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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 10:17

DURAND CREDIT

 

 

 

Lire la conclusion de l'ouvrage

sur le lien

ici

 

 

 

Et mes commentaires plus bas dans la page.

http://pierreassante.fr/dossier/D.DURAND_UN_AUTRE_CREDIT....pdf

 

Un autre crédit est possible, Denis Durand, 2005.

Commentaire libre de la part de l'auteur du blog.

 

Ce livre date de 2005.

 

Certes, les mouvements de la société sont rapides, comme s’accélèrent les mouvements et les bifurcations dans un liquide qui se réchauffe (métaphore à prendre au deuxième degré).

 

Les évènements dans le monde se sont multipliés. Evidence.

 

Les mouvements populaires, les décisions politiques nationales et mondiales, institutionnelles et militaires,  autoritaires ou démocratiques ont transformé le paysage de l’humanité.

 

Mais les problèmes exposés dans ce livre restent posés, les solutions qu’il propose se voient confirmées subjectivement dans leur validité, à la lumières des expériences faites, négatives comme positives, en partie ou globalement, car le fond du problème demeure : la crise du mode d’échange (A-M-A+) et de production et de consommation, les trois dans leur unité, le système capitaliste et son mouvement ; la crise et sa réalité concrète, c'est-à-dire comment elle se présente et se déroule pratiquement et idéologiquement, avec le rapport dialectique entre le « pratique » et l’idéologique qui sont inséparables.

 

L’on peut dire que les solutions adoptées par le capitalisme, en Europe et Partout démontrent par leur faillite que d’autres solutions sont à rechercher et que cette faillite pose à la société, à tous les niveaux d’organisation et de diversité humaine l’obligation de s’intéresser à d’autres solutions.

 

Ce sont les luttes qui peuvent orienter le processus en cours vers les solutions que proposent les communistes français pour leur pays, l’Europe et le monde. Pour que ces solutions soient confirmées objectivement, il est besoin d’une expérience progressive mais massive de leur mise en œuvre. Seul un fort et immense mouvement populaire dans la durée peut l’imposer.

 

Marx disait (il n’était pas le seul, mais il le faisait avec une telle lucidité, dans le cadre des connaissances de son temps) que c’est en observant l’homme d’aujourd’hui qu’on comprend ce qu’étaient ses ancêtres biologiques. Le contraire est vrai aussi, en relation dialectique, mais c’est « ce que l’on a sous les yeux » qui éclaire ce que nous cherchons à voir du passé. Et la relation dialectique nous aide à vivre notre quotidien, notre présent dans lequel s’intègrent nos projets, fruits de nos expériences fécondes et-ou stériles sur la longue durée.

 

C’est bien le rapport dialectique entre nos constatations « ici et maintenant » et la lecture de l’analyse économique et de civilisation de 2005 faite par Denis, que les solutions qu’il propose, et issues du débat et de l’élaboration collective, à partir d’une longue séries de travaux (lire Paul Boccara, sur la longue durée de ses travaux, les travaux de la COMECO du PCF, la Revue ECO&PO….), que s’éclaire le processus des propositions, des luttes pour les promouvoir et des avancées qu’elles ouvrent, si ce n’est qu’elles ont, d'une certaine façon,  déjà promu des avancées de part le monde.

 

Voilà la conclusion de ce livre ci-dessous qui dit peu et beaucoup, qui surtout fixe un « cadre de processus civilisationnel » partant de nos besoins humains et de leur causalités et déterminations possibles sur le « que et comment produire » pour les satisfaire et satisfaire le processus de la conscience humaine, instrument propre d’une espèce pensante pour survivre et se développer.

 

Un mot avant de finir sur des remarques qui m’ont été faites sur mes écrits, remarques qui ne peuvent que m’aider et dont je remercie les auteurs. Je n’en donnerai que deux, à l’opposé ou au contraire en complémentarité ?

« Il faut que tu réécrives tout pour rendre tes exposés, qui sont très intéressants, compréhensibles. Tu es quasiment illisible… »

« Je tiens à vous dire ma sidération devant la puissance de la dialectique en présence… ».

 

Je voudrais m’expliquer.

 

1) Soit on développe séparément des angles d’attaque du mouvement (champs d’activité, champs de recherche, champs de mouvements de l’objet…) d’un objet à décrire, et l’on met par la suite en relation ces divers angles d’attaque pour en tirer une vision en processus et agir sur ce processus.

2) Soit on place « dans la même phrase » les éléments divers du mouvement et ses contradictions fertiles.

 

Le second « soit », c’est en général le mien ( sans doute aussi ma « formation d’esprit », je n’ai pas fait d’études « organisées »), non en opposition avec le premier, mais en complémentarité si cela s’avère nécessaire « à moi-même » pour permettre une lecture qui ne dichotomise pas les éléments de description de l’objet.

 

Chez les peintres, cette volonté de montrer l’objet en mouvement s’est appelée le cubisme…

Mais ce n’est pas le seul mouvement « dialectique » dans l’expression artistique, bien sûr.

 

Voilà donc un côté de ce qui fait de mon expression, un « cubisme littéraire »… Il n’aide sans doute pas à une lecture facile. Il tente d’éviter des contresens. Il y réussit ou pas, si tant est que le texte lui-même ait un sens « suffisamment sensé ».

 

Ce que l’on peut plaider par contre, tous en commun, c’est la pauvreté dialectique des vocabulaires dans une humanité qui n’a pas encore fait de saut dialectique massif de conscience de son propre processus. Nous y sommes tous, dedans  cette difficulté et cette humanité, nous en possédons les capacités et les limites (en mouvement).

 

Je ne m’excuse pas, c’est à d’autres de le faire si tant est que cela ait la moindre importance dans les échanges collectifs, « les miens évidemment », leur usage et leur utilité supposée.

 

Voilà donc le texte proposé extrait de « Un autre crédit est possible, Denis Durand, 2005 » dont la relation entre aujourd’hui et 2005 me semble particulièrement didactique pour la compréhension et l’action. Pas seulement cet extrait mais tout le livre. L’extrait n’est qu’une illustration générale.

 

Particulièrement au moment où s’étend la lutte populaire pour une autre économie et où les surenchères sur les solutions révolutionnaires ou pas fleurissent dans « la gauche de la gauche ». Les plus rassembleurs pour sortir de la crise ne sont pas les plus spectaculaires, mais les plus conscients. Ceux qui travaillent sur le fond. Cela ne se décrète pas. Cela s’expérimente dans la réalité du mouvement de la société.

  

 

Pierre Assante, 14 juillet 2013

 

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