L’unité contradictoire, INVISIBLE, ORGANIQUE, du partiel et du total.
Résumé du résumé.
Ce recueil * constitue un essai de rassembler mes « essentiels » des autres recueils.
1. Il s’agit de l’unité contradictoire du partiel et du total.
La science et la pratique , soit pratiquent le structuraliste, l’absence relative de la synthèse dialectique de la nature et de la société humaine dans la nature, soit croyant dépasser le structuralisme en font une « unité synthétique » mécanique.
Le concept de « condensification » développé à plusieurs reprise n’est que le processus naturel, cosmique de l’unité contradictoire du partiel et du total.
Je ne suis pas physicien, mais philosophiquement j’approche cette nécessité qui consiste en une vision inimaginable par notre espèce historique, son niveau processuel de développement en tant que processus débutant, en gésine, de la conscience de la nature sur elle-même en processus et en développements inégaux de rattrapage en santé sociale-psychique.
La nature, le corps humain, la société humaine (et tout !) c’est des mouvements partiels « dans » un mouvement général et des mouvements généraux « dans » le mouvement global cosmique.
Mais c’est dans ce « dans » que réside l’erreur stalinienne au paroxysme et communiste institutionnelle-historique et ses conséquences sur le divorce entre action immédiate et visée future nécessaire et en santé sociale, dont se plaignent tant de militants syndicalistes et politiques, et de chercheurs populaires et savants, dans la difficulté que leur crée l’évènement qui les détourne de la visée, elle-même floue, insaisissable et voilée par ce « dans ».
De ce "dans" vient l'usage intempestif des « patates », inadapté à une vision d'unité organique, contradictoire, en mouvement à la fois continu et discret.
IL N’EST PAS DE DEPASSEMENT DE LA PHYLOSOPHIE ELEATE, ARISTOTELIENNE, DE LA PHILOSOPHIE DE LA NON-CONTRADICTION, NI DE LA DICHOTOMIE DE LA PHYSIQUE EINSTEINIENNE, RELATIVISTE GENERALISEE ET DE LA PHYSIQUE QUANTIQUE SANS CONCEPT ET CATEGORIE D’UNITE « INIMAGINABLE » DU PARTIEL ET DU TOTAL EN TANT QU’UNITE CONTRADICTOIRE DE MOUVEMENT DU PARTIEL ET DU TOTAL.
Il ne s’agit pas du particulier et du total, mais d’un même mouvement indissoluble, organique, du particulier et du total, du continu et du quantique-discret (sauts), du quantitatif et du qualitatif ; imaginer cette unité de mouvement apparemment séparé, c’est comme se fier dans la vie paysanne passée et ses observations superficielles apparentes, au soleil tournant autour de la terre, « régulateur » du cycle journalier (et annuel et « éternel ») de production, et non le mouvement cosmique de la terre (E pur si muove !!! ).
Difficile à exprimer avec un vocabulaire aristotélicien QUI RESTE LE NÔTRE.
Cette unité du particulier et du total, Marx l’exprime merveilleusement dans « Le capital ». C’est même une vision cosmique exprimée dès les « 11 thèses sur Feuerbach » et les « Manuscrits de 1844 » qui ouvrent justement sur « Production-Consommation-Distribution, Echange (Circulation) », « Le Capital » et plus tard la « Critique du programme de Gotha » (1). Et si l’analyse du mouvement du capital par Marx s’est arrêtée au point d’étude atteint par lui à sa mort, à celle d’Engels et des développement marxistes postérieurs, la vue d’ensemble de Marx a atteint déjà une vision de l’unité contradictoire du partiel et du total en mouvements extraordinaires pour nous encore.
La Chine, point avancé relatif et partiel mondial aléatoire et causal dans un mouvement d’ensemble en retard de développement historique, point avancé dis-je de l’économie néomarxiste de régulation systémique que contiennent en gésine les BRICS, en gésine générale du processus d’humanisation global, ne peut être étudiée ni jugée par un criticisme voilant ce mouvement du partiel et du total dans leur unité processuelle et historique.
Mouvement d’évolution-croissance de la complexification-condensification, ni linéaire ni déterministe, mais aléatoire (illisibilité matérielle de l’infiniment petit matériel infini -il ne peut être autre) et causal, flèche du temps.
Il en est de même de l’unité de gestion du pouvoir historique donné et des conditions ergologiques d’exercice d’activité de la personne humaine son autonomie relative en croissance de complexification-condensification et l’autogestion locale-mondiale de la production-échange, unité du particulier et du global.
Evolution-correction échecs et réussites des essais d’accumulation en santé processuelle sociale, communiste, coopération généralisée et cohérences relatives processuelles infinies, cosmiques. Historiquement dépassement de la suraccumulation-devalorisation du capital, unité du processus quantitatif-qualitatif.
Unité de processus des strates infinies de développement, décrite par Charles Parain dans les évolutions-accumulations processuelles, à partir du mode de production asiatique, par exemple et entre infinis autres.
2. Dans le développement-croissance de la complexification-condensification, un déséquilibre trop grand des forces c’est la régression et l’extinction du mouvement. L’équilibre, ça n’existe pas, c’est la mort de l’entité, c’est l’inexistant. L’équilibre comme la symétrie ne sont qu’une tendance. Il en est de même dans l’unité et le développement des forces contraires ; c’est la même chose différemment énoncée. Il ne s’agit pas de la disparition de l’une au profit de l’autre, mais du développement des deux et la transformation quantitative-qualitative de l’entité de mouvement ; ce qui va dans le sens de l’hypothèse philosophique et de la réalité pratique, matérielle, de l’unité contradictoire, INVISIBLE, ORGANIQUE, du développement des partiels, des « particuliers » et du total.
Je me demande si la dissymétrie temporelle d’antagonisme et la symétrie relative temporelle de non-antagonismes, des forces contraires n’est pas « simplement » un degré dans le curseur temporel, dans l’unité temporello-spatiale du mouvement global. Là on tombe de plus en plus dans la science fiction…? Sans doute. Ou dans l’avancement des hypothèses anticipatrices ?
Le déséquilibre, comme la dissymétrie, c’est le mouvement. Le rapprochement du point de déséquilibre le plus petit, c’est l’accélération du mouvement de cycle spirale.
Pierre Assante. 02/02/2025 23:13:43 et 04/02/2025 19:35:06.
(1) Et le caractère fétiche de la marchandise ...