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Il y a un usage intelligent de l’accumulation des savoirs, de l’expérience et de la connaissance de l’homme sur la nature, et sur lui-même et sur la société humaine, particulièrement dans ce qu’elles contiennent de plus avancé dans leur avancée.
Et puis il y a un usage dogmatique, qui consiste à calquer quasi mécaniquement cette accumulation passée sur les situations nouvelles.
Le matérialisme dialectique fait partie des avancées les plus avancées en tant qu’outil pour traiter de la compréhension des situations passées, des situations nouvelles et de leur développement possible. Et comme toute avancée il subit aussi le traitement qui consiste à calquer quasi mécaniquement ces accumulations passées sur les situations nouvelles.
Dans toute période de grande transformation, le passage d’un état social à un autre, il y a, dans ce qui précède la transformation et dans la transformation elle-même, des trous de normes dans lesquels s’engage et s'engouffre un passé conservateur revisité mais tout aussi conservateur et réactionnaire.
L’abandon des normes politiques et théoriques qui semblaient dépassées, pour reculer au lieu d’avancer dans un outil précieux, est de cet ordre de trou de normes caractéristiques des transformations massives de la société comme de la personne humaine, dans ses particularités, son infinie différence d’identités, de biographie, d’être.
Lorsque Engels s’attelle à combattre des idées qui divisent et affaiblissent le mouvement ouvrier, il écrit l’Anti-Dühring et le diffuse. Dühring est un intellectuel allemand, qui après avoir servi consciemment ou pas la politique de Bismarck, et ne pas avoir été payé de retour, s’engage dans la social démocratie de l’époque, organisation avancée de la conscience du processus inconscient de la société humaine. Mais il y introduit tout ce qui peut la faire régresser. Ce danger, Engels, avec l’accord et la collaboration de Marx et d’autres militants, va le combattre en apportant des réponses de haute étendue en analyse des faits et en apport théorique, qu’il va ensuite expliquer « sur le terrain » pour surmonter les difficultés de compréhension d’un apport théorique, sur le plan des concepts comme sur le plan du langage nécessaire aux concepts. A noter que lorsque Dühring, devenu inutile à la politique d’alliance de Bismarck avec la bourgeoisie allemande subira la répression, Engels la dénoncera et la combattra, comme toute répression.
Pour revenir sur un usage intelligent de l’accumulation des savoirs, de l’expérience et de la connaissance de l’homme sur la nature, et sur lui-même et sur la société humaine, particulièrement dans ce qu’elles contiennent de plus avancé dans leur avancée, il faut lire l’anti- Dühring pour ce qu’il a d’actuel dans la crise, du rôle de personnes politiques tels les nouveaux Lassalle français et européens, sans les diaboliser, mais pour avancer dans les solutions de sortie de la crise générale du capital et de l’humanité. Les solutions qu’il propose n’ont aucune cohérence. Elles sont un catalogue de problèmes qui nous assaillent, assaillent la vie quotidienne et notre devenir. Elles ne procèdent que d’une ignorance des lois de développement de notre société, des contradictions antagoniques qu’elles contiennent et des dangers sur le processus-développement, évolution-complexification nécessaire à la vie humaine. Le fait par exemple de couper les financements de la production des biens et des valeurs est caractéristique de cette ignorance, à la différence d’une visée issue de la connaissance de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital ses effets et les solutions pour la dépasser (Lire Paul Boccara et la revue « Economie et Politique »).
Les préfaces d’Engels à son « Anti-Dühring » sont une illustration magnifique d’un usage intelligent de l’accumulation des savoirs, de l’expérience et de la connaissance de l’homme sur la nature, et sur lui-même et sur la société humaine, particulièrement dans ce qu’elles contiennent de plus avancé dans leur avancée. La prudence, la modestie et l’humilité dont il en use, idem pour le jugement de son propre écrit du moment et de son œuvre dans l’œuvre collective du mouvement avancé de la société humaine, sont remarquables et un exemple édifiant face aux prétentions et usurpations pratiquées massivement dans notre époque.
Un usage non dogmatique d’un savoir, d’une expérience, d’une connaissance procède par désadhérence-réadhérence dans le travail mental de représentation, d’avec la réalité et de la réalité, nécessaire à l'activité, et de son mouvement. C’est une lapalissade. Mais combien notre temps est éloigné de cette effort qu’il faudrait développer massivement et qui est une des conditions du processus humain, la condition première étant la transformation de la nature par le travail humain pour assurer ses subsistances matérielles et morales, sa vie, sa survie son développement-transformation-évolution-complexification dans celui de la nature, en rapport réciproque et en unité organique.
Pierre Assante. 09/04/2022 09:17:08.
Un texte sera publié Lundi 11 avril 2022 donnant suite à celui-ci.
La coopération entre les peuples c’est la paix, et la paix c’est le développement et le progrès.
LE ROUET. LE 6 AVRIL 2022. MARSEILLE 8EME. UN GRAND MEETING D'HIER AVEC FABIEN ROUSSEL EN BAS DE PAGE
L'ARTICLE ci-dessous qui n'engage que son auteur a été publié une première fois dans ce blog le 9 février 2022 :
LA COOPERATION OU LA MORT !
Sous l’effet du handicap que fait peser l’argent (L’argent devenu capital et son système évidemment), la société s’effondre, l’ensemble de ses activités multiples et infinies (au deux sens du mot) de survie et de développement entrent en crise de production, d’incohérence des relations réciproques leur permettant jusqu’alors d’exister. Contre la coopération, la guerre économique et possiblement militaire s'intensifie. Le processus humain est en danger.
Au niveau européen, comme au niveau mondial, des nations comme des super-zones mondiales de développement, la coopération la plus intense et la plus étroite est nécessaire pour répondre à une cohérence de la production, une cohérence en fonction des besoins vitaux de l’humanité dans leur développement-transformation-complexification.
Cette cohérence passe, paradoxalement par l’affirmation des entités constituées. C’est d’une UE confédérale et non fédérale dont nous avons besoin et de sa coopération avec l’ensemble des autres grandes zones mondiales de développement. Cette Europe confédérale a besoin, paradoxalement, du renforcement des entités qui la constituent et non d’un souverainisme incompatible avec les coopérations.
Le « roussellement », la bataille collective, immédiate et urgente, ici et maintenant, contre l’argent-accumulation de capital privé dans cycle malade Argent-Marchandise-Argent'plus, c’est la priorité aux besoins sociaux, humains, dans l’usage des moyens d’échange et de production.
Pierre Assante. 09/02/2022 05:50:45.
Cet article qui n'engage que son auteur, est inclus dans ce recueil :
Ne pas rÉpondre À un « niveau » ÉlevÉ est une erreur domMageable.
Dès le début de la diffusion de « Le Capital », les intellectuels organiques des classes dominantes d’ancien et de nouveau régime, vont s’évertuer à discréditer l’œuvre de Marx en la dénaturant.
Dans « L’anti-Dühring » (1), Engels s’efforce avec brio de la défendre car en la défendant, il défend l’émancipation du mouvement ouvrier et populaire.
S’attacher à poursuivre comme lui cette défense, et poursuivre collectivement l’œuvre issue du mouvement d’action et pensée, mouvement issu lui-même de l’industrialisation et des contradictions Capital/Travail que le marxisme traduit et exprime, n’est pas « déformation d’intello ». C’est donner au mouvement d’émancipation des armes pour qu’il se développe. Ne pas lui donner ces armes, c’est le condamner à la paralysie, l’inefficacité et la mort, paralysie et inefficacité conjointes à celles de la société.
Ce passage de l'anti Dühring ci-dessous montre à quel point il ne s'agit pas d’une défense superficielle, mais d’une défense qui entre dans la profondeur de l’analyse et du raisonnement.
Nous avons quelquefois substitué à la diffusion des idées approfondies sur la réalité du capitalisme pour le combattre et le transformer-dépasser, une simplification dogmatique de citations par ouï-dire et de vulgarisation elle-même aussi dogmatique.
C’est un choix dans la lutte que l’on paye cher à la longue et qu’on a payé cher à la longue, même si la transformation des forces productive dans la mondialisation a pris de cours l’organisation nationale des syndicats et des partis de transformation sociale.
Dühring, est un enseignant et auteur de l’époque de l’unification de l’Allemagne sous l’égide de la Prusse. Il va s’attacher à contrecarrer et déformer le contenu théorique et pratique des idées communistes. C'est d'une certaine façon un précurseur de la bataille idéologique menée contre le communisme dont les effets ont été destructeurs sur la santé du processus de l'humanité, dont l'ampleur a porté ses fruits vénéneux. Cette bataille idéologique se déroule peu après l’unification des partis ouvriers allemands en 1875, dont le programme (De Gotha, où se tenait le congrès) a été critiqué par Marx sur son contenu erroné entrainant une difficulté à comprendre les conditions d’avancée possible de la lute ouvrière et de la construction d’un projet de société nouvelle.
Nous avons besoin d’un « Anti-Dühring » permanent car la lutte idéologique est permanente et les auteurs qui comme Dühring la mènent aujourd’hui, prolifèrent et mettent à mal le processus d’humanisation infini, au double sens du mot. L’humanisation c’est la transformation -en santé relative sans cesse renouvelée et élargie dans l’élargissement du renouvellement- de la nature par l’homme pour répondre à ses besoins de survie et de redéveloppement à un niveau supérieur. C’est ce travail de transformation de la nature, de production à partir de cette transformation (2) qui forme la pensée et non le contraire, même si pensée et travail, activité productrice des biens matériels et moraux, leur évolution-complexification, sont un processus de développement réciproque, un rapport dialectique de développement.
Ne pas répondre à un niveau élevé à Dühring aurait été une erreur. Engels a ouvert la voie à une réponse dont l’ampleur doit revenir et se développer à nouveau si nous voulons sortir par le haut de la crise généralisée d’aujourd’hui du capital et de la civilisation humaine.
Evidemment ce texte, comme toute analyse demande une étude collective et une compréhension collective. C’est le rôle d’une organisation transformation sociale, du mouvement de prise de conscience du processus inconscient de la société humaine, économiquement, historiquement philosophiquement.
« …Nous avons vu dans les passages cités plus haut que Marx n'affirme nullement que le surproduit soit, en toute circonstance, vendu en moyenne à sa pleine valeur, comme M. Dühring le suppose ici, par le capitaliste industriel, qui est le premier à se l'approprier. Marx dit expressément que le gain commercial constitue aussi une partie de la plus-value et cela, dans l'hypothèse présente, n'est possible que si le fabricant vend son produit au commerçant au-dessous de la valeur et lui cède ainsi une part du butin. A la façon dont la question est posée ici, Marx n'avait certainement pas la place de la soulever. Posée de façon rationnelle, elle se formule : comment la plus-value se transforme-t-elle en ses variétés - profit, intérêt, gain commercial, rente foncière etc. ? Et de fait c'est au livre III que Marx promet de résoudre cette question. Mais si M. Dühring n'a pas la patience d'attendre la publication du deuxième volume du Capital, il pouvait, en attendant, y regarder d'un peu plus près dans le premier volume. Outre les passages déjà cités, il pouvait lire en ce cas, par exemple, page 323 que, d'après Marx, les lois immanentes de la production capitaliste prennent dans le mouvement extérieur des capitaux la valeur de lois coercitives de la concurrence et que, sous cette forme, elles s'imposent aux capitalistes comme mobiles de leurs opérations; que, donc, une analyse scientifique de la concurrence présuppose l'analyse de la nature intime du capital, de même que le mouvement apparent des corps célestes n'est intelligible que pour celui qui connaît leur mouvement réel, imperceptible pourtant aux sens; là-dessus Marx montre par un exemple comment une loi déterminée, la loi de la valeur, dans un cas déterminé, apparaît à l'intérieur de la concurrence et y exerce sa force motrice. M. Dühring pouvait tirer de là que la concurrence joue un rôle capital dans la répartition de la plus-value et, avec quelque réflexion, ces indications données dans le premier volume suffisent en fait pour faire connaître, tout au moins dans ses grandes lignes, la transformation de la plus-value en ses variétés… »
Répondre à un "niveau" élevé permet de comprendre les descriptions simples de l'état du moment, en liant besoins immédiats et développement de la réponse à ces besoins.
(2) Transformation productive et production transformatrice, des produits humains et de l’homme lui-même par et à travers eux, autocréation de l’homme dans son processus de transformation-évolution-complexification, celui de la nature elle-même en relation dialectique.
Dans la guerre comme après la guerre, LES PAUVRES ONT et AURONT LE SORT HABITUEL DES PAUVRES. Mais tous seront touchÉs. Sauf si …
Certes, Vladimir Poutine, son équipe gouvernementale représentante de l’oligarchie russe nationaliste, a déclaré et déclenché la guerre.
Mais ne faut pas se suffire de dire cela : le capital mondial, de part et d’autre a choisi l’affrontement économique et in fine a choisi la guerre plutôt que la négociation des litiges de frontière et de marché qui ont amené au confit armé, dont est bien responsable en dernière instance Poutine en tant que premier responsable de l’Etat russe.
Les atrocités de la guerre pouvaient être évitées si il y avait eu le sens des responsabilités de part et d’autre, y compris de la part des USA et Biden, et des vassaux qui suivent (1), et de l’Etat ukrainien, ses responsables et son président inféodé à l’OTAN, ce qui ne veut pas dire que l’Ukraine en tant qu’Etat indépendant n’ait pas besoin urgent de traité d’indépendance et de non agression externe et interne.
Mais que peut-on espérer, et peut-on espérer sagesse et responsabilité dans les négociations, lorsqu’entrent en jeu les gigantesques intérêts économiques et financiers des firmes multinationales, l’argent massif et sa concentration mondiale dans la guerre de marché ? Et les contradictions et tensions à l'intérieur de ces intérêts !
Les responsables politiques mondiaux attendent le perdant pour le saigner, ou plutôt saigner les peuples tous impactés dans leur vie quotidienne, leur avenir, et plus gravement encore les peuples sous-développés économiquement ou en voie de développement. Sans une lutte contre ce pouvoir de l’argent, LES PAUVRES AURONT LE SORT HABITUEL DES PAUVRES. Mais tous seront touchés.
Immensité de la crise économique, aggravée par la pandémie, aggravée par la guerre financière et militaire annonce l’aggravation et la multiplication des drames humains collectifs, régionaux et mondiaux, alimentaires, énergétiques, écologiques. Et n'annonce pas dans l’immédiat des capacités humaines de négociations internationales de coopération. Elle annonce peut-être un soulèvement du monde du travail et populaire CONTRE les restrictions drastiques matérielles et morales de la vie et POUR une autre gestion du monde dégagée de ce pouvoir mortel de l’argent.
Le programme économique communiste du PCF contient des propositions concrètes découlant de l’analyse de la crise économique généralisée (2), mondialisée et le projet d’une démocratie avancée ouvrant la voie à cette autre gestion libérée du pouvoir de l’argent.
Pierre Assante. 06/04/2022 11:48:46.
(1) Même en « donnant le change » sur la question de la paix …
(2) On peut en prendre connaissance dans la revue « Economie et Politique » :
Dans la crise générale d’humanité et de l’humanité, dans la crise générale d’accumulation-dévalorisation du capital du capitalisme monopoliste mondialisé, numériquement informationnalisé, globalement financiarisé, antichambre possible d’une société communiste développée, l’invasion de l’Ukraine fait déborder le vase.
Le vase des difficultés croissantes à surmonter pour ne pas aboutir à une catastrophe humanitaire, HUMAINE généralisée.
Il reste peu de chance que la crise économique, sociale et culturelle, son développement et ses effets au quotidien et sur le futur immédiat, démontrent aux humains, tous les humains en dernière instance, pas les seuls pouvoirs institués, mais eux aussi et en première instance, et leurs hommes, que seule une rencontre de ces pouvoirs sous contrôle du monde du travail et des populations, et des négociations de coopérations MONDIALES, éviterons cette catastrophe.
Par-delà les crimes séculaires et ceux d’aujourd’hui et des ressentiments légitimes généralisés.
Il reste peu de chance, mais il en reste, peut-être. À ne pas perdre.
Pour/Κασσάνδρα-Ἰφιγένεια. 05/04/2022 10:00:36.
CET ARTICLE POURSUIT CET ESSAI, "LA CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE" :
RÉVOLUTION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE, PHILOSOPHIE ET PROGRÈS…
Pas de doute, La révolution scientifique copernicienne est bien une révolution scientifique. Elle consiste à passer du « modèle » du géocentrisme à celui de l’héliocentrisme.
Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit. Elle correspond à une révolution des moyens de production, certes pas encore du mode de production, mais cela est lié historiquement.
Pas de doute, La révolution scientifique quantique est une révolution scientifique comme et avec la révolution relativiste.
La révolution copernicienne comme la révolution quantique a des résultats concrets dans la transformation des moyens de production, et dans la transformation de la vie humaine et les progrès de la vie humaine, médecine, agriculture, industries, enseignement, consommation, culture et savoirs… ; certes avec des inégalités sociales et des inégalités de développements distincts et l’insuffisance qualitative des choix et des pratiques, mais progrès tout de même, relatif, comme tout progrès.
Inégalités, insuffisance qualitative dans un processus progressiste trouvent une explication dans les limites de l’adéquation du mode de production et d’échange, d'avec le développement des forces productives.
Certes l’adéquation ne peut être « parfaite », historiquement, dans l’histoire de notre encore préhistoire de l’organisation sociale. Une organisation de la société est un processus d’évolution-complexification, non-linéaire et aléatoire, avec des régressions, des progressions et quelquefois des accidents qui peuvent être plus ou moins graves, et peut-être mortels.
Il ne s’agit pas ici de redévelopper les arguments sur les contradictions antagoniques entre le système et les forces productives, qui ne vivent d’ailleurs pas leur vie indépendamment, mais forment au contraire une unité de fonctions avec leurs mouvements particuliers et leur inégalités de développement.
La révolution copernicienne, comme la révolution quantique, sont opérationnelles, elles ont un effet concret sur le processus « matériel » de l’humanité, ses progrès et ses dangers ; effet technique et ses développements sociaux, économiques et culturels conduisant non automatiquement à une transformation qualitative "globalisée", mais en ouvrant les possibilités.
Dans le même temps que la révolution copernicienne, se développait une révolution philosophique, héritée des philosophies du devenir, de la philosophie atomiste antique jusqu'à celle de la Renaissance.
Au moment où était encore enseigné le géocentrisme, Giordano Bruno parlait du système solaire et d’une multiplicité de systèmes solaire ! Philosophe d’ampleur, mais que serait sa philosophie sans les transformations techniques résultantes de la révolution scientifique copernicienne et les recherches scientifiques particulières et pluridisciplinaires en unité, qui l'ont permise? Question mal posée puisque le mouvement de la société, c’est le mouvement technique comme le mouvement des idées, en unité.
Galilée fut condamné à l’abjuration, mais Bruno mourut sur le bucher…
La théorie de Copernic était juste, relativement, comme toute chose. La théorie quantique de même, comme toute chose. Copernic devait corriger l’erreur inconsciente des révolutions célestes circulaires, alors quelle sont elliptique, par des formules mathématiques appropriées et « bricolées » pour la cause. Peut-être les équations Heisenbergiennes sont-elles la même fonction dans une théorie quantique « incomplète » ?
Très peu scientifique, hélas, mais grand admirateur des scientifiques, je pose la question philosophique à l’instar du grand Giordano Bruno, qui lui méprisait un peu la science, en en faisant une opposition avec la philosophie, peut-être un retour de mépris entre les deux ?
Dans la controverse entre Lénine et Bogdanov, je choisis Lénine, quels que soient les retards des uns et des autres dans une controverse par rapport aux données historiques, les découvertes obtenues après le moment de la controverse.
La philosophie du devenir, en dernière instance a toujours raison dans et pour la poursuite du processus, quelles que soient ses limites historiques par rapport à celles la philosophie éléate, toujours plus conservatrice. Le conservatisme de cette dernière pèse sans cesse sur le processus d’évolution-complexification de l’humanité, dont le maintien des exploitations de la société marchande, de l’esclavage jusqu’à l’achat de la force de travail est un corollaire, d’avec la philosophie éléate.
Les douleurs et les crimes humains ne tiennent pas qu’à la nécessité, même si elle intervient fondamentalement, bien sûr. Les crimes de la philosophie du devenir ne sont pas les crimes de la philosophie du devenir, et le conservatisme de la philosophie éléate est directement lié aux retards du processus de la philosophie du devenir.
La théorie de la transformation qualitative du mode de production et d’échange, le dépassement du capitalisme et la philosophie du devenir ont partie liée.
La philosophie éléate qui se manifeste dans les retours du bogdanovisme sous diverses formes et appellations, chez les physiciens des particules, entre autres, et les « retards » relatifs de développements « accompli» de la théorie quantique, ont partie liée avec les retards de transformation du mode de production, la contradiction du mode de production d’avec le processus des forces productives.
Le retard scientifique, à l’instar des limites du progrès d'alors de la théorie des orbites célestes, et les régressions philosophique vont de pair. Ces retards engendrent le contraire des progrès en cours, cohabitent avec les progrès en cours, et sont le témoignage paradoxal de l’approche des changements qualitatifs possibles de l’organisation sociale et de ce qu’elle
Critique de la critique critique
contient de supérieur d’économique, social et culturel, dans le mouvement de transformation humain, sa continuité, ses sauts de qualité en unité de fonction, et non en dichotomie de fonctions imaginée mentalement et irrationnellement dans tout matérialisme dogmatique, issu des dogmes idéalistes eux-mêmes.
Pierre Assante. 05/04/2022 06:43:40.
CET ARTICLE POURSUIT CET ESSAI, "LA CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE" :
Carlo Rovelli dans « Helgoland », remet en selle, ME SEMBLE-T-IL, l’empiriocriticisme, Mach, Bogdanov.
Carlo Rovelli dans « Helgoland », Editions Flammarion, 2021, remet en selle,ME SEMBLE-T-IL, l’empiriocriticisme. Cette démarche de ce grand scientifique et intellectuel progressiste est dommageable, selon moi. Si j'ai bien compris, ce qui n'est pas absolument certain, mais....
1. De la santé relative des mouvements mentaux qui constituent la conscience dépend la santé relative de la personne et de la société en rapports dialectiques, relation, interactions réciproques multiples conscientes et inconscientes, organisées, réorganisées, interférées, entreférées socialement et "naturellement". D'où le rôle d'organisation d'un mouvement conscient du processus inconscient.
Besoins vitaux, simples et complexes en unité et mouvement de la conscience constituent une unité. Une entité en transformation permanente, relativement saine ou pas de mouvements du mouvement de la pensée.
L’unité des mouvements d’une entité « physique et mentale » dans le mouvement global d’une espèce pensante, est constituée, comme tout mouvement, de forces contradictoires, de leur unité et de leur identité.
Penser l’identité et l’unité des forces contradictoires et des contradictions, les objets et des entités contradictoires, leur identité et leur unité, est un mouvement de dépassement de la préhistoire humaine dans laquelle nous vivons encore, un mouvement de l’action collective, dépendance et autonomie pour la santé relative du rapport travail libre, désaliéné, et besoins sociaux, nécessité et liberté en mouvement de développement complexification qualitative.
La pensée est un mouvement particulier de la matière. La conscience de même.
Toute interaction entre les objets, entités constituées et-ou en relative formation-dissolution-reformation, normalisation-dénormalisation d’ensembles, de sous-ensembles, d’inclusions etc…, mouvement particulier de la nature, ne sont pas des sensations. Les sensations, dans l’acception « pure » du terme, sont une realité propre à une espèces pensante.
On ne peut assimiler perception biologique « simple » et perception biologico-pensante, bien qu’il s’agisse dans les deux cas d’interaction simple et-ou complexe comportant toutes les propriétés de la structure fine de la nature dans le mouvement général de l’univers, micro , macro, cosmique, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, universel.
Une entité constituée dans le mouvement de la matière est à la fois dépendante et autonome de tout le mouvement de la matière, possède une autonomie relative dans le mouvement de la matière. C’est le cas de l’homme lui-même, évidemment (1).
Il y a une « frontière » de contact relative entre l’entité et « le reste » de la matière.
La conscience construit, à partir d’un type, d’une forme particulière d’organisation de la matière vivante, pensante, des « organes » dans l’évolution de cette forme d’organisation, interactions sociales des individus d’une espèce pensante.
2. L’assimilation que font Mach et Bogdanov entre interactions, indifféremment du type d’organisation de la matière et du type d’entité, du type d’indépendance-autonomie, est une réduction simpliste et usurpatrice .de l’observation de la réalité à une seule observation généralisée de façon erronée.
Lénine à tout à fait raison, selon moi, de « classer » l’empiriocriticisme dans la pensée philosophique dite idéaliste (2), celle qui nie l’indépendance de la matière de la conscience dont on en a, même si la pensée, mouvement matériel , mouvement de ma matière, est un mouvement particulier de la matière d’une organisation particulière de la matière, pas n’importe laquelle, issue d’une évolution-complexification particulière de la nature ; à la fois générale et particulière dans les entités ayant leurs propres relations internes dans les relations « organiques » globales de la matière, relations internes et relations externes en unité. Pas simple, à observer, saisir, com-prendre, évidemment.
Lénine a raison, selon moi, de souligner la complexité de l’affirmation de la matérialité de la pensée, affirmation de Dietzgen citée dans « matérialisme et empiriocriticisme » (Lénine, 1909), et la confusion qu’elle peut induire, malgré sa justesse, à la limite, entre la conscience de l’indépendance de la « réalité extérieure » par rapport à la conscience de cette réalité ET croyance de la « fabrication » de la nature, de la matière, par la pensée, conception philosophique idéaliste Berkeleyenne.
Le rapport entre pensée et transformation de la matière, est lié au besoin de subsistance de l’homme -par son travail-, de son existence, de la société. La négation de ce lien produit une désadhérence conceptuelle sans retour, une neutralisation-destructive de la capacité de de conceptualisation.
Mach et Bogdanov, finalement, isolent mentalement, artificiellement, la constitution de concepts des causes et des effets de l’existence et développement de ces concepts. Ils procèdent à une désadhérence conceptuelle « sans retour » à la réalité et aux besoins qui ont constitué et constituent l’évolution de l’homme, de la pensée, de la conscience, de la société en rapports réciproques, dialectique, en interaction avec la nature et avec lui-même, mature « dont il en est ».
La capacité d’abstraction, d’invention, de construction du « lit de Platon » et de l’organisation sociale, chez Bogdanov, quelle que soient ses qualités propres intellectualo-sociales, perd le lien, malgré les apparences et les actions concrètes, d’avec la complexité de la réalité. Sa complexité apparente de pensée y est illusoire, erronée dans et par la généralisation d’observations sans distinction des types de mouvements observés.
3. Le retour des scientifiques du XXIème siècle, et avec eux, de la société, consciemment ou pas, vers Bogdanov est un effet de l'extrême parcellisation du travail et de la recherche dans l’organisation capitaliste de la production et de l’échange, dans l’apparence trompeuse de la réalité que donne l’imbibition idéologique de la société par l’échange concret des biens dans le cycle A-M-A’, son accumulation de capital, particulièrement de capital mort cristallisé et de capital constant, et la suraccumulation-devalorisation du capital qui en est issue, son extension extrême paroxystique qui constitue la crise générale et la fin de vie du système et le besoin vital de son dépassement.
Le retour des scientifiques du XXIème siècle, et avec eux, de la société, consciemment ou pas, vers Le « fantôme » actuel de Bogdanov est une excroissance du structuralisme et une insuffisance de synthétisme et de collaboration, de coopération des champs de recherche ; comme des champs d’activité humaine en général, dichotomisés par l’organisation capitaliste des rapports sociaux sous la domination de plus en plus réduite en nombre de possesseurs et décideurs du mouvement du capital, de sa centralisation contradictoire, et ses tensions, de la financiarisation de son mouvement.
Le gonflement du capital financier par rapport à la création de valeur issu de l’activité industrieuse, les marges immenses fournies par une productivité issue de la révolution scientifique et technique, de sa mise en œuvre et des limites pratiques et de sa mise en œuvre dans les contradictions du taux de profit, ET le gonflement des handicaps socio-mentaux qui nous habitent, vont de pair.
Le retour des scientifiques du XXIème siècle, et avec eux, de la société, consciemment ou pas, vers Le « fantôme » actuel de Bogdanov est du même ordre que celui du début du XXème siècle lors des avancées de la connaissance des « structures fines » de l’univers, renouvelées à un stade « supérieur » des observations, expériences et connaissances non achevé historiquement, c’est-à-dire non achevé par rapport au « niveau nouveau atteint » en rapport avec le niveau atteint d’évolution-complexification du processus humain, social.
Bogdanov et Mach, prétendant à un dépassement des limites sociales institutionnalisées et des dogmatismes conjoints, et à un développement permis par la libération de ces dogmatismes, un rejet de tout dogmatisme, ne font qu’en créer un autre qui n’a rien de nouveau, qui est une extension du dogmatisme ordinaire ; un autre bien plus insidieux au service de l’abstraction organique d’une société de classe dans laquelle l’abstraction que constitue l’argent, représentation de la valeur marchande des objets concrets et abstraits produits, formés en capital, réduit considérablement la connaissance et l’expérience de la réalité aux fonctions du système économique dont la poussée propulsive s’éteint.
C’est d’une autre poussée propulsive dont il est besoin, celle du "communisme complexe", c’est à dire réel à imaginer et à construire dans l’exploration des chemins, et non des expériences du "communisme grossier" déduit et réduit à la pesanteur renouvelée du passé ; celle du communisme dans lequel les rapports entre entités pensantes ne se fera plus à travers celui, réducteur de l’argent et son accumulation, mais à travers une autre représentation en santé relative nécessaire à tout échange concret, représentation faisant partie, en unité contradictoire avec tout échange concret de production « matérielle et morale ».
Le suraccumulation-dévalorisation du capital a son corollaire mental dans la suraccumulation-dévalorisation des capacités humaines non employées dans le système d’échange du cycle A-M-A’.
4. La mise en garde de Lénine à Dietzgen -Dietzgen dont je partage la définition de la pensée, malgré l’extension de définition qu'elle contient et les problèmes de confusion qu’elle peut susciter-, cette mise en garde comporte aussi etcependant , prise étroitement à la lettre, complémentairement et contradictoirement, naturellement, un risque de simplification réductrice concernant la conscience de la conscience, son rôle-miroir des gestes, de l’activité humaine à travers lequel le travail se développe, se complexifie, et permet de passer à un nouveau système d’appropriation en relative santé de la nature par l’homme, « l’homme qui en est », de la matière. Ouf ! Longue phrase insécable sans dommage conceptuel…
Pierre Assante. 04/04/2022 08:21:58.
Critique de la critique critique
(1) C’est ce qui est posé dans la controverse entre volonté de l’homme et volonté divine par les théologiens, dans le cadre étroit des mythes et leur institutionnalisation qui constitue les religions dans la société marchande, de droit et de classe, de sa constitution primitive à sa composition finale pourrissante.
(2) Malgré l’affirmation contraire de ses auteurs.
CET ARTICLE POURSUIT CET ESSAI, "LA CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE" :
Réunion des partis européens contre la guerre, l'envoi d'armes, les sanctions, pour la paix et pour une solution diplomatique au conflit.
Remarque du blogueur :
Cet appel, nécessaire, est « flingué », entre autre, par ce « contre le retour à l’énergie nucléaire ». Ce contre signifie, par exemple un énorme submergement à venir des terres habitables, conséquent, entre autre, au réchauffement climatique provoqué par la producuction de CO2, drame universel tout aussi important pour l’humanité que les autres crises qui menacent sa survie, et celle en dernière instance, économique, qui impacte toutes les autres et dont la manifestation systémique première est la suraccumulation-dévalorisation du capital qui demande une action humaine de dépassement-réparation de l’humanité.
Quel a été le rôle de FI dans ce choix ?
On sait aussi l’opposition de la gauche italienne au nucléaire civil, acté par un référendum dont on ne mesure pas les conséquences négatives sur le processus du développement humain, remarque qui ne gomme pas la dangerosité du nucléaire tel qu’il existe aujourd’hui, mais le situe dans le contexte de sortie de notre préhistoire historique, économique, écologique, ergologique, culturelle, en unité de besoin vital de dépassement…
On peut dire aussi que cet appel unitaire, à la fois nécessaire et peu prudent dans sa rédaction, ne tient pas compte des différentes positions sur la question en en favorisant une… D’autant que le débat démocratique en cours sur la question s’éclaire, est en train de s’éclairer et de se renforcer à travers les conséquences de la crise économique, sanitaire, guerrière.
Ceci pose la question et réclame un approfondissement d'analyse et de rapprochement unitaire des forces de transformation sociales européeenes et mondiales.
POUR UN FORUM EUROPEEN CONTRE LA GUERRE
Publié le 2 avril 2022. Traduit de l’italien (traduction automatique…)
3 AVRIL, h. 10:00, Hôtel La Ruche, Rome
Réunion des partis européens contre la guerre, l'envoi d'armes, les sanctions, pour la paix et pour une solution diplomatique au conflit.
Intervenants :
Ione Belarra, secrétaire général de Podemos et ministre des Droits sociaux et de l'Agenda 2030 (Espagne)
Manu Pineda, député européen de PCE - Unidas Podemos (Espagne)
Michele Daniele, PTB (Belgique)
Gaël De Santis, PCF (France)
Christian Rodriguez, La France Insoumise (France)
Ertugrul Kürkcü, président honoraire du HDP (Turquie)
Katerina Anastasiou, Transform Europe (Autriche)
Claudia Haydt, Die Linke (Allemagne)
Alexander Batov, RotFront (Russie)
Le "Forum européen contre la guerre" se tiendra à Rome le 3 avril à 10h00 à l'hôtel The Hive.
Parmi les promoteurs Luigi de Magistris avec Dema, Potere al Popolo, le Parti communiste de la refondation et la composante parlementaire ManifestA qui convoquent divers représentants des partis européens qui se battent ces dernières semaines contre la guerre du gouvernement russe, l'envoi d'armes , sanctions, pour la paix et pour une solution diplomatique au conflit.
L'objectif principal est de faire entendre la voix de ceux qui veulent construire une Europe de paix non inféodée aux intérêts militaires de l'OTAN.
Pour l'accueil de tous les réfugiés fuyant les guerres, rejetant le honteux « double standard » occidental.
Pour qu'un seul euro ne soit plus dépensé en dépenses militaires, alors que la santé, l'éducation et la recherche nécessitent des investissements importants qui se font attendre depuis un certain temps.
Pour éviter que l'économie de guerre ne retombe avec des coûts sociaux énormes sur les couches populaires et n'interrompe la transition écologique avec la tentative folle de retour au nucléaire et au charbon.
Pour l'abolition des armes nucléaires, pour arrêter la menace d'escalade militaire et pour l'abolition de l'OTAN.
Pour une véritable sécurité et paix internationales, il faut retourner s'asseoir autour des tables et avoir le courage de réécrire l'équilibre international en œuvrant pour interdire le retour de la violence institutionnalisée sur les lieux.
Avant tout, réaffirmons la solidarité avec le peuple ukrainien, avec le peuple russe et tous les peuples contraints de vivre avec la barbarie de la guerre.
"A Gauche ", des « Verts » aux sociaux-démocrates, l’accompagnement du capital, dans la guerre militaire, économique, financière, menace la survie et le développement humain.
Peut-il y avoir un sursaut unitaire post-présidentielles sur un programme de sortie de crise économique et sociale ?
Par exemple, EELV-LES VERTS, dans leur accompagnement des mesures du capital, nationales et internationales, se font les fossoyeurs du climat et de l’écologie politique dont ils se réclament.
1er principe : qui prétend s’attaquer à une production qui impacte le climat doit constater que la production est choisie en fonction du taux de profit et non de …. de sa qualité pour le climat, ce que EELV-LES VERTS ne font pas…
Les VERTS-organisation politique d’ici et maintenant, non les écologistes progressistes qui militent transversalement dans la gauche et même dans l'ensemble de l'arc politique, mais les verts en tant que Parti se sont substitué une social-démocratie devenue libéral-démocratie, qui a détruit la gauche en affaiblissant la gauche la plus radicale et en cela s’est affaiblie elle-même jusqu’à une quasi disparition ; au profit de la droite et de son extrême.
FI, dans son incapacité de sortir de la simple protestation, de la protestation stérile, c’est à dire sans s’attaquer au capital dans son système, ce que font par exemple les économistes communautés français, finit de détruire la gauche radicale en la siphonnant électoralement. Idem au profit de la droite et de son extrême.
Par exemple, quand les sanctions contre l’agression de l’Ukraine par Poutine et l’oligarchie russe, l’arc social-démocrate sous ses formes anciennes et nouvelles, ne dit mot sur la récupération des marchés par les USA, et peut-être timidement sur celui des gaz de schiste US, c’est à dire l’impact encore plus fort contre le climat. Et il y a tant d’autres et multiples exemples de cette prise d’intérêts que la guerre permet aux firmes multinationales, s’ajoutant à la production de capital récupérée dans les opérations purement financières.
Mais qui a le courage de faire la liaison entre les sanctions économiques et les profits qu’en tire le capital et les restrictions conjointes à la consommation populaire ici, et la destruction de la consommation populaire ailleurs ?
Mettre sur une table internationale les conflits qui réduisent les capacités humaines, les capacités de l’humanité de survivre et se développer est incontournable.
Les ressentiments ne sont que des prétextes directs ou insidieux pour ne pas mettre en œuvre une coordination mondiale essentielle indispensable, salvatrice.
La désorganisation de l’économie et des échanges mondiaux est une guerre pleinement destructrice tout autant et plus, dans un monde mondialisé, que la guerre militaire et tout aussi couteuse en sante et en vies. Les menaces de l'EU d’aujourd’hui contre la Chine sont le comble de la stupidité politique.
Peut-il y avoir une réaction saine de la part de l’ONU dans le rapport de force actuel entre nations et en fonction de celui que fait régner le capital dominant, les firmes qui le constituent et leurs contradictions internes et externes ? Dans l’ONU en rapport avec des rassemblements politique de résistance nationale à la désorganisation létale du monde et pour une coopération progressiste vitale salvatrice ? Coopération productrice pacifique, alimentaire, énergétique, écologique, ergologique…
C’est pourtant le seul espoir de soutien mondialisé que peuvent recevoir les luttes ouvrières et salariales et populaires dans leur réaction de survie dans leur soutien à une production qui les fait vivre et fait vivre l’humanité entière.
Peut-il y avoir un sursaut unitaire post-présidentielles sur un programme de sortie de crise économique et sociale ? Dans les luttes ouvrières et populaires et dans les élections législatives ?
Sur les lectures de "Matérialisme et empiriocriticisme",
Lénine/Bogdanov, Lyssenko, Lluis-Quintana-Murci*, Carlo Rovelli**...
Dietzgen et moi...
Le dogmatisme de Lyssenko était moins erroné que le dogmatisme initial des généticiens de l’ADN. Les découvertes de l’épigénétique (1) l’ont prouvé. Voir mes articles d’il y a quelques années sur la question (2).
Le dogmatisme de Lénine était moins erroné que les « intuitions » de Mach et de Bogdanov. La controverse de Lénine avec Bogdanov est juste, à mon sens. Celle avec Dietzgen est fausse, à mon sens. L’intuition de Dietzgen est la bonne. Voir mes articles sur la question pour poursuivre la voies de cette critique (3).
Mon dogmatisme est moins erroné que celui des nouveaux physiciens, certes géniaux et extrêmement savants et documentés, en profondeurs d’apprentissage et de savoir, chercheurs et découvreurs mais se heurtant à l’unité et l’identité contradictoire du continu et du discret, du continu et du quantique.
Je me sens tout à fait proche de Dietzgen dans son exposé sur la matérialité de la pensée (3), qui ne met pas du tout en cause le matérialisme dialectique mais au contraire précise le rapport entre la conscience, mouvement particulier de la matière vivante pensante dans le mouvement général du corps humain et de la société et de la nature, ET l’action humaine idem, l’évolution-transformation-complexification du processus-développement de l’humanisation dans celui de la nature, en relation réciproque, dialectique.
Ceci n’est pas un poisson d’avril, malgré les apparences.
Pierre Assante. 01/04/2022 00:13:16.
(1) Et les découverte de la microglie, des microbiotes. Mes excuses pour cette mise en vrac de la complexité dont l’essentialité se trouve dans la structure fine non encore élucidée mais dont on approche, en physique comme en biologie.
(2) Mes articles : Réalités et structures fines dans UNE SOUDAINE ET FULGURANTE OUVERTURE À L'ESPÉRANCE. 24.5.2011. Usage du terme mutation, 10.9.2008. Le singulier, 23.9.2014. La philo du prolo N°11, 11.9.206 DIALECTIQUE, génétique, épigénétique, ACTIVITÉ, corps animal et social 25.10.2019…. Etc…
(3) Mes articles : Dietzgen et Lénine, 22.2.2025. Trace et transmission, 6.4.2017. Temps et travail, 20.4.2014. Pensée et matière, 27.2.2015. Le corps, 2.11.2017….etc…
* Magnifique "Le peuple des humains".
** "Helgoland" dans sa riche réflexion de grand physicien ravive la controverse Lénine/Bogdanov. Mais ne rejoint pas Dietzgen dans l'unité conscience-mouvement de la matière qui répond à mon sens d'une façon plus dialectique à cette controverse; l'unité conscience-mouvement de la matière à ne pas dichotomiser de la reflexion et des choix politiques et phiolosophiques, ce que fait Lénine en un sens, par soucis de réponse immédiate, peut-être pématurée, mais on ne choisit pas les urgences, on les subit.
CET ARTICLE POURSUIT CET ESSAI, "LA CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE" :
Un recueil de ce type est publié au moins chaque année reunissant des articles du blogueur d'une période. Un rappel sur celui-ci, réuni sur 8 mois de Septembre 2020 à Avril 2021 :
LA REPRODUCTION PAR NOUS-MÊMES DES NORMES QUE NOUS CONTESTONS.
2. I. AN 2034. DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET DÉVELOPPEMENT ANTHROPONOMIQUE.3. II. RECUL DU MATÉRIALISME. 4. III. MEA CULPA, Article écrit le 27 mars 2010. 5. IV. DE LA NATION A L’HUMANITE TOUT ENTIERE . 6. V. COMMENT LE « PROGRÈS » « PROGRESSE-T-IL » ? ECRIT LE 26 OCTOBRE 2008. 7. VI. EUROPE OU NATIONS ? 8. VII. MESSAGES. 8. VIII. AFFICHAGE A LA MADRAGUE DE MONT REDON. 9. IX. C’EST SIMPLE et c’est DUR À COMPRENDRE. 9. X. JINSISTELHURLUBERLUGLACÉ (X -10- POEMES). 11. XI.DEBATS DU TRAVAIL EN RESEAUX internet ou autres LOCAUX. 12. XII. MISE AU POINT SUR MOINS MAIS MIEUX. 13. XIII. VOLONTA' DI SPIEGARE (volonté d’expliquer). 13. XIV. « LA SENTIMENTALITÉ EST UNE SUPERSTRUCTURE DE LA BRUTALITÉ ». 15. XV. PRESENTATION DU RECUEIL « L’INDIFFERENCE » (textes publiés en 2009-2010). 16. XVI. LA RÉSOLUTION DES CONTRADICTIONS D’UN MOMENT DE CETTE ÉVOLUTION-COMPLEXIFICATION FAIT PARTIE DE LA CROISSANCE DE CETTE ÉVOLUTION-COMPLEXIFICATION. 17. XVII. RAPPEL. 18. XVIII. LA FOI SANS L’ŒUVRE » ET L’ŒUVRE SANS LA CONVICTION.19. XIX. TABOU. 20. XX. CE BLOG S’ÉPUISE PEUT-ÊTRE… 20.XXI. AUX RESPONSABLES MEMBRES DU COLLECTIF FORMATION PCF13. 21. XXII. « 20 THÈSES » 5 FÉVRIER 2020. 22.XXIII. QUE DEVIENT L’ERGOLOGIE DANS LA CRISE SYSTEMIQUE ? 24. XXIV. JEUNESSE ET PROCESSUS GLOBAL LONG. 24. XXV. CRAQUER ? 25.XXVI. ANANKE. 26. XXVII. OBJECTIVITE CONTEXTUELLE. 27.XXVIII. POUSSER LA SOCIÉTÉ MONDIALE VERS UNE VOIE INUTILEMENT TRAGIQUE ET SANS ISSUE ? 28. XXIX. CE « DÉBAT » SUR LE COVID19. 29. XXX. LECTURES POUR UN DEBAT SUR « DE 1968 AU CMMnIgF * ». 30. XXXI. A LA PLACE D’UN PHILOSOPHE, C’EST UN CHANTEUR QU’ON FAIT VENIR. 31. XXXII. CONFUSION ENTRE RELIGION, POLITIQUE ET ETAT. 32.XXXIII. FAIRE LE POINT. 32. XXXIV. 1968. 33. XXXV. 19ème CONGRÈS DU PCF DE 1970. 35. XXXVI. ANTHROPOCENTRISME. 36. XXXVII. CONTRADICTION ENTRE CAPITAL ET DEADHERENCE CONCEPTUELLE. 38.XXXVIII. UNE ORGANISATION DE LA TRANSFORMATION RÉPONDANT AUX BESOINS D’APPRENDRE. 39. XXXIX. IL FAUT QUE CHACUN MOI COMPRIS EN ÉPROUVE LE BESOIN. 40. XL. LA FORCE DES AUTRES. 41. XLI. DOCUMENT ANNEXE, POUR LE PLAISIR. « LES ETATS ET EMPIRES DU SOLEIL ». SAVINIEN CYRANO DE BERGERAC. 42. XLII. ON N'A PAS BESOIN DE SAUVEURS. 42. XLIII. DEUX BRÈVES REMARQUES COMPLÉTANT DES ARTICLES PRÉCÉDENTS. 44. XLIV. L'EMPLOI ET LA COOPERATION MONDIALE. 44.XLV. LE CONTINU ET LE DISCRET LE MICRO ET LE MACRO LE RELATIF ET L’ABSOLU. 45. XLVI. L'ABANDON DU MARXISME OU UN "MARXISME FAIBLE". REPRISE D’UN ARTICLE DU 2 MAI 2011. 46. XLVII. Le CONTINU ET le DISCRET. Suite…. 47. DEUX ARTICLES DE FIN 2019 :XLVIII. LE 5 DÉCEMBRE 2019.Cet article a été écrit et mis en ligne le jeudi 28 novembre 2019. et XLIX. TAYLORISME DE DROITE ET TAYLORISME DE GAUCHE. 49. L. L’ÉCONOMIE INTERVIENT EN DERNIÈRE INSTANCE. 50. LI. BLASPHEME. HOMEOSTASIE. 51. LII. SUR LE MANQUE DE « PRISE EN CHARGE » DE LA DÉMARCHE APST. 53. LIII. UN ÉLÉMENT GLOBAL DE LA GLOBALITÉ COSMIQUE. « Un élément global de la globalité cosmique », voilà une expression qui ne manquera pas de réjouir les idéalistes philosophiques et de navrer des matérialistes dogmatiques. C’est un double malentendu. Dommage. 54. LIV. GESTION. 56. LV. DIALECTIQUE. 58. LVI. SAPIENS. COMMENTAIRE SUR UN EDITO DE RENE MERLE. 59. LVII. LUCIDE OU DELIRANT. 60. LVIII. CONCLUSIONS PROVISOIRES EN 3 ARTICLES. 63. LVIX. PRESIDENTIELLES 2022. 64. LVX. ADDITIFS : 1 REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL ET « TEMPS LIBRE ». 2 « DANS LE CAS OU LA CONSCIENCE NE PREND PAS ». 3 LE CHAUD ET LE FROID : LE RASSEMBLEMENT ET SON CONTENU. 4 L'INVERSION DES CAUSES ET DES EFFETS. 5 ANTICIPER ET DIFFERER. 6 SYSTÈME ET RESPONSABILITÉ. 7 LES GENTILS ET LES MÉCHANTS. 70.LXI. EPILOGUE. 71. LXII.INVENTION. 75. LXIII. ÉPOQUE. XXIème SIÈCLE. 76. LXIV. DÉRÉGULATION-DESTRUCTURATION SOCIALE et CANDIDATURE PCF AUX PRÉSIDENTIELLES. 77. LXV. CROISSANCE, ENERGIE, PIB et LANGAGE, FECONDITE Reprise d'un article du 10 décembre 2013. Reprise d'un article du 10 décembre 2013. 78. LXVI. À L’ATTENTION DE « EN AVANT LE MANIFESTE » POUR L’APPEL à signatures DE PRÉPARATION de la conférence nationale du Pcf d’avril 2021 et du vote de mai, pour une candidature du Pcf aux présidentielles. 79. LXVII. DIALECTIQUE. 80.LXVIII. LE TEMPS QUI RESTE. 82.LXIX. RESERVES OU FLUX TENDU. 82LXX. REMARQUES 1 à 10 dont 2 « Conclusions » provisoires et pratiques .93. LXXI. DANS LA CRISE, en pratique. 1 à 4 dont : UN PROCESSUS POUR UNE GESTION NOUVELLE ET NON UN COMPROMIS SUR CELLE EXISTANTE . 98.LXXII. LA BAISSE TENDANCIELLE DU TAUX DE PROFIT N’EST PAS QU’UNE THÉORIE. 100. LXXIII. L’UTILITÉ AU QUOTIDIEN D’UNE FAÇON DE PENSER. PENSER DIALECTIQUEMENT. 101. LXXIV.TOUT SIMPLE TESTAMENT MORAL. NON, le communisme n’est pas le fascisme. Et la double contradiction du militant. 103. LXXV. DE KARL A PIERROT. , Londres, 5 Février 2008. 105.LXXVI. IN FINE :LA REPRODUCTION PAR NOUS-MÊMES DES NORMES QUE NOUS CONTESTONS.
L’urgence c’est de rétablir tous les échanges, et de développer les échanges intelligents.
C’est la condition de la paix.
Le cessez le feu sur la base du rétablissement des relations, sur la base de négociations, et du rétablissement des échanges, c’est la condition de la paix et pas le contraire. Il ne peut plus y avoir de « traité de Versailles » dans un monde mondialisé.
Rétablir les échanges concerne à terme toutes les sanctions du Capital dans le monde, des USA contre le monde, de celle contre Cuba depuis 70 ans en passant par l’Iran et par le droit d’extraterritorialité du Dollar (contre les banques ou les entreprises « françaises » entre autre et par exemple), et en arrivant à celle contre la Chine et la Russie.
C’est la condition de la paix.
Toutes les pénuries issues des restrictions des échanges, ce sont les populations qui vont les payer drastiquement et les payent déjà depuis longtemps, financièrement, moralement. Les reculs qu’elles vont entrainer et entrainent déjà depuis des décennies sont un handicap majeur dans le règlement des crises, de la crise climatique en passant par la crise énergétique et sanitaire et alimentaire.
La guerre du taux de profit pèse sur la recherche fondamentale, la recherche appliquée, sur les solutions à apporter aux crises et sur le travail producteur des biens nécessaires à l’humanité. Elle pèse sur les raisons de vivre de la personne et des entités humaines, elles détruisent la santé du mouvement de l’humanité, sur les progrès nécessaires à sa survie.
Il faut rendre ou plutôt donner à l’ONU un rôle international dans le règlement des conflits, aujourd’hui celui du Donbass, et contre l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine et partout.
C'EST. LA. CONDITION. DE. LA. PAIX. Quel que soit le vainqueur de cette guerre, il n’y aura pas de vainqueur, mais un appauvrissement de l’humanité toute entière.
Le développement sain, nécessaire et indispensable à la vie humaine, dans une humanité mondialisée, ce qui est le mouvement naturel du développement humain, tient à la coopération entre les hommes, les entités humaines constituées, en passant par les vieilles nations dont les frontières n’ont plus que le rôle d’empêcheuses de l’ échange, au lieu d’aider l’échange et les développements communs et particuliers, techniques, culturels, matériels et moraux.
L’humanité et les nations ont besoin de gouvernement démocratique et non d’un gouvernement des firmes multinationale dont la loi majeure imposée, suppléant toutes les autres, est celle du taux de profit qui détruit le travail et la paix.
Ces quelques mots ne peuvent constituer un programme général, mais un sens à la vie humaine, un sens pratique et un sens moral.
ITER ou la station spatiale internationale donnent une idée de ce que pourrait être une coopération humaine généralisée. Au lieu de cela elles sont menacées dans leurs fondements comme sont menacés tous les échanges sources de vie.
Les économistes communistes françaisont analysé ce phénomène depuis de nombreuses années et le suivent avec attention. Ils ont proposé des remèdes pour une sortie de crise et de mode de production et d’échange. L’étape actuelle pour un gouvernement humain en santé passe, ici et maintenant, par La SEF, par le critère de gestion des entreprises que nous proposons : VA/CMF; par des droits du travail dans les décisions économiques locales et générales, par une production monétaire pour les échanges et non pour les profits du capital, par des DTS au niveau international comme monnaie commune. Ce que nous voulons, ce n’est pas seulement des revenus pour tous, c’est produire pour tous et permettre ces revenus, c’est-à-dire l’accès aux biens nécessaires à la vie humaine et son développement en santé. Pour plus de détails lire la revue « Economie et Politique ».
Voilà les grandes lignes d’un programme émancipateur de toutes les aliénations que l’argent fait peser sur les hommes.
ET Arrêtons les mortelles conneries.
Pierre Assante. 29/03/2022 06:27:05.
CET ARTICLE POURSUIT CET ESSAI, "LA CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE" :
Le capital dominant écrase dans l’œuf toute tentative de dépassement, toute tentative démocratique de transformation qualitative de l’organisation sociale. Tentative démocratique : pléonasme !
L’exemple le plus marquant dans l’histoire relativement récente, celle du « Chili d’Allende ».
Ainsi ne reste comme opposition d’intérêt national capitaliste au capital dominant que les grandes puissances capitalistes nationales dominées, et-ou les ex-nations ou groupes de nations dominées émergentes en voie de développement ouvrant des possibles transformations qualitatives à partir d’un renouveau par rapport aux anciennes nations développées de la sphère dominante, conservatrice.
La stratégie du capital dominant ne laisse se développer que des puissances nationalistes dominées dont elle a besoin pour son marché, sa production et sa financiarisation, son taux de profit
-développement de la domination et domination du nationalisme vont de pair- et ainsi le capitalisme dominant crée les conditions d’aggravation des tensions et des conflits dans le monde.
Action pour la paix et action pour une transformation sociale vont de pair.
Il s’agit là d’une situation historique pouvant constituer une antichambre du communisme.
La contradiction antagonique entre capitalisme dominant et besoin social d’un autre type de développement mondial est porteuse d’une action humaine de transformation sociale de progrès globalisé, dans la diversité des mouvements et des activités de l’homme, des entités humaines et de l’humanité.
Nous avons utilisé la métaphore de la construction-développement mentale du cerveau durant le processus ontologique de l’individu dans le processus phylogénétique de l’espèce et social de l’homme, en unité de mouvement. Nous l’avons utilisée pour décrire le processus de « condensation » qui est de fait une « simplification » dans le processus de complexification qui permet la réduction « en volume » dans la croissance, dans le processus de développement de la croissance.
La croissance implique une transformation qualitative permanente continue et par sauts de qualité dans le continu, et de condensation dans la transformation qualitative. On va prendre le risque dérisoire et "vocabularistique" de pousser le terme jusqu’à "condensification".
Il y a du continu dans le saut de qualité, de la croissance et de la «condensification».
La contradiction simple c’est-à-dire non-antagonique du discret et du continu, leur unité et identité dans la contradiction, est une propriété de l’univers, de la nature et par suite de tout mouvement, il compris social et mental en unité.
Dans le mouvement que nous avons qualifié de développement-transformation-évolution-complexification, la complexification de même contient de la condensation.
Qualifier le mouvement demanderait donc d’allier à l’image de développement-transformation-évolution-complexification, celle de « complexification-condensification ».
Ce petit rajout à la réflexion et à la qualification du mouvement ne peut se concevoir que dans la suite des réflexions sur le processus humain, en particulier celle de mes autres articles sur le processus de l’homme, de l’humanité, de la société dans son appropriation saine, en santé, de la nature, de l’univers ; en relation réciproque, mutuellement dialectique.
Tout ceci ne peut être séparé du développement de l’outil mental que constituent la dialectique hégélienne et sa « remise sur pied » matérialiste de la dialectique développée en mouvement continu et sauts de qualité par Marx et les communistes non dogmatiques ; et qui se poursuivra dans tout approfondissement de la conscience de l’homme sur lui-même à travers la synthétisation permanente elle aussi de l’approfondissement des savoirs, des techniques et de leur usage pour la lutte pour vivre et survivre de l’humanité.
Tout cela semble bien loin de nos préoccupations quotidiennes, justement pour vivre et survivre. À mon sens, tout cela est pourtant étroitement lié à la lutte humaine pour vivre et survivre. Lutte économique, lutte politique, lutte culturelle. Lutte pour le travail producteur de vie et de survie, de développment-tansformation-évolution-complexification-condensification.
Dixi et salvavi animam meam
Pierre Assante.28/03/2022 06:56:02.
CET ARTICLE POURSUIT CET ESSAI, "LA CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE" :
La matière contient la pensée. La pensée est un mouvement particulier de la matière mais qui ne peut exister qu’en relation avec toute la matière, l’univers. La vision divine est une intuition mythique et de classe de cette unité qu’elle réduit à la domination histo-éroïque de la classe dominante du moment.
Notre classe dominante se réduit à une "poignée mondiale" des décideurs de l’usage et du mouvement du capital mondialisé, financiarisé, face à la masse des fommes (Femmes-Hommes) producteurs privés de pouvoir du « que, quoi, comment produire », sinon à la marge non-opérationnelle des décisions fondamentales.
Idem pour chacun de nous, nous sommes une forme d’organisation de la matière, la vie sociale pensante, un mouvement particulier de la matière dans le mouvement général de la matière, qui ne peut exister sans ce mouvement général, que dans le mouvement particulier d’une entité donnée et le mouvement général.
Tout mouvement de la matière est à la fois autonome et dépendant du mouvement de la matière. Mouvement contradictoire simple et fertile.
La priorité de la volonté divine sur la volonté humaine qui habite les religions fait partie d’un système de concepts rigide unilatéral.
Il n’y a pas de hiérarchie dans les mouvements de la matière, il y a leur existence, leur rapport dialectique. Un système de concepts rigide unilatéral est le reflet de la hiérarchie sociale de la société marchande de droit ou pas, une formation philosophique y correspondant.
Toute société marchande est de droit et de classe. Qu’il s’agisse du « droit naturel » établi tacitement dans les normes comportementales en mouvement de transformation-évolution-développement-complexification dans l’accumulation de classe « matérielle et morale » en unité et identité antagonique.
Une société de droit telle la nôtre, dite occidentale fait partie de l’évolution de la société de droit. Née dans les conditions de « libre concurrence » relative, c’est-à-dire de rapports de force capital/travail et entre les entités de production elles-mêmes et d’échange capitaliste, relativement local, se heurte à la concentration capitaliste mondialisée dont la concurrence « libre et non faussée » n’est plus qu’un contenant vide, une abstraction abstraite d’une réalité qui n’existe plus.
Un contenant vide ne peut rester vide, il se remplit et ce qui le remplit peut être très divers et dépend de façon causale et aléatoire de l’évolution des rapports de force entre firmes multinationales et financières et leurs institutions ( triple rapport réciproque) et celui entre le capital et le travail. Les deux rapports de forces n’en font qu’un.
Les réserves d’alternative jouent en faveur d’un contenu nouveau en constitution, en santé ou malade, en fonction des contradictions simples et-ou antagoniques qui s’y développent, se résolvent ou pas, entretiennent le mouvement ou pas, quel que soit la forme prise par les mouvements ou l’immobilité finale s’il n’y a pas résolution des contradictions antagoniques.
Jo Biden, Poutine et Zelinsky, au niveau « supérieur » de la chaine des décisions sont responsables de la guerre actuelle Russie-Ukraine. Biden de celle-ci et d’autres dont il a hérité ou pas, en tant que puissance capitaliste dominante quasi séculaire. Héritages des modes de production, des Empires y compris russe (position de Lénine contre le « Grand-Russisme » et le nationalisme du traité de Versailles) et leurs production et institutions, et des mentalités collectives constituées.
Le rapport de force établi dans le développement de l’entité USA et en sa faveur, et l’affaiblissement de ce rapport de force dans le monde conduit à l’affrontement violent avec la puissance descendante de la Fédération de Russie et les puissance montantes accomplissant des pas vers un nouveau mode de production et d’échange hérité des rapports de domination capitaliste et coloniale intriqués. Affaiblissement lié à la crise générale du système, la suraccumulation-dévalorisation du capital, et son incapacité d'y apporter un remède contraire aux intérêts immédiats des entités capitalistes "féodales" suzeraines et vassales.
Une conférence internationale, mais mieux l’ONU, sur un cessez le feu, la protection des civils, sur les accord de Minsk, sur l’OTAN, l'UE... serait souhaitable pour aller vers un compromis Russie-USA-OTAN et au-delà car il existe de nombreuses forces aspirant à la coexistence pacifique dans des intérêts divers, même temporaire, comme tout compromis, la résolution des contradiction antagonique en étant facilité à plis long terme, terme final en santé en ce domaine. Si les intérêts divers conduisent à l’affrontement violent, c’est justement la résultante de l’antagonisme habitant le mode de production. Mais tout compromis favorise la résolution de contradictions antagoniques du système.
La question hiérarchique est propre à la société de classe et au droit d’autorité du propriétaire du capital, dans l’entreprise et dans l’Etat local et mondial.
Comme l’écrit Paul, et avec un degré inférieur de conviction du christianisme de l’origine du siècle précédant dont il hérite, distingue le rôle de la loi et le rôle de la foi, la foi -la conviction propre de la personne dans la conviction collective- étant l’élément moteur de l'activité humaine selon ses convictions écrites.
Les 5 millénaires de société marchande et leurs 2 millénaires d’affirmation font de la hiérarchie le moteur insensé et aliénant en première instance de l’activité. Par bonheur, l’homme producteur en tient compte en dernière instance, et faute de pouvoir s’en libérer, s‘y soumet dans son action.
Dans une société de très haute technologie telle qu’elle se développe dans notre XXIème siècle, il y a contradiction antagonique entre initiative et motivation, formation et non-formation, autonomie et dépendance, alors qu’autonomie et dépendance sont des contradictions non antagonique dans une société libérée de la division de classe du travail, la nécessite ne dépendant plus que d’une division du travail technique, réservée au travail contraint ultra réduit de production réduit à sa plus simple expression dans une société de production automatisé et de création-activité individuelle en harmonie avec la création-activité collective.
L’anarchie, non celle de la production capitaliste soumise à l’aléatoire du mouvement du taux de profit, mais celle de la disparition des hiérarchies au profit de rapport de coopération de dépendance-autonomie dans le mouvement des nécessités naturelle et sociale en rapports mutuels, peut permettre en rapport avec la dépendance-autonomie de création de productivité, une société des milliers de fois plus saine et puissance en progression exponentielle dans son appropriation de l’univers par l’homme, en santé, en rapport réciproque en santé.
OUI, C'EST LA JOIE, ON ATTEINT LES SOMMETS..... DE LA CRISE DU CAPITAL :
Souverainisme et Soumission. AU SOMMET DE L'OTAN, TOUS : "Dieu que la guerre est belle !"
Il est souvent trop tôt pour savoir s'il n'est pas trop tard.
Pierre Dac.
Souverainisme et Soumission vont de pair. Ils sont la négation de la coopération, c’est-à-dire négation d’une interdépendance sur un pied d’égalité de développement.
Tout homme et toute entité humaine collective relativement pertinente doit être libre et égale, sous peine d’appauvrissement de toutes et de mort de toutes si cet appauvrissement atteint un point de non-renouvellement de ses conditions de vie, de reproduction quantitative et QUALITATIVE élargie des biens nécessaires à la vie , son développement et son évolution-transformation-complexification en santé.
Erasme a écrit « l’Éloge de la folie" dans une période de révolution scientifique et technique, celle de la Renaissance, prémices du développement du capitalisme qui conduit à notre de révolution scientifique et technique, mondialisée, numérisée, nucléarisée, et financiarisée et dollarisée : capitalisme et libéralisme économique, « démocratie libérale » où la guerre de firmes multinationales entre elles et leurs alliances de circonstance se substitue à et handicape mortellement ce qui pourrait et devrait être « la démocratie du que, quoi, comment produire » les biens "matériels et moraux" nécessaires à la vie humaine.
Le capital ne gouverne pas, il accumule, c’est tout. Régir au jour le jour en fonction d’intérêt immédiat d’accumulation, ce n’est pas gouverner, c’est tuer les conditions du renouvellement de la société et des hommes.
Une mondialisation communiste c’est une mondialisation de la coopération. C’est la dépendance et l’autonomie unies, leur identité et leur contradiction fertile qui met les entités collectives relativement pertinentes en relation réciproque d’autogestion et de coopération, à l’instar de la relation des hommes entre eux. C’est la diversité d’être et de mouvement à la fois contradictoire et complémentaire, contradiction simple et non antagonique. L’antagonisme c’est la relation capital/Travail, l’accumulation capitaliste s’éloignant sans cesse des besoins humains, s’accumulant sans cesse au détriment des besoins sociaux,
L’Empire du XXIème siècle comme celui de Salvien de Marseille prive le travail humain et la force de travail humaine des conditions de son renouvellement. 2022 n’est pas loin d … comme 439 n’était pas loin de 470…
Dans l’Empire, Souverainisme et Soumission vont de pair.
Qui va payer l’inflation et la récession : les salariés ? Les retraités ? L’Etat ? Les entreprises ? "Un peu chacun" ? Les banques centrales ? La création monétaire ? Voilà les questions qui s’agitent dans les milieux dominants et qui mettent en dehors des hypothèses le paiement par la production libérée de l’accumulation capitaliste.
1914 n’était pas loin de 1917. Mais une crise nouvelle apprendra-t-elle à gérer pour ne pas renouveler, dans le cycle de la production et son appauvrissement relatif ou absolu, les dominations létales : tout changer pour que rien ne change ? Ou dépasser la séculaire Vente/Achat de la force de travail par le possesseur du capital (capital individuel et-ou collectif mais dans les mêmes conditions obsolètes et létales de circulation) ?
Apprendre, apprendre, apprendre. À gérer la société dans des conditions nouvelles : c’est la solution tant qu’il n’est pas trop tard.
Est-il encore trop tôt pour dire qu’il est trop tard ou pas ? (1)
Pierre Assante. 26/03/2022 05:15:49.
(1) Bis, tris, etc. repetita : L’étape actuelle pour un gouvernement humain en santé passe, ici et maintenant, par La SEF, par le critère de gestion des entreprises que nous proposons : VA/CMF; par des droits du travail dans les décisions économiques locales et générales, par une production monétaire pour les échanges et non pour les profits du capital, par des DTS au niveau international comme monnaie commune. Ce que nous voulons, ce n’est pas seulement des revenus pour tous, c’est produire pour tous et permettre ces revenus, c’est-à-dire l’accès aux biens nécessaires à la vie humaine et son développement en santé.
VOIR AUSSI : La crise des années 1970 à nos jours :
Depuis les années 1970, les crises économiques décennales ont fait progressivement la place à une crise économique de longue durée. L'accumulation du capital et dans la capital global, celui du capital constant (machines et matières premières), a conduit une baisse tendancielle durable du taux de profit et à l'effacement des lois économiques qui la contrecarraient; et à une crise de suraccumulation-dévalorisation du capital galopante. Elle entraine une aggravation des tensions sur le marché mondial, entre firmes industrielles et financières multinationales, entre oligarchies nationales et internationales et la constitution d'alliances qui, dans la durée de la crise, se font et se défont dans cette guerre économique et dans laquelle le capital le plus puissant du moment mène la danse (1).
Les économistes communistes français ont analysé ce phénomène depuis de nombreuses années et le suivent avec attention. Ils ont proposé des remèdes pour une sortie de crise et de mode de production et d’échange. L’étape actuelle pour un gouvernement humain en santé passe, ici et maintenant, par La SEF, par le critère de gestion des entreprises que nous proposons : VA/CMF; par des droits du travail dans les décisions économiques locales et générales, par une production monétaire pour les échanges et non pour les profits du capital, par des DTS au niveau international comme monnaie commune. Ce que nous voulons, ce n’est pas seulement des revenus pour tous, c’est produire pour tous et permettre ces revenus, c’est-à-dire l’accès aux biens nécessaires à la vie humaine et son développement en santé.
Pour plus d’approfondissement de ces questions je vous renvoie à
(1) Je relis « Etude sur le CME SA CRISE ET SON ISSUE », « la pression monopoliste nouvelle et les antagonisme accrus sur le plan international », Page 257, Paul Boccara, 1973.
Cette tension arrive aujourd'hui à un niveau comparable à celui qui a précipité les intérêts des différentes bourgeoisies européennes les uns contre les autres en 1914, en période de surchauffe économique. Et au niveau d'un marché devenu mondialisé et financiarisé, en crise de récession relative mais progressive, et en période de dissolution des pouvoirs dits républicains dans les pouvoirs économiques mondiaux : relation directe entre crise économique et crise politique; éparpillements-éclatement-parcellisation des pouvoirs économiques et politiques locaux, à l'image la parcellisation-concentration de l'organisation de la division du travail; et concentration mondiale des pouvoirs économiques capitalistes qui dominent l'organisation mondiale du travail, la démocratie économique libérale qui rejette l'intervention populaire de gestion, de choix et de moyens, aggrave les conditions d'achat-vente de la force de travail de l'homme producteur au propriétaire du capital et l'aliénation humaine qu'elle contient.
TOURNANT DE LA GUERRE ÉCONOMICO-MILITAIRE ET CRISE DE CROISSANCE DE L’HUMANITÉ
Le tournant de la guerre économico-militaire fait la démonstration des limites et de l’obsolescence de l’organisation humaine en nations issues de la constitution de marchés capitalistes nationaux.
Certes, toute transformation, toute évolution part de l’existant c’est à dire des nations en l’occurrence, mais pas pour les rigidifier, pas pour régresser sur une organisation obsolète.
Il s’agit bien d’un tournant car la guerre économico-militaire, au-delà des dernières guerres mondiales n’est pas une réalité née d’aujourd’hui. Mais elle prend une nouvelle dimension quantitative et qualitative régressive dans le processus de développement qualitatif de l’humanité.
Ce dernier épisode en cours porte un nouveau coup à la nécessaire et vitale coopération mondiale dans le développement de l’économie mondialisée, cours naturel d’un développement-évolution-complexification du processus humain.
L’obsolescence cycle A-M-A’ du capital sur lequel circule la production et l’échange des biens et l’obsolescence de l’organisation nationale de l’humanité sont conjointes. Et cette conjonction n’est pas un hasard, elle correspond à une crise de croissance, croissance nécessaire comme à tout corps vivant, et crise à surmonter et guérir comme toute maladie naturelle de développement d’un corps.
La baisse tendancielle du taux de profit, la suraccumulation-devalorisation du capital est conjointement la crise d’un système de production et d’échange obsolète et celle d’une humanité qui doit s’adapter à sa propre croissance. Cette conjonction, de même, n’est pas un hasard. Il est l’affirmation concrète d’un mouvement, de ses contradictions antagoniques, de son besoin de dépassement dans une transformation qualitative dans laquelle vit le rapport réciproque entre l’état des forces productives et l’organisation de la société, en dernière instance et en unité. Dans la transformation qualitative il y a l’adaptation de la croissance à une nouvelle qualité de la croissance, une croissance d’une autrre qualité, ce qu’il faut appeler la condensation de la quantité, à l’image de la structuration permanente lors de l’évolution de la constitution de l’organisation du système cérébral, de la naissance au développement et la croissance d’un système de concepts -et ses crises de même-, de la naissance à la mort.
Il n’y a pas de croissance qualitative sans croissance quantitative et il n’y a pas de croissance quantitative sans croissance qualitative.
L’élargissement du marché unique et de l’OTAN, moment de la mondialisation capitaliste, est payé, nous le payons par cette guerre ; par ure régression sans précèdent de la coopération humaine dans le monde, politique, économique, écologique, ergologique, culturelle.
C’est aussi un tournant dans la régression de la communication entre humains, de ses capacités d’écrire, de parler, de dessiner, de chanter, de peindre et de rechercher, de développer l’observation et la compréhension de la nature, de la société, de l’homme, de leur mouvement et le mouvement de leurs besoins à satisfaire pour procéder à leur satisfaction ; pour transformer le monde en santé. La longue régression de la construction de phrases, des enchaînements dans le développement des idées et de la pensée, outil premier de production et d’échange et propre à notre espèce sur cette terre est une régression de la civilisation et de la conscience de la nature sur elle-même que nous constituons.
L'incapacité de négocier fait partie de la crise de croissance et de la régression phasique du moment.
Cette phase de croissance de l’humanité et de crise de croissance de l’humanité comporte de grands périls pour elle.
La bataille idéologique menée par les communistes économistes français et leur Parti est un élément de fond de tentative de poursuite du processus humain.
Une société a besoin de gouvernement, les hommes ont besoin d’un gouvernement, alors qu’on confond destruction du tissu politique avec liberté individuelle, qu’on les oppose au lieu de les unir en santé et que les carrières personnelles prennent le pas sur les besoins de tous.
L’étape en santé du gouvernement humain passe, ici et maintenant par La SEF, le critère de gestion des entreprises que nous proposons : VA/CMF, des droits du travail dans les décisions économiques locales et générales, une production monétaire pour les échanges et non pour les profits du capital, des DTS au niveau international, que nous voulons, ce n’est pas seulement des revenus pour tous, c’est produire pour tous et permettre ces revenus, c’est-à-dire l’accès aux biens nécessaires à la vie humaine et son développement en santé.
Je suis à un point ou je ne sais comment continuer à réfléchir et tenir ce blog dont l’existence a vraiment une minime importance. La pensée est collective ou n’est pas.
La campagne de Roussel est dynamique, il a une pêche et une foi incroyable.
La bataille que « j’ai » menée auprès de « ma » section pour le dernier congrès, malgré les oppositions ou les indifférences, a été menée dans le pays par quelques centaines de militants, hélas, et ce n’est pas sans conséquences.
Mon blog comme la société manque de débat, ici, dans le pays, dans le Monde.
On confond tout, on mélange tout.
Nous sommes dans une nouvelle guerre mondiale sous des formes nouvelles.
Il faut pousser à la négociation, si c’est encore possible et à temps, stopper la bataille armée et la bataille économique, le monde déjà en grave crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et ses conséquences létales, et son besoin d’en sortir par un autre type de développement que celui du cycle A-M-A’, est au point de se suicider sous cette forme de politique systémique.
Dans le feu, il y a le feu. Et il y a l’étincelle qui l’embrase. L’étincelle dans le feu de la crise systémique et des tensions qu’elle crée, il y a les sanctions d’avant l’embrasement et l’Otan dans l’Ukraine. Je pense encore à l’entretien de Gratchev, ses vérités et ses limites.
Le libéralisme économique ne gouverne pas, il ne prévoit rien, il ne fait qu’encaisser, remplir ses caisses au détriment du renouvellemnt de la vie de la société et des hommes. Pour tout, du climat aux subsistances élémentaires et complexes. C’est une anarchie d’extrême-droite sous couvert de démocratie libérale.
Au moment où la coopération mondiale et locale, et de personne à personne, pourrait répondre à la crise de l’humanité dans toutes ses activités, nous allons vers un repliement national, local, individuel, le contraire mortel de la coopération.
Le débat est là :
La SEF, le critère de gestion des entreprises que nous proposons : VA/CMF, des droits du travail dans les décisions économiques locales et générales, une production monétaire pour les échanges et non pour les profits du capital, des DTS au niveau international, que nous voulons, ce n’est pas seulement des revenus pour tous, c’est produire pour tous et permettre ces revenus, c’est-à-dire l’accès aux biens nécessaires à la vie humaine et son développement en santé.
DE la pire des situations peut sortir le meilleur,à condition d’organiser le meilleur comme a fait le parti et la CGT dans la clandestinité en impulsant le programme du CNR.
Une société a besoin de gouvernement, les hommes ont besoin d’un gouvernement, alors qu’on confond destruction du tissu politique avec liberté individuelle, qu’on les oppose au lieu de les unir en santé et que les carrières personnelles prennent le pas sur les besoins de tous.
Les voix obtenues par Roussel, leur contenu de solidarité et de développement , sont un élément de rassemblement possible aux législatives et dans le contenu des luttes démocratiques de transformation sociale, représentation de la population, des salariés producteurs des richesses, et de la population, inclus, unis, en unité organique populaire et en apport de tous dans la diversité des personnes et des activités, leur dépendance et leur autonomie contradictoires et fécondes.
Je mettrai peut-être ça sur le blog, en anonymant les personnes, ça fait partie des réalités à ne pas cacher pour comprendre et agir.
Pierrot. 23/03/2022 06:36:50.
PS. Sur la revue lefebvrienne d'Armand Ajzenberg "La somme et le reste" j'ai écrit en 2006 : "De la pensée unique à la pensée dissoute". Elle est sur ce blog.
Avoir gardé confidentielle lors de sa tenue, la critique du congrès de Gotha en 1875, a été peut-être une erreur avec ses conséquences pour la suite des évènements humains.
PRENDRE DE LA HAUTEUR HISTORIQUE ET LIER L’ÉVÈNEMENT À LA CRISE SYSTÉMIQUE.
Sans doute prendre de la hauteur historique et lier l’évènement à la crise systémique économique historique, pourrait contribuer à apporter, dès à présent et pour l’avenir des perspectives de progrès à la sortie possible, mais aussi aléatoire, à la crise historique mondialisée, généralisée.
Andrei Gratchev a accordé le 23 Mars 2022 à la presse un entretien qui prend de la hauteur historique par rapport à l’évènement guerrier, militaire et économique ; il me semble…
Je pense qu’il a intérêt à être connu et que nous avons intérêt à le connaitre. Je n’ai pas de droit de reproduction sur le blog.
Il ne lie pas hélas, peut-être parce qu’il ne peut le faire pour diverses raisons, l’évènement à la crise systémique (1) qui en est la cause, en dernière instance.
Hors, cette crise systémique qui a participé et participe de façon essentielle, en dernière instance, à la crise historique peut modifier d’une façon inconnue le cours de l’évènement et des évènements.
Par contre nous connaissons le contenu de cette crise systémique, que les pouvoirs -et le système qu’ils représentent évidemment- ne veulent pas connaitre, et les solutions possibles par hypothèse de cette crise systémique que les pouvoirs ne veulent pas connaitre non plus, CQFD...
Pour ma part je ne peux radoter ad vitam aeternam ma théorie philosophique de la transformation-évolution-complexification dans le processus de développement de l’homme dans son espèce et dans la société, unité des mouvements particuliers dans le mouvement général terrestre et universel.
Ni celle du CMMnIgF issue des travaux des économistes communistes français
Ni les conditions d’exercice en santé de l’activité et du travail, énoncées par les concepts ergologiques que je partage.
L’échange sur les causes devrait se développer et dépasser l’échange sur les effets, échange limité dans l’efficacité et qui risque de prendre pour une période historique, une voie de garage.
J’aimerais bien participer à cet échange, de personne à personne et de groupes d’échange à groupes d’échange, non seulement et plutôt que par media interposés, comme je l’ai fait dans les périodes de ma vie qui me l’ont permis et dans celle qui me reste. Ceci est un appel qui doit en rejoindre bien d’autres...
Ci-dessous, une déclaration de la SOCIETE INTERNATIONALE D'ERGOLOGIE
reçue par mail le 20 Mars 2022.
MOTION DE LA SIE
Date 7 Mars 2022
Déclaration de la SIE
Ayant pris connaissance de la crise que traverse le Département de philosophie de l’Université d’Aix-Marseille tant dans sa mission d’enseignement que dans sa mission de recherche, la Société internationale d’ergologie (SIE) tient à rappeler que ce Département a été le berceau et a longtemps accueilli dès le début des années 1980 les chercheurs et enseignants-chercheurs regroupés dans l’équipe Analyse pluridisciplinaire des situations de travail qui donnera naissance à un vaste programme d’enseignements et de recherches longtemps unique en France centré sur La démarche ergologique. A ce titre, la SIE ne saurait rester indifférente à la situation du Département de philosophie.
En premier lieu, elle condamne fermement les comportements vexatoires de harcèlement et de dénigrement qui affectent nombre de chercheurs, d’enseignants-chercheurs et de doctorants et qui mettent en danger leur santé. Ce type de comportements a maintes fois été condamné par la justice dans les entreprises privées n’a pas sa place dans une Université du pays des Lumières.
En second lieu, elle demande tout aussi fermement que les enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants qui se réclament de la démarche ergologique puissent effectuer sereinement leurs travaux. Après avoir été maltraitée par diverses autorités universitaires tant au niveau du Département de philosophie qu’à celui de la Faculté ou de la Présidence, la démarche ergologique demeure vivace à l’Université d’Aix-Marseille et doit obtenir les moyens institutionnels, humains et financiers de le rester.
Compte-rendu du 7/03/2022, édition finale le 14/03/2022,
Signature :
Yves Schwartz, président, pour le bureau de la SIE, réuni le 7 mars 202
:
Ce blog contient, sous la forme d'essais,de nouvelles, de poésies, une analyse des contradictions du mode de production, des devenirs possibles, en particulier en rapport avec l'activité humaine, le travail, l'ergologie