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Pourquoi l’œuvre de Paul Boccara permet-elle de changer le monde ?
En débat. Diego Chauvet.
Alors que deux ouvrages sur l’économiste communiste viennent d’être publiés, sa pensée revient dans les débats à la lumière des crises contemporaines. Celui qui fut aussi dirigeant du PCF a laissé des théories prolongeant les recherches de Marx, et dépassant les dogmes du capitalisme néolibéral.
Publié le 28 novembre 2024
Un ouvrage inédit de Paul Boccara publié par Catherine Mills au Temps des cerises, 12 leçons d’économie et d’anthroponomie, et un livre collectif dirigé par Frédéric Boccara, Connaître et lutter avec Paul Boccara, aux éditions de l’Humanité, remettent la lumière sur les apports théoriques de l’intellectuel communiste.
Les deux économistes soulignent son actualité pour comprendre le capitalisme contemporain, qui s’inscrit comme un prolongement des recherches de Marx. Si Paul Boccara, disparu en 2017, démonte les dogmes néolibéraux, il secoue également les idées de la gauche. Ces deux ouvrages invitent à s’en emparer et à remettre notamment sur le métier sa proposition de « sécurité d’emploi et de formation ».
Quelle était votre intention avec la publication de ces deux livres ?
Catherine Mills. Economiste
Cet ouvrage posthume est la retranscription d’un documentaire réalisé par Aude et Olivier Servais, qui réunit douze entretiens filmés au domicile de Paul Boccara. Il présente de manière vivante et pédagogique l’histoire de la pensée de cet économiste communiste, mettant en lumière ses travaux en économie et anthroponomie, toujours guidés par les besoins des luttes et une double exigence de construction théorique et de propositions alternatives pour avancer vers des constructions institutionnelles viables de transition révolutionnaire.
La première partie propose neuf leçons d’économie. Dans la première, Paul Boccara explique, dès 1961, que le Capital de Marx constitue un moment réduit d’un processus inachevé. Il approfondit les recherches sur la dialectique du capital et les réalités du capitalisme contemporain.
Dans la seconde, il développe ses théories sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital, poursuivant des travaux menés tout au long de sa carrière au CNRS. Il dépasse Marx en forgeant sa propre théorie, en examinant les liens et les différences entre les courants théoriques de l’histoire économique et la pensée marxiste, et en élaborant la théorie du capitalisme monopoliste d’État (CME), à laquelle il ajoutera l’adjectif « social » pour dépasser l’ossification de la pensée soviétique et la conception étroite du mécanisme unique État-monopole.
Quels sont les apports théoriques de Paul Boccara ?................
.......Frédéric Boccara : Paul Boccara commence son ouvrage en dénonçant les dogmes, qu’il estime nécessaires à abattre pour gagner une liberté nouvelle. Il souligne le besoin de théories et de propositions pour l’action, dans un monde marqué par la domination du capitalisme et son exacerbation......
................
..............SUITE SUR CE LIEN, l'article complet :
Et dans un certain sens un « retour », comme celui au communisme primitif post animal dépassé dans la croissance des forces productives marchandes jusqu’à la nôtre (le CMMnİgF* à son paroxysme), « retour » à la contradiction « individu de l’espèce/espèce animale » et sa complexification-condensification sociale, autre et même dépassement.
Il ne s'agit pas des espèces entre elles, mais la contradiction non antagonique à l'intérieur d'une espèce.
Plus la mondialisation capitaliste s’approche d’une socialisation globale, plus les convulsions économico-guerrières qu’elle engendre sont le signe de ce dépassement en cours possible.
L’économie marxiste de régulation systémique, poursuite qualitative du processus dialectique de travail-pensée du réel, du marxisme originel, est ce dépassement des marchés et la résolution de la contradiction non antagonique naturelle « individu de l’espèce/espèce », résolution du processus des besoins-subsistances et des besoins et des subsistances en unité organique.
Je me trompe lorsque je mets en relation la quantité d’échecs de la constitution de molécules vivantes originelles avant qu’elles n’atteignent une stabilité suffisante pour perdurer et procéder dans leur renouvellement-régénération, avec la quantité d’essais et échecs sociaux dans le cosmos.
La complexification-condensification des essais sociaux dans le cosmos est au contraire un progrès, non absolu, relatif ,de la stabilité des entités dans ce cosmos.
La notion et la réalité de croissance, y compris de la stabilité relative, la santé relative naturelle et sociale est un processus infini à l’instar de celle du cosmos connu et inconnu : et apparent.
La catastrophe économico-climatique que nous traversons représente et est un danger dans le processus d’humanisation, certes.
Le système de production et d’échange, dans le cycle d’accumulation-suraccumulation A-M-A’ *** de capital constant saturé, ne peut assurer la régulation en santé suffisante pour le processus d’humanisation.
Le dépassement des marchés c’est le développement de la sécurité sociale individuelle et globale relative et suffisante au processus d’humanisation.
Cette observation, ici et maintenant me fait passer à une nouvelle compréhension, à un saut de qualité de la compréhension, com-préhension issue du mouvement général de la mondialisation, de la socialisation.
Chaque moment humain en processus social positif est un moment de « résurrection », au sens matérialiste et énigmatique ** du terme et de la réalité de poursuite de processus du mouvement d’humanisation infini et par saut (quantique) et du dépassement de l’humanité telle quelle dans le mouvement du cosmos, de la nature et du processus de la conscience de la nature sur elle-même (manuscrits de 1844).
** Nier les énigmes, c'est paradoxalement en faire des mythes et retomber dans les superstitions, c’est faire un matérialisme mécaniste, c’est limiter la vision sur le réel et la réalité sociale en particulier, matérialisme mécaniste auquel le mouvement de classe économique et théorique de la bourgeoise à donné naissance avec son darwinisme social développé par Hobbes « ultra rationnel », que nous vivons dans la crise systémique et ses licenciements industriels, agricoles, artisanaux. Licenciements de recherche et développement, d’échange et de gestion …, tous : « l’homme est un loup pour l’homme » dans la compétition capitaliste et la contradiction non antagonique naturelle « individu de l’espèce/espèce » qu’il redéveloppe en contradiction antagonique, à dépasser et en dépassement possible.
*** A-M-A’ : cycle de renouvellement de la production de valeur marchande y compris ses formes « purement » parasitaires, alimenté par l’achat sous toutes les formes de la force de travail (salariat et sa globalisation mondiale prolétarisant globalement les activités et les entités humaines )
Cet article a été publié une première fois sur ce blog le 05/09/2024 08:01
CRISE
POLITIQUE ?
La grave crise politique ne connaitra aucune issue dans des combinaisons politiciennes, quelles qu’elles soient, « de gauche ou de droite ».
Ici et dans le monde (1).
La crise politique en cache une autre bien plus importante et dangereuse pour l’humanité :
La crise politique cache la crise du système de production et d’échange qui domine la vie de toute l’humanité, celle du cycle social-associal du capitalisme, le cycle Argent-Marchandise-Argent plus et l’achat de la force de travail (salariat sous ses formes directes et indirectes, locales d’entreprise, centralisée, mondialisée) qui l’alimente.
Je me rappelle avoir fait rire des amis il y a plusieurs années en l’annonçant. Elle émergeait en évidence et était là depuis les années 1960, à la fin de 30 glorieuses ; et les habitait déjà. En riraient-ils encore aujourd’hui, et dans le parti en rit-on aussi, et la prend-on au sérieux ?
La prend-on au sérieux au point de mettre au centre de notre activité, de nos réflexions et décisions politiques l’analyse des économistes communistes et les mesures concrètes qu’ils proposent ?
Je ne le pense pas. Les décisions et débats démocratiques de congrès restent des vœux sur papier.
Ne pas prendre au sérieux l’analyse des économistes communistes et les mesures concrètes qu’ils proposent et s’obnubiler sur la SEULE crise politique c’est prendre le chemin, de façon différente, insidieuse, qu’ont pris les communistes italiens en dissolvant leur parti pour accéder non pas au pouvoir sur la marche de la société, mais sur le gouvernement, son impuissance dont on mesure les résultats aujourd’hui. En Italie et dans le Monde. Et ce n’est qu’un début.
L’économie néomarxiste de régulation systémique contient la proposition d’une marche, d’un processus ouvrant la voie à une transformation sociale rendant santé suffisante à notre société malade, très malade et nous tous avec.
Vous avez reçu l’analyse sur le budget de la revue « Economie & politique »* qui est d’une actualité brûlante et au centre des choix essentiels qui détermineront ou pas, in fine, une société de coopération, de partage, de cohérence, OU une société vieillissante, se bloquant, s’écroulant.
Austérité ou développement pour aujourd’hui comme pour la suite.
La dette, ce n’est pas le danger. Le danger c’est ne pas mettre l’argent (BCE, système financier, crédit … Sans oublier la SEF, forme révolutionnaire d'organisation du taravil et de la production) au service du développement de la production des subsistances humaines simples et complexes, de sa qualité, des services l’assurant et assurant la vie « tout court », et de la recherche des moyens nouveaux de développement entre autres la révolution numérique confisquée par le capital.
Pierre Assante. 05/09/2024 07:09:31.
(1) Même si nous pouvons constater ici et dans les pays dits « initialement avancés économiquement » en général, et encore plus visible dans les pays émergents et émergés, une résistance et une recherche d’avancée d’organisation sociale possible en santé sociale, elle ne pourra se conclure que par un changement global des rapports sociaux planétaires ; Partant des luttes locales, nationales, de zones mondiales de développement et les rassemblant en cohérence et coopération, ce que la guerre et le système économique et social obsolète qui l’induit, empêche. La guerre, c’est la condition de survie de ce système finissant.
Le jacobinisme est lié aux conditions historiques de très long terme dans lequel se sont développés le capitalisme et les forces productives en France dans ses prémices et son développement.
Il « détermine » la différence entre la démocratie libérale « française » et celle des USA, ce qui a été un élément politique de domination de la seconde sur la première, en particulier dans le mode du capitalisme d’appliquer une domination néocoloniale et économique en unité organique nationale puis mondiale.
On cite à juste titre l’absence de pesanteur économique et politique, aux USA et leur développement, de la vieille société européenne et française et des rapports sociaux et institutions qui l’ont marquée
Le jacobinisme est contradictoirement un élément de l’antifascisme et du fascisme.
Il n’est pas qu’un résidu en tant qu’héritage, il habite profondément le populisme actuel et a habité et habite encore le mouvement populaire et même ouvrier.
Les « gilets jaunes », pour citer ce qui est récent en mémoire, en sont un des multiples exemples.
L’écoute de « La Marseillaise » hymne national français nous donne une illustration de cette contradiction.
Le jacobinisme contient la direction du mouvement populaire par la bourgeoisie, la classe sociale qui collectivement sous des formes diverses et unifiées, aujourd’hui concentrées entre quelques mains et cerveaux de pouvoir du mouvement du capital et de son drainage de renflouement de sa baisse tendancielle de taux de profit , achète localement et globalement la force de travail.
De la réunion des Etats Généraux à la prise de la bastille, au 4 août de l’abolition des privilèges, à la chute de la tentative de monarchie parlementaire, à l’épuration anti-dantonienne et anti-hébertiste, à la loi de Plairial jusqu’au 9 thermidor et la chute de Robespierre, le jacobisme c’est la direction du mouvement populaire par la bourgeoisie et ses différentes fractions.
Il n’est pas question, y compris chez Robespierre et son idéal rousseauiste, de laisser la direction au mouvement populaire, mais de s’y appuyer. Le rapport de la révolution à la classe ouvrière et sa domination de la classe ouvrière annonce déjà la répression de la Commune de 1871 et « le mur des fédères ».
Saint Just ressent, par contre, intuitivement et non analytiquement ni dialectiquement, ce que la révolution bourgeoise contient de limites dans la réalisation générale de l’homme, de l’humanité, de l’humanisation, son processus, ses aspirations, les besoins qui les « déterminent ». Son action auprès des armées pour battre la coalisation des monarchies contre la révolution signe sa volonté de permettre à celle-ci d’aller le plus loin possible. Son œuvre écrite et orale de même, œuvre de la jeunesse de l’humanité et de la sienne.
La démocratie de l’homme producteur, du « que, quoi et comment produire » est un scandale pour le capital, la bourgeoisie locale comme pour sa concentration mondiale.
Le souverainisme économique et politique et la concentration de pouvoir c’est cela aussi le jacobinisme.
Le jacobinisme est l’expression d’une étape de développement qui limite cette étape en réduisant les coopérations et cohérence locale et globales de l’humanité.
L’autogestion communiste et l’autonomie relative de la personne et des entités humaines par rapport au mouvement et processus des nécessités sociales et naturelles, constituent une réponse à ces limites.
Les capacités techniques et de la productivité qui en découle, dans le processus de la conscience de la nature sur elle-même que nous constituons sont un processus organique uni dans ses particularités, de l’humanité.
Il n’est pas question de nier l’apport passé ni du jacobinisme ni de la Revolution française « parisienne » industrielle et agricole, comme il n’est pas question de nier l’apport de la révolution de « Solon et Clisthène », démocraties l’une esclavagiste puis l’autre libérale, et celle anticipante du néolithique agricole, ses communautés puis ses cités, trois révolutions qui ont marqué l’histoire du monde humain et fait avancer l’humanisation de l’humanité (répétition volontaire).
Il s’agit de comprendre le frein qu’il constitue dans la mise en œuvre d’une économie néomarxiste de régulation systémique, qui à sa différence n’est pas un palliatif à la crise économique et de civilisation, dont la crise climatique, mais un remède et une construction nouvelle en santé suffisante sociale pour procéder à la poursuite de l’humanisation.
Je voulais ajouter en trois lignes cela à mes « 11 thèses », mais il fallait une explication plus longue, moins brève.
Drôle de sauce que la guerre avec et dans le réchauffement climatique, recette-mixture létalement croissante de l’argent-capital-taux de profit, assaisonnant et empoisonnant notre pain quotidien.
Combien de milliards de multiples et diverses humanisations n’ont pas réussi leur développement dans le cosmos, la nature, (l’univers ?).
Faisons en sorte que la nôtre éclose et fleurisse jusqu’au fruit.
Marx, Lénine, Gramsci ont traité (inscrit) de ce mûrissement dans leur pensée et leur pensée-action propres, dans leurs contextes particuliers et général (au singulier).
La caractéristique de leur pensée est la capacité exceptionnelle de la réformer au fur et à mesure de l’expérience, et pas qu’un peu, quelquefois de façon radicale-processuelle, ce qui dément les jugements moralistes et-ou par le petit bout de la lorgnette, de leur œuvre, de leurs réussites, de leurs erreurs, de leurs échecs.
La critique du programme de Gotha est un moment fort dans la façon de voir ce chemin accompli et de ce qu’il resterait à faire, par hypothèse.
Epicure (- 361/-270) c’est quoi ? : après « le haut » de la civilisation athénienne (Marchande méditerranéenne, agricole et artisanale de révolution scientifique et technique antique), démocratie esclavagiste et patriarcale de Solon et Clisthène, progrès contradictoire dans la société de classe et dans l’humanisation continue et quantique (discrète physiquement) en unité, démocratie directe, les trittyes (1), guerres médiques, guerre du Péloponnèse, despotisme social, domination- impérialiste de la confédération, conquêtes de Philippe de Macédoine des cités grecques (-338) et d'Alexandre d'un Empire fugace, et bilan philosophique avancé dans le déclin de civilisation.
Bilan-acte philosophique et scientifique matérialiste qui dans la régression prépare l’avenir (jusqu’à nous) avant d’être battu par la domination religieuse chrétienne "occidentale" propice à l'accumulation future A-M-A' (Argent capital-Marchandise capital-Argent capital plus), puis en retour comme gauche aristotélicienne jusqu'au criticisme du XIXème et d’aujourd’hui.
La contestation-protestation sans programme de transformation est la forme populaire de la philosophie criticiste (entre autre celle du post-hégélianiste que le marxisme soigne mais n’a pas guéri pas à ce jour.
La comparaison-métaphore de retour et de permanence à-de l’épicurisme de la république-société libérale puis son abandon dans la crise systémique de la société libérale-despotique n’est pas sans sens pour comprendre et répondre à la réalité. Il signe les limites de la société de classe et de cycles de renouvellement élargi de la société se réduisant par ses propres contradictions et lois économico-culturelles les portant. Celle du C.M.M.n.İ.g.F. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé) en tant que stade final réclamant mûrissement et non pourrissement stérile.
Tous les pourrissements ne sont pas stériles et-mais moins souvent féconds. Il n’y a pas de cycle vital sans pourriture, c’est un moment du processus positif, de l’unité et identité des forces contraires vers l’issue positive des contradictions et de la naissance de nouvelles contradictions en gésine dans les anciennes.
Nous en re-sommes là dans les cycles EN SPIRALE décennaux, trentenaires-soixantenaires, séculaires, millénaires, multimillénaires, de l’invention des galets aménagés (homo habilis) et du travail et de la pensée-travail développée jusqu’à la chaîne de production automatisée dans l’organisation sociale qui la permet et ne la permet plus sans révolution sociale de régulation systémique marxiste.
Pierre Assante. 25/04/2024 04:00. Assisi. Ecrit sur cahier.
(1) En -508/-507, les réformes de Clisthène mettent en place les cadres de la démocratie grâce à la création d'un espace civique égalitaire. L'Attique est réorganisée en trois régions : la ville, la côte et l'intérieur. Ces trois régions sont à leur tour divisées en dix secteurs appelés trittyes.
Les réformes dans la société marchande antique esclavagiste méditerranéenne sont permises par le soulèvement des petits paysans libres endettés par l'aristocratie terrienne qui va perdre son pouvoir jusqu'à la chute de la confédération athénienne démocratique et impérialiste.
2. PARCOURS "OCCIDENTAL".
Comme tant de civilisations nous sommes issus du néolithique, naissance et développement de l’agriculture,production des subsistances de l’homme par l’homme lui-mêmeà partir des richesses naturelles.
La nôtre, « occidentale », du Croissant Fertile Moyen oriental (voir note * sur le Moyen Orient) s’est répandue vers l’Ouest par le Danube puis la méditerranée, dit-on sans doute justement…
La croissance du surproduit primitif et de l’échange consécutif, du commerce non capitaliste, les cités-Etats, Sumer, la Grèce (l’article « pain quotidien ») et non l’Egypte à la pesanteur du substrat communiste primitif résistant, comme plus tard un mode de production antérieur de la Grande Grèce dans l’Italie du XVIème.
Le compromis historique chrétien antique a rencontré l’accumulation M-A-M’ (Marchandise-Argent-Marchandise plus) d’où est issue notre accumulation A-M-A’ (Argent capital-Marchandise capital-Argent capital plus).
Bien d’événements dans le processus de la société marchande et son interruption relative dans le féodalisme, le mariage civilisationnel Romain-Germain (1) dans la chute de l’Empire d’Occident, la Renaissance, les prémices du salariat de la Toscane, de ses sciences et ses arts, de ses conquêtes et de sa domination par les Etats centralisés (Espagne, France, Angleterre...) eux-mêmes issus de son avancée financière et précoloniale.
Evidemment il s'agit là de repères historiques importants causaux et non de situations totalement « exeptionnelles ».
La centralisation idéologique avec la centralisation de l’argent, puis de la concentration capitaliste et sa traversée de l’Atlantique, toujours vers l’Ouest…
Ce petit portrait, contemplons-le comme un tableau rare. C’est nôtre représentation.
Contemplons-le comme « Il Gattorpardo » comtemplait de tableau du vieillard moribond entouré, lui vieillard d’une aristocratie à sa fin, cultivée, plus que cultivée, sicilienne et mêlée d’Europe, d’Orient et d’Afrique.
Vieille aristocratie, guépard laissant la place aux hyènes qui vont contribuer à l’explosion des forces productive mais aussi de leur tare, celle de l’accumulation sur la base du % de profit en non des besoins sociaux, ce qui conduit au recul de la part destinée aux besoins sociaux, l’assèchement final possible dans une continuité malade sans les transformations qualitatives nécessaires vitales qui sont la tâche de chaque jour de ce siècle.
C’est un vieillard parmi les vieillards du mouvement ouvrier qui le dit, en tenir compte...
Il Principe Salina ne pouvait envisager une régulation systémique marxiste de l’économie et son lien avec la régénération sociale, parentale, politique, informationnelle, mondialisée…
Quoique Lampedusa et Visconti et leur intuition… en ont dit tant à leur façon, dans leur art !
Et le PCI dans ce qu’il a eu de plus inventif dans ses faiblesses communes ou pas au mouvement ouvrier et ses propres faiblesses dans une croissance exceptionnelle d’adolescence dans un contexte de développement tardif dans le développement un peu plus précoce et radical de l’Italie du nord.
Gramsci au Nord, Bordiga au Sud, industrie de la monarchie-bourgeoise « franco-savoyarde » et de celle des Deux Siciles : d’une part classe ouvrière d’industrie concentrée dans la période de naissance du socialisme en tant que parti, et de l’événement d’Octobre 1917, et d’autre part classe ouvrière tout aussi créative mais dans une agriculture latifundiaire attardée. Contradiction « féconde de fascisme » dans le décalage révolution industrielle et technique avec sa culture propre/révolution sociale absente.
Classes ouvrières de deux origines très différentes, pas très mêlées sociologiquement, mais très combatives, et aussi dans le contexte historique complexe portant peut-être plus qu’en d’autres lieux, aux opportunismes de gauche et de droite existant dans tout le monde ouvrier et toutes les couches sociales subalternes. Marseille aussi a connu ces contradictions accentuées par rapport à une « moyenne générale ».
Résistance populaire (et des dominants) des modes de productions anciens aux moyens de production nouveaux quand ils vont à l'encontre des intérêts populaires conjointement aux besoins de transformation ET fascisme se rencontrent. Et le fascisme rencontre aussi sa propre contradiction interne. La pesanteur de la culture de la Grande Grèce s'oppose encore, à travers les siècles à celle de l'industrialisation capitaliste ce qui s'aggrave dans le capitalisme mondialisé : les souverainismes-nationalismes se rigidifient et se dissolvent à la fois et c'est un blocage culturel aggravant la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Hier nous avons commémoré Matteoti !
Ce n’est pas tel peuple ou tel peuple qui a gagné la course de l’occident industriel développé, contre tel ou tel peuple (les amérindiens qui l’ont perdue par exemple), c’est le capitalisme qui l’a gagnée en tant que système avec aussi des particularités nationales de marché et d’histoire qui se retournent aujourd’hui contre lui et contre l’humanisation, la crise climatique au cœur des besoins ignorés par le % de profit.
Fonds, DTS, SEF, crédits, droits de la personne et de l’entité humaine dans le processus de production et d’échange sont au cœur d’une révolution systémique à construire (2) pour poursuivre le processus d’humanisation et d’abolition progressive de l’achat de la force de travail (dans la coopération et cohérence relative de l’autogestion).
Qu’on ne dénie pas que le capital, dans ce monde malade n’est pas encore la préhistoire et qu’en sortir c’est procéder vitalement au besoins impérieux de travail de transformation sociale qualitative.
Pierre Assante. 26/04/2024 18:55:16.
(1) Ce mariage Romain-Germain est loin d’être un détail dans le processus causal-aléatoire de l’histoire des civilisations et de nôtre histoire ici et maintenant dans le C.M.M.n.İ.g.F. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé)
(2) Ecole économique marxiste de régulation systémique (Paul Boccara, Commission économique du PCF, Revue Economie et Politique).
NOTE * : MOYEN ORIENT.
Rappelons une fois de plus le rôle particulier de ce lieu d’échange humain, social :
Δ C’est le lieu de passage de la diffusion de l’homo sapiens de l’Afrique vers l’Europe et l’Asie.
Δ Et un lieu de rencontre homo sapiens-homme de Neandertal.
Δ Un lieu de naissance de la révolution du néolithique agricole et sa diffusion par le Danube puis la méditerranée vers l’ouest (L’ADN a montré aujourd’hui la diffusion par déplacement et pas majoritairement par contact) (1).
Δ Et de naissance de trois grands mouvements religieux mondiaux correspondant causalement et aléatoirement à des développements de forces productives.
Δ Et d’un moment important de l’énergie dans la révolution industrielle mécanisé.
(1) Enfin sa traversée de l’Atlantique dans la révolution scientifique et technique de la « Renaissance », puis industrielle.
Un nœud développement humain où se concentrent les contradictions de ce développement, aujourd’hui ceux du capital.
D’un tel lieu, entre autres lieux, mais particulièrement celui-ci, peut naître -en tout cas former une part importante de la réponse- la réponse du monde à ces contradictions à double sens, du monde au Moyen Orient et du Moyen Orient au monde, et l’intrication du Moyen Orient à l’ensemble des contradictions générales dans les zones nationales et les zones de développement global, l’homme personne humaine et entités humaines constituées en mouvement au centre du développement humain, processus de production des subsistances matérielles et morales en unité, de conscience de la nature sur elle-même.
28/04/2024 07:17:27
LIRE AUSSI :
Editorial de Léon DEFFONTAINES dans ECONOMIE & POLITIQUE
1. Ce n’est pas l’usage de soi par l’autre qu’il faut abolir-dépasser (aufhebung). C’est toujours un usage social en plus ou moins bonne santé sociale. Ce qu’il faut abolir et dépasser c’est le mode d’accumulation en contradiction antagonique avec les besoins sociaux. C’est du mode de production et d’échange que dépend, en santé sociale suffisante ou pas, le mode d’accumulation, sa qualité.
2. Pour ce qui est du « curseur » antagonique-non antagonique des contradictions sociales, un mouvement est constitué par des forces contraires, leur unité et leur identité. Il faut insister sur leur unité qui contredit tout mode de pensée non dialectique, difficilement imaginable dans nos pratiques de sociétés de classes. Quel évènement, quel élément peut rompre cette unité et faire d’un processus une bifurcation ?
3. En cela tient toute la stratégie d’une transformation révolutionnaire en santé et processus social suffisant(s) que la confusion de classe engendrée consciemment et inconsciemment, entretenue, réduit à l’impuissance.
4. Les notions de simple ou complexe, de rapide ou lent, et même de relatif et d’absolu sont des notions relatives, des catégories relatives.
5. Progression et régression d’un processus, rapidité ou lenteur d’un processus naturel et-ou social, bifurcation ou extinction, notre observation des mouvements dans notre cosmos semblent nous dire que les « tentatives » réussies sont éminemment moins nombreuses que les échouées qui engendrent les réussies.
6. Pour ce qui est du processus d’humanisation, sa réussite nous concerne, c’est le notre.
7. Les processus sont causaux et aléatoires, la constitution « fine » de la matière engendrant l’aléatoire, et le processus de la conscience sociale (tautologie) de même est aléatoire. C’est toute la question religieuse d’Augustin et d’autres de la volonté humaine et la volonté divine ; ou laïque, philosophique du « libre arbitre » non comme indépendance sociale mais autonomie relative de la personne, des idées, des sensations, perceptions et sentiments représentant des besoins… et des entités humaines, par rapport aux causes précédentes, antécédentes, qui les ont engendrées.
8. Jusqu’à présent mes pensées et textes sont des idioties relatives au sens premier du dictionnaire mais tentent à progresser en matière de dialectique et de matérialisme non mécaniste, ouvert à l’énigme cosmique. Ils contiennent des éléments et évènements de bifurcation, de rupture-dépassement de l’unité contradictoire du mouvement social, naturel, général, et du mien propre. La question, pour moi et pour toutes-tous est la force physique et psychique de la poursuivre, cette rupture.
9.« Ensemble », dans l’usage de soi par l’autre réciproque, en santé sociale suffisante, ça aiderait. Il y a dans l’esthétique et l’éthique unies plus de rupture positive de processus qu’on ne pense. Vive la beauté !
10. Je crois que l’usage uni de l’économie néomarxiste de régulation systémique, de l’ergologie progressiste de rupture et non d’accompagnement (analyse pluridisciplinaire des conditions de travail), de l’anthroponomie, ne constitue pas de l’éclectisme ni du syncrétisme. Il s’agit d’unir la connaissance et la pratique de l’unité des mouvements sociaux micros et macros et avec ceux de la nature, organiquement. Dialectique du réel et de la représentation du réel, du mouvement de construction mentale logique contradictoire, dialectique de la nature.
11. Ces trois « avancées » reposent sur celles des sciences et leur synthétisation continue en processus permanent et quantique (sauts), dépassant la coupure entre elles, entre tout savoir, et leurs conditions sociales, techniques, organiques donc en unité, à laquelle procède le structuralisme lié au mode de production et d’échange A-M-A’, sa division, parcellisation et concentration contradictoires du travail, volontairement et involontairement.
Les communistes ont perdu leur fil conducteur dans la lutte immédiate, revendicative, géopolitique, sociétale etc.
Cela na veut pas dire que ces luttes n’étaient pas indispensables, mais cela veut dire que le nœud de la contradiction antagoniste du mode de production et d’échange qui est le notre, le rapport social-antisocial capital/travail mondialisé, financiarisé, en voie de numérisation mondialisée (numérisation et ses limites mêmes dans le système), son type d’accumulation A-M-A’, a atteint ses limites viables et vivables.
Le basculement a eu lieu dans les décennies 1960-1980.
La question s’est posée ainsi aux communistes : OU ignorer les transformations inouïes du capital dans les prémices de la révolution inouïe scientifique et technique de la numérisation et ses effets inouïs sur le « monde du travail » et l’organisation mondiale du travail OU camper sur la culture ouvrière salaire-prix-profit (1) de l’industrialisation mécanisée « de main d’œuvre » et des partis ouvriers du XIXème, ignorant de la baisse tendancielle du taux de profit et de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Ce basculement s’est effectué paradoxalement au moment où des victoires sociales et géopolitiques issues des suites de l’après-guerre et où des mouvements politiques de transformation s’esquissaient positivement, Portugal, Vietnam, Chili, décolonisations, nouveau compromis historique italien, programme commun français…. Pour ne pas tout citer.
Pour s’allier avec des forces sociales organisées revendicatives, populistes, néocriticistes, il faut être soi-même fort idéologiquement ou sinon il y a recul du rapport de force capital /travail, ce qui s’est produit.
Les congrès communistes italien de 1966 et français de 1979 sont des moments de reculs habités par l’incompréhension ou la compréhension insuffisante donc erronée des transformations inouïes du monde humain, qui ont conduit à s’éloigner et ignorer un marxisme devenu une formule et ayant oublié ses fondements : la révolution industrielle et la situation de la classe ouvrière, assimilant les acquis revendicatifs et l’amélioration des conditions de vie et de travail dans les pays capitalistes avancés industriellement non comme des compromis historiques positifs, mais comme des transformation qualitatives du système économique et social, c'est là l'erreur et la confusion.
L’abandon du marxisme dans les statuts et la pratique par le PCF pour « le socialisme scientifique » date de 1979, après les Bad Godesberg des sociaux démocrates.
Le lambertisme de Mélenchon apparemment dissout dans le mitterrandisme est passé inaperçu. L’abandon du fil d’Ariane qu’est la contradiction « capital/travail » et non « riches/pauvres » ou ceux d’en haut/ceux d’en bas est commun aux opportunismes de droite et de gauche, à la sociale-démocratie s’affirmant sociale-libérale et au gauchisme néocriticiste populiste.
Certes la question n’est pas celle des alliances en soi, mais celle de la perte de repères, de fil conducteur, de la rigidification-dissolution du fil conducteur, perte qui conduit de la sociale-démocratie ambiante pour tous, au libéralisme « tout simple », pur et dur dominant et écrasant pour tous.
Le XIème congres du PCI de 1966 est significatif de la confusion analytique des communistes italiens hésitant entre un plongeon sans savoir nager ni sans bouée de secours idéologique dans le nouveau (Trentin etc.) ou le maintien dans l’analyse antifasciste et revendicative limitée (Amendola etc.), drastiquement insuffisant dans le système en crise.
Pietro Ingrao qui instinctivement ressentait ce glissement, sans le caractériser, puis seul à contester la création du PDS, « la chose » se substituant au PCI, dont est issu le PD italien actuel de « gauche libérale » a été pris pour un aspirant au simple pouvoir menaçant le parti et le compromis mou de Luigi Longo, alors que ceux qui se sentait menacés préparaient consciemment ou pas son auto-dissolution.
Méfiance aveugle qui n’est pas absente des comportements ici aussi.
La mise en avant électorale et idéologique de Mélenchon a signé un nouveau recul de l’analyse et de l’action communiste. Il est à se demander comment le parti a pu sombrer sur cet écueil. La réponse est dans l’incapacité d’analyse découlant de son appauvrissement idéologique.
En cela le réarmement idéologique est un besoin profond dont dépend la suite de l’humanité et de l’humanisation.
Pierre Assante. 25/11/2024 06:13:22.
(1) Juste mais insuffisant. Stratégie de pouvoir électorale ou syndicale sans stratégie de transformation sociale qualitative, de processus de transformation sociale.
La rapidité de développent du capitalisme, par rapport aux modes de production et d’échange précédents, le conduit à l’épuisement par frein de ses propres contradictions.
Le repère pour l’Angleterre serait 4 cycles centenaires, la France et les USA, 3 siècles. Hypothèses sérieuses des ans 2080 ? en passant par les soixantenaires charnière.
Dans les contradictions systémiques il y a les contradictions culturelles de cette rapidité : l’effacement des consciences de la durée longue historique (1) qui a porté l’humanité du galet aménagé de l’homo habilis à la chaîne de production automatisée, et l’origination sociale horizontale et verticale qui la permet.
Pour les communistes, ce que tout un chacun peut être, culturellement, le passage d’Octobre 1917 à « Les bains » de Maïakovski (2), citation qui me valut des petits problèmes en 1964 lors de mon élection de secrétaire de section, est une micro-péripétie individuelle-collective pas sans importance.
De même de l’Epilogue de « Les Poètes » d’Aragon ou les études économiques sur le CME social-antisocial gaullien débutées à la mi-décennie 1960.
Nous vivons un siècle passionnant, le passage d’un mode de production à un autre et de la disparition des classes sociales (3) au terme de ce nouveau cycle séculaire et ces 6 cycles décennaux à venir (?) estompés dans le cycle de longue durée de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Vue « poétique » ou rationnelle ??? Poétique et rationnelle ??? Utopie anticipatrice ???
Ressuscitez-moi clamait Maïakovski. Notre résurrection est dans le temps-durée permanent et par sauts de notre parcours et dans chaque instant.
La crise politique ici et maintenant dans le monde, sous-tendue par la crise économique et de civilisation induite, quel beau champ de bataille démocratique, éthique, esthétique ! Osons !
Les terrifiantes crises climatique et menace militaire nucléaire ne doivent pas être un prétexte de repli militant, mais de redéploiement populaire. Notre humanité est un essai de la nature à réussir.
J’ai Fait Court Volontairement … JFCV.
Pierrot. 24/11/2024 06:41:34.
(1) La vision immédiate du profit maximum immédiat dans le cycle social-antisocial A-M-A’ et son « alimentation » par l’achat de la force de travail (salariat) induit son corollaire mental : une vision généralisée « sur le guidon », l’oubli de l’accumulation de conscience historique de moyen long et très long terme.
De « l’étape de la révolution agricole néolithique » par exemple et son procès jusqu’à nous dans les différents modes de production et d‘échange induits causalement et aléatoirement.
(2) Dans «Les bains » (1929), ingénieur, ouvrier et secrétaire partent dans la machine du futur alors que les « responsables » et leur bureaucratie en sont expulsés.
(3) Leur rigidification dramatique est un signe d’épuisement.
L'histoire est faite de longues maturations des forces productives humaines (tautologie !), des pensées qui les habitent, en unité organique, en allers-retours dialectiques, et de grands coups d'épaule physiques et mentaux qui les concrétisent, les fixent et les relancent : osons !
Il y a souvent pour ne pas dire toujours convergence, rapport dialectique en aller-retour des évènements et des crises économiques et politiques conjointes.
Le capital s’appuie sur ses propres crises dans les évènements qu’elles suscitent. De Gaulle en 58 puis Pompidou, crise du CME, Giscard et la Trilatérale, pour chercher plus loin dans nos luttes, leurs limites, leurs nouvelles possibilités.
Cependant le degré atteint de la crise, systémique, est bien plus élevé aujourd’hui et continue de croître : une réponse marxiste à la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital est un élément de progrès et de victoire possible à venir.
L’état de la protection sociale DE TOUTES et TOUS SANS DISCRIMINATION, donc desimmigrés aussi, ici et dans le monde, indique l’état de santé global de la société humaine.
L'horizon du "nouveau" gouvernement (au moment de cette publication) de droite avec l’aval provisoire de l’extrême droite, en attente de cette dernière et son espoir de prendre le dessus dans cette opération politique, nationalement et dans l’U.E., est l'attaque contre la sécurité sociale sous toutes ses formes et l'immigration sous toutes ses formes. Attaque objective, de fait, contre les coopérations et cohérences incontournables, indispensables au niveau atteint par le développement humain.
Cette attaque devra être stoppée et un processus de transformation sociale en santé sociale entamé. C’est ce que propose l’économie néomarxiste de régulation systémique.
N.B. j’attire l’attention du lecteur sur les notions de « croissance-complexification-condensification » exposées dans ce journal et les précédents.
LIRE "heresie et ESPERANCE quand même" SUR LE LIEN
Parler de limites, ce n’est pas dire : « on ne peut pas, point ! ». Cela veut dire, agir pour créer les conditions d’une possibilité. Là est tout l’intérêt de l’action humaine, économique, politique, éthique et esthétique.
Les limites de la conscience de la nature sur elle même, en processus continu et par saut (quantique, discret) que constitue la part humaine dans cette nature sont liées à la constitution elle-même de la nature dans la « part » de l’univers qu’est notre cosmos (articles précédents) et des connaissances en processus que nous développons.
C’est une constitution non déterministe mais causale et aléatoire.
L’aléatoire est constitué par la constitution (vocabulaire répétitif volontaire) de la structure particulaire infiniment fine à l’infini (idem) de la matière (hors de portée de notre connaissance) fuyante en avant de l’évolution de la conscience et de la connaissance (articles précédents), retard de la conscience-connaissance sur le mouvement de la nature (mouvement en avant de l’horizon physique et mental en unité et développement-rattrapage inégal bitsakisien, prigoginien et vygotskien) *.
Causale dans la flèche du temps, le futur naissant des conditions de développement passées et leur évolution continue et discrète, leur auto-transformation, croissance de la complexification et de la condensification (articles précédents).
Dans le mouvement de constitution, progression-régression-progression, élimination et reconstitution nouvelle infinie(s) sur l’accumulation passée des éléments infinis qui constituent le présent physique, l’unité des éléments infinis de la nature dont notre espèce sociale, son organisation sociale, il y a les éléments infinis du mode de production et d’échange qui assurent ses subsistances et leur évolution-complexification-condensification elle-même (articles précédents).
En lisant attentivement la phrase, ce n’est pas si compliqué !
Le mode de production et d‘échange par et dans le cycle de reproduction-accumulation du capital mondialisé, financiarisé, numérisé, qui est le nôtre hic et nunc (ici et maintenant), tendant à l’obsolescence et à l’écroulement et réclamant processus vers un autre mode de production et d’échange en santé sociale suffisante pour procéder, le marxisme et le néomarxisme de régulation systémique boccarien l’ont défini dans son mouvement, ses transformations quantitatives et le besoin social de la transformation qualitative communiste (articles précédents).
En lisant attentivement la phrase, ce n’est pas si compliqué !
Réunir les conditions objectives et subjectives de la transformation qualitative, la lutte économique, politique et ergologique (1) à « rassembler », est la tâche vitale de ce siècle dans chacun de ses jours et nuits (articles précédents).
Réunir les condition subjectives, possibilité objective, n’est pas sans besoins de comprendre l’état présent, d’où il vient, où il peut aller.
L’accumulation passée de connaissances ne peut suffire, il faut en créer de nouvelles, poursuivre le mouvement de création de systèmes dialectiques évolutifs de connaissance et de systèmes dialectiques évolutifs de concepts, développer en unité tripolaire ce pôle (2), c’est là aussi une condition « déterminante causalement » les possibilités.
Pierre Assante pour Salvien de Marseille (an 439, livre 5). 21/11/2024 06:05:09.
(1) conditions objectives et subjectives du travail de la Personne et des Entités qu’elle constitue, et de la création et de l’évolution des subsistances.
(2) Cycle spirale 1. d’accumulation de connaissance et d’activité - 2. mise en œuvre des connaissances - 3. contact d’un élément d’activité, économique compris, avec les autres et l’inconnu.
* Eftichios Bitsakis, Ilya Prigogine, Lev Vygotski et d’autre bien sûr.
L’ultralibéralisme économique et militaire mondial dominant et dominé, en unité, nationaliste et souverainiste, a nettoyé la planète du marxisme et en a fait subsister que des bribes et des voies de garage.
Le marxisme n’est pas une formule, c’est un mouvement de connaissance du mode de production et d’échange qui nous permet de produire et d’échanger les subsistances de notre survie et de notre développement.
Moyen d’échange et de production, ici et maintenant dans le monde, qui permet de moins en moins d’assurer la qualité nécessaire de nos subsistances et de notre développement.
Le marxisme en étudie les raisons et recherche par hypothèse les remèdes aux crises, à la crise du système, son obsolescence, son incapacité croissante d’organiser la santé sociale nécessaire et suffisante.
L’économie néomarxiste de régulation systémique en est la poursuite.
Les concepts ergologiques de l’organisation en santé sociale du travail à partir de la personne dans les entités humaines de même. Ces concepts et leur évolution les connaissez-vous ?
C’est la croix et la bannière pour communiquer les plus simples éléments du «Capital » sur la nature de la marchandise ou de l’usage de la force de travail ou du type de rapports sociaux qui nous dirigent, liés en unité globale, par exemple, marchandise qui est notre mode d’échange de nos subsistances. Ceci alors que tout un chacun va chercher dans les recoins les plus sombres des circonvolutions cérébrales les effets des effets en zappant les causes fondamentales (de fondement) …
Le cerveau est découpé en « morceaux » séparés les uns des autres, morceaux relativement de plus en plus savants mais « séparés » les uns des autres, c’est-à-dire dans l’incapacité de rassembler une vision globale répondant aux besoins sociaux des plus élémentaires aux plus complexes en unité.
Alors, ma proposition de rassembler le « contrôle », l’autocontrôle individuel et collectif de la conscience de la conscience, de la conscience sur elle-même ou le concept de croissance-complexification-condensification physique et mentale en unité, ce ne peut être qu’un OVNI sans intérêt pour tout un chacun.
L’humanité ne résout que les problèmes qui se posent éminemment à elle, et nous sommes entre deux de cette position et résolution, d’où cette confusion généralisée dont il n’est pas sûr que nous sortions, mais dont nous devons sortir, par nécessité absolue.
Alors que faire de mes OVNI à 81 ans ??? Il n’y a aucun secours collectif à attendre sinon d’amis et entre amis (échange-rencontres "schubertiennes" ?), en attendant activementun après re-générationnel économique et anthroponomique.
Pour Salvien de Marseille, an 439, livre 5. 20/11/2024 08:51:09.
Nous n’étudions pas l’univers, mais notre cosmos, comme dit le magnifique physicien philosophe « gréco-français » Eftichios Bitsakis.
De cette étude nous tirons nos "vérités absolues", telle la gravitation etc...
Mais cette vérité absolue nous aide à poursuivre notre croissance, la croissance de l’humanisation, en quantité et qualité unies.
Que représente l’humanité, 8 milliards aujourd’hui d’individus de l’espèce humaine produisant ses propres ressources à partir de la transformation de celles de la nature, travaillant au sens propre pour cela, et développant la pensée dans le travail, de la recherche à l’exécution, aux exécutions de multiple variété.
Marx en 1844 nous dit « l’homme est la conscience de la nature sur elle-même ».
Ce processus de conscientisation de la nature sur elle-même fonde le rôle de l’humanisation et de l’humanité, de l’homme dans le cosmos.
Ce rôle est-il important ? Certes pour nous, c’est le nôtre… Certes pour la nature aussi car elle développe et nous développons ensemble cette fonction de croissance-complexification-condensification (réorganisation qualitative permanente et par sauts de la pensée-acte-travail-production), et non d’addition telle que se l’imagine la pensée non-dialectique de non-contradiction, la pensée religieuse, la pensée qui crée les fétiches compensateurs d’ignorance-impuissance, et le caractère fétiche de la marchandise-capital.
La résolution de la crise de suraccumulation et dévalorisation du capital, crise systémique de notre civilisation actuelle, et la recherche de ses remèdes dans l’économie néomarxiste de régulation systémique ne pourra se passer de la connaissance concrète de cette fonction humaine, celle de la fonction de conscientisation de la nature sur elle-même, dont nous formons partie organique.
Le quotidien du capital s’oppose à cette fonction, la limite et la circonscrit par sa fonction propre à la recherche dans tous les domaine pratiques et théoriques y compris les plus complexes, à la fonction d’accumulation du capital et sa recherche du taux de profit, en crise létale d’ailleurs.
Elon Musk et son valet Trump, entre autres, en sont la personnification.
L’avenir humain, s’il y parvient fera de l’activité de réflexion recherche et science le cœur de l’activité humaine. C’est déjà le cas depuis les débuts de l’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis, la révolution agricole néolithique, la cité et la nation, la mondialisation numérique en naissance difficile, à la chaine de production automatisée et l’organisation horizontale et verticale de la société qui la permet, mais sa survie réside dans la croissance de cette fonction auquel le capital pose une entrave.
Fonction de subsistances et fonction de recherche-travail-pensée sont des fonction unies, une même fonction en unité organique contradictoire, identité et unité.
Il ne suffit pas de le dire, il faut le faire, c’est la fonction du communisme et de sa mise en œuvre concrète.
Le criticisme du communisme esthétique à la mode est d’une profonde stupidité.
Finalement, non, la mia spinta non è veramente esaurita.
Je vous renvoie à mon « journal ».
Dépasser la division sociale et technique de classe du travail et le temps de travail à partir de cette division, c’est le communisme.
1. De la crise économique décennale à la crise systémique de longue durée. 2. De l’industrie mécanisée à l’industrie numérisée. 3. De la démocratie bourgeoise, libérale, à l’administration capitaliste directe. 4. Les hommes et le climat. 5. La crise de la gestion communale in fine. 6. La révolution communiste c’est celle du temps de travail.
Cette phase du capitalisme dans cette phase de révolution technique numérique de la production et de l’échange ne peut créer plus d’emploi qu’elle n’en supprime. C’est ce que nous vivons et qui s’accélère.
C’est là la principale crise du travail dans laquelle se meuvent de multiples crises du travail et de l’activité humaine, et dans le cadre de l’achat obsolète de la force de travail sous ses formes « classiques », anciennes et nouvelles, la crise de l’emploi.
Lorsque forces productives et organisation sociale entrent en contradiction terminale, c’est la nécessité de la transformation qualitative du mode de production et d’échange qui surgit, progressivement puis radicalement et rapidement. C’est le cas dans la crise systémique actuelle de suraccumulation et dévalorisation durable du capital. Ce sera l’histoire de ce XXIème siècle plein de dangers.
Les transformations passées et présentes dans le mode de production capitaliste c’est de l’ordre de la quantité et non de la qualité des moyens de productions.
La numérisation fait entrer en scène le besoin impérieux de qualité des moyens de production .
Entendons-nous bien, il y a moyens de production, machines, techniques, qualifications, formations correspondantes, et mode de production, organisation du travail et de la société correspondantes au mouvement de ces machines, techniques, qualifications, formations.
La démocratie n’est pas une abstraction, mais une organisation concrète et institutionnelle, des rapports sociaux marchands, bourgeois, capitalistes nationaux et mondiaux du capital concentré, et communistes à venir.
La démocratie marchande de l’Athènes esclavagiste ne peut être la démocratie libérale de l’establishment US et ses vassaux.
La démocratie communiste ne peut être la démocrate libérale en pourrissement et en extinction.
La crise de la gestion communale, de ses ressources financières, de son personnel politique élu physiquement « massacré » est celle du passage à la démocratie libérale à l’administration directe du capital et de son personnel attitré, des firmes multinationales, des institutions financières et de communication mondiale.
Qui n’a pas compris ça ou n’essaye pas de la comprendre peut manifester éternellement ses revendications immédiates sans que leur recul ne soit freiné.
Certes c’est à travers les revendications immédiates que se conquièrent les savoirs des transformations sociales essentielles nécessaires et indispensables, radicales, qualitatives, mais pas en piétinant sur place ou régressant sur une culture ouvrière passée, dépassée.
La culture ouvrière de notre temps est celle de la croissance rapide des nouveaux moyens de production et des hommes qui les emploient, qui les produisent et qui produisent leur usage.
Aux côtes des emplois « de mains d’œuvre » grandit « l’emploi ITC », pour simplifier l’image des transformations. Ils sont non complémentaires mais unis dans le mouvement de transformation.
La faiblesse des organisations « de gauche », ouvrières, de salariés et des peuples, c’est celle du retard sur la conscience de ces transformations du monde humain (1).
La révolution communiste c’est celle du temps de travail dans la révolution numérique et de la formation « professionnelle » et générale sur l’état du monde naturel et social, dont la révolution monétaire de l’économie néomarxiste de régulation systémique est l’entrée en processus salvateur des hommes et du climat.
1. Mode de production et mode de pensée. 2. L'humanité entre dans son adolescence, économie et ergologie. 3. Le désir c'est l'appétit de l'esprit. 4. Conscience de la conscience, fonctions cérébrales et lutte des classes. 5. La critique de la critique critique, condensification. 6. Hérésie et espérance quand même.
Ces recueils sont tous en ligne sur ce blog en https.
Il a été écrit depuis 20 ans un journal par an sous divers titres et formes
Psychologisation et stratégisation, deux voies sans issue, La fascisation mondiale généralisée, economique et ideologique. Trump et Elon Musk.
La psychologisation de l’analyse politique va de pair avec la polarisation stupide et régressive de la réflexion politique stratégique hors sol : c'est-à-dire dans l’ignorance crasse de la crise mondiale du système d’accumulation A-M-A’ (1), son « alimentation » par l’achat de la force de travail, crise de la production, de la formation et de l’emploi qui s’étend ici, maintenant et mondialement.
Rechercher des solutions dans le système lui-même est une impasse. Ce qui ne veut pas dire que la lutte des classes ait lieu hors du système. Un processus transformateur quantitatif-qualitatif ne peut naître que dans le système, en contradiction, unité et identité, et dans la production des biens nécessaires au processus humain général.
Cette psychologisation est ce que Marx et Lénine ont qualifié de « critique de la critique » par rapport au recul vis-à-vis de l’hégélianisme, recul criticiste et empiriocriticiste.
Pour Marx, la réponse a été « la critique de la critique critique », c'est-à-dire la critique de l’économie politique bourgeoise, du capital, « le capital ».
Pour nous cela se poursuit dans l’analyse de la baisse tendancielle du taux de profit, la suraccumulation-dévalorisation du capital et ses remèdes systémiques, SEF, révolution monétaire et du crédit, droits du travail, etc.
La fascisation mondiale généralisée, par le capital US en premier lieu, le raidissement meurtrier, mortel, du capital sur ses intérêts, rend ridicule notre stratégie franco-française et ceux qui la promeuvent.
Pas de secours ni d’issue, y compris climatique sans un processus politique, volontaire, politiquement organisé de dépassement du système : c’est ce que propose et impulse l’école économique de régulation systémique, non réduite à l’économie, mais enrichie par l’apport des recherches dans tous les domaines d’activité humaine, celle d’une nouvelle organisation du travail en particulier, autonomie relative de la personne et autogestion mondialement cohérente des entités de production et d’échange.
Trump et Elon Musk font la démonstration que la fascisation nait de la révolution scientifique et technique SANS révolution sociale, décalage des forces productives et le l’organisation sociale n’y correspondant plus.
Pierre Assante pour Salvien. 13/11/2024 05:50:43.
(1) Cycle social antisocial « Argent capital - Marchandise capital - Argent capital plus ».
HUMANISATION, MONDIALISATION, PENSÉE PAR CONCEPTS. 12/06/2020.
Dans sa préface aux « Leçons de psychologie » de Lev Vygotsky, Michel Brossard souligne dans sa présentation :
« Cette hypothèse de la transformation des rapports de dominance entre les fonctions permettra à Vygotski de périodiser le développement de l’enfant, chaque période étant caractérisée par une certaine organisation des relations entre les fonctions ; le passage d’une période à une autre, se manifestant sous la forme d’une crise.
Mais il faut en même temps comprendre que les transformations des rapports entre les fonctions transforment les fonctions elles-mêmes.
Ainsi à l’approche de l’adolescence, une réorganisation profonde du système des fonctions psychiques se produit du fait de l’apparition de la « pensée par concepts ». Les processus psychiques (mémoire, perception, volonté…) ne vont pas simplement se dérouler comme ils faisaient jusqu’alors. La possibilité d’avoir un rapport conscient et volontaire à ses propres processus transforme les fonctions elles-mêmes. Le fait pour un sujet d’avoir conscience de ses propres processus lui permet d’agir sur leur développement et de les faire opérer autrement. Vygotski parle « d’intellectualisation » des fonctions psychiques. Il utilise ce terme dans la dernière partie du cours sur la mémoire. Mais il nous faut comprendre que ce processus d’intellectualisation est présent dans l’ensemble des transformations qu’il décrit… »
Que les processus naturels et les processus humains en unité aient un développement aléatoire et non linéaire n’empêche pas de repérer des rapprochements des mouvements de ces processus, repères utiles dans nos choix de vie, au présent et au futur et de développement social conjoints.
Ce repère de l’adolescence de la personne humaine me conforte dans le choix du titre de mon recueil «L’Humanité entre dans son adolescence, Economie et Ergologie». Il me semble que la mondialisation, la numérisation, qui permettent de mettre en relation quasi immédiate les expériences et les connaissances, peuvent favoriser cette construction commune élargie à toute l’humanité, de « la pensé par concepts », qui ne la privera pas des autres fonctions : perception, mémoire, pensée, émotions, imagination, volonté…
Evidemment la mondialisation de la pensée par concepts n’est pas une pensée unique, mais une résultante en processus et en croissance des pensées individuelles, de leur mise en coopération, en cohérence sans cesse remise en question et renouvelées en spirale.
Ce processus de mondialisation ne pourra se développer et non s’atrophier, à condition que le mode de production et d’échange, que l’achat de la force de travail et l’accumulation capitaliste aliènent, soit dépassé volontairement. Les techniques de numérisation et d’automatisation mises au service des besoins sociaux peuvent permettre cette désaliénation. Les conditions objectives existent. Il s’agit d’atteindre, dans le mouvement conjoint et organique des forces productives et de la pensée, les conditions subjectives.
L’humanité se débarrassera du nationalisme, du souverainisme, du protectionnisme, de la guerre conjointe économique et armée, progressivement et radicalement, au profit de la coopération et de la cohérence internationale et globale, du local au mondial et du mondial au local, par la négociation et la lutte sociale contradictoires ou disparaitra avec « l’Empire ».
Il n’y pas de progrès de la négociation sans le développement de la coopération, ni de coopération sans le développement de la négociation. C’est un développement mutuel, réciproque, dialectique.
Le dépassement de la crise systémique de baisse tendancielle du taux de profit, de suraccumulation et dévalorisation du capital et la coopération et la négociation vont de pair avec le développement de luttes sociales, des classes, et d’une lutte des classes qui pose un rapport de force dans et pour la transformation progressive et radicale du système capitaliste et sa transition vers le communisme à travers les mesures concrètes et démocratiques, le processus de l’économie néomarxiste de régulation systémique, SEF etc….
La Chine à travers sa « NEP » a été en partie sur ce chemin. Le poursuivra-elle et l’amplifiera-t-elle ou l’abandonnera-t-elle ? Cela dépend de ses propres problèmes de développement dans un contexte mondial difficile où la question du besoin vital de croissance exponentielle de l’énergie pour répondre à la crise climatique a pris une dimension croissante létale (1).
Cet article ne peut être détaché des autres articles et du contexte mondial et global du capital, y compris dans une "NEP" évidemment, de la baisse tendancielle du taux de profit, de la suraccumulation et la dévalorisation du capital; une NEP est un processus de transition dans une transformation quantitative-qualitative du mode de production et d'échange capitaliste vers un mode de production et d'échange de partage, de coopération, de cohérence, sociaux, dont elle permet le développement et la croissance.
Unité et Identité de deux croissances, de deux contradictions...
La croissance est propre à la vie et à la nature, aux transformations qualitatives continues et quantiques, par sauts, déjà répété dans d'autres articles au sujet de la croissance-complexification-condensification, réorganisation continue et quantique. Celle du capitalisme s'achève. Une qualité nouvelle de la croissance s'annonce, qui n'a rien à voir avec la théorie conservatrice de la "décroissance" à la mode.
Pour Salvien de Marseille. 08/11/2024 10:18:04.
P.S. Je signe "Salvien" pour être sur le même "registre" d'attention sociale, relativement à son époque.
1. Le cœur de la majorité des communistes encartés vieillissant et en régression, malgré quelques apports jeunes, et de leur direction, bat pour le souverainisme. Avec la fédération du Nord en tête.
Pour eux, réindustrialiser la France c’est « produire français ». Coopération, cohérence, intrication mondiale des activités humaines et en première et dernière instance, le travail et la production globaux à partir bien sûr de la personne et des entités humaines et leur organisation mouvante , sont une inconnue mentale grave.
C’est un obstacle rédhibitoire à un réponse progressiste à la transformation historique inouïe des forces productives et l’introduction de la numérisation massive dans la production, les échanges, la consommation, le cycle de renouvellement social capitaliste.
L’imagination d’un autre usage de la numérisation et d’une autre forme d’organisation sociale ne passe pas.
Plus la crise perdurera et s’aggravera, et elle perdurera et s’aggravera, plus l’emploi se dégradera, et plus l’emploi se dégradera, plus le souverainisme gagnera, contradictoirement et paradoxalement.
2. La numérisation capitaliste de la production ne produira jamais autant d’emploi qu’elle en détruit.
Et la société ne pourra supporter la masse grandissante des sans emploi sous toute les formes, le chômage et la marginalisation des personnes et particulièrement des jeunes, de la production.
La suraccumulation devalorisation du capital, maladie originelle et finale du capital et du capitalisme est au cœur du besoin de transformation qualitative vitale du système.
Il n’y aura aucune réponse politique vitale, progressive et progressiste sans cette conscience.
Le souverainisme est un crime et un scandale de fait.
3. Le macronisme qui se considère seul habité de la connaissance pratique et théorique des transformation techniques, industrielles et financières du monde, dans son ignorance de fond de la crise systémique, ses causes fondamentales, par formation de classe comme par intérêt de classe et son imprégnation générale, en unité, est encore plus insidieux dans cette incapacité organisée de conscience collective salvatrice.
4. La chute d’Empire et le moyen âge mondial de féodalités mondiales industrialo-financières concentrées et éclatées en même temps, et leurs luttes mutuelles, qui nous attend, sans cette conscience à promouvoir dans les luttes ouvrières, salariales et populaires, sera habité, à la différence de l’autre, de la crise climatique et du ralentissement d’un cycle global de reproduction sociale.
Les économistes communistes, leur économie néomarxiste de régulation systémique est bien seule à ce jour dans ce contexte général pour promouvoir cette conscience, dans les effets d’une crise systémique qui n’y porte pas, au contraire.
REPRISE DE LA NOTE DE « SURPRODUIT ET REGULATION»* ET ECHANGE DE COMMENTAIRE AVEC DANIEL.
Note (1). Lire particulièrement dans le livre 4 de « Le capital », "les théories sur la plus-value" et les critiques de Marx,
1. sur l’unité et la contradiction de l’achat-vente,
2. sa dissociation temporelle dans le mouvement à moyen terme du cycle social-antisocial du capital
3. et la reconstitution de son unité-contradiction dans un mouvement particulier d'achat-vente
4. et l'ensemble des mouvements qu'il contient, dans "le temps long" du capital,
5. et l’accélération de la crise systémique.
Volume 2. Page 605.
On peut constater sur l’ensemble des études des théories économiques visitées par Marx, ses capacités exceptionnelles d’approfondissement mais aussi les limites imposées par les moyens et le temps dont ont disposé Marx et Engels. L’étude des théories sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital par Paul Boccara et la commission économique du PCF (pas le PCF dans son ensemble ni ses directions, Waldeck Rochet y ayant été plus attentif que les autres sans doute ) en est à la fois une suite et une critique au sens scientifique et non au sens « moral » dont raffolent les criticistes bêlants.
Assumer les responsabilités « sans faille » est à la fois dépassé et pratiqué on ne peut plus. Assumer ses doutes et ses incertitudes individuellement et collectivement est la qualité première pour assumer les responsabilités. Qualité plus du peuple que de « l’élite », quand le peuple en a les moyens matériels et moraux..
Il n’y a pas d’invention et de création sans infidélité en particulier à soi-même. C’est ce à quoi pratique la « correction » par l’observation et l’expérience.
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Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie