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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 03:21

L'abandon du marxisme ou un "marxisme faible" laissent peu d'espoir dans l'immédiat à l'aboutissement des luttes populaires.

Pour donner une issue à ces luttes, il ne s'agit pas d'un retour au marxisme circonscrit aux oeuvres premières, considéré comme achevé, à un marxisme dogmatique. Il ne s'agit pas non plus d'un néo marxisme, mais d'une continuité du marxisme en tant qu'il est un effort de compréhension du mode de production capitaliste dans son développement, sa crise, ses contradictions à dépasser, profits/besoins, travail contraint socialement/libre activité....

L'abandon du marxisme ou un "marxisme faible" laissent peu d'espoir dans l'immédiat à l'aboutissement des luttes populaires. Mais dans le même temps cet inaboutissement provisoire accroît les contradictions internes du mode de production, sa crise et son blocage, et les tentatives de débouché à la crise par la guerre impérialiste.

Le marxisme décrié par la société de classe est pourtant une grande avancée en acte de la connaissance de l'humain sur lui-même, de la société sur elle-même, des voies possibles de son autocréation "en santé"

Continuons notre modeste travail :

 

2011 01 11 008Citation :

« …d’autre part, ce développement des forces productives (qui implique déjà que l’existence empirique actuelle des hommes se déroule sur le plan de l’histoire mondiale au lieu de se dérouler sur celui de la vie locale), est une condition pratique préalable absolument indispensable, car, sans lui, c’est la pénurie qui deviendrait générale, et, avec le besoin, c’est aussi la lutte pour le nécessaire qui recommencerait et l’on retomberait fatalement dans la même vieille gadoue. Il est également une condition pratique sine qua non, parce que des relations universelles du genre humain peuvent être établies uniquement par ce développement universel des forces productives et que, d’une part il engendre le phénomène de la masse « privée de propriété » simultanément dans tous les pays (concurrence universelle), qu’il rend ensuite chacun d’eux dépendant des bouleversements des autres et qu’il a mis enfin des hommes empiriquement universels, vivant l’histoire mondiale à la place des individus vivant sur le plan local. Sans cela : 1° le communisme ne pourrait exister que comme phénomène local ; 2° les puissances des relations humaines elles-mêmes n’auraient pu se développer comme puissances universelles et de ce fait insupportables, elles seraient restées des « circonstances » relevant de superstitions locales, et 3° toute extension des échanges abolirait le communisme local. Le communisme n’est empiriquement possible que comme l’acte « soudain » et simultané des peuples dominants, ce qui suppose à son tour le développement universel de la force productive et les échanges mondiaux étroitement liés au communisme.

Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel  qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes…. »

Marx, « l’idéologie allemande »

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