en posant des questions partielles pertinentes concernant les moyens immédiats de vivre, illustrent cette philosophie et pose la question d’une nouvelle révolution philosophique.  suite après la pub...

 

Révolutions philosophique et économique sont liées. Et la révolution d’aujourd’hui ne peut être celle des Lumières et d’une bourgeoisie en quête de droits et d’égalité face à une aristocratie freinant et bloquant le développement des forces productives, mais une révolution ergologique, du rapport de l’activité avec l’organisation de l’activité, dans sa complexification, son infinie diversité.

Un usage de soi en santé par la société est un usage de soi par soi se fixant consciemment la satisfaction des besoins collectifs dont dépendent les besoins individuels.

Quant à la révolution économique, l’existence d’un renouveau contenu dans les progrès des analyses économiques néomarxistes dans le Parti Communiste dont le dernier congrès, malgré ses limites, a affirmé une présence dont Paul Boccara et les économistes de la ComEco qui poursuivent son travail  sont porteurs, démontre l’existence des réserves d’alternatives, affirmées par Yves Schwartz, et des possibilités de leur investissement pratique et théorique dans la société au fur et à mesure que toutes les tentatives libérales de sortie de crise auront fait la démonstration de leur impuissance et de leurs échecs.....

SUITE SUR CE LIEN : ici

https://pierreassante.fr/dossier/L_EXISTENCE_DE_RESERVE_D_ALTERNATIVE.pdf

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 07:51
______________L'essai complet

 

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SUR LE TRAVAIL

Extrait de La metamorphose du travail, 

essai, 

rEPRISE d'un texte du 25 juillet 2007

Comment l’inversion économique des échanges est « LA » condition matérielle de vie DANS UN MODE DE PRODUCTION HISTORIQUEMENT DETERMINE

 

1 Dans le phénomène de pourrissement de la démocratie représentative, n’y a-t-il pas, contradictoirement, développement des conditions du développement des éléments du pouvoir des producteurs ?
2 L'on croit faire une synthèse et l'on fait une erreur composée...
Pourquoi ne pas repartir de l'échec, ou de la dernière avancée, ce qui est la même chose,

pour trouver de nouvelles voies plutôt que de faire table rase.

 

La contradiction dans laquelle nous vivons semble souvent incompréhensible. Des avancées immenses ont été faites en matière de santé, d’éducation, etc. Les techniques ont décuplé les forces humaines. Les comportements humains dans les démocraties semblent être mus majoritairement par un esprit de solidarité, de coopération, de respect des autres.

Pourtant ces efforts des personnes aspirant à cette paix, cette vie en commun, ne se concrétisent pas socialement.

Le mode de production ne le permet pas. Les échanges entre les personnes ne sont pas de nature à faciliter les rapports auxquelles elles aspirent : les échanges n’ont pas pour base les besoins de chacun et l’échange du travail que chacun peut faire pour soi et pour l’autre. La base des rapports, c’est l’accumulation monétaire, pour dire la chose simplement. On n’échange pas un travail, un objet contre un autre travail, un autre objet dont on a besoin, mais on échange à partir de l’argent, et l’individu, le groupe qui a le plus accumulé entre en rapport de domination avec les autres.

Ce n’est pas au niveau individuel que ce « mécanisme » fonctionne. Mais au niveau d’un groupe élargi et aujourd’hui de la planète. C’est la circulation du CAPITAL global qui permet de reproduire l’humanité. Dans tous les aspects de son activité, travail, loisirs, contraintes, désirs.

Il n’est pas question de développer ce que Marx a très bien développé et qui est présenté ici sous une forme un peu anecdotique, pour faciliter l’abord et la lecture de cet article. Marx explique bien comment s’est « renversé » l’échange humain basé sur l’échange des marchandises de toutes sortes nécessaires à la vie humaines (de l’utilitaire le plus immédiat au « bien culturel »). L’échange, dans son évolution est passé par la monnaie, pour simplifier la circulation des marchandises. Marx décrit l’échange par la formule simple M-A-M’, c'est-à-dire que la circulation se fait d’une marchandise M vers la production d’une autre marchandise M’ en passant par l’échange monétaire argent A. Car de même qu’on ne peut pas couper une plante en trois, racine, tronc, feuillage et la garder vivante, on ne peut pas couper en trois la vie humaine en production, distribution, consommation. Le processus de production, celui de distribution, celui de consommation est en fait un processus unique, comme toutes les fonctions de la plante sont un processus unique. Mais la comparaison s’arrête là : le processus de production chez l’humain fait appel à une activité propre à l’humain, le processus de la pensée. Ce processus est à la fois collectif et à la fois personnel, et l’autonomie de la pensée peut prendre une grande distance avec les besoins vitaux humains. La pensée de Hitler, du groupe humain qu’il concrétisait, par exemple démontre cette autonomie, sur un plan négatif. Cet exemple négatif pour la personne et l’espèce humaine est heureusement compensé par des autonomies positives qui depuis que l’espèce humaine existe lui ont permis tous les progrès que nous connaissons. Mais la mise à disposition de toute l’humanité de ces progrès dépend du mode d’échange mis à disposition de l’humain, et c’est là que nous revenons à la formule de l’échange.

L’évolution des échanges telle qu’elle s’est faite les a inversés, avons-nous dit : de moyens d’échange, l’argent (A) est devenu le but de l’échange, et le moyen de domination pour la personne et le groupe qui l’accumule. De M-A-M’, l’échange est devenu A-M-A’ : le groupe possesseur de l’argent produit des marchandises pour accroître l’accumulation de l’argent. Au bout de cette dérive, c’est le capital en tant que puissance financière et non en tant que puissance productive qui domine. Cette domination va influer sur les choix en matière de développement, sur la qualité du développement, leur correspondance ou non avec les besoins humains. Les catastrophes humaines que nous connaissons trouvent dans ce type de fonctionnement l’aliment premier, essentiel.

Mais la catastrophe ne s’arrête pas là. Dans un mode de vie où chaque personne, pour répondre à ses besoins quotidiens, doit se soumettre inconsciemment ou non au type d’échange A-M-A’ , toute son « âme », c'est-à-dire, tous ses modes de se comporter et de penser vont se soumettre au mode de production et d’échange A-M-A’.

Marx disait qu’un despote ne peut exister que si il a une fonction, c'est-à-dire, qu’il ne peut exister que par la contribution et à l’accord tacite de ceux qui y sont soumis et qui ont besoin de cette fonction. La question de fond est : comment remplacer le despotisme du CAPITAL par un mode d’administration de la société dont les besoins humains soient le centre. Comment faire pour que la définition des besoins ne soit pas déterminée arbitrairement, laisse la place à la réalisation personnelle sous toutes les formes désirées et permette une cohérence globale de l’activité humaine.

Je vous recommande la conclusion de Marx contenue dans ses manuscrits de 1844 sur le comportement humain face à l’argent, ce texte n’a pas pris une ride et il constitue une excellente introduction à l’analyse plus aride du fonctionnement du capital, contenue elle dans les trois livre du capital. Marx y tourne le capital comme un objet dans ses mains pour le voir sous tous ses angles, sous tous ses aspects, et en tant que processus qui se poursuit aujourd’hui et dont pour devons nous efforcer de comprendre le fonctionnement actuel. Je pense que les bases, les fondations marxienne restent un élément constant pour cette compréhension.

A ce stade de la réflexion, je vous soumet une série de questions liées à ce « comment », série de question qui ont comme centre ce qui permet de reproduire l’humain, son travail, non en tant que contrainte parmi les contraintes naturelles et sociales, mais en tant qu’activité libre, réalisatrice du corps-soi.

 

Voici ces questions :

 

1 comment l’inversion économique des échanges est LA condition matérielle de vie

 

2 Lutte des entités en tant qu’entité et échange entre l’entité et le milieu « extérieur » pour vivre.

 

3 L’outil capital, la reproduction de la société qu’est sa circulation, et l’inversion qu’il représente des échanges, est-il en contradiction avec le besoin d’échange au point d’en arriver à l’extrémité d’un blocage suffisant de l’échange pour menacer la reproduction de la société.

 

4 dans le cas où l’hypothèse précédente serait vraie, la solution est-elle :

A) un retour de A-M-A’ vers M-A-M’,

B) une évolution de A-M-A’ satisfaisante pour l’échange,

C) le remplacement du marché par une autre forme de distribution

a) distribution autoritaire

b) distribution par des micro-centres en rapport avec une cohérence centrale, sur la base de la conscience collective des besoins de chaque individu, de chaque micro-centre, des besoins de cohérence généralisée (démocratie généralisée).

 

5 à partir du 1 (comment l’inversion économique des échanges est LA condition matérielle de vie), comment la condition matérielle de vie qu’est la reproduction A-M-A’ est d’abord l’inconscient individuel dans l’inconscient collectif puis le conscient individuel dans le conscient collectif non critique

et

pourrait devenir le conscient individuel dans le conscient collectif  critique capable de transformer la société et son mode de reproduction par un mode de reproduction viable.

 

6 il est admis, par la norme de pensée, qu’un mode de reproduction de la société doit être basé sur la solidarité. Pourtant la reproduction A-M-A’ donne tous les signes concrets et abstraits (l’un dans l’autre) de contradictions avec l’exercice de la solidarité.

A) ces contradictions sont-elles à même de susciter, à l’intérieur de la reproduction A-M-A’ des évolutions contradictoires avec les blocages, la non solidarité qu’elle engendre dans la phase actuelle ?

B) ces contradictions ne peuvent-elles être résolues que par une « rupture »-renversement des conditions matérielles d’échange. Les dites « ruptures » n’étant que moments dans la durée des transformations, du mouvement des mouvements.

 

7 Production, distribution, consommation ne peuvent pas être scindées, si ce n’est pour l’étude, la gestion, la prévision, c'est-à-dire par une abstraction opérationnelle.

La production est la condition de l’échange. Plus la société peut donner à l’individu d’autonomie, plus la complexité de la dépendance de l’individu de l’ensemble social s’accroît, comme celle de l’ensemble social par rapport au milieu dans lequel il est lui-même partie intriqué.

Dans ce cas le mode de production, et à son origine, l’organisation du travail productif et des activités qu’il permet et engendre (services, production dite « immatérielle » et production dite « symbolique », dont la résultante, l’unité, forme l’activité humaine), cette organisation du travail est la condition première de résolution des contradictions arrivées au terme de leur impulsion productive.

 

8 L’hollywodisme de la culture d’entreprise « Gates-Berlusconi-Messier » n’est pas l’origine de l’américanisation de la société mondiale, mais l’américanisation et L’hollywodisme sont la conséquence du mode de reproduction A-M-A’ pénétré dans « l’âme » individuelle elle-même dans « l’âme » collective. Si nous nous imbibons de cette « grande » pensée qu’est celle de Gramsci, il ne faut pas oublier que pour se construire elle était elle-même imbibée des concepts Marxiens, en particulier du concept d’inversion des représentations dans la société marchande et de l’intrication de ces représentations avec les mentalités-activité humaine.

 

9 Le pouvoir qui joue les citoyens l’un contre l’autre dans la culture d’entreprise, contre la solidarité sociale le fait à travers l’organisation du travail. Le lien entre le mode de reproduction A-M-A’, l’organisation du travail et cette culture du pouvoir est évident.

 

10 le désaccord entre les forces de transformation n’est pas essentiellement dans la critique du mode de reproduction A-M-A’, quoique cette critique soit absolument nécessaire, mais dans la reconnaissance que cela implique dans la « quotidianité-mimétique-poïétique », connaissance, prospective, du travail.

 

11 la théorie et la réalité des désirs qui sont les moteurs des déterminations individuelles et collectives ne partent pas d’une réalité psychologique en soi, mais de la composition matérielle qui les suscite, de la connaissance de cette composition matérielle, des besoins « pour soi » que sa survie exige.

 

12 le travail en soi est voilé par la culture d’entreprise qui, contradictoirement se revendique du désir, c'est-à-dire de la consommation, d’autant qu’elle a besoin d’inciter le consommateur et de reléguer le producteur à son rang de « machine productive ». Par contre à terme, ce processus d’incitation du consommateur et de relégation du producteur à son rang de « machine productive », entre en contradiction violente avec la productivité, d’où le retour sarkosien à l’incitation au travail sur la base d’une division du travail aggravée qui elle-même entre dans le processus de crise de la productivité. Ainsi la revalorisation du travail ne peut que passer par la résolution de la contradiction induite par A-M-A’ à laquelle seule une vision et une organisation révolutionnaire du travail peut répondre  (1).

 

Pierre Assante 25 juillet 2007

 

(1) Post Scriptum : La suite de ces interrogations est dans les articles faisant références aux analyses et propositions de la commission économique du PCF et les réserves d'alternative énoncées par les ergologues progressistes. P.A. 09.01.2019

 

VOIR CI DESSOUS LE TEXTE INTEGRAL  : 

http://www.pierreassante.fr/dossier/BLOG_LA_METAMORPHOSE_DU_TRAVAIL_5.pdf

 

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 13:31

Vœux des communistes de la section du 8° Arrondissement de Marseille du PCF en présence de Jérémy Bacchi,

secrétaire de la Fédération des Bouches du Rhône.

 

 

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 16:36

Les risques de l’endettement mondial

Pierre Ivorra. 

Chronique économique. L'Humanité. 10 décembre 2018.

epuis la gueule de bois de septembre 2008, date de l’éclatement de la grande crise financière mondiale, on mesure que la finance et les pouvoirs publics à travers le monde - même en Chine - accumulent de nouveaux barils de poudre sans que l’on sache précisément à quel moment ils risquent d’exploser. De toutes les substances accumulées, la plus dangereuse est celle constituée par la formidable accumulation de dettes à travers le monde. 
Le Fonds monétaire international vient de révéler que l'endettement global des 190 pays qu'il observe a atteint l'équivalent de 225 % de leur Produit Intérieur Brut (PIB). Mais attention, contrairement à ce que l’on nous serine, toutes ces dettes ne sont pas seulement publiques, celles du secteur privé constituent le moteur principal de l’enflure en cours. Actuellement, la dette privée, celle des ménages et des entreprises, représente environ 65 % du total de la dette mondiale. En France, à la mi-2018, l’endettement privé représentait 131 % du PIB, contre environ 100 % pour l’endettement public. 
En quoi cette situation est-elle dangereuse ? Après la crise de 2008 et la récession qui s’en est suivie, gouvernements et banques centrales (la BCE dans la zone euro) ont ouvert les vannes du crédit, proposant aux banques une masse considérable de crédits à très bas taux d’intérêts, cela afin de tenter de relancer la croissance. Les Etats, les particuliers, les entreprises se sont rués sur cet argent abondant et pas cher, distribué sans condition, tout aussi bien au spéculateur qu’à l’entreprise soucieuse d’investir et de créer des emplois. C’est là que le bât blesse. Car, évidemment, une bonne partie de cet argent a servi de munition pour spéculer sur les marchés financiers. La bulle spéculative risque d’éclater, d’autant que la plus puissante banque centrale au monde, celle des Etats-Unis, a commencé à relever ses taux d’intérêts. Elle risque ainsi de déclencher un krach, car si les nouveaux titres financiers proposent une plus forte rémunération qu’auparavant, les investisseurs vont être tentés de céder leurs anciens titres pour acheter les nouveaux, plus rémunérateurs. La valeur de ces anciens titres, dont plus personne ne voudra, s’effondrera et ce sera un krach.
La question de la sélectivité du crédit bancaire – « Dis-moi ce que tu comptes faire de cet argent que je te prête, et je verrai quel taux d’intérêt tu devras payer » - visant à pénaliser la spéculation et à favoriser l’investissement, l’emploi, la recherche, la formation, la lutte pour le climat, est ainsi décisive. Les spéculateurs doivent payer très très cher.

Pierre IVORRA. ​​​​​​​Chronique économique. L'Humanité. 10 décembre 2018.

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 07:12

« apprendre, apprendre, apprendre » à gérer (« Moins mais mieux »).

Lénine à partir du parti social démocrate russe construit un parti révolutionnaire fin XIX°-début XX°. A l’occasion de l’explosion de la crise de "sommet de cycle" de l’impérialisme du capital monopoliste en expansion, et de la guerre économique puis militaire mondiale qu’il induit, il organise la prise de pouvoir. Il l'organise dans un pays sous-développé, agraire et de post-servage mêlé à la propriété collective slave traditionnelle et au prémisses d’un capitalisme national à dominante de capital étranger, en régime monarchiste absolu et colonialiste, de classe ouvrière faible mais concentrée, de grande bourgeoisie naissante aspirant au pouvoir…, que de contradictions « ajoutées » ! (c’est « soulever une plume à côté de la prise de pouvoir dans un pays industriellement avancé et de démocratie bourgeoise », dit-il).

Après cela, c’est la fin de sa vie. Il dit la difficulté de construire des institutions et une économie capables de permettre une transition de cet état arriéré vers le socialisme, en passant par la NEP (Nouvelle Economie Politique mixte d'accumulation primitive du capital) comme transition au développement des forces productive en alliance entre la paysannerie et la classe ouvrière dans le pouvoir des soviets. Et il  note comme principal obstacle, l’impréparation humaine : « apprendre, apprendre, apprendre » à gérer (« Moins mais mieux »).

Je me permets cette remarque et interprétation personnelle : l’ergologie, "l'expérience et la connaissance du travail" dans le cadre de la recherche d’une cohérence de développement en santé de la personne dans l’entité locale et globale de production et d’échange, est la suite logique de ce « moins mais mieux », qui plus est dans une économie mondiale capitaliste monopoliste globalisée, financiarisée et numérisée où sont réunies les conditions objectives si ce n’est subjectives de cette transformation qualitative. LIRE: http://www.economie-politique.org/

Pierre Assante, Assisi, 9 janvier 2019

 

 

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