Lorsqu’on lit « Le Capital », qu’on l’assimile, qu’on le garde en tête, on possède un outil essentiel dans la compréhension du processus de développement de l’humanité jusqu’à la forme supérieure de la société marchande, le capitalisme monopoliste d’Etat social et sa dégénérescence finale actuelle.
Nous possédons aussi en cet outil les prémices d’une action pour transformer la société marchande en société de coopération sur la base de toutes les formes de développements techniques, scientifiques, institutionnels, philosophiques, "matériels et moraux", passés et présents.
Nous possédons aussi dans les GRUNDISSE, textes préparatoires à la rédaction du « Capital » sur sa « longue durée » dans la vie de son auteur, l’approche d’un travail humain de la personne dans son implication la plus intime avec son espèce, avec la société, avec l’humanité considérée comme la forme en mouvement, en développement, de la conscience de la nature sur elle-même.
Je crois qu’il n’y a pas de « roman » à la fois plus intime et plus général sur l’humain que les Grundisse de Marx. Car il s'agit de comprendre comment les humains échangent.
C’est un « Chant Général » que Neruda et bien d’autres, et tant de « modestes gens », à l’opposé des classes dominantes, ont reconnu.
Pierre Assante, 22 novembre 2011
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