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Experimentum mundi
Je vais utiliser une image tout aussi grossière que la représentation que se faisaient les philosophes atomistes antiques par rapport aux connaissances actuelles sur l’astrophysique, les sciences chimiques et des corpuscules, la biologie et la micro et macro-biologie, la génétique et l’ « épigénétique » etc… le tout dans le substrat et superstrat sous-jacent de l’étude ontogénétique et phylogénétique et historique de l’homme.
Le mouvement général, global, de l’univers est constitué d’une infinité de mouvement particuliers. Le mouvement de la société humaine et le mouvement de l’homme individu de l’espèce dans la société humaine constituent eux-mêmes une infinité de mouvements particuliers dans l’espèce, dans la société, dans l’individu et dans tous les éléments de l’individu constitué en entité « provisoire », de la société constituée en entité, de l’espèce et de la nature et leurs mouvements.
Tous ces mouvements constituent l’unité de l’infinité des forces contraires qui les animent, l’unité et l’identité des forces contraires. Tous ces mouvements constituent une unité organique des forces contraires dans l’infinités des mouvements de l’univers.
Les mouvements de l’univers forment une constitution mouvante de l’univers et l’unité de la transformation-évolution-développement ; forment l’unité de la croissance-complexification-condensification des éléments de la croissance eux-mêmes, des corps-entités dans l’univers-entité ; forment ainsi la croissance de l’unité de la croissance-condensification organique des éléments et des forces contraires : mouvement de la conscience de la nature sur elle-même dans le mouvement global de croissante-condensification de la nature. Pardon pour cette phrase !
Dans la représentation du mouvement-croissance-condensification, on parle à juste titre, à mon avis, de mouvement en spirale. Au-delà de cette image élémentaire, Ernst Bloch a développé dans « Experimentum mundi », une autre série d’images en unité de représentation du mouvement de la nature physico-mentale que constitue le processus de la conscience de la nature sur elle-même qu’est le mouvement d’une espèce pensante et leur unité organique.
On peut utiliser cette image représentation du mouvement global de l’univers et du mouvement global de l’humanité dans le mouvement global de la nature, en y incluant bien sur la multitude possible d’échecs du mouvement, des destructions, des régressions et formations processuelles des autres mouvements le « complétant » ou s’y « substituant » dans le mouvement général. « Le chant et le champ général ».
Imaginons pour cela des ondes très courtes, courtes, moyennes, longue et très longues se superposant, à la façon des modulations d’amplitude de la radiotéléphonie primitive, le tout sur une courbe ascendante, un axe ascendant constituant ensemble cette drôle de « spirale » complexe. De cette image, on peut peut-être tirer l’unité des forces physique diverses « fortes et faibles » dont les merveilleux chercheurs, merveilleux en effort, ténacité, imagination et rationalité, mais en défaut historique, du moment historique, de synthétisation possible, ne réussissent pas à constituer l’unité organique et contradictoire.
Dans cette superposition de courbes, il y a, en ce qui concerne la société humaine :
L’état historique des forces productives, les lois économiques du système historique de développement des forces productives, les mentalités constituées par les lois économiques du système historique de développement en unité contradictoire avec L’état historique de force productives, ET LEURS AUTONOMIES RELATIVES.
Le développement de la baisse tendancielle du taux de profit et la suraccumulation-dévalorisation du capital, avec la composition organique du capital (croissance du capital constant dans le capital CC-CV-PV) cela fait partie unie du développement contradictoire du système et du développement-croissance de ses contradiction antagoniques et organiques dans la contradiction antagonique Capital/Travail et idées historiques et dominantes qui « en découlent » en unité, inconscience et conscience du processus inconscient social et interprètes positifs de ce processus ; et cela constitue une unité à transformer en santé suffisante, un « Experimentum mundi » .
Marx a souligné, de façon originelle et originale à la fois « la ‘force matérielle’ que constituent LES IDEES quand elles s’emparent des masses » et « l’ autonomie historique des idées par rapport aux conditions historiques qui les ont constituées », et donc la complexité du mouvement de la société humaine et la difficulté de saisir dans le passé lointain et immédiat ce mouvement et les conditions d’influer consciemment sur ce mouvement.
En ce sens, Lénine disait que le bond initial (qui ne s’est pas achevé, au sens du provisoire, historique, dans le mouvement ascendant possible) constitué par la révolution d’Octobre était soulever une plume par rapport aux transformations à initier dans une société capitaliste avancée et sa démocratie relative, limitée, excluant la démocratie généralisée de l’homme producteur, mais réelle.
Finalement on peut dire que la révolution d’octobre est aussi un inachèvement de la révolution Française « de 1789 » et des révolutions bourgeoises en général, de ses forces productives, de son organisation du travail et du mouvement de ses mentalités en bond inachevé de même. Et que l’industrialisation n’est que les prémices d’une nouvelle « étape » macro du développement-complexification humain productif de biens « matériels et moraux », au même titre que la révolution du néolithique et l’introduction de l’accumulation privée dans l’organisation de la Cité dont nous héritons les contradictions antagoniques finales et possiblement mortelles.
Car, enfin, les prémices de l’automatisation numérique généralisée et mondialisée (dans la faussement dite « intelligence artificielle »), des activités contraintes, libération possible de la mesure du temps de travail comme mesure de la valeur, et croissance exponentielle des valeurs sans dimension, est bien un nouveau saut macro possible à accomplir, constitué de l’accumulation micro, au même titre que le saut de l’agriculture, et de sa transformation des subsistances par le travail de transformation du travail, ses capacités de surproduit et d’échange, ultra-multipliées dans l’automatisation numérique si réussie.
Ceci nous ramène à notre hypothèse de base, le rôle et l’unité des lois du système économique dans la formation des mentalités et les conditions de transformation en unité organique de leur unité organique.
La transformation qualitative de l’achat de la force de travail, base de l’étude contenue dans le « Manifeste de 1848 », la transformation de la dichotomie Valeur marchande/Valeur d’usage, le cycle de reproduction sociale dans le cycle « Argent capital-Marchandise capital-Argent plus’ Capital (A-M-A’), l’abolition-dépassement-dissolution-recomposition qualitative de la valeur « V abstraite monnayée = (CC+CV+PV)/temps de travail concret» dans La Valeur « sans dimension ».
IL s’agit de « débloquer » le cycle de reproduction élargie de la société que le système bloque.
Ceci nous ramène aussi à l’initiation du processus de libération de l’achat de la force de travail, base du capitalisme, différent des systèmes esclavagiste ou féodal ou asiatiques etc., d’exploitation de la force travail qui ont formé aléatoirement et causalement dans l’infini diversité des mouvements de la société, l’état présent d’exploitation de la masse des activités humaines sous le joug de la concentration mondiale du capital et de ses pouvoirs, en commençant par celle du salariat sous ses formes anciennes et nouvelles, englobant in fine, aussi, le travail « uberisé » ou « libéral » ou de la petite et moyenne propriété de production et d’échange :
Initiation et un développement-complexification-croissance possible formés par La SEF, Les Fonds financiers démocratisés, le crédit sélectif, les DTS monnaie universelle, et les droits du travail développant une démocratie de l’homme producteur du « que, quoi, comment produire », antichambre d’un communisme développé, mise en commun qualitative de la construction physique et mentale en unité du « lit de Platon-Société entière », mouvement continu de l’appropriation en santé suffisante de la nature ; et de l’univers dans la recherche commune des subsistances et ce que cette recherche contient de conscience de la nature sur elle-même, en rapports contradictoires et dialectiques.
Pierre Assante. 30/10/2022 06:52:13.
http://pierre-assante.over-blog.com/2022/09/demarxisation.recueil-progressif.html