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Cet article a été publié une première fois sur ce blog le 05/09/2024 08:01 et republié une 3éme fois ce jour.
CRISE
POLITIQUE ?
La grave crise politique ne connaitra aucune issue dans des combinaisons politiciennes, quelles qu’elles soient, « de gauche ou de droite ».
Ici et dans le monde (1).
La crise politique en cache une autre bien plus importante et dangereuse pour l’humanité :
La crise politique cache la crise du système de production et d’échange qui domine la vie de toute l’humanité, celle du cycle social-associal du capitalisme, le cycle Argent-Marchandise-Argent plus et l’achat de la force de travail (salariat sous ses formes directes et indirectes, locales d’entreprise, centralisée, mondialisée) qui l’alimente.
Je me rappelle avoir fait rire des amis il y a plusieurs années en l’annonçant. Elle émergeait en évidence et était là depuis les années 1960, à la fin de 30 glorieuses ; et les habitait déjà. En riraient-ils encore aujourd’hui, et dans le parti en rit-on aussi, et la prend-on au sérieux ?
La prend-on au sérieux au point de mettre au centre de notre activité, de nos réflexions et décisions politiques l’analyse des économistes communistes et les mesures concrètes qu’ils proposent ?
Je ne le pense pas. Les décisions et débats démocratiques de congrès restent des vœux sur papier.
Ne pas prendre au sérieux l’analyse des économistes communistes et les mesures concrètes qu’ils proposent et s’obnubiler sur la SEULE crise politique c’est prendre le chemin, de façon différente, insidieuse, qu’ont pris les communistes italiens en dissolvant leur parti pour accéder non pas au pouvoir sur la marche de la société, mais sur le gouvernement, son impuissance dont on mesure les résultats aujourd’hui. En Italie et dans le Monde. Et ce n’est qu’un début.
L’économie néomarxiste de régulation systémique contient la proposition d’une marche, d’un processus ouvrant la voie à une transformation sociale rendant santé suffisante à notre société malade, très malade et nous tous avec.
Vous avez reçu l’analyse sur le budget de la revue « Economie & politique »* qui est d’une actualité brûlante et au centre des choix essentiels qui détermineront ou pas, in fine, une société de coopération, de partage, de cohérence, OU une société vieillissante, se bloquant, s’écroulant.
Austérité ou développement pour aujourd’hui comme pour la suite.
La dette, ce n’est pas le danger. Le danger c’est ne pas mettre l’argent (BCE, système financier, crédit … Sans oublier la SEF, forme révolutionnaire d'organisation du taravil et de la production) au service du développement de la production des subsistances humaines simples et complexes, de sa qualité, des services l’assurant et assurant la vie « tout court », et de la recherche des moyens nouveaux de développement entre autres la révolution numérique confisquée par le capital.
Pierre Assante. 05/09/2024 07:09:31.
(1) Même si nous pouvons constater ici et dans les pays dits « initialement avancés économiquement » en général, et encore plus visible dans les pays émergents et émergés, une résistance et une recherche d’avancée d’organisation sociale possible en santé sociale, elle ne pourra se conclure que par un changement global des rapports sociaux planétaires ; Partant des luttes locales, nationales, de zones mondiales de développement et les rassemblant en cohérence et coopération, ce que la guerre et le système économique et social obsolète qui l’induit, empêche. La guerre, c’est la condition de survie palliative de ce système finissant.
* https://www.economie-et-politique.org/
Pour info, la contribution publiée dans le cadre du congres du PCF de 2008, disparue depuis du réseau du parti :
http://pierre-assante.over-blog.com/article-crise-de-la-production-et-rien-d-autre-70602308.html
CET ARTICLE N°60 EST A LA PAGE 76-78 de
"HERESIE et ESPERANCE quand même" SUR CE LIEN :
http://pierre-assante.over-blog.com/2024/06/heresie-et-esperance-quand-meme.html