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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 10:15

 

FAIRE LE POINT :

 

L’idéologie de la bourgeoisie est profondément ancrée dans la pensée de l’humanité alors que son mode de production et d’échange, y compris dans le CMMnIgF (1), à la fois forme la plus développée et décadente du capitalisme et de la société marchande en général, en dissolution-transformation, s’oppose à une nouvelle "étape" d’évolution-complexification du processus d’humanisation initiée il y a quelques 2 millions d’années avec l'Homo Habilis.

Le marxisme (proposition et action pour un monde communiste, positivant la contradiction fertile entre individu et espèce et entre forces productives et mode de production et d'échange), non en tant que dogme, constitue,  en tant qu'action-réaction en évolution-complexification elle-même, une réponse au besoin d’un développement d’une qualité nouvelle, en santé.

Le mouvement de l'humanité n’est pas un mouvement d’idée en tant que tel, mais le contient. En ce sens le marxisme non dogmatique, dans son processus d’évolution propre (2), non isolé mais partie prenante du processus de l’humanité, en unité, est aussi un nouvel humanisme de qualité supérieure à celui qu’ont connu les hommes dans toutes les périodes de bouleversement des normes et des acquis.

L'idée d'évolution de Darwin et le développement de ses successeurs, si elle reste importante au progrès de la conscience humaine, c'est son développement pervers qui est à combattre, tâche du présent éminemment nécessaire : son développement pervers, le darwinisme social par lequel la bourgeoisie et son "élite décadente" justifie les inégalités, son système qui les développe, et son extrémité matérielle et morale, réaction contre tout progrès, le fascisme économique et social sous ses formes anciennes et "modernes".

Voir articles précédents.

Pierre Assante. 04/10/2020 10:07:24.

(1) Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé.

(2) Par exemple la théorie de la suraccumulation-dévalorisation du capital et son dépassement ou l'Analyse pluridisciplinaire des situations de travail.

 

et Voir :

RECUEIL 2034 : http://pierre.assante.over-blog.com/2020/09/2034-recueil.html

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 08:03
Valère Bernard

 

Article publié une première fois le 01/10/2020 à 08:36,

avec 3 phrases soulignées.

 

TABOU

 

.....Oui, la nation a constitué un « cadre » dans lequel ont été conquis des droits sociaux progressistes..... 

..... et reste un lieu de leur défense.....

.....Cela ne veut pas dire que l’histoire humaine va se débarrasser brutalement de ce cadre, mais qu’il peut être élargi sans cesse, conjointement à une transformation du mode de production et d’échange, vers une coopération des entités constituées en mouvement, en transformations et en naissance de nouveau......

 

Toutes les constructions mentales qui nous permettent de vivre parce qu’elles nous « donnent des repères » et des « modes d’emploi » pour agir individuellement et collectivement dans la recherche en complexification des subsistances, ne sont éternellement saines.

Souvent notre cerveau fonctionne « comme » un computer, c’est-à-dire qu’il va chercher ce qui lui a été déjà utile sans remettre en débat interne ni externe cette utilité ou-ni découvrir une nocivité éventuelle.

Par exemple la nation. Certes la vie humaine est constituée de construction d’entités locales plus ou moins vastes mises en rapports entre elles à « l’image » des rapports entre les individus de l’espèce, entité globale pensante en ce qui est de l’humanité.

Oui, la nation a constitué un « cadre » dans lequel ont été conquis des droits sociaux progressistes. Elle a été aussi le cadre d’affrontements meurtriers gigantesques. Elle est une entité constituée par une poussée de la construction sociale des marchés élargis par la bourgeoisie et son mode de production et d’échange basé sur l’accumulation, la concurrence sauvage, la vente de la force de travail. La nation a constitué un « cadre » dans lequel ont été conquis des droits sociaux progressistes et reste un lieu de leur défense, mais devient dépassé et obsolète. Cela ne veut pas dire que l’histoire humaine va se débarrasser brutalement de ce cadre, mais qu’il peut être élargi sans cesse, conjointement à une transformation du mode de production et d’échange, vers une coopération des entités constituées en mouvement, en transformations et en naissance de nouveau.

Les cultures OUI, les nations NON, c’est en dépassant le tabou qui interdit de toucher au concept de nation, parmi les multiples catégories chosifiées dans notre cerceau, que se répandent les nationalismes et les fascismes qui les accompagnent. La production est la base de la vie humaine, c’est à travers le mode de production, l’organisation du travail que se découvrent, s’inventent  et se construisent les concepts et les catégories qui nous permettent de penser les constructions humaines de progrès et de santé.

Mais le tabou de la nation n’est qu’un tabou parmi d’autres. Les tabous touchant à la sexualité sont aujourd’hui remis en cause mais non dépassés. La maturité de la conscience humaine, qui sort à peine de l’enfance et se comporte en adolescente, passe par l’examen des réalités qui constituent les rapports sociaux afin de les mouvoir, les transformer. Les rapports sociaux qui permettent le développememnt de l’individu dans le développement de la société sont ceux, qui, historiquement, dans un moment historique du développement des forces productives, permettent une coopération maximum et en santé, ce qui va de pair.

Un matérialisme non dogmatique, c’est-à-dire qui se comporte en « penser le quotidien et le devenir » à la lumière des avancées scientifiques et d’avancées scientifique synthétisant relativement à son moment, le mouvement global de la nature et de la société humaine dans la nature est un outil de progrès de la conscience humaine.

Dans les manuscrits de 1844 Marx qualifiait déjà l’homme en tant que conscience de la nature sur elle-même. Ceci n’est pas une formule mais un repère à développer pour soi-même afin de comprendre et d’agir pour le développememnt de tous, avec ce que l’action comporte d’avancées, d’erreurs, de retours nécessaires pour repartir de l’avant, c’est-à-dire d’expérimentation au sens plein, total du mot et de la chose.

Pierre Assante. 01/10/2020 08:24:12.

 

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 19:07

CE BLOG S’ÉPUISE PEUT-ÊTRE…

Ce petit travail de fourmi rencontre un nouvel état, en difficulté, de la poussée théorique, dans la crise économique et sociale ...

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 18:58

Le financement de notre système de Sécurité sociale : un financement révolutionnaire

Catherine MILLS. L’Humanité. 2 octobre 2020

La création de la Sécurité sociale en 1945 visait à répondre au besoin de justice sociale, en dépassant les limites des législations sociales de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle  concernant les retraites, la famille ou  la santé,  par une nouvelle législation prenant en charge l'ensemble des besoins sociaux. En même temps,  il s’agissait de sortir de la crise systémique du capitalisme de l’entre-deux guerres  et d’œuvrer à la reconstruction économique du pays.

  Le choix du mode de financement du système de Sécurité sociale  a été déterminant. Il s’agit d’un financement   à partir des cotisations sociales, lié  à  l’entreprise,   lieu     les  salariés  créent  les     richesses    un  principe moderne et   révolutionnaire.  Les salariés cotisent en  fonction de   leur capacité contributive et  peuvent recevoir des  prestations et  des  soins en  fonction de   leurs besoins. Les   cotisations  sociales  fonction des salaires versés dans les entreprises  servent  à    financer des     prestations  qui     permettent de développer la capacité contributive des salariés.  Elles sont  enracinées dans le lieu de création des richesses et      source  de     dynamique économique, ce qui  donne les  moyens de  financer  la   protection sociale. C’est un choix de sociétéle choix d’une solidarité étendue, de la responsabilité sociale des entreprises, d’une Sécurité sociale gérée principalement par les salariés.  Cela constitue un facteur de développement des ressources humaines, un  moteur pour un autre type de progression de la productivité du travail, un autre type de croissance. C’est le choix d’une  action  à  la  racine sur    le    t   type   de       production   des    richesses  en accroissant la part de salaires et des fonds sociaux dans la valeur ajoutée.  Ce financement permet   en  même  temps de financer les solidarités,  concernant  les prestations  familiales, la santé, les retraites.

 Au plan théorique, la Sécurité sociale et son financement contribuent à contrecarrer la suraccumulation du capital par des formes nouvelles de dévalorisation structurelle.  Les nouveaux  mécanismes de  régulation et  les transformations de  structures après la Seconde Guerre mondiale, concernent notamment  l’extension du  secteur public et la création de la Sécurité sociale, avec un financement  public et socialisé qui ne participe  pas  à la course à  la valorisation  du  capital. Les prestations sociales permettent d’élargir le développement des richesses produites à partir de l’entretien  de la force de travail mieux formée, reposée, bénéficiant de meilleures conditions de travail et de vie, donc plus motivée et plus dynamique. Les cotisations sociales, prélevées sur les richesses crées, sont  une part de la  valeur ajoutée crée(VA) qui n’est pas affectée au profit, ni directement aux salaires, et visent à répondre à des besoins sociaux.  Ce financement socialisé de la reproduction de la force de travail permet le développement de la capacité productive de valeur ajoutée des salariés.

Les cotisations sociales sont calculées en fonction des salaires versés et  le produit de ces  cotisations est mutualisé. Cependant, contrairement à une formule répandue, les cotisations sociales ne sont pas du salaire « différé » ou « socialisé ». En effet, le salaire est défini à la fois par négociation contractuelle entre le patron et son salarié, et par les grilles des conventions collectives (conventions d'entreprises, de branche).  Le salaire a un caractère  plus ou moins marchand,  ce n'est pas le cas pour les cotisations qui ne sont pas soumises à négociations concernant les régimes obligatoires de base. Si la cotisation prélevée sur  la VA est proportionnelle aux salaires, la prestation versée dépend des besoins sociaux. Ainsi, le salarié est soigné en fonction de sa maladie, non des cotisations sociales versées. C'est le principe de « à chacun selon ses besoins et de chacun selon ses moyens ».  Largement déconnectées du rapport salarial, les cotisations et leur affectation ne répondent pas à une équivalence marchande entre ce qui est versé et ce qui est reçu, chacun reçoit selon ses besoins et contribue selon ses moyens. C’est le principe de solidarité universelle intra  et intergénérationnelle. Le financement de la Sécurité sociale constitue  un terrain essentiel de la bataille de classes pour la production et la répartition  des richesses produites, qui accompagne celle pour les salaires mais sans se confondre avec elle. La cotisation sociale inscrit ainsi le financement de la sécurité sociale dans une dynamique économique et sociale à partir de l’emploi et des salaires qui en sont les leviers. La nature de la cotisation sociale a justifié en 1946 le principe de conseils d’administration des caisses de Sécurité sociale principalement pilotés par les salariés.  Elle nécessiterait aujourd’hui de nouveaux  droits d’intervention des salariés  dans  les gestions  des entreprises  et des institutions sociales.  Face à la crise systémique actuelle dans laquelle nous ont plongés les réformes libérales, une réforme progressiste de la Sécurité sociale et de son financement est indispensable,  elle s’appuierait sur la promotion et la sécurisation  de l’emploi, de la formation  et des revenus, en visant la construction d’une nouvelle civilisation.

 

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2 octobre 2020 5 02 /10 /octobre /2020 08:05

POUR LA REUNION TELEPHONIQUE DE FORMATION PCF13

du 5 octobre 2020.

 

Aux responsables membres du collectif formation :

 

Au mois d’août 2019, plus d’un an passé, à la veille de la réunion des dirigeants des banques centrales du monde à Jackson Hole, USA, J.C. Trichet, ex-gouverneur de la Banque de France et de la Banque Centrale Européenne donnait sur une grande page de "Repubblica" un entretien intitulé : « Réformes ou la crise vous frappera fort ».

Certes il ne s’agissait pas de réformes au sens de dépasser la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, de la crise systémique du mode de production et d’échange.

MAIS c’était un signal d’alarme au monde financier, après, notamment, un phénomène caractéristique annonciateur d’une récession : le rendement des Bonds US à 10 ans devenait inférieur à celui à 2 ans. Et aussi la question : jusqu'où peut aller un taux négatif des crédits des BC, perfusion "provisoire" fournie au capital.

La crise devenait évidente et en même temps, cette évidence créait les conditions d’une prise de conscience politique et syndicale des mesures nécessaires pour sortir par le haut et amorcer une transformation radicale du système économique et social, initiation de cette transformation contenue en particulier dans nos propositions adoptées en plusieurs congrès du PCF, que je résumerais par la loi SEF, les réformes du système financier local, national et mondial, les Fonds financiers démocratiques, un usage progressiste de la création monétaire (DTS entre autre), des droits nouveaux de gestion des entreprises et de la production par les salariés et la population sur la base du critère VA/CMF, se substituant progressivement au critère P/C.

La crise sanitaire qui n’est pas indépendante de la crise économique, puisque les restrictions imposées au système hospitalier et à la santé matérielle et morale des populations y ont contribué, est venue voiler l’évidence de la crise systémique et ralentir la conscience de cette réalité et des solutions à y apporter.

C’est une raison de plus pour affirmer dans les luttes nos propositions et leur mise en œuvre dès à présent, et nous aurions dû le faire massivement depuis longtemps, sans pour cela zapper sur toutes les autres questions de société au local comme au général.

Agir maintenant c’est préparer maintenant la sortie de crise et la construction d’un nouveau type de développement en santé économique, sociale, écologique, ergologique, de l’organisation du travail du XXIème siècle, car la nôtre, ici et maintenant et dans le monde, et son aggravation que le libéralisme poursuit au paroxysme, ce n’est pas la modernité, c’est le maintien forcé par le pouvoir, d’un passé obsolète.

La société capitaliste vit sur des réserves qui s’épuisent, ce dont témoigne le déversement de capitaux sans critères de production, car le système ne permet pas de renouveler suffisamment les richesses nécessaires au développement. Le système n’a plus les réserves du temps de la social-démocratie, c’est-à-dire du temps où la crise générale du capital n’avait pas encore l’ampleur qu’elle a prise aujourd’hui. Nous-mêmes nous ne pouvons plus compter sur les marges de réformes limitées et se pose  tout de suite la question du dépassement du capitalisme.

Certes nous voulons une société plus juste, mais ce terme ne peut être qu’un vœu pieux, et même une supercherie,  si nous ne construisons pas avec des mesures concrètes que le capital ne prendra jamais, lui, un autre type de développement

Agir c’est com-prendre. Comprendre c’est se former.

Pierre Assante. 02/10/2020 07:39:53.

 

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30 septembre 2020 3 30 /09 /septembre /2020 09:00

 

« La foi sans l’œuvre » et l’œuvre sans la conViction.

 

« La foi sans l’œuvre » n’est rien nous disait la révolution « social démocrate » chrétienne du 1er siècle. Cette révolution répondait aux crises du mode de production esclavagiste et de l’Empire. Certes, elle ne pouvait qu’aboutir au remplacement d’une domination de classe par une autre, avec la transition de la reconstruction longue et lente après la chute de l’Empire, son morcèlement et son métissage avec les modes de production des peuples germaniques « envahisseurs », leurs mentalité et l’absence de propriété de la terre et la naissance de la propriété féodale. Aujourd’hui on peut remplacer le terme mythique de « foi » par conviction sociale, avantageusement.

La mondialisation numérisée pourrait dépasser la domination de classe au profit d’une civilisation de toute l’humanité à condition qu’elle dépasse aussi et conjointement  la crise finale de suraccumulation-dévalorisation du capital, c’est-à-dire que l’humanité construise un mode production ou les besoins sociaux se substituent, comme moteur du développement « matériel et moral », celui des structures et superstructures, du mode de production et de la conscience relative du mouvement de la société par elle-même, au critère P/C (Profit sur Capital).

Dans la tourmente mondiale, la construction de la Chine, son capitalisme d’Etat régulé, issue de la brève expérience de la NEP, semble résister mieux à la crise généralisée du capital, malgré sa courte existence : la Chine moderne est née en 1949 d’une libération, à travers de convulsions durables, d’un colonialisme qui avait porté ses vieux peuples et leurs cultures millénaires à la misère matérielle et morale.

Le « crédit social » adopté par le PCC comme régulateur des appétits du capital l’Etat et du capital privé et leurs fonctions communes contradictoires peut-il atteindre d’une façon efficace, à la différence de « la foi et l’œuvre », une poussée transitoire dans le capitaliste d’Etat vers un socialisme et un communisme démocratique : la conviction que l'intérêt et le développement particulier et l’intérêt et le développement  général de la société ont partie liée.

Certes une fonction transitaire du « crédit social », qui peut être à double tranchant, vers la conviction profonde et essentielle ne peut reposer que sur un développement concret des forces productives développant :

- ET le dépassement de la vente de la force de travail

- ET une organisation du codéveloppement coopératif mondial  

- ET une nouvelle organisation du travail rendant à l’homme producteur ses capacités d’autogestion personnelle dans l’autogestion de l’entité collective relativement pertinente de production et d’échange (ECRP) et celle de l’ECRP dans l’organisation mondiale de la production et de l’échange.

Encore une fois je souligne, au risque de me faire taper sur les doigts par les uns et les autres, la convergence possible entre économie et ergologie libérées de l’orthodoxie du capital.

La transformation qualitative de la société, va de pair avec celle de la personne, et l’échec de l’une va avec l’échec de l’autre, comme le succès possible de l’une va avec le succès possible de l’autre. Cette parenthèse philosophique ne peut nuire à, mais au contraire mettre en avant la transition économique proposée par les économistes communistes, entre autre la SEF (Sécurité d’emploi et de formation) et les réformes radicales et progressives du système financier du local au mondial, système bancaire, banques centrales (BCE), création monétaire et crédit (FMI, DTS, libération de la domination du Dollar), proposition modifiant le contenu des luttes sans lesquelles aucune transformation sociale en santé ne peut ni initier un mouvement social de progrès, ni le développer.

Une algorithmisation de droite comme « de gauche » ne peut répondre à une organisation en santé de la société humaine, mais participer à un recul des Droits concrets de l’homme et du Citoyen. Par contre une algorithmisation communiste, en santé, mise au service du développement  libre de la personne,  des droits de l’homme concrets se substituant à l’abstraction et à la réification du concept actuel de droits limités et relatifs , et ses conséquences (leurs reculs effectifs dans le capitalisme monopoliste d’Etat mondialisé, financiarisé), pourra faire partie, dans le mouvement de socialisation, d’humanisation initié il a 2 millions d’années, des outils incontournables d’une mondialisation échappant à l’écroulement actuel d’une l’organisation sociale obsolète.

Pierre Assante. 30/09/2020 08:37:13.

 

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30 septembre 2020 3 30 /09 /septembre /2020 07:47

 

J'ai reçu ce texte d'un compagno italien le 14 avril 2020. Je le transmets avec bien de retard mais il contient un point de vue qui me semble toujours en débat.

 

 

LETTERA APERTA AI SINDACATI EUROPEI.

14 Aprile 2020.

Lettre ouverte aux syndicats européens.

 

Cari Compagni,

Sono un operaio edile in pensione, iscritto alla CGIL di Imperia e dato il brutto momento che stiamo vivendo mi fa rabbia il silenzio della CES. Ed è per questo che mi son sentito in dovere di scrivervi questa lettera.

Ho 89 anni con 74 anni di militanza attiva. 1945 Fronte della Gioventù, 1946 iscritto alla CGIL, 1947 aderisco al PCI, 1960 3 anni emigrato in  Svizzera come stuccatore decoratore.

Attività sindacale e politica . 1963, 1968 e 1972 campagne elettorali nella emigrazione in Europa per i PCI . 1970  divengo funzionari del PCI nell'emigrazione in Germania, 1973 eletto Segretario di Federazione di Federazione del Nord Reno Westfaglia. 1976 rientro ad Imperia nominato responsabile del comprensorio di Ventimiglia. 1979 Canada per la FILEF (Federazione Italiana Lavoratori Emigrati e Famiglie). 1984 rientro funzionario PCI ad Imperia. 1986 responsabile INCA-CGIL a Marsiglia Francia. 1991 pensionato 1993 eletto Sindaco a Borgomaro . 1987 continuo liberamente la mia attività politica.

Ultima Tappa 2017 partecipo con lo SPI-CGIL di Imperia, all'iniziativa promossa dai 3 sindacati europei dei pensionati, CGT retraitès  CCOOpensionistas  SPI-CGIL , Per  Una  Rete  Dei  Luoghi  Della Resistenza  In  Europa . Ed ho partecipato a tutti i colloqui , svoltisi , a  Brescia, Marsiglia, Cascia. Nizza, Barcellona, Sanremo.

 

Brevemente vi ho elencato alcuni impegni , della mia militanza ,per dimostrarvi  come ho acquisito la mia esperienza . Che mi permette di avere il diritto e dovere di critica.

Stiamo vivendo un terribile momento, che sta mettendo paura a tutto il mondo . In  Europa i governi hanno sottovalutato il problema , creando ritardi agli interventi sanitari e sociali , creando un serio pericolo .

L'Europa non è stata capace  di organizzare un coordinamento , che avrebbe facilitato gli interventi a tutti i livelli. Per combattere questo virus sconosciuto, è necessario aver fiducia nella scienza ed aiutarla seriamente, perchè solo trovando  un nuovo vaccino ,vinceremo la guerra contro il Covid-19 . Ma prepariamoci al dopo guerra, perchè sarà molto duro, abbiamo una economia già indebolita da tensioni commerciali e dalle politiche liberiste perpetrate dai governi europei. Nel prossimo futuro vi è il pericolo di una recessione globale. Per giunta si sta affacciando un virus molto più pericoloso dl Corona virus , che malauguratamente nel passato abbiamo già conosciuto, che oggi si chiama sovranismo che non è altro che l'anticamera del fascismo. Due stati  Ungheria  e Polonia con la scusa del virus  vigliaccamente con i pieni poteri, l'hanno già attuato. Questi signori hanno subito ricevuto il plauso da tutta l'estrema destra europea.

In Italia abbiamo un campione dei pieni poteri, l'ex Ministro Salvini  che a suo tempo li aveva già chiesti con la camerata On. Meloni ed i suoi amici Berlusconi e Tajani , che fra l'altro sono nello stesso partito europeo il PPE con Orban primo Ministro ungherese, che difendono a spada tratta . Inoltre sta prendendo forza la creazione dell'internazionale  nazionalista, caldeggiata sia dalla Lega, Fratelli D'Italia e Forza Italia e da tutta la destra europea, Per annientare questo malefico virus , non occorre un vaccino ma un impegno costante di tutte le forze democratiche antifasciste, oltre l'impegno immediato è necessario un'autocritica  seria del perchè siamo arrivati a questo punto , che al mondo del lavoro è venuta meno la fiducia nel sindacato e nella  politica.

In questa situazione emerge chiaramente la debolezza della CES che aveva e ha la responsabilità di organizzare iniziative in tutta  Europea in difesa del mondo de lavoro edelle classi più deboli. L'Europa con la sua politica esita ad aprire un vero dibattito su come affrontare il problema di una ricostruzione democratica. Perchè avvenga questo sarà neccessario rompere i vecchi schemi, ma per far questo  ci vuole coraggio e fantasia.

La CES si deve preparare per coordinare il mondo del lavoro a nuove battaglie, e impegnarsi a fondo unitariamente con tutte le forze democratiche.

In fede Rodolfo Amadeo

Borgomaro. 14 Aprile 2020.

 

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24 septembre 2020 4 24 /09 /septembre /2020 06:37

 

RAPPEL

 

La bataille pour la plus-value se fait au détriment des besoins sociaux. Le rapport de force Capital-Travail se dégrade sans cesse, relativement ou in fine absolument au détriment du Travail.

La conjonction du système d’accumulation du capital en tant que sang de la circulation des biens ET de la révolution scientifique et technique, numérisation et automation limitées par le système au centre, conduit à une augmentation exponentielle du capital constant dans le capital total, donc de la baisse tendancielle du taux de profit, de la suraccumulation-dévalorisation du capital, et de ses palliatifs au détriment des besoins sociaux. L’injection artificielle de capital sans que soient créées les richesses correspondantes à cette injection-transfusion fait partie des palliatifs, d’une réponse provisoire qui aggrave les termes de la contradiction entre exploitation de l’homme par l’homme et développement. La transfusion ne peut durer qu’un temps. Produire, ce sont des hommes, des techniques, des machines et des cultures y correspondant le tout en mouvement, en évolution-complexification mettant en concordance permanente production et satisfaction des besoins sociaux en évolution-complexification conjointe.

Accumulation capitaliste, achat de la force de travail, niveau de développement des forces productives poussent la croissance des contradictions du système à son extrémité, son obsolescence. Hommes, techniques, machines, cultures, besoins sociaux ont besoin d’un autre type de développement, dépassant le système de la vente-achat de la force de travail en tant que mode d’accumulation-développement-complexification quantitative et qualitative d’accumulation : la sécurité d’emploi-formation ouvre la voie au dépassement-abolition du système de vente-achat de la force de travail, ultime mode d’exploitation de soi, d'échange inégal et destructeur relatif puis absolu des produits du travail, de l’activité humaine, ouvrant la voie à l’échange-coopération solidaire des besoins sociaux et d’un développement humain en rapport progressif en santé, conjoint, avec le développement-complexification de l’univers. Le communisme libère la croissance des rapports actifs, choisis, en santé, de l’homme avec l’univers.

Pierre Assante. 24/09/2020 06:04:34.

 

Voir :

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23 septembre 2020 3 23 /09 /septembre /2020 18:46

La résolution des contradictions d’un moment

de l' évolution-complexification

fait partie de la croissance de l'évolution-complexification.

La croissance de la société humaine et de ses rapports avec l’univers c’est la croissance des forces contradictoires internes à elle-même en rapports avec la globalité des forces contradictoires de la nature. La résolution des contradictions d’un moment de cette évolution-complexification fait partie de la croissance de cette évolution-complexification.

Le monde extérieur à nous-même existe indépendamment de notre conscience.

L’essence de l’homme (générique), de l’individu de l’espèce humaine, c’est l’ensemble des rapports sociaux.

Le mouvement de la personne et le mouvement de la société forment un mouvement global, une unité, dans lequel celui de la personne est un mouvement particulier dans le mouvement global.

Si je meurs, ma conscience disparait, mais le monde extérieur ne disparait pas, ni les effets du mouvement particulier passé de ma personne dans le mouvement global ne disparaissent.

Dans l’hypothèse de Marx que je fais mienne selon laquelle l’essence humaine c’est l’ensemble de rapports sociaux, le mouvement de ma conscience dans le mouvement général de la conscience collective, l’ensemble des interactions qui la constituent, est formé par les rapports sociaux et les rapports sociaux, interagit dans cette formation, dans la formation, le mouvement et l’évolution de la conscience individuelle et collective dans leur unité.

S’il y a bien un monde extérieur à ma conscience, ma conscience se meut en unité avec la conscience collective, et la forme de production matérielle et morale, sociale, (en unité) et les rapports sociaux constituent aussi une unité en mouvement, en évolution.

C’est en quoi scinder monde extérieur et monde extérieur à la conscience n’a qu’un sens : celui de considérer deux mouvements particuliers de la matière formant avec tous les mouvements particuliers de la matière, un mouvement global de la conscience dans le mouvement des rapports sociaux, matériels et idéels, lesquels sont eux-mêmes matériels puisque formés des mouvements de la matière comme tout existant.

Que des mouvements de la matière nous soient énigmatiques ne leur ôte en rien leur qualité matérielle.

Que ma conscience disparaisse à ma mort n’implique en rien la nécessite de la considérer comme un mouvement extérieur à elle-même, au contraire, à même titre que le mouvement extérieur effectif, un mouvement commun observable par elle-même, même si cette observation n’en est qu’à ses balbutiements et relève sans doute d’un développement ultérieur quantitativement plus important et qualitativement plus développé, en unité. Ce qui fait considérer la chose par des philosophes matérialistes comme une intrusion de l’idéalisme dans le matérialisme, alors qu’il s’agit de considérer un développement qui relève plus d’une possible évolution future que d’un développement massif dans le présent. Considérer les prémices du futur dans le présent n’a rien d’idéaliste. Le contraire est même une négation-abstraction abstraite de la réalité présente, une mutilation de la réalité et de sa perception.

L’observation cosmologique, des particules, de la génétique et l’épigénétique,  -physique, chimique, électrique, biologique, mental, disaient nos anciens- du mouvement de la matière,  montre une évolution-complexification des éléments connus de l’univers. Celle du cerveau par exemple.

Et si nous en revenons à l’auto-formation de l’homme dans la nature à travers les rapports sociaux, la croissance quantitative et qualitative en unité de la société passe par un développement-complexification qui suppose aussi une concentration-condensation des éléments constitutifs de société , de sa production matérielle et morale, de son organisation, de sa conscience et de la conscience de l’individu de l’espèce dans la conscience collective, et d’une croissance de fusion-séparation contradictoire et fertile de l’individu avec son espèce pensante.

La permanence de la conscience de l’individu, en tant que mouvement matériel du passé agissant sur le mouvement présent fait partie de cette croissance de la fusion-séparation contradictoire et du développement complexification-condensation  que cette fusion-séparation contient en rapports réciproques, en unité, dialectiques.

La croissance de la société humaine et de ses rapports avec l’univers c’est la croissance des forces contradictoires internes à elle-même en rapports avec la globalité des forces contradictoires de la nature. La résolution des contradictions d’un moment de cette évolution-complexification fait partie de la croissance de cette évolution-complexification.

Pour être trivial on pourrait dire qu’une résolution de contradiction crée une autre contradiction « plus grande et plus complexe ». Si bien qu’il est une vision de cette croissance qui fait tourner la tête de l’homme et de son espèce dans le rapport de ses capacités d'espèce du moment avec la complexité future à laquelle il est en train de contribuer.

Marx nous dit « qu’Hegel n’est pas à blâmer parce qu’il décrit l’essence de l’Etat moderne comme elle est mais parce qu’il allègue ce qui est comme l’essence de l’Etat ». En ce sens, il exprime l’inversion idéaliste de la dialectique hégélienne et en même temps il donne à l’essence un sens différent dans lequel est inclus le mouvement de transformation et d’évolution, avec ses croissances, ses maladies et ses morts, et celle des rapports sociaux.

Pierre Assante. 23 septembre 2020.

Post scriptum-Réponse : Condensation ne veut pas dire réduction de la diversité et du nombre mais organisation économique, (économe, ce qui permet la croissance) du temps et de l'espace, de l'espace-temps, du mouvement de la matière et du mouvement de la société dans ses rapports avec l'univers et avec elle-même et de la personne humaine avec elle-même.

 

VOIR AUSSI :

ECRITS Novembre 2019-Août 2020

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22 septembre 2020 2 22 /09 /septembre /2020 01:56

 

Le philosophe et l’enquête de terrain : 
le cas du travail contemporain

Ergologie

Muriel Prévot-Carpentier, Massimiliano Nicoli
et Luca Paltrinieri

(sous la coordination de)

RÉSUMÉ

Dans le contexte que nous vivons, de forte conflictualité autour du travail et de son avenir, les contributrices et contributeurs de cet ouvrage font partie de celles et ceux qui pensent que la philosophie doit se rapprocher de cette thématique longtemps délaissée ou considérée comme résiduelle en philosophie politique et sociale. Cependant, la reconnaissance de centralité du travail dans l’agenda philosophique nécessite une remise en question du rapport de la philosophie aux sciences humaines et sociales, et en particulier à la sociologie, l’économie ou la psychologie et l’ergonomie, qui ont fait du travail humain un terrain d’enquête empirique. Si le rapport de la philosophie aux sciences humaines et sociales a déjà fait l’objet de discussions, nous nous y attachons sous un angle caractéristique : celui de l’interrogation philosophique de la notion et de la pratique du « terrain », à travers les questions du travail.

Alors que la philosophie elle-même devient une pratique au sens d’un travail conduit de plus en plus sur des « matières » qui lui sont « étrangères » (Canguilhem), l’ambition n’est pas de fournir de réponse définitive mais bien plus d’ouvrir un chantier sur la pratique philosophique elle-même et ses multiples hybridations. En refusant toute position de surplomb du philosophe et en s’intéressant aux cas où la philosophie elle-même est productrice d’une connaissance spécifique et située du travail, l’ouvrage conteste ainsi la division du travail entre « sciences du social » et spéculation philosophique.

Rassemblant des chercheur.e.s jusqu’alors relativement isolés dans leur pratique et dans leur posture épistémologique, cet ouvrage intéressera des universitaires ou intervenant.e.s dans le champ du travail ainsi que les épistémologues préoccupé.e.s par les questions de l’enquête en philosophie et plus largement dans les sciences humaines et sociales. Pour leur propre réflexivité ou leur professionnalité, les étudiant.e.s en philosophie, sociologie, psychologie ou ergonomie pourront également être interpellé.e.s par les différentes manières d’aborder ces questions, que ce soit en faisant émerger la pensée des pratiques, en opérant des croisements disciplinaires entre sciences du travail et philosophie ou allant vers un usage

Les contributrices et contributeurs : 
Alexandra Bidet, sociologue ; Gaspard Brun, philosophe ; Pierre-Louis Choquet, géographe ; Mariagrazia Cairo Crocco, philosophe ; Liliana Cunha, psychologue du travail ; Flore Garcin-Marrou, philosophe du théâtre ; Eric Hamraoui, philosophe ; Marianne Lacomblez, psychologue du travail ; Yves Schwartz, philosophe ; Nial Tekin, sociologue ; Christiane Vollaire, philosophe.

COMMANDER :

https://www.octares.com/travail-et-activite-humaine/270-le-philosophe-et-lenquete-de-terrain-le-cas-du-travail-contemporain.html

 

 

et Voir :

RECUEIL 2034 : http://pierre.assante.over-blog.com/2020/09/2034-recueil.html

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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 06:01

 

VOLONTA' DI SPIEGARE

La « spinta » del mio blog sul lavoro, la gestione economica e sociale, il processo umano, sembra cominciare a esaurarsi, effetto de l’estate ? E anche la mia energia di spiegare cosa posso spiegare e che sono capace di spiegare, diminuisce, effetto de l’eta’ ?

 

Certes la crise est mûre. Lorsque l’organisation de la société et le développement des forces productives entrent en contradiction, lorsque le type de rapports sociaux bloque relativement puis absolument leur développement, il y a décalage entre les besoins sociaux et les moyens de les satisfaire, et naît alors le besoin d’un autre mode de production  et d’échange assurant la survie et le développement de l’homme et de son milieu.

Oui la crise est mûre, mais l’effort séculaire et les moyens gigantesques, techniques, militaires, idéologiques des tenants et profiteurs du système capitaliste et ses résultats sur les mentalités des masses populaires, mettent en difficulté la Résolution de la Contradiction. Ces mentalités, Cette mentalité contient le refus inconscient et tenace de Penser la Transformation, malgré la vision de la crise et de ses effets, au profit d’une protestation majoritaire Sans Contenu Suffisant, qui est un handicap majeur mettant en danger le processus humain.

Marx, Engels et le mouvement ouvrier et salarié en général dans sa diversité, qu’ils ont représenté, eux et tant d’autres, ont lancé l’appel à une transformation à venir. La Manifeste du Parti communiste de 1848 c’était cela, bien avant que la crise ne mûrisse au point actuel. Le capital ne s’y est pas trompé : il a rapidement réagi au succès du Manifeste et usé de tous les moyens pour l’étouffer soit directement soit en créant sans cesse des voies de garage dans lesquelles se sont précipitées les ambitions personnelles et les escrocs intellectuels de toutes sortes. Il a ainsi retardé l’analyse que peut faire le salariat de l’évolution du capitalisme, globalement mondialisé, numérisé dans LES limites DU système, et parasitairement et massivement financiarisé, analyse nécessaire au choix d’un Processus de Transformation à expérimenter pas à pas.

Un nouveau Manifeste de notre temps existe à développer sans cesse.

La longue Patience de la Volonté de Transformation en santé c’est celle qui privilégie les Solutions de Fond sur le dépassement du système et non les succès d’audience passagers et stériles qui en détournent.

Pierre Assante. 18/09/2020 07:43:15.

 

RECUEIL 2034 : http://pierre.assante.over-blog.com/2020/09/2034-recueil.html

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18 septembre 2020 5 18 /09 /septembre /2020 09:15

L’indifférence

Recueil d’articles choisis de 2009 et 2010,

 

 

Sur l’indifférence du capital à l’objet valeur d’usage par rapport à la valeur marchande, au travail concret par rapport au  travail abstrait source de son accumulation, et in fine de sa suraccumulation-dévalorisation et sa crise catastrophique, au sens propre, physique, et non au sens strictement moral dont on use unilatéralement.

 

« A la valeur d’échange sous forme d’argent s’oppose la valeur d’échange sous forme de la valeur d’usage particulière [d’un produit d’une activité particulière]» « Contribution à la critique de l’économie politique, fragments de la version primitive. »

« Contribution à la critique de l’économie politique, fragments de la version primitive. » Marx, Editions Sociales 1968

 

Certes j’écrirai d’une autre façon sur ce sujet aujourd’hui, mais je conserve la trace  du parcours de pensée par lequel je suis passé pour l’écrire il y a dix ans.

 

LIRE le recueil « L’indifférence »

SUR CE LIEN :

https://pierreassante.fr/dossier/L_indifference_472KB.pdf

 

 

PRESENTATION DU RECUEIL « L’INDIFFERENCE » en 2010.

Ce recueil d’article poursuit la réflexion sur l’activité humaine commencée dans notre précédant essai « La métamorphose du travail »

Il ne s’agit pas d’analyser dans le détail les transformations techniques du travail avec l’introduction de la révolution des sciences et des techniques des années 1970 à nos jours, mais d’en constater les effets, d’en tenter la synthèse et de la comparer avec l’analyse de base de Marx et d’Engels du système capitaliste dans sa jeunesse triomphante pour vérifier la permanence de cette analyse : le travail comme marchandise et sa « métamorphose », à l’instar de l’argent en capital.

Henry Lefebvre, Walter Benjamin, Ernst Bloch, ont poursuivi l’approfondissement du marxisme. De ses visées transformatrices. Ces articles en sont imprégnés.

Mais à l’instar des réponses faites par les marxistes à leurs détracteurs dans l’esprit non de polémique stérile, mais du débat qui participe à la lutte au quotidien que mène le salariat et ses alliés pour se libérer de l’exploitation, cette réponse essaie de saisir comment une certaine  « vision » de ce quotidien participe au voile jeté par l’aspect immédiat et superficiel que développe la classe dominante à travers la puissance des moyens techniques à sa disposition, et « tout simplement » à travers le mode de vie que le système impose dans sa phase actuelle.

Tout cela n’est pas essentiellement différent des situations du XIX° siècle, mais s’est au contraire accentué. En « sautant par-dessus » Marx pour éviter de sembler participer à une attitude dogmatique et-ou à un soutien aux crimes qui s’en sont réclamés, mais en fait pour échapper au couvercle de plomb posé par le capital sur toute parole libératrice, de nombreux auteurs ont voulu « reconstruire de zéro » l’analyse sociale.

Dans ces conditions, ces auteurs ont abouti, comme le disait Marx à propos de Proudhon, non à une synthèse mais à une erreur composée.

La recherche ergologique, c'est-à-dire la recherche pluridisciplinaire sur tous les aspects de l’activité humaine de travail utilisant l’éventail, la totalité des champs des sciences, ouvre un nouveau champ « pratique » pour passer de la spéculation et de l’empirisme à la démonstration, ce que Marx et Engels font en passant de leurs premières œuvres sur la critique de l’économie politique à « Le Capital », qui allie concepts des révolutions philosophique, anthropologique et critique quantitative et qualitative du capitalisme, et en propose une synthèse en mouvement, en évolution.

Cette synthèse en mouvement et en évolution n’est que le "reflet" de la réalité en mouvement, du « moment réel qui abolit l’état actuel ».

Yves Schwartz a été l’initiateur de ce travail de recherche sur le travail, l’ergologie, puis le « rassembleur » des efforts de recherche pluridisciplinaire. Son ouvrage « Le paradigme ergologique ou un métier de philosophe », puis les ouvrages collectifs sur « l’activité en dialogue » font passer la réflexion spéculative vers les constats « physiques », leur synthèse.

Nos réflexions s’inspirent beaucoup de ces recherches, non pour les « dogmatiser », mais pour contribuer à les mettre au service des luttes au quotidien et de la construction d’un devenir « sain » comme le dirait Yves Schwartz. Et aussi pour contribuer à ce qu’elles ne soient pas dévoyées et instrumentalisées, comme le système tente toujours de le faire chaque fois qu’il sent dans une pointe avancée de sa critique une menace contre son existence.

LIRE le recueil « L’indifférence »

SUR CE LIEN :

https://pierreassante.fr/dossier/L_indifference_472KB.pdf

 

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RECUEIL 2034 : http://pierre.assante.over-blog.com/2020/09/2034-recueil.html

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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 23:11

MISE AU POINT SUR "MOINS MAIS MIEUX".

 

Ce moins mais mieux, je l’ai pris chez Lénine, quand, pour faire simple, il s’agit de passer de la Révolution à la Gestion.

Dans « Moins mais Mieux » il ne s’agit pas de décroissance, mais d’un autre type de croissance que celle à laquelle conduit l’accumulation du Capital.

Il ne s’agit pas dans cette mise au point de reprendre les articles de ce blog sur la question.

Je reviens seulement sur un paradigme du « moins mais mieux » à partir de métaphores mais aussi de ce que la métaphore ne contient pas du « Tout » et du « différent » de l’objet dont il est question, mais d’une part diffuse et complexe réelle contenue dans la comparaison.

  1. D’abord la croissance de l’informatique qui contient la condensation du volume et l’expansion de la puissance, de l’effet.
  2. Ensuite la concentration-condensation des éléments dans la construction des systèmes de concepts en mouvement-évolution-complexification par et dans le développement du cerveau, de l’enfance à l’adolescence, de l’adolescence à la maturation adulte, de l’adulte à la disparition par la mort et la transmission du vivant pendant le vivant et après le vivant qui poursuit la croissance humaine par cette transmission.
  3. La génétique et l’épigénétique et l’accumulation dans l’évolution peut faire partie du paradigme.

Voilà. Je ne sais pas si c’est clair, mais je crois que c’est précis, peut-être trop pour ne pas éviter une simplification par l’image et une dogmatisation par la formule.

La croissance de l’Humanité c’est celle de la conscience de Nature sur elle-même, de l’appropriation en santé de l’Univers par cette conscience. La conscience est bien matérielle, c’est un mouvement de la nature, bien qu’en termes philosophiques il ne faille pas confondre et séparer à la fois physique et idéel.

La confusion-séparation  entre physique et idéel conduit à l’idéalisme, c’est à dire à l’illusion handicapante pour l’homme que la pensée transforme à elle seule la matière sans la médiation de la matière.

En ce sens il n’y a pas confusion lorsqu’on affirme que la pensée est matérielle (1), comme tout existant et est constituée du mouvement de la matière et intervient sur le mouvement de la matière en agissant sur la société en unité, sur les effets du travail humain.

C’est pas simple à dire compte tenu du vocabulaire hérité de la philosophie idéaliste, encore dominante, bien que la philosophie stricto sensu, en soi, ne soit plus une préoccupation ni savante ni populaire, mais existant sous forme diffuse dans la pensée et évoluant en fonction de l’évolution des forces productives, les hommes, leurs techniques, leurs machines, et le mouvement de leurs cultures concomitant, avec les développements inégaux de ses multiples composants

Pierre Assante. 16/09/2020 22:44:24.

(1) ce que dit pourtant « Matérialisme et empiriocriticisme » par soucis sans doute  de complication inutile à la compréhension.

RECUEIL 2034 : http://pierre.assante.over-blog.com/2020/09/2034-recueil.html

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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 06:17

DEBATS DU TRAVAIL EN RESEAUX internet

LOCAUX.

 

La crise systémique de suraccumulation-dévalorisation du capital et ses conséquences se poursuit à la fois puissante et souterraine, brouillée par la pandémie qui limite l’organisation de la résistance, brouille les cartes.

Dans cette espèce de résistance « cachée » limitant les grèves et les manifs, l’échange-débat local par réseaux pourrait et devrait s’organiser et s’intensifier, préparation à la manière des « banquets » de résistance du XIXème.

Ce débat est la préparation de l’approfondissement du contenu de la protestation vers des solutions concrètes à la crise, la construction d’un autre type de production et d’échange et par conséquent, de rapports sociaux, dans la mondialisation numérisée.

La crise est mûre certes. Mais une crise mûre ce n’est pas « la révolution » et la révolution ce n’est pas une transformation accomplie, mais le début de la transformation, de la négation de la négation de l’état présent.

Par exemple, la Résistance, celle de 1940-45 c’est ce travail de sous-bassement, La Libération l’ouverture des transformations sociales d’après-guerre, et 1947-48 le début d’une déconstruction réactionnaire à l'intérieur de la construction nouvelle.

L’état des forces productives d’aujourd’hui demande pour le capital comme pour le travail une transformation radicale et progressive, fondamentale. Mais la réponse du capital n’est pas celle du travail.

Et le travail n’a pas encore conscience de son propre état dans la transformation quantitative mondialisée. D’où l’importance d’un débat du travail en réseaux locaux internet ou autres vers une coordination plus vaste.

Pierre Assante. 16/09/2020 06:02:47.

 

RECUEIL 2034 : http://pierre.assante.over-blog.com/2020/09/2034-recueil.html

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15 septembre 2020 2 15 /09 /septembre /2020 08:42

 

Frédéric BOCCARA :

la SEF (Sécurité d'emploi ou de formation)

en 5 points

 

C’est un projet de société qui donne sens aux luttes et aux différentes revendications (emploi, RTT, développement des services publics, autre production écologique, formation, salaires, qualifications, émancipation, retraite, etc.)

1.  Pour les personnes : le droit à un emploi, ou une formation, avec un bon revenu, et à une mobilité librement choisie entre emploi et formation, dans le même emploi ou pour un meilleur ou autre emploi, ou une autre activité, dans un progrès et dans la sécurité

- Trois principes : sécurité, mobilité, liberté. Le principe de sécurité est fondamental, il s’oppose au principe du chômage et à la précarité fondamentale du marché du travail, maintenue même avec le chômage partiel.

- Dans les nouvelles conditions, l’emploi et sa qualité sont la condition de l’efficacité

2. Le système sous-jacent : le salaire est payé par l’employeur, le revenu autre (telle une allocation de formation) est payé sur des cotisations sociales mutualisées, un Fonds spécifique assure le crédit aux investissements matériels et de R&D (avec un coût du capital d’autant plus abaissé que l’on développe l’emploi et la formation)

3. Conséquence majeure : une libération de la sujétion au patron et au capital pour avoir un revenu, puisqu’il est sécurisé. Le rapport des forces est fondamentalement changé. Mais, cela ne libère pas de la nécessité collective de produire un revenu (assiette de financement du salaire et des autres revenus tels l'allocation de formation) et des richesses réelles de bonne qualité (écologie, santé, ..).

4. Il faut changer profondément le comportement des entreprises et des banques, leur gestion, pour qu’elles suivent de tout autres critères que la rentabilité financière maximale et le profit - des critères d’efficacité économique, sociale et écologique – économiser le capital pour développer les femmes, les hommes et notre niche écologique naturelle, la planète.

- Pour cela il faut des pouvoirs nouveaux sur l’utilisation de l’argent par les entreprises et les banques, permettant de les mettre en cohérence avec ce nouveau principe. Des pouvoirs qui soient retirés au capital et à sa logique. Une nouvelle cohérence entre objectifs (SEF + nouvelle production), moyens et pouvoirs.

- Par de nouvelles institutions politiques, territoriales et nationale. Des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive écologique, avec tous les acteurs économiques, sociaux et des représentants des habitants, où se prennent (a) par les employeurs, des engagements de production, d’emploi de formation, (b) par les banques, des engagements de financement (c) avec incitation et pénalisation (d) suivis démocratiquement

5. Une régulation nouvelle : face à des baisses d’activité, au lieu de chercher répondre par la séquence capitaliste (quand elle marche…) : chômage/investissement matériel ou rachat financier d’entreprise/plus de production/éventuellement un redémarrage de l’emploi, on répondrait Sécurité d’emploi/Formation + Recherche-développement/Nouvelles productions, écologiques et sociales/Emploi de meilleure qualité et RTT

Alors, il faut maîtriser un peu certains raisonnements économiques ? Mais, nos anciens, résistants comme Rol-Tanguy, qui ont construit, organisé, la résistance armée à l’occupation nazie et contre Vichy, avaient dû assimiler la technique militaire, la stratégie. Aujourd’hui, où l’économie compte tant et où les banques sont les nouveaux tanks congre les peuples, il nous faut de même entrer dans cette nouvelle assimilation…

Frédéric Boccara | 13 septembre 2020 à 17 h 07

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ECRITS Novembre 2019-Août 2020

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14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 18:47

TRAVAILLER AU FUTUR (TAF ) N° 3 :

DOSSIER ERGOLOGIE.

Le N° 3  de TAF (Travailler au futur) est paru avec un grand entretien de  6 pages (24 à 29) sur l’ergologie et une grande bibliographie de 2 pages (108-109) en particulier sur les ouvrages de Yves Schwartz, « …dont le rôle essentiel, qui jeune philosophe sorti de l’école normale supérieure de la rue d’Ulm, s’est intéressé à une question  qui était absente des champs de recherche, celle du travail. Sa thèse « Expérience et connaissance du travail, pose explicitement les questions auxquelles il a décidé  de se confronter, en étant déjà plus tout à fait seul  lorsqu’il la soutient en 1986. Le titre condense le défi : on ne peut penser le travail sans celles et ceux qui le font… », dit l’entretien.

Créant le département d’ergologie de l’université d’Aix en Provence il a lancé un vrai mouvement qui s’est élargi à toute la société, y compris sur le plan international avec la SIE (Société internationale d’Ergologie).

Christine Castejon au cœur de cet entretien réalisé par Valère Staraselski a mobilisé autour d’elle d’autres chercheuses-chercheurs qui en ont fait un magnifique discours à cinq voix.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 12:57

Jinsistelhurluberluglacé

I.

Jinsistelhurluberluglacéquiassistelhumilitéperdue

J’insiste l’hurluberlu glacé qui assiste l’humilité perdue mais l’écuelle d’or plus revient de la pêche et personne n’insiste comme moi alors il faut bien mal venir si le rut de l’écuelle que faire malgré un beau ni lent ni bleu assis sur le pic des justes oh ! là-bas c’est comme là-bas et même plus enfin je ne vous dis pas le soc mais la récolte est maigre surtout quand venir est désolé il n’y en a pas deux comme trois sans que pourrisse les seins du saint courbure pli car la ligne droite parallèle disparait au moindre son ah ! que faire l’autre jour plus un c’était dur d’égrener la force Pilate il y est arrivé sans pleurer et c’était ouf rendre le vol vaut la plaine du haut en bas

 

II.

L’autre jour dans un parc

 

L’autre jour dans un parc

L’eau volant s’est perdue

Le canal s’est percé

 

L’autre jour dans un parc

L’air écru s’est creusé

L’accent est mal perçu

 

L’autre jour dans un parc

De foule et de silence

Le monde est encensé

 

Sans le parc encensé

L’éclair et son essence

Le jour est en absence

 

La solitude écrue

En revanche revue

S’isole hors du parc

 

III.

COHERENCE

La cohérence est une construction humaine

Subsistance Solidarité et Cohérence vont de pair

Comme l’Union de République Socialiste des Conseils

Chantier commencé et failli

Construction de guerre dont elle n’est pas sortie

Confisquée par une inquisition séculaire

 

IV.

COMPLEXIFICATION

Complexification et croissance vont de pair

Croissance Condensation

Unification de composants

Liens resserrés liens multipliés liens

Composants multipliés

Infinies diversités des différences

Rien de pareil

Tout d’unique

 

V.

ABSENCE

Il n’était pas hôte plus grand

Que celui déjà venu

Il n’était pas baiser plus fort

Que celui déjà donné

Il n’était pas absence plus grande

Que celle d’ici et maintenant

 

VI.

PRESENCE

 

A l’instant où le vent s’éteint

Où n’apparait que la montagne

A l’instant où l’angoisse gagne

A l’instant du mal du dédain

 

A l’instant de la rose nue

De la pâleur du sein brulant

De l’arrêt du souffle et du sang

De  l’inutile convenue

 

Enfin se déroule ce rien

Pas de recherche pas de rue

Pas d’adresse pas d’ingénue

Juste une présence enfin

 

Si s’en va une simple chose

Si se meurt ce qu’on croit fini

Si l’envol se métamorphose

Si le don n’est plus pain béni

 

Prends ce rien il est tout en un

Il est sans fond et sans surface

Il est cet instant où se passe

Une présence

Un détail

Un quelqu’un

 

 

VII.

ATMOSPHERE

Atmosphèreétouffementpasdequartieréviterinquisitionmodernelaîquereligionpascommencépasfinipas encourspasenattenteméchantementattendupeurah!s’ilfaisaitbeaumaisilnefaitpasbeauçaviendrapeut-êtreoupasçanevientpasuneautrefoispasaujourd’huiattendsattendsjet’embrsseàbientôtouàjamaisdonnermoilefuturtoutdesuiteressucitezmoimaisdoucementsansdouleurquandletempsviendrailviendrailviendraquinonpasl’autrenoustoutcortnonpasnouscequinoussuiventnousdanseuxeteuxsansnousjevousfaitespasdebileeviterladouleursipossiblejouirn’estpasdonnéprendres’éprendres’entendresecomprendres’étonnerpassecasserlatêteenfinpasnepasréfléchirmaistranquilementletempsautempsmûrirvitemaispasforcémurirdouxetsucréetsanspépinsmaisisnautrlavecpépinss’étranglertropgrosmorceaucouperenpetitesportionspartagerlagrosseurjusqu’autoutpourl’universeladieujem’envaismaisjereviendraicherchebiendanstatêtej’ysuis

 

VIII.

Il n’aurait fallu qu’un moment de plus

Pour que la vie se comprenne elle-même

Elle se cherche et se trouve

Le temps qu’il faut

Et sans délai

C’est cela

Qu’on transforme

Qu’on sculpte et qui résiste

Se déforme malgré nos doigts et

Malgré nos mains et notre pensée

Pas compliqué il faut apprendre longtemps

 

IX. ....Il y a comme un « renoncement de cycle » centenaire de civilisation, la  guerre mondiale économique du XXIème siècle reproduisant les destructions matérielles et morales de 1914-18, à un niveau supérieur des forces productives parvenues aux possibilités de numérisation-automatisation généralisée libératrice de la vente de la force de travail sans pouvoir l’atteindre.

La Maturation des conditions objectives et subjectives de transformation qualitative rencontre un double mouvement, ses moteurs et ses freins. Les conditions subjectives rencontrent le cycle biologique de l’espèce, le cycle objectif et le cycle subjectif, avec des inégalités de développement en balancier et en accordéon se nourrissent ou se freinent l’un l’autre, constituant le mouvement général, le cycle général, dont les contradictions qui sont issues, la non « concordance suffisante » entre développement des forces productives objectives et les des forces productives subjectives étant le danger d’arrêt du processus.....

X. La concurrence pour la pensée est bien plus violente que celle pour la paye. C’est ce qui fait la force des dominants qui ainsi ont un levier pour neutraliser la pensée. Jusqu’à un certain point. Lequel ? Dépasser la suraccumulation-dévalorisation du capital. Dénormaliser-renormaliser : rassembler les résidus.

 

Ereipr Tesansa. 12 septembre 2020.

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11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 10:18

C’EST SIMPLE et c’est DUR À COMPRENDRE.

C’est simple :

La ......, dans l’air du temps, ne comprend pas le fond des propositions économiques et leur portée philosophique, leur dialectique. La société doit avancer, quelles que soient les difficultés, ou sombrer. Ce n’est pas la première fois, c’est un processus humain et ses sauts qualitatifs depuis le galet aménagé.

Il y a un besoin incontournable de transformation sociale et pas seulement d’améliorations ponctuelles, nécessaires mais limitées de la vie quotidienne. Les « améliorations ponctuelles » et le projet global doivent aller de pair : mettre l’état nouveau des forces productives en accord avec un mode de production et d’échange, dépasser un mode de production et d’échange dépassé dans la mondialisation numérisée et les possibilités de nouveau développement de l’homme et de la société qu’elle peut permettre.

Le processus de l’humanité a besoinS de cette transformation, de l’intervention humaine de transformation, pas à pas, expérimentale et pratique.

Les propositions sont tellement inatteignables en apparence qu’il y a refus de les envisager sérieusement, c’est-à-dire militantement. En cela la ..... suit le sentiment populaire qui ressemble à celui des paysans du XVIIIème refusant l’idée que les terres pourraient leur appartenir et qui se contentaient de se révolter contre les conditions imposées par les féodaux, avec  quelquefois l’envie sans plus de prendre leur place ; sans plus comme ici et maintenant prendre la place du patron peut se substituer en unité à la protestation contre le patron.

La ..... ce serait Diderot ou Rousseau s’essayant à reformer la monarchie absolue issue du féodalisme et en conservant, dans sa transformation, les principes.

Pierre Assante. 11/09/2020 10:01:16.

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 08:19
??????.....

 

EUROPE OU NATIONS ?

 

L’UE et l’Europe est un niveau pertinent de développement et d’échange, de coopération mondiale correspondant au développement des forces productives mondialisées, numérisées.

Mais l’EU applique une politique de financiarisation correspondant à la recherche du profit maximum des entités capitalistes en contradiction avec les besoins sociaux, avec le développement de la personne dans les multiples activités humaines, et principalement le travail productif au sens strict des biens matériels et moraux en complexification-développement nécessaire à la vie humaine.

Comment militer pour une construction européenne confédérale qui ne concoure pas involontairement  à aider la construction fédérale réactionnaire en cours ?

Une construction fédérale ne peut être qu’autoritaire, passer par-dessus la démocratie du travail, du « que quoi comment produire » nécessaire à la prise en compte des besoins réels de production-consommation quantitative et qualitative.

Elle ne peut que conduire à terme à une fascisation de toute l’Europe, phénomène qui peut concerner aussi toute les zones mondiales de développement ne développant pas une politique de développement-coopération.

Eluder la question européenne au profit de la seule revendication nationale c’est ce qui guette une politique ouvrière qui ne  prend pas en compte les conditions nouvelles économiques, politiques, culturelles, liées au développement des forces productives du XXIème siècle.

Le développement part de la personne, sa cohérence et sa coopération dans la, les entités d'activité locale et des entités locales avec l’entité globale à « tous les niveaux » constitués, en mouvement et en transformation.

Au cœur des nécessités vers une transformation qualitative, en santé du système : Assurer une sécurité d’emploi et-ou de formation, user en fonction de la production nécessaire en santé, des besoins sociaux, de la création monétaire centrale, la BCE pour l’UE, le FMI au niveau mondial, pour dépasser la contradiction entre accumulation du capital et besoins sociaux, entre aliénation, vente de la force de travail et activité libre, créatrice dans un processus humain d’appropriation en santé de l’univers pour répondre à ses besoins de subsistance en complexification.

Pierre Assante. 10/09/2020 08:11:23.

 

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 07:26

La chronique économique de Pierre Ivorra : Au-delà du covid, la crise financière

Mercredi 9 Septembre 2020

 

L’étonnant dans la situation en cette rentrée, est cette évolution contradictoire entre une activité réelle des agents économiques à l’échelle internationale qui patine et même pique du nez depuis le début de 2019, soit bien avant la crise sanitaire, et l’activité boursière et financière qui se redresse avec une grande rapidité, enfle comme une tumeur malsaine. 

D’un côté, la Bourse de New-York bat un nouveau record historique, le géant étatsunien des nouvelles technologies Apple, dépasse les 2 000 milliards de dollars de capitalisation, l’équivalent du PIB de l’Italie ; en France même, le CAC 40 continue son redressement. De l’autre côté, on constate qu’un peu partout la relance économique a du mal à repartir après le pic de l’épidémie et que dans nombre d’entreprises les directions en profitent en cette fin de l’été pour ressortir le « sécateur » à emplois et salaires. On est là, en vérité, en présence des deux termes d’une nouvelle crise économique et financière qui s’annonce comme une déflagration elle aussi historique avec une boursouflure spéculative d’autant plus importante que l’activité se traîne. Ce que les grands groupes capitalistes n’arrivent plus à gagner dans la production, ils tentent de l’accaparer sur les marchés financiers ! Les signes d’enflure financière se multiplient. Les gouvernants et les médias mettent l’accent sur l’endettement public et dissimulent l’importance de celui des particuliers et surtout celui des entreprises. Les grands groupes ont gonflé leur trésorerie et les Banques centrales continuent de les inonder de crédits bons marchés qu’ils utilisent pour gagner de l’argent facile en plaçant leur trésorerie, en spéculant, en multipliant les opérations financières. Dans de telles circonstances, on ne peut conjurer la catastrophe imminente, pour reprendre une formule célèbre, si l’on ne s’attaque pas de front à la question majeure de la maîtrise de l’argent et de son utilisation. 

L’ambition n’est pas seulement de détourner par la fiscalité, les prélèvements utiles, vers l’emploi, les salaires, les services publics une part de l’argent capté par les grands groupes. Il s’agit de poser bien en amont la question majeure : vers qui et pourquoi faire faut-il orienter les ressources monétaires, l’argent des banques ? Une telle interrogation se pose à l’échelle du globe mais elle est toute aussi pertinente au niveau de l’établi, du bureau, du chantier ou de la « paillasse » du chercheur. Ici et là. C’est d’ailleurs en la posant que l’on pourra, dans l’action, rapprocher les différentes catégories de salariés et de travailleurs.

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9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 08:39

Frédéric BOCCARA , 7 septembre 2020. Plan de relance :

des mots pour l’emploi et l’« offre », cent milliards pour les profits.

 

Emmanuel Macron, Jean Castex et Bruno Le Maire ont entretenu le suspense sur le plan de relance qu’ils ont fini par annoncer le 3 septembre, à l’instar de ce qui s’est fait dans les autres pays développés. Ils prétendent que leur préoccupation est de préserver l’emploi et les compétences vitales pour l’économie française. Mais il y a essentiellement deux types de mesures : baisses des impôts sur le capital et les profits, aides à l’investissement sans critères ni conditions. L’emploi, on verra. Le premier ministre n’ose d’ailleurs annoncer que 160.000 emploi. L’emploi doit, pour eux, rester soumis à la rentabilité financière, à la dictature du taux de profit imposée par tout le système de pouvoirs du capital et du grand patronat. Par ailleurs, l’indemnisation du chômage partiel a été diminuée dès juin à 72% du salaire (contre 84% auparavant) et les entreprises qui embauchent des jeunes en CDD de 3 mois toucheront une prime de 4.000 euros.

Le ministre de l’économie et des finances nous tient un discours très politique sur l’emploi. Il dit en substance, comme Emmanuel Macron et son premier ministre Castex : « Nous avons fait ce qu’il faut en soutenant la ‘’demande’’ (la consommation), par les mesures sur le chômage partiel et sur le revenu des artisans, TPE et auto-entrepreneurs. Mais l’essentiel, maintenant, c’est de soutenir l’investissement, c’est-à-dire ‘’l’offre’’ (la production) ! ».

Ainsi par un tour de passe-passe habituel : (1) il réduit l’offre à l’investissement, donc exit l’emploi, la formation, donc le travail, alors qu’ils sont décisifs pour développer l’offre, une tout autre offre, une tout autre production ! (2) Et il réduit l’appui à l’offre à un appui au capital – « l’investissement » – à des cadeaux aux profits, au lieu d’appuyer les salaires, les dépenses pour les services publics et les dépenses sociales, (3) il instaure et conforte le patronat comme interlocuteur exclusif sur l’offre, sur l’investissement et la production, face pourtant au besoin de plus en plus pressant de pouvoirs démocratiques pour les travailleurs, les habitants et leurs élus sur ces investissements et sur les décisions de production, et même de recherches !

SUITE  SUR CE LIEN :

https://www.economie-et-politique.org/2020/09/07/plan-de-relance-des-mots-pour-lemploi-et-l-offre-cent-milliards-pour-les-profits/

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9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 07:33

« Plan de relance » européen : un pas vers le fédéralisme… et dans la dépendance envers les marchés financiers

par Denis DURAND le 8 septembre 2020

 

Le 23 avril, les gouvernements de l’Union européenne s’étaient, non sans mal, mis d’accord sur trois « filets de sécurité pour les travailleurs, les entreprises et les États souverains » face à la crise économique et sanitaire [1] : 100 milliards d’euros de garanties pour le financement du chômage partiel dans les Etats membres, un mandat à la Banque européenne d’investissements (BEI) pour 200 milliards de garanties à des prêts bancaires aux entreprises, et une ligne de crédit, pour 240 milliards, du Mécanisme européen de stabilité (MES), cette institution créée au moment de la crise précédente pour discipliner les Etats en difficulté financière en leur imposant une cure d’austérité. En outre, ils s’étaient promis de mettre en place un plan de relance destiné à « donner un coup de fouet à l’économie européenne » et à poursuivre les politiques visant à la rendre « plus compétitive ». La négociation de ce plan de relance, baptisé Next Generation EU (« une Union européenne pour la prochaine génération »), a duré trois mois……

SUITE SUR CE LIEN :

https://www.economie-et-politique.org/2020/09/08/plan-de-relance-europeen-un-pas-vers-le-federalisme-et-dans-la-dependance-envers-les-marches-financiers/

 

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 08:09

 

Comment le « progrès »

« progresse-t-il » ?

Ecrit le 26 octobre 2008.

 

Les transformations psychologique, politique, économique, sont des processus qui vont de pair, globalement, dans le processus de l’humanité et des entités qui la composent.

La démocratie, le socialisme, le communisme reposent sur un effort de compréhension scientifique qui ne se résigne pas aux énigmes, même si elles existent pour l’homme et font partie de sa compréhension.

Même si les superstitions religieuses ne sont plus celles du passé, elles existent encore et les superstitions « laïques » y ont souvent succédé. Il n’est qu’à voir la superstition de masse qui accompagne les jeux d’argent de masse.

L’espérance ce n’est pas la foi superstitieuse, ni la foi tout court. Et la régression du christianisme par rapport à d’autres religions est significative d’un certain recul de la rationalité dans la société et en son sein propre, contradictoirement à mon affirmation précédente. Il y a dans le christianisme une contradiction fertile. A la fois il tend à nier les processus « physiques », « matériels » avec les « miracles » (marcher sur l’eau, ressusciter les cadavres, qui sont aussi en un sens une manifestation exaspérée de l’espérance), mais aussi, il reconnaît ces processus en tant qu’éléments « physiques » de la vie : le rite  principal du christianisme original, qui a donné naissance à la communion,  est le partage concret, réel, du repas, le pain et le vin.

Cette croyance au miracle  ET la reconnaissance des processus matériels est une contradiction fertile dans une société clanique et patriarcale qui sort des limbes d’une inconscience ou d’une conscience qui s’exprime par des mythes. Ce n’est pas le cas dans une société qui doit organiser scientifiquement sa croissance, se gérer mondialement. L’empirisme n’est qu’une étape dans la maîtrise d’un devenir, nécessaire mais insuffisante. L’empirisme lui-même, s’il se manifeste par saccades rapides est pourtant le fruit d’une longue accumulation historique qui se manifeste d’ailleurs aussi dans les religions, sinon dans leurs superstitions mais dans leur cause et effet de  structuration sociale.

Cette séparation, cette dichotomie esprit/corps est une contradiction qu’il faut dépasser pour accéder à un progrès social. Ce n’est pas qu’une question théorique. Elle se manifeste dans nos comportements, des plus « élémentaires et quotidiens » à ceux qui construisent les concepts les plus complexes dans tous les domaines (social, techniques, philosophique, scientifique). C’est une dichotomie qui nous conduit aussi à séparer les domaines d’action des domaines de recherche et en conséquence d’opposer à une synthèse réelle une erreur composée.

C’est une dichotomie qui « reflète »  cette réalité massive de la mondialisation informationnelle de la production : le développement massif de l’échange et du monde des marchandises qui détermine les rapports entre les hommes, et les rapports entre les hommes sont les rapports massifs entre les choses. C’est le langage intelligible que nous parlons dont nous ne pouvons nous libérer que par le « processus matériel global de la société humaine », sur lequel nous pouvons agir mais pas avec le langage du miracle qui reste massivement le nôtre. Ne pas voir cette unité entre cette dichotomie dans la pensée et la réalité économique de notre monde c’est justement un aller-retour de cette dichotomie sur elle-même et par la même occasion, c’est rester dans des conditions d’impuissance pour changer et changer le monde en ce qu’il a besoin de changer pour survivre et se développer.

Le balancement des militants du sociétal à l’économique, de l’économique au politique est significatif de cet état de dichotomie qu’Henri Lefebvre caractérisait par le terme « structuralisme », celui de cette « école de pensée ».

On dit souvent que la réalité est plus pédagogique que tous les discours, c’est vrai et pourtant les discours font partie de la réalité et surtout ils avancent le progrès des savoirs parce qu’ils en font partie organiquement.

Les « évènements financiers » ont plus fait pour un certain « retour à Marx » que tout ce qui a pu être dit dans les réunions politiques et syndicales. Et pourtant la relation entre le discours passé et l’évènement fait que la conscience sur l’évènement ne part pas de zéro, cas absurde dans lequel il ne se passerait rien.

La crise boursière ne veut pas dire que l’échange monétaire conçu par le capitalisme est impossible ou stérile, la réalité a démontré le contraire. Elle montre les contradictions entre ce mode de production et d’échange et le stade qu’il a atteint. D’ailleurs, dans une certaine mesure, il tend à se réguler, mais il se régule relativement (et ces régulations sont précaires et aléatoires) lorsqu’il crée les prémisses d’un autre mode d’échange et de production. Si l’on observe bien les évènements économico-politico-financiers, dans leur ensemble et en détail, on ne peut que constater ces prémisses PAR les erreurs et les échecs du forcing des classes dominantes et de leurs équipes dirigeantes.

La richesse ou la pauvreté touchant les personnes et les classes, ce n’est pas une vision morale coupée de la science des réalités du développement « matériel » (donc aussi économique) de la société qui peuvent les résoudre. Et ces sciences sont un acquis social en développement et non une science infuse issue à partir de zéro de notre cerveau, d’un corps-soi isolé et imaginaire.

L’individualisme est lié au rapport marchand généralisé. Il est l’idéologie répressive d’une classe qui imprègne toute la société, d’un moment historique. La transformation des rapports sociaux capitalistes, c’est la création de conditions matérielles de production et d’échange qui permette de substituer les besoins « concrets » à la mesure de la valeur (voir sur cette mesure de la valeur les articles précédents). Cela ne veut pas dire que le temps de production des objets n’existera plus, mais qu’il pourra, de par la quantité et la qualité de la production des subsistances « matérielles et morales », libérer l’homme de la propriété au profit de l’usage, et libérer l’activité du travail contraint. LIBERER L’HOMME TOUT SIMPLEMENT.

Ce en quoi le concept de processus de la démocratie avancée au socialisme et du socialisme au communisme (qui n’est d’ailleurs ni le but ni la finalité de l’humanité, mais un moment du son processus), n’étaient pas et ne sont pas des idées et des mises en politiques si mauvaises que l’on décrie tant aujourd’hui. A condition de ne pas y voir des étapes mécaniques du développement humain.

Pierre Assante, 26 octobre 2008.

 

 

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7 septembre 2020 1 07 /09 /septembre /2020 07:00

DE LA NATION A L’HUMANITE TOUT ENTIERE

La nation doit devenir une entité de développement, en extinction, pour faire place radicalement et progressivement à une organisation universelle de l’humanité, une civilisation pour tous.

 

La nation est une création de la bourgeoise à partir des marchés constitués géographiquement avant la constitution de la nation.

La nation c’est aussi le cadre géographique et institutionnel dans lequel le salariat a bâti dans les luttes de classe des droits pour elle-même et pour tous, certes limités mais réels.

La déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH, 1948), issue de la victoire contre le fascisme et héritière de la déclaration de la révolution française met en avant le respect des droits de l’individu mais malgré ses avancées progressistes ne remet pas en question la question des dominations qui ont aggravé les développements inégaux dans l’humanité. Les nations capitalistes dominantes se sont appuyées sur ces développements inégaux pour imposer la loi des pays capitalistes les plus avancés économiquement, militairement. Et la culture dominante est celle de l’économie dominante, certes non uniforme mais imposant des traits et des règles communes, matériellement et moralement.

L’imposition au monde de la loi du profit (P/C), développée dans le capitalisme mondialisé, numérisé et financiarisé,  opposée à un développement en fonction des besoins sociaux, est un handicap majeur dans le processus en santé de l’humanité.

La mise en place mondiale progressiste d’une économie, d’institutions, correspondant au développement mondial des forces productives sur la base des capacités actuelles en développement des forces productives mondialisées, numérisées, ne peut précéder le mouvement de mondialisation de l’économie, mais l’accompagner avec un retard et possiblement triompher lorsque les conditions de cette mondialisation numérisée seront suffisamment avancées, ce à quoi s’approche possiblement ce XXIème siècle.

Le mouvement « souverainiste » de droite et d'extrême droite fascisante et même "gauchiste", qui s’est emparé des nations plus ou moins fortement comme réponse à la crise, est une réaction transitoire au double mouvement des contradictions du capital, sa guerre interne pour répondre à la baisse tendancielle du taux de profit, et la protestation populaire qu’il instrumentalise.

La question de l’immigration et des droits universels de l’homme (générique) est une question de fond car elle se confond sans s’assimiler à une domination unique, avec les discriminations et leurs particularités fortes,  à l’égard des femmes, des couches subalternes, de la classe ouvrière, sur tous les groupes humains naturels et constitués, culturels, ethniques etc. sur lesquelles repose une domination historique en mouvement. Elle pose l’inadaptation des droits de l’homme à la mondialisation capitaliste numérisée. Les restrictions de la DUDH à partir de la « différence » entre nationaux et non-nationaux qui est un vestige du passé, mais bien vivant encore, repose la question d’une société humaine universelle et non nationale, ce qui demande un processus économique, politique et culturel non « unifié, uniformisé, uniformationnalisé », mais répondant à la diversité de développement, de coopération, de cohérence de la personne, des entités humaines en mouvement, « du local au mondial », à un développement échappant à la loi du profit et de l’accumulation capitaliste, donc à la vente achat de la force de travail, ce qui était la base du Manifeste du Parti communiste.

La nation doit devenir une entité de développement, en extinction, pour faire place radicalement et progressivement à une organisation universelle de l’humanité, une civilisation pour tous.

Pierre Assante. 07/09/2020 06:37:14.

 

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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 08:18

 

MEA CULPA, Article écrit le 27 mars 2010

 

A dix ans de distance, on peut mesurer ou pas le chemin accompli et sur l'ouverture, et sur l'analyse du capital du XXIème siècle et l'action y correspondant.

Se retourner pour voir le chemin accompli pour le poursuivre en avant est un principe de progrès de l'humanité. (voir post scriptum)

 

Le PCF est mort en 2010 entend-on dire par certains ces jours-ci.

S’il est « mort » c’est un certain PCF qui est mort dans les années 70 avec l’abandon de références au marxisme mais ce qui en a survécu a joué un rôle essentiel et a évolué dans l’existence d’un mouvement autre que d’opposition sans principe aux pouvoirs en place.

L’ouverture ne consiste pas en l’abandon de ses fondamentaux, mais dans le dialogue avec les opinions différentes et entre marxistes.

Le marxisme n’est pas une chose figée, c’est tout le contraire. J’utilise souvent cette image en comparaison avec un autre champ de savoir : ce n’est pas parce l’humanité a fait d’énormes progrès et découvertes en génétique que cela met en cause le concept d’évolution des espèces, et l’on peut toujours appeler « darwinisme » ce fondamental qu’est le concept d’évolution des espèces. Il en est de même du « marxisme ».

J’ai suivi quelque temps le mouvement initié par Guy Hermier à la fin des années 80. Mea culpa! La question de l’ouverture qu’il posait et dans la façon dont il la posait et que d’autres posent encore avait pour corollaire l’abandon de références sans lesquelles il y a moins de raisons d’avoir un parti, un mouvement, un rassemblement séparé d’une opposition sans fondement à la droite quand elle est au pouvoir. Un opportunisme en nourrit un autre, et en particulier dans les comportements personnels.

Les querelles de personnes devraient être redimensionnées. Il faut se rappeler que Guy Hermier dont il me reste un grand respect, a lui-même fait le vide dans l’UEC et la Nouvelle Critique, ce qui a conduit Alain Krivine et ses amis à créer la LCR.

Je n’ai aucune acrimonie contre Guy Hermier qui après une période de « fermeture » tentait de répondre à sa façon à la question de « l’ouverture », pas plus que contre Georges Marchais qui a conduit à l’abandon des référents. Je crois fermement au fait que la société forme les humains et que toute période les marque dans ses crises, ses difficultés, ses abandons et ses conquêtes. Et pour moi toute personne est un morceau d’humanité frêle, fragile tant physiquement que psychologiquement. J’en fais partie.

La séparation des concepts de corps et de pensée en deux objets est une aberration qui reste dominante, découle de la société de classe et de domination des subordonnés exploités. Une révolution anthropologique est intimement liée à une révolution économique. La psychologisation de l’analyse politique qui se répand aujourd’hui dans le mouvement anti capitaliste, du PCF à la gauche du PS, en passant par le NPA et les Verts et la nébuleuse associative est un signe des difficultés rencontrées pour réhabiliter le marxisme. Mais la reconquête avance pourtant. Le PCF y joue son rôle.

De ce qui est « mort » dans les années 70, ce qui en a survécu a joué un rôle essentiel dans l’existence d’un mouvement autre que d’opposition sans principe.

J’en veux pour preuve par exemple l’existence et le rôle de « L’Humanité » ou de l’appel de Francis Wurtz sur le TCE et ce qui en a suivi, et ce ne le sont là que deux exemples parmi tant d’autres.

Identité et dialogue : c’est sur cette base que doit vivre toute organisation de transformation sociale en santé. Jeter le PCF avec l’eau du bain ? Ou partir de l’héritage pour le faire fructifier ?

Oublier les rancœurs, savoir que la vie est une lutte, que la solidarité et la fraternité humaines aident à la lutte et que l’indifférence est la pire des choses, électoralement aussi.

Pierre Assante, 27 mars 2010

Post Scriptum, 6.9.2020 : J'ai ajouté le "chapeau" en bleu au titre de l'article afin de "rectifier" les malentendus constatés à la suite de la lecture par des amis. Ce Mea Culpa n'est pas l'aveu d'une faute mais une réflexion sur les bifurcations sur les chemins de la vie qui font faire des détours faute d'une vision suffisante des futurs possibles. Pour moi et pour les autres si possible.

 

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