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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 15:21
CAPITAL ET SANTÉ individuelle et sociale

Pardonnez-moi, je poursuis tranquillement, au beau milieu des évènements, le processus de mes réflexions, utiles ou inutiles, en remerciant les lecteurs et-ou débatteurs qui peuvent trouver l’échange intéressant et surtout à égalité, sans hiérarchie stérilisante de pensée et de moyens …

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CAPITAL ET SANTÉ individuelle et sociale :

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Si l’on prend comme primat l’espèce humaine en tant que part de la conscience de la nature sur elle-même, la question de la santé de l’individu et des parties de l’espèce dans l’espèce est la tâche première de l’espèce.

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La santé, c'est-à-dire un processus viable de l’individu et des parties de l’espèce dans l’espèce donc de l’espèce elle-même, dans lequel existent des ressources pour surmonter les maladies et poursuivre le processus.

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Evidemment, assurer un processus viable c’est d’abord assurer les ressources répondant aux besoins élémentaires de l’espèce, leur complexification, leur sublimation mentale, donc assurer les ressources nécessaire au corps-soi.

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Assurer la santé de l’individu et des parties de l’espèce dans l’espèce donc de l’espèce elle-même, c’est aussi résoudre les conflits et contradictions en les portant à un niveau supérieur de contradiction et de solution des contradictions.

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Les antagonismes de classe, les contradictions insolubles bloquant à terme le processus social, sinon par le dépassement d’un système social de classe bloquant à terme le processus social, font partie du processus primaire, embryonnaire du développement de la conscience de la nature sur elle-même.

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Bien sûr les contradictions sociales se manifestent à travers des individus concrets et des groupes d’individus entrant en soumission et-ou en lutte entre eux. Mais la solution des contradictions dépasse la question de la lutte entre individus et groupes d’individus, leur rôle actuel dans la production, la gestion, la culture tangible et symbolique générale résultante synthétique et contradictoire des situations réelles dans lesquelles ils vivent.

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La solution des contradictions dépasse la question de la lutte entre individus et groupes d’individus, et s’en tenir superficiellement à cette lutte c’est signer l’incapacité de faire entrer dans le présent une société de demain dans laquelle les contradictions du présent auront été résolues, et tuer dans l’œuf l’existence dans le présent des réalités de demain.

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En d’autres termes, il y a dans la gestion de la société de classes les éléments d’une société sans classe, non dans la soumission des classes dominées aux classes dominantes, mais dans leur capacité à développer dans la lutte au présent ce qui fera la société de demain.

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Il ne s’agit donc pas d’une lutte cinématographique entre les méchants patrons et acheteurs de la force travail (qui le sont par le système qu’ils soutiennent majoritairement) d’une part et des gentils ouvriers, employés et paysans vendeurs de leur force de travail, mais d’une lutte de ceux qui souffrent des conséquences de l’exploitations pour résoudre avec leurs alliés naturels ou éventuels, pour toute la société, les contradictions de la société de classe.

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Le nœud des contradictions se trouve encore et toujours, en dernière instance, dans les capacités de production en santé nécessaires à poursuivre le processus social en santé.

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Je ne suis pas économiste, mais je ne saurais trop renvoyer tout éventuel lecteur et débatteur aux questions de gestion du capital, de gestion des lieux-outils de production, d’échange, au rôle actuel du système financier, et à l’introduction d’éléments de transformation radicale et progressive du capital, le transformant d’outil actuel d’accumulation privée par le détournement d’une partie des valeurs créées, en symbole pratique des valeurs d’usage à échanger pour vivre. Je ne saurai trop le renvoyer à une « théorie de la régulation voulant dépasser l’empirisme et le théoricisme, dans sa relation avec « la mise en mouvement » du Capital de Marx et sa continuation et reformulation » formulée par Paul Boccara et son « école ».

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Et dans le même temps je ne saurais trop le renvoyer à "l’Analyse pluridisciplinaire des situations de travail ", formulée et développée dans les concepts d’Yves Schwartz et de son « école », l’ergologie qui étudie les conditions de la « mise en mouvement » de l’homme producteur, sans laquelle il ne saurait y avoir de production…

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J’ai bien conscience que cette réflexion ne peut répondre que superficiellement aux opportunismes et aux dogmatismes qu’un pragmatisme désespéré produit sans cesse. Mais je crois que ce que j’essaie confusément d’exprimer correspond à un saut progressiste dans la continuité de conscience du processus social, continuité que les classes dominantes et les conflits qu’elles soutiennent, depuis leur origine millénaires, assassinent physiquement dans les réalités humaines constituées, assassinats contradictoirement accélérés depuis la Renaissance et le capitalisme et leurs progrès, dans l’accaparement des terres occupées, des produits détournés, la destructions des cultures constituées.

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Cette nature assassine des classes dominantes depuis leur origine jusqu’à leur constitution en capital-fonction en paroxysme terminal, comporte une tentative de stériliser la continuité processuelle nécessaire à la santé sociale, tentative partiellement efficace et satisfaisante en matière de profit immédiat et dans les nationalismes et impérialismes de toutes sortes, à commencer par l’impérialisme dominant.

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Le Capitalisme Monopoliste d’Etat (CME) mondialisé qui englobe ces nationalismes, fait du profit un but restreint à une communauté particulière qui se voudrait isolée des autres.

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C’est sans doute aussi la raison à l’intérieur du capital des mouvements fascistes, de leurs concepts racistes, hiérarchistes et inégalitaristes, d’élimination de groupes humains (1) considérés comme représentants du passé, ce qui est dans le fascisme un dépassement à l’envers des contradictions induite par une modernité de classe restreinte, limitée, sans horizon au-delà du profit et ses conséquences en matière de futur social, scientifique et technique, culturel au sens large de l’activité humaine multiple.

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C’est aussi la raison des inhumanitarismes des opposés dogmatiques aux mouvements fascistes et à leurs concepts.

Je renvoie aussi aux articles de ce blog sur le JE et le NOUS.

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Pierre Assante, 4 juillet 2015.

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(1) Des indiens d’amérique ou d’ailleurs, à la shoah, entre autres.

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