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L’indifférence vis-à-vis du travail du C.E.R.M. (Centre d'Etudes et de Recherches Marxistes) en 1974sur le mode de production asiatique, sa diversité de processus, et sa diversité de composantes intriquées historiquement et de résultantes signe un rendez-vous manqué avec un retour-poursuite vers -et de- l’analyse de Marx et d’Engels.
Cette indifférence, entre autres indifférences, au profit d’un immédiat aux connaissances et objectifs ultra-limités, a mis à mal nos capacités de bifurcation vers un processus social à la fois continu et nouveau en santé sociale suffisante.
Cette indifférence nous la payons au prix fort puisqu’elle permet à la puissance nuisible du capital et du social-antisocial libéralisme de s’assurer une maîtrise du Monde humain certes en crise, mais maîtrise suffisante pour empêcher cette bifurcation, en tout cas jusqu’à ce jour, empêcher une vision non seulement internationale mais planétaire incontournable pour réussir ; une vision et une action mondiale : communiste.
Evolution des forces productives, leurs bases techniques, de recherche, d’organisation de la production et du travail-pensée, entre autres numérisées, et évolution des luttes, sont en décalage historique dangereux.
Vision globale historique du processus de mode de production, économique, politique, philosophique, dialectique, et aptitude à transformer la société, sont indissolubles.
La vision de nos petites têtes franco-françaises, occidentalo-occidentales va de pair avec la crise du capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé, globalement financiarisé.
Le processus de développement du capital créé ses propres limites, met des limites à l’humanisation continue et quantique (par sauts) et en unité, et au dépassement en santé sociale nécessaire, indispensable, de survie de cette humanisation dans son rapport avec la nature, dans le cosmos qui comme la Terre est notre Maison Commune.
Est-ce si important ? Certes puisqu’il s’agit de nous-mêmes et de notre instinct de survie individuelle-collective, quantitative-qualitative !
L’analyse des processus des modes de production et d’échange fonde, avec l’étude des mouvements du mouvement global du capital la culture ouvrière de défense de ses intérêts de classe, des intérêts de survie et de développement de l’humanisation continue et par sauts en unité, d’une civilisation de partage et de développement pour tous : d’un mode d’accumulation viable et vivable rompant avec les précédents depuis la formation millénaire du surproduit de production et d’échange marchand et de celui du capital A-M-A’ mondialisé, concentré, ainsi que la concentration de son « personnel », in fine.
L’indifférence n’est pas nouvelle. La critique du programme de Gotha la soulignait. Elle devient cependant mortelle. Nos résultats que nous analysons superficiellement et non sur le fond semblent le dire. Pour ce qui est de l’économie et seulement pour ce qui est de l’économie, je vous renvoie à « Economie et Politique » seule revue marxiste du PCF ; le reste, reste en plus ou moins grande souffrance.
Comme « l’Humanité » (1) l’a publié hier, Elon Musk, avec sa puissance US et mondiale, financière, économique et médiatique, vient d’apporter son soutien à l’extrême droite allemande (AFD) dans la campagne électorale. La rédactrice en chef du journal allemand qui l’a publié a démissionné.
Cela fait partie et s’appelle une fascisation mondiale préparée, mise en place de longue date partout dans le monde, en Italie et ici.
Le système-cycle d’accumulation du capital sur lequel repose depuis plus de deux siècles le renouvèlement de la société est malade irrémédiablement.
Des crises décennales étudiées par Marx et Engels et les marxistes, la société est entrée depuis la décennie 1970 dans une crise de longue durée accélérée qui induit l’ensemble des crises dans tous les domaines d’activité des sociétés nationales et mondiale.
Plus le dépassement du système capitaliste tarde, plus la déstructuration mondiale de la société humaine s’accentue, économiquement, politiquement, esthétiquement, éthiquement : physiquement et moralement.
Le souverainisme de gauche est le serviteur stupide et zélé de l’idéologie dominante et de la régression sociale généralisée.
Pardon de dire cela en ces jours de fête.
Ou les progressistes et les communistes passeront par une compréhension DES CAUSES de la crise et de ses effets sur la vie quotidienne, ou ils ne trouveront pas d’issue politique à la convulsion sociale dans laquelle nous vivons.
Le retour du soutien des couches populaires passe par l’engagement auprès du salariat et de sa part au cœur de la production des biens matériels de base. Travail, Production, Recherche productrice fondamentale et appliquée, énergie, climat, qualité matérielle et morale de la croissance de la production, de l’échange et de la consommation.
Ce retour passe par le retour à la théorie, continu et progressif, un retour à la recherche marxiste et à l’économie néomarxiste de régulation systémique et à une organisation ergologique du travail qui en découle mutuellement partant de la personne, de son autonomie relative dans la nécessité naturelle et sociale, et le l’autogestion locale et globale des entités de production et d’échange. Cette autogestion sera le nerf de la guerre sociale pour sortir de la crise et reconstruire et créer en santé suffisante pour procéder.
La réorganisation autonome de fait mais pas d’institution, par les personnels hospitaliers, entre autres, dans la crise du covid nous donne une idée, parmi d’autres, de ces capacités spontanées d’autogestion humaine.
Donner politiquement les moyens de l’autogestion c’est desserrer l’étouffement dans lequel le dit « monde du travail » et la vie humaine dépérit.
Le concept et la pratique, en unité organique, du respect et de la bienveillance sont en rapport mutuel, réciproque, dialectique, avec le mode de production et d‘échange, le mode d’usage de soi par l’autre en santé sociale progressive ou pas qu’il induit, et dans nôtre système mondialisé le rapport social de production mondialisé, en voie de numérisation généralisée mais restreinte par le système lui-même, et de financiarisation globalisée conjointe : l’achat au paroxysme final de la force de travail dans le cycle social-antisocial d’accumulation argent capital-marchandise capital-argent capital plus, A-M-A’ …
… et ses limites systémiques d’accumulation-suraccumulation-dévalorisation du capital et son effet régressif sur l’ensemble des activités qui y sont soumises, y compris, en unité organique : les logiques de pensée, perceptions, sentiments que ces limites induisent.
Seule les limites d’un système peuvent induire le dépassement du système, de façons non automatiques ni déterministes, mais causales et aléatoires (de constitution corpusculaire fine illimitée que nous ne saisissons pas) dans lesquelles intervient le processus de conscience lui-même, non déterminé maiscausal et aléatoire c’est-à-dire impliquant une volonté humaine individuelle-collective elle-même causale et aléatoire.
Une société de partage-développement, dépassant les limites actuelles de développement humain ne peut que passer par un processus de protection sociale « corrigeant », réduisant les inégalités naturelles et sociales, en particulier aujourd’hui par la sécurité d’emploi et de formation et de subsistance complexe vers un processus de dépassement-abolition de l’achat de la force de travail : salariat « traditionnel » et formes généralisées-globalisées directes et indirectes de drainage centralisé-globalisé de plus-value et de conflit-contradiction des draineurs locaux et mondiaux…
… l’achat de la force de travail, force de travail aliment du cycle d’accumulation A-M-A’ sur lequel reposent les contradictions antagoniques handicapantes et bloquantes dans la production des biens matériels et moraux en unité, nécessaires à la vie et au développement de l’humanisation.
Respect et bienveillance sont un processus de civilisation qui n’élimine pas la contradiction non antagonique naturelle individu humain-espèce humaine, mais la régule en fonction des besoins de santé sociale du processus d’humanisation dans celui du cosmos connu, en unité organique.
Le type d’usage de soi par l’autre pour procéder en santé suffisante ou pas est issu de l’histoire et ne procède pas en santé suffisante : domination sexiste, parentale, de travail et de classe sont des maladies sociales, héritées de l’histoire et de la constitution animale dont nous sommes issus, mais aussi en unité organique, systémique. Le propre de de l’humanisation est de dépasser de façon continue et quantique le processus initial, de le sublimer en santé.
Systémique ne veut pas dire systématique, automatique, mais dépendant d’un système, social entre autres, causalement. Par exemple le mode de production asiatique d’usage de soi collectif de la production et de l’accumulation despotique par l’autre n’a été engendré ni n’a engendré automatiquement l’histoire telle qu’elle s’est déroulée à nos yeux, que nous connaissons et tentons d’imaginer en fonction de l’anticipation de nos besoins sociaux très relativement prévisibles, anticipation dans laquelle la connaissance des mouvements particuliers et général du cosmos est loin de ce que nous en avons imaginé dans nos espoirs et désespoirs.
Anticipation et expérimentation sociales individuelles-collectives, continues et quantiques (sauts qualitatifs) en unité, collectives et démocratiques sont un couple indissoluble , un besoin que le travail producteur-pensée productrice, produit. C’est cette production limitée par les limites du système actuel. C’est le lit de Platon, la conception mentale nécessaire à la conception physique au niveau de toute l’organisation sociale limitée par toute l’organisation sociale
Les formes sociales engendrées ne sont pas pures, contiennent causalement leur processus passé, s’interfèrent et multiplient à l’infini leurs formes particulières, ce que ne comprend pas le racisme et la xénophobie intéressée au maintien des « avantages » grands et petits, égoïstiquement si étroits qu’on en meurt.
Respect et bienveillance est un processus ou un échec.
Le racisme existe mais les races aussi en tant qu’expression de ces différences à l’infini mais non en tant que blanc, noir, jaune ou rouge, qu’infériorité ou supériorité individuelle et sociale. Quelle stupidité ! Evidemment le raciste se considère supérieur et la classe dominante de même. La lutte contre le racisme ne peut se réduire au vocabulaire, même s’il intervient ou même titre que tous les autres éléments constitutifs du racisme liés à un mode de production et d’échange qui les induits.
Le despotisme repose en partie et relativement sur la distance entre l’estimation des besoins, distance plus ou moins grande qu’induit un système social ou un autre, aux besoins réels présents et à venir, et leur processus simple et complexe en unité organique dans lequel technique, esthétique et éthiques sont organiquement inséparables. De leur rapport découle la santé ou non du processus social.
Autonomie relative croissante de la personne dans le processus de la nécessité naturelle et sociale en unité, autogestion des entités humaines dans l’autogestion le l’entité hualine globale, réduction du temps de travail contraint, décroissance des critères comptables dans la croissance des valeurs sans dimension- sans mesure de la valeur d’échange par le TTSMN, numérisation agricole, industrielle, et conception artisanale du processus technique de production, forment la croissance d’un type nouveau de société poursuivant un processus en santé sociale suffisante pour perdurer dans le mouvement de notre cosmos, au sens physique du terme et de la chose (1).
Pierre Assante. 28/12/2024 09:33:07.
(1) Cet article 77.21. RESPECT ET BIENVEILLANCE.docx. est la page 25 de :
La démocratie du que quoi comment produire. La démocratie de l’homme producteur.
Enrico a posé la question après le coup d’Etat du Chili du 11 septembre 1973.
Tu lis QUOI, des journaux, des livres , des revues ?
Je lis des livres, des journaux et des revues.
Regarde le livre QUE je lis.
Tu manges QUOI ?
Des cerises.
Regarde la cerise QUE je mange.
Le que, le quoi, et le comment sont intimement liés, constituent une unité dans un processus-cycle élargi quantitatif-qualitatif de production-échange-consommation en santé sociale.
Le comment c’est l’économie néomarxiste de régulation systémique.
« …Il faut absolument avancer dans l’appropriation sociale des groupes clés. Il ne suffit pas de changer la propriété du capital. Le changement de propriété doit être articulé à l’avancée des nouveaux critères de gestion d’efficacité sociale, opposés à la rentabilité financière, et a des pouvoirs effectifs des salariés et des populations pour ce faire. Autrement il ne sera pas possible de faire prendre forme à un nouveau type de croissance et de développement permettant de promouvoir les capacités humaines en économisant les moyens naturels, matériels, et financiers… »
Yves Dimicoli dans « Rencontre européenne pour une politique industrielle, créative d’emploi et répondant aux besoins humains, sous l’égide de la composante française du groupe GUE/NGL.
Le 9 septembre 2011 à Paris
Est-il temps de se demande s’il est encore temps, dans la confusion économique, politique, esthétique et éthique organisée par le capital pour sauver palliativement son accumulation suraccumulée et dévalorisée ?
La décennie 2020 sera marquée par la relance du programme nucléaire français après une attente interminable pour toute une filière. Mais cette relance est aussi mondiale, ce qui doit conduire nécessairement à nous poser la question des ressources en combustible et des aspects géostratégiques afférents.
La France se trouve à un carrefour décisif en matière de politique énergétique. L’arrêt des projets Superphénix en 1997 et Astrid en 2019 a marqué une pause dans l’exploration des technologies de réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR-Na), pourtant porteurs d’espoir pour une gestion durable et innovante de notre énergie nucléaire.
Aujourd’hui, la France dépend toujours fortement de l’énergie nucléaire pour son électricité. Face aux défis climatiques, nous appelons à la relance d’un programme national ambitieux de réacteurs à neutrons rapides, moteur de la transition et de l’indépendance énergétique de notre pays.
Pourquoi relancer un programme de réacteurs à neutrons rapides ? Ils offrent une voie durable pour utiliser au mieux les ressources en uranium et en plutonium, permettant une utilisation quasi totale du combustible et réduisant ainsi notre dépendance aux importations.
Ces réacteurs de quatrième génération sont alimentés par du plutonium et de l’uranium appauvri, transformant ainsi le plus important du stock des déchets à vie longue en une ressource précieuse. Avec les réserves actuelles en uranium appauvri, estimées à 350 000 tonnes en France, selon l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), ils permettent de nous assurer plusieurs siècles d’indépendance énergétique, sans recours aux extractions minières. De plus, ces réacteurs ont la capacité unique de brûler les déchets à vie longue produits par les réacteurs conventionnels, transformant des éléments hautement radioactifs en déchets à vie plus courte et plus faciles à gérer. Cela représente une réelle avancée pour la gestion des déchets nucléaires, réduisant les coûts associés au stockage à long terme.
Parmi les différentes options de surgénérateurs, les réacteurs refroidis au sodium sont, à ce jour, la solution la plus mature, et la France a eu longtemps une position de leader dans ce domaine. Il est urgent de reprendre les travaux de cette filière avant d’être définitivement distancés par les autres nations nucléaires qui en ont bien compris tout l’intérêt.
L’annonce récente entre Framatome, la Japan Atomic Energy Agency (JAEA, équivalent japonais du CEA) et Mitsubishi Heavy Industries d’un projet de démonstration à l’horizon de 2040 est une excellente nouvelle.
Cette relance s’inscrit dans une perspective de long terme, mais les décisions doivent être prises dans des délais resserrés.
Les RNR-Na offrent une source d’énergie décarbonée et durable, indispensable pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et assurer la compétitivité de nos entreprises dans la transition énergétique.
Il est impératif de sanctuariser les ressources en uranium appauvri et en plutonium qui sont la condition nécessaire de cette relance d’un nucléaire durable. Il s’agit d’investir massivement dans la R & D pour simplifier la conception et améliorer les technologies de refroidissement, de fabrication du combustible et de sécurité des RNR-Na. Il s’agit aussi de capitaliser sur cinquante ans de recherche, après les programmes Rapsodie, Phénix, Superphénix et Astrid, pour construire un réacteur pilote industriel et les usines de fabrication du combustible associées.
Le moment est venu de dépasser la connaissance académique pour développer un outil industriel et le déployer à l’horizon de 2045, afin d’être en mesure de lancer une filière industrielle à l’horizon 2070, date prévisible des tensions économiques et géopolitiques sur la ressource en uranium. Ce projet doit aussi s’inscrire dans une démarche collaborative entre les institutions françaises et internationales, notamment avec les institutions japonaises et les partenaires industriels (EDF, Orano, Framatome…).
La relance d’un programme de réacteurs à neutrons rapides relève des missions de l’État et ne saurait se contenter d’investissements dans le modèle des start-ups, largement sous-dimensionné vis-à-vis de l’enjeu. Elle exige de valoriser et de protéger la propriété industrielle existante qui est issue de plusieurs décennies d’investissement de l’État et de recherches menées tant par les organismes que les industriels de la filière.
Comme le rappelle régulièrement l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et comme l’a montré récemment le rapport d’enquête Schellenberger-Armand visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France, nous avons par deux fois arrêté cet élan sans réelle motivation alors que nous étions en tête de peloton.
Ne refaisons pas, par négligence ou par méconnaissance, la même erreur à un moment stratégique de relance du nucléaire. Nous appelons le gouvernement, les institutions de recherche, l’industrie et les citoyens à soutenir cette initiative cruciale pour l’avenir énergétique de notre nation.
Signataires :
Yves Bréchet, membre de l’Académie des sciences et ancien haut-commissaire à l’Énergie atomique, Pierre Henriet, premier vice-président de l’OPECST et député Horizons de la Vendée, Patrick Ledermann, membre de l’Académie des technologies, Stéphane Piednoir, président de l’OPECST et sénateur LR du Maine-et-Loire et André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, député PCF du Puy-de-Dôme.
Le criticisme dénonce, critique, mais détourne l’action humaine des solutions qui permettraient au processus d’humanisation de recouvrer une santé sociale de plus en plus précaire.
Précaire dans les rapports avec la nature, précaire dans les rapports avec elle-même, de l’homme avec lui-même.
Le criticisme, jumeau du structuralisme, de par sa nature de classe capitaliste dominante pillant la société, constitue une critique elle-même inévitablement erronée.
Le criticisme va chercher des « combinaisons salvatrices politiques, économiques, morales, psychiques » remèdes pires que le mal.
Nous vivons la dégradation de la santé sociale et l’observant, médias en tête, comme si elle ne nous concerne que lorsqu’elle nous touche directement, ce qui se produit de plus en plus (1).
Le criticisme pousse à se replier sur soi-même plutôt qu’agir en santé.
Le criticisme détruit le réel vivable et viable et la représentation du réel qui ne nous permet plus de développer, dans la nécessité vivable et viable, un réel vivable et viable.
Les 11 thèses sur Feuerbach (2) ont été une révolution vivable et viable de la représentation d’un réel vivable et viable.
La critique du programme de Gotha de même.
Les unes et l’autre ont rapidement été combattues et étouffées dans leurs recherches de transformation en santé sociale des rapports sociaux.
L’économie néomarxiste de régulation systémique - la SEF, la révolution monétaire locale et mondiale, les nouveaux droits du travail-, peine incroyablement à faire entendre ses remèdes à la crise économique de société, son processus déjà séculaire et son impact sur le viable et le vivable.
L’ergologie-analyse pluridisciplinaire des situations de travail-, sans laquelle la transformation économique, prise de pouvoir et mise en œuvre de l’organisation en santé sociale, de l’organisation du travail et de la production qu’il permet, peine incroyablement de même.
La chimie et son taux de profit contre la diversité biologie est le témoin du bâtiment humanité qui se fissure, de la fondation au sommet.
Je ne dis pas ça pour décourager, mais pour alerter plus que ne le fait pas le criticisme.
Pour Salvien. 17/12/2024 08:09:14.
(1) Il ne suffit pas de remonter à l’important héritage grec. Le néolithique et Sumer sont nécessaires à la com-préhension du processus d’accumulation tel qu’il s’est produit tel qu’il en est arrivé à l’actuelle accumulation du C.M.M.n.İ.g.F. (Articles précédents). Les thèses de Charles Parain sur le mode production asiatique tranchent sur la conception linéaire simplificatrice et dogmatique du stalinisme et ses conséquences dans les mouvements ouvriers nationaux et international.
CONTRADICTION NATURELLE ET CONTRADICTION SOCIALE. NATION ET MONDE HUMAIN.
"Gagner de nouvelles libertés
ne peut se faire
sans abattre les dogmes".
Paul Boccara.
C’est cette contradiction que pose le christianisme originel, mais d’une façon « gauchiste », c’est-à-dire dans une transformation psychique impossible sans transformation matérielle des conditions de production des subsistances, de reproduction élargie de la société humaine et de l’organisation sociale verticale et horizontale qui le permet.
C’est une façon « idéaliste » impuissante, au sens philosophique et non « matérialiste conséquente et ouverte », de résoudre la contradiction individu humain/espèce humaine, qui ne passe pas par, évite, ignore la contradiction individu/famille-clan/nation/humanité et processus d’humanisation.
C’est l’antithèse toute aussi erronée de la philosophie de Hobbes qui a induit la philosophie ultralibérale de darwinisme social, de hiérarchie physique, morale, mentale qui conduit au fascisme et à l’organisation de la production et des rapports de production hiérarchiques au paroxysme qui le caractérise. L’homme est un loup pour l’homme dit Hobbes, fondateur de la philosophie bourgeoise.
Ce paroxysme passe par un processus progressif puis rapide de cette hiérarchisation, ce que n’a pas vu il me semble, Hannah Arendt dans son parcours propre l’humanisation réduit à une forme de « psychologisme » des problèmes et de psychologie réduite à l’absence de la critique de l’économie bourgeoise; Martin Heidegger en est sans doute ou peut-être, indirectement et paradoxalement pour quelque chose ; je n’ai pas les connaissances pour l’affirmer.
A la contradiction d’opposition naturelle individu/espèce que les espèces animales résolvent tous les jours dans le maintien en survie du groupe se joint la contradiction sociale de l’accumulation privée qui conduit jusqu’au capital l’Elon Musk et au libéralisme privatif d’un développement commun viable et vivable.
La question de la sécurité sociale, de la protection sociale dans tous les domaines, celui de la santé, celui du travail (« L’emploi » forme de sujétion du travail et de la subsistance, dans notre système social obsolète qui le réduit quantitativement-qualitativement, dans l’usage conservateur de la technique numérique entre autres) est centrale pour le développement humain, et c’est ce qui rend obsolète, non l’accumulation par elle-même mais notre type d’accumulation, notre qualité d’accumulation.
C’est pourtant dans le développement du processus de l’emploi (Sécurité d’Emploi et de Formation) que se résoudra cette sujétion.
La défense d’une entité fait partie de la lutte pour la vie, et c’est ce qu’exprime les scores du RN.
A la différence essentielle qu’il ne pose pas le type d’organisation sociale qui dépasserait progressivement en santé sociale, de façon continue et discrète (quantique, par sauts) cette contradiction individu social/entité sociale.
Il faut être ou vouloir être aveugle pour ne pas voir à quel point l’entité nationale c’est développée historiquement sur la base des inégalités individuelles et mondiales, inégalités internes et externes, contre le développement général du processus d’humanisation, des productions de subsistance matérielle et morale quantitative-qualitative, moteur de ce développement.
Nous sommes dans un temps de criticisme au sens que lui donne Marx : la constatation de ce qui ne va plus sans transformation technique-sociale-morale en unité pouvant apporter solution, résolution.
Je ne développe pas plus car l’ensemble du blog traitre de la question sous les divers angles possibles constituant un ensemble de connaissances du réel en processus en avant de nous, de notre conscience, et des possibilités de transformation-sauvetage individuel et social, en unité organique de même.
C’est la raison de la présence dans ce blog de l’économie néomarxiste de régulation systémique et de l’ergologie-analyse pluridisciplinaire des conditions de travail (leur processus mutuel de système de concepts), dont les rapprochements et non la dissociation-accompagnement du système, constitue un élément essentiel de résolution de la contradiction individu/espèce.
On sait ou on devrait savoir que d’une résolution d’une contradiction naissent de nouvelles contradictions dont dépend le processus d’humanisation continu et discret dans le cosmos connu et le processus de sa connaissance continue et discrète, de même.
1. Les communistes, et les peuples ensembles payent la destruction des bases ouvrières de production dans la mondialisation capitaliste et la révolution numérique à sa sauce et non à la nôtre, et le suivisme de la révolution soviétique dans et ses dérives. L’essai est toujours justifié, PAS ses dérives.
Le processus d’humanisation a besoin pour survivre et se développer d’une révolution féministe, écologique et de l’enfance, des « mineurs ». Anthropologiquement, processus social et enfance sont dialectiquement interdépendants, en unité organique.
Mais ces mouvements s’insèrent au contraire aujourd’hui dans une révolution libérale, c’est-à-dire une contre révolution anti marxiste, anti dialectique matérialiste s’appuyant dans son processus régressif économique et social, matériel et moral, sur les erreurs de vulgarisation d’une dialectique matérialiste caricaturale ; et de l’inconscience des limites historiques qui en découle ; et donc de son besoin d’évolution continue et quantique (discrète, par sauts) partiellement et globalement en panne.
Les fondateurs de la pensée transformatrice avaient une mobilité de vision et de réaction autrement moins rigide que la nôtre. Le structuralisme scientifique, lié au système de parcellisation par le taux de profit, y est pour quelque chose.
Sortir du système c’est aussi entrer dans la capacité croissante, continue et par sauts de synthétisation sociale du réel et de la vision du réel. Ce qui est le contraire de l’uniformisation mais le développement continu, de la diversité « fine » à l’infini telle que la nature, de la coopération, de la cohérence suffisante(s) pour une santé sociale suffisante.
Ce que nous vivons est une farce sinistre dans laquelle nous essayons malheureusement de nous insérer pour survivre.
La crise systémique de suraccumulation et dévalorisation du capital marque les limites de développement et d’existence du système capitaliste.
Nous sommes dans la farce sinistre de cette fin de système et de la farce des sauvetages palliatifs « de droite et de gauche » du système.
Croire que, croire à, ne suffit pas pour constituer une réalité.
Pour sortir de la farce et du système qui la fabrique, il faut la voir en face. Elle fait partie de la réalité à comprendre et transformer.
La production par l'homme de ses subsistances et l'organisation sociale du travail (tautologie) est confiée aux outils de la concentration et des contradictions du capital. Les mouvements "sociétaux" ne se sont pas libèrés de cette concentration et de ses contradictions.
L'économie néomarxisme de régulation systémique est un outil de compréhension et de transformation.
2. Je venais d’être désigné « secrétaire à la propagande » de la section. Dans la préparation du XVIIème congrès, mon intervention citait au passage 3 textes. Un sur la concentration capitaliste, un d’Aragon « l’épilogue des Poètes », et un de Maïakovski, en complément et non en menu principal de l’activité pratique militante communiste.
Il s’agissait plus d’intuition que de conscience, il faut le préciser. Mais je me suis « rattrapé ». Je suis comme tout le monde.
Voici des éléments de celui de Maïakovski.
Dans "Maïkovski, Vers et Proses", choisis, traduits et commentés par Elsa Triolet
La première de cette pièce eut lieu en 1930 à Moscou, un mois avant la mort de Maïakovski
Entre le XVIIème et le XVIIIème congrès il y a eu la conférence économique internationale de Choisy le roi et de CC sur les problèmes idéologique et culturels. Où en sommes-nous ?
Comment combattre les idées reçues de l'idéologie dominante qui avance que l'emploi est un coût plutôt qu'une richesse ? Quel débat à gauche sur les enjeux de l'emploi ? Quelles propositions radicales, révolutionnaires, permettraient de répondre aux urgences du moment et de construire une alternative sur le long terme ?
Introduction par Thalia DENAPE : revenir au début de l'enregistrement :
P.S. on entend « travail noir » mais c’est « travail mort ». On entend « suggestion » mais c’est « sujétion ». Mauvais micro mais surtout accent « trop » marqué ... Je fais aussi référence aux ergologues communistes en rapport aux économistes communiste de régulation systémique. J'ai dit 70 ans, mais c'est 50 ans ...
CORRECTION DE LA TRANSCRIPTION AUTOMATIQUE ET DE MON PENIBLE FRANCAIS…
Ce que j'ai beaucoup apprécié chez Thalia c'est que chaque fois qu'elle aborde un concept elle précise que c'est dans le cadre du capitalisme. C'est-à-dire que souvent on parle d'emploi dans le capitalisme sans faire de différence de concept.
A tout mélanger, c'est-à-dire l'emploi sans préciser le concept, ça devient quelque chose d'abstrait. Le travail ça devient quelque chose d'abstrait, et dans l’exposé de Thalia c'est très clair, chaque fois c'est précisé dans quelles conditions.
Pour ce qui est de l'intelligence artificielle ce n'est que l'accumulation du travail mort qu'on remet en œuvre et cette intelligence artificielle permet de démultiplier les capacités du travail.
Pour ce qui est de la création de richesses ce n’est pas le travail qui crée les richesses ; Marx critique le programme de Gotha. Il dit, les richesses d'abord c'est la nature qui les fournit et l'homme transformant la nature en fonction de ses besoins, par le travail, va satisfaire ces besoins.
Voilà ce qu’il faut mettre au cœur de la réflexion.
J'ai travaillé beaucoup avec les ergologues par exemple; et avec les économistes communistes, cela fait 50 ans (60 ans si j'inclue l'école fédérale de René Féniche) que je suis leurs travaux. Mais souvent il y a cette confusion, c’est à dire qu’il y a ce débat en permanence qui constitue à opposer effectivement travail et emploi.
L'emploi c'est quoi ? c'est une forme de sujétion qui permet de produire dans ce système qui s'appelle le capitalisme ; donc dans l'emploi il y a obligatoirement dans le rapport social, dans les rapports sociaux, cette sujétion.
Mais justement la SEF, sécurité d’emploi ou de formation, consiste à introduire un processus dans lequel le rapport de sujétion et le rapport d'exploitation va diminuer jusqu'à ce qu'il ait une transformation de la qualité du rapport entre le travail, la société et la personne.
Voilà. J’espère que c'est un clair ?
J'ai apprécié l'ensemble des interventions jusqu'à présent ; simplement ce que j'essaie de faire : j'essaie d'intervenir sur un angle de vision qui essaie retirer un certain nombre d'idées dans l’image d'une vision générale qui fait qu’on ne voit pas cette vision dans le cadre qui est le capitalisme que nous voulons transformer (j’ajoute « qualitativement » à mon intervention orale, c’est plus clair).
On a tendance à couper les choses.
L’ensemble des remèdes que propose l'économie néomarxiste de régulation systémique, c'est un ensemble qui constitue une unité, c'est-à-dire il n’y a pas d'un côté le crédit, d'un côté la SEF, d'un côté etc. C'est-à-dire : il y a un processus d'ensemble qui va retirer de plus en plus une part plus grande, une part de plus en plus grande, comme si on mettait un « robinet » au milieu du cycle A-M-A’ de production, de la production de valeur.
C'est comme si on mettait un robinet quelque part de façon à ce qu'une partie de la production et de la valeur produite, retourne en partie croissante dans le cycle général aussi bien au niveau d'une entreprise qu'au niveau général de la production mondiale.
Voilà je ne vais pas aller plus loin parce que je prendrais trop de temps mais je pense qu'il faut souvent quand on parle de travail préciser : le travail c'est, dans le capitalisme, des conditions de sujétion. Pour l'emploi c'est la même chose il s’agit de conditions de sujétion.
Quand aux ergologues, je ne parle pas des ergologues progressistes et communistes, lorsqu’ils tendent à opposer emploi et travail, c'est que quelque part ils n'arrivent pas à imaginer qu'il peut y avoir une autre société, une autre organisation de la société et c'est cette vision d'une autre organisation de la société, et en raison des fonctions de la société capitaliste, qu’on n’arrive pas à imaginer.
On n’arrive pas à imaginer qu’on peut avoir un autre processus qui permette de sortir de cette société pour en construire une autre.
Voilà. 15 octobre 2024. J’ai fait ce que j’ai pu….
La croissance-complexification-condensification du capital est en contradiction avec la croissance-complexification-condensification biologique, de la vie biologique et de la vie psychique, en unité, donc sociale : la condensification du capital est irrésolue de par ses propres contradictions internes ; c’est la limite de développement propre au système.
La croissance-complexification-condensification informatique technique de même, bien qu’elle se réorganise aussi relativement en volume qui fait qu’un téléphone portable et les millions de téléphones portables ont pu s’accumuler relativement en rapport à l’ordinateur-computer originel à lampe de l’après guerre par exemple. Cette réorganisation informatique relative rencontre ses limites techniques historiques à dépasser dans les limites de réorganisation du système capitaliste mêmes.
La croissance-complexification-condensification cérébrale psychique est le « modèle » viable et vivable de réorganisation permanente, continue et quantique (discrète, par sauts). Créée par l’évolution biologique, elle dépasse la constitution d‘ordre quasiment « mécanique » des ordinateurs, des batteries mondiales d’ordinateurs. Elle puise les ressources dans l’évolution de la nature.
Elle est de l’ordre d’une structure « corpusculaire », « fine à infini », par rapport à la structure atomique connue (relativement) des semi-conducteurs et leur « limite volumique » et limite évolutive de nos techniques historiques, ici et maintenant à dépasser techniquement et socialement.
L’évolution de l’organisation sociale et évolution de l’accumulation biologique, fine à infini, procède en unité dialectique et en inégalités de développement rattrapables, en croissance-complexification-condensification commune et inégalités de développement rattrapables, ou dépérit et meurt.
C’est le sort des développements des consciences (au pluriel cosmique) de la nature sur elle-même (Marx, manuscrits de 1848,) qui à l’instar de toute entité procède par essais-échecs-essais successifs, se développent ou disparaissent et constituent des mouvements de développement et d’inégalités de développement rattrapables, dans le mouvement cosmique général de croissance-complexification-condensification.
Pierre Assante Pour Képhas-Salvien de Marseille. 08/12/2024 19:16:39.
Extrait de "L'ALTERNATIVE VITALE" (1)
(1) Le schéma« Devenu-Devenir » de 2016, extrait de « Une alternative vitale » est un développement personnel du DD3P du Professeur Yves Schwartz, créateur du Département d'Ergologie de l'Université d'Aix-en-Provence et de son système de concepts ergologiques.
P.S.2 à Survivre et se développer. La Révolution française de 1789-94 a débuté par…
Schéma ci-dessous
Il serait stupide de penser et d’affirmer que les nations n’ont plus de rôles à jouer en matière de résistance et de proposition et de cohérence de développement et d’existence humaine, si elles le souhaitent et le décident, collectivement, démocratiquement, dans l’autonomie relative de la personne et des nécessités.
Mais comment penser que les domaines d’une régulation progressiste et démocratique de l’immigration, du climat et du développement cohérents de l’économie mondialisée, intriquée, totalement et globalement, organiquement interdépendante, entre autres dans la révolution scientifique et technique numérique, puissent être résolus par et dans la nation.
Dans la cohérence de la personne, dans son autonomie et sa dépendance des nécessités naturelles et sociales, et des besoins d’autogestion des entités qui en découlent, réside la poursuite d’un processus d’humanisation continue et quantique (discret, sauts).
P.S. Note sur la globalisation ajoutée à "survivre et se développer. La Révolution française de 1789-94 a débuté par…"
Ce schéma est dans le recueil "Alternative vitale"
A partir du moment où une production entre dans le marché large, une activité de pêche clanique aux Comores par exemple, une activité productrice de subsistance peut être considérée productive de capital (suffisamment ou pas), et comme un emploi, partiel ou total, et entre dans l’achat de la force de travail.
L’avocat, par autre exemple, n’est pas producteur de plus-value mais en consomme une partie pour exister.
La partie consommée qui lui reviendrait dans une répartition devant être restituée dans un cycle de renouvellement social en santé sociale, ce qui n’est pas le cas, est détournée dans le renflouement global de la baisse tendancielle du taux de profit, loi du cycle du capital, et fait de lui un fournisseur indirect de plus-value qui le prolétarise.
La globalisation, l’entrée dans la financiarisation mondialisée, productrice de capital et de plus-value à partir de la production industrielle de base, et sa répartition capitaliste, contribue à prolétariser toutes les activités professionnelles.
L’ensemble des activités ne contribuent pas directement à la production initiale des biens matériels dont l’usage permet toute les autres productions matérielles et morales, y compris dans la production des biens matériels en « retour » matériel, et « miroir » social de rapport dialectique, en unité organique.
La production de plus-value dans l’entreprise comme dans le cycle mondial de production et cycle du capital A-M-A’ de ces de biens matériels de base, maintient le rôle propre de la classe ouvrière, « de main d’œuvre » comme de recherche productive et ITC en tant que cœur de l’exploitation (part, % du PIB) et cœur d’une réponse à l’exploitation, à l’achat de la force de travail.
La production des biens matériels est un lieu du pouvoir sur les subsistances, malade et obsolète et l’on ne peut considérer que l’exploitation de système capitaliste s’étends globalement à toutes les activités.
Cette obsolescence et tout retard au dépassement-abolition du cycle social-antisocial A-M-A’, met en danger le processus d’humanisation continu et discret (sauts, quantique).
Ai-je bien lu les « Théories sur la Plus-Value » et ai-je poursuivi sainement cette recherche sur la vie du capital ? Et sur la mort du capital ?
La Révolution française de 1789-94 a débuté par une crise de la dette, successive évidemment à la crise du système féodal en fin de course.
Mais la société de 1789 était éminemment moins complexe que la nôtre.
L'économie paysanne dans la société féodale de monarchie absolue, d’évolution industrielle et bourgeoise, était relativement maitrisée par ses acteurs principaux.
De plus la bourgeoise française a eu une capacité incroyable de gestion de la crise politique, comme de la gestion économique, de prise de pouvoir dans ses intérêts stricts, éliminant l’entrave de l’action ouvrière (loi le Chapelier), dans son mépris de la classe concurrente (volonté de destruction pure et simple, de Collot d’Herbois, des canuts lyonnais par exemple, considérés par lui et cette bourgeoise (1), comme barbares et nuisibles par rapports à ses propres critère bourgeois, de civilisation bourgeoise).
Aucun acteur de la révolution bourgeoise de 1789-94 n’a dépassé cette vision idéologique, quelle qu’ait été la volonté humaniste de la part la plus liée au soutien populaire, artisan et ouvrier.
Les « Lumières » contenaient aussi ces contradictions.
L’alliance capital/travail ce n’est pas une coopération mais une domination du premier, y compris dans les compromis historiques passés qui ont vu des avancées sociales comme à la Libération de 1945, avancées parcellisées et construites sur des bases instables comme nous pouvons l’apprécier aujourd’hui dans la crise systémique.
La classe bourgeoise aujourd’hui concentrée mondialement et exploitant globalement toutes les forces de travail, a montré dès son origine les limites des compromis acceptables pour elle.
C’est à ces critères là aussi qu’il faut comprendre la Révolution française et la démocratie libérale pour comprendre leurs suites actuelles, y compris le jacobinisme populiste « de gauche » et d’extrême droite plus ou moins fascisante qui peut se re-radicaliser et se re-radicalise dans la crise, ici et partout dans le Monde.
Certes cela ne contredit en rien notre bataille pour développer la démocratie citoyenne , et la démocratie du producteur, du « que, quoi, comment produire », bien en recul dans la crise, homme producteur "actif et inactif", salariés, et qui paient en premier lieu la crise du système (2) à dépasser pour survivre et se développer.
Il faudrait éviter de se retrouver pris dans la responsabilité de la crise que nous combattons et contre laquelle l’économie néomarxiste de régulation systémique avance des solutions (SEF, révolution monétaire et du travail, processus générationnel d’abolition-dépassement des marchés, de l’achat de la force de travail alimentant les cycles locaux et global (3) sociaux-antisociaux, A-M-A’ et la crise létale de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Bonne journée.
Pierrot. 05/12/2024 06:29:03.
(1) Ne pas oublier plus tard la position d’une Georges Sand « communiste » par exemple, et de tant d’autre intellectuels français sur les Communard de 1871.
LIRE AUSSI L'ARTICLE PRECEDENT : "CRISE POLITIQUE ?"
P.S.1. Note sur la globalisation ajoutée à survivre et se développer. La Révolution française de 1789-94 a débuté par…
A partir du moment où une production entre dans le marché large, une activité de pêche clanique aux Comores par exemple, une activité productrice de subsistance peut être considérée productive de capital (suffisamment ou pas), et comme un emploi, partiel ou total, et entre dans l’achat de la force de travail.
L’avocat, par autre exemple, n’est pas producteur de plus-value mais en consomme une partie pour exister.
La partie consommée qui lui reviendrait dans une répartition devant être restituée dans un cycle de renouvellement social en santé sociale, ce qui n’est pas le cas, est détournée dans le renflouement global de la baisse tendancielle du taux de profit, loi du cycle du capital, et fait de lui un fournisseur indirect de plus-value qui le prolétarise.
La globalisation, l’entrée dans la financiarisation mondialisée, productrice de capital et de plus-value à partir de la production industrielle de base, et sa répartition capitaliste, contribue à prolétariser toutes les activités professionnelles.
L’ensemble des activités ne contribuent pas directement à la production initiale des biens matériels dont l’usage permet toute les autres productions matérielles et morales, y compris dans la production des biens matériels en « retour » matériel, et « miroir » social de rapport dialectique, en unité organique.
La production de plus-value dans l’entreprise comme dans le cycle mondial de production et cycle du capital A-M-A’ de ces de biens matériels de base, maintient le rôle propre de la classe ouvrière, « de main d’œuvre » comme de recherche productive et ITC en tant que cœur de l’exploitation (part, % du PIB) et cœur d’une réponse à l’exploitation, à l’achat de la force de travail.
La production des biens matériels est un lieu du pouvoir sur les subsistances, malade et obsolète et l’on ne peut considérer que l’exploitation de système capitaliste s’étends globalement à toutes les activités.
Cette obsolescence et tout retard au dépassement-abolition du cycle social-antisocial A-M-A’, met en danger le processus d’humanisation continu et discret (sauts, quantique).
Ai-je bien lu les « Théories sur la Plus-Value » et ai-je poursuivi sainement cette recherche sur la vie du capital ? Et sur la mort du capital ?
05/12/2024 17:43:41.
P.S. 2 à survivre et se développer. La Révolution française de 1789-94 a débuté par…
Il serait stupide de penser et d’affirmer que les nations n’ont plus de rôles à jouer en matière de résistance et de proposition et de cohérence de développement et d’existence humaine, si elles le souhaitent et le décident, collectivement, démocratiquement, dans l’autonomie relative de la personne et des nécessités.
Mais comment penser que les domaines d’une régulation progressiste et démocratique de l’immigration, du climat et du développement cohérents de l’économie mondialisée, intriquée, totalement et globalement, organiquement interdépendante, entre autres dans la révolution scientifique et technique numérique, puissent être résolus par et dans la nation.
Dans la cohérence de la personne, dans son autonomie et sa dépendance des nécessités naturelles et sociales, et des besoins d’autogestion des entités qui en découlent, réside la poursuite d’un processus d’humanisation continue et quantique (discret, sauts).
Cet article a été publié une première fois sur ce blog le 05/09/2024 08:01 et republié une 3éme fois ce jour.
CRISE
POLITIQUE ?
La grave crise politique ne connaitra aucune issue dans des combinaisons politiciennes, quelles qu’elles soient, « de gauche ou de droite ».
Ici et dans le monde (1).
La crise politique en cache une autre bien plus importante et dangereuse pour l’humanité :
La crise politique cache la crise du système de production et d’échange qui domine la vie de toute l’humanité, celle du cycle social-associal du capitalisme, le cycle Argent-Marchandise-Argent plus et l’achat de la force de travail (salariat sous ses formes directes et indirectes, locales d’entreprise, centralisée, mondialisée) qui l’alimente.
Je me rappelle avoir fait rire des amis il y a plusieurs années en l’annonçant. Elle émergeait en évidence et était là depuis les années 1960, à la fin de 30 glorieuses ; et les habitait déjà. En riraient-ils encore aujourd’hui, et dans le parti en rit-on aussi, et la prend-on au sérieux ?
La prend-on au sérieux au point de mettre au centre de notre activité, de nos réflexions et décisions politiques l’analyse des économistes communistes et les mesures concrètes qu’ils proposent ?
Je ne le pense pas. Les décisions et débats démocratiques de congrès restent des vœux sur papier.
Ne pas prendre au sérieux l’analyse des économistes communistes et les mesures concrètes qu’ils proposent et s’obnubiler sur la SEULE crise politique c’est prendre le chemin, de façon différente, insidieuse, qu’ont pris les communistes italiens en dissolvant leur parti pour accéder non pas au pouvoir sur la marche de la société, mais sur le gouvernement, son impuissance dont on mesure les résultats aujourd’hui. En Italie et dans le Monde. Et ce n’est qu’un début.
L’économie néomarxiste de régulation systémique contient la proposition d’une marche, d’un processus ouvrant la voie à une transformation sociale rendant santé suffisante à notre société malade, très malade et nous tous avec.
Vous avez reçu l’analyse sur le budget de la revue « Economie & politique »* qui est d’une actualité brûlante et au centre des choix essentiels qui détermineront ou pas, in fine, une société de coopération, de partage, de cohérence, OU une société vieillissante, se bloquant, s’écroulant.
Austérité ou développement pour aujourd’hui comme pour la suite.
La dette, ce n’est pas le danger. Le danger c’est ne pas mettre l’argent (BCE, système financier, crédit … Sans oublier la SEF, forme révolutionnaire d'organisation du taravil et de la production) au service du développement de la production des subsistances humaines simples et complexes, de sa qualité, des services l’assurant et assurant la vie « tout court », et de la recherche des moyens nouveaux de développement entre autres la révolution numérique confisquée par le capital.
Pierre Assante. 05/09/2024 07:09:31.
(1) Même si nous pouvons constater ici et dans les pays dits « initialement avancés économiquement » en général, et encore plus visible dans les pays émergents et émergés, une résistance et une recherche d’avancée d’organisation sociale possible en santé sociale, elle ne pourra se conclure que par un changement global des rapports sociaux planétaires ; Partant des luttes locales, nationales, de zones mondiales de développement et les rassemblant en cohérence et coopération, ce que la guerre et le système économique et social obsolète qui l’induit, empêche. La guerre, c’est la condition de survie palliative de ce système finissant.
Pourquoi l’œuvre de Paul Boccara permet-elle de changer le monde ?
En débat. Diego Chauvet.
Alors que deux ouvrages sur l’économiste communiste viennent d’être publiés, sa pensée revient dans les débats à la lumière des crises contemporaines. Celui qui fut aussi dirigeant du PCF a laissé des théories prolongeant les recherches de Marx, et dépassant les dogmes du capitalisme néolibéral.
Publié le 28 novembre 2024
Un ouvrage inédit de Paul Boccara publié par Catherine Mills au Temps des cerises, 12 leçons d’économie et d’anthroponomie, et un livre collectif dirigé par Frédéric Boccara, Connaître et lutter avec Paul Boccara, aux éditions de l’Humanité, remettent la lumière sur les apports théoriques de l’intellectuel communiste.
Les deux économistes soulignent son actualité pour comprendre le capitalisme contemporain, qui s’inscrit comme un prolongement des recherches de Marx. Si Paul Boccara, disparu en 2017, démonte les dogmes néolibéraux, il secoue également les idées de la gauche. Ces deux ouvrages invitent à s’en emparer et à remettre notamment sur le métier sa proposition de « sécurité d’emploi et de formation ».
Quelle était votre intention avec la publication de ces deux livres ?
Catherine Mills. Economiste
Cet ouvrage posthume est la retranscription d’un documentaire réalisé par Aude et Olivier Servais, qui réunit douze entretiens filmés au domicile de Paul Boccara. Il présente de manière vivante et pédagogique l’histoire de la pensée de cet économiste communiste, mettant en lumière ses travaux en économie et anthroponomie, toujours guidés par les besoins des luttes et une double exigence de construction théorique et de propositions alternatives pour avancer vers des constructions institutionnelles viables de transition révolutionnaire.
La première partie propose neuf leçons d’économie. Dans la première, Paul Boccara explique, dès 1961, que le Capital de Marx constitue un moment réduit d’un processus inachevé. Il approfondit les recherches sur la dialectique du capital et les réalités du capitalisme contemporain.
Dans la seconde, il développe ses théories sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital, poursuivant des travaux menés tout au long de sa carrière au CNRS. Il dépasse Marx en forgeant sa propre théorie, en examinant les liens et les différences entre les courants théoriques de l’histoire économique et la pensée marxiste, et en élaborant la théorie du capitalisme monopoliste d’État (CME), à laquelle il ajoutera l’adjectif « social » pour dépasser l’ossification de la pensée soviétique et la conception étroite du mécanisme unique État-monopole.
Quels sont les apports théoriques de Paul Boccara ?................
.......Frédéric Boccara : Paul Boccara commence son ouvrage en dénonçant les dogmes, qu’il estime nécessaires à abattre pour gagner une liberté nouvelle. Il souligne le besoin de théories et de propositions pour l’action, dans un monde marqué par la domination du capitalisme et son exacerbation......
................
..............SUITE SUR CE LIEN, l'article complet :
Et dans un certain sens un « retour », comme celui au communisme primitif post animal dépassé dans la croissance des forces productives marchandes jusqu’à la nôtre (le CMMnİgF* à son paroxysme), « retour » à la contradiction « individu de l’espèce/espèce animale » et sa complexification-condensification sociale, autre et même dépassement.
Il ne s'agit pas des espèces entre elles, mais la contradiction non antagonique à l'intérieur d'une espèce.
Plus la mondialisation capitaliste s’approche d’une socialisation globale, plus les convulsions économico-guerrières qu’elle engendre sont le signe de ce dépassement en cours possible.
L’économie marxiste de régulation systémique, poursuite qualitative du processus dialectique de travail-pensée du réel, du marxisme originel, est ce dépassement des marchés et la résolution de la contradiction non antagonique naturelle « individu de l’espèce/espèce », résolution du processus des besoins-subsistances et des besoins et des subsistances en unité organique.
Je me trompe lorsque je mets en relation la quantité d’échecs de la constitution de molécules vivantes originelles avant qu’elles n’atteignent une stabilité suffisante pour perdurer et procéder dans leur renouvellement-régénération, avec la quantité d’essais et échecs sociaux dans le cosmos.
La complexification-condensification des essais sociaux dans le cosmos est au contraire un progrès, non absolu, relatif ,de la stabilité des entités dans ce cosmos.
La notion et la réalité de croissance, y compris de la stabilité relative, la santé relative naturelle et sociale est un processus infini à l’instar de celle du cosmos connu et inconnu : et apparent.
La catastrophe économico-climatique que nous traversons représente et est un danger dans le processus d’humanisation, certes.
Le système de production et d’échange, dans le cycle d’accumulation-suraccumulation A-M-A’ *** de capital constant saturé, ne peut assurer la régulation en santé suffisante pour le processus d’humanisation.
Le dépassement des marchés c’est le développement de la sécurité sociale individuelle et globale relative et suffisante au processus d’humanisation.
Cette observation, ici et maintenant me fait passer à une nouvelle compréhension, à un saut de qualité de la compréhension, com-préhension issue du mouvement général de la mondialisation, de la socialisation.
Chaque moment humain en processus social positif est un moment de « résurrection », au sens matérialiste et énigmatique ** du terme et de la réalité de poursuite de processus du mouvement d’humanisation infini et par saut (quantique) et du dépassement de l’humanité telle quelle dans le mouvement du cosmos, de la nature et du processus de la conscience de la nature sur elle-même (manuscrits de 1844).
** Nier les énigmes, c'est paradoxalement en faire des mythes et retomber dans les superstitions, c’est faire un matérialisme mécaniste, c’est limiter la vision sur le réel et la réalité sociale en particulier, matérialisme mécaniste auquel le mouvement de classe économique et théorique de la bourgeoise à donné naissance avec son darwinisme social développé par Hobbes « ultra rationnel », que nous vivons dans la crise systémique et ses licenciements industriels, agricoles, artisanaux. Licenciements de recherche et développement, d’échange et de gestion …, tous : « l’homme est un loup pour l’homme » dans la compétition capitaliste et la contradiction non antagonique naturelle « individu de l’espèce/espèce » qu’il redéveloppe en contradiction antagonique, à dépasser et en dépassement possible.
*** A-M-A’ : cycle de renouvellement de la production de valeur marchande y compris ses formes « purement » parasitaires, alimenté par l’achat sous toutes les formes de la force de travail (salariat et sa globalisation mondiale prolétarisant globalement les activités et les entités humaines )
Le jacobinisme est lié aux conditions historiques de très long terme dans lequel se sont développés le capitalisme et les forces productives en France dans ses prémices et son développement.
Il « détermine » la différence entre la démocratie libérale « française » et celle des USA, ce qui a été un élément politique de domination de la seconde sur la première, en particulier dans le mode du capitalisme d’appliquer une domination néocoloniale et économique en unité organique nationale puis mondiale.
On cite à juste titre l’absence de pesanteur économique et politique, aux USA et leur développement, de la vieille société européenne et française et des rapports sociaux et institutions qui l’ont marquée
Le jacobinisme est contradictoirement un élément de l’antifascisme et du fascisme.
Il n’est pas qu’un résidu en tant qu’héritage, il habite profondément le populisme actuel et a habité et habite encore le mouvement populaire et même ouvrier.
Les « gilets jaunes », pour citer ce qui est récent en mémoire, en sont un des multiples exemples.
L’écoute de « La Marseillaise » hymne national français nous donne une illustration de cette contradiction.
Le jacobinisme contient la direction du mouvement populaire par la bourgeoisie, la classe sociale qui collectivement sous des formes diverses et unifiées, aujourd’hui concentrées entre quelques mains et cerveaux de pouvoir du mouvement du capital et de son drainage de renflouement de sa baisse tendancielle de taux de profit , achète localement et globalement la force de travail.
De la réunion des Etats Généraux à la prise de la bastille, au 4 août de l’abolition des privilèges, à la chute de la tentative de monarchie parlementaire, à l’épuration anti-dantonienne et anti-hébertiste, à la loi de Plairial jusqu’au 9 thermidor et la chute de Robespierre, le jacobisme c’est la direction du mouvement populaire par la bourgeoisie et ses différentes fractions.
Il n’est pas question, y compris chez Robespierre et son idéal rousseauiste, de laisser la direction au mouvement populaire, mais de s’y appuyer. Le rapport de la révolution à la classe ouvrière et sa domination de la classe ouvrière annonce déjà la répression de la Commune de 1871 et « le mur des fédères ».
Saint Just ressent, par contre, intuitivement et non analytiquement ni dialectiquement, ce que la révolution bourgeoise contient de limites dans la réalisation générale de l’homme, de l’humanité, de l’humanisation, son processus, ses aspirations, les besoins qui les « déterminent ». Son action auprès des armées pour battre la coalisation des monarchies contre la révolution signe sa volonté de permettre à celle-ci d’aller le plus loin possible. Son œuvre écrite et orale de même, œuvre de la jeunesse de l’humanité et de la sienne.
La démocratie de l’homme producteur, du « que, quoi et comment produire » est un scandale pour le capital, la bourgeoisie locale comme pour sa concentration mondiale.
Le souverainisme économique et politique et la concentration de pouvoir c’est cela aussi le jacobinisme.
Le jacobinisme est l’expression d’une étape de développement qui limite cette étape en réduisant les coopérations et cohérence locale et globales de l’humanité.
L’autogestion communiste et l’autonomie relative de la personne et des entités humaines par rapport au mouvement et processus des nécessités sociales et naturelles, constituent une réponse à ces limites.
Les capacités techniques et de la productivité qui en découle, dans le processus de la conscience de la nature sur elle-même que nous constituons sont un processus organique uni dans ses particularités, de l’humanité.
Il n’est pas question de nier l’apport passé ni du jacobinisme ni de la Revolution française « parisienne » industrielle et agricole, comme il n’est pas question de nier l’apport de la révolution de « Solon et Clisthène », démocraties l’une esclavagiste puis l’autre libérale, et celle anticipante du néolithique agricole, ses communautés puis ses cités, trois révolutions qui ont marqué l’histoire du monde humain et fait avancer l’humanisation de l’humanité (répétition volontaire).
Il s’agit de comprendre le frein qu’il constitue dans la mise en œuvre d’une économie néomarxiste de régulation systémique, qui à sa différence n’est pas un palliatif à la crise économique et de civilisation, dont la crise climatique, mais un remède et une construction nouvelle en santé suffisante sociale pour procéder à la poursuite de l’humanisation.
Je voulais ajouter en trois lignes cela à mes « 11 thèses », mais il fallait une explication plus longue, moins brève.
Drôle de sauce que la guerre avec et dans le réchauffement climatique, recette-mixture létalement croissante de l’argent-capital-taux de profit, assaisonnant et empoisonnant notre pain quotidien.
Combien de milliards de multiples et diverses humanisations n’ont pas réussi leur développement dans le cosmos, la nature, (l’univers ?).
Faisons en sorte que la nôtre éclose et fleurisse jusqu’au fruit.
Marx, Lénine, Gramsci ont traité (inscrit) de ce mûrissement dans leur pensée et leur pensée-action propres, dans leurs contextes particuliers et général (au singulier).
La caractéristique de leur pensée est la capacité exceptionnelle de la réformer au fur et à mesure de l’expérience, et pas qu’un peu, quelquefois de façon radicale-processuelle, ce qui dément les jugements moralistes et-ou par le petit bout de la lorgnette, de leur œuvre, de leurs réussites, de leurs erreurs, de leurs échecs.
La critique du programme de Gotha est un moment fort dans la façon de voir ce chemin accompli et de ce qu’il resterait à faire, par hypothèse.
Epicure (- 361/-270) c’est quoi ? : après « le haut » de la civilisation athénienne (Marchande méditerranéenne, agricole et artisanale de révolution scientifique et technique antique), démocratie esclavagiste et patriarcale de Solon et Clisthène, progrès contradictoire dans la société de classe et dans l’humanisation continue et quantique (discrète physiquement) en unité, démocratie directe, les trittyes (1), guerres médiques, guerre du Péloponnèse, despotisme social, domination- impérialiste de la confédération, conquêtes de Philippe de Macédoine des cités grecques (-338) et d'Alexandre d'un Empire fugace, et bilan philosophique avancé dans le déclin de civilisation.
Bilan-acte philosophique et scientifique matérialiste qui dans la régression prépare l’avenir (jusqu’à nous) avant d’être battu par la domination religieuse chrétienne "occidentale" propice à l'accumulation future A-M-A' (Argent capital-Marchandise capital-Argent capital plus), puis en retour comme gauche aristotélicienne jusqu'au criticisme du XIXème et d’aujourd’hui.
La contestation-protestation sans programme de transformation est la forme populaire de la philosophie criticiste (entre autre celle du post-hégélianiste que le marxisme soigne mais n’a pas guéri pas à ce jour.
La comparaison-métaphore de retour et de permanence à-de l’épicurisme de la république-société libérale puis son abandon dans la crise systémique de la société libérale-despotique n’est pas sans sens pour comprendre et répondre à la réalité. Il signe les limites de la société de classe et de cycles de renouvellement élargi de la société se réduisant par ses propres contradictions et lois économico-culturelles les portant. Celle du C.M.M.n.İ.g.F. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé) en tant que stade final réclamant mûrissement et non pourrissement stérile.
Tous les pourrissements ne sont pas stériles et-mais moins souvent féconds. Il n’y a pas de cycle vital sans pourriture, c’est un moment du processus positif, de l’unité et identité des forces contraires vers l’issue positive des contradictions et de la naissance de nouvelles contradictions en gésine dans les anciennes.
Nous en re-sommes là dans les cycles EN SPIRALE décennaux, trentenaires-soixantenaires, séculaires, millénaires, multimillénaires, de l’invention des galets aménagés (homo habilis) et du travail et de la pensée-travail développée jusqu’à la chaîne de production automatisée dans l’organisation sociale qui la permet et ne la permet plus sans révolution sociale de régulation systémique marxiste.
Pierre Assante. 25/04/2024 04:00. Assisi. Ecrit sur cahier.
(1) En -508/-507, les réformes de Clisthène mettent en place les cadres de la démocratie grâce à la création d'un espace civique égalitaire. L'Attique est réorganisée en trois régions : la ville, la côte et l'intérieur. Ces trois régions sont à leur tour divisées en dix secteurs appelés trittyes.
Les réformes dans la société marchande antique esclavagiste méditerranéenne sont permises par le soulèvement des petits paysans libres endettés par l'aristocratie terrienne qui va perdre son pouvoir jusqu'à la chute de la confédération athénienne démocratique et impérialiste.
2. PARCOURS "OCCIDENTAL".
Comme tant de civilisations nous sommes issus du néolithique, naissance et développement de l’agriculture,production des subsistances de l’homme par l’homme lui-mêmeà partir des richesses naturelles.
La nôtre, « occidentale », du Croissant Fertile Moyen oriental (voir note * sur le Moyen Orient) s’est répandue vers l’Ouest par le Danube puis la méditerranée, dit-on sans doute justement…
La croissance du surproduit primitif et de l’échange consécutif, du commerce non capitaliste, les cités-Etats, Sumer, la Grèce (l’article « pain quotidien ») et non l’Egypte à la pesanteur du substrat communiste primitif résistant, comme plus tard un mode de production antérieur de la Grande Grèce dans l’Italie du XVIème.
Le compromis historique chrétien antique a rencontré l’accumulation M-A-M’ (Marchandise-Argent-Marchandise plus) d’où est issue notre accumulation A-M-A’ (Argent capital-Marchandise capital-Argent capital plus).
Bien d’événements dans le processus de la société marchande et son interruption relative dans le féodalisme, le mariage civilisationnel Romain-Germain (1) dans la chute de l’Empire d’Occident, la Renaissance, les prémices du salariat de la Toscane, de ses sciences et ses arts, de ses conquêtes et de sa domination par les Etats centralisés (Espagne, France, Angleterre...) eux-mêmes issus de son avancée financière et précoloniale.
Evidemment il s'agit là de repères historiques importants causaux et non de situations totalement « exeptionnelles ».
La centralisation idéologique avec la centralisation de l’argent, puis de la concentration capitaliste et sa traversée de l’Atlantique, toujours vers l’Ouest…
Ce petit portrait, contemplons-le comme un tableau rare. C’est nôtre représentation.
Contemplons-le comme « Il Gattorpardo » comtemplait de tableau du vieillard moribond entouré, lui vieillard d’une aristocratie à sa fin, cultivée, plus que cultivée, sicilienne et mêlée d’Europe, d’Orient et d’Afrique.
Vieille aristocratie, guépard laissant la place aux hyènes qui vont contribuer à l’explosion des forces productive mais aussi de leur tare, celle de l’accumulation sur la base du % de profit en non des besoins sociaux, ce qui conduit au recul de la part destinée aux besoins sociaux, l’assèchement final possible dans une continuité malade sans les transformations qualitatives nécessaires vitales qui sont la tâche de chaque jour de ce siècle.
C’est un vieillard parmi les vieillards du mouvement ouvrier qui le dit, en tenir compte...
Il Principe Salina ne pouvait envisager une régulation systémique marxiste de l’économie et son lien avec la régénération sociale, parentale, politique, informationnelle, mondialisée…
Quoique Lampedusa et Visconti et leur intuition… en ont dit tant à leur façon, dans leur art !
Et le PCI dans ce qu’il a eu de plus inventif dans ses faiblesses communes ou pas au mouvement ouvrier et ses propres faiblesses dans une croissance exceptionnelle d’adolescence dans un contexte de développement tardif dans le développement un peu plus précoce et radical de l’Italie du nord.
Gramsci au Nord, Bordiga au Sud, industrie de la monarchie-bourgeoise « franco-savoyarde » et de celle des Deux Siciles : d’une part classe ouvrière d’industrie concentrée dans la période de naissance du socialisme en tant que parti, et de l’événement d’Octobre 1917, et d’autre part classe ouvrière tout aussi créative mais dans une agriculture latifundiaire attardée. Contradiction « féconde de fascisme » dans le décalage révolution industrielle et technique avec sa culture propre/révolution sociale absente.
Classes ouvrières de deux origines très différentes, pas très mêlées sociologiquement, mais très combatives, et aussi dans le contexte historique complexe portant peut-être plus qu’en d’autres lieux, aux opportunismes de gauche et de droite existant dans tout le monde ouvrier et toutes les couches sociales subalternes. Marseille aussi a connu ces contradictions accentuées par rapport à une « moyenne générale ».
Résistance populaire (et des dominants) des modes de productions anciens aux moyens de production nouveaux quand ils vont à l'encontre des intérêts populaires conjointement aux besoins de transformation ET fascisme se rencontrent. Et le fascisme rencontre aussi sa propre contradiction interne. La pesanteur de la culture de la Grande Grèce s'oppose encore, à travers les siècles à celle de l'industrialisation capitaliste ce qui s'aggrave dans le capitalisme mondialisé : les souverainismes-nationalismes se rigidifient et se dissolvent à la fois et c'est un blocage culturel aggravant la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Hier nous avons commémoré Matteoti !
Ce n’est pas tel peuple ou tel peuple qui a gagné la course de l’occident industriel développé, contre tel ou tel peuple (les amérindiens qui l’ont perdue par exemple), c’est le capitalisme qui l’a gagnée en tant que système avec aussi des particularités nationales de marché et d’histoire qui se retournent aujourd’hui contre lui et contre l’humanisation, la crise climatique au cœur des besoins ignorés par le % de profit.
Fonds, DTS, SEF, crédits, droits de la personne et de l’entité humaine dans le processus de production et d’échange sont au cœur d’une révolution systémique à construire (2) pour poursuivre le processus d’humanisation et d’abolition progressive de l’achat de la force de travail (dans la coopération et cohérence relative de l’autogestion).
Qu’on ne dénie pas que le capital, dans ce monde malade n’est pas encore la préhistoire et qu’en sortir c’est procéder vitalement au besoins impérieux de travail de transformation sociale qualitative.
Pierre Assante. 26/04/2024 18:55:16.
(1) Ce mariage Romain-Germain est loin d’être un détail dans le processus causal-aléatoire de l’histoire des civilisations et de nôtre histoire ici et maintenant dans le C.M.M.n.İ.g.F. (Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé)
(2) Ecole économique marxiste de régulation systémique (Paul Boccara, Commission économique du PCF, Revue Economie et Politique).
NOTE * : MOYEN ORIENT.
Rappelons une fois de plus le rôle particulier de ce lieu d’échange humain, social :
Δ C’est le lieu de passage de la diffusion de l’homo sapiens de l’Afrique vers l’Europe et l’Asie.
Δ Et un lieu de rencontre homo sapiens-homme de Neandertal.
Δ Un lieu de naissance de la révolution du néolithique agricole et sa diffusion par le Danube puis la méditerranée vers l’ouest (L’ADN a montré aujourd’hui la diffusion par déplacement et pas majoritairement par contact) (1).
Δ Et de naissance de trois grands mouvements religieux mondiaux correspondant causalement et aléatoirement à des développements de forces productives.
Δ Et d’un moment important de l’énergie dans la révolution industrielle mécanisé.
(1) Enfin sa traversée de l’Atlantique dans la révolution scientifique et technique de la « Renaissance », puis industrielle.
Un nœud développement humain où se concentrent les contradictions de ce développement, aujourd’hui ceux du capital.
D’un tel lieu, entre autres lieux, mais particulièrement celui-ci, peut naître -en tout cas former une part importante de la réponse- la réponse du monde à ces contradictions à double sens, du monde au Moyen Orient et du Moyen Orient au monde, et l’intrication du Moyen Orient à l’ensemble des contradictions générales dans les zones nationales et les zones de développement global, l’homme personne humaine et entités humaines constituées en mouvement au centre du développement humain, processus de production des subsistances matérielles et morales en unité, de conscience de la nature sur elle-même.
28/04/2024 07:17:27
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Editorial de Léon DEFFONTAINES dans ECONOMIE & POLITIQUE
1. Ce n’est pas l’usage de soi par l’autre qu’il faut abolir-dépasser (aufhebung). C’est toujours un usage social en plus ou moins bonne santé sociale. Ce qu’il faut abolir et dépasser c’est le mode d’accumulation en contradiction antagonique avec les besoins sociaux. C’est du mode de production et d’échange que dépend, en santé sociale suffisante ou pas, le mode d’accumulation, sa qualité.
2. Pour ce qui est du « curseur » antagonique-non antagonique des contradictions sociales, un mouvement est constitué par des forces contraires, leur unité et leur identité. Il faut insister sur leur unité qui contredit tout mode de pensée non dialectique, difficilement imaginable dans nos pratiques de sociétés de classes. Quel évènement, quel élément peut rompre cette unité et faire d’un processus une bifurcation ?
3. En cela tient toute la stratégie d’une transformation révolutionnaire en santé et processus social suffisant(s) que la confusion de classe engendrée consciemment et inconsciemment, entretenue, réduit à l’impuissance.
4. Les notions de simple ou complexe, de rapide ou lent, et même de relatif et d’absolu sont des notions relatives, des catégories relatives.
5. Progression et régression d’un processus, rapidité ou lenteur d’un processus naturel et-ou social, bifurcation ou extinction, notre observation des mouvements dans notre cosmos semblent nous dire que les « tentatives » réussies sont éminemment moins nombreuses que les échouées qui engendrent les réussies.
6. Pour ce qui est du processus d’humanisation, sa réussite nous concerne, c’est le notre.
7. Les processus sont causaux et aléatoires, la constitution « fine » de la matière engendrant l’aléatoire, et le processus de la conscience sociale (tautologie) de même est aléatoire. C’est toute la question religieuse d’Augustin et d’autres de la volonté humaine et la volonté divine ; ou laïque, philosophique du « libre arbitre » non comme indépendance sociale mais autonomie relative de la personne, des idées, des sensations, perceptions et sentiments représentant des besoins… et des entités humaines, par rapport aux causes précédentes, antécédentes, qui les ont engendrées.
8. Jusqu’à présent mes pensées et textes sont des idioties relatives au sens premier du dictionnaire mais tentent à progresser en matière de dialectique et de matérialisme non mécaniste, ouvert à l’énigme cosmique. Ils contiennent des éléments et évènements de bifurcation, de rupture-dépassement de l’unité contradictoire du mouvement social, naturel, général, et du mien propre. La question, pour moi et pour toutes-tous est la force physique et psychique de la poursuivre, cette rupture.
9.« Ensemble », dans l’usage de soi par l’autre réciproque, en santé sociale suffisante, ça aiderait. Il y a dans l’esthétique et l’éthique unies plus de rupture positive de processus qu’on ne pense. Vive la beauté !
10. Je crois que l’usage uni de l’économie néomarxiste de régulation systémique, de l’ergologie progressiste de rupture et non d’accompagnement (analyse pluridisciplinaire des conditions de travail), de l’anthroponomie, ne constitue pas de l’éclectisme ni du syncrétisme. Il s’agit d’unir la connaissance et la pratique de l’unité des mouvements sociaux micros et macros et avec ceux de la nature, organiquement. Dialectique du réel et de la représentation du réel, du mouvement de construction mentale logique contradictoire, dialectique de la nature.
11. Ces trois « avancées » reposent sur celles des sciences et leur synthétisation continue en processus permanent et quantique (sauts), dépassant la coupure entre elles, entre tout savoir, et leurs conditions sociales, techniques, organiques donc en unité, à laquelle procède le structuralisme lié au mode de production et d’échange A-M-A’, sa division, parcellisation et concentration contradictoires du travail, volontairement et involontairement.
Les communistes ont perdu leur fil conducteur dans la lutte immédiate, revendicative, géopolitique, sociétale etc.
Cela na veut pas dire que ces luttes n’étaient pas indispensables, mais cela veut dire que le nœud de la contradiction antagoniste du mode de production et d’échange qui est le notre, le rapport social-antisocial capital/travail mondialisé, financiarisé, en voie de numérisation mondialisée (numérisation et ses limites mêmes dans le système), son type d’accumulation A-M-A’, a atteint ses limites viables et vivables.
Le basculement a eu lieu dans les décennies 1960-1980.
La question s’est posée ainsi aux communistes : OU ignorer les transformations inouïes du capital dans les prémices de la révolution inouïe scientifique et technique de la numérisation et ses effets inouïs sur le « monde du travail » et l’organisation mondiale du travail OU camper sur la culture ouvrière salaire-prix-profit (1) de l’industrialisation mécanisée « de main d’œuvre » et des partis ouvriers du XIXème, ignorant de la baisse tendancielle du taux de profit et de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Ce basculement s’est effectué paradoxalement au moment où des victoires sociales et géopolitiques issues des suites de l’après-guerre et où des mouvements politiques de transformation s’esquissaient positivement, Portugal, Vietnam, Chili, décolonisations, nouveau compromis historique italien, programme commun français…. Pour ne pas tout citer.
Pour s’allier avec des forces sociales organisées revendicatives, populistes, néocriticistes, il faut être soi-même fort idéologiquement ou sinon il y a recul du rapport de force capital /travail, ce qui s’est produit.
Les congrès communistes italien de 1966 et français de 1979 sont des moments de reculs habités par l’incompréhension ou la compréhension insuffisante donc erronée des transformations inouïes du monde humain, qui ont conduit à s’éloigner et ignorer un marxisme devenu une formule et ayant oublié ses fondements : la révolution industrielle et la situation de la classe ouvrière, assimilant les acquis revendicatifs et l’amélioration des conditions de vie et de travail dans les pays capitalistes avancés industriellement non comme des compromis historiques positifs, mais comme des transformation qualitatives du système économique et social, c'est là l'erreur et la confusion.
L’abandon du marxisme dans les statuts et la pratique par le PCF pour « le socialisme scientifique » date de 1979, après les Bad Godesberg des sociaux démocrates.
Le lambertisme de Mélenchon apparemment dissout dans le mitterrandisme est passé inaperçu. L’abandon du fil d’Ariane qu’est la contradiction « capital/travail » et non « riches/pauvres » ou ceux d’en haut/ceux d’en bas est commun aux opportunismes de droite et de gauche, à la sociale-démocratie s’affirmant sociale-libérale et au gauchisme néocriticiste populiste.
Certes la question n’est pas celle des alliances en soi, mais celle de la perte de repères, de fil conducteur, de la rigidification-dissolution du fil conducteur, perte qui conduit de la sociale-démocratie ambiante pour tous, au libéralisme « tout simple », pur et dur dominant et écrasant pour tous.
Le XIème congres du PCI de 1966 est significatif de la confusion analytique des communistes italiens hésitant entre un plongeon sans savoir nager ni sans bouée de secours idéologique dans le nouveau (Trentin etc.) ou le maintien dans l’analyse antifasciste et revendicative limitée (Amendola etc.), drastiquement insuffisant dans le système en crise.
Pietro Ingrao qui instinctivement ressentait ce glissement, sans le caractériser, puis seul à contester la création du PDS, « la chose » se substituant au PCI, dont est issu le PD italien actuel de « gauche libérale » a été pris pour un aspirant au simple pouvoir menaçant le parti et le compromis mou de Luigi Longo, alors que ceux qui se sentait menacés préparaient consciemment ou pas son auto-dissolution.
Méfiance aveugle qui n’est pas absente des comportements ici aussi.
La mise en avant électorale et idéologique de Mélenchon a signé un nouveau recul de l’analyse et de l’action communiste. Il est à se demander comment le parti a pu sombrer sur cet écueil. La réponse est dans l’incapacité d’analyse découlant de son appauvrissement idéologique.
En cela le réarmement idéologique est un besoin profond dont dépend la suite de l’humanité et de l’humanisation.
Pierre Assante. 25/11/2024 06:13:22.
(1) Juste mais insuffisant. Stratégie de pouvoir électorale ou syndicale sans stratégie de transformation sociale qualitative, de processus de transformation sociale.
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Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie