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Nous avons perdu un grand acteur du département d'ergologie d'Aix en Provence en la personne de Renato Di RUZZA (1).
Aux côtés d'Yves SCHWARTZ (2), son créateur et inventeur du système de concepts issus de l'analyse pluridisciplinaire des situations de travail, il a permis son développement et sa diffusion.
Ce n'est pas un secret que nous avions, sans nous connaitre personnellement, des points de vue différents, non sur la question ergologique, mais sur la question économique, lui keynésien, moi néomarxiste de régulation systémique.
J'y reviens ici en réaffirmant le rôle qu'il a tenu dans la promotion de l'ergologie (3)
2 extraits de « CRITIQUE DE LA CRITIQUE CRITIQUE ET REVOLUTION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE »
Dans les manuscrits de 1844, Marx développe ce qu'est le mouvement particulier de la nature que constitue la conscience humaine.
Bien que n’en étant qu’au début de son analyse du mouvement du capital, son développement de l’expérience et de la connaissance de la conscience constitue une avancée majeure par elle-même, sans laquelle il n’aurait pu développer par la suite son analyse du mouvement du capital.
Ce n’est pas perdre son temps dans une étude marginale que de traiter de ce sujet dont il me semble évident que son absence dans le mouvement social n’est pas sans conséquences majeures.
Certes, la question est difficile et c’est le mouvement de la société qui trouvera par lui-même intérêt à cette connaissance.....
...... suite sur ce lien :
https://pierreassante.fr/dossier/2_EXTRAITS_DE_CRITIQUE_DE_LA_CRITIQUE_CRITIQUE....pdf
(1) Ses écrits sur le site de la SIE : https://ergologia.org/publications/
(2) Parmi ses nombreux ouvrages, cet ouvrage fondateur : "Expérience et connaissance du travail", éditions sociale 1988. Réédition complétée 2012.
(3) Mes 81 ans m'autorisent peut-être la poursuite d'une critique scientifique et respectueuse d'une œuvre, œuvre de Renato qui perdurera dans le temps et l'histoire.