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I.A. intelligence artificielle et algorithmes. LE SOMMET DE PARIS AUJOURD’HUI. EN 6 POINTS.
1. Les concepteurs et ingénieurs informaticiens qui conçoivent les algorithmes le font sur commande et ne connaissent ni les raisons ni la logique sociale des commandes.
Ils savent concevoir les algorithmes mais ne connaissent pas les raisons des choix que contiennent leurs algorithmes. Villani qui n’est pas un grand spécialiste en engagement politique mais en mathématiques explique cependant bien cela à mon avis (Chronique du mardi de l’Huma).
La poignée de savants mondiaux dans tous les domaines, capables non seulement de concevoir mais de rechercher et d’inventer se comptent en quelques milliers (sur nos 8 milliards d’humain-e-s) par branche scientifique. Et ils sont aussi aux ordres par les financements et financiers de leurs labos publics et privés. (Ça c’est ATTAC qui l’écrit aussi).
Et quelques milliers de détenteurs des orientation financières des firmes multinationales et des institutions mondiales centralisées du capital centralisé et ses mouvements (FMI, FED, Wall Street, Maison Blanche, etc.) "siègent" au-dessus de ces "spécialistes" et de nous mêmes.
Prendre le pouvoir sur l’argent c’est prendre le pouvoir sur la technique. Ça c’est « Economie et Politique » qui le dit.
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2. L’IA détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée ? Non, ce n’est pas l’IA qui les détruit, c’est le critère du taux de profit P/C dans l’accumulation A-M-A’ du capital qu’alimente cet anachronique et préhistorique rapport social qu’est l’achat de la force de travail, le salariat généralisé, mondialisé, concentré.
La sécurité d’emploi et de formation (projet de loi déposé par les communistes) est un processus du dépassement de cette sujétion qu’est le salariat sous toutes ses formes règlementées, ou pas ce qui est le pire dans la démocratie libérale décadente.
Le chômage sous toutes ses formes est une douleur pour l’humain et la société, une réduction de la réponse aux besoins et de la participation humaine à son progrès continu et par sauts d’humanisation.
3. Le critère d’entreprise et d’Etat P/CMF serait l’entrée, si nous le promouvons dans la gestion par les luttes sociales, dans le dépassement du système capitaliste, d’une production et d’un échange en fonction des besoins sociaux. La création d’une monnaie mondiale et son usage en Fonds et crédits démocratiques échappant à la dictature du dollar, panzer moderne de domination mondiale du capital, à partir des DTS, de même.
4. Le « sommet de l’IA » qui se tient à Paris est une bonne chose parce qu’il peut permettre des progrès dans les techniques de production et d ‘échange, et une mauvaise chose (vous avez dit contradiction ?) dans la division entre les peuples plus que leur rapprochement, de la façon dont il est organisé contre et pas pour la coopération et la cohérence générale mondiale. Une révolution technique sans révolution sociale est synonyme de dictature technique et politique, la fascisation.
5. Comme dans tout état des choses, partir par les luttes sociales et celles du salariat, pour le faire évoluer dans le sens du progrès plutôt que casser les métiers à tisser reste un principe ouvrier de transformation sociale en santé.
6. L’intelligence artificielle, n’est pas une intelligence mais une technique humaine relativement nouvelle. « Open AI » et consort, est le contraire de l’ouverture, c’est une entreprise mondiale pour faire de l’IA une machine de guerre. L’incroyable avancée des techniques de numérisation peut libérer relativement des contraintes sociales et naturelles dans un processus de démocratisation, de coopération, de partage, et de cohérence, mondiaux, en la libérant des critères capitalistes auxquels elle est soumise.
Pierrot. 10/02/2025 07:37:26