RAPPEL : 1. PUISSANCE DE PENSEE ET INEGALITE /EGALITE sociale(S). 6.11.23. Page 4 extraite de CONSCIENCE DE LA CONSCIENCE FONCTIONS CÉRÉBRALES ET LUTTE DES CLASSES (1).
La puissance de pensée dépend de la quantité d’accumulation de données et de la qualité de leur organisation cérébrale.
Si l’on extrapole des cerveaux à ce cerveau commun qu’est la société humaine et qui les lie entre eux, il en est de même.
Ainsi, toute hiérarchie sociale par l’argent, l’accumulation de valeur marchande, de valeur d’échange est absurde et socialement destructrice. Et en premier lieu destructrice de l’échange lui-même dont se prévaut le capital, et dont les limites résident dans ses propres lois d’accumulation.
C’est bien la raison qui lie accumulation du capital dans le cycle social lié lui-même au cycle A-M-A’ et la suraccumulation-dévalorisation du capital AVEC la suraccumulation-dévalorisation civilisationnelle et ses régressions quantitatives et qualitatives, sa régression qualitative en attente de redéveloppement qualitatif, réponse active de l’humanité et de l’homme à lui-même. La limite de la seule révolution passive (gramscienne) technologique est atteinte.
L’inégalité de développement individuel est bien un effet social du type d’organisation marchande au paroxysme du Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé. L’inégalité de puissance de pensée est organisée socialement, dans le processus social inconscient à partir des privilèges sociaux. Inégalité sociale et racisme vont de pair contre une personne et contre une entité humaine organisée et son mouvement empêché, entité ethnique, nationale, de groupe, professionnel et tant d’autres, etc…
Le fascisme et le nazisme et toute autre forme nouvelle policière et-ou marchande de dictature de classe locale ou globale circonstancielle aux crises du capital et à la crise de longue durée de notre siècle, est l’enfant doublement dépravé du racisme-inégalité sociale « matérielle et morale ».
Se constituer en interprète conscient du processus social inconscient est la condition d’une révolution sociale, d’un processus lent ou rapide en fonction de l’urgence face à la crise ; de révolution sociale passant d’un type d’organisation obsolète de la production et des échanges à un nouveau mode en harmonie relative, mais en harmonie avec les nouvelles forces productives, leur révolution inouïe, limitée par le système. C’est la tâche, je le re-répète, du jour et du siècle, comme ce le fut dans d’autres moments historiques de l’humanité et leur saut de qualité, celui du néolithique et de la révolution agricole et des cités, celui des différentes formes de société marchande et de classe et leur régression-progression féodale qui a des ressemblances avec la nôtre, par exemple celle de la guerre mondiale des firmes, leurs suzerains et leurs vassaux. Ressemblance n’est pas identité.
Notre révolution est celle de la grande industrie et de sa numérisation-automatisation à partir du « travail artisanal » de création des ouvriers-ingénieurs-chercheurs de « prototypes » que nous deviendrons tous si nous dépassons les contradictions sociales antagoniques; nous le deviendrons et dans la diversité des acquis-accumulation de personne et d’entités, dans une société libérée de l’aliénation de ses produits et l’aliénation unie des gestes de production : c’est-à-dire du lien de domination de classe et de la classe possédante concentrée mondialement auxquelles est soumise toute autre appropriation-accaparement contraire à l’appropriation naturelle de développement universel. Longue et courte à la fois, révolution dans le déroulement du processus par le haut, contrairement aux conceptions gauchiste-religieuses privilégiant une révolution par le bas, inconsciemment ou pas, c’est-à-dire une non-révolution laissant la société en l’état létal.
La révolution est toujours une révolution de l’outil, base de l’humanisation depuis l’homo habilis, du galet aménagé à la chaîne numérisée et automatisée mise au service du développement-complexification-condensification. L’outil transporte dans ses capacités productrices : son invention, la pensée de son invention, et toute l’accumulation culturelle qui l’a engendrée au moment historique très long, long et court, ensemble, de son engendrement.
(1) 2 recueils précédant "Hérésie et espérance quand même":