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PUISSANCE DE FEU
Les lois de suraccumulation et dévalorisation du capital conduisent à la crise objective et subjective, en unité, générale, de la société humaine, à travers son système actuel finissant, devenant progressivement en obsolescence accélérée.
L’usage immensément disproportionné, entre belligérants, des forces armées et économiques, des forces productives respectives les permettant, dans la guerre dissymétrique des USA assisté de son allié (ne pas inverser les choses) constitué par la folle équipe des dirigeants israéliens ( je ne parle pas du peuple), démontre les limites objectives et subjectives du système : les limites qu’il impose aux personnes humaines qui constituent le processus de l’humanité, de l’humanisation continue et quantique (par sauts) de l’espèces productrice-pensante que nous constituons.
Il n’y a pas d’issue au développement de l’humanité dans l’affaiblissement des coopérations et des cohérences général, issu de la guerre économique et militaire : dans la crise climatique létale en particulier et la course vers l’usage nucléaire final d’emballement militaire possible de même.
S’il y a crise générale objective et subjective en unité, il ne suffit pas de la rechercher seulement dans les contradictions antagoniques économiques du système, dans les causes mais aussi dans les effets et leurs rapports réciproques avec les causes en aller-retour.
C’est-à-dire qu’il est nécessaire de rassembler la multitude d’actes qui tendraient à la paix et au développement dans la synthèse des causes et des effets objectives-tifs et subjectives-tifs.
Autant la diversité des actes peut être complémentaire, autant, ne pas aller jusqu’au bout du contenu objectif de la crise et de sa réalité concrète, la puissance de feu, et du subjectif, les idées qui soutiennent cette puissance de feu.
« En général, le monde religieux n'est que le reflet du monde réel. Une société où le produit du travail prend généralement la forme de marchandise et où, par conséquent, le rapport le plus général entre les producteurs consiste à comparer les valeurs de leurs produits et, sous cette enveloppe des choses, à comparer les uns aux autres leurs travaux privés à titre de travail humain égal, une telle société trouve dans le christianisme avec son culte de l'homme abstrait, et surtout dans ses types bourgeois, protestantisme, déisme, etc., le complément religieux le plus convenable. Dans les modes de production de la vieille Asie, de l'antiquité en général, la transformation du produit en marchandise ne joue qu'un rôle subalterne, qui cependant acquiert plus d'importance à mesure que les communautés approchent de leur dissolution. Des peuples marchands proprement dits n'existent que dans les intervalles du monde antique, à la façon des dieux d'Epicure, ou comme les Juifs dans les pores de la société polonaise. Ces vieux organismes sociaux sont, sous le rapport de la production, infiniment plus simples et plus transparents que la société bourgeoise ; mais ils ont pour base l'immaturité de l'homme individuel — dont l'histoire n'a pas encore coupé, pour ainsi dire, le cordon ombilical qui l'unit à la communauté naturelle d'une tribu primitive — ou des conditions de despotisme et d'esclavage. Le degré inférieur de développement des forces productives du travail qui les caractérise, et qui par suite imprègne, tout le cercle de la vie matérielle, l'étroitesse des rapports des hommes, soit entre eux, soit avec la nature, se reflète idéalement dans les vieilles religions nationales. En général, le reflet religieux du monde réel ne pourra disparaître que lorsque les conditions du travail et de la vie pratique présenteront à l'homme des rapports transparents et rationnels avec ses semblables et avec la nature. La vie sociale, dont la production matérielle et les rapports qu'elle implique forment la base, ne sera dégagée du nuage mystique qui en voile l'aspect, que le jour où s'y manifestera l'œuvre d'hommes librement associés, agissant consciemment et maîtres de leur propre mouvement social. Mais cela exige dans la société un ensemble de conditions d'existence matérielle qui ne peuvent être elles-mêmes le produit que d'un long et douloureux développement. » Marx, « Le Capital », livre 1. IV. — Le caractère fétiche de la marchandise et son secret (1).
Evidemment s’agit de replacer cela dans le contexte de 1872, mais le contexte n’est pas sans rapport avec la crise d’aujourd’hui, au contraire. Que Marx ait pris le soin d’ajouter ce IV à la deuxième édition allemande n’est pas un hasard et relève du contraire de ce que peut être un travail dogmatique dans l’essai de comprendre le monde pour le transformer en santé sociale suffisante.
Le marxisme n’est pas la pensée d’un seul livre. Il est la résultante historique d’un moment de civilisation, de son acquis dans tous les domaines. L’économie néomarxiste de régulation systémique, son analyse par hypothèse et ses propositions par hypothèse pour une transformation économique et politique en santé sociale suffisante en est une des suites incontournables.
Marx n’est pas un prophète, mais un savant et un militant, ce que tout humain peut être et faire.
Le néocriticisme du gauchisme ne conduit qu’a détourner des mesures concrètes générales et particulières objectives et subjectives susceptibles de transformer la société humaine, de lui rendre une santé historique suffisante dans les conditions historiques de son développement
P/Képhas-Salvien de Marseille. 29/09/2024 19:11:06.
Je choisis cette signature car je m’appelle Pierre, ça m’amuse relativement, il faut bien, et que Salvien a prévenu l’Empire romain d’occident du Vème de ce qui l’attendait en prélevant trop dans le cycle de travail-production-consommation-travail du système esclavagiste et ses lois, de grandes propriétés terriennes soumettant les petits paysans libres à l’esclavage : et en l’asséchant.
Le cycle de suraccumulation-devalorisation A-M-A’ dans sa révolution informatique mis au service exclusif et aggravant le critère de gestion P/C conduit aussi à l’assèchement social. Son temps « heureux » est passé et il faut le dépasser pour vivre heureux.
(1) Le chapitre 1-IV de la première section en entier :
https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-I-4.htm
CET ARTICLE EST A LA PAGE 86 de
"HERESIE et ESPERANCE quand même" SUR CE LIEN :
http://pierre-assante.over-blog.com/2024/06/heresie-et-esperance-quand-meme.html