ANALYSE UNILATÉRALE ET NÉCESSITÉ VITALE DE TRANSFORMATION. REFLEXION ELEMENTAIRE SIMPLE ET COMPLEXE.
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Analyse unilatérale et nécessité vitale de transformation. Reflexion elementaire SIMPLE ET COMPLEXE.
Toute chose, tout objet que nous observons, objet physique et mental, puisque nous l’observons à travers nos perceptions et notre interprétation corporelle-cérébrale, est un mouvement.
Un objet statique est un non-objet, un inexistant (1).
Un mouvement est constitué d’une infinité d’autres mouvements proches et lointains, ce que semble démontrer (ou pas ?) scientifiquement l’intrication quantique, mais nous ne sommes qu’au début du rapport entre sciences physiques et connaissance du cosmos dont nous sommes mouvement prenant.
Un mouvement est constitué d’une infinité d’autres mouvements et de forces contraires dans ces mouvements et le mouvement global en unité.
Les forces contraires constituent une unité de mouvement et une identité de mouvement. C’est simple à comprendre, si on en fait l’effort, lorsqu’on observe la contradiction des forces Capital/Travail qui bien qu’opposées ne peuvent exister l’une sans l’autre et c’est bien le dépassement de cette unité-contradiction qui est posé dans la résolution vitale de la crise sociale induite par les limites pré-atteintes du système capitaliste.
L’observation d’un seul objet et de son mouvement dans un mouvement global particulier ou le mouvement cosmique général constitue ce qu’on appelle une analyse unilatérale. C’est ce à quoi procède la logique de non-contradiction, la logique aristotélicienne issue de la philosophie et de la science de la société de classe, dès l’apparition de la production suffisante pour pouvoir échanger et accumuler dans un cycle social élargi.
La logique de non-contradiction est celle que nous pratiquons quotidiennement dans les rapports sociaux d’achat-vente de la force de travail et d’acquisition de valeurs d’usage produites nécessaires à cette vie quotidienne. La logique dialectique mettant en contact multilatéralement les mouvements et les contradictions est celle de Marx et du mouvement ouvrier dans ses prémices théoriques et pratiques en unité de développement de transformation qualitative communiste, mouvement continu et quantique (discret, par sauts).
La dissymétrie et le non-équilibre est propre à l’existant cosmique dont nous sommes partie prenante dans les infinis essais, échecs et réussites progressifs d’autoconstitution de la nature par elle-même, de l’homme par lui-même et de la société par elle-même, en unité dialectique. Y compris le processus de conscience de la nature que nous constituons en tant qu’homme et humanité et ses suites cosmiques possibles à venir, mouvement infini d’autoproduction élargie à la fois alimentaire, physique, psychique, agricole, industriel mécanisé et industriel numérisé ; physique-psychique, social-culturel.
Contradiction antagonique et contradiction non antagonique ont comme caractéristique soit l’incompatibilité de coexistence temporelle de deux forces contradictoires arrivées aux limites de leur mouvement commun possible, soit le besoin de s’élargir dans un nouveau rapport, que ce soit dans le domaines minéral, biologique ou psychique, en unité locale et cosmique. Dit sommairement, Il s’agit d’accumulation de propriétés particulières et de transformation qualitative induites par ces limites : accumulation de quantité-qualité portant à la disparition, à la trace et au renouvellement élargi, dénormalisation-renormalisation continue et quantique en unité, physique et sociale élargie
Contradiction antagonique et contradiction non antagonique n’ont pas de frontière, ni de contact au sens où définissons dogmatiquement les contacts ; pas de frontière comme tout existant cosmique qui constitue le mouvement général indissoluble.
Les inégalités d’ordre « naturel », animal-biologiques dans le processus d’humanisation, dès le galet aménagé de l’homo habilis, dépendantes des besoins élémentaires dans une division du travail homme/femmes qui a permis aussi entre autres le matriarcat, mais aussi le patriarcat, ont éclaté et se sont fixées et développées dans la société commerçante d’accumulation inégale. C’est aussi l’accumulation inégale qui ouvre la possibilité causale et aléatoire, causale-aléatoire, d’une société de qualité nouvelle de partage, de coopération et de cohérence relative généralisé-e-s, terrestre-mondiale pour ce qui est le l’humain.
Le développement inégal est une propriété cosmique et sociale, qui consiste relativement en « rattrapages » et en « éloignements » en unité dans les mouvements particuliers du mouvement général. C’est le développement inégal et ses contacts de mouvement que contient la dissymétrie et le non-équilibre de tout existant, c’est-à-dire de tout, tout court.
Le processus d’humanisation qui nous a portés et que nous avons porté du galet aménagé à la chaîne automatisée et de l’organisation sociale verticale-horizontale qui en permet la conception et la réalisation, le lit de Platon social-global de cette chaîne, s'est développé conjointement à l’accumulation inégale, et celle d’aujourd’hui d’accumulation du capital A-M-A’, et le capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé globalement financiarisé, antichambre possible (ou pas ?) du communisme à la portée de nos compréhensions du Monde, de nos décisions, de nos actions et de nos volontés.
La charnière de processus entre deux mondes humains spatio-temporels n’est pas une frontière étanche ni une frontière tout court, mais un développement continu-quantique ; et pour ce qui est du développement hic et nunc, de processus de pouvoir économique et politique (SEF, révolution financière et dépassement dans et par l’économie marxiste de régulation systémique ) ; processus de pouvoir économique et politique élargi à la croissance continue non-antagonique de l’autonomie relative de la personne dans le processus physique-psychique des nécessités, et d’autogestion généralisée encore embryonnaire des entités humaines de production et d’échange, de son unité cosmique : limites du système capitalisme comme celles passées et empilées en strates indissolubles, de la préhistoire de « communisme primitif » de cueillette-chasse-pêche-« artisanat » féminin, de la révolution néolithique agricole de village et de cité et d’Empire, de l’esclavagisme généralisé de mode de production asiatique puis esclavage d’entreprenariat antique, de féodalisme et de monarchie absolue, succession causale et aléatoire auto-processuelle, auto créatrice cosmique non linéaire mais aléatoire ; ça c’est passé comme ça, héritage vivant ou le mort saisit le vif et ou le vif doit lutter pour exister et procéder.
Séparer l’évolution-croissance-complexification-condensification (réorganisation continue-quantique) sociales en unité de l’évolution-croissance-complexification-condensification générale cosmique est le point fort social-bloquant du conservatisme, d’une vue figée de l’existant social et des ses transformations qualitative, vue figée au profit des forces contraires de réaction au mouvement.
Hic et nunc, la concentration capitaliste et concentration de son personnel dirigeant et gestionnaire conscient partiel et inconscient, et son échec-limite systémique. La conscience est un processus de rapport causal et aléatoire des forces contraires.
L’existence d’un parti ( au sens large et non institutionnel) de classe au sens large et non de cloison de productivité de valeur d’usage et de productricité historique non durable de capital, de tabou non durable aussi de la gestion (2) et de transformation sociale qualitative, est cruciale pour l’existence du processus continu-quantique d’humanisation. C’est aussi la condition pour mettre la révolution informationnelle-numérique-productivité nouvelle inouie handicapée du système, et sa croissance-complexification-condensification libéré-e-s de l’achat de la force de travail, au service des besoins sociaux, alors qu’elle est confisquée dans et par le renflouement palliatif, désemparé et désespéré de la baisse tendancielle du taux de profit et de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital.
Dans la recherche sur cette crise, s’il y a bien une chose que souligne Paul Boccara, c’est la vision unilatérale, donc de l’observation non-contradictoire conservatrice du mouvement du capital et du mouvement en général, et des conceptions philosophiques impériales-nationalistes-guerrières qui les accompagnent. Vision unilatérale qu’il combat ; combat essentiel théorique-pratique et vital dans notre « phase » historique, ici et maintenant, d’humanisation.
Pierrot Assante. Dimanche 23/02/2025 09:54:56.
(1) Un existant peut être aussi « non tangible », en tant que double abstraction mentale, abstraction d’une abstraction, mouvement « chimique-électrique » mental-social en rapport ou sans rapport avec un objet préexistant : pas encore ou au contraire rien sans existence future concrète, utopie anticipatrice sociale opérationnelle ou au contraire non opérationnelle. Difficile à saisir et à exprimer dans notre contexte social-psychique-mental.
(2) Ne pas oublier le processus contradictoire : son unité, son identité, ses contradictions antagoniques et non antagonique en unité de même.