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A quoi ça sert ce genre de réflexion dans la situation où nous nous trouvons ?
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J’utilise volontairement le terme « forces productrices » par rapport à « forces productives ».
Assimiler la productivité à la destruction de la nature, des espèces et de l’humain, c’est ne connaitre que la productivité du seul système capitaliste.
La croissance d’une entité cosmique, humanité, homme, toute entité cosmique existante, concrète et abstraite, ne peut réduire son « gaspillage » que par la condensification que nous pouvons constater chez toute croissance d’entité observée. En premier lieu, la croissance d’Energie nécessaire à la survie-développement. Je ne reviens pas sur la métaphore concrète de la croissance d’accumulation cérébrale, données et perceptions, réorganisation continue et discrète, processus d’activité et de construction de systèmes de concepts en unité ; elle se trouve dans plusieurs autres articles.
La productivité est la solution aux crises climatiques, chimiques, d’énergie.
Une croissance inouïe de productivité est possible dans l’industrialisation , l’agriculture, la production et l’échange, partant de la recherche fondamentale et appliquée, de la pensée-travail de connaissance de la société, de l’homme, de ses capacités cognitives, ses systèmes de concepts, ses perceptions, ses émotions, ses sentiments, leur autonomie relative par rapport aux nécessités en mouvement, en processus, naturelles et sociales.
La qualité esthétique et éthique des actes en sera accrue, et la relation réciproque, dialectique de l’homme avec le cosmos et avec lui-même entrera dans un processus nouveau, un processus d’humanité sortant de sa préhistoire.
La croissance exponentielle possible de la productivité repose une numérisation échappant au critère du profit P/C, à l’accumulation A-M-A’, à l’achat de la force de travail, évidemment. Je ne reviens pas sur le processus, les processus proposés par l’économie néomarxiste de régulation systémique, et de l’ergologie-analyse pluridisciplinaire des situations de travail, elle est exposée par ailleurs ; en rapport réciproque avec la croissance inouïe possible de la productivité et de la libération relative croissante des processus de nécessités sociales et naturelles en unité et mouvement de « rattrapage » de développements inégaux.
Développements matériels et moraux, physiques et psychiques, et productivité, techniques et éthique forment un tout constituant le processus d’humanisation, et introduire des hiérarchies de valeur dans les différents développements et leur unité et identité contradictoire n’est pas proprement inhérent à l’humanité, mais au type de rapports sociaux historiques acquis causalement et aléatoirement, donc non éternels. L’achat de la force de travail, la valeur marchande de la force de travail, constituent la cause première historique, hic et nunc, de la hiérarchisation de valeur des multiples et diverses, infinies, formes d’activité humaine.
J’utilise volontairement le terme « forces productrices » par rapport à « forces productives ». Productive, production de capital et de son accumulation et de sa suraccumulation, maladie du système. Productrice, production de valeurs d’usages, production de résolution continue et discrète des besoins sociaux.
Pourquoi ? Parce depuis les débuts de l’économie orthodoxe, classique, de Ricardo ou de Smith, ce n’est pas la production de biens d’usage qui est considérée et nommée comme productive, mais un capital productif dans leur signification est celui qui produit plus de capital qu’il n’en use. Le capital produit et accumule du capital.
Certes il faut une production matérielle pour qu’il y ait productivité du capital, bien que sur la masse croissante de production et de plus-value (plus-value technique et relative en fonction de l’évolution du CC et baisse relative et crise de productivité) en unité, son détournement par la spéculation sur la masse de monnaie produite en circulation soit devenue une part inouïe de la production de capital par le capital ; détournement de capital d’une part toujours plus grande de la valeur créée : financiarisation globale de la société dans le C.M.M.n.İ.g.F.
En ce sens assimiler la productivité à la destruction de la nature, des espèces et de l’humain, c’est assimiler et ne connaitre que la productivité du seul système capitaliste en sa crise de baisse tendancielle du taux de profit et sa crise exponentielle de suraccumulation-dévalorisation du capital, ses conséquences sur la vie quotidienne, sur la destruction de coopérations et de cohérences relatives nécessaires, sur le futur de l’humanité et de celles et ceux qui la composent.
A quoi ça sert ce genre de réflexion dans la situation où nous nous trouvons ? A ce à quoi servaient les réflexions et communications des intellectuels et les réflexions et échanges populaires, en unité, qui ont précédé la révolution bourgeoise, la notre ici et maintenant dans le Monde humain intriqué, nécessaire à venir, réclamant l’abolition-dépassement des classes sociales, frein à l’économie (au sens savant et au sens populaire) de développement
Pour « conclure » :
La conscience des luttes sociales a besoin de cette connaissance à la fois complexe et élémentaire : celle de l’unité et l’identité des forces contraires que sont le Capital et le Travail, Capital/Travail. L’ignorance de cette contradiction ne peut porter qu’à l’accompagnement de l’accroissement de l’exploitation humaine, de l’usage de soi inégal et létal par l’autre, sexiste et de classe en rapports réciproques de négation de la personne humaine, négation de son besoin croissant d’autonomie relative dans des entités humaines autogérées, du local au mondial à double sens ; en santé sociale suffisante pour procéder (1).
« …La philosophie ne peut devenir réalité sans l’abolition du prolétariat, le prolétariat ne peut s’abolir sans que la philosophie ne devienne réalité... ». Karl 1844.
Pierrot. 16/02/2025 21:07:40
(1) LIRE :
DIALECTIQUES DE LA MATIÈRE, DE L’ÉCONOMIE ET DE LA TRANSFORMATION SOCIALE en unité organique.