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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 16:36

LE PROJET DE LOI PACTE

fait partie de l’offensive d’Emmanuel Macron pour plier la société française aux exigences des multinationales 

 

Entreprise,
le retour des critères de gestion

 
« L’entreprise, ça ne peut pas être simplement le rassemblement des actionnaires … L’entreprise est un lieu où des femmes et des hommes sont engagés. Certains apportent du capital, d’autres du travail. Je veux qu’on réforme la philosophie qui est la nôtre de ce qu’est l’entreprise », déclarait le président de la République en octobre dernier. Derrière ce propos dans l’air du temps, le projet de loi PACTE fait partie de l’offensive d’Emmanuel Macron pour plier la société française aux exigences des multinationales et des marchés financiers. Une alternative existe : la conquête effective de nouveaux pouvoirs des salariés sur la gestion de l’entreprise et sur l’utilisation de l’argent, avec de nouveaux critères.

C’est ce que montre le dossier à paraître dans le prochain numéro d’Economie et politique que nous vous proposons de consulter en avant-première.
 
 
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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 07:41
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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 08:27

Publié une première fois le 24/05/2018.

Les péripéties qui ont suivi depuis, 

ne changent pas grand chose

au sens de l'événement

 

Italie : « l’alliance » Lega - 5 stelle :

 

 Contre ces "combinazione", UNIR sur des objectifs transformateurs et les luttes pour les atteindre.

 

Lorsqu’un un évènement historique semble se répéter, on dit " la première fois c'est une tragédie, la deuxième c'est une farce...", mais c'est quand même aussi une tragédie...

Cette alliance Lega-5stelle a idéologiquement quelque chose, un relent, du traité de Munich qui consacrait la soumission de l’argent en 1938 à l’hégémonie d’Hitler (Mussolini ayant précédé l’essai) et par son intermédiaire, du capital allemand sur l’Europe. Il s'agit aujourd'hui d'un capital mondialisé, financiarisé (1).

Ne trouvez-vous pas ????

Exagéré ????

Cet évènement dépasse la nation italienne. Le discours de cette alliance italienne Lega-5stelle est de remettre en cause les traités européens que rejettent aujourd’hui une grande partie des italiens, plus qu’ici, ayant pourtant été auparavant européiste bien plus qu’ici. C’est le chemin ordinaire des déceptions…

Mais Il ne s’agit pas pour cette alliance de prendre des mesures sur la dictature de l’argent, contre la guerre économique et politique du capital, au niveau national comme au niveau européen, il s’agit d’une course au pouvoir tout court en s’appuyant sur cette dictature. Certes, des contradictions existent entre ce que représente un pouvoir de l’argent dans telle ou telle nation. Le nationalisme économique grand-US de Trump et consort qui ne rencontre pas une grande riposte, le montre : l’alliance militaire atlantiste se poursuit. Ces contradictions ne vont pas jusqu’à remettre en cause un système qui favorise cette dictature de l’argent et du dollar.

Depuis 1945, il y a eu des conquêtes sociales majeures, mais l’hégémonie c’est déplacée, confirmée à celle du capital des USA, malgré un affaiblissement relatif datant déjà de quelques décennies et une crise qui rendent leur pouvoir économique et militaire plus agressif en particulier ces derniers mois.

Au contraire, le type d'alliance Lega-5stelle en divisant les peuples européens, et les pauvres, et en les faisant s’affronter sur la ligne de la guerre économique, c’est la relative accalmie de la guerre et le temps de paix relatif du marché européen dans les conditions d’avant les crise de 1973 et aggravée de 2008-2009, qui est menacée, plus que menacée : la paix relative de l’Europe peut de rompre.

Il y a d'ailleurs à terme un gros risque que La Lega mange et digère le "mouvement" 5stelle, c'est ce que fait l'extrême droite en général dans cette sorte d'alliance en rejetant à posteriori les difficultés sur l'allié et l'éliminer, et pour progresser seule.

C'est le pari "sbagliatto" mutuel lega/5stelle ???

Espérons qu'un échec éventuel de cet attelage hétéroclite ouvre la voie à un rassemblement plus démocratique.

Et surtout sur des solutions pour sortir de la crise économique, du chômage en Italie comme ici etc...

Il est une chose indispensable à retenir : un trait commun aux fascismes, nazisme, et plus généralement à l’extrême-droite, c’est la haine de l’ouvrier lorsqu’il se met à refuser d’être soumis, et surtout s’il a conquis des droits du travail, salaire, temps de travail, conditions de travail qu’il défend, et qui "risquent", pour le patronat monopoliste mondial, le capital, d’être un « mauvais exemple » pour les autres salariés en tirant l’ensemble du salariat vers le haut, et pourquoi pas vers son émancipation du système en le dépassant en santé et en progrès.

L’usage de la création monétaire par la BCE et la création de fonds de développement, l’usage de l’article 123.2 du traité européen pour les besoins sociaux en attendant d’en changer, une loi pour la sécurité d’emploi et de formation au long de la vie, voilà de quoi, entre autre, unir les protestations et les luttes, en Italie, en France, dans toute l’Europe.

Pierre Assante, jeudi 24 mai 2018

(1)  le CMMNI, Capitalisme Monopoliste Mondialisé Numériquement Informationnalisé (Voir articles précédents).

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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 09:43

Publié une première fois le 17/05/2018

DIALECTIQUE. Crise, sciences, idées et société.

 

Nous sommes dans une période de crise de croissance de l’humanité.

Comme toute crise de croissance elle comporte des limites à dépasser, des potentialités, des réserves d’alternatives  pour le faire.

Un des thèmes à combattre, développé dans toute période de crise de croissance est l’idée qu’il devient impossible de dépasser les limites du moment historique de la crise.

Cette idée repose sur une vision non dialectique de la crise et du processus humain et naturel : dans l’esprit de ceux qui développent l’idée de limites infranchissables il y a les penseurs, les politiques, les économistes qui n’envisagent les transformations sociales uniquement que dans le cadre du système existant, sans penser à une transformation qualitative dans laquelle le processus trouverait d’autres conditions de développement. Dans nos rencontres de formation, nous étudierons quelques thèses de quelques chercheurs et philosophes actuels.

 

L’intégration consensuelle au système, les avantages intellectuels et physiques que l’on trouve à cette intégration est une des raisons majeures à  l’incapacité de penser un autre système.

Des scientifiques de grandes qualités, dont les travaux apportent de grands progrès à la connaissance, sont eux-mêmes pris, non dans un doute naturel pour tout chercheur, mais par une crise existentielle liée au structuralisme de leur démarche, c’est-à-dire au morcellement des connaissances qu’ils font progresser séparément, et l’incapacité de synthèse qui en découle.

La période historique participe à ce structuralisme et à ce découpage sans synthèse des progrès du savoir et du savoir-faire si l’on en vient aux techniques et culture du travail et de la production des biens.

 

Comme dans la Renaissance, au XV-XVIèmes siècles, besoin est d’une révolution non copernicienne mais galiléenne, à la fois économique, scientifique, politique.

Une telle révolution est aujourd’hui encore plus complexe. Les avancées dans le domaine de la physique, par exemple, de l’astrophysique, des particules, de la « composition et des propriétés » de la nature n’ont jamais été autant approfondies mais en même temps cet approfondissement révèle la difficulté de mise en contact et en cohérence de ces avancées profondes, dispersées, et géniales en même temps.

 

Il n’est pas étonnant que la dispersion et l’approfondissement des savoirs, conjointement et paradoxalement, provoquent une grande confusion dans la pensée philosophique, un « retour » à la religiosité concomitant, un rejet des luttes sociales qui apparaissent à des « savants » comme un palliatif aux convulsions de la crise, alors qu’elles en sont la solution. Il est difficile pour un esprit non rationnel mais rationaliste d’imaginer des chemins à emprunter sans avoir une idée précise du but à atteindre. C’est pourtant la base de la science.

 

Le débordement structuraliste dans la littérature scientifique pose le problème d'une lecture à la fois attentive, humble et modeste mais critique, dans les limites de nos propres savoirs personnels... et de préférence coopérative, ce qui n'est pas trop dans l'air du temps. Les ego surdimensionnés et l'organisation du travail capitaliste parcellisée, guerre du profit oblige, vont de pair et n'aident en rien .

 

Une référence, "Matérialisme et empiriocriticisme", ouvrage qui date certes, mais exemple de travail de  synthétisation dans une période de grand débat scientifique du début du XXème siècle.

 

Le but à atteindre, c’est la poursuite du processus humain, du processus de l’humanité. Et pour cela, d’en assurer la santé, d’empêcher un trop grand déséquilibre dans son développement, provoquant la chute.

Sans transition, car la question été développée ici, le « frein » structurel c’est la suraccumulation-dévalorisation du capital, propre au système d’échange et de production capitaliste, qui, tout en ayant été un moteur du développement humain, touche à la fin de sa force propulsive. Le système est devenu un frein et un blocage au développement, à la croissance de l’humanité, à la transformation qualitative de cette croissance, qualité indispensable à la quantité, laquelle devient mortelle sans la qualité. 

 

Comme Marx disait il s’agit d’une croissance qui comporte une condensation des propriétés et de leur mouvement, l'informationnalisation numérique mondialisée en donne une idée mécanique, le développement du cerveau de l’enfant une idée plus dialectique.

 

Il s’agit de passer à une vision  sociale du processus de l’humanité en santé.

 

Le marxisme non dogmatique, l’action politique sur la base d’un marxisme non dogmatique peut concourir, être l’outil, à un développement qualitatif de sortie de crise et de processus à la fois continu et nouveau.

 

Les solutions des économistes marxistes ne sont pas un supplément à la « solution générale » de la crise, mais sont un remède central. 

 

La somme des activités humaines, y compris le processus de conscience de l’humanité, dépendent des moyens  « matériels et moraux », économiques, toujours en dernière instance, qui leur sont donnés. Ce n’est pas un prédicat, mais une conclusion pratique aux observations et aux actions humaines qui en découlent, au quotidien de la survie, et au-delà, à toute interrogation nécessaire à la poursuite de cette survie.

 

Autant se servir de cet outil précieux.

 

Pierre Assante, jeudi 17 mai 2018

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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 06:14

 

Parti Communiste Français « light » ou

Renaissance à partir de la

crise généralisée du capital.

Le rassemblement des idées

sur un socle

vital

 

CONGRES. Richesse d'idées, dispersions, régression, rassemblement des idées.

Nous vivons une période historique, un moment de l’humanité plein de richesses d’idées, mais aussi de dispersion des idées, et de régression des idées, le tout en même temps, les choses étant liées.

Rassembler les idées sans en tuer la diversité est de la plus grande urgence. Et surtout sans « revenir aux fondamentaux », ce qui voudrait dire devenir les gardiens du temple, mais faire croître au contraire la pensée et sa diversité sur le socle que sont la production et l’échange, sans lesquels il n’y a pas de vie possible, socle qui disparaît dans la dispersion et l’éclatement des idées, menaçant et les idées et la vie.

La dispersion et la réponse à la dispersion, c’est-à-dire le rassemblement des idées sur un socle vital passe par le combat visant à dépasser ce qui favorise la dispersion : le mode de production et d’échange dans l’accumulation capitaliste et sa distance des besoins sociaux, accumulation capitaliste élément de progrès il fut un temps de l’humanité et aujourd’hui entrave à une pensée et une activité libre.

Cela pose la question d’un rassemblement capable de favoriser les idées, de se « débarrasser du temple » et de renouer avec un socle vital de reproduction élargie de l’espèce, de sa culture. C’est à ces conditions que la révolution scientifique et technique numérique, pas seulement numérique mais généralisée, la rapidité de la transformation de la société pourront être bénéfiques. Le dogme du profit contre le développement libre de la personne, hors des hiérarchies traditionnelles, d’une part, et le dogme d’un marxisme figé et réduit à une vision historique limitée d’autre part, font partie tous deux du temple.

Aujourd’hui le temple craque, mais rien n’apparait de neuf et de suffisamment développé tendant à se substituer à son despotisme. C’est au contraire un affaiblissement d’une logique et d’une synthèse d’ensemble du mouvement de la société qui se développe, y compris dans ce qui se veut le plus progressiste.

La cohésion apportée dans la vie publique en France, en Italie et ailleurs a reposé pendant des décennies sur la présence et l’action de partis communistes, en particulier dans les cités populaires et dans le communisme municipal, dont la disparition relative mais effective favorise des modes de pensée archaïques dont la jeunesse en crise du mode capitaliste fait les frais. Les dogmatismes religieux en sont une des manifestations.

Une refondation du PCF est à l’ordre du jour répondant aux aventures politiques qui se veulent modernistes mais qui ne sont qu’un avatar des despotismes passés et présents : un petit Parti Communiste Français « light » ou une grande Renaissance à partir de la crise généralisée du capital, son aggravation et son accélération, et des analyses et propositions de la Commission Economique et des thèses de Paul Boccara, pensée riche, mouvante et cohérente. Tel est la problématique qui se pose pour  la préparation du congrès dit extraordinaire et qui pour le moment ne pose qu’un bilan des méfaits de la crise et de la politique d’accompagnement de l’aggravation de la crise par le pouvoir actuel.

Il y a de magnifiques luttes dans tous les domaines, mais il n’y a pas pour le moment une réponse communiste au rassemblement de ces luttes sur un objectif de transformation sociale concret.

Modifier l’objectif, la visée actuelle de la direction du Parti, juste dans le détail, mais inexistante dans la synthèse est le l’ordre d’un débat général des communistes sur la crise, en lien avec les luttes des salariés et les luttes populaires en général.

Pierre Assante, 31 mai 2018

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 16:20

 

5 MILLIARDS D’ANNEES.

Un tout petit dilemme.

 

L’univers qui nous apparait, dans nos yeux et nos sens, et dans nos merveilleuses machines à voir loin, a 13 milliards d’années nous dit-on.

Un petit astre de cet univers a 5 milliards d’années et a encore 5 autres milliards d’années à exister, peut-être, et une planète de cet astre abrite un minuscule mouvement de cet univers qui s’est auto-nommé dans une langue parmi d’autres de cet univers : humanité.

Là, à cet instant-devenir du moment-totalité , il est question qu’elle poursuive ce mouvement qui lui fait distinguer de mieux en mieux le mouvement de l’univers visible par ses merveilleuses machines, et dans ce mouvement de l’univers, son propre mouvement. Mais un tout petit problème dans les échanges qu’elle entretien entre ses éléments pour se reproduire de façon élargie, la menace d’extinction : sa façon d’accumuler entre en contradiction avec ses besoins d’accumulation.

Changer sa façon d’accumuler ? Ce tout petit mouvement dans l’univers est à la fois infime et essentiel comme tout mouvement de l’univers.

Oui, changer sa façon d’accumuler, hors de l’échange  A-M-A’ c’est possible, encore faut-il vouloir le faire. Ceux qui pourraient le vouloir n’en ont pas la force et ceux qui en ont la force ne veulent pas.

Tout petit dilemme dans l’univers.

Comment pouvoir ?

Pierrot, 31 mai 2018

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 07:50

REPARER EN VOL UNE SOCIETE PRETE A EXPLOSER

et la situation italienne.

Un effondrement du despotisme de la commission de L’union Européenne, sans la construction d’une autre cohérence répondant aux besoins sociaux des peuples européens, dans les besoins sociaux des peuples du monde, serait un recul de civilisation sans aucune mesure avec la chute d’un Empire antique.

L’intrication et la complexité mondiale du système productif et des échanges sont telles, qu’il est absolument exclu de repartir de zéro, comme des nations et l’humanité ont pu le faire dans une économie agricole primitive, ce qui n’était déjà plus le cas pour la révolution russe et son développement, puis son abandon dramatique de la NEP, puisqu’il existait déjà des industries, très concentrées et des capitaux, en grande partie internationaux, occidentaux.

La production est la base de la vie de la personne dans la société. Les producteurs en sont le centre.

La situation italienne, politique et économique montre à quel point est fragile « l'équilibre » de nos sociétés et l’organisation de nos vies. La situation italienne n’est pas exceptionnelle, elle guette et est déjà en œuvre dans la France, l’Europe, le Monde.

Notre société et la circulation mondiale du capital du CMMNI sont comme un avion supersonique qu’il faille réparer en vol. Il ne s’agit donc pas de casser la circulation mais de la rendre radicalement aux besoins humains, en quantité et en qualité, seule façon de poursuivre la course de l’humanité et de développer la société et la personne humaines.

La commission économique du PCF, s’évertue à proposer des solutions pour cette réparation, loi SEF, création monétaire, Fonds de développement, crédits sélectifs, DTS, droits du travail, coopération des grandes zones mondiales de développement etc.

Le rassemblement de protestation sans contenu est une illusion, plus dangereuse encore qu’un despotisme éclairé, lequel ne peut être qu’un palliatif sans lendemain.

Il est plus que temps que le congrès du PCF mette au cœur de sa préparation la crise générale du capitalisme et les solutions à la crise générale du capitalisme. Il est plus que temps de donner une qualité nouvelle au développement humain. Les effets oratoires, des uns et des autres, dans la situation du pays et du monde sont plus qu’intolérables.

Pierre Assante, mercredi 30 mai 2018

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 18:50

 

Publié une première fois le 21/05/2018

La meilleure façon de

répondre ?

 

La meilleure façon de répondre au foisonnement des inventions proudhoniennes et autres robinsonnades d’aujourd’hui, entre autres les différentes propositions de revenu universel, qui détournent en partie les luttes ouvrières et populaires des débouchés concrets de réalisation de leurs aspirations et revendications, n’est-elle pas de poser ces questions socratiques? :

 

Comment expliquez-vous cette résistance du patronat et du capital à la réduction du temps de travail au moment où pourtant la douleur au travail pèse sur les salarié.e.s et où leur réalisation personnelle, sauf exceptions, s’en éloigne de plus en plus ?

Comment expliquez-vous qu’il n’y ait pas de plus violente réaction de ce patronat et de ce capital à l’idée de revenu universel alors qu’il y a une opposition frontale à la réduction du temps de travail ?

Comment expliquez-vous le black-out du patronat, du capital, des partis dits institutionnels en perte de vitesse et des partis dégagistes et du parti gouvernemental, contre la proposition de loi déposée par les communistes aux assemblées, pour une sécurité d’emploi et de formation ?

Une sécurité d’emploi et de formation, la garantie de revenu ou dans l’emploi, et-ou dans la formation,  ne permettrait-elle pas une réduction progressive du temps de travail accompagnant la croissance de la productivité et des progrès scientifiques et techniques ?

Une loi de sécurité d’emploi et de formation imposerait-elle autoritairement le travail et la formation, réduirait-elle les marges sociales, les libertés personnelles, la diversité des activités salariées ou libres, alors qu’elle ne serait qu’un droit nouveau complétant le droit à la sécurité sociale pour la santé par exemple ?

La formation dans ce système de sécurité d’emploi et de formation n’est-elle pas source et de production en quantité et en qualité, mais aussi d’élévation générale du savoir et du savoir-faire humain, et de l’élévation du niveau de conscience global de la personne qui va de pair et de l’humanité en tant que conscience de la nature sur elle-même ?

 L’interrogation socratique n’est-elle pas la façon d’engager un débat ni dominateur, ni dogmatique, ni hiérarchique, mais permettant une avancée hégémonique du salariat et ses solutions à la crise de production, celle de l’accumulation-dévalorisation du capital ?

 Le salariat n’est-il pas au cœur de la production des biens nécessaires à la vie humaine, les ouvriers, les ingénieurs, les cadres et les chercheurs, fondamentaux, de production et de gestion de la production ?

 L’alliance propre au salariat dans sa diversité et du salariat avec les populations, et ses propositions de solutions à la montée des protestations et des aspirations des populations insatisfaites n’est-elle pas la réponse à la politique d’austérité en France, en Europe et dans le Monde et aux inventions proudhoniennes et autres robinsonnades d’aujourd’hui qui la confortent ?

 Le pouvoir sur l’argent, le crédit, sur le système financier pour le transformer, sur la création monétaire de la BCE, les Droits de Tirage Spéciaux, portefeuilles internationaux de monnaies diverses (DTS) pour se libérer de la domination du dollar, la création de fonds régionaux, nationaux, européens destinés à financer les besoins humains en échappant progressivement à la course au profit, ne sont-elles pas des mesures économiques indispensables pour résoudre la crise de croissance de l'humanité et dépasser en qualité le système capitaliste obsolète qui la produit ?

Pierre Assante, Dimanche 13 mai 2018

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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 09:09

 

L’état du Monde capitaliste, celle de l’Union Européenne et de ses Etats nationaux, leurs despotismes, son incohérence croissante entre besoins humains et taux de profits,  l’erreur composée de FI, de Mélenchon poète incompris.

 

Je vais essayer de saisir en peu de mots une synthèse de la situation du monde, le détail se trouvant dans la suite des articles et liens avec l’économie marxiste et l’ergologie. C’est prétentieux certes, mais ne pas le faire serait plus dangereux. Si l’on ne s’occupe pas de politique, la politique s’occupe de nous…

Un despotisme existe si tant est qu’il assure une certaine cohésion et cohérence de la production et des échanges humains.

Il ne s’agit donc pas de détruire la cohérence et la cohésion, mais d’en produire une autre.

Un effondrement du despotisme de la commission de L’union Européenne, sans la construction d’une autre cohérence répondant aux besoins sociaux des peuples européens, dans les besoins sociaux des peuples du monde, c’est un recul de civilisation sans aucune mesure avec la chute d’un Empire antique.

L’intrication et la complexité mondiale du système productif et des échanges sont telles, qu’il est absolument exclu de repartir de zéro, comme des nations et l’humanité ont pu le faire dans une économie agricole primitive, ce qui n’était déjà plus le cas pour la révolution russe et son développement, puis son abandon dramatique de la NEP, puisqu’il existait déjà des industries, très concentrées et des capitaux, en grande partie internationaux occidentaux.

Le despotisme de la commission européenne repose sur les l’activités des grands groupes financiers monopolistes mondiaux dont dépend la production mondiale, son financement et le parasitisme dans le financement qui pèse et entrave la résolution des besoins humains et leur évolution quantitative et qualitative. La résolution des besoins humains entre en conflit avec la crise systémique du capital, la baisse tendancielle du taux de profit, la suraccumulation dévalorisation du capital, son renflouement dans la destruction d’une part des richesses produites, du capital mort accumulé, destruction de plus en plus massive, de plus en plus guerrière.

Le mouvement de protestation et de dénonciation des maux de la société capitaliste, que j'appelle le CMMNI (1), n’a pas le contenu et l’analyse suffisants pour dépasser d’une façon progressiste, "en santé" disent le philosophe Canguihem et le philosophe ergologue Yves Schwartz, le despotisme de la commission européenne, et celle du capitalisme US, du FMI, au-dessus, des Etats nationaux capitalistes en-dessous, et leur tendance au national-capitalisme qui concourt à affaiblir la propre cohérence du despotisme du capital sur lequel repose notre survie généralisée.

Pour le moment, il n’y a pas de réponse cohérente à la crise générale du capital, c’est-à-dire de projet d’issue cohérente à cette crise. Mélenchon et FI, Rouge Vif et autres et nombreux petits ou grands mouvement de protestation pure, c’est-à-dire sans projet synthétique, sans cohérence globale correspondant à l’état du monde et qui croient faire des synthèses, ne font que des erreurs composées ultra dangereuses, car elles aggravent la crise en reculant les possibilités de solutions à la crise et ses effets nocifs sur l’ensemble des activités humaines.

Le PCF avec sa commission économique est en France quasiment le seul parti en capacité d’apporter des solutions efficaces, opérationnelles. Malheureusement son populisme des années qui ont suivi l’échec du programme commun et l’accompagnement stérile par la social-démocratie de la crise du capital, l’ont réduit numériquement et en influence sur la société. Et sa direction, après les errements précédents de la période Hue etc.(Mais il ne faut pas rendre responsable un homme d’une erreur collective), hésite dramatiquement à se recentrer sur les solutions à la crise et en imbiber le mouvement de protestation pour lui donner une issue progressiste.

Le populisme de gauche d’un Mélenchon, sa mauvaise mais percutante poésie dénonciatrice, est une menace sur l’évolution du mouvement organisé syndical et politique des salariés et de leur cœur de production ouvriers, ingénieurs, techniciens et sur le mouvement populaire de protestation, sa cohérence générale qui dépend de ce cœur de la production, hommes, machines, techniques, culture, en unité.

Le PCF  et  le mouvement populaire ont donc comme tâche urgente et première, sinon à régresser et mourir, de donner un contenu cohérent à leur contestation du système et de son despotisme. Qu’il en ait la conscience ou une simple intuition, l’évidence frappe tout un chacun, du fossé existant entre la faible, désespérante connaissance de l’état du monde par ceux qui le contestent et par les autres qui le subissent sans le contester et le mouvement ultra rapide et massif de cet état du monde et des besoins en santé en remède, de sa maladie de suraccumulation-dévalorisation du capital inhèrente au système.

Conclusion à répéter sans cesse : L’action ouvrière et populaire nationale et européenne ne s’est pas encore concentrée sur la BCE (Banque Centrale Européenne, sur des fonds finançant les besoins sociaux européens, régionaux, nationaux, que l’article 123.2 du traité européen rend possibles dès à présent, sur les DTS (Droits de Tirage Spéciaux du Fond Monétaire International- FMI) en réponse à la domination du dollar, sur la sécurité d’emploi et de formation, sur des droits permettant à la personne et au système productif de répondre à ces besoins sociaux.

Pierrot, lundi 28 mai 2018

(1) C.M.M.N.I., partant de la formule de Paul Boccara, du C.M.E. (Capitalisme Monopoliste d’Etat) des années 1960-70 en y incluant Mondialisé et Numériquement Informationnalisé).

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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 08:32

 

Effet Mélenchon ?

La dénonciation de l'etat present a fait son temps.

IL FAUT EN VENIR AUX CAUSES ET AUX SOLUTIONS.

 

Y a-t-il un effet Mélenchon ?

Si l’on observe la composition des défilés du 26 mai, on constate qu’il y a une partie importante du rassemblement qui se fait sous l’égide de ses créations politiques.

On peut constater que le rassemblement des forces politiques, syndicales, associatives, n’est pas négligeable, quoi qu’en dise le pouvoir et ses railleries stupides. Ses railleries  ne peuvent cacher ses échecs sociaux, et ses échecs sociaux sont la conséquence de ses choix politiques et économiques.

En même temps on constate que le rassemblement unit ce qu’il existe de façon évidente d’opposition à des mesure antisociales envahissantes, ce qu’il existe de résistance immédiate à une politique capitaliste ultralibérale immédiatement perçue.

C’est ce qu’il se produit comme phénomène dans les élections, le rassemblement unit ces forces que l’on retrouve dispersées de différentes façons, sous différents leaders dont les influences ont fluctué en fonction de l’actualité immédiate, et dont le voile permanent et les détournements lancés par les médias contrôlés par la finance ne sont pas « innocents » des confusions entretenues.

En fait l’effet Mélenchon, rassemble l’existant, un existant malgré tout minoritaire face au mouvement de transformation de la société par le capital, mais n’élargit pas.

Et puis peut-on résumer l’effet Mélenchon à cela ? Un effet dans lequel il apparait un porteur personnel correspond non à une personne mais en un état de fait général d’une société. Si l’on peut constater l’influence de Mélenchon, c’est qu'il existe historiquement et dans un temps court qui est notre état présent immédiat, des conditions concrètes pour un tel effet et la personne qui l’incarne.

Ces conditions concrètes, c’est une accélération de l’hyper libéralisme dans le capitalisme monopoliste mondialisé et numériquement informationnalisé, ses effets nocifs dans la vie de millions de personnes, et son acceptation active ou passive faute de pouvoir vivre autrement, par des millions d’autres.

Mais c’est aussi un mécontentement profond d’une partie de la société d’une part, et l’absence de solutions dans la conscience de cette partie de la société qui pourrait entrainer l’autre partie de la société dans la protestation et dans une autre  construction sociale correspondant mieux à leurs besoins et aux besoins humains en général.

Parler d’effet Mélenchon est à la fois constater une réalité, mais ignorer les causes de cette réalité.

L’absence de solutions dans les manifestations, les élections, sinon des listes de justes revendication, est la caractéristique de notre moment historique dans le bouleversement scientifique, technique, politique qui à la fois désorganise la société et la réorganise d’une façon très précaire dans un libéralisme incohérent des conditions de travail et de vie, de production des biens nécessaires, incohérent sinon pour les grands groupes financiers mondiaux, plus forts que les Etats qui organisent vers eux un drainage du capital destiné à renflouer la baisse tendancielle et structurelle du taux de profit propre à la crise générale du capitalisme.

Il faut être aveugle, ou refuser de voir la réalité pour ne pas constater dans les écrits et les paroles l’absence de projet alternatif. Il rexiste tout au plus une allusion à un projet, mais aucun projet concret. Le programme de Gotha est encore bien vivant hélas ! Une intervention oratoire prégnante sur les maux de la société et des hommes ne peut remplacer un projet cohérent, l’espoir qu’il peut faire naître et la construction sociale qu’il peut initier.

Un projet unissant et rassemblant progressivement le mouvement populaire est la tâche première d’un parti. La dénonciation a fait son temps. Elle peut plus avoir d’effet que dans un rassemblement relativement limité hérité d’un temps passé, encore vivant mais insuffisant.

L’effet Mélenchon est un effet dénonciation. Il faut passer à un effet projet contenu dans des mesures économique répondant à la transformation effective du monde, remise, rendue au service des besoins humains. Les marges d’action des politiques d’accompagnement sont réduites à néant par la crise. Seul un projet cohérent agissant sur la réalité de notre monde tel qu’il est freinera la régression sociale et ouvrira des perspectives de progrès.

L’action ouvrière et populaire nationale et européenne ne s’est pas encore concentrée sur la BCE, sur des fonds finançant les besoins sociaux, que l’article 123.2 du traité rend possibles dès à présent, sur la sécurité d’emploi et de formation, sur des droits permettant à la personne et au système productif de répondre à ces besoins sociaux.

Pierrot, 27 mai 2018, anniversaire du « bombardement allié » sur Marseille.

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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 07:26
Donner des moyens financiers c’est donner des moyens matériels indispensables

 

PROTESTATIONS. MANIFESTATIONS.

CONTENU

 TRANSFORMATEUR.

ou

AMBIGUITES POLITIQUES NEFASTES.

 

Il y a déjà quelques décennies, des responsables politiques et-ou syndicaux dont j’étais disaient : « Je ne doute pas de la montée des protestations sous diverses formes, contre les mesures antisociales successives des différents pouvoirs successifs, mais je me pose la question du contenu à donner à ces protestations afin qu’elles débouchent sur des mesures politico-économiques susceptibles de sortir le pays de la crise qui va s’aggravant, de mandatures en mandature ». Et ceci dès 1982-83.

1968 est déjà ce type de protestation et pourtant 1968 est allé loin dans les accords salariaux, par exemple.

Donner des moyens financiers c’est donner des moyens matériels indispensables pour satisfaire les besoins sociaux se manifestant dans les revendications ouvrières et populaires.

C’est le contenu des propositions de la commission économique sur la BCE, la loi SEF, les fonds régionaux, nationaux, européens, le crédit, les droits nouveaux du travail allant dans le sens d’une démocratie du « que, comment produire » pour mettre en cohérence l’homme producteur, ses besoins et ceux de toute la société, qui est au cœur d’une politique de changement progressiste.

Il n’y aura pas de changement en santé sociale, progressiste, sans ce contenu.

Et il y aura ambiguïté dans le Parti et la préparation du congrès si sa direction n’est pas une direction qui mette en pratique la cohérence entre le rassemblement populaire et des salariés et un tel contenu du rassemblement populaire et des salariés.

« Tout le monde est beau et gentil », ça n’existe pas ; il y a les moyens pour le progrès et le bonheur ou il y a régression, celle que nous vivons aujourd’hui, malgré les décennies de protestations.

Pierrot, Samedi 26 mai 2018

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 08:01

 

Grande difficulté de la PERSONNE à saisir la globalité dans laquelle elle TRAVAILLE, AGIT, VIT....

 

L’éclatement, la dispersion  des activités, met en grande difficulté la personne à saisir la globalité dans laquelle elle travaille, agit, vit. La production et l’échange capitaliste monopoliste mondialisée, informationnellement numérisés, globalement financiarisé, renforce la division du travail, sociale, technique et de classe, en unité de système. La dichotomie propre à la pensée structuraliste s’empare de toute analyse y compris des travaux savants spécialisés les plus performants, les plus pointus, et y compris de la nôtre de pensée, quotidiennement. La boussole, ne peut être que les conditions de production des biens nécessaires à la vie humaine, en quantité et en qualité nécessaires à la vie humaine, les conditions sociales de cette production sociale. Conditions individuelles et conditions globales ne sont pas séparables, elles sont sociales toutes deux. Le capitalisme a besoin du structuralisme pour détourner la pensée humaine des synthèses nécessaires à la critique marxiste de l'économie politique et des solutions à la crise économique générale du capitalisme et à la crise de croissance de l'humanité. La crise de suraccumulation-dévalorisation du capital est au centre de cette crise de croissance de l’humanité. Cette crise peut trouver solution dans la Loi Sécurité Emploi Formation, déposée à l'Assemblée et au Sénat en présence de Pierre Laurent, l’intervention sur la Banque Centrale Européenne et sur un autre usage de la création monétaire, sur la création de Fonds etc. qui ont été approuvées, décidées et proposées à toute la société par les Communistes en Congrès. Ces propositions ouvrent une voie en santé vers une nouvelle civilisation de toute l’humanité : un mode de production et d’échange fondé sur  la coopération et le partage, l’abondance et la qualité des produits des forces productives. Les forces productives, c’est à dire les humain.e.s et leurs machines « intelligentes » constituant le prolongement de leur corps. La personne dans ses liens sociaux, c’est  la totalité de la société humaine interdépendante,  interconnectée non mécaniquement mais par l’intermédiaire du corps-soi dans sa totalité, sa complexité, son infinie diversité. Le corps-soi c’est la part de la totalité infinie d’un univers dont les poètes, les musiciens, les peintres etc. en avant et à la suite des scientifiques, dans leur recherches, ont l’intuition des formes et des mouvements. La crise de croissance de l’humanité peut déboucher vers un nouveau développement de l’humanité dans son environnement immédiat comme dans la présence pacifique et coopérative de tout ce qui compose un temps bâtisseur du mouvement de l’univers dans ses contradictions motrices qui sont donc aussi les nôtres.

Pierre Assante, 1er mai 2018

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 18:13
Cliquer sur l'image

 

Une lettre de Nicolas MARCHAND : "dette de la SNCF: l'argent de la BCE pour les services publics..."

 

Bonjour

L'Humanité d'hier a consacré un article à l'évènement important que constitue la pétition intitulée "dette de la SNCF: l'argent de la BCE pour les services publics, pas pour la finance". Lancée lors d'une conférence de presse au CESE, animée notamment par Denis Durand et Laurent Brun, cette pétition rassemble déjà plusieurs milliers de signataires.

Je trouve particulièrement intéressant que soit ainsi en train de se faire la démonstration qu'il est possible de rassembler largement sur des propositions précises, à la fois réalistes et radicales, comme l'utilisation de l'argent de la BCE pour le développement des services publics. Ça participe d'une base de rassemblement plus solide, plus apte à ouvrir la perspective qui manque tant, qu'une conception de l'union limitée à des bases très vagues, seulement protestataires et sans contenu alternatif précis.

Je joins le texte de cet appel, le lien pour le signer, ainsi qu'un tract de soutien à la lutte des cheminots, faisant écho aux propositions de l'appel réalisé par la section du parti de Clichy (92), dont le contenu peut être utile à d'autres camarades.

J'ajoute que la proposition de financement des services publics en Europe par la BCE devrait être un axe fort et original d'une campagne communiste offensive pour les élections européennes.

Fraternellement,

Nicolas Marchand

Le lien pour signer l'appel:
https://www.change.org/p/g%C3%A9rard-darmanin-dette-de-la-sncf-l-argent-de-la-bce-pour-les-services-publics-pas-pour-la-finance

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 18:17
___________CLIQUER CI-DESSUS___________

 

CE QUE J'AIME. ici 

https://www.pierreassante.fr/dossier/CE_QUE_J_AIME.pdf

Sommaire, Pages

2 Ces poèmes. 3 dehors le vent. 5 tu lis mes poèmes. 6 tu pourras traverser la ville. 7 un petit enfant roux attend le temps qui passe. 8 je tourne je tourne. 9 ma douceur terne au midi. 10 je dis que ces rues ne m’intéressent pas. 11 je vous dis comme je vous vois. 12 cinq soleils de la nuit. 13 ouvrez vos yeux dit le poète. 14 et puis les grèves les élections les manifestations. 15 mon tout petit mon amour. 17 ah qu’importe la césure et la rime aux mots que j’écris. 18 je ne peux séparer ce qui est devant mes yeux. 19 une grande race sans nom. 20 je suis un révolté je l’écris. 22 J’avais dix ans. 23 pour contempler un vol d’oiseaux.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 07:47

 

 

Les dernières chroniques économiques

de Pierre IVORRA sur l’Humanité

 

 

Cliquer sur les titres ci-dessous

 

 

 

 

Du droit à la paresse

La chronique économique de Pierre Ivorra.

La menace d’une crise sanitaire?

La chronique économique de Pierre Ivorra.

Le seul plan B viable

La chronique économique de Pierre Ivorra

La «puissance de feu» de la BCE

La chronique économique de Pierre Ivorra.

La bataille de la maîtrise de l’argent

La chronique économique de Pierre Ivorra

Transports: l’Europe déraille

La chronique économique de Pierre Ivorra

Le CAC 40 dévoré par la finance

La chronique économique de Pierre Ivorra.

Éloge de la dette publique

La chronique économique de Pierre Ivorra

Les pièges du revenu ou du salaire à vie

La chronique économique de Pierre Ivorra

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 17:19
Sur la crise de suraccumulation du capital

LE CONGRES (24, 25 et 26 novembre 2018) du PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

 S’APPROCHE.

- Une réflexion personnelle pour une réponse alternative à la crise de la Société et du Parti,

pour

un  dépassement d’une politique d’accompagnement des luttes et pour leur donner

 une issue transformatrice.

- Et un texte de l'ANR-PCF.

 

Montée des protestations, dérèglement de la société parvenant à une extrémité dangereuse, aboutissement de la longue destruction massive de la cohérence issue des conquêtes de La Libération, perte de cohérence générale au profit des puissances financières à la fois alliées dans la conservation du système du profit, à la fois en guerre et éclatées par rapport aux besoins de cohérence, divorce entre production et besoins de survie et de développement humains…

Le congrès du PCF s’approche. Que fait-il ?

Il accompagne des protestations, les soutient. Il dresse un bilan des besoins, il en fait l’inventaire et souligne des priorités, il procède à des propositions politiques et institutionnelles répondant aux constats, aux bilans, aux priorités.

Est-ce nécessaire ? OUI, indispensable. Est-ce suffisant ? NON.

Pour que le congrès ait un rôle au-delà de l’explosion de protestation sans issu, il doit reprendre cette idée de fond, la crise générale du capitalisme,  pour la mettre en pratique dans les luttes et pour donner aux luttes un contenu de sortie de crise.

Les conditions de la crise se sont accumulées de longue date, ont grandi et se sont accélérées dans les années 1970 et ont pris un caractère explosif depuis une dizaine d’années. Il ne sera ni simple ni certain de trouver un chemin collectif d’action de sortie de crise et de reconstruction.

Ce chemin, qu’il faut chercher d’urgence, est contenu dans une vieille analyse, celle du capital de Marx, d’Engels et leurs successeurs, analyse bien oubliée, même si elle resurgit sous forme de citations ou de commémorations.

La crise générale du capitalisme a des raisons précises et concrètes tenant au mode d’échange A-M-A’ (Argent-Marchandise-Argent plus) et à la recherche de plus-value comme objectif primant sur les besoins humains,  tendant à la suraccumulation-dévalorisation du capital aujourd’hui systémique et de longue durée, qui contraint se dernier à renflouer sans cesse la baisse tendancielle du taux de profit par une austérité croissante, l’abandon de secteurs de production pourtant indispensables, de services nécessaire à la vie humaine.

Cette vieille idée est bien sûr à considérer sous le jour d’un capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé (CMMNI), algorithmisé, globalement financiarisé, qui est le nôtre, celui qui régit notre vie quotidienne.

Les solutions proposées par les économistes communistes de la commission du PCF partent de l’analyse de ce capitalisme et des remèdes possibles à la crise du capitalisme par sa transformation radicale et progressive, dont une voie à la sortie de la suraccumulation dévalorisation du capital qui est le centre de la crise.

Sans développer rappelons les grandes lignes de ces propositions auxquelles gagner à l’union les luttes des peuples européens, de l’UE, base de construction alternative d’une zone mondiale de coopération mondiale possible dans les échanges humains mondialisés, sans retour en arrière possible sinon dans une régression de fond :

Le pouvoir sur l’argent, le crédit, sur le système financier pour le transformer, sur la création monétaire de la BCE (Banque Centrale Européenne), les Droits de tirage Spéciaux, portefeuilles internationaux de monnaies diverses (DTS) pour se libérer de la domination du dollar, la création de fonds régionaux, nationaux, européens destinés à financer les besoins humains en échappant progressivement à la course au profit, ne sont-elles pas des mesures économiques indispensables pour résoudre la crise de croissance de l'humanité et dépasser en qualité le système capitaliste obsolète qui la produit ?

D’autres forces politiques accompagnent la protestation dressent des bilans, répertorient les priorités, Mais les convergences s’arrêtent là. La question de débattre avec elles sans se soumettre à leurs erreurs, leurs robinsonnades et leurs programmes de Gotha, est au cœur des possibilités de développement de luttes dépassant la protestation et débouchant sur une transformation sociale en santé de l’humanité.

En attendant, préparer le congrès ce n’est pas occuper les communistes dans une fuite en avant sans savoir où ils vont, dans les protestations, c’est remettre à l’ordre du jour l’expérience et la connaissance de la crise générale du capitalisme et les solutions à apporter aux luttes ouvrières et populaires, en commençant dans les entreprises auprès des salariés diversement qualifiés, dans leurs diversités et leur cœur dans la production, de ceux qui produisent et gèrent la production et les services.

Le congrès s’approche et rien ne présume d’un contenu autre qu’accompagnateur des protestations. Dans ce cas, il faudra que des communistes soient déterminés à proposer un contenu transformateur de sortie de crise et de réparation de longue haleine des destructions du capitalisme, de la construction de longue haleine d’une société de développement sur les bases d’une révolution scientifique et technique rendue aux besoins humains, et de partage, en quantité et en qualité, de réduction du temps de travail contraint, et d’efficacité du travail, accompagnant les progrès d’une productivité ré-humanisée.

Dans une réunion l'ANR – PCF, réseau et structure interne du PCF, Action Novation Révolution - lieu de ressource et d'échange pour l'action des militants du PCF et pour le rassemblement transformateur a fait des propositions (1) dans le sens d’un possible texte alternatif d’orientation pour le congrès ouvrant la voie à une construction de l’action dépassant la protestation et les inventaires.

 

Pierre Assante, 18 mai 2018.

 

(1) Un compte rendu de la réunion du réseau PCF-ANR sur ce lien :  https://www.pierreassante.fr/dossier/ANR_PCF_20180505.pdf

 

 

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 07:28

 

LE FASCISME C'EST :

 

1) quand la crise de suraccumulation du capital ne trouve plus, comme remède palliatif à la baisse tendancielle du taux de profit, qu'une sortie de ses propres règles historiques, relatives, dans la guerre économique, institutionnelle, diplomatique, militaire. Le capital est ainsi soumis, pour se maintenir, au balancier entre social-démocratie (réformisme) et démocratie chrétienne (centrisme). Et quelquefois soumis au fascisme si sa crise s’approfondit trop et que ni réformisme ni centrisme ne répondent plus sa crise, ce qui est le cas dans une crise systémique accrue par une révolution scientifique et technique.

2) Et qu'elle trouve le personnel politique pour appliquer, imposer au peuple sa course à sa dérégulation.

 

C'est la lutte des classes, la contestation des lois du capital et les solutions à son dépassement, financières, économiques, politiques, qui est la réponse à la sortie de crise et au danger fasciste, et  pas seulement l’indignation, la protestation, le moralisme.

La lutte de classe c’est la réponse pour un usage progressiste de la révolution scientifique et technique, ce que font les cheminots et les autres salariés en lutte, qui peut demander du temps, des reculs et des avancées et l'alliance de toutes les couches sociales victimes de la crise .

Le rassemblement des luttes nationales sur toute l’Europe, pour une autre politique de la BCE et du système financier, en commençant dès à présent et nationalement, par l’usage démocratique de l’article 123.2 du traité européen finançant les besoins sociaux, une sécurité d’emploi et de formation, un usage mondial des DTS pour échapper à la dictature du dollar, une organisation économique du travail développant les droits des salariés, ergologique respectant la personne et son initiative, sont objectivement au cœur du mouvement populaire.

Pierrot, mardi 15 mai 2018

 

 

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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 23:01

à Alain, Cathy, Cissesekou, Nathalie, Régine, etc... (par ordre alpha...)

 

Samedi 5 mai, anniversaire de Karl, nous avons parlé de la bataille à mener mondialement pour les DTS (droits de tirage spéciaux), au niveau du FMI.

Ceci pour échapper à la "puissance de feu" du dollar, à la fois monnaie nationale des USA et monnaie mondiale, sur le monde.

La décision fasciste (1) de Trump de retrait de l'accord sur le "nucléaire iranien" et ses conséquences économiques plus qu'autoritaires sur le monde illustre ce besoin impératif d'un autre ordre mondial et d'une monnaie dont les DTS ouvrent la voie dès aujourd'hui.

Notre parti serait bien venu de faire des DTS, à l'initiative de sa Commission économique, un des thèmes majeurs de sa "communication" (sa propagande !), de son action nationale et internationale, dans ce moment entre autre...

Cela va de pair avec la bataille du rail, des services publics, de l'industrie..., des élections européennes...

Bises à vous.

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/05/crise-mondiale-du-capitalisme-force-et-faiblesse-du-capitalisme-us-developpement-guerre-et-paix.nous-revivons-un-besoin-imminent-d-u

Pierrot, 12 mai 2018(1) Le capital a recours au fascisme lorsque ses propres règles institutionnelles ne suffisent plus à son accumulation. Nous n'en sommes pas là, mais la tentation....QUELQUES RECUEILS ET LIENS de ce blog sur ce lien :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/01/pollution.html

 

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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 22:46
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Publié une première fois le 

26 avril 2018

RECUEIL N°3

Mars-Avril 2018.

MATERIALISME ET IDEALISME.

 

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https://www.pierreassante.fr/dossier/Recueil_N3_2018.pdf

 

SOMMAIRE

Théories conservatrices

et politiques néo-libérales au paroxysme sont liées. Page 3

Sur la critique des théories de Bernard Friot dans la

Lettre du Réseau d’Action Promouvoir Securiser L’Emploi (RAPSE).Page 8

L’expérience et la connaissance de Lénine et des bolcheviques du début du siècle passé

peut-elle nous apporter quelque chose de positif aujourd’hui ?

en France, en Europe et dans le Monde. Page 11

Sur le jeune Marx et le mouvement social actuel, Cheminots, Etudiants, Air France, Emploi industriel, Energie, Formation et Education, services et entretien, etc.etc.etc....Page 15

SALVIEN ET NOUS. Page 17

Macron, la religion et le christianisme. Le capitalisme et la collaboration de classe. Page 18

Il faut savoir cela à chaque moment de sa vie. Page 21

Communistes inconséquents ? Page 23

 

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 19:58
Article publié une première fois le 5.5.18
REFORME FERROVIAIRE : Denis DURAND
"Une dette reprise à des conditions inacceptables".

 

Pour l’économiste communiste Denis Durand, la Banque centrale européenne devrait jouer un rôle crucial dans la question de la reprise de la dette SNCF.

 

(Un appel à signer a été ajouté ce jour après cet article)

 

À la septième phase de leur mouvement de grève, les cheminots entendent bien faire monter la pression sur le gouvernement alors qu’Édouard Philippe doit recevoir les syndicats le 7 mai prochain. Une réunion durant laquelle devrait être largement abordée la question de la dette, qui plombe le système ferroviaire de près de 50 milliards d’euros.

L’exécutif a annoncé une reprise partielle de la dette ferroviaire « à compter de 2020 », conditionnée à des efforts de productivité supplémentaires des cheminots. Cette option vous paraît-elle raisonnable ?

 

Denis Durand : Le gouvernement annonce une reprise de la dette à des conditions tout à fait inacceptables. D’autant que la démonstration a été faite, par le cabinet Degest mais pas seulement, que ce n’est pas en réduisant les effectifs et les salaires des cheminots que la SNCF trouvera l’argent du remboursement de la dette, dans les conditions où elle se présente aujourd’hui. Mais, au fond, il faut arrêter de se culpabiliser avec cette dette. Il faut se préoccuper de savoir comment le service public ferroviaire va pouvoir se développer pour répondre aux besoins des populations et aux impératifs écologiques, entre autres en matière de transports de marchandises à l’heure où toute une partie du fret a été détournée du fer vers la route. Cela demande des investissements. Il va falloir embaucher, former des cheminots et leur fournir les outils de travail dont ils ont besoin. Ce qui veut dire qu’il va falloir emprunter dans les dix ou vingt prochaines années. Pour autant, cela ne signifie pas que la dette actuelle n’est pas un problème, d’autant qu’elle est utilisée aujourd’hui comme obstacle à l’investissement.

Le gouvernement parle de reprise partielle sans augmenter les impôts…

Denis Durand : Si l’on applique ce que préconise le gouvernement, non seulement cela ne réglera pas la question de la dette, mais cela va, comptablement, en transférer la charge soit sur le contribuable, soit sur d’autres dépenses publiques. L’hôpital ? La justice ? L’université ?

Quel serait alors le meilleur scénario ?

Denis Durand : Plutôt que de parler de reprise de la dette par l’État, l’objectif doit être la recherche de sources de financement pour les investissements futurs tout en allégeant le poids de la dette actuelle. Pour ce faire, la seule solution, c’est de changer les conditions dans lesquelles cette dette est aujourd’hui contractée. C’est-à-dire celles qui prévalent sur les marchés financiers. L’idée est que cette dette soit reprise par une institution publique comme la Caisse des dépôts qui prête ensuite l’argent nécessaire à la SNCF et rembourse les créanciers. La Caisse des dépôts peut ensuite se refinancer auprès de la Banque centrale européenne qui, il faut le savoir, prête aujourd’hui aux banques à 0 % d’intérêt. C’est ce que l’on appelle la politique non conventionnelle de la BCE. Mais il y a une volonté libérale de ne pas poser la question de la Banque centrale. Emmanuel Macron adhère à la construction européenne telle qu’elle est et ne veut pas remettre en cause ses bases. Ce que nous voudrions, c’est que s’exerce une pression politique sur la BCE pour que sa politique non conventionnelle, qui bénéficie aux seules banques privées, s’applique aussi aux services publics en général, et ferroviaires en particulier.

 

Denis Durand, économiste, membre de la commission économie du PCF

Entretien réalisé par Marion d’Allard, 3 mai 2018, L’Humanité

 

APPEL

Dette de la SNCF
 et développement des services publics :
l'argent des banques et de la BCE pour les services publics,
pas pour la finance !

 

LIRE L'APPEL et 

 

 

 

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 06:50

 

EMPIRE.

 

Le retrait des USA de l’accord sur le « nucléaire iranien » après celui sur « le climat » me glace et me laisse sans voix. Sans voix mais sans surprise. Crier dans le silence ?

Je comprends  que la loi de l’argent domine cette planète et que cette loi dispose de la plus puissance armée du monde, déployée dans l’ensemble du monde excepté quelques  isolats plus ou moins grands, plus ou moins puissants, de résistance nationaliste impuissante militairement et idéologiquement à « renverser la vapeur » et  modifier suffisamment le sens dans lequel  va le monde, les rails sur lesquels il continue à rouler vers un précipice . Comment dévier la trajectoire ?

Je comprends qu’aucune armée du monde ne peut résister à cette armée dont le budget est 10 fois supérieur à celui de la France.

Je comprends que prendre le pouvoir sur l’argent est la tâche N° 1 d’un progressiste et d’un pacifiste, d’un humaniste. Que prendre le pouvoir sur l’argent c’est aussi libérer la personne humaine du taylorisme, de la gouvernance autoritaire du travail,  lui permettre les conditions de développement de son activité industrieuse, de toute son activité, du « que, quoi, comment produire » les biens nécessaires à la vie de la société qui passe par elle, la personne humaine.

Je comprends qu’il y a des moyens et des processus possibles pour prendre le pouvoir sur l’argent mais que ces moyens sont  handicapés par une gauche globalement  réformiste, opportuniste ou protestataire sans objectif de processus en santé et impuissante et que cette impuissance est entretenue par l’illusion de compromis de l’agneau avec le loup.

Je comprends que la guerre économique du capital peut mener à chaque instant à la guerre mondiale généralisée.

Je relis les discours de Khrouchtchev, qui n’était pas un saint, ni le régime soviétique non plus,  sur la « coexistence pacifique » et je me dis quelle descente au enfer du rapport de force pour la paix.

Je comprends qu’il ne s’agit pas de se reposer sur des personnalités mais sur des luttes des ceux qui sont au cœur de la production, ouvriers, ingénieurs, cadres de production et de gestion qui vivent la crise de la production dans son sein (son Saint ?), de l’emploi, de l’insécurité de la vie quotidienne, de la vie et du développement humain, celle de la suraccumulation-dévalorisation du capital et son système d'échange, et qui avec la population qui souffre peuvent dire STOP, on change un système qui ne va plus du tout.

Je regarde cet objet sous mes mains, le computer, notre outil le plus avancé non tout seul, mais dans  le réseau, ses techniques et les hommes qui l’animent, et je me dis que comme tout objet humain, il contient l’histoire d’humanité, sa culture, son savoir-faire issu d’un long processus en danger.

Je me dis qu’il est temps de comprendre que lorsqu’on a besoinS d’eau ce n’est pas le robinet qui la fabrique, mais le plombier qui a fait l’installation, les femmes et les hommes qui ont construit le Canal de Provence et l’entretiennent, la nature qui contient les richesses comme l’eau. Et pareil pour la lumière qui m’éclaire dans cette nuit etc.

Je me dis qu’il est temps de comprendre le film en entier et pas seulement des petits bouts par-ci par-là

 

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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 14:17

Parmi les PROPOSITIONS DE SOLUTIONS A LA CRISE ECONOMIQUE :

un usage progressiste de l’article 123.2 du traité européen. Il faut dépasser la numérisation et l’algorythmisation capitalistes monopolistes mondialisées pour sortir de la maladie sociale actuelle.

Lorsqu’on oppose les problèmes de financement aux revendications ouvrières et populaires, il faut savoir qu’il existe des solutions pour financer en utilisant différemment l’argent, et la création monétaire, le crédit. Un exemple :

L’article 123.1 du traité que les français avaient refusé et fait sortir par la porte du référendum, est revenu par la fenêtre ouverte par Sarkozy et maintenu ouverte par ses successeurs, Macron compris évidemment et plus encore. Cet article ne permet pas  aux Etats européens d’emprunter à leurs banques nationales et à la Banque centrale européenne (BCE). Les Etats ne peuvent emprunter qu’aux banques privées qui elles sont approvisionnées par leurs opérations mais aussi par la BCE et sa création monétaire ex nihilo. Les banques privées usent ensuite des prêts de la BCE sans contrôle  démocratique  qui pourrait orienter les financements dans le sens des besoins des salariés et des populations. Financer les besoins des salariés et des populations ? C’est tout le contraire qui se passe. Les banques financent avant tout …la finance et  favorisent les grands groupes financiers capitaliste mondiaux qui agissent eux-mêmes comme des banques, avec les méthodes et résultats que l’on sait : évasion financière, niches financières, destructions de production, de travail, d’emplois et de filières nécessaires aux humains mais non rentables pour le capital, etc. Cela demande plus de développement, mais revenons-en aux traités européens

 

Les traités européens sont à changer, mais cela demande une construction à long terme de tous les Etats européens et un rassemblement des luttes syndicales et politiques des peuples européens pour y parvenir.

Mais il est une mesure que le peuple français peut imposer rapidement, immédiatement, et qui peut permettre de financer les outils de travail et les droits anciens et nouveaux des salariés menacés dans leur emploi : c’est l’usage de l’article 123.2 du traité européen qui permet de créer des fonds publics gérés démocratiquement par les élus, les syndicats, les usagés, donnant des moyens immédiats, à bas taux de crédits pour l’emploi et les services publics.

Qu’attend le gouvernement et qu’attendent les députés et sénateurs pour voter cette mesure et décider d’un usage de cet article 123.2 pour créer un fonds démocratique et financer les besoins sociaux urgents indispensable à un état de crise que l’austérité et les orientations actuelles de la finance crée, entretient et aggrave chaque jour.

Pour le moment seuls les communistes proposent cet usage de l’article 123.2.

Il est urgent qu’une telle proposition, entre autres, soit présente dans le mouvement de protestations, manifestations, grèves et actions actuelles qui se développent justement, et pour qu'elles grandissent en nombre, en CONTENU  ce qui est le plus difficile, et en unité afin de trouver un débouché politique concret et efficacequi se traduise dans les prochaines élections européennes.

L’idée d’agir sur la banque et la finance grandit, il faut qu’elle se précise et avance dans les luttes ouvrières et populaires. La dette de la SNCF lui coûte 1,7 milliards d’€ d’intérêt chaque année. Comment se fait-il qu’un service public ait à payer un tel intérêt alors que la BCE a produit 4000 milliards d’€ depuis 2008 en rachat d’obligations et autres pour renflouer le capital en crise, crise issue de ses propres contradictions internes de fonctionnement.

Un ensemble de proposition ont été faites par le PCF et La Commission économique du PCF, entre autre une proposition de loi sur une sécurité d’emploi et de formation déposée à l’Assemblée et au Sénat.

L’Europe de l’UE est un grand ensemble de peuples, de cultures, de production et d’échange. Elle peut  et doit constituer un échelon pertinent de développement et de coopération pour le monde, pour la sortie de crise, dans le cadre d’une confédération européenne démocratique des peuples et des nations d'Europe de l'actuelle UE, et des échelons régionaux dans les nations et d’une démocratie citoyenne élargie à la démocratie du travail, de la personne dans le travail et dans l’entité de production, une démocratie du « que, quoi et comment produire » les biens nécessaire à la vie des êtres humains qui dépendent les uns des autres.

Le phénomène en extension exponentielle des GAFAM (Géants mondiaux, financiers, capitalistes, d'échange du Net) montre quelles sont les possibilités de coopération et d’échange dans un monde d’échange et de production numérisé, « algorythmisé ». Mais il montre aussi qu’on ne peut laisser au marché et au capital les mains libres car de par ses lois propres d’échange « Argent-Marchandise-Argent plus » (A-M-A’), la suraccumulation qu’elles induisent, ils ne peuvent que parvenir au gâchis des forces et ressources humaines, à la guerre économique et in fine militaire.

Il faut user dès à présent des moyens d’orienter la politique vers un processus de transformation du système actuel : l’usage populaire et démocratique de l’article 123.2 pour l’emploi et la vie quotidienne des humains en santé sociale est un début à imposer dès maintenant.

 

Pierre Assante, Lundi 7 mai 2018

 

Boccara, Dimicoli, Durand, Mills,

DOCUMENTS DES JOURNEES ECONOMIE ET POLITIQUE des 19-20-21 janvier 2018 :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/01/documents-des-journees-economie-et-politique-des-19-20-21-janvier-2018.html

 

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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 09:02

Grandir avec lui, en avant de lui.

Et a terme devenir hégémonique.

 

Un des GAFAM (1) utilise 13 milliards de dollars pour l’investissement dans l’intelligence numérique (2). Les Entreprises de taille moyenne (ETI) développent la coopération en se mutualisant partiellement pour cette activité. Les "budgets" des GAFAM dépassent de grands budgets nationaux. La "gratuité" des GAFAM, Google, Facebook... est devenue ce qu’il y a de plus profitable pour le capital. Les données achetées et vendues par l’intermédiaire de la publicité et du "Big Data" en direction des usagers des GAFAM sont devenues « le charbon » de la nouvelle économie. Mais seule une explosion du surproduit grâce à la révolution scientifique et technique a permis que les anciennes marges d’usage du surproduit gonflent par rapport à  l’activité productive de base. Les salariés de l’ubérisation luttent pour la formalisation de leur statut. Les Startups se créent, s’achètent et se vendent et exponentiellement accélèrent l’innovation. La révolution scientifique et technique entre dans des zones inimaginables pour le simple quidam. Toutes les normes antécédentes de la production et de l’échange explosent et le quidam a bien du mal à se situer dans sa recherche des moyens élémentaires de vivre. Une minorité de scientifiques, d’ingénieurs, de techniciens, de gestionnaires assurent la marche avec le capital, en accord ou à leur corps défendant, au milieu d’une population qui se consacre à sa consommation sans se rendre compte qu’en armée de réserve ou en exercice c’est sur elle que repose la production et l’échange, avant qu’elle puisse se livrer à la consommation. Les inégalités explosent au point que les conseils d’administration font gérer leurs « salaires » pléthoriques et revenu actionnarial par des organismes externalisées qui les cachent aux simples salariés. Les grandes fortunes dénoncent les « hauts salaires » des salariés hautement qualifiés pour les opposer aux salariés peu qualifiés et aux chômeurs dans la guerre des pauvres…

 

Ces exemples parmi tant d’autres font la démonstration de la crise de la société humaine, d’une crise de croissance particulièrement dangereuse.

Mais derrière tous ces phénomènes, quelle qu’en soit la façon,

-le capital tire du profit de la force de travail de ceux qui lui vendent.

-L’augmentation du capital constant tend à la baisse du taux de profit

-La suraccumulation du capital l’oblige à la destruction d’une part du capital mort et du produit accumulé.

-Aucune activité humaine de peut se développer sans le renflouement du taux de profit par le drainage du capital, c’est-à-dire du produit de la force de travail et de l’utilisation parasitaire de la masse exponentielle de surproduit que permet la révolution scientifique et technique.

-Aucune activité répondant jusqu’au bout aux besoins humains n’est permise qui pourrait permettre un mouvement de mise en rapport en santé des besoins humains d’échange et de production et de temps de travail contraint.

-Les critères de gestion assurant le taux de plus-value et le taux de profit maximum dominent et s’imposent en fin de compte à toute mesure devant soi-disant améliorer des conditions de travail, d’emploi, de formation, la condition humaine en général.

 

L’échange Argent-Marchandise-Argent plus (A-M-A’) décrit dans « Le Capital » de Marx arrive à obsolescence. Une chute brutale en vol du système et de son fonctionnement peut subvenir entraînant toutes les populations. Un processus de sortie des contradictions de l’accumulation capitaliste est possible par une réforme radicale et progressive et progressiste du système financier, du crédit, de la création monétaire  et de l’organisation du travail (Loi SEF). Les effets quotidiens de la crise sur les populations peuvent créer une réaction de ces populations vers des luttes sociales initiant un tel processus.

 

Les hommes producteurs, hommes en terme générique d’êtres humains, qualifiés en tête de l’économie numérique (digitale dit-on aussi), ingénieurs, cadres, techniciens, chercheurs de production (ils le sont tous, paradoxalement de par l’orientation du système financiarisé) sont au centre des transformations sociales.

Ces transformations se heurtent aux contradictions du système capitaliste décrit (échange A-M-A’, Suraccumulation-dévalorisation du capital), mais c’est d’eux que dépend un autre usage de la révolution scientifique et technique. Un despotisme qui les dirige peut à tout moment être renversé au fur et à mesure que les fonctions de ce despotisme deviennent inopérantes et que l’écart entre les besoins des humains, de la société et les besoins du capital, se creuse drastiquement. Economie numérique et économie mécanique se fusionnent mondialement. Ouvriers, cadres, techniciens de l’industrie numérique et de l’industrie mécanique voient leurs conditions d’exercice de leurs capacités, leurs conditions de vie quotidienne se rapprocher dans la recherche de survie et de développement. De même de toutes les activités qu’elles soient de production ou de service. Elles tirent leurs moyens financiers, l’attribution de la forme symbolique du produit de la force de travail, l’argent en tant que capital, de la production de la plus-value. La plus-value est tributaire de la vente-achat de la force de travail. Elle est la part du produit non payée au salariat en salaire direct comme en services permettant l’activité salariée dans les conditions culturelles historique, locales et mondiales.

C’est sur cette plus-value et uniquement sur elle, quelle que soit la forme de répartition,  que peuvent s’organiser les activités humaines. C’est en quoi la baisse tendancielle du taux de profit entraîne la grave crise de société, les inégalités croissantes exponentiellement et la baisse tendancielle conjointe de satisfaction des besoins humains en quantité et en qualité.

 

Les partis organisent la coordination de l’activité des classes et couches sociales dans ces classes. Mais ce sont les humains producteurs qui assurent l’activité de survie et de développement de la société humaine et de la personne dans la société humaine. Une organisation de la classe ouvrière en parti au sens large, du salariat dans sa diversité au sens large est donc nécessaire, son développement indispensable. Les partis communistes ne font pas la révolution, ils organisent la coordination des humains producteurs entre eux et entre eux et les populations en général. Avec 2% d’influence électorale (3) un parti ne peut organiser la coordination des forces sociales susceptibles de créer un  processus de sortie de suraccumulation-dévalorisation du capital. Cela n’empêche  qu’il peut contribuer à la croissance de la conscience de la nécessité d’un tel processus, grandir avec lui, en avant de lui, et à terme devenir hégémonique. C’est la complémentarité organique d’un rassemblement et du contenu en santé d’un rassemblement opérationnel et efficace, au contraire d’un rassemblement sans contenu porté par les populismes de droite et « de gauche » et leurs théories. Les réactions des patrons du CAC40 et de ses gestionnaires supérieurs par rapport au grèves ouvrières qualifiées et moins qualifiées, salariés des services, population protestataires en manque,  ensemble, et plus encore par rapports à leurs incertitudes sur le processus du capital, taux de la FED (4), difficultés de financement et de refinancements, etc. (les lire et écouter dans les revues et émissions spécialisées) en dit long sur nos possibilités d’organisation ouvrière qualifiée, moins qualifiée, en alliance avec tous les salariés et la population, et de sortie progressive et progressiste, en santé, du système.

Le progrès des connaissances scientifiques s’oppose à la politique du capital. Ainsi le capital, ses réseaux, tentent, souvent avec succès de détourner ces progrès en y introduisant, en y perfusant les normes antécédentes des connaissances passées dépassées, ce qui handicape le processus de liaison entre conditions de développement de la société et conditions de développement des connaissances et de la conscience humaine sur elle-même et la nature dont elle est une « part intégrée ». Ainsi toute révolution économique, sociale et culturelle passe par une révolution philosophique mettant à jour les avancées « théoriques » avec les avancées « pratiques » qui sont les deux pieds d’un même corps sur le chemin d’une conquête en santé entre l’homme et la nature, réciproquement.

 

Pierre Assante, jeudi 3 mai 2018

 

(1) GAFAM est l'acronyme des géants du WebGoogleAppleFacebookAmazon et Microsoft

Le chiffre de 13 Milliards a été cité dans un débat radiophonique sur BFM Business.

D'autres géants du Web, le BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi),  se sont créés dans le mouvement de développement numérique de la Chine et de son développement tout court.

(2) 1 milliard d'€ prévu par Macron pour la France, quel révolutionnaire ! Et sur quelle base ? Soutien supplémentaire au profit ou développement ?... Si la mesure se veut et se dit pour le second, le premier ne fait pas de doute

(3) Il ne faut pas juxtaposer influence électorale et influence réelle, par exemple l'influence dans les luttes syndicales, populaires, dans le débat économique, politique, social, lequel peut être très différent d'un champ d'activité à l'autre et donc globalement.

(4) Banque centrale des USA.

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29 avril 2018 7 29 /04 /avril /2018 08:07

Article publié une première fois le 5 avril 2018

Communistes inconséquents ?

 

Voici plusieurs années que la Loi SEF (1), déposée à l'Assemblée et au Sénat en présence de Pierre Laurent, l’intervention sur la BCE et sur un autre usage de la création monétaire, sur la création de Fonds etc. ont été approuvées et décidées par les Communistes en Congrès.

 

Dans le débat, si on peut appeler débat des interventions successives, de nouveaux choix (possibles ?) de la direction dans l’organisation du congrès sont mis en avant face à (ou contre ?) des orientations entérinées par des congrès précédents, par les communistes et leur parti.

Dans le fleurissement de ces nouveaux thèmes de débat propulsés d’en haut dans les ateliers ou les débats centraux, nous trouvons des mesures financières ne relevant que de la distribution et non de la création de richesses, ou encore le revenu universel coupé de la production, du travail et droits du travail, des cotisations patronales et sociales, ou aussi des nationalisations sans les conditions de leur efficacité, à l’instar des échecs passés sur cette question, entre autres...

 

Si ce n’est pas le cas, qu’on affirme dans le débat ce qu’ont été les choix des communistes des précédents congrès.

Et s’il apparaît à des communistes que les choix doivent être remis en cause, ce qui est, sans contestation,  de l’ordre d’un congrès, qu’on l’énonce et l'annonce clairement dans le débat pour que chacun ait les cartes en mains et non des cartes bisautées.

Abandonner des choix de congrès subrepticement aurait quelque chose d’inconséquent.

 

Nous avons toujours pensé que les luttes ouvrières et populaires ne peuvent aboutir sans un contenu, sinon ce ne sont que des jacqueries, certes respectables et à soutenir, mais sans issues en santé.

L’intervention du monde du travail est au centre de la possibilité d’une issue à la crise économique et de société. Et un Parti communiste qui n’établirait pas un dialogue avec le monde du travail sur les causes de la crise et sur les solutions permettant d’en sortir et de construire une alternative en santé, passe à côté de son existence (2).

Ce n’est pas dans une citation des propositions que réside l’application d’un congrès, mais dans la mise en pratique de ses décisions dans sa communication permanente et les luttes qu’il suscite ou soutient.

 

Les envolées romantiques sur les revendications et la transformation de la société et la sortie du capitalisme, n’ont et n’auront jamais d’effet sur les unes et sur l’autre, sinon de se faire plaisir et de « tout changer pour que rien ne change » pendant que le capital et ses hommes poursuivent les régressions sociales et culturelles nous menant au bord de la falaise.

 

Pierrot, 5 avril 2018

 

(1) Sécurité Emploi Formation.

 

(2) LIRE CETTE INTERVENTION D'YVES DIMICOLI :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/04/yves-dimicoli-debat-avec-pierre-laurent.html

 

Post Scriptum, 30 avril 2018.

Contribution pour le site de préparation du le 38ème Congrès du PCF, sur la LOI SEF, la  BCE, le TRAVAIL… 

COMMUNISTES INCONSÉQUENTS ? :

Camarades,

Voici plusieurs années que la Loi SEF (1), déposée à l'Assemblée et au Sénat en présence de Pierre Laurent, l’intervention sur la BCE et sur un autre usage de la création monétaire, sur la création de Fonds etc. ont été approuvées et décidées par les Communistes en Congrès.

Dans le débat, si on peut appeler débat des interventions successives, de nouveaux choix (possibles ?) de la direction dans l’organisation du congrès sont mis en avant face à (ou contre ?) des orientations entérinées par des congrès précédents, par les communistes et leur parti.

Dans le fleurissement de ces nouveaux thèmes de débat propulsés d’en haut dans les ateliers ou les débats centraux, nous trouvons des mesures financières ne relevant que de la distribution et non de la création de richesses, ou encore le revenu universel coupé de la production, du travail et droits du travail, des cotisations patronales et sociales, ou aussi des nationalisations sans les conditions de leur efficacité, à l’instar des échecs passés sur cette question, entre autres...

Si ce n’est pas le cas, qu’on affirme dans le débat ce qu’ont été les choix des communistes des précédents congrès.

Et s’il apparaît à des communistes que les choix doivent être remis en cause, ce qui est, sans contestation,  de l’ordre d’un congrès, qu’on l’énonce et l'annonce clairement dans le débat pour que chacun ait les cartes en mains et non des cartes biseautées.

Abandonner des choix de congrès subrepticement aurait quelque chose d’inconséquent.

Nous avons toujours pensé que les luttes ouvrières et populaires ne peuvent aboutir sans un contenu, sinon ce ne sont que des jacqueries, certes respectables et à soutenir, mais sans issues en santé.

L’intervention du monde du travail est au centre de la possibilité d’une issue à la crise économique et de société. Et un Parti communiste qui n’établirait pas un dialogue avec le monde du travail sur les causes de la crise et sur les solutions permettant d’en sortir et de construire une alternative en santé, passe à côté de son existence (2).

Ce n’est pas dans une citation des propositions que réside l’application d’un congrès, mais dans la mise en pratique de ses décisions dans sa communication permanente et les luttes qu’il suscite ou soutient.

Les envolées romantiques sur les revendications et la transformation de la société et la sortie du capitalisme, n’ont et n’auront jamais d’effet sur les unes et sur l’autre, sinon de se faire plaisir et de « tout changer pour que rien ne change » pendant que le capital et ses hommes poursuivent les régressions sociales et culturelles nous menant au bord de la falaise.

L’éclatement, la dispersion  des activités, met en grande difficulté la personne à saisir la globalité dans laquelle elle travaille, agit, vit. La production et l’échange capitaliste monopoliste mondialisée, informationnellement numérisés, globalement financiarisé, renforce la division du travail, sociale, technique et de classe, en unité de système. La dichotomie propre à la pensée structuraliste s’empare de toute analyse y compris des travaux savants spécialisés les plus performants, les plus pointus, et y compris de la nôtre de pensée.

Dans quel atelier la proposer cette contribution, sinon dans les contributions hors atelier, car ils sont si éclatés, dispersés, qu'il n'est pas impossible mais difficile pour tous de s'inscrire dans une réflexion d’ensemble.

Il ne s’agirait pas, dans ce 38ème congrès d’imiter une fois de plus Proudhon qui croyant faire une synthèse, aboutissait à une « erreur composée » comme disait Karl Marx.

Pierre Assante, Section Marseille 8°, 30 avril 2018

 (1) Sécurité Emploi Formation.

 (2) LIRE CETTE INTERVENTION D'YVES DIMICOLI :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/04/yves-dimicoli-debat-avec-pierre-laurent.html

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26 avril 2018 4 26 /04 /avril /2018 07:25

Nous vivons dans un marché en guerre et nous en sommes les pions.

 

Guerre des petits, des moyens et des grands capitaux,

des petites entreprises commerciales, financières et-ou productrices, aux géantes, mondiales, numérisées.

 

Les géantes, mondiales, numérisées dictent la loi et les autres doivent jouer le jeu de dupe sans quoi elles n’existent plus.

 

Et nous sommes des pions dans ce marché.

 

Pourtant, les géantes, mondiales, numérisées sont elles-mêmes soumises à des lois, celles des « rails » du système capitaliste parvenu à l’hyperlibéralisme, la vente-achat de toutes les activités humaines qui passe par une accumulation de capital dans le circuit élargi Argent-Marchandise-Argent’plus, parvenu à un terme de développement maximum d’obsolescence relative, en attendant son écroulement absolu si les êtres humains, salariés qualifiés et super qualifiés de l’industrie mécanisée et-ou numérique en relation mondialisée, en première ligne et en dernière instance, ne sont pas capable d’œuvrer au  dépassement de ce système.

Mais les mouvements actuels montrent qu’ils sont sur une bonne voie, si tant est que le mouvement ne se limite pas à la protestation, mais aussi à la mise en œuvre politique des solutions économiques. Ce qui passe par une transformation révolutionnaire des partis eux-mêmes se réclamant du travail et de la libération progressive du travail contraint dans un usage progressiste de la productivité,  un abaissement du temps de travail, une progression du revenu, ici et dans le monde.

 

Dépasser ce système, ce n’est pas l’exploser en vol, ce qui entraînerait la chute mondiale de la société et des personnes que nous sommes dans la société, c’est entamer un processus économique et les mesures politique y correspondant, de transformation du système, en commençant par le système financier du local au mondial, la création monétaire, le crédit, la sécurité d’emploi et de formation.

 

N’êtes-vous pas intéressées à savoir pourquoi vous êtes des pions dans le marché et comment ne plus être des pions dans le marché ? C’est ça un nouveau 68, au-delà des commémorations sans débouché concret vers le futur humain en santé (1).

 

Pierre Assante, jeudi 26 avril 2018

 

(1) Dans le cas contraire, nous nous trouverions face à un désintérêt croissant des citoyens et des électeurs ouvrant la voie à n’importe quelle minorité organisée, téléguidé, imposant directement le pouvoir des monopoles. 50%+1 de 8% d’électeurs mobilisés dans une élection législative par exemple, comme nous l’avons vu dernièrement suffiraient à imposer ce pouvoir « démocratiquement ».

La solution est donc dans la bataille pour proposer des solutions viables à la crise, économique en dernière instance, même si elles sont minoritaires au départ. Les faire grandir dans la bataille ouvrière et populaire, en réponse à l’aggravation de la crise est indispensable : c’est la tâche principale ici et maintenant.

En outre, le désintérêt provoqué par la politique du pouvoir et des monopoles qu’il représente peut in fine se retourner contre eux-mêmes. Dans quel sens ? Cela dépend d’un rapport de force dont le mouvement des salariés est comptable dès à présent. Vouloir ne suffit pas pour pouvoir, mais vouloir et indispensable pour pouvoir. Le vouloir + les conditions nécessaires, c'est la recette de la poursuite d'un processus social progressiste. Les conditions nécessaires existent aujourd'hui.

 

QUELQUES RECUEILS ET LIENS de ce blog sur ce lien :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/01/pollution.html

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