IMPASSES HUMAINES ET ISSUES HUMAINES
L’humanité n’a pas et n’a plus une vision d’ensemble de ses besoins et de son développement, de l’impasse de son type de développement
Une vision d’ensemble, aussi faible qu’elle ait été dans le passé historique, c’est dissoute dans la mondialisation capitaliste. Pas la mondialisation « tout court », mais la mondialisation capitaliste, son cycle élargi, mais en fait rétréci par sa crise d’accumulation A-M-A’, son critère létal de « développement » P/C dans ce cycle, l’achat de la force de travail (salariat sous toutes ses formes codifiées ou pas) qui l’alimente et aliène l’homme générique et son processus de croissance quantitative-qualitative.
La gestion du « clan » d’antan au « village et la nation » d’hier et au « monde » d’aujourd’hui, n’a pas progressé au rythme des transformations globales, économiques et anthroponomiques.
Nous sommes dans un monde guerrier nucléarisé et en crise climatique inouïe, incapable de répondre aux conditions létales de développement restreint qu’il a créé.
Il ne s’agit plus d’une crise locale plus ou moins large, mais d’une crise non seulement mondiale mais générale, globale, organique.
Nous nous trouvons face à des organisateurs économiques et politiques de la société humaine irresponsable, et fous, induits par le système.
Les capacités humaines de croissance nécessaire d’autonomie de la personne dans la nécessité incontournable de croissance d’autogestion des entités humaines, subissent la crise générale du système capitaliste, la crise générale du capital.
La guerre économique et politique généralisée empêche de mettre au service du processus d’humanisation continu et discret (par sauts dans le continu), la recherche et les moyens énergétiques à la résolution de la crise climatique induite par le système, nécessaires au développement humain.
Certes la nature procède à des transformations dans lesquelles l’espèce humaine peut être menacée, mais tout ça, ici et maintenant, sur la terre et dans nôtre cosmos est propre à l’homme générique, et non à la nature.
La guerre économiques et militaire n’est pas la cause de la crise de développement, de la crsie du processus d’humanisation continu et discret, mais un effet d’un système parvenu aux limites létales de son développement.
Le processus de conscience de la société sur elle-même est donc indispensable pour procéder au dépassement d’un système qui réduit et fait régresser relativement et absolument les besoins de coopération et de cohérence relative, globale-s, de partage des produits du processus des forces productives, de partage technique, économique, psychique et moral, en unité organique locale et globale, dans la croissance infiniment petite et infiniment grande et ses différences : croissance et condensification cosmiques infinies, partage de l’humain par l’humain.
Il ne s’agit pas là d’une formule et de style poétique creux, mais d’exposé philosophique et scientifique nécessaire.
L’économie néomarxiste de régulation systémique en propose les choix, décisions et actions concrètes. Elle est la forme de savoir, et de conscience la plus avancée, dans le stade actuel de développement humain. Prendre connaissance de son contenu est vital. Sa diffusion existe faiblement dans les moyens donnés aux économistes communistes de la commission économique du PCF. Les faire croître est difficile mais essentiel.
Pierre, pour Salvien de Marseille, le 25/02/2025 06:03:41.
SUR CE SUJET, DEVELOPPE :
https://pierre-assante.over-blog.com/2025/02/recueil-sur-impasses-humaines-et-issues-humaines.html