Christine Mendelshon. « Dire non à l’austérité et oui à la solidarité entre les peuples »
Chargée des questions européennes au PCF, elle reçoit [a reçu NDLR du blog] une dirigeante progressiste grecque Samedi 7 décembre 2013.
Militante marseillaise, Christine Mendelsohn représente le PCF au sein du Parti de la Gauche Européenne (PGE), association de partis communistes, progressistes et rouges-verts du continent. Elle reçoit une dirigeante progressiste grecque ce samedi à 15h à l’occasion de la 6e librairie de Noël organisée par la librairie Diderot et l’association FTP.
La Marseillaises. Vous organisez une rencontre publique avec Natasa Theodorakapoulou. De qui s’agit-il ?
Christine Mendelshon. C’est une responsable de Syriza, une force politique comparable au Front de gauche, également chargée du lien avec les mouvements sociaux au sein du PGE.
La Marseillaises. Quelle est la situation de la Grèce actuellement ?
Christine Mendelshon. L’austérité continue ses ravages. On a beaucoup parlé de la fermeture de la télévision publique car elle interpellait les journalistes mais tous les secteurs, particulièrement les services publics, ont subi le même traitement. Les dettes publiques ont en réalité été transférées chez les individus occasionnant des drames humains. Le taux de suicides est très haut et des parents désormais incapables de payer une protection sociale ne font plus vacciner leurs enfants. 30% des enfants des écoles ne sont plus vaccinés et certains sont atteints de maladies qui avaient été éradiquées d’Europe il y a très longtemps.
La Marseillaises. Dans ce contexte, les partis membres du PGE ont choisi un grec pour candidat à la présidence de la commission européenne.
Christine Mendelshon. Nous souhaiterions que les européennes de mai soit uniquement l'occasion d'élire des parlementaires. Mais puisque c'est désormais la règle, nous avons choisi Alexis Tsipras, chef de Syriza comme candidat à la Présidence de la Commission pour dire à la fois non aux politiques d’austérité et oui à la solidarité entre les peuples européens.
La Marseillaises. Vous passerez la main au prochain congrès du PGE, quels en sont les enjeux ?
Christine Mendelshon. Je suis pour le roulement des mandats, il faut passer la main à la génération suivante. J’ai appris avec cette responsabilité comment d’autres personnes d’autres pays, avec une autre subjectivité, voient le monde et comment il est possible de bâtir des convergences avec elles. Depuis plusieurs années, le PCF a un rôle tout à fait reconnu dans le PGE. Pierre Laurent est devenu son président et l’ensemble des autres partis membres lui ont demandé de poursuivre ce travail par un nouveau mandat, ce qui sera officialisé à l’issue du congrès du PGE à Madrid les 13, 14 et 15 décembre.
Propos recueillis par La Marseillaise, le 5 décembre 2013
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