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77.37. LIBERAL-FASCISME, REVOLUTION NUMERIQUE CAPITALISTE. Le monde musko-trumpien : une société humaine ne se conduit pas comme un véhicule mécanique, encore moins dans la révolution numérique
Si nous ne qualifions pas de capitaliste l’ensemble des constructions sociales, physiques et mentales en unité, et numériques en particulier, nous nous situons et nous situerons toujours en dehors de la réalité.
AINSI Nous ne pouvons et ne pourrons donc LA TRANSFORMER en santé sociale suffisante pour survivre et nous développer.
Je ne reviens pas en détail sur le rapport que faisait Gramsci dans sa prison mussolinienne (1), le taylorisme italien dans une société de capital agricole arriéré et de concentration ouvrière isolée, concentrée mais non généralisée, AVEC une révolution scientifique et technique SANS révolution sociale, sans réorganisation physique et mentale de la société humaine, de son mode de production et d’échange, de ses institutions correspondantes.
La révolution technologique musko-trumpienne impacte économiquement et politiquement un monde humain déjà en crise générale de suraccumulation-dévalorisation du capital bloquant progressivement et de plus en plus en plus rapidement le cycle de renouvellement de la sociale basé sur le cycle d’accumulation A-M-A’ du capital au paroxysme et à bout de souffle.
Les velléités de résistances libérales au libéralisme du macronisme et de la droite et même de l’extrême droite fascinante qu’il ou qu'elles se disent pro ou anti-trumpienne dans les circonstances actuelles, n’est qu’une apparence, une mascarade, et est une réelle allégeance.
Le capital et son sommet politique et économique croit pouvoir résoudre ses difficultés et retrouver ses « belles années » par l’autoritarisme et la régression mentale conservatrice.
Non seulement il n’y réussira pas mais aggravera et accélèrera sa propre crise et celle de l’humanité tout entière, la nôtre dans toutes nos activités quelles qu’elles soient.
Une société humaine ne se conduit pas comme un véhicule mécanique, encore moins dans la révolution numérique pouvant apporter un progrès humain immense, mais mise au service du taux de profit, de critères de gestion capitaliste, de la financiarisation mondiale généralisée.
J’aimerai avant de disparaitre, moi et mes pensées, de ce monde, voir l’échec de cette politique économique et sociale, mais surtout voir se construire une société en santé suffisante sur des bases nouvelles de coopération, de cohérence, de santé sociale suffisante pour procéder du local au mondial et du mondial au local.
C’était la tâche d’une analyse et d’un projet marxiste dont font partie, selon moi et d’autres, l’économie de régulation systémique de Boccara comme l’analyse des situations de travail de Schwartz, au-delà des institutions politiques instituées se réclamant du communisme, et en échec provisoire espérons-le, et à reconstruire.
Cela reste la tâche des salariés et du cœur de production matérielle, la classe ouvrière, « de main d’œuvre », qualifiée et très qualifiée, de production et de gestion, en osmose différentielle avec tout le monde du travail, et de tous les peuples.
La coopération, la cohérence ne peuvent vivre que dans un développement progressif de l’autonomie relative de la personne, d‘une autogestion progressive des entités humaines, d’une extinction progressive de l’achat de la force de travail, extinction promue dans le Manifeste de 1848 dont nous nous sommes éloignés anti-progressivement dans le cours de l’histoire ; si je ne me trompe pas et c’est à débattre.
Pierre Assante. 23/01/2025 09:35:38.
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(1) Cet article est à la page 38 de :
Voir aussi :
http://pierre-assante.over-blog.com/2024/06/heresie-et-esperance-quand-meme.html. Page 152.