L'ouverture du blog, des articles, et l'utitisation des
liens (links) et de l'ascenseur (déplacement vertical) peuvent demander quelques secondes. Soyez patientes et patients. MERCI.
Les publicités de ce blog ne sont pas de ma responsabilité
mais de l'administration d'Over-blog. (Pierre Assante)
Vous pouvez aussi consulter la liste de
tous les articles de ce
blogen cliquant sur : (liste)
Ce beau concept exprimé par Saint Augustin dans son langage à lui, lui qui s’évada par le haut de « l’invasion barbare », c'est à dire du début de la fin de l'Empire, c’est-à-dire en mourant au bon moment, concept repris joyeusement par Pétrarque cet honnête homme plein de vie de son temps et de générosité possible de son temps, au-delà des limites de son temps et de ses préjugés, sans s’en libérer totalement, évidement, concept-révélation au somment du Mont Ventoux « conquis » ; ce concept est caduc.
Pour se connaitre soi-même il faut connaitre suffisamment le système économique et social dans lequel on vit (1), et le système dans le cosmos saisissable, et les lois de ce système, son processus et ses limites à dépasser, en commun, le système et soi-même.
Le philosophe matérialiste mécaniste HOBBES, expression de la montée de la bourgeoisie anglaise a développée l’idée que « l’homme est un loup pour l’homme ». Le darwinisme social a repris ce « concept » trompeur.
Le capitalisme a développé « de façon impétueuse les forces productive », la production et la productivité par et dans la contradiction de l’achat de la force de travail (salariat) qui alimente de cycle social A-M-A’ (Argent-Marchandise-Argent plus)et sa maladie originelle, la baisse tendancielle du taux de profit et l’accumulation-dévalorisation du capital alimentant le drainage-pillage du taux de profit pour les entités les plus développées (firmes, groupes, communautés fermées, en guerres entre eux-mêmes-elles mêmes) et les inégalités abyssales conséquentes.
Il a développé aussi la concurrence exacerbée entre les humains, l’accumulation et l’inégalité abyssale congénitale au système, de l’accumulation de classe.
Cette concurrence c’est aussi les haines, la violence entre les humains, leurs entités constituées, locales, régionales, nationales, religieuses etc…
Le socialisme dogmatique et grossier dans ces conditions n’avait aucune « chance » sinon de réprimer cette concurrence et s’attirer l’opposition à cette répression que le mouvement ouvrier a subi lui-même dès sa naissance : répression mutuelle dès l’origine des classes dominantes accumulatrices contre les classes dominées.
D’ailleurs ce socialisme-là avait comme matrice l’histoire de la civilisation capitaliste en expansion et celle de la philosophie de l’accumulation privée cachée sous son discours et sa pratique repeinte.
La numérisation mondialisée de la production, de l’échange, de la communication, ouvre la possibilité d’une ère du partage d’une abondance dans la recherche fondamentale et appliquée généralisées, des outils simples et outils composés, chaînes de production automatisées dans la chaîne sociale coordonnée, de l’organisation du travail industriel, agricole et artisanal révolutionné(s), de la production, de l’échange, de la consommation, de la pensée, de la conscience de l’homme sur l’homme, de la société humaine par la société humaine, conscience de la nature sur elle-même dans le cosmos « saisissable », part d’un univers insaisissable.
C'est la mise en pratique, et en expérience progressive de la théorie néomarxiste de régulation systémique.
Encore faut-il que cette concurrence exacerbée entre humains ne constitue pas par elle-même non seulement un frein mais une incapacité générale, totale, de dépasser le système capitaliste dans celle du partage, unique solution pour mettre en relation, en rapports réciproques les efforts matériels et moraux des humains entre eux, du local au mondial à double sens géographiques et psychiques.
Le communisme développé c’est une "combinaison-progression-sauts micros et macros de civilisation millénaire" d'un communisme primitif des années du paléolithique et du néolithique non encore concurrentiel, d’une agriculture sans encore une accumulation développée avec la révolution scientifique et technique et particulièrement numérique issue de l'évolution millénaire marchande causale et aléatoire comme toute évolution-complexification, consciente et inconsciente de l'organisation sociale et de la nature.
Le communisme c’est l’autogestion de la personne et l’autogestion des entités de production et de rapports collectifs des plus simples aux plus complexes en unité et des plus divers et multiples, et la cohérence suffisante pour une santé sociale du processus mondial d’humanisation.
C’est l’autonomie relative de la personne humaine dans le mouvement progressif et progressiste de la nécessité, de « l’anankè ».,
Le capital contient les forces contraires de développement de la productivité qui pourrait être mise au service des besoins sociaux et de la santé sociale d’une part, et est mise à celui de d’accumulation inégale d’autre part.
Le paroxysme de ces forces contraires contient-il la réponse à la résolution en santé sociale de ces forces contraires ?
Qui ne tente rien n’a rien, ni individuellement ni collectivement. L’intelligence de la situation historique humaine tient à ces 3 « maximes » :
S’instruire s’instruire, s’instruire.
Lutter, lutter, lutter, dans diversité humaine.
S’organiser, s’organiser, s’organiser.
Le tout dans un seul et même mouvement de la société et de la personne humaine.
Pour/Képhas-Salvien de Marseille. 25/07/2024 08:10:56
Le père Pirrone pensait que le monde doit sembler une
ahurissante enigme ...
« …
- Pauvre don Pietrino. Voulez-vous que j’aille vous chercher un manteau ?
- Merci j’ai l’habitude. Nous nous verrons demain ; tu me diras comment don Fabrizio a supporté la révolution.
- Je vais vous le dire en deux mots : il prétend qu’il n’y a pas eu de révolution et que tout continue comme devant.
- Espèce d’âne ! Et toi, tu ne crois pas que c’est une révolution qu’on me fasse payer les herbes du bon dieu que je ramasse moi-même ? Ou bien as-tu perdu la tête toi aussi ?
La lumière de la lanterne s’éloigna en cahotant et finit pas disparaitre dans les ténèbres épaisses comme du feutre.
Le père Pirrone pensait que le monde doit sembler une ahurissante énigme à ceux qui ne connaissent ni les mathématiques ni la théologie.
- Seigneur, Ton Omniscience seule pouvait excogiter tant de complication… »
Page 184.
L’expédition des Mille (en italien Spedizione dei Mille) est un épisode du Risorgimento italien survenu en 1860. Un corps de volontaires dirigé par Giuseppe Garibaldi débarque en Sicile afin de conquérir le royaume des Deux-Siciles, gouverné par les Bourbons.
En Italie (1), Draghi a démissionné pour laisser la gestion de la crise systémique économique-politique-institutionnelle à l’extrême droite F.d’I.
Macron, Attal, Braun-Pivet et consorts, avatars de l’économie hyperlibérale giscardienne de la trilatérale (réponse de droite aux avancées démocratiques et réorganisation mondiale du travail et de la production dans la révolution numérique) ont dissout finalement en commun l’A.N. pour poursuivre et s’assurer cette gestion.
La suite, ni pour « ensemble » ni pour « RN », ni pour « NFP » (sa composante libérale finalement proche d’« Ensemble », sa composante gauchiste et opportuniste, et son essai flou de réponse opérationnelle à la crise systémique), ni pour les résidus importants du gaullisme, n’est pas écrite, ni ici ni dans les diverses entités mondiales, micros et macros.
Se qui caractérise à cet instant la « réponse à la crise », c’est le refus des uns et des autres du savoir de la crise systémique, l’avancée vers le précipice les yeux bandés.
L’école néomarxiste de régulation systémique ne répond pas à tout certes, mais constitue une ossature des possibles transformations sociales en santé sociale suffisante pout procéder. SEF, Fonds, Crédits, Nouveau systéme bancaire (BCE...), Nouveaux droits du travail, DTS… initiant un processus possible communiste démocratique autogestionnaire de la personne humaine et des entités humaines, de guérison sociale, saine autonomie relative dans le mouvement progressif de la nécessité.
La révolution bourgeoise de 1793 a laissé de fortes traces d’aspirations populaires générales et d’interventions élitistes, complémentaires et contradictoires ; mais peut-être encore en partie utiles, relativement ? Mais aussi de souverainisme chez toutes les forces politiques, obstacle à la coopération et la cohérence suffisantes d’une société mondiale de partage nécessaire, incontournable et salvateur.
Pierre Assante. 21/07/2024 06:51:19.
(1) Je déclare mon incompétence relative en sociologie et « un peu plus que relative » en langue, littérature, arts italiens, mais pas en économie et politique.
Choisir l’austérité « à la Moscovici », c’est faire d’une nouvelle façon de choix de crise de 1929, assécher le cycle de production des richesses nécessaires au processus social et au capital lui-même.
assurer le cycle élargi des besoins et de la production humains
« le patron c’est le FMI, la Commission U.E., la BCE ici…
Et la Grèce de 2015 en sait ou n’en sait pas quelque chose ! Nous sommes loin les rapports de classe directs du XIXème, bien que ceux-ci soient toujours là, parole de syndicaliste !..»
INTRODUCTION
« Il croit faire une synthèse, il ne fait qu’une erreur composée »
Marx au sujet de Proudhon
Marx et Engels posaient la possibilité que l’homme, les hommes, l’humanité ne résolvaient que les problèmes qui se posent à elle. Tant que les problèmes ne se posent pas de façon évidente à résoudre, c’est-à-dire en fonction des conditions de vie possibles ou pas individuellement-collectivement, le dépassement quantitatif-qualitatif de « l’état présent » ne se pose pas non plus pour eux.
Ils n’ont pas émis l’autre hypothèse que la classe dominante, concentrée mondialement, avec à sa disposition des techniques inouïes, tout aussi inouïesque le besoin de transformation mettant le numérique non plus au service d’une valorisation de plus en plus difficile du capital mais des besoins sociaux, donc que cette classe dominante concentrée soit en mesure d’empêcher de résoudre le problème qui se pose de façon inexorable, au paroxysme.
Il est extrêmement difficile dans les conditions actuelles de communiquer suffisamment sur la réalité scientifique de l’état économique de la société humaine et les remèdes à y apporter.
Hors, état économique et état psychique de la société humaine sont en relation réciproques. En ce sens ces deux hypothétiquement possibles constituent-ils des choix en fonction de l’état de conscience dominé ? Difficulté de plus, en unité organique.
Inconfort efficace ou inconfort béat ?
Le XXIème siècle est celui de la possibilité de créer ou pas un nouveau mode inouï de production et d’échange de partage, de coopération et de cohérence suffisante généralisées, dans la complexification-condensification « universelle », cosmique.
1. DEPASSEMENT-TRANSITION ECONOMIQUE
Tous les cycles de régénération dépendent et entrent organiquement dans le cycle spirale de la transition économique.
Le processus de l’humanisation est confronté à de nombreuses transitions.
Transition climatique, énergétique, transition de la transmission des savoirs et de l‘organisation locale et globale (personnes et entités) du travail, et de l’organisation politique.
Aucune ne peut être mise en œuvre indépendamment l’une de l’autre, chacune dépend de l’autre et est vitalement nécessaire. Il s’agit d’une unité organique de développement, d’un mouvement de croissance-complexification-condensification du développement, humain pour ce qui nous concerne
La régénération n’est pas seulement renouvellement, mais transformation quantitative-qualitative dans le renouvellement non seulement en cycle mais en spirale.
Lénine disait ( Ainsi parla Zarathoustra ! J), justement à mon avis, que pour les bolcheviks, prendre le pouvoir a été soulever une plume par rapport à la « même tache » dans un pays développé.
Au vu de la complexification inouïe, depuis, de la société humaine, la révolution technologique et culturelle liée, bonne et mauvaise, immensément plus grande et violente que celle de XVIème (et « c’est pas rien » !), les effets du numérique dans l’organisation de la production, du travail, de l’emploi, que dirait-il aujourd’hui.
D’autant que la prise du pouvoir est décrite dans son testament comme une repeinture de l’ancien régime avec une nouvelle couleur et que l’essentiel pour résoudre cette contradiction était de « s’instruire, de s’instruire, de s’instruire…).
Le stalinisme et l’abandon de la NEP n’a pas été une transition mais le contraire négatif et une trahison du processus humain en santé suffisante pour procéder.
Ce blog, qui reprend les théories et la pratique de l’économie néomarxiste de régulation systémique pose le % de profit comme destructeur du renouvellement élargi du cycle économique et social.
La revue Economie et Politique en developpe la théorie et la pratique, Baisse tendancielle du taux de profit, Suraccumulation et dévalorisation du capital, SEF, Fonds, Crédits, DTS, Nouveaux Droits du travail...
Le contenu de cet article n'engage que son auteur.
Laisser de côté la formule ci-dessous et poursuivre la lecture après pour y revenir éventuellement.
CYCLE DE CIRCULATION-REPRODUCTION élargie DU CAPITAL
Argent-Marchandise-Argent plus'
qui assure (mal) dans notre système la reproduction élargie et la satisfaction élargie des besoins sociaux :
( mP
A-M : ( P-M’-A’ (m+m’), (a+a’) *
( M C.V.
* et retour insuffisant issu du critère P/C (Profit/Capital) dans le cycle social de production-consommation-production élargi quantitativement-qualitativement
Que ce soit dans le renouvellement des moyens de production (Secteut 1 de la production) comme des moyens de consommation (Secteur 2 de moyens de production) et leur rapport dialectique.
Argent-Marchandise (moyens de production, marchandise force de travail)-production-Marchandise’-Argent’ plus.→
(marchandise initiale + marchandise supplémentaire obtenue) (argent initial + argent supplémentaire obtenu) transformés en capital dans le cycle.
Marx et Engels se moquent de ces formules « absconses » pour le lecteur « lambda », par les lesquelles il fallait pourtant passer dans leurs démonstrations.
La prise de pouvoir n’est pas transformation et transition vitale, mais outil de transformation, démocratique, autogestionnaire, de l’autonomie relative de la personne productrice (elles le sont toutes directement et indirectement) dans le processus de la nécessite sociale ; ou ne sera pas.
Le ridicule du mélanchonisme (mais il n’en est que la caricature dans cette tendance et une forme savante du « Beppe Grillismo ») dans son ambition démesurée personnelle de cette prise de pouvoir personnel, n’est pas seulement d’ordre moral et éthique, mais de l’ordre du danger dans le besoin de transitions, de leurs élaborations, de leurs expérimentations, leurs corrections, leurs poursuites en santé suffisante.
Cette maladie gauchiste dont l’épidémie peut être mortelle pour la société et la personne se soigne. C’est le but de cet éclaircissement.
La SEF (sécurité d’emploi et de formation, dépassement-transition de l’achat de la force et capacité de travail et donc sécurité du renouvellement de la Production-Consommation-Production (production consommatrice et consommation productrice des biens nécessaires à l’humanité) , la libération du dollar (DTS), Fonds et crédits démocratiques du local au mondial d’usage de la production monétaire et son dépassement-transition vers l’échange du travail particulier et général, local et global, en rapports local-global dialectique.
L’Empire Romain d’occident s’est effondré dans son incapacité économico-politique d’assurer le retour de production suffisant dans son cycle de production. Salvien (Vème siècle l’écrit très bien).
Le clan se gérait, l’Empire se gérait, le communisme se gèrera ou ne sera pas. Les jeunes gestionnaires actuels et leurs ainés, formés tous à la gestion des entreprises capitalistes seront au centre de cette gestion en unité organique avec les salariés, l'homme producteur, les populations, les institutions et leurs transformations mutuelles, rapports dialectiques, réciproques, de contradiction et résolutions. Syndicats et partis de transformations ont un avenir inouï devant eux.
Le cycle du capital, cycle autrement complexe et condensé, issu de l’évolution des moyens de production et de leurs organisations successives en continu et en sauts historiques (continuité et quantique), demande autre chose que l’affirmation nombrilique de la personne. Il s’agit d’une qualité autrement et hautement développée de la personne sociale (tautologie)
La transition mondiale, partant des développements-dissolutions (contradiction fertile) nationaux sera le processus du XXIème siècle auquel travailler chaque jour (Vive la jeunesse !).
La révolution numérique contient à la fois la destruction et le sauvetage des moyens de production nécessaires à l’humanité, et c’est dans l’emploi que se manifestera à la fois la destruction possible et le sauvetage possible.
Le processus de l’humanité, de la personne humaine dans l’humanité, comme de la nature, contient la croissance de la complexification-condensification, de l’infinité des processus cosmiques (Bitsakys)dont nous connaissons un peu les prospérités, dans un univers dont nous ne connaissons rien.
Seule notre capacité de vivre et l’instinct de vie qu’il contient peut répondre aux dangers de développement et aux besoins salvateurs de développement.
Battre le souverainisme d’extrême droite (Comme de « gauche) et son repliement antihumain n’est qu’un début du sauvetage. Apprendre à construire de même. Construire est un tout : CAUSES ET EFFETS, leur réalité et la conscience que nous en avons ou pas : le « mouvement ouvrier », au sens large, a cédé face à la difficulté de la « bataille idéologique » dans le rapport de force nouveau issu de la mondialisation numérique capitaliste, l’organisation mondiale du travail encadrée par la trilatérale, le G7 et sa myriade d’experts au service du capital.
J’ai cité dans ce blog une expérience de la conscience d’ouvriers de leur déqualification dans la révolution numérique et ses conséquences dans le rapport de forces avec le patronat.
Protester contre les effets du système n’est pas facile, mais en connaitre et dénoncer les causes, comprendre sa logique et ses limites est un tabou. C’est un tour de force du capital d’avoir, dans sa « lutte contre Marx » induit ce tabou.
Il n’y a pas de combat offensif et transformateur, répondant à la carence de développement des besoins sociaux sans la connaissance et l’illustration du développement de la crise de baisse tendancielle du taux de profit et la crise de suraccumulation et dévalorisation du capital induite, l’évolution brutale de la composition organique du capital dans la révolution numérique : son rapport avec la crise du travail et de l’emploi et des revenus de la vente de la force de travail, l’excès relatif d’accumulation de capital constant, machines et matières premières, tendant à l’absolu sans solution sociale révolutionnaire, dans le mouvement du capital et ses lois de développement dans le cycle social A-M-A’, Capital argent-Capital marchandise-Capital argent’ plus.
La crise capitaliste de l’énergie est et sera croissante au cœur de la crise du capital. L’économie circulaire nécessaire répondant au non-épuisement des ressources naturelles exige la recherche des techniques de dépassement de la productivité capitaliste, dépassement libérant des limites au développement quantitatif-qualitatif de l’humanisation ; limites liées au système obsolète.
Inventer un système en santé sociale suffisante est la tâche d’invention continue et quantique du processus d’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis à nos chaînes de production automatiques et l’organisation sociale la permettant, du local au mondial et du mondial au local en relation réciproque, sa coopératif et la cohérence à développer.
Les combats défensifs ne contiennent pas par eux-mêmes les solutions à ces besoins. Ils peuvent même les cacher et en cela contribuer à la régression sociale en cours.
2. MOUVEMENT.
Unité du simple et du complexe, dans la nature, la société la pensée.
Ceci est une étude à long terme collective à venir ou pas… A ne pas prendre telle quelle !
EN CETTE PERIODE (et ce jour) DE BIFURCATIONS entropiques, NOMBREUSES, INCERTAINES, MONDIALES, de notre petit monde dans le grand COSMOS, j’essaie de voir plus loin…
Est-il possible de maîtriser le mouvement du capital dans sa totalité et la connaissance du mouvement du capital dans sa totalité ?
Aucune immense batterie de computer, aucun ensemble d’algorithmes pour le traiter ne saurait saisir l’infinité de mouvement dans ce mouvement ni le cybernéticien les y faire entrer
Est-ce une interrogation inutile ? Certainement pas. La réponse à cette question remet au pied du mur la prétention du capital de maîtriser sa crise et celle de ses personnels qui croient à son éternité, son évolution éternelle sous la forme « capital ».
La suite du capital, ce n’est pas le capital et la dialectique est un outil qui dépasse la maîtrise numérique du mouvement du capital puisqu’il nous permet d’en imaginer et peut-être inventer non « les » mais « des » suites concrètes possibles, sa mort et sa transformation qualitative, le dépassement de ses limites dans une forme nouvelle, négation de la négation socialement révolutionnaire, dans le mouvement continu et quantique -continuité et saut macro- en unité organique.
Engels, le « patron communiste », observateur de l’exploitation capitaliste et du mouvement du capital, uni dans les deux sens aux recherches sociales et économiques avec Marx (1), dans sa réponse à Schmidt (12 mars 1895) sur le taux général de profit montre à quel point, il maîtrise « l’outil dialectique », et évidemment pas « la dialectique » qui est à la fois une abstraction mentale d’un réel dont le mouvement social est à la fois historique et infini et un mouvement global infini du réel, relativement (peser ce « relativement » au sens le plus large possible), insaisissable.
Les personnels organiques (Gramsci) du capital qui croient à son éternité se placent en comptables d’entreprise, ce qui est infiniment insuffisant, pour comprendre la société et la nature dans laquelle le mouvement du capital et celui de la nature constituent une unité organique, organique et en contradiction de vie, ses développements viables ou pas comme tout mouvement, de la particule physico-chimique« originelle » à la « première cellule vivante ʺstableʺ», au corps-soi dans le corps social…….
Les mouvements dans un mouvement ne peuvent êtres décrits par des « patates d’inclusion » parce que la patate ne décrit pas le mouvement et la transformation dans le mouvement, dans les cycles spirales du mouvement. Entre autres celui de la création de l’homme par lui-même, du « cycle auto constructeur de l’humanisation-travail-production-pensée-invention » par elle-même.
La photo « arrêt sur image » ne peut être que fabrique de dogmatisme si elle n’est pas décrite dans le mouvement.
Lire cette lettre ensemble et la commenter ensemble est une mine d’information, de création de représentations mentales sur un mouvement, description qui commence par la question du taux de profit global « somme de PV/somme (capital contant + capital variable) pour se terminer par l’étude des mouvements dans les sciences naturelles avec des exemples craquants.
« … En va-t-il autrement du taux général de profit ? il n'existe à chaque instant que d'une manière approchée. S’il vient à se réaliser dans 2 établissements jusqu'à coïncider dans le moindre détail, si tous deux obtiennent dans un exercice donné exactement le même taux de profit, c'est pur hasard ; dans la réalité les taux de profit varient en fonction de multiples circonstances d'une entreprise à l’autre et d'une année à l’autre et le taux général n'existe qu'en tant que moyenne de nombreuses entreprises sur toute une série d'années. Mais exiger que dans chaque entreprise et chaque année le taux de profit soit exactement le même jusqu'à la centième décimale qu’il soit, disons de 14,8769434…, sous peine de le voir réduire à une simple fiction, serait méconnaître grandement la nature du taux de profit et des lois économiques en général -elles n'existent toutes que dans l'approximation, la tendance, la moyenne, mais non pas dans la réalité immédiate. Cela provient d'une part de ce que leur action est contrecarrée par l'action simultanée d'autres lois, mais d’autre part aussi de leur nature en tant que concepts… »
Nous avons vu ça dans un article précédent du blogueur sur « la globalisation » (2).
Le capital oublie le lien de son cycle social A-M-A’ avec le cosmos concret, dont nous savons un peu, ses lois de développement, les mouvements dans les mouvements d’un mouvement global lui-même circonscrit à ce cosmos et à un « univers » dont nous ne savons rien, l’infinité dans le « petit » qui en fait « l’aléatoire » et dans le « grand » de même, qui en font le « causal ».
Le capital nie les intuitions religieuses, les mythes originaux de l’humanisation qui les précèdent et les suivent, du cycle « travail-producteur-inventeur-penseur-outil », du « lit de PLATON physique et mental et étendu à la construction sociale en unité », il les rigidifie et les dissout en même temps, et en fait une fixation mentale et autoritaire, frein aux transformations sociales nécessaires vitales.
Misère et superstitions vont de pair. La misère n’est pas un état mais est un mouvement et le développement de la croissance de la complexification-condensification sociale dans celle naturelle, mouvement dans le mouvement et reproduction élargie du mouvement assurant celui de la santé sociale vitale et viable. « Misère de la philosophie et philosophie de la misère ».
Un peu d’abstraction éloigne de la représentation du réel et de l’action en santé sur le réel. Beaucoup d’abstraction en rapproche en santé d’action sur le réel. C’est un processus de complexification-condensification dont comme dans tout processus on ne peut connaitre à l’avance le déroulement ni le simplifier; même si « partir du simple » est un cheminement d’invention et d’expérimentations pratiques en aller-retour permanent de développement inégaux, qui n’admet pas le concept de science infuse.
S’instruire, s’instruire , s’instruire insistait UN qui devant l’échec provisoire de tentatives de santé sociale suffisante s’est « remis en apprentissage », conjointement à l’abstraction, dans « Matérialisme et empiriocriticisme », étude qui demande aujourd’hui une poursuite avec le processus actuel scientifique, technique, numérique, et son processus culturel en unité, une nouvelle complexification-condensification.
C’est un travail de critique de la critique critique du néocriticisme du XXIème siècle débutant, comparable à celui du XIXème et du XXème, moralisme sans morale, visée sans moyens.
Une nouvelle complexification-condensification technique et culturelle à laquelle la complexification-condensification sociale et sa croissance quantitative-qualitative, la révolution qualitative sociale manque (Gramsci).
Dans un effort de conscience du processus conscient-inconscient de la vie humaine, processus à la fois partiel et uni, de conscience de la nature sur elle-même il y a l’effort d’abstraction et sa complexification-condensification elle-même sur elle-même… Mouvement dans le mouvement…
Complexe et simple sont un mouvement organique commun, uni. Couper les cordons organiques qui les relient tuent le corps-soi du corps social qu’ils constituent.
La lutte des classes, les revendications, les moyens de satisfaire les désirs-besoins sociaux c’est l’unité du simple et du complexe, l’un dans l’autre en mouvement.
(1) Entre autres du « Comité de correspondance communiste », au dépassement de la « ligue des justes » dans la « Ligue des communistes », « prolétaires de tous les pays unissez-vous ! » et le « Manifeste du parti communiste » et la « Critique du programme de Gotha », point d’orgue d’avertissement entre l’écriture du « Capital », sa poursuite et les dérives organisationnelles encore vivantes aujourd’hui et « compromis historiques » historiques de la classe ouvrière et du salariat en général dans la fluctuation des rapports de forces insuffisants ou croissants positivement… Vie ou mort, progrès ou mort, conscience du processus inconscient et mise en œuvre possible ou pas.
3. globalisation
« GLOBALISATION ». Un achat indirect et globalisation de l’achat de la force de travail etc. … ».
La collecte de la plus-value a bien lieu dans les entités de production et est alimentée par l’achat de la force et la capacité de travail de l’individu producteur par le capital.
Et contradictoirement, en unité et identité des forces contraires, le processus de concentration capitaliste mondiale entraîne :
Un achat indirect de la force de travail dans la complexification des services et des moyens de productions liés, en unité. Ce qui brouille les choses en matière de conscience de classe et le contenu des luttes sociales nécessaires au processus social en santé sociale.
Une globalisation de l’achat de la force de travail dans la concentration capitaliste mondiale, sa financiarisation, sa numérisation et sa parcellisation à outrance, paradoxale, division de classe du travail, des forces productives dans le capitalisme du XXIème siècle. Pour caricaturer, « le patron c’est le FMI, la Commission U.E., la BCE ici, entités concrètes, mais quelque peu abstraites pour la conscience ». Et la Grèce de 2015 en sait ou n’en sait pas quelque chose ! Nous sommes loin les rapports de classe directs du XIXème, bien que ceux-ci soient toujours là, parole de syndicaliste !
Une globalisation du % de plus-value et du % de profit, ce qui ne veut pas dire que les multiples et diverses « parts » de capital ont le même % de profit (encore contradiction !), au contraire le développement inégal du profit va de pair avec le développement inégal des entités de production et des entités locales, nationales, de zones mondiales qui les contiennent. Il s’agit dans cette analyse non d’un rapprochement avec le trotskysme, mais de sa critique et non d’un rejet dogmatique bloquant tout débat progressif.
Le drainage économique et politique du profit qui influe sur ce développement inégal, fait partie du développement inégal, et la guerre économique et militaire constitue une unité avec la baisse relative du taux de satisfaction des besoins sociaux.
Il y a contradiction antagonique ENTRE la croissance relative insuffisante de la complexification et de la condensification, en unité, des moyens de production, de leur organisation sociale, ET CELLE des besoins sociaux sous toutes leurs formes matérielles et morales, physiques et psychiques, en unité organique de leurs composants.
La croissance-complexification-condensification, loi du cosmos (au sens propre et non au sens mystique), de la nature connue et de la société, et loi de l’accumulation capitaliste, progrès relatif de la croissance-humanisation rencontre les limites du système. Le système est obsolète.
Les analyses et propositions par hypothèse de l’école économique néomarxiste de régulation systémique (Voir Economie et Politique) constituent une réponse possible à la crise du système obsolète.
L’organisation du travail à partir de la personne et son autonomie relative incontournable dans l’entité de production autogérée du local au mondial à double sens en coopération et en cohérence suffisante, l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail, dont sont issus les concepts ergologiques, peuvent constituer une unité de transformation en sante sociale si tant est qu’elle fasse jonction, avec son champ propre, avec l’économie.
Un cycle en santé sociale « moyen de production-travail » - « production, produit retournant en quantité-qualité suffisante dans le cycle » pour qu’il se renouvelle de façon élargie c’est-à-dire permettant une croissance suffisante de la complexification-condensification, est une condition de poursuite du processus d’humanisation.
Le processus d’humanisation est à la fois un processus de subsistance physique et un processus de subsistance morale, il constitue un processus dans lequel corps et pensée forment une unité de développement et non d’entités séparées comme l’enseigne hélas les religiosités, la philosophie éléate et la philosophie aristotélicienne de non-contradiction.
Le moyen-outil psychique de pensée qualifié de « dialectique matérialiste » est une avancée sociale dans le processus de conscience de la nature sur elle-même (Marx.1844).
Apprendre à penser qu’une chose est cette chose et son contraire et que ces mêmes choses agissent dans un processus, un mouvement, et qu’un mouvement en santé sociale a besoin de ce moyen de pensée, de cet outil a se manier de même façon lui-même, de façon dialectique pour qui ne devienne pas lui-même obsolète.
Un outil physique et psychique, matériel et moral en unité de fonction, de système, de mouvement de complexification-condensification (voir « ALTERNATIVE VITALE » (1)) contient tout le développement précédant de l’humanisation et toute l’humanisation, tout le mouvement cosmique précédant, et toutes les conditions aléatoires « micros à l’infini » et macros idem, et causales, du processus futur, continu et quantique à la fois, en unité contradictoire.
4. MESURE DE LA VALEUR
Un débat dans le PCC (Parti Communiste Chinois) posait cette question. Je ne sais ce qu’il est devenu ou devient :
Une croissance exponentielle de la productivité dans la révolution numérique (croissance réduite aujourd’hui, quantitativement-qualitativement, relativement, par le système capitaliste, son hyperlibéralisme et son hyper présidentialisme et souverainisme dans sa crise systémique) réduit-elle progressivement le rôle de la mesure de la valeur à partir du TTSMN (Temps de Travail Moyen Social Nécessaire pour produire un produit ou un ensemble de produits) d’une production donnée et de la production en général ?
Cette réduction correspond-elle à un processus de transformation qualitative de mode de production et d’échange dépassant celui du cycle social de reproduction sociale dans le cycle d’accumulation A-M-A’ (Argent Capital-Marchandise Capital-Argent Capital plus) ?
Cette réduction est-elle une « caractéristique » d’une transformation communiste possible, « opérationnelle », en santé sociale et liberté organiques suffisantes, du mode de production et d’échange répondant aux besoins sociaux, matériels et moraux en unité du processus humain ?
Je pense, au risque de me tromper que ce genre de question peut contribuer au processus d’invention sociale nécessaire dans ce XXIème siècle d’un type de société de partage, de coopération vitale, de cohérence sociale suffisante pour le processus d’humanisation dans la nature, le cosmos, et la part organique de conscience de la nature sur elle-même qu’il constitue (Manuscrits de 1844- Marx).
Parmi les concepts ergologique, il est question de croissance des « valeurs sans dimension » dans le travail et l’activité humaine dont il dépend, « valeurs sans dimension », qu’on ne peut mesurer (1), qui est non mesurable dans le TTSMN (Voir plus haut), qui constitue une énigme dans la logique mentale des réalités à notre portée concrète immédiate, scientifique et empirique, mais dont il faut tenir compte pour répondre aux conditions de développement de l’activité humaine, particulièrement de l’activité de production directe de biens matériels sur lesquels reposent l’ensemble des activités humaines en processus.
Cette interrogation-hypothèse me semble intéressante pour ne pas dire nécessaire, incontournable, à ne pas négliger en tout cas. Qu’on la conteste ou pas, elle reste une interrogation non négligeable, je crois.
Cela est-il trop confus ? Il faut que je ralentisse un peu ces réflexions pour des réflexions « plus immédiates » que nous faisons dans l’évènement actuel, même si tout est lié, et pour reposer un peu mes méninges.
Mais à poursuivre collectivement s’il y a intérêt social à poursuivre (2).
Marx et Engels posaient la possibilité que l’homme, les hommes, l’humanité ne résolvaient que les problèmes qui se posent à elle. Tant que les problèmes ne se posent pas de façon évidente à résoudre, c’est-à-dire en fonction des conditions de vie possibles ou pas individuellement-collectivement, le dépassement quantitatif-qualitatif de « l’état présent » ne se pose pas non plus pour eux.
Ils n’ont pas émis l’autre hypothèse que la classe dominante, concentrée mondialement, avec à sa disposition des techniques inouïes, tout aussi inouïes que le besoin de transformation mettant le numérique non plus au service d’une valorisation de plus en plus difficile du capital mais des besoins sociaux, donc que cette classe dominante concentrée soit en mesure d’empêcher de résoudre le problème qui se pose de façon inexorable, au paroxysme.
Il est extrêmement difficile dans les conditions actuelles de communiquer suffisamment sur la réalité scientifique de l’état économique de la société humaine et les remèdes à y apporter.
Hors, état économique et état psychique de la société humaine sont en relation réciproques. En ce sens ces deux hypothétiquement possibles constituent-ils des choix en fonction de l’état de conscience dominé ? Difficulté de plus, en unité organique.
Inconfort efficace ou inconfort béat ?
Le XXIème siècle est celui de la possibilité de créer ou pas un nouveau mode inouï de production et d’échange de partage, de coopération et de cohérence suffisante généralisées, dans la complexification-condensification « universelle », cosmique.
Pierre Assante. 17/07/2024 09:51:38.
(1) J’en donnais des exemples dans la commission « TNQ » (Travail dit « Non Qualifié ») du Secrétariat général au Plan à propos du travail du conducteur de bus d’un réseau de transport public citadin (travail concret relativement mesurable physiologiquement et travail abstrait sur lequel repose la mesure de la valeur) et de la hiérarchie sociale de notre système actuel et les inégalités sociales « artificielles » qu’il induit, au-delà des développements inégaux féconds et fertiles, leurs entrecroisement-rattrapages processuels, contradictions non antagonistes et antagonistes de tout processus.
(2) Certes la mesure est à mettre en relation avec la globalisation capitaliste de la production et des échanges, des recherches et des expérimentations faussées par les tares du système. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas dans ce système même le travail concret qui assure le renouvellement social insuffisant mais réel. La part de valeur ajoutée remise en circulation étant en grande part confisquée par la logique du % de profit dans l'accumulation "concurrentielle" A-M-A'. Le critère VA/CMF (Valeur Ajoutée/Capital Matériel et Financier) propose un processus qui reconnait les valeurs sans dimension, parce qu’il accroît la part de réintroduction de valeur dans le cycle social, il me semble.
Le Conseil national de 12 et 13 juillet dans sa déclaration en a tracé la voie, les prémices.
L’humanité a tendance à confier son destin à des histrions. Plus ou moins cultivés, à droite comme à gauche, ici en France, en Europe et le monde, mais cela ne fait pas la différence.
Il semble avoir échappé à l’attention de la grande majorité des citoyens que nous sommes dans une crise économique dont la visibilité a éclaté en 2008 avec la crise de « subprimes » (vous vous en rappelez ?), son aspect et son contenu profond, part de la crise générale qui pompe toutes les ressources nécessaires à la vie humaine au profit du renflouement du taux de profit du capital.
Les 7 millions de voix de gauche certes étaient inespérées par plus d’un, et donne la mesure, avec celles du RN du rejet des institutions actuelles et de leurs représentants discrédités. Il ne faut pas confondre électeur RN et parti RN, même si la montée du rejet du vivre ensemble monte aussi chez les électeurs, et de gauche aussi. Et chez nous aussi.
Coopération et cohérence sont les deux principes nécessaires à la vie du corps social, comme d’un corps en général. La mort c’est la perte totale de la cohérence des fonctions organiques. Nous n’en sommes pas là, mais…
Il n’a échappé à personne que malgré le bon sens et la sagesse dont le PCF a hérité et qu’il conserve encore, la croissance de l’incohérence sociale qui fait abandonner plus ou moins par les uns comme par les autres (pas nous) le principe de cotisation sociale de financement de la santé au profit de l’impôt est un signe d’incohérence mortelle.
Il semble aussi avoir échappé à l’attention que la bataille, belle mais perdue in fine, contre la « concurrence libre et non faussée » de 2005 a sonné une avancée irrésistible du libéralisme et de l’incohérence sociale qu’il porte.
Le bon sens ne suffit pas. Le capitalisme vit selon des lois qui portent à l’incohérence et la non-coopération, du quartier au monde, de l’entreprise au FMI.
L‘école économique néomarxiste de régulation systémique analyse l’état de la société humaine propose des remèdes à cette incohérence et cette non-coopération mortelle.
Veut-on en savoir quelque chose pour dépasser le bon sens et guérir la maladie du corps social et du corps-soi qui vont de pair ? Ou continuons-nous à refuser, plus, à rejeter de l’entendre, ne serait-ce que pour en juger ?
Certes, les négociations à gauche sont incontournables, ne serait-ce que pour la visibilité de l’état actuel, comme la recherche de la cohérence doit aller indissolublement de pair sous peine d’échec cuisant et de reculs encore plus graves.
Cette recherche peut se faire dans ces négociations à condition de voir plus loin et plus clair sur la route, les routes à emprunter.
Le Conseil national de 12 et 13 juillet dans sa déclaration en a tracé la voie, les prémices.
La démocratie libérale décadente c'est l'illusion de la liberté et du vivre ensemble et la réalité de la croissance de l'exploitation de la force et de la capacité de travail au-delà des limites et des possibilités vivables de la crise systémique de ce vivre ensemble .
Pierrot. 15/07/2024 07:35:14.
LA RESOLUTION DU CN DU PCF DES 12 ET 13 JUILLET 2024
Alors que POUR le NOUVEAU FRONT POPULAIRE se pose la question d'entrer dans l'expérience d'une nouvelle politique pour sortir de la crise nationale et mondiale du libéralisme économique du gouvernement MACRON et de ses prédécesseurs, réfléchir sur les échecs des tentatives historiques précédentes et en tirer les enseignements n'est pas sans importance, je pense. Des documents historiques dans cet article peuvent-ils nous aider à voir plus clair ? Il s'agit d'interventions de Paul BOCCARA et Philippe HERZOG de 1982 (voir milieu et bas de page 3 scans), alors que la gauche était au gouvernement, sur les difficultés à surmonter et d'un rappel sur les idées ouvrières, du mouvement salarié.
VOIR LA RESOLUTION DU CN DU PCF DES 12 ET 13 JUILLET 2024 EN BAS DE PAGE
CET ARTICLE EST LA Page 121 du recueil "CONSCIENCE DE LA CONSCIENCE"
6. SITUATION ECONOMIQUE AU 24éme CONGRES DU PCF (3-7 février 1982)
et PROCESSUS du MOUVEMENT OUVRIER.
10 mai 1981, le candidat du PS d’alors est élu président de la République Française.
Un gouvernement à participation de ministres PCF est formé.
Des nationalisations sont effectuées.
Lors du 24éme congrès du PCF, 9 mois après, voilà ce que disent des économistes du PCF Paul Boccara et Philippe Herzog ( ici Début de leurs interventions publiées dans les « cahiers du communisme N° 2-3 de février-mars 1982 ». (Copies ci-jointes des pages 216, 217, 117) :
Depuis, P. Herzog, déçu par l’incapacité de mettre en œuvre dans le gouvernement et dans le parti son point de vue, passe au libéralisme, créant une structure de recherche et de propositions, et travaillant en liaison avec la commission de l’U.E.
Poursuivant les recherches de Marx et d’Engels et des économistes marxistes non dogmatiques, P. Boccara impulse une « école néomarxiste de régulation systémique » dont il a établi les bases dès les années 1960.
Suraccumulation et de dévalorisation du capital, et baisse tendancielle du taux de profit, dans la composition organique du capital, maladies propres à l’accumulation dans le cycle social, social mais en obsolescence sociale opérationnelle, « Argent-Marchandise-Argent plus » (A-M-A’), ses mouvements dans le mouvement général, décrits dans les 4 livres du « Capital » de Marx et laissés à poursuivre dans et par le mouvement ouvrier-intellectuel organique de ce mouvement.
Après les premières recherches de Marx sur le capital, Manuscrits de 1844, Préface à l’Introduction à la critique de l’économie politique 1857, Contribution à la critique de l’économie politique 1859, Grundrisse-recherches préparatoires de 1857-58, retour à l’étude des Thèses sur la plus-value 1861-63, et enfin publication du Livre1 1867, traduit en français en 1872 de son vivant, puis des autres 3 livres. Travaux harassants pour lui -et pour Engels- et passionnants pour lui et pour tous, au service du progrès social, du processus continu et quantique, naturel, d’humanisation
Le travail de recherche de Marx et d’Engels ainsi que d’organisation du mouvement ouvrier découle de l’observation des crises décennales du XIXème siècle, en particulier de celle de 1857 et des effets sur la misère et des conditions sociales aggravées de la classe travailleuse et des conséquences sur le développement social en général, dont l’étape première, initiale, est le Manifeste du parti communiste de 1848 suivi des luttes de la révolution bourgeoise continentale et de la formation de mouvements ouvriers et leur coordinations contradictoires et antagoniques dans le processus général.
Ce processus du mouvement ouvrier et de la classe travailleuse, rapide dans un premier temps connait des difficultés de développement théorique et pratique soulignées dans la Critique du programme de gotha de 1875, difficulté dont nous héritons, et que ce XXIème siècle, sa globalisation capitaliste, numérisée, financiarisée, pousse à retravailler vers une issue nouvelle des forces productives et la recherche de leur usage en santé suffisante d’activité humaine diversifié, coordonnée, coopération et cohérence suffisante , communisme.
Paul Boccara est à l’origine des hypothèses, différentes solutions à mettre en œuvre, de sortie de crise et de construction d’un autre type de société en santé sociale suffisante, et constituant un ensemble cohérent.
Usage social progressiste des Fonds, DTS, Crédits, système bancaire, droit du travail et participations à la gestion sur d’autres critères, autogestion et croissance de l’autonomie de la personne et des entités humaines, sécurité d’emploi ou de formation, le tout dans le sens d’un processus libérant progressivement et radicalement le travail et la personne de l’aliénation de l’achat de la force de travail , de l’aliénation des produits et gestes de travail et d’activité. Voir « Economie et politique » et congrès du PCF en matière d’économie et de civilisation.
Paul Boccara, vieux lutteur exemplaire, poursuit son militantisme et ses recherches et les publie entre autres dans la revue « Economie et Politique » et participe avec une très grande influence scientifique à la commission économique du PCF. II décède en novembre 2017 et son travail poursuivi jusqu’au bout est salué unanimement dans le milieu des économistes marxistes et progressistes en France et dans le monde.
La ComEco du PCF et la revue « Economie et politique » revue marxiste d’économie et leurs animateurs de grande valeur intellectuelle, morale et militante, poursuivent son travail théorique, pratique et militant, économique et politique. Sa recherche Anthroponomique, dont il est à l’origine et qui s’appuie sur sa recherche économique s’ouvre sur l’ensemble des activités et des « moment(s)» sociaux en unité de régénération sociale, de régénération de la société humaine, produisant ses subsistances, « simples et complexes » en unité et pensant en rapports dialectiques.
NOTRE SOCIETE ACTUELLE PENSE en rapports non dialectiques. La Pensée limitée inconsciemment dans la logique étroite de non-contradiction PEUT s'élargir consciemment dans la dialectique matérialiste non dogmatique assumée : la conscience sociale au delà de la « conscience de soi », limitée dichotomiquement à soi de la philosophie éléate et idéaliste au sens philosophique opposé à l’idéal humaniste généralisé.
Ce blog contient de nombreux articles sur "L'école néomarxiste de régulation systémique".
Tous les cycles de régénération dépendent et entrent organiquement dans le cycle spirale de la transition économique.
1. Le processus de l’humanisation est confronté à de nombreuses transitions.
Transition climatique, énergétique, transition de la transmission des savoirs et de l‘organisation locale et globale (personnes et entités) du travail, et de l’organisation politique.
Aucune ne peut être mise en œuvre indépendamment l’une de l’autre, chacune dépend de l’autre et est vitalement nécessaire. Il s’agit d’une unité organique de développement, d’un mouvement de croissance-complexification-condensification du développement, humain pour ce qui nous concerne
La régénération n’est pas seulement renouvellement, mais transformation quantitative-qualitative dans le renouvellement non seulement en cycle mais en spirale.
Lénine disait ( Ainsi parla Zarathoustra ! J), justement à mon avis, que pour les bolcheviks, prendre le pouvoir a été soulever une plume par rapport à la « même tache » dans un pays développé.
Au vu de la complexification inouïe, depuis, de la société humaine, la révolution technologique et culturelle liée, bonne et mauvaise, immensément plus grande et violente que celle de XVIème (et « c’est pas rien » !), les effets du numérique dans l’organisation de la production, du travail, de l’emploi, que dirait-il aujourd’hui.
D’autant que la prise du pouvoir est décrite dans son testament comme une repeinture de l’ancien régime avec une nouvelle couleur et que l’essentiel pour résoudre cette contradiction était de « s’instruire, de s’instruire, de s’instruire…).
Le stalinisme et l’abandon de la NEP n’a pas été une transition mais le contraire négatif et une trahison du processus humain en santé suffisante pour procéder.
Ce blog, qui reprend les théories et la pratique de l’économie néomarxiste de régulation systémique pose le % de profit comme destructeur du renouvellement élargi du cycle économique et social.
Laisser de côté la formule ci-dessous et poursuivre la lecture après pour y revenir éventuellement.
( mP
A-M : ( P-M'-A’ (m+m’), (a+a’) *
( M C.V.
* et retour insuffisant issu du critère P/C (Profit/Capital) dans le cycle de production- consommation-production élargi quantitativement-qualitativement
Que ce soit dans le renouvellement des moyens de production (Secteur 1 de la production) comme des moyens de consommation (Secteur 2 de moyens de production) et leur rapport dialectique.
Argent-Marchandise (moyens de production, marchandise force de travail)-production-Marchandise'- Argent’ plus.→
(marchandise initiale + marchandise supplémentaire obtenue) (argent initial + argent' supplémentaire obtenu) transformés en capital dans le cycle.
Marx et Engels se moquent de ces formules « absconses » pour le lecteur « lambda », par lesquelles il fallait pourtant passer dans leurs démonstrations.
La prise de pouvoir n’est pas transformation et transition vitale, mais outil de transformation, démocratique, autogestionnaire, de l’autonomie relative de la personne productrice (elles le sont toutes directement et indirectement) dans le processus de la nécessite sociale ; ou ne sera pas.
Le ridicule du mélenchonisme (mais il n’en est que la caricature dans cette tendance) dans son ambition démesurée personnelle de cette prise de pouvoir personnel, n’est pas seulement d’ordre moral et éthique, mais de l’ordre du danger dans le besoin de transitions, de leurs élaborations, de leurs expérimentations, leurs corrections, leurs poursuites en santé suffisante.
Cette maladie gauchiste dont l’épidémie peut être mortelle pour la société et la personne se soigne. C’est le but de cet éclaircissement.
La SEF (sécurité d’emploi et de formation, dépassement-transition de l’achat de la force et capacité de travail et donc sécurité du renouvellement de la Production-Consommation-Production (production consommatrice et consommation productrice des biens nécessaires à l’humanité) , la libération du dollar (DTS), Fonds et crédits démocratiques du local au mondial d’usage de la production monétaire et son dépassement-transition vers l’échange du travail particulier et général, local et global, en rapports local-global dialectique.
L’Empire Romain d’occident s’est effondré dans son incapacité économico-politique d’assurer le retour de production suffisant dans son cycle de production. Salvien (Vème siècle l’écrit très bien).
Le clan se gérait, l’Empire se gérait, le communisme se gèrera ou ne sera pas. Les jeunes gestionnaires actuels et leurs ainés, formés tous à la gestion des entreprises capitalistes seront au centre de cette gestion en unité organique avec les salariés, l'homme producteur, les populations, les institutions et leurs transformations mutuelles, rapports dialectiques, réciproques, de contradiction et résolutions. Syndicats et partis de transformations ont un avenir inouï devant eux.
Le cycle du capital, cycle autrement complexe et condensé, issu de l’évolution des moyens de production et de leurs organisations successives en continu et en sauts historiques (continuité et quantique), demande autre chose que l’affirmation nombrilique de la personne. Il s’agit d’une qualité autrement et hautement développée de la personne sociale (tautologie)
La transition mondiale, partant des développements-dissolutions (contradiction fertile) nationaux sera le processus du XXIème siècle auquel travailler chaque jour (Vive la jeunesse !).
La révolution numérique contient à la fois la destruction et le sauvetage des moyens de production nécessaires à l’humanité, et c’est dans l’emploi que se manifestera à la fois la destruction possible et le sauvetage possible.
Le processus de l’humanité, de la personne humaine dans l’humanité, comme de la nature, contient la croissance de la complexification-condensification, de l’infinité des processus cosmiques (Bitsakys)dont nous connaissons un peu les prospérités, dans un univers dont nous ne connaissons rien.
Seule notre compacité de vivre et l’instinct de vie qu’il contient peut répondre aux dangers de développement et aux besoins salvateurs de développement.
2. Battre le souverainisme d’extrême droite (Comme de « gauche) et son repliement antihumain n’est qu’un début du sauvetage. Apprendre à construire de même. Construire est un tout : CAUSES ET EFFETS, leur réalité et la conscience que nous en avons ou pas : le « mouvement ouvrier », au sens large, a cédé face à la difficulté de la « bataille idéologique » dans le rapport de force nouveau issu de la mondialisation numérique capitaliste, l’organisation mondiale du travail encadrée par la trilatérale, le G7 et sa myriade d’experts au service du capital.
J’ai cité dans ce blog une expérience de la conscience d’ouvriers de leur déqualification dans la révolution numérique et ses conséquences dans le rapport de forces avec le patronat.
Protester contre les effets du système n’est pas facile, mais en connaître et dénoncer les causes, comprendre sa logique et ses limites est un tabou. C’est un tour de force du capital d’avoir, dans sa « lutte contre Marx » induit ce tabou.
Il n’y a pas de combat offensif et transformateur, répondant à la carence de développement des besoins sociaux sans la connaissance et l’illustration du développement de la crise de baisse tendancielle du taux de profit et la crise de suraccumulation et dévalorisation du capital induite, l’évolution brutale de la composition organique du capital dans la révolution numérique : son rapport avec la crise du travail et de l’emploi et des revenus de la vente de la force de travail, l’excès relatif d’accumulation de capital constant, machines et matières premières, tendant à l’absolu sans solution sociale révolutionnaire, dans le mouvement du capital et ses lois de développement dans le cycle social A-M-A’, Capital argent-Capital marchandise-Capital argent’ plus.
La crise capitaliste de l’énergie est et sera croissante au cœur de la crise du capital. L’économie circulaire nécessaire répondant au non épuisement des ressources naturelles exige la recherche des techniques de dépassement de la productivité capitaliste, dépassement libérant des limites au développement quantitatif-qualitatif de l’humanisation ; limites liées au système obsolète.
Inventer un système en santé sociale suffisante est la tâche d’invention continue et quantique du processus d’humanisation, du galet aménagé de l’homo habilis à nos chaînes de production automatiques et l’organisation sociale la permettant, du local au mondial et du mondial au local en relation réciproque, sa coopératif et la cohérence à développer.
Les combats défensifs ne contiennent pas par eux-mêmes les solutions à ces besoins. Ils peuvent même les cacher et en cela contribuer à la régression sociale en cours.
Unité du simple et du complexe, dans la nature, la société la pensée.
Ceci est une étude à long terme collective à venir ou pas… A ne pas prendre telle quelle !
EN CETTE PERIODE (et ce jour) DE BIFURCATIONS entropiques, NOMBREUSES, INCERTAINES, MONDIALES, de notre petit monde dans le grand COSMOS, j’essaie de voir plus loin…
1. MOUVEMENT
Est-il possible de maîtriser le mouvement du capital dans sa totalité et la connaissance du mouvement du capital dans sa totalité ?
Aucune immense batterie de computer, aucun ensemble d’algorithmes pour le traiter ne saurait saisir l’infinité de mouvement dans ce mouvement ni le cybernéticien les y faire entrer
Est-ce une interrogation inutile ? Certainement pas. La réponse à cette question remet au pied du mur la prétention du capital de maîtriser sa crise et celle de ses personnels qui croient à son éternité, son évolution éternelle sous la forme « capital ».
La suite du capital, ce n’est pas le capital et la dialectique est un outil qui dépasse la maîtrise numérique du mouvement du capital puisqu’il nous permet d’en imaginer et peut-être inventer non « les » mais « des » suites concrètes possibles, sa mort et sa transformation qualitative, le dépassement de ses limites dans une forme nouvelle, négation de la négation socialement révolutionnaire, dans le mouvement continu et quantique -continuité et saut macro- en unité organique.
Engels, le « patron communiste », observateur de l’exploitation capitaliste et du mouvement du capital, uni dans les deux sens aux recherches sociales et économiques avec Marx (1), dans sa réponse à Schmidt (12 mars 1895) sur le taux général de profit montre à quel point, il maîtrise « l’outil dialectique », et évidemment pas « la dialectique » qui est à la fois une abstraction mentale d’un réel dont le mouvement social est à la fois historique et infini et un mouvement global infini du réel, relativement (peser ce « relativement » au sens le plus large possible), insaisissable.
Les personnels organiques (Gramsci) du capital qui croient à son éternité se placent en comptables d’entreprise, ce qui est infiniment insuffisant, pour comprendre la société et la nature dans laquelle le mouvement du capital et celui de la nature constituent une unité organique, organique et en contradiction de vie, ses développements viables ou pas comme tout mouvement, de la particule physico-chimique« originelle » à la « première cellule vivante ʺstableʺ», au corps-soi dans le corps social…….
Les mouvements dans un mouvement ne peuvent êtres décrits par des « patates d’inclusion » parce que la patate ne décrit pas le mouvement et la transformation dans le mouvement, dans les cycles spirales du mouvement. Entre autres celui de la création de l’homme par lui-même, du « cycle auto constructeur de l’humanisation-travail-production-pensée-invention » par elle-même.
La photo « arrêt sur image » ne peut être que fabrique de dogmatisme si elle n’est pas décrite dans le mouvement.
Lire cette lettre ensemble et la commenter ensemble est une mine d’information, de création de représentations mentales sur un mouvement, description qui commence par la question du taux de profit global « somme de PV/somme (capital contant + capital variable) pour se terminer par l’étude des mouvements dans les sciences naturelles avec des exemples craquants.
« … En va-t-il autrement du taux général de profit ? il n'existe à chaque instant que d'une manière approchée. S’il vient à se réaliser dans 2 établissements jusqu'à coïncider dans le moindre détail, si tous deux obtiennent dans un exercice donné exactement le même taux de profit, c'est pur hasard ; dans la réalité les taux de profit varient en fonction de multiples circonstances d'une entreprise à l’autre et d'une année à l’autre et le taux général n'existe qu'en tant que moyenne de nombreuses entreprises sur toute une série d'années. Mais exiger que dans chaque entreprise et chaque année le taux de profit soit exactement le même jusqu'à la centième décimale qu’il soit, disons de 14,8769434…, sous peine de le voir réduire à une simple fiction, serait méconnaître grandement la nature du taux de profit et des lois économiques en général -elles n'existent toutes que dans l'approximation, la tendance, la moyenne, mais non pas dans la réalité immédiate. Cela provient d'une part de ce que leur action est contrecarrée par l'action simultanée d'autres lois, mais d’autre part aussi de leur nature en tant que concepts… »
Nous avons vu ça dans un article précédent du blogueur sur « la globalisation » (2).
Le capital oublie le lien de son cycle social A-M-A’ avec le cosmos concret, dont nous savons un peu, ses lois de développement, les mouvements dans les mouvements d’un mouvement global lui-même circonscrit à ce cosmos et à un « univers » dont nous ne savons rien, l’infinité dans le « petit » qui en fait « l’aléatoire » et dans le « grand » de même, qui en font le « causal ».
Le capital nie les intuitions religieuses, les mythes originaux de l’humanisation qui les précèdent et les suivent, du cycle « travail-producteur-inventeur-penseur-outil », du « lit de PLATON physique et mental et étendu à la construction sociale en unité », il les rigidifie et les dissout en même temps, et en fait une fixation mentale et autoritaire, frein aux transformations sociales nécessaires vitales.
Misère et superstitions vont de pair. La misère n’est pas un état mais est un mouvement et le développement de la croissance de la complexification-condensification sociale dans celle naturelle, mouvement dans le mouvement et reproduction élargie du mouvement assurant celui de la santé sociale vitale et viable. « Misère de la philosophie et philosophie de la misère ».
Un peu d’abstraction éloigne de la représentation du réel et de l’action en santé sur le réel. Beaucoup d’abstraction en rapproche en santé d’action sur le réel. C’est un processus de complexification-condensification dont comme dans tout processus on ne peut connaitre à l’avance le déroulement ni le simplifier; même si « partir du simple » est un cheminement d’invention et d’expérimentations pratiques en aller-retour permanent de développement inégaux, qui n’admet pas le concept de science infuse.
S’instruire, s’instruire , s’instruire insistait UN qui devant l’échec provisoire de tentatives de santé sociale suffisante s’est « remis en apprentissage », conjointement à l’abstraction, dans « Matérialisme et empiriocriticisme », étude qui demande aujourd’hui une poursuite avec le processus actuel scientifique, technique, numérique, et son processus culturel en unité, une nouvelle complexification-condensification.
C’est un travail de critique de la critique critique du néocriticisme du XXIème siècle débutant, comparable à celui du XIXème et du XXème, moralisme sans morale, visée sans moyens.
Une nouvelle complexification-condensification technique et culturelle à laquelle la complexification-condensification sociale et sa croissance quantitative-qualitative, la révolution qualitative sociale manque (Gramsci).
Dans un effort de conscience du processus conscient-inconscient de la vie humaine, processus à la fois partiel et uni, de conscience de la nature sur elle-même il y a l’effort d’abstraction et sa complexification-condensification elle-même sur elle-même… Mouvement dans le mouvement…
Complexe et simple sont un mouvement organique commun, uni. Couper les cordons organiques qui les relient tuent le corps-soi du corps social qu’ils constituent.
La lutte des classes, les revendications, les moyens de satisfaire les désirs-besoins sociaux c’est l’unité du simple et du complexe, l’un dans l’autre en mouvement.
(1) Entre autres du « Comité de correspondance communiste », au dépassement de la « ligue des justes » dans la « Ligue des communistes », « prolétaires de tous les pays unissez-vous ! » et le « Manifeste du parti communiste » et la « Critique du programme de Gotha », point d’orgue d’avertissement entre l’écriture du « Capital », sa poursuite et les dérives organisationnelles encore vivantes aujourd’hui et « compromis historiques » historiques de la classe ouvrière et du salariat en général dans la fluctuation des rapports de forces insuffisants ou croissants positivement… Vie ou mort, progrès ou mort, conscience du processus inconscient et mise en œuvre possible ou pas.
2. globalisation
« GLOBALISATION ». Un achat indirect et globalisation de l’achat de la force de travail etc. … ».
La collecte de la plus-value a bien lieu dans les entités de production et est alimentée par l’achat de la force et la capacité de travail de l’individu producteur par le capital.
Et contradictoirement, en unité et identité des forces contraires, le processus de concentration capitaliste mondiale entraîne :
Un achat indirect de la force de travail dans la complexification des services et des moyens de productions liés, en unité. Ce qui brouille les choses en matière de conscience de classe et le contenu des luttes sociales nécessaires au processus social en santé sociale.
Une globalisation de l’achat de la force de travail dans la concentration capitaliste mondiale, sa financiarisation, sa numérisation et sa parcellisation à outrance, paradoxale, division de classe du travail, des forces productives dans le capitalisme du XXIème siècle. Pour caricaturer, « le patron c’est le FMI, la Commission U.E., la BCE ici, entités concrètes, mais quelque peu abstraites pour la conscience ». Et la Grèce de 2015 en sait ou n’en sait pas quelque chose ! Nous sommes loin les rapports de classe directs du XIXème, bien que ceux-ci soient toujours là, parole de syndicaliste !
Une globalisation du % de plus-value et du % de profit, ce qui ne veut pas dire que les multiples et diverses « parts » de capital ont le même % de profit (encore contradiction !), au contraire le développement inégal du profit va de pair avec le développement inégal des entités de production et des entités locales, nationales, de zones mondiales qui les contiennent. Il s’agit dans cette analyse non d’un rapprochement avec le trotskysme, mais de sa critique et non d’un rejet dogmatique bloquant tout débat progressif.
Le drainage économique et politique du profit qui influe sur ce développement inégal, fait partie du développement inégal, et la guerre économique et militaire constitue une unité avec la baisse relative du taux de satisfaction des besoins sociaux.
Il y a contradiction antagonique ENTRE la croissance relative insuffisante de la complexification et de la condensification, en unité, des moyens de production, de leur organisation sociale, ET CELLE des besoins sociaux sous toutes leurs formes matérielles et morales, physiques et psychiques, en unité organique de leurs composants.
La croissance-complexification-condensification, loi du cosmos (au sens propre et non au sens mystique), de la nature connue et de la société, et loi de l’accumulation capitaliste, progrès relatif de la croissance-humanisation rencontre les limites du système. Le système est obsolète.
Les analyses et propositions par hypothèse de l’école économique néomarxiste de régulation systémique (Voir Economie et Politique) constituent une réponse possible à la crise du système obsolète.
L’organisation du travail à partir de la personne et son autonomie relative incontournable dans l’entité de production autogérée du local au mondial à double sens en coopération et en cohérence suffisante, l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail, dont sont issus les concepts ergologiques, peuvent constituer une unité de transformation en sante sociale si tant est qu’elle fasse jonction, avec son champ propre, avec l’économie.
Un cycle en santé sociale « moyen de production-travail » - « production, produit retournant en quantité-qualité suffisante dans le cycle » pour qu’il se renouvelle de façon élargie c’est-à-dire permettant une croissance suffisante de la complexification-condensification, est une condition de poursuite du processus d’humanisation.
Le processus d’humanisation est à la fois un processus de subsistance physique et un processus de subsistance morale, il constitue un processus dans lequel corps et pensée forment une unité de développement et non d’entités séparées comme l’enseigne hélas les religiosités, la philosophie éléate et la philosophie aristotélicienne de non-contradiction.
Le moyen-outil psychique de pensée qualifié de « dialectique matérialiste » est une avancée sociale dans le processus de conscience de la nature sur elle-même (Marx.1844).
Apprendre à penser qu’une chose est cette chose et son contraire et que ces mêmes choses agissent dans un processus, un mouvement, et qu’un mouvement en santé sociale a besoin de ce moyen de pensée, de cet outil a se manier de même façon lui-même, de façon dialectique pour qui ne devienne pas lui-même obsolète.
Un outil physique et psychique, matériel et moral en unité de fonction, de système, de mouvement de complexification-condensification (voir « ALTERNATIVE VITALE » sur ce blog) contient tout le développement précédant de l’humanisation et toute l’humanisation, tout le mouvement cosmique précédant, et toutes les conditions aléatoires « micros à l’infini » et macros idem, et causales, du processus futur, continu et quantique à la fois, en unité contradictoire.
Le fond de notre logique c’est l’emploi, les salaires et la formation « d’abord », appuyés par un investissement conçu autrement. Cela va développer efficacement (en baissant d’autres coûts, ceux du capital, et en répondant aux besoins) la production des entreprises et des services publics, et donc progressivement dégager de façon pérenne les moyens de « nouveaux jours heureux ».
Cela représente une révolution du travail, de l’emploi et du temps libre pour aller vers « une Sécurité d’emploi et de formation » dans une mobilité choisie, au lieu de la « précarité emploi mal payé et chômage », dans une mobilité imposée par le patronat et la loi du profit.
A- Les propositions sociales et écologiques de notre programme exigent des dépenses nouvelles importantes (embauches dans les services publics et les entreprises, salaires, investissements écologiques, revenu étudiant, égalité salariale, etc.) : …..
L'enjeu c'est de faire immédiatement barrage au RN, et de répondre à la souffrance sociale, en répondant aux fortes attentes qui montent dans toute la société.
Ce n’est pas de faire barrage et de continuer l’austérité avec des ministres « de gauche » ! Ce serait museler le mouvement social et la gauche dans une illusoire « grande coalition ». Outre d’aggraver les souffrances, ce serait ajouter à la confusion, nourrir les populismes et ouvrir une voie royale au RN. Nous nous refusons d’aider à installer l’austérité au nom de la préservation de la République et de la démocratie.
En revanche, s’il s’agit de lutter contre l’austérité et pour d’instaurer une République et une démocratie renouvelées entièrement en s’appuyant sur les propositions du Nouveau Front populaire, d’ailleurs majoritaire dans les forces s’opposant au RN, c’est une autre question.
S’il se construit une offre politique inédite, ce doit être sur la base d’une réponse aux difficultés réelles des gens, à la souffrance sociale, au recul considérable des services publics, à la désertification des territoires, à la relégation sociale et géographique. En premier lieu, une politique de rupture avec l’austérité. Un gouvernement « purement technique « , cela n’a pas de sens. C’est un gouvernement politique. C’est ce qu’a été Draghi en Italie. Il a préparé la venue de Meloni. Un gouvernement « sans réformes » ? Cela n’a pas de sens. Cela signifie un gouvernement qui applique l’austérité, continue à fermer des hôpitaux, brade les services publics, renonce à un bras de fer avec la BCE et le pacte de stabilité…renoncement qui caractérise aussi le RN mais que ce dernier s’emploie, avec succès, à masquer. Un gouvernement qui décrédibiliserait durablement l’idée d’alternative à gauche, carbonisée par de nouveaux renoncements.
Ce serait tout simplement tourner le dos aux problèmes des gens en inventant une entourloupe institutionnelle, alors qu’on prétend les entendre en insistant sur l’escroquerie du RN.
Pour nous, il faut absolument répondre aux difficultés réelles et aux aspirations des gens. Cela implique :
– Une abrogation de la réforme des retraites et des mesures pour les salaires et les qualifications
– Un plan de développement massif des services publics par leur emploi, la formation et l’attractivité ainsi que de la protection sociale
– La mobilisation d’un pôle public bancaire et financier pour un tout autre crédit et une réorientation des aides publiques sur des critères écologiques et sociaux, pour une tout autre production industrielle et de services
– Des mesures contre les licenciements et pour instaurer des droits effectifs de contre-propositions aux licenciements, aux suppressions d’emplois ou fermetures d’entreprises, contre les coûts du capital et ses prélèvements, pour la revitalisation de notre activité productive, en coopération.
– Des droits démocratiques nouveaux dans les entreprises, et des institutions de planification démocratique écologique et sociale à partir des projets des territoires, élaborés par les salariés, les citoyens et les élu.es.
– Engager des négociations européennes pour rompre avec l’austérité et le pacte de stabilité, avec à l’ordre du jour l’emploi, les services publics, un autre type de croissance et la paix, et engager des coopérations immédiates en ce sens entre pays de l’UE
– Ouvrir le chantier d’autres relations avec le Sud global, de co-développement et de coopération, et pour un monde de paix.
Voilà une base acceptable d’accord politique. A laquelle doit s’ajouter un engagement ferme et incontournable d’une politique d’accueil digne des étrangers et migrants, féministe et inclusive.
C’est aussi et d’abord une base pour les constructions et la résistance créative qui doivent s’organiser, en lien étroit avec les luttes sociales et sociétales, pour que les réponses politiques aillent dans le bon sens.
Pour faire avancer nos idéaux d’émancipation, de liberté, de dignité de chacune et chacun, changer l’économie et donc de politique, est décisif. Il s’agit, tout particulièrement, d’emmener les entreprises et le pays dans un chemin de progrès. Il ne s’agit pas de « casser », mais de changer de logique, contre celle du capital et de la finance.
Beaucoup peuvent être d’accord déjà au sein du Nouveau Front Populaire, mais aussi des gaullistes authentiques et, au-delà, beaucoup de celles et ceux qui commencent à douter du bien-fondé des politiques menées depuis plusieurs décennies, sans compter les organisations syndicales et associations dont la prise de position est très importante. Leur implication demain pour « résister et construire », dans
la liberté, des chemins nouveaux d’émancipation sera décisive, avec toutes et tous.
Militants et responsables du PCF premiers signataires :
Frédéric BOCCARA (cellule INSEE, section de Montrouge, fédération des Hauts de Seine, membre du CEN)
Yves DIMICOLI (section du 9è arrondissement, fédération de Paris)
Denis DURAND (section Banque de France, fédération de Paris, membre du CN)
Jean-Marc DURAND (section de Romans, fédération de la Drôme, membre du CN)
Gisèle CAILLOUX (cellule SAFRAN, section de Gennevilliers, fédération des Hauts de Seine)
Jean-Louis CAILLOUX (section de Suresnes, fédération des Hauts de Seine)
Thierry DOULAUD (section de Massy, fédération de l’Essonne)
Jean CHAMBON (section de Pierre Bénite, fédération du Rhône)
Cédric GOULMOT (section de Suresnes, fédération des Hauts de Seine)
Jean-Paul KRIEF (section d’Aubenas, fédération de l’Ardèche)
William MATHEVET (section de Brignoles, fédération du Var)
Alain MORIN (section du Val d’Yerres – Val de Seine, fédération de l’Essonne)
Christian POIRSON (section de Nancy, fédération de la Meurthe et Moselle)
Sandra BLAISE (section de Raon L’Étape, fédération des Vosges, membre du CEN)
Evelyne TERNANT (section de Besançon, fédération du Doubs, membre du CEN)
Pour la bataille des retraites, comme pour ces élections, le choix erroné a été de se placer sur une position défensive : CONTRE la « réforme » et non POUR ET COMMENT une autre construction sociale de progrès.
Si l’on NE se place PAS par rapport au besoin incontournable de répondre à la crise du système par des transformations radicales du système économique et social malade et obsolète, et POUR un autre système économique en santé sociale, quelles que soient les revendications avancées, la bataille ne peut qu’être défensive, ce que ressent le manifestant ou l’électeur et les deux en même temps, et qui le décourage.
Transformer le système économique et social ce n’est pas le chaos, mais au contraire répondre au chaos, aux désordres et aux violences que ce système engendre en ne répondant plus aux besoins humains, à la production en quantité-qualité nécessaire à la vie quotidienne et à son futur vivable : de la santé au climat, du métier aux conceptions vitales et au vivre ensemble qu’elles permettent.
Le cycle Travail-Production-Consommation-Travail ne peut plus se reproduire suffisamment et en qualité, le critère du profit immédiat capitaliste P/C et sa guerre économique et militaire le plombe.
Certes, c’est clair, nous ne voulons pas de l’extrême droite souverainiste et libérale (1), nous l’affirmerons dans notre vote, car elle l’est économiquement libérale et la crise est celle du capital et du libéralisme économique à son paroxysme qu’il induit.
L’extrême droite souverainiste est libérale économiquement, et réactionnaire socialement, l’expérience italienne avec G. Meloni de F.I. (Fratelli d’Italia) en tête en est la preuve, si tant est qu’il faille faire la preuve de cette évidence. Et ceci dans l’Europe et le monde : adhésion et accord inconditionnels au G7, FMI, BCE, et au libéralisme UE, Autonomie régionale différenciée, élection du premier(e) au suffrage universel, financement de centres de rétention hors Italie etc…
Il faut rappeler que son accession au pouvoir a été facilitée par la démission « opportune » de Draghi, premier ministre italien, ex-banque Golden Sacks, ex-président de la BCE. La dissolution macronienne de l’Assemblée nous promet la même trajectoire, ce n’est pas un hasard.
L’extrême droite souverainiste sera impuissante à répondre aux problèmes sociauxqu’elle prétend résoudre, parce qu’elle est le contraire du progrès social que nous voulons, et c’est en POUR ce progrès social AVANT TOUT et non dans toute autre considération "non essentielle" que nous nous déterminons. Si un mouvement retourne en cycle complexe, aller-retour des conséquences aux causes, l’origine en sont les causes.
Le « mouvement centriste », ultralibéral inauguré par G. d’Estaing avec la trilatérale de 1973 (Accord USA, Japon, UE de l’époque, accru aujourd’hui du G7) contre les avancées démocratiques d’alors et pour réorganiser le travail dans la révolution technique mondiale informationnelle, et repris par le « ni droite ni gauche » de Macron et Attal , affaibli dans sa représentation parlementaire n’est pas mort et fera tout pour sa reconstitution de multiples façons, et élargissement de multiples façons de même. Il faut aussi penser à l'expérience grecque de 2015 qu’il faudra dépasser...
Ce " Mouvement centriste" est un besoin vital du Capital pour surmonter sa crise qui à moyen terme ne pourrait pas être surmontée, car la croissance de sa crise est le résultat de la croissance des contradictions du système usé, obsolète, la baisse tendancielle du % de profit et la suraccumulation-dévalorisation du capital dont les remèdes palliatifs tendent à s’épuiser.
Et c’est ainsi que tôt ou tard, en travaillant au POUR (1), que nous gagnerons, dans un nouveau type de Conseil de la résistance, ici en Europe et dans un monde de coopération, échappant à la loi du dollar, un Monde de coopération et de cohérence suffisante pour avancer et non reculer comme à présent.
Unité du simple et du complexe, dans la nature, la société, la pensée.
Ceci est une étude à long terme collective à venir ou pas… A ne pas prendre telle quelle !
Est-il possible de maîtriser le mouvement du capital dans sa totalité et la connaissance du mouvement du capital dans sa totalité ?
Aucune immense batterie de computer, aucun ensemble d’algorithmes pour le traiter ne saurait saisir l’infinité de mouvement dans ce mouvement ni le cybernéticien les y faire entrer
Est-ce une interrogation inutile ? Certainement pas. La réponse à cette question remet au pied du mur la prétention du capital de maîtriser sa crise et celle de ses personnels qui croient à son éternité, son évolution éternelle sous la forme "capital".
La suite du capital, ce n’est pas le capital et la dialectique est un outil qui dépasse la maîtrise numérique du mouvement du capital puisqu’il nous permet d’en imaginer et peut-être inventer non « les » mais « des » suites concrètes possibles, sa mort et sa transformation qualitative, le dépassement de ses limites dans une forme nouvelle, négation de la négation socialement révolutionnaire, dans le mouvement continu et quantique -continuité et saut macro- en unité organique.
Engels, le « patron communiste », observateur de l’exploitation capitaliste et du mouvement du capital, uni dans les deux sens aux recherches sociales et économiques avec Marx (1), dans sa réponse à Schmidt (12 mars 1895) sur le taux général de profit montre à quel point, il maîtrise « l’outil dialectique », et évidemment pas « la dialectique » qui est à la fois une abstraction mentale d’un réel dont le mouvement social est à la fois historique et infini et un mouvement global infini du réel, relativement (peser ce « relativement » au sens le plus large possible), insaisissable.
Les personnels organiques (Gramsci) du capital qui croient à son éternité se placent en comptables d’entreprise, ce qui est infiniment insuffisant, pour comprendre la société et la nature dans laquelle le mouvement du capital et celui de la nature constituent une unité organique, organique et en contradiction de vie, ses développements viables ou pas comme tout mouvement, de la particule physico-chimique "originelle" à la «première cellule vivante ʺstableʺ», au corps-soi dans le corps social…….
Les mouvements dans un mouvement ne peuvent êtres décrits par des « patates d’inclusion » parce que la patate ne décrit pas le mouvement et la transformation dans le mouvement, dans les cycles spirales du mouvement. Entre autres celui de la création de l’homme par lui-même, du « cycle auto constructeur de l’humanisation-travail-production-pensée-invention » par elle-même.
La photo « arrêt sur image » ne peut être que fabrique de dogmatisme si elle n’est pas décrite dans le mouvement.
Lire cette lettre ensemble et la commenter ensemble est une mine d’information, de création de représentations mentales sur un mouvement, description qui commence par la question du taux de profit global « somme de PV/somme (capital contant + capital variable) pour se terminer par l’étude des mouvements dans les sciences naturelles avec des exemples craquants.
« ...En va-t-il autrement du taux général de profit ? il n'existe à chaque instant que d'une manière approchée. S’il vient à se réaliser dans 2 établissements jusqu'à coïncider dans le moindre détail, si tous deux obtiennent dans un exercice donné exactement le même taux de profit, c'est pur hasard ; dans la réalité les taux de profit varient en fonction de multiples circonstances d'une entreprise à l’autre et d'une année à l’autre et le taux général n'existe qu'en tant que moyenne de nombreuses entreprises sur toute une série d'années. Mais exiger que dans chaque entreprise et chaque année le taux de profit soit exactement le même jusqu'à la centième décimale qu’il soit, disons de 14,8769434…, sous peine de le voir réduire à une simple fiction, serait méconnaître grandement la nature du taux de profit et des lois économiques en général -elles n'existent toutes que dans l'approximation, la tendance, la moyenne, mais non pas dans la réalité immédiate. Cela provient d'une part de ce que leur action est contrecarrée par l'action simultanée d'autres lois, mais d’autre part aussi de leur nature en tant que concepts… »
Nous avons vu ça dans un article précédent du blogueur sur « la globalisation » (2)
Le capital oublie le lien de son cycle social A-M-A’ avec le cosmos concret, dont nous savons un peu, ses lois de développement, les mouvements dans les mouvements d’un mouvement global lui-même circonscrit à ce cosmos et à un « univers » dont nous ne savons rien, l’infinité dans le « petit » qui en fait « l’aléatoire » et dans le « grand » de même, qui en font le « causal ».
Le capital nie les intuitions religieuses, les mythes originaux de l’humanisation qui les précèdent et les suivent, du cycle « travail-producteur-inventeur-penseur-outil », du « lit de PLATON physique et mental et étendu à la construction sociale en unité », il les rigidifie et les dissout en même temps, et en fait une fixation mentale et autoritaire, frein aux transformations sociales nécessaires vitales.
Misère et superstitions vont de pair. La misère n’est pas un état mais est un mouvement et le développement de la croissance de la complexification-condensification sociale dans celle naturelle, mouvement dans le mouvement et reproduction élargie du mouvement assurant celui de la santé sociale vitale et viable. « Misère de la philosophie et philosophie de la misère ».
Un peu d’abstraction éloigne de la représentation du réel et de l’action en santé sur le réel. Beaucoup d’abstraction en rapproche en santé d’action sur le réel. C’est un processus de complexification-condensification dont comme dans tout processus on ne peut connaitre à l’avance le déroulement ni le simplifier; même si « partir du simple » est un cheminement d’invention et d’expérimentations pratiques en aller-retour permanent de développement inégaux, qui n’admet pas le concept de science infuse.
S’instruire, s’instruire , s’instruire insistait UN qui devant l’échec provisoire de tentatives de santé sociale suffisante s’est « remis en apprentissage », conjointement à l’abstraction, dans « Matérialisme et empiriocriticisme », étude qui demande aujourd’hui une poursuite avec le processus actuel scientifique, technique, numérique, et son processus culturel en unité, une nouvelle complexification-condensification.
C’est un travail de critique de la critique critique du néocriticisme du XXIème siècle débutant, comparable à celui du XIXème et du XXème, moralisme sans morale, visée sans moyens.
Une nouvelle complexification-condensification technique et culturelle à laquelle la complexification-condensification sociale et sa croissance quantitative-qualitative, la révolution qualitative sociale manque (Gramsci).
Dans un effort de conscience du processus conscient-inconscient de la vie humaine, processus à la fois partiel et uni, de conscience de la nature sur elle-même il y a l’effort d’abstraction et sa complexification-condensification elle-même sur elle-même… Mouvement dans le mouvement…
Complexe et simple sont un mouvement organique commun, uni. Couper les cordons organiques qui les relient tuent le corps-soi du corps social qu’ils constituent.
La lutte des classes, les revendications, les moyens de satisfaire les désirs-besoins sociaux c’est l’unité du simple et du complexe, l’un dans l’autre en mouvement.
Pierre Assante. 04/07/2024 17:36:57.
(1) Entre autres du « Comité de correspondance communiste », au dépassement de la « ligue des justes » dans la « Ligue des communistes », « prolétaires de tous les pays unissez-vous ! » et le « Manifeste du parti communiste » et la « Critique du programme de Gotha », point d’orgue d’avertissement entre l’écriture du « Capital », sa poursuite et les dérives organisationnelles encore vivantes aujourd’hui et « compromis historiques » historiques de la classe ouvrière et du salariat en général dans la fluctuation des rapports de forces insuffisants ou croissants positivement… Vie ou mort, progrès ou mort, conscience du processus inconscient et mise en œuvre possible ou pas.
Nous entrons en résistance et nous y cherchons l’union des victimes d’un système économique et social usé et obsolète qui plombe notre quotidien et notre futur.
Notre arme ce n’est pas la violence, c'est l'économie marxiste de régulation systémique, pensée progressiste, propositions et action de transformation en santé sociale viable et vivable.
Evidemment dit comme ça ce n’est qu’une formule.
Après il faut la conjuguer avec les désirs et besoins sociaux, les revendications et les luttes sociales de toutes sortes...
Un achat indirect et globalisation de l’achat de la force de travail etc. … ».
La collecte de la plus-value a bien lieu dans les entités de production et est alimentée par l’achat de la force et la capacité de travail de l’individu producteur par le capital.
Et contradictoirement, en unité et identité des forces contraires, le processus de concentration capitaliste mondiale entraîne :
Un achat indirect de la force de travail dans la complexification des services et des moyens de productions liés, en unité. Ce qui brouille les choses en matière de conscience de classe et le contenu des luttes sociales nécessaires au processus social en santé sociale.
Une globalisation de l’achat de la force de travail dans la concentration capitaliste mondiale, sa financiarisation, sa numérisation et sa parcellisation à outrance, paradoxale, division de classe du travail, des forces productives dans le capitalisme du XXIème siècle. Pour caricaturer, « le patron c’est le FMI, la Commission U.E., la BCE ici, entités concrètes, mais quelque peu abstraites pour la conscience ». Et la Grèce de 2015 en sait ou n’en sait pas quelque chose ! Nous sommes loin les rapports de classe directs du XIXème, bien que ceux-ci soient toujours là, parole de syndicaliste !
Une globalisation du % de plus-value et du % de profit, ce qui ne veut pas dire que les multiples et diverses « parts » de capital ont le même % de profit (encore contradiction !), au contraire le développement inégal du profit va de pair avec le développement inégal des entités de production et des entités locales, nationales, de zones mondiales qui les contiennent. Il s’agit dans cette analyse non d’un rapprochement avec le trotskysme, mais de sa critique et non d’un rejet dogmatique bloquant tout débat progressif.
Le drainage économique et politique du profit qui influe sur ce développement inégal, fait partie du développement inégal, et la guerre économique et militaire constitue une unité avec la baisse relative du taux de satisfaction des besoins sociaux.
Il y a contradiction antagonique ENTRE la croissance relative insuffisante de la complexification et de la condensification, en unité, des moyens de production, de leur organisation sociale, ET CELLE des besoins sociaux sous toutes leurs formes matérielles et morales, physiques et psychiques, en unité organique de leurs composants.
La croissance-complexification-condensification, loi du cosmos (au sens propre et non au sens mystique), de la nature connue et de la société, et loi de l’accumulation capitaliste, progrès relatif de la croissance-humanisation rencontre les limites du système. Le système est obsolète.
Les analyses et propositions par hypothèse de l’école économique néomarxiste de régulation systémique (Voir Economie et Politique) constituent une réponse possible à la crise du système obsolète.
L’organisation du travail à partir de la personne et son autonomie relative incontournable dans l’entité de production autogérée du local au mondial à double sens en coopération et en cohérence suffisante, l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail, dont sont issus les concepts ergologiques, peuvent constituer une unité de transformation en sante sociale si tant est qu’elle fasse jonction, avec son champ propre, avec l’économie.
Un cycle en santé sociale « moyen de production-travail » - « production, produit retournant en quantité-qualité suffisante dans le cycle » pour qu’il se renouvelle de façon élargie c’est-à-dire permettant une croissance suffisante de la complexification-condensification, est une condition de poursuite du processus d’humanisation.
Le processus d’humanisation est à la fois un processus de subsistance physique et un processus de subsistance morale, il constitue un processus dans lequel corps et pensée forment une unité de développement et non d’entités séparées comme l’enseigne hélas les religiosités, la philosophie éléate et la philosophie aristotélicienne de non-contradiction.
Le moyen-outil psychique de pensée qualifié de « dialectique matérialiste » est une avancée sociale dans le processus de conscience de la nature sur elle-même (Marx.1844).
Apprendre à penser qu’une chose est cette chose et son contraire et que ces mêmes choses agissent dans un processus, un mouvement, et qu’un mouvement en santé sociale a besoin de ce moyen de pensée, de cet outil a se manier de même façon lui-même, de façon dialectique pour qui ne devienne pas lui-même obsolète.
Un outil physique et psychique, matériel et moral en unité de fonction, de système, de mouvement de complexification-condensification (voir « ALTERNATIVE VITALE ») contient tout le développement précédant de l’humanisation et toute l’humanisation, tout le mouvement cosmique précédant, et toutes les conditions aléatoires « micros à l’infini » et macros idem, et causales, du processus futur, continu et quantique à la fois, en unité contradictoire.
L’état de la protection sociale indique l’état de santé global de la société humaine
"LA DEUXIEME FOIS"
En règle générale,
La première fois c'est un drame et une tragédie
La deuxième fois c'est une (très mauvaise) farce.
Certes, le chiffrage du programme, OUI, nécessaire et salutaire, précurseur.
La régulation systémique peut y pourvoir.
Sacré boulot !
ET
Au moment où s’étend ici et partout le souverainisme d’extrême droite, allié objectif du capital et du libéralisme économique, élargir à l’Europe et au Monde, c’est répondre au présent et préparer l’avenir qui en a bien besoin, vitalement.
Le choix de cette illustration n'engage que le blogueur
Le Bad Godesberg socialiste de 1959 puis communiste de 1979,
et dans l’urgence ….
Le Bad Godesberg socialiste de 1959 puis communiste de 1979, l’abandon du marxisme (non dogmatique et non étatique, outil de pensée dialectique et outil de transformation sociale) a pesé lourdement dans l’affrontement de la réorganisation du travail : la Numérisation et Mondialisation et Concentration capitaliste au paroxysme des contradictions systémiques.
Cette réorganisation-désorganisation, qui suivait déjà une crise générale et l’accélérait s’est faite contre la coopération et la cohérence humaine mondiales vitales, en santé sociale suffisante, démocratique et communiste, autogestionnaire, à partir de l’autonomie relative de la personne humaine dans la nécessité sociale et naturelle.
Il n’est pas de sortie de crise sociale possible, économique et politique, dans le rejet massivement cultivé, d’une part du parti lui-même, de nous-mêmes, de l’économie néomarxiste de régulation systémique, ses expériences à mettre en œuvre, ses tâtonnement inévitables et rectifications progressives à faire, dans une nouvelle voie en santé sociale de l’humanisation mise à mal par le système ; par le cycle d’accumulation A-M-A’, son critère P/C, l’achat-vente (Salariat sous toutes ses formes) de la force et de la capacité de travail qui l’alimente.
Le poids trop faible de l’économie néomarxiste de régulation systémique est la question principale, essentielle à aborder et à résoudre pour tous les domaines, de la production à l'écologie etc., ce qui demande du courage, de la lucidité, de la volonté, de la détermination révolutionnaire et démocratique.
Dans l’urgence barrons la voie à l’extrême droite réactionnaire ( ce n’est pas une formule mais une réalité socialement menaçante) et conservatrice, réduisons les « centrismes » libéraux macroniens et divers, et cultivons les mesures sociales contenues dans le programme du NFP, forme aléatoire à laquelle donner une autre et nouvelle qualité opérationnelle et idéologique.
Le Nouveau Front populaire propose de porter le SMIC net de 1 398,69 euros mensuels à 1 600 euros, soit une augmentation de 200 euros. Cette mesure est indispensable, non seulement pour répondre à la détresse que cause l’appauvrissement d’une part croissante de nos concitoyennes et concitoyens, mais aussi pour faire entrer l’économie dans un cercle vertueux : stimuler à la fois la « demande » (la consommation populaire) et l’« offre » (une création de valeur ajoutée sur le territoire national, rendue efficace par la sécurisation de l’emploi et un développement ambitieux de la formation des salariés). Elle doit intervenir dès l’arrivée de la gauche au gouvernement.
L’augmentation doit bien entendu porter sur le SMIC brut. Il serait en effet inconcevable que la gauche emprunte à la droite et à l’extrême-droite l’escroquerie d’une augmentation des salaires nets « financée » par une baisse des cotisations. C’est à dire un détricotage de la Sécu !
Compte tenu des taux de cotisation en vigueur, il faut donc porter le SMIC brut de 1 766,92 à 2 021 euros. Pour les salariés actuellement rémunérés au SMIC ou en-dessous, qui sont au nombre d’1,4 million, cela entraînera une dépense supplémentaire annuelle, pour les employeurs, de l’ordre de 11 milliards d’euros.
La mesure bénéficiera aussi aux 2,2 millions de salariés dont la rémunération actuelle est comprise entre 1 400 et 1 600 euros, rattrapés par le nouveau SMIC, ce qui représente environ, pour les employeurs, une dépense de 10 milliards d’euros. L’effet direct de la décision administrative d’augmentation du SMIC sera donc pour les employeurs une dépense supplémentaire d’environ 21 milliards, dont 5 milliards au titre des cotisations sociales.
Mais l’augmentation du SMIC doit aussi être répercutée sur les autres échelons de la grille des salaires. En effet, l’objectif de la gauche ne doit pas être de « smicardiser » la grande majorité des salariés mais au contraire d’enclencher une dynamique vertueuse d’augmentation des salaires. Devraient s’y ajouter des augmentations, à tous les niveaux de l’échelle des salaires, pour prendre en compte le rattrapage du pouvoir d’achat perdu du fait de l’inflation, la réalisation effective de l’égalité salariale entre hommes et femmes, la reconnaissance des qualifications, etc. S’y ajoutera, selon les termes du programme du Nouveau Front populaire, une augmentation des cotisations vieillesse de 0,25 point par an. Ces points seront à l’ordre du jour de la grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification qui aura lieu à l’été.
Au total, dans l’hypothèse, très modeste, où l’augmentation des salaires irait des 200 euros annoncés pour le SMIC net, à 90 euros au niveau du salaire médian (2 100 euros nets actuellement), puis s’annulerait progressivement pour les salaires plus élevés, il en résulterait, compte tenu des taux de cotisation en vigueur, une dépense supplémentaire pour les employeurs de l’ordre de 60 milliards, soit une augmentation de 6 % de la rémunération brute totale des salariés des entreprises.
Il faut comparer cette dépense aux profits des entreprises. On peut approximativement les mesurer, en comptabilité nationale, par l’excédent brut d’exploitation des sociétés financières et non financières, qui était de 491 milliards d’euros en 2023. Toutes choses égales par ailleurs, la hausse du SMIC les réduirait donc d’environ 12 %. Mais toutes choses ne sont pas égales par ailleurs.
D’une part, les profits des entreprises ne servent pas seulement à payer des dividendes et des intérêts. Les entreprises doivent continuer à se développer. Elles doivent investir : la formation brute de capital fixe des sociétés financières et non financières s’est élevée à 360 milliards d’euros en 2023, et la réindustrialisation, la transformation écologique de l’économie, exigeront des dépenses encore bien supérieures dans les prochaines années. Il faudra surtout développer l’emploi, la formation des salariés et les investissements qui les accompagnent, pour pouvoir augmenter les richesses produites avec une nouvelle efficacité économique, sociale et écologique.
D’autre part, la concurrence extérieure, y compris intra-européenne, est très importante. Elle ne disparaît pas d’un coup. Tout en engageant une logique de coopération, elle nécessite de continuer à réduire les coûts des entreprises pour tenir face à cette concurrence… mais, loin de l’obsession de la « baisse du coût du travail », il s’agit de baisser d’autres coûts et prélèvements : ceux du capital !
Enfin et surtout, nous savons bien que le patronat n’acceptera pas sans résistance de réduire ses profits pour augmenter les salaires. La hausse des salaires exigera donc une mobilisation dans les entreprises et dans le pays. Les salariés pourront s’appuyer sur l’élargissement de leur droit d’intervention dans l’entreprise qui figure dans le programme du Nouveau Front populaire. Ce programme comporte plusieurs dispositions qui les y aideront.
Il prévoit en effet une modulation des cotisations sociales patronales : ces cotisations seront augmentées pour les entreprises où la part de la masse salariale et des dépenses de formation dans la valeur ajoutée diminue, ou augmente moins que la moyenne de leur branche. Les entreprises seront ainsi fortement dissuadées de recourir à des licenciements, à des externalisations, ou de restreindre les salaires. Cela contribuera à sortir du cercle vicieux de la « baisse du coût du travail » et à amorcer un cercle vertueux de développement socialement et écologiquement efficace de l’emploi, de la valeur ajoutée et des salaires. Pour agir dans le même sens, l’impôt sur les sociétés serait rendu progressif en fonction de la taille des entreprises, et modulé pour encourager la création de valeur ajoutée économe en capital matériel et financier.
Le programme prévoit également de conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise, et de les inscrire dans une stratégie industrielle publique. La façon la plus efficace de le faire sera de remplacer une partie croissante de ces aides par un programme de crédits bancaires bonifiés et garantis par l’État. Au lieu de de distribuer des subventions qui n’alimentent que les profits, ou des exonérations sociales qui vident les caisses de la Sécurité sociale, la puissance publique (via par exemple un fonds national et des fonds régionaux pour l’emploi, la formation et la transformation écologique des productions) prendra en charge une partie des intérêts de ces crédits, pour ramener leur taux à un niveau très faible, voire nul ou négatif. Par exemple, sur les quelque 200 milliards d’aides aujourd’hui dispensés aux entreprises, 30 milliards pourraient être réaffectés à un programme de prêts bonifiés. Cela permettrait de réduire de 5 points le taux de 600 milliards de crédits, soit 44 % des crédits bancaires aux entreprises en cours. Cette réduction du coût du capital compenserait à elle seule la moitié des dépenses entraînées par la hausse des salaires, sans compter le développement des entreprises qu’elle rendrait possible. En effet, l’accès au crédit des entreprises, particulièrement les TPE-PME, en serait grandement facilité, libérant un considérable potentiel de création d’emplois et de richesses. Ces crédits auront vocation à être refinancés par la BCE, via la Banque de France, à des conditions préférentielles sur le modèle des refinancements à long terme ciblés (TLTRO) pratiqués par la BCE depuis 2014, ce qui contribuera à faire baisser leur coût pour les entreprises bénéficiaires. Bien sûr, celles-ci devraient, en contrepartie, s’engager à « jouer le jeu » des augmentations de salaires, des créations d’emplois et de la prise en compte de critères écologiques. Précisément le programme du NFP prévoit des droits de suivi des aides publiques par les salariés.
Pour compléter ces indications, il convient de souligner que cette évaluation ne porte que sur les salaires du secteur privé. De leur côté, l’État, les collectivités territoriales et la Sécurité sociale auront à financer la hausse des pensions et des minima sociaux, la hausse du point d’indice des fonctionnaires (entre 20 et 30 milliards de dépenses supplémentaires à effectifs constants), la garantie d’autonomie pour les ménages situés sous le seuil de pauvreté, etc.
L’état de la protection sociale indique l’état de santé global de la société humaine
Le poids de la tradition révolutionnaire, du type de construction révolutionnaire de 1789-1794 reste très puissant en France : un conglomérat tiré par une pointe avancée.
La pointe d’aujourd’hui est globalement de l’ordre de l’économie conservatrice, orthodoxe dans laquelle se mêlent heureusement les demandes populaires de mieux vivre, ce qui constitue une contradiction à surmonter dans le cours des évènements.
Pour le moment quelle que soit, sera, le groupe dominant, NFP que nous soutenons contre l’extrême droite et pour les mesures sociales, le Centre démocrate libéral, l’extrême droite, ces trois groupes appartiennent majoritairement aux orientations économiques libérales en faillite, de la contradiction évoquée précédemment.
Keynésiens de droite et de gauche, constituent la majorité de la « gauche de volonté transformatrice » mais non de capacité transformatrice.
L’économie marxiste de régulation systémique travaille cette majorité et les évènements poussent à ce travail et les évènements sont poussés par la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et toutes ses conséquences, sur la mauvaise santé globale des entreprises quel que soit l’état des dominantes et les difficultés de vie quotidienne, en rapports dialectiques.
Cependant la crise générale tend à rapprocher les expériences, les évolutions, les régressions : les blocs de la représentation nationale institutionnelle (Chambre des députés etc.), 2 blocs, blocs d’extrême droite, bloc « centriste » libéral, caractéristiques de l’Italie représentent une tendance du moment de l’évolution politique dans l’évolution de la crise économique ici aussi, sous des formes diverses qui se rejoignent objectivement.
Dans ce qui a précédé et suivi de près le congrès de 2008 du PCF, proche de la crsie de 2008, voici des contributions. Il n’est pas question de les accepter ici et maintenant telles quelles, mais de saisir une évolution de pensée d’un moment dont les divagations relatives peuvent éclairer le moment d’aujourd’hui.
L’existence d’une représentation communiste et du contenu de cette représentation est une condition et un reflet d’une santé sociale possible à construire.
L’état de la protection sociale indique l’état de santé global.
La logique économique du programme du Nouveau Front populaire
et de son financement
Frédéric Boccara, PCF,
lundi 17 juin 2024
La logique économique du programme du Nouveau Front Populaire (NFP) est de partir des besoins pour engager un nouveau type de développement et d’efficacité :
Temps 1 – « Rupture » et « bifurcation »
Réponse immédiate aux exigences sociales et écologiques populaires (services, publics, emploi, salaires, minima sociaux, logement, …)
En mettant des avances financières immédiates à leur service des exigences sociales par la mobilisation du pôle bancaire public et en réorientant les aides publiques
Avec des pouvoirs démocratiques pour contrecarrer ceux qu’exercent les marchés financiers sur les banques et les entreprises (« l’utilisation de l’argent »).
Pour cela on réalise, en parallèle, des réformes de structure (bifurcation) qui permettent de s’assurer que l’on prend bien le chemin d’un développement pérenne, efficace
► Nouvelle conditionnalité sociale et écologique de toutes les aides publiques
►Pôle public bancaire et financier, réglementation bancaire
►Nouveaux droits d’intervention des travailleurs
►Nouvelle fiscalité
►Augmentation et Modulation des cotisations sociales
►Soumission de « la finance » à cotisation (dividendes, rachats d’action, …)
►Quid d’institutions de planification écologique et sociale ??
►Rôle positif des services publics (formation, recherche, écologie, …) et de la protection sociale
―> En effet, les enseignements de Keynes et de bien d’autres nous disent que des avances monétaires peuvent permettre de prendre efficacement le chemin d’un autre développement, mais ce n’est pas fatal. Marx, entre autres, montre à quel point le monopole du capital qui vise le taux de profit vient piloter de façon perverse ces avances. Il faut s’assurer que le bon chemin est pris en dirigeant ce flux monétaire selon des critères d’efficacité écologique, sociale et économique.
Alors cet autre développement génèrera les ressources qui permettent d’entretenir de façon pérenne le développement que nous souhaitons
Temps 2 - la « transformation » et le financement auto-entretenu
►La transformation prend alors corps et le financement tend à s’auto-entretenir (1). Le poids de l’endettement dans le PIB recule, une nouvelle production se développe, les « déficits » économiques et écologiques commencent à se résorber.
―> Pour cela il faut bien distinguer les temporalités : (1) et (2) réponse aux besoins = « rupture » engagement des réformes de structure = « bifurcation » (3) développement efficace, pérenne = « transformation ».
―> La logique de développement, c’est que l’écologie et le social (l’emploi, la formation, les services publics et la réduction du temps de travail) sont but et moyen de la transformation, pour une tout autre production et activité économique.
►Développement écologique : diminution des rejets de CO2, économie de matières et de capital matériel, diminution des rejets polluants. Il faut s’en assurer dans tous les projets de ‘investissement et de production et basculer vers une économie où, tout en répondant aux besoins matériels (logement, alimentation, transport, …), la priorité devient le développement des services humains (santé, culture, …)
►Développement social : un emploi de qualité, avec un temps de travail fortement réduit aussi bien à la semaine/année, que tout au long de la vie (retraite plus tôt, temps de formation accru tout au long de la vie), pour permettre aussi bien l’émancipation, l’épanouissement, desserrer la tension du travail que pour permettre la participation à la vie sociale. Le développement des services publics et de la protection social sont décisifs en ce sens. C’est en lien avec la conception d’une sécurisation plus ou moins radicale de l’emploi et de la formation, devenue commune à l’ensemble du monde syndical.
Viabilité et efficacité économique. La question est lancinante depuis 1983-84, mais aussi quand on pense à 1936. On nous attend à ce tournant !
►La première question lancinante est celle des coûts des entreprises : il y a d’une part la nécessité de préserver leurs capacités de développement et d’autre part la compétitivité internationale. Nous proposons certes coopération et des protections Européennes, mais cela est loin de suffire, surtout à court terme… Ce que nous proposons de nouveau, à l’unisson du mouvement social et syndical, c’est la baisse du coût du capital (dont ses prélèvements), et même tous les autres coûts que les dépenses sociales et pour le vivant. Donc une baisse des coûts… mais tout autre !
►La seconde question est celle de l’international et de l’Europe. Pour l’Europe, Le « pacte européen pour le climat et l’urgence sociale » ouvre une bataille pour sortir en commun de l’austérité, par exemple avec un Fonds européen de développement des services publics dans tous les pays de l’UE. Cela éviterait d’être dans une opposition de phase conjoncturelle ! Nous proposons aussi des mécanismes de financement public sur des critères précis, dans l’UE, pour une nouvelle production industrielle et de services.
►Ceci dit, l’international est la partie faible du programme. Peut-on aussi « interpréter » ? Par exemple, il est écrit : « mettre fin aux traités de libre échange » : que met-on à la place ? Des traités de coopération avec le Sud global : échanges et investissement privilégiés si cela développe les biens communs (santé, environnement, …) et l’emploi des 2 côtés, articulé avec des protections économiques.
►Enfin, la question de la monnaie, d’un nouvel ordre économique international et du dollar est ouverte.
Sur le fond, nous pouvons dire que le NFP cherche à tenir compte de l’expérience du Front populaire de 1936 : il agit sur la monnaie et les banques (le Front populaire n’avait pas cherché à impulser un autre crédit aux entreprises, au contraire de ce qui a été fait à la Libération), et à tenir compte de l’échec de 1983-84 (il cherche à agir sur l’offre des entreprises, leurs coûts, pas seulement sur la demande, et sur l’international). S’il se centre bien sur l’orientation d’avances financières massives avec de nouveaux droits pour la société civile et les travailleurs.ses, il tiendra compte de l’expérience réussie de la Libération.
NOTE :
(1) « Tend », car on a toujours besoin d’avances et de crédit, donc les avances et le crédit ne disparaissent pas mais le poids de l’endettement dans le PIB commence à reculer et le PIB a une tout autre composition.
:
Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie