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CUBA et la PENSEE du SYSTEME.
ce soir en solidarité avec Cuba !
Les être humains vivent dans un système, une organisation, un mode de production et d’échange qui leur permet de subvenir à leurs besoins quotidiens.
Ce système n’a pas toujours été le même. De la préhistoire à noS jours, il s’est transformé jusqu’à l’organisation capitaliste de la société humaine.
Ce système évolue, mais reste le même type d’organisation basé NI sur le communisme primitif du paléolithique, NI sur l’esclavagisme généralisé ou d’entrepreneur, NI sur le servage féodal, MAIS sur l’achat de la force de travail, le salariat, et l’industrialisation qui vont de pair.
Aujourd’hui l’industrialisation mécanisée fait place de plus en plus rapidement à l’industrialisation numérisée, automatisée, à l’intelligence artificielle qui n’est pas une intelligence, mais une technique humaine dans laquelle l’homme investi bien ou mal son intelligence.
C’est ce « numérisé » de l’industrialisation qui rend le mode d’organisation capitaliste de plus en plus obsolète, « dépassé » et dépassable. D’autant que les défauts du mode de production et d’échange capitaliste a entrainé les hommes-femmes à ne pas se préoccuper des ressources, des richesses naturelles qui ont permis jusqu’à présent de renouveler leur société de façon élargie, mais seulement du taux de profit sur lequel est basé l’échange entre eux.
La pensée d’un tel système n’est pas rationnelle, large, mais étroitement utilitariste, ne se préoccupe que de comprendre ce qui permet la survie du système au jour le jour, quelles que soient les douleurs et les protestations qu’il engendre.
Vous pensez comme ce système que son mode de pensée est éternel alors qu’il arrive au bout de son développement.
Forger un autre mode de penser est tout aussi important que revendiquer de vivre et travailler avec des ressources suffisantes pour assurer les besoins élémentaires de la vie et leur processus de complexification matériel et moral, physique et mental, éthique et psychique.
On ne peut transformer-abolir un système et construire un processus de transformation en santé sociale qu’en connaissant l’état du monde, l’état et les « lois » du système, ses caractéristiques et son mouvement.
C’est le but que se sont donné les marxistes à long terme, par delà les actes immédiats de la vie qui porte les tares du système, y compris dans les actions de transformation, ce qui a induit les échecs des formes grossières, quelquefois et souvent criminelles et malsaines de transformation.
Ceux qui permettent la survie d’un système obsolète, et nous-mêmes dans nos ignorances, et ses douleurs sont les premiers à condamner les essais d’en sortir, sans dire un mot sur leurs propres responsabilités.
Ils ont réussi, dans l’obligation que nous avons à vivre dans ce système pour subvenir à nos besoins, de nous rendre « responsables », coupables de ce système.
Sortir de la pensée de l’achat de la force de travail c’est aussi sortir d’un mode de pensée qui nous force à le faire perdurer, et ses douleurs aussi.
Le partage de la pénurie n’est pas l’objectif du communisme. L’objectif du communisme c’est de permettre aux humains de se développer matériellement et psychiquement en développant l’organisation matérielle et mentale de la production des biens nécessaires à leur vie.
Pour la société comme pour le corps, il n’y a pas de vie sans mouvement de transformation, c’est une loi de la nature, une loi terrestre et de du cosmos que nous apprenons chaque jour à connaitre pour y vivre au quotidien.
La pénurie cubaine, induite par le blocus USA et malgré lui, a pourtant développé des transformations aves les moyens qui restent à Cuba, son peuple , ses ressources, dans l’éducation, la santé, les rapports sociaux de partage de cette pénurie.
Le mouvement de transformation du monde ne peut être résumé à cet effort magnifique mais limité dans le rapport de force entre capital et travail.
Les peuples qui ont pu historiquement avancer dans la transformation des moyens de production et la révolution scientifique et technique qui les permettent ont entre les mains, en alliance de lutte , de coopération et de cohérence entre tous les peuples, les moyens de transformation et de développement de la santé de l’humanité, bien malade aujourd’hui. Et en danger climatique, énergétique, chimique, psychique ; économique en dernière instance.
A ce soir en solidarité avec Cuba !
Pierrot. 11/04/2025 07:11:57.
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