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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 22:35

Trump, la revanche d'un certain capitalisme rétrograde.

L'alliance d'une volonté populaire traditionnelle face aux difficultés de vivre, et d'une volonté d'une fraction du capital d'un impossible et mythique retour en arrière dans l'histoire. Tentative pleine de danger dans la reconquête des marchés et d'un repartage du monde déjà en l'état actuel bien porteur de guerre économique, sociale, militaire :

 

FINALEMENT

Finalement, Trump, c’est essentiellement la revanche d’un capitalisme « national » dépassé contre le capital financier monopoliste mondial moderne et ses techniques de production, d’échange de communication numérisées avancées que le vieux capitalisme ne maîtrise plus et qu’il souhaiterait maîtriser par l’intermédiaire de l’Etat.

Ca me rappelle Berlusconi pour le style, mais plus menaçant et plus grand du fait de sa position dans l’impérialisme dominant. Ca me rappelle aussi le discours du Talon de Fer de Jack London aux capitalistes moyens en révolte

Revanche d’un capitalisme national dépassé s’appuyant sur les victimes populaires nationales de la mondialisation capitaliste qui perdent leurs niveau de vie, entrent en situation de misère et ne retrouvent plus les repères idéologiques et mystiques et surtout l’organisation du travail de cette période passée plus faste.

Finalement il y a eu convergence de ce capital « national » conservateur de son mode d’existence et d’exploitation et de l’opinion populaire conservatrice exploitée en crise de subsistances, sur le rejet des élites, et dialectiquement en interaction, réaction de défense des élites d’un establishment puissant réactionnaire et craintif, dos au mur malgré sa puissance et ses capacités, parce que ne maîtrisant  pas non plus comme il le souhaiterait son propre processus de développement et d’exploitation de la force de travail.

Finalement, ce rejet commun dans une alliance capital-travail contre les milieux privilégiés « installés » dans la modernité du capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé, est à la fois dangereux dans ce que ça peut donner comme agressivité supplémentaire dans la compétition mondiale, la concurrence pour la conquête d’un marché  clos, sans nouveaux débouchés occupés, mais aussi accroître les contradictions du capital sur lesquelles construire une alternative.

NON ?????

Pierre Assante, 9 novembre 2016

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 05:50

2 choses, entre tant d’autres.

 

1) Tout nouvel échec de tout pouvoir, de tout gouvernement à venir quel qu’il soit ne peut qu’aggraver la crise et les conditions de cette aggravation.

 

L’espoir, est dans la conscience des solutions économiques en mettre en œuvre, en premier lieu, ici, en Europe et dans le monde. Il faudra bien, enfin, que les échecs nous enseignent quelle voie prendre.

 

La France et l’exemple liquidateur du P.D. italien (Partito Democratico actuel, issu de la dissolution du PCI et d'une fusion avec une partie de la Démocratie Chrétienne) est à méditer. A un certain niveau de crise, on ne sort pas des difficultés en bricolant l'ancien mais rendant le nouveau efficace. Historiquement, le nouveau en Italie aujourd'hui ce n'est pas le P.D. , mais toujours le P.C.I. (Parti Communiste Italien), ce qu'il était : reconstruire un outil de transformation sociale est  plus difficile que de le faire évoluer.

 

Idem pour la France et le P.C.F., ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais lui donner vie dans la réalité d'aujourd'hui, le capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé, sa crise et les solutions pour en sortir.

 

2) Lorsqu’on observe ce qui se passe autour de nous et dans le monde, notre environnement naturel et social, et nous avec, comment s’y retrouver dans tout ce fouillis pour tenter de résoudre nos problèmes quotidiens de vie et de survie ?

 

Une réponse qui ne résout rien, mais qui aide un peu :

Chaque chose est aussi son contraire, et toutes les choses constituent une unité et en même temps sont autonomes, relativement, les unes des autres, dans cette unité. Chaque chose mène sa vie et toutes les choses vivent les unes par rapport aux autres. Solidarité indivisible et autonomie relative.

 

Cela veut dire que des forces contradictoires, une opposée à une autre, action et réaction, se combattent à l’intérieur d’un même objet, que tout objet est en mouvement et que les contradictions se résolvent par la transformation de la chose et des forces contraires qu’elle contient en une nouvelle chose, la transformation se faisant soit par celle des deux forces contraires soit par l’élimination d’une des deux forces et la transformation de celle qui subsiste : contradiction ou antagonisme.

 

Sachant que le nouveau est fait du passé, de ce qu’il contient du passé, et de ce qu’il contient des possibles à venir.

 

Cette « révélation biblique », à la différence de la Bible ne contient pas une vérité révélée, mais une observation pouvant aider une compréhension  de notre environnement et de nous-mêmes dans cet environnement général.

Dieu n’a pas crée la terre en 6 jours et ne s’est pas reposé le septième, ce n’est pas une réalité. La pesanteur OUI, même si nous ne pouvons, de par nos faibles capacités de notre individu dans notre espèce, qu’en constater l’existence. Enfin, nos constatations scientifiques nous ont permis des choses assez extraordinaires. A nous d’en trouver un usage social en santé.

 

-la lutte des peuples du monde, leurs convergences et leur alliance pratique, et pour nous en France en Europe et dans le monde, une révolution pour transformer progressivement et radicalement le système financier local, national, européen et mondial, le système monétaire et institutionnel (BCE, FED, FMI, ONU, G7, G20....),

 

-la création monétaire, l’usage du crédit, et créer un système de sécurité de l’emploi et de la formation, prélude à un mode de production échappant progressivement au type d’échange Argent-Marchandise-plus d’Argent (A-M-A’), source de la crise de suraccumulation du capital, et de ses « remèdes » consistant au développement de l’austérité, des conflits armés, de l’appauvrissement progressif et général et de plus en plus rapide de la société humaine, malgré les immenses moyens scientifiques et techniques qu’elle a développés et qui pourraient être utilisés en santé pour répondre aux besoins humains.

 

Pierre Assante, lundi 7 novembre 2016,

jour anniversaire de la révolution d’Octobre et de naissance de Théo.

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 01:04

La chronique économique de Pierre Ivorra.

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"Aujourd’hui, ce sont les marchés financiers qui tiennent le haut du pavé, disposant de 74 % des actions."

Le carnet de commandes du groupe Airbus est plein, il approche les 1000 milliards d’euros, mais sa politique de l’emploi sonne plutôt creux: l’avionneur a perdu près de 7500 emplois depuis 2013. Aujourd’hui encore, l’état-major envisage un plan de restructuration pour baisser le coût du travail sur ses sites, notamment dans le Sud-Ouest. Le recours à l’emploi précaire ne serait plus suffisant, il faudrait « dégraisser » à nouveau les effectifs. Comment expliquer une telle contradiction?

À l’aube des années 2000, les gouvernements français, allemand et espagnol contrôlaient largement la majorité du capital de l’avionneur, aujourd’hui, ce sont les marchés financiers qui tiennent le haut du pavé, disposant de 74 % des actions. Ils ont la mainmise sur les titres et ils veulent que cela leur rapporte. Le dividende par action s’en est ressenti : entre 2000 et 2015, période au cours de laquelle a été réalisée l’ouverture au privé, il est passé de 0,50 euro à 1,30 euro, augmentant ainsi de 160 %! Tel est le principe qui régit ce monde des affaires : pour que le capital prospère, la bête doit trimer.

Ce « trou d’air » social et ce prurit financier qui nuisent à l’efficacité du groupe, sont une parfaite illustration de l’état d’une industrie française aujourd’hui pilotée par les règles de la valeur actionnariale. Entre 1980 et 2014, l’industrie française a perdu 2221000 emplois. Certes, sous l’impulsion notamment de la révolution informationnelle, des emplois ont été transférés dans les services, mais malgré tout, le déclin est réel. Les mouvements de baisse ont été les plus accentués à deux moments: après 1980 (– 15,3 % entre 1980 et 1990), lorsque le gouvernement Fabius a ouvert l’économie française aux mouvements de la finance mondialisée et durant la période qui a succédé au krach financier de 2007-2008 (– 9,3 % entre 2007 et 2010).

Comment enrayer puis inverser un tel processus? Le mouvement populaire a déjà en ce domaine une expérience certaine. L’histoire a bien montré que l’entrée du capital public, si nécessaire soit-elle à l’occasion, ne suffit pas pour changer les choses en profondeur et de manière durable. Ainsi l’échec des nationalisations de 1982 ne tient-il pas pour beaucoup, à la fois à l’insuffisance de l’action des salariés pour changer les critères de financement et de gestion des entreprises et à l’étroitesse des pouvoirs pour faire prévaloir de telles transformations? Nos sociétés, notre économie sont confrontées à une mutation technologique sans précédent qui ne peut être profitable à l’humanité que si l’on met l’esprit de rapine en déroute.

 

Pierre IVORRA

MERCREDI, 2 NOVEMBRE, 2016

L'HUMANITÉ

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 18:16
Bonsoir
 
La Conférence Nationale du PCF vient de faire et de décider de soumettre aux communistes un choix clair, comme le demandait la contribution "pour un choix clair" (lien plus bas)
Elle n'a pas retenu l'idée de différer toute décision; elle a adopté un bulletin de vote qui propose 2 options: soit soutenir JL Mélenchon; soit engager un candidat communiste pour porter nos propositions et poursuivre nos efforts de rassemblement. Elle a voté sur ces deux options et s'est prononcée à la majorité pour le choix d'une candidature communiste:
Voici les résultats du vote:
votants: 535
exprimés: 519
pour soutenir Mélenchon: 218
pour engager une candidature communiste: 274
 
Notre intervention collective a été très utile. La mobilisation doit maintenant continuer, s'amplifier, dans le parti jusqu'au vote.
Nous vous ferons rapidement des propositions pour la nouvelle étape vers le vote des communistes qui sera décisif.
 

Ci-joint (Lien ci-dessous, texte de 'Pour un choix clair" et signatures,) le récapitulatif des signatures enregistrées, non compris les "like" que nous ne nous sommes pas autorisés à transformer en signatures quand cela n'a pas été précisé, mais qui ont contribué au rassemblement qui vient de déboucher sur cette première et importante étape.

http://pierreassante.fr/dossier/Pour_un_choix_clair_mise_a_jour_05112016.pdf

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 15:26

Certes, un candidat aux présidentielles capable de rassembler des électeurs de gauche et de prolonger ce rassemblement pour les législatives ne serait pas de reste.

 

Ce qui ne serait pas de reste non plus est d’avoir conscience des solutions à mettre en œuvre pour sortir de la crise, pour relancer la production en quantité et en qualité des biens nécessaires à la vie humaine, production dont la crise se répercute sur l’emploi, sur les ressources des salariés et de la majorité de la population qui a de plus en plus de mal à s’en sortir.

 

Ceci ne peut que s’aggraver si le candidat et le mouvement populaire qui le portera ne porte pas aussi les solutions à l’issue de la crise. C’est en ce sens que réside le besoin d’un candidat communiste, et des solutions économiques pouvant porter l’ensemble des activités humaines.

 

Les solutions avancées par les économistes communistes de la ComEco (Commission économique du PCF) constituent un corps d’éléments important. Ils reposent sur le contrôle et la maîtrise du système bancaire et financier, de la création monétaire et du crédit, de la sécurité de l’emploi et de la formation vers la construction d’un autre type de système social rompant progressivement et radicalement avec l’échange humain mondial basé sur l’accumulation du capital. Le capitalisme monopoliste mondialisé, informatiquement informationnalisé, ce monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, il nous faut le comprendre et le changer.

 

Tout nouvel échec de tout pouvoir à venir quel qu’il soit ne peut qu’aggraver la crise et les conditions de cette aggravation. L’espoir, est dans la conscience des solutions économiques en mettre en œuvre, en premier lieu, ici, en Europe et dans le monde. Il faudra bien, enfin, que les échecs nous enseignent quelle voie prendre.

 

Il ne s’agit pas non plus de comprendre pour comprendre. Il s’agit de comprendre le monde pour le transformer, lui rendre une santé qu’il perd à grande vitesse et qui entraîne dans la maladie et la pénurie les êtres humains, les individus.

 

C’est dans la recherche de cette voie et non dans un soutien à des aventures personnelles qui ont caractérisé et caractérisent encore le climat électoral depuis des décennies, qu’un espoir et une conscience pourront ce lever, petits au «départ » mais grandissant au fur et à mesure d’une action politique allant dans le sens de ces solutions

 

 S’isoler par des jugements tranchants ne nous sert pas. Par contre il y a lieu d’exposer comme nous le faisons nos solutions face à des semblants de solutions.

Dans les angoisses compréhensibles des camarades sur les élections, sur le Parti, il y a l’incompréhension que le capital a très bien compris, lui, que son arme essentielle, alliée au bâton,  est de nous réduire au silence, par un moyen ou par un autre.

 

Devenir un PD (Partito Democratico issu de la dissolution du PCI - Parti Communiste Italien) à l’italienne tout en gardant notre sigle PCF, c'est-à-dire en ayant l’illusion que notre juste effort de le garder, que j’approuve, suffit à nous assurer son contenu,  est un danger que nous courrons. De plus un petit PD à la remorque de trains incertains malins ou stupides, qui iraient vers des voies de garage en nous entraînant avec les électeurs, les salariés, les citoyens et immigrés, femmes et hommes, jeunes et vieux…..Car il est plus facile e casser que de construire, de flatter que d’expliquer.

Faute de rassemblement sur un contenu, donner un sens, une direction peut être un début pour un rassemblement avec contenu.

C’est comme ça, il y a longtemps que le parti a prêté le flanc aux attaques du capital en faisant travailler les militants sans les nourrir. Les idées nourrissent les idées. La disette de formation vient de loin. Pour ma part j’ai « fait » à 21 ans l’école fédérale sur le thème du CME (Capitalisme Monopoliste d'Etat), promotion Maurice Thorez, une boussole qui m’a servi une vie.

 

J’ai été et suis à cheval entre l’Italie et la France, j’ai assisté aux derniers meetings de Berlinguer au moment du « sorpasso » et à la dissolution du PCI. Drôle de contradiction ! La première cause de cette dissolution a été la faiblesse idéologique de ses dirigeants, et une réussite apparente et fragile, plus que leurs ambitions, Berlinguer, étant finalement isolé dans son propre parti, malgré sa popularité et son prestige et celui de son parti. Encore aujourd’hui et plus qu’hier l’économie marxiste est une inconnue pour la plupart des anciens et nouveaux militants de la « gauche alternative italienne ». Il y a encore plus qu’ici un refus du savoir pour construire, et même de la construction répondant aux besoins à satisfaire. La culture artistique et littéraire italiennes, magnifiques, souffrent pourtant d’un traitement hiérarchique au détriment de la culture scientifique, entre autre, ce qui n’empêche que l’Italie aient aussi de grands espaces scientifiques théoriques et pratiques, mais c’est cette hiérarchie entretenue par les dominants qui handicape une synthèse politique collective. Le Parti intellectuel collectif de Gramsci s’est brisé sur le substrat du retard économique, entre autre. Le PCI (Parti Communiste Italien) s’est construit sur un fort capital agaricale sur lequel s’est appuyé le fascisme et un capital industriel concentré mais relativement faible. Ce n’est qu’en 1946 que le référendum a tourné la page de la monarchie.

 

Sur  les questions économique le militants « moyen » du  PCF peut se considérer un aigle sur cette question. Ce qui ne m’empêche pas d’estimer et d’aider en réciprocité les militants italiens, leurs actes, leurs mobilisations, ni d’exprimer mes réserves sur leurs contenus et visées.

 

La vision d’un rassemblement sans contenu reste encore la préoccupation morale majeure à laquelle répondre.

Tout cela dit sans oublier nos propres insuffisances, personnelle et collective. L’échec des fausses solutions peut contenir la recherche et la mise en pratiques de vraies. Mais rien n’est certain, et comme le dit notre texte « POUR UN CHOIX CLAIR », pour résumer, les dangers sont certains, pour le parti et pour la société, mais le désespoir n’est pas permis.

 

Je viens de rentrer de l’hôpital avec une grande amélioration pour mes douleurs et ma santé :

Le paradis !

Pardonne-moi  de te faire témoin encombrant à distance de mes réflexions. BONNE CONFERENCE.

 

Faire siphonner une fois de plus un électorat communiste déjà affaibli par un homme et un mouvement providentiel ne résoudra aucun problème, mais les aggravera. Il n’y a pas de solution électorale idéale, aujourd’hui moins que jamais, mais il y a des choix plus ou moins porteurs de catastrophes....ou de santé !

 

Pierre Assante, 05/11/2016 15:20:15

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 12:54

DOCUMENT-PROPOSITION (lien d'ouverture après le sommaire)

Un développement tout à fait nouveau des services publics est crucial pour répondre aux aspirations des peuples européens, sortir des politiques d’austérité, contrecarrer les tendances déflationnistes liées à l’utilisation de la révolution informationnelle au service de la rentabilité financière, et ouvrir une issue à la crise de civilisation dont l’impasse actuelle de la construction européenne est une manifestation.

 

Qu’il s’agisse d’environnement et de transition énergétique, de sécurité, de justice, de santé, de formation, de recherche, ou de tout ce qui concourt au développement des capacités humaines, la réalisation de ces objectifs exige un développement considérable de l’emploi public et de la formation des agents chargés des services publics, ainsi que des investissements matériels et de recherche qui doivent l’accompagner.

L’état actuel de l’économie européenne et mondiale démontre que ce n’est pas possible si les gestions d’entreprises et les politiques publiques continuent d’être à la merci des marchés financiers. Il existe une alternative : mobiliser la création monétaire, particulièrement celle des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne qui, ensemble, constituent l’Eurosystème, sous forme de prêts à long terme et à taux d’intérêt réduits (0 % voire moins pour les projets les plus efficaces au regard de critères économiques, sociaux et environnementaux).

Ce financement monétaire doit être réservé à des projets de développement des services publics démocratiquement élaborés, décidés, et contrôlés dans leur réalisation, de façon décentralisée dans les différents États de l’Union européenne. Cette condition serait réalisée par la création d’un Fonds de développement économique, social et environnemental solidaire européen, ci-après désigné comme « le Fonds ».

Son financement serait assuré par la réorientation d’une partie des milliards d’euros que l’Eurosystème injecte actuellement sur les marchés financiers au rythme de 80 milliards par mois. Son organisation créerait les conditions d’une intervention directe des citoyens et de leurs représentants locaux, régionaux, nationaux et européens sur les décisions en vue de partager les moyens d’une maîtrise nationale et populaire de ces décisions.

Cette proposition peut être mise à l’ordre du jour immédiatement, sans attendre une modification des traités européens, qui sera en tout état de cause nécessaire à terme. Elle peut être portée devant les instances communautaires par un ou plusieurs gouvernements dans une démarche conjointe pour sortir des impasses actuelles de la construction européenne en contribuant à la refonder. Répondant de façon réaliste aux exigences qui naissent de la crise sociale, elle peut contribuer à rassembler des forces importantes en France et en Europe, et à donner aux luttes sociales et politiques la force d’imposer une alternative radicale et réaliste aux politiques néolibérales d’austérité, en ouvrant une nouvelle voie de progrès partagé.

Sommaire et page

Résumé 4

1 Un financement monétaire pour le développement des services publics. p.6

1.1 Le développement de nouveaux services publics, réponse aux tendances déflationnistes du capitalisme financiarisé en crise. p.6

1.2 Les dépenses pour les services publics sont des « dépenses d’avenir » p.6

1.2.1 « Investir » dans les services publics, ce n’est pas seulement accumuler du capital fixe p.6

1.2.2 Critères p.7

1.3 Un endettement public légitime p.7

1.4 L’argent de la BCE pour les européens p.8

1.4.1 Les marchés financiers : des institutions fondamentalement contraires au développement des services publics p.8

1.4.2 Le crédit bancaire : un enjeu de pouvoir face à la financiarisation p.9

1.4.3 La création de monnaie par la banque centrale : un levier puissant qu’on peut retourner contre les marchés financiers p.10

2 Une nouvelle institution : un Fonds de développement économique, social, écologique, solidaire européen p.11

2.1 Donner du pouvoir aux citoyens p.11

2.1.1 Des institutions locales, régionales et nationales pour la sélection des projets à financer p.11

2.1.2 Organisation institutionnelle du Fonds p.11

2.2 Modalités d’intervention du Fonds p.12

2.3 Mode de financement p.12

2.4 Quel volume de création monétaire mobiliser pour le financement du Fonds ? p.17

2.5 Lien avec les autres aspects de la politique économique p.17

3 Quelles conditions politiques pour la mise en place du Fonds ? p.19

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ACCEDER AU DOCUMENT EN CLIQUANT SUR CE LIEN du site d'ECONOMIE et POLITIQUE (Schémas, explications etc.) 

http://www.economie-politique.org/sites/default/files/note_fdese_04_0.pdf

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 22:51

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1848-2017

 

1848 : un énorme mouvement populaire secoue l’Europe.

 

Les bourgeoisies veulent s’émanciper de la Sainte Alliance, la paysannerie s’émancipe dans le bouleversement de la manufacture et de la grande industrie et y trouve en même temps les conditions inhumaines de la nouvelle exploitation, le profit capitaliste, et les femmes d’ouvriers avec leurs enfants de même.

 

Marx et Engels et le mouvement dont ils sont des représentants éminents, en tant que témoins et interprètes de ce bouleversement, vont être avec les militants qui se sont révélés en nombre, l’expression consciente d’un processus inconscient, nécessaire à la réponse et à la lutte contre cette exploitation et pour une société la dépassant dans le futur.

 

C’est un bouleversement du même ordre et d’un niveau encore plus grand, en quantité et en qualité, que nous sommes en train de vivre. Nous passons des capitalismes nationaux mécanisés à un capitalisme monopoliste mondial, numériquement informationnalisé.

 

Cette révolution mondiale de l’appareil productif, du mouvement de transformation extrêmement rapide de l’organisation de la production, de l’échange et du travail qui y correspond est un bouleversement sans précédent de la vie humaine.

 

C’est donc d’un mouvement populaire du type de 1848 auquel il nous faut nous attendre en Europe et dans le Monde, à la mesure de l’accroissement gigantesque de la population, de la production, des échanges, des moyens techniques, institutionnels, militaires, idéologiques de notre époque, de cette décennies des années 2010-2020, par rapport à 1848.

 

Le bouleversement a connu des prémices au milieu des années 1960 et au début des années 1970 et en ce sens le mouvement de 1968 n’est pas dû qu’aux revendications anthroponomiques et salariales, elles en font partie. De ces prémices, le capital a su le premier tirer parti. Il vient aux peuples de faire de même pour une libération de toute l’humanité.

 

Serons-nous capable de constituer une organisation capable d’exprimer consciemment le processus inconscient de notre temps, comme l’ont fait les marxistes, malgré leurs défauts et insuffisances inévitables, le mouvement ouvrier et populaire d’alors, expression sans laquelle aucune cohérence transformatrice en santé ne peut, sans aucun doute, se former.

 

Certes, après les avancées nationales des bourgeoisies nationales s’appuyant sur le mouvement ouvrier et populaire, le reflux et la répression contre celui-ci a brisé ce qu’aurait pu constituer un processus de progrès et de développement linéaire. Mais on sait que le cours de l’humanité ne procède pas comme cela et que dans tout mouvement où coexiste des classes sociales à intérêts différents, l’affrontement de ces intérêts est inévitable.

 

Cependant, le processus a procédé, et de révolte et répressions de 1851, en Commune de Paris et d’ailleurs, en révolutions d’Octobre, en Fronts Populaires, en Libération du nazisme et de compromis plus favorables au salariat, en libération anticoloniales, l’humanité se trouve aujourd’hui à la tête de moyens immenses de possibilités de développement, si tant est qu’elle soit capable de se les rapproprier en commun, en santé et solidarité et de mettre à bas la confiscation à laquelle procède les 1% de la nouvelle classe dominante.

 

Quelques jours après l’élaboration et la publication du Manifeste du Parti Communiste de 1848 écrit pour la Ligue des Communistes éclatent dans toute l’Europe les mouvements de 1848. Ce n'est pas un hasard. Le lien n’est pas à démontrer. Certes, il n’y a pas d’automatisme social mais il y a relation dialectique entre toutes les formes et forces de mouvement de transformation sociale, de mouvement de la société.

 

Dans le mouvement complexe de classes et de couches sociales différentes, aux intérêts divers et/ou aussi opposés, le Manifeste voit et dit « qu’un spectre hante l’Europe, le communisme ». Il hante aujourd’hui le Monde. Et plus encore qu’alors, car le communisme constitue un besoin aujourd’hui incontournable pour l’état actuel des forces productives dont les humains sont la constituante première, non seulement parce qu’elles sont en osmose et unité leur outil de vie et de développement, mais parce que l’outil est leur invention, leur production et l’expression concrète de leur être, du contenu de leur activité dans toute son ampleur diverse et illimitée.

 

Serons-nous capables de cela ? Par exemple quelle sera la réaction des autorités chinoises, et des autres autorités mondiale vis à vis de la Chine, cette autorité pas seul élément de mouvement cohérent, car il n’y pas que l’autorité comme  outil de cohérence dans une société, quelle sera la réaction de cette autorité, alors que la Chine, de par ses capacités productives et leur type nouveau de développement, constitue un élément essentiel de stabilité en mouvement ascendant de la production des ressources et de subsistance de l’humanité ?

 

Le besoin d'une autre qualité de l'autorité n'est qu'une transition vers l'autonomie de la personne humaine, de l'individu dans l'espèce en tant qu'être social dans son environnement universel.

 

Le besoin de communisme est  proportionnel et plus, à l'ampleur grandissante de la stupidité des acteurs médiatiques, de gestion et d’organisation issus de la « nouvelle petite et moyenne bourgeoisie » et ses satellites  plus ou moins nombreux qui n’osent même pas, dans leur respect des « grands dominants monopolistes qui leur assurent pauvre qualité de subsistance», prononcer le mot « communisme » croyant ainsi enterrer un passé révolu et l’assurance de ses petits intérêts menacés face à l'immense intérêt général qui sera aussi ses intérêts intelligemment compris.

 

Les cadres de production et de gestion seront avec la classe ouvrières mondiale de production de base des biens de consommation courante, les fers de lance d’une transformation-dépassement de ce capitalisme monopoliste, mondialisé, numériquement informationnalisé par ce qu’ils sont au cœur de la production des subsistances de l’humanité et de ses contradiction à résoudre.

 

1848 : un énorme mouvement populaire secoue l’Europe.

 

1917 : le premier Etat communiste s’essai et échoue à travers difficultés, crimes relatifs aux crimes du monde, et convulsions relatives aux convulsions du monde, mais fait l’expérience de produire relativement autonomement de la loi de la valeur marchande.

 

2017 et .... : un énorme mouvement populaire secoue l’Europe et le monde. Les prémices d’une organisation de la sécurité de l’emploi et de la formation, de la maîtrise des institutions financières et monétaires pour les mettre au service des besoins humains, d’une nouvelle organisation du travail partant de la personne permettant leur progressive et infinie satisfaction, de l’usage d’elle par et pour elle-même, de l'usage son énergie et sa créativité par et pour elle-même vers la cohérence générale de l’entité locale productive et de sa globalité mondiale de production, apparaissent….

 

Utopie ? Oui mais aussi besoin incontournable. Les deux en tant que réalisme et objectif à atteindre.

 

Pierre Assante, 28 octobre 2016

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 01:15

la chronique économique de Pierre Ivorra. 

Ce sont les  difficultés et le poids des dettes qui risquent d’être partagés. 

Le gouvernement met actuellement en œuvre une nouvelle potion austéritaire à l’encontre des hôpitaux publics. Il crée des groupements hospitaliers de territoire, fédère les établissements d’un espace géographique, mutualise leur gestion et leur trésorerie, en profite pour fermer des services ici ou là, avec l’objectif de réaliser 400 millions d’euros d’économie. Cela crée évidemment des tensions, des oppositions au sein des personnels. Ainsi, les salariés du centre de Château-Gontier, en Mayenne, craignent le regroupement avec l’hôpital de Laval, qui est en déficit cumulé. Les hôpitaux varois, eux-mêmes pas très gaillards, sont fédérés autour d’un établissement lourdement endetté, celui de Sainte-Musse, à Toulon.

Au bout du compte, ce sont les difficultés et le poids des dettes qui risquent d’être partagés. Il faut mesurer en effet l’état de dégradation de notre système de santé. Le dernier bilan publié par l’organisme statistique du ministère de la Santé et des Affaires sociales indique que le résultat financier des hôpitaux publics est négatif de 1,1 milliard d’euros !

L’hôpital de Roanne serait proche de la faillite, ceux de Saumur, de Fougères, d’Ajaccio, de Vierzon, de Laval, de Sarrebourg, de Toulon, de Guingamp, d’Hyères, de Pontoise… sont en grande difficulté. L’hôpital, tout neuf, Sud-Francilien, à Corbeil-Essonnes, s’est retrouvé totalement à découvert avant même d’avoir ouvert, victime d’un contrat léonin avec Eiffage. Même si cet accord a été dénoncé, l’opération a mis les comptes de l’établissement dans l’ultraviolet. Même la situation financière de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris « demeure fragile », de l’aveu même de la Cour des comptes.

De tels regroupements, dans la mesure où ils visent moins à créer des synergies qu’à rogner tout ce qui peut l’être, ont un effet désastreux sur l’offre de soins à la population et exercent une pression très forte afin de rentabiliser au maximum les activités, pour notamment faire face à la dette, payer de lourds intérêts aux banques. Tel service est ainsi menacé car il ne « rapporte pas assez ». C’est la Cour des comptes, institution publique « marinée » dans le libéralisme pur jus, qui, face aux risques que fait courir la course désespérée des hôpitaux à l’endettement afin d’assurer leur service, demande au gouvernement, en 2014, à ce que seuls « les projets permettant aux établissements publics de santé d’atteindre un taux de marge d’au moins 8 % » puissent avoir recours à l’emprunt.

Diafoirus, réveille-toi, sort des limbes, ils sont en train d’appliquer ton remède miracle : la purge !

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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 03:39

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Il y aura une réponse à la déliquescence du Parti Socialiste, des partis de la droite dite classique (LR, etc.), de la société, mais ce ne sera pas la réponse du FN, ni d’un sauveur « à gauche » qui fait don de soi.

 

La réponse est une réponse collective portant un programme de sortie de crise et de construction d’un autre système social qui domine  et réforme et révolutionne le système monétaire et financier, ses institutions nationales, européennes et internationales pour les mettre au service des besoins des humains, de la société, au service d’une sécurité d’emploi et de formation permettant une continuité vivable à la vie des personnes, de la société, de la production des biens matériels et moraux nécessaires à la vie humaine.

 

Les communistes,  ont entamé cette action, sur la base de leur formation transformatrice de longue date, et d’un retour des possibles de cette transformation, à l’intérieur de leur Parti en tant que force de transformation en santé, et en tant que force de rassemblement de toute la société, dans sa diversité et pluralité, pour ces objectifs de révolution progressive du système financier, économiques, social, culturel.

 

Cette information, destinée aux décisions des instances de décisions et de propositions du PCF, j'en fais part, comme le font tant d’autres. Elle constitue une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent se rassembler, rejeter les discours démagogiques électoraux et agir en santé vers  une construction commune de sortie de crise et de société solidaire, prospère, une sortie d’une mentalité de la finance du chacun pour soi et du tous contre tous au profit des monopoles mondiaux et de leur système, le capitalisme monopoliste, mondialisé, numériquement mondialisé.

 

Ce n’est ni le progrès technique, ni une cohérence globale sur le plan régional-national-européen-mondial dans son unité, de la cité et du travail, qui met notre vie, notre quotidien en danger. C’est leur usage malsain par la finance, par le capital, qui est le contraire, l'opposé dangereux d'une mise en commun saine, solidaire.

 

Voici l’information concernant les instances du PCF, information dont l’intérêt n’échappera à personne, adhérent, sympathisant et tout citoyen de toutes opinions, français et du monde et le lien pour y accéder :

CHOIX CLAIR, proposition et débat destiné aux adhérents du PCF à l’occasion de la Conférence Nationale du PCF du 5 Novembre 2016 sur ce lien :

http://pierreassante.fr/dossier/Pour_un_choix_clair_de_la_Conference_Nationale_du_5_novembre_mise_a_jour_26102016.pdf

Cette information est disponible sur facebook avec les mises à jour des adhérents pcf signataires.

 

Pierre Assante, 27 octobre 2016

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26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 07:21

LA THEORIE EST NECESSAIRE MÊME POUR UNE ELECTION LEGISLATIVE

ET PRESIDENTIELLE.

Adresse du 21 octobre 2016 

AUX CITOYENS 

et aux communistes, entre autres

 

La déliquescence du Parti Socialiste et de son gouvernement, il l’a créée lui-même, et pas d’aujourd’hui. Vouloir, en alliance avec le grand patronat réduire les forces des communistes a créé les conditions pour un affaiblissement de toute la gauche et sa déliquescence actuelle.

 

Mais tout est possible s’il existe une force pour commencer à aller dans un sens réparateur et transformateur, révolutionnaire. Cette force c’est nous. Et les évènements liés à une nouvelle aggravation à venir de la crise peut conduire beaucoup d’habitants de cette ville, de cette région, du  pays et de l’Europe à marcher avec nous, ensemble ou côte à côte.

 

Mais faisons un détour apparemment inutile et compliqué, qui ne sera pas immédiatement évident : comprendre ce qu’est le travail abstrait c’est comprendre la nature de notre société, la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui depuis plus de deux siècles, le capitalisme, et aujourd’hui le « capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé »…

...Pourquoi préciser la nature d’aujourd’hui du capitalisme : parce que la connaissance de sa nature nous évite de nous faire enfumer par les médias qui professent l’idéologie dominante et nous empêchent de voir clair dans l’orientation de nos luttes, nous empêchent de les rendre efficaces, et de constituer des rassemblements qui puissent attaquer la droite et le capital là où ça lui fait mal et ou ça ouvre des transformations susceptibles de répondre aux besoins populaires, aux besoins humains.

 

Pourquoi croit-on que Marx et Engels, qui ont été à la création du mouvement ouvrier et ont lutté toute leur vie pour sa jonction avec le mouvement populaire, pourquoi croit-on, dis je, qu’ils aient passé des décennies de leur vie à travailler à comprendre des notions théoriques sur le capital et le travail si ce n’est pour donner un contenu à cette lutte et pour rendre cette lutte efficace.

 

La notion de travail abstrait est une notion essentielle.

L’esclave est exploité et fournit le produit de son travail en surplus de ses besoins élémentaires à son maitre qui l’accumule, et accumule des richesses dont il ne restitue qu’une partie aux besoins de survie et de développement de la société.

Le serf, le paysan attaché à la terre du seigneur gère son lopin librement mais doit aussi donner au seigneur le produit de son travail en surplus de ses besoins élémentaires à son maitre qui l’accumule, et accumule des richesses dont il ne restitue qu’une partie aux besoins de survie et de développement de la société.

Le salarié, et particulièrement l’ouvrier producteur des biens de basses nécessaires à la vie humaine, par contre ne travaille pas directement pour produire sa propre consommation, même si évidemment son travail va permettre de produire des biens nécessaires à la société : L’ouvrier et le salarié en général travaillent pour obtenir un salaire. Il est en principe libre de sa personne mais il doit vendre sa force de travail au capitaliste qui lui achète à des conditions que le rapport de force capital-travail détermine.

 

La découverte de Marx et d’Engels c’est : comment dans le capitalisme on produit et on échange les biens nécessaires à la vie humaine, ce que n’avaient pas compris les économistes bourgeois tel Adam Smith ou Ricardo dont les travaux servaient de base au patronat du XIXème siècle.

 

Tout d’abord, à la différence du serf ou de l’esclave, le travailleur libre du capitalisme ne peut exister qu’à un certain niveau des forces productives, de mondialisation etc.

 

La suite on sait….les écoles élémentaires, fédérales  et centrales du PCF enseignaient comment se forme la plus value, le profit, leur taux, la suraccumulation du capital, les crises sociales et de civilisation qui sont liées à double sens à baisse tendancielle du taux de profit, les phénomènes la contrecarrant par la croissance quantitative de la production et du profit global n’empêchant pas in fine la crise de suraccumulation et la dévalorisation conjointe du capital. La crise de suraccumulation-dévalorisation du capital intervient en dernière instance dans l’ensemble des conditions de l’activité humaine mais est déterminante en matière de causes et de conséquences sur la suite du processus humain. Et elle intervient négativement.

 

Le travail abstrait est un quantité qu’on mesure en temps de travail et dont l’expression concrète est la valeur de la force de travail payée en monnaie (monnaie sous quelque forme que ce soit) au salarié plus la plus value conservée par le capitaliste ( il faut  aussi expliquer par qui et comment le capitalisme et le capitaliste est représenté aujourd’hui dans la mondialisation et la numérisation informationnelle).

Le travail est abstrait sous plusieurs aspects. Abstrait parce que ce n’est pas un travail particulier, une dépense d’énergie humaine qualifiée pour produire un objet précis, mais une mesure de temps utilisé pour échanger une marchandise contre une autre, y compris la marchandise force de travail que le patron achète au salarié et que le salarié lui vend dans un même temps, même s’il est payé au mois et qu’il fait l’avance. Abstrait parce qu’il n’est pas lié directement à la motivation de produire de la part du salarié producteur mais à l’obtention d’une valeur monétaire correspondant historiquement à la valeur de sa force de travail lui permettant de se procurer les biens nécessaires au renouvellement relativement élargi de cette force de travail. Relativement car la confiscation au salarié de son produit, des gestes de son produit, et la réduction de la culture individuelle du salarié pour produire, induit une restriction de l’élargissement matériel et moral du renouvellement de l’individu salarié producteur et de la société pour laquelle il produit.

C’est là toute la contradiction qui permet l’accumulation capitaliste dans la circulation de la marchandise-capital, accumulation conduisant par cette contradiction à la suraccumulation et la dévalorisation du capital, sur le plan de la masse des capacités de l’individu comme de la quantité du capital utilisable et utilisé pour le développement social.

Bien sûr, il n’y a pas de travail abstrait sans travail concret, sans une production par le travailleur d’un objet précis, concret, des gestes, des concepts, des techniques et des cultures qui le permette.

 

Quel que soit le type d’organisation du travail dans le capitalisme, de l’usine locale à la concentration monopoliste mondiale en passant par le travail dit participatif d’uber, la suraccumulation-dévalorisation du capital et ses crises cycliques et systémiques de longue durée est la maladie inévitable du capitalisme.

On ne peut réduire puis supprimer le phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital qu’en détournant dans un premier temps par des reformes du système monétaire, financier et bancaire le flux du capital de l’investissement spéculatif jusqu’a le rendre à un usage total aux besoins humains.

Un tel détournement demande une volonté et une mise en œuvre politique qui ne peut venir que des luttes populaires poussant à ces réformes en fonction des besoins populaires non satisfaits qui s’expriment, et qui s’expriment en agissant en premier lieu dans les lieux de production des biens matériels stricto sensu, là ou exerce et produit la classe ouvrière, ici, en Europe et dans le monde.

 

A chaque grande mobilisation populaire revendicative et politique, ensemble, le rôle propre de la classe ouvrière, l’alliance de toutes les catégories de salariés, et de tous les alliés de toute la population apparaît clairement. Le rôle des ouvriers pour impulser les manifestations et rapport de force contre la loi el Khomri est apparu clairement aussi.

Mais le rôle des cadres de production et de gestion, confrontés à la crise de leurs entreprises est déterminant dans cette alliance.

 

Aucun candidat ne prenant en partie ou en totalité ces éléments ne pourra qu’accompagner la crise, accompagner l’austérité, accompagner le recul de civilisation. C’est ainsi. La volonté d’un candidat ne s’insérant pas dans un mouvement revendicatif s’appuyant sur une telle analyse fera ce qu’ont fait les majorités de gauche depuis Mitterrand, majorité sur lesquelles les communistes ont tenté d’agir pour modifier les orientations réformistes.

 

C’est une longue histoire, depuis le programme de Gotha dont nous ‘avons pas le temps de parler, mais qui date du XIXème siècle.

Exiger autre chose qu’une récupération des voix du PCF hier par Mitterrand et le PS et aujourd’hui par un allié issue du PS dont il a gardé la théorie, même s’il exprime inutilement des colères et des dénonciations sans solutions, qui fait route seul et pour lui, n’est pas un caprice, c’est un besoin.

Un besoin d’autant que la crise n’est plus celle de 1984 ou de 1995, mais une crise généralisée, mondialisée qui menace notre société et nous-mêmes d’effondrement. Une loi pour une sécurité de l’emploi et de la formation, un usage de la Banque Centrale Européenne pour un usage de la monnaie et de la création monétaire répondant aux besoins populaires, une démocratisation des institutions européennes en les séparant des lobbies financiers, tout cela est un besoin pressant difficile et aléatoire, mais dans l’état du mouvement politique, nous sommes aujourd’hui les seuls à aller dans le sens de ce  besoins.

 

Certes, nous n’y arriverons pas seuls, mais on ne peut imaginer une alliance organique sans cette orientation, une alliance dans laquelle nous ne jetions pas des millions d’électeurs dans une voie de garage comme cela c’est passé, à notre corps défendant, et même vers un précipice.

La déliquescence du Parti Socialiste et de son gouvernement, il l’a créée lui-même, et pas d’aujourd’hui. Vouloir, en alliance avec le grand patronat réduire les forces des communistes a crée les conditions pour un affaiblissement de tourte la gauche et sa déliquescence actuelle. Et au-delà, donné parole à ce qui restait de plus inconséquent et de plus menaçant, les radicalismes obscurantistes de tous bords.

Mais tout est possible s’il existe une force pour commencer à aller dans ce sens. Cette force c’est nous. Et les évènements liés à une nouvelle aggravation à venir de la crise peut conduire beaucoup d’habitants de cette ville, de cette région, du  pays et de l’Europe à marcher avec nous, ensemble ou côte à côte.

                                                              

Les Verts condamnent l’exploitation de la Terre. Or l’être humain ne saurait produire quoi que ce soit pour vivre si ce n’était en usant des produits de cette terre, des produits de l’univers, en les exploitant. La question n’est pas l’exploitation de la Terre ni celle de la croissance, mais celle d’une exploitation capitaliste productiviste, celle d’une croissance sans transformation qualitative réductrice des volumes techniques et exploités (exemple positif de la miniaturisation informatique et des possibilités non exploitées qu’elle ouvre), liée à l’accumulation du capital dans le « système d’échange Argent-Marchandise-Argent plus » qui est incompatible à long terme, c'est-à-dire maintenant avec la vie sur cette terre dont il est question, et en premier lieu l’exploitation de l’homme par l’homme qui elle n’est pas ou n’est plus une nécessité pour produire, mais une menace pour lui-même.

 

Pierre Assante, 21/10/2016 14:52:27 

                      

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 07:09

Les activités humaines, dans leurs multiplicités et diversités peuvent entrer en crise ou être en santé pour de multiples causes et conséquences, séparément, par groupes ou globalement.

Mais il est une crise qui en dernière instance, les paralyse toutes : la crise économique, la crise de la production des subsistances nécessaires à la vie, en relation dialectique avec toutes les activités.

 

On peut résumer la crise économique aujourd’hui par la suraccumulation du capital qui n’arrive plus à s’employer à un taux suffisant ce qui entraine une dévalorisation globale du capital, la guerre économique qui s’en suit entre groupes monopolistes, et la recherche de nouvelles sources de profit.

 

Les nouvelles sources de profit sont recherchées par les groupes monopolistes dans un repartage du monde sous la forme de guerre froide ou chaude et par un drainage insensé des capitaux dans tous les secteurs d’activités, y compris les plus essentiels à la vie. Ceci en usant de tous les éléments de la révolution scientifique et technique, la globalisation capitaliste, son organisation mondialisée numériquement informationnalisée, et à l'intérieur de cela la révolution conservatrice de l'organisation du travail imbriquée à la révolution technique.

 

Une fois qu’on sait ça, on peut mieux comprendre l’ensemble des informations et des réalités qui nous parviennent et que sinon nous vivons dans la confusion.

 

On peut aussi mieux comprendre le besoin impérieux de la maitrise politique et démocratique sur la BCE, sur la création monétaire, son usage pour répondre aux besoins humains et la nécessité d’une bataille populaire de classe pour construire les institutions capables de cette maitrise. La sécurité d’emploi et de formation est le pivot d’un renouveau du développement que peut permettre cette nouvelle maitrise de la finance (1).

 

Je dis cela et je ne suis pas le seul, mais nous ne sommes pas majoritaires à le dire et à vouloir le faire. Une fois dit, on peut se sentir soulagé relativement par la conviction d’avoir tenté ce qu’il faut tenter, ce qui ne prémunit pas des douleurs personnelles et collectives.

 

Le contenu  cohérent d’un mouvement est une garantie relative mais ouverte de ses réussites ; le contenu incohérent, de ses échecs.

 

La France et sa population dans sa diversité, qui fut une fois (et encore malgré tout) grande puissance économique occidentale avancée, grande puissance coloniale, insérée dans le système impérialisme dominant et le rapport de force international d’après guerre mais aussi héritière d’un grand mouvement populaire de transformation sociale dans lequel se sont à la fois alliées et combattues des classes sociales antagonistes pendant la révolution des XVIIIème et XIXème siècles et jusque dans les prémices de transformation du système (Front Populaire, Libération de 1945-47 etc.), leurs acquis.

 

Cette France ne sait plus comment aborder le déroulement nouveau de l’histoire. Mais outre ses propres particularités historiques, elle n’est pas la seule à connaître les difficultés de cette transition difficile à réussir, elle est insérée dans une transformation globale du monde dont l’issue est incertaine.

 

La crise économique mondiale, la « solution » austéritaire adoptée et ses dramatiques manifestations nationales, les bouleversements des modes travail et de vie et des évolutions scientifiques et techniques conjointes induisent le besoin d’une grande zone de développement et d’échange que constitue l’Europe dans le monde, et les consultions qui vont s’amplifier dans l’année qui vient, et les années à venir sont dues à la fièvre provoquée par cet ensemble de transformations à surmonter qui ont à trouver une issue.

Le diktat du système financier, de la BCE et du FMI qui met à exécution la fermeture des robinets de l’argent, de la monnaie nécessaire à l’échange, à l’acquisition des biens nécessaire à la vie chaque fois qu’une voie démocratique se manifeste chez un peuple d’Europe (et du monde), la Grèce en étant un exemple majeur à ce jour, pèsent énormément lourd dans le processus d’issue à la crise et de transformation en santé de l’organisation sociale.

 

Respect de la continuité d’un processus national dans ses multiples activités composées de l’activité des personnes concrètes, dans la construction d’une Europe confédérale démocratique, qui pour le moment est fédérale, autoritaire et rejetée, ont des difficultés à cohabiter, et pourtant là est sans doute l’issue, conjointement bien sur avec la transformation du système social de production et d’échange obsolète.

 

L’hyperlibéralisme, l’hyperreprésentativité présidentielle et la mort démocratique qu’elle induit, la crise et le rationnement induits par le renflouement du taux de profit au service des monopoles mondiaux, des « nouvelles féodalités mondiales, se confrontent aux besoins de transformation du mode de production et du mode de vie correspondant à cette transformation, portés positivement par l’aspiration à la liberté d’activité de la personne et son développement et négativement par la tentation d’extrême droite d’un retour en arrière pour retrouver « le paradis perdu » instrumentalisé politiquement vers la politique des monopoles capitalistes mondiaux et leurs « solutions » financières.

 

Une transformation sociale en santé doit s’appuyer sur la protestation des victimes du système et conjointement, sur une progression programmée organiquement de la jonction du mouvement populaire de protestation et de capacité de gestion de sortie de crise. Il ne s’agit pas d’appliquer mimétiquement d’anciennes formules qui ont nourri le mouvement ouvrier et populaire. Il s’agit de connaître et de comprendre ce qu’il faut changer dans le système tel qu’il est pour le dépasser dans un autre mode d’échange et de production viable et vivable.

 

Parmi les conséquences des contradictions du système d’échange basé sur l’accumulation du capital (A-M-A’), il y a entre autre l’incapacité, par la course au profit capitaliste, de mettre en cohérence l’accumulation de production des moyens de production et celle des moyens de consommation, incohérence qui précipite encore plus rapidement la crise de suraccumulation du capital, sa dévalorisation et son besoin de drainage des capitaux sur toutes les activités, y compris les plus indispensable à la vie. On ne peut investir dans la modernisation des machines sans une cohérence entre la production et la consommation, sa quantité et sa qualité. En résumé, de mettre en cohérence recherche et développement, production, consommation dans un processus de réajustement permanant et en lien dialectique avec la multiplicité et la diversité des activités humaines, « sociales, politiques, économiques et culturelles ».

 

Lourde tache qui ne peut être possible que dans une démocratie du citoyen et du producteur inséparables, et qui parte de la personne vers le global en passant pas tous les « lieux » et toutes les « étapes » (espace-temps) de la création des subsistances « matérielles et morales »

 

Ce type de problème, il faudra que le mouvement populaire et ouvrier trouve en ses composantes, des cadres de production et de gestion aux producteurs individuels et leurs qualification, une cohérence globale relative mais progressive des capacité de gérer les pays et le monde.

 

L’expérience et la connaissance du travail, l’ergologie, une vision anthroponomique,  et les voies vers leurs possibilités de processus en santé, cela ne viendra pas sans un effort de renouvellement de nos savoirs théoriques et pratiques et d’un rejet du tout-protestataire qui a marqué le vieillissement d’un type de conception et de pratique de « la révolution ».

 

Pierre Assante, lundi 24 octobre 2016

 

(1) http://www.economie-politique.org/

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 16:57

Publié sur ce blog le 17/10/2016 12:36

 

Conférence Nationale du 5 novembre

POUR UN CHOIX CLAIR

contribution collective

TEXTE ET PREMIERS SIGNATAIRES

à la suite du texte.

contact : choixclair@gmail.com

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Face à la menace qui pèse sur notre pays, face au risque de voir s’imposer les programmes ultra-réactionnaires de la droite et de l’extrême droite, et disparaître durablement les forces de progrès, les communistes ont décidé en juin dernier de construire un large rassemblement « de toutes celles et ceux qui ne veulent pas se résigner aux renoncements de ceux qui gouvernent, qui ne veulent pas de la droite et de l’extrême droite, qui espèrent contribuer à une société plus égalitaire, plus juste et fraternelle, qui veulent faire émerger une alternative à l’austérité libérale ». Où en sommes-nous ? L’évolution du débat politique confirme l’urgence de ce choix. Et pourtant, nous ne parvenons pas à construire ce rassemblement populaire et à faire émerger une candidature qui puisse lui donner une traduction politique lors de la prochaine élection présidentielle.

 

Comment sortir de l’impasse ? Menons en grand le débat sur les propositions, en rencontrant toutes les forces de progrès disponibles pour construire un projet d’avenir pour la France, sur la base des résultats de la consultation citoyenne. Mais comment faire avancer un programme sans un candidat ou une candidate, qui soit son porte-parole auprès des citoyens, et que ceux-ci puissent appuyer, sauf à leur donner à penser qu'il s'agit d'une cartouche à blanc ? Notre conférence nationale doit prendre une décision sur la candidature aux présidentielles.

 

Dans le cas contraire, on irait vers une Conférence nationale invitée à décider d'attendre jusqu'à fin janvier, date de la primaire du PS, pour seulement continuer, voire amplifier avec une pétition, notre posture de rassemblement.

Cette démarche, sans candidat, n'est-elle pas dangereuse ? Ne nous enferme-t-elle pas dans le piège du ralliement, à l'un ou à l'autre, et de l'effacement ?

 

Jusqu'en janvier, en effet, les candidats déclarés vont développer leur campagne électorale, alors que le parti communiste, si louables soient les intentions et propositions qu'il cherchera à porter, risque fort de rester inaudible sur ses idées, sans levier pour peser dans le rapport de force politique médiatique, et de contribuer à installer comme un fait accompli l'absence du PCF de la campagne présidentielle.

 

La conférence nationale doit réaffirmer notre stratégie de rassemblement. Mais elle doit aussi aller de l’avant et faire un choix : pensons-nous, comme le défendent quelques camarades, que le ralliement à Jean-Luc Mélenchon et à sa conception étriquée du rassemblement est maintenant la seule solution possible ? Ou bien choisissons-nous de proposer une candidature issue de nos rangs pour porter nos propositions, poursuivre jusqu 'au bout nos efforts de rassemblement, retirant le cas échéant notre candidat pour une candidature commune? Les communistes doivent pouvoir, sans tarder, se prononcer et choisir l’une de ces deux options.

 

Il n’y a pas de solution idéale. Mais la candidature de Jean-Luc Mélenchon n’est plus, aujourd’hui, une candidature de rassemblement. Le « populisme de gauche » n’apporte pas de solutions réelles à la crise. Un ralliement par défaut à cette candidature risque de démobiliser durablement les militants, avec des conséquences importantes sur nos campagnes, sur nos résultats aux législatives et sur nos capacités à mener les batailles dont notre peuple aura besoin dans les années à venir.

 

Une candidature issue de nos rangs, engagée dans la campagne pour porter nos propositions et poursuivre en grand nos efforts de rassemblement, peut au contraire faire bouger la situation à gauche. En donnant une visibilité nouvelle à nos propositions et à notre démarche, en permettant la mise en mouvement des militants, elle peut changer la donne du débat politique dans le pays et donner une nouvelle chance à la construction d’un rassemblement politique. Elle serait aussi un atout pour entrer le plus tôt possible dans la campagne des législatives, avec des candidatures à parité qui donnent à voir le visage du PCF d’aujourd’hui, pour gagner le plus grand nombre possible d’élu-e-s utiles au peuple.

 

Premiers signataires :

 

Joël Allain (Bas-Rhin), Albert Ancona (Pyrénées Orientales), Serge Arla (Pyrénées Atlantiques), Pierre Assante (Bouches du Rhône), Daniel Bachelet (Saône et Loire), Paule Ballut (Hts de Seine), Paul Barbazange (Hérault), Jean-Marc Barès-Crescence (Hte Garonne), Thierry Barre (Val-de-Marne), Philippe Barrière (Hautes-Pyrénées), Jean-Pierre Basset (Drôme), Patrice Beaupin (Yonne), Colette Becquet (Nord), Serge Bédrines (Paris), Amar Bellal (Paris), Dominique Ben (Nord), Maryline Bénard (Hérault),Hélène Bidard (Paris), Claude Billard (Loiret), Thibaut Bize (Doubs), Jean-Jacques Blanc (Hauts-de-Seine),Frédéric Boccara (Hts-de-Seine), Paul Boccara (Val-de-Marne), Alain Bolla (Var), Béatrice Bonneau  (Paris), Gilles Bontemps (Loire-Atlantique), Serge Borgnard  (Ille-et-Vilaine), Alain Bouchez (Lot et Garonne), Alain Boussard (Doubs), Julien Brugerolles (Puy de Dôme), Erwan Briand  (Paris), Gisèle Cailloux (Hts-de-Seine), Jean-Louis Cailloux (Hts de Seine), Michel Cerutti (Lot et Garonne), Jean Chambon (Rhône), Claude Chapet (Seine-Saint-Denis), Claudine Charfe  (Hts-de-Seine), JC Chazottes  (Hte-Garonne), Yannick Cheneau (Loire-Atlantique), Mahama Compaoré (Calvados), Christian Cordelier (Paris), Nicolas Cossange (Hérault), Pierre Daspre  (Var), Christian Debout (Nord), Yann Del Rio (Savoie), Michel Demolder (Ille-et-Vilaine), Philippe Denis (Loire-Atlantique), Roland Desloges (Val-de-Marne), Yves Dimicoli (Paris), Jean-François Dirringer (Seine-et-Marne), Denis Durand (Paris), Jean-Marc Durand (Drôme), Jean-Louis Durand (Vienne), Roland Farré (Hte-Savoie), D. Fourmy  (Hte-Garonne), Jean Robert Franco (Paris), René Fredon (Var), Pascal Gabay (Paris), Jean-Michel Galano (Paris), Jean-Michel Gama (Essonne), Benoit Garcia (Gironde), Alain Gautheron (Eure), Alain Glemet (Var), C. Gourmelin (Moselle), Roger Grévoul (Gard), Odile Grosgeorge (Val-de-Marne), Gilles Grosgeorge (Val-de-Marne), Aurélien Guillot (Mayenne), Jean-Claude Guionie (Corrèze), Florian Gulli (Doubs), Stéphane Guyard (Calvados), Jean-Pierre Hapiot (Nord), Yvan Hart (Seine-et-Marne), Alain Hénault (Hts-de-Seine), Jacky Henin (Somme), Philippe Himber (Var), Paul Huttl (Var), Pierre Ivorra (Var), Alain Janvier (Seine-et-Marne), Jean-Marie Jegou (Var), Pascal Joly (Val-de-Marne), Robert Kissous (Hérault), Victor Laby  (Paris), Pierre Lacaze (Hte-Garonne), Eliane Lacombe (Hts-de-Seine), Anne Lafaurie (Val-de-Marne), Bernard Lamirand (Oise), Françoise Landois (Pyrénées Atlantiques), Claude Laridan (Rhône), Guy Lazar (Doubs), Pascale Lebreton (Hts-de-Seine), Jean Le Duff (Ille-et-Vilaine), Fabienne Lefebvre (Val-de-Marne), Michèle Leflon (Ardennes), Sylviane Lejeune (Essonne), Gérard Le Puill (Hts-de-Seine), Didier Le Reste (Paris), Christophe Lime (Doubs), Yvette Lucas (Pyrénées Orientales), Gisèle Malaval (Aube), Henri Malberg (Paris), Roger Maly (Nord), Mitra Mansouri-Guilani (Paris), Nasser Mansouri-Guilani (Paris), Nicolas Marchand (Val-de-Marne), Georges Mati (Paris), Thierry Méot (Paris), André Meyer (Hts-de-Seine), Catherine Mills (Paris), Jérôme Moinet (Paris), Arsène Montarou (Sarthe), Raymond Monteil (Val-d’Oise), Alain Morin (Essonne), Geneviève Morin (Essonne), Jean-Pierre Morvan (Essonne), Marie-France Nardot (Lot et Garonne), Monique Nironi (Var), Bruno Odent , Alain Pagano (Maine et Loire), Nicole Pasquier (Val-de-Marne), Michel Pedussaud (Hte-Garonne), Franck Périllat (Val-de-Marne), Roland Perrier (Essonne), Christian Picquet (Haute-Garonne), Hervé Poly (Pas-de-Calais), Jean-Jacques Porcheron (Val-de-Marne), Fabienne Pourre (Val de Marne), Jean-Claude Pradeau (Yvelines), Raphaelle Primet (Paris), Yves Quignon (Nord), Yvon Quiniou (Vendée), Yvon Quintin (Nord), Jean Rabaté, Frédéric Rauch (Lot et Garonne), Denis Recocquillon  (Val-de-Marne), Jean-Pierre Richard (Doubs), Jacquy Rivoalan  (Ille-et-Vilaine), Catherine Robineau (Hts-de-Seine), Marine Roussillon (Paris), Alain Saint Patrice (Rhône), Evelyne Saliba (Paris), Roger Saliba (Paris), Pascal Sancere (Hérault), Dominique Satgé (Hte-Garonne), Guy Schmaus (Hts-de-Seine), Jean Solbes (Hérault), Michel Sturaro (Hts-de-Seine), Jean-François Téaldi  (Alpes-Maritimes), Evelyne Ternant (Doubs), Jacques Thomas  (Val-de-Marne), Adrien Tiberti (Paris), Franca Tord (Hérault), Yvon Touil (Val-de-Marne), Rémi Troadec (Loire-Atlantique), Catherine Vieu-Charrier (Paris), Maurice Wannepain (Nord), Marcel Zaidner  (Val-de-Marne), Ludovic Zanolin (Hts-de-Seine),

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Texte de préparation à la Conférence Nationale du 5 novembre du PCF.

contact : choixclair@gmail.com

 

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 16:09

Pierre IVORRA.

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Le besoin de rassemblement. Pour une gauche alternative forte de propositions permettant de sortir le pays de la crise.

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......La campagne présidentielle est commencée en France et l'on est toujours en attente d'un candidat de rassemblement de la vraie gauche, capable d'avancer des propositions visant à maîtriser les grands risques qui pèsent sur la planète......

.......Le réchauffement important de la température...le risque d'un nouveau krach...la mise en oeuvre de nouvelles technologies contre l'emploi...le jeu complexe des rivalités impérialistes...la montée des inégalités entre les hommes, les pays, les continents...

...Transforment notre planète en une véritable poudrière....secouée par les explosions de haine, la soif du pouvoir et la faim inextinguible de l'argent pour l'argent, des marchés financiers, du capital spéculatif....

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SUITE de La chronique économique de l'Humanité

du 19 octobre 2016 sur ce lien :

http://pierreassante.fr/dossier/IVORRA_161019.jpg

(une fois le lien ouvert, cliquer sur l'image pour l'agrandir et mieux lire)

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 11:02

SUR LA CRISE, UNE URGENCE : MESURER LE CHEMIN ACCOMPLI ET CELUI A ACCOMPLIR

Extrait d’une intervention de Paul BOCCARA, 10 février 1980. Avec le recul, plus que jamais d’actualité pour les tâches concrètes de lutte et de transformation sociale par rapport à la crise.

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Extrait de l’intervention de Paul BOCCARA, Conseil national, 9 et 10 février 1980,

Avec le recul, plus que jamais d’actualité pour les tâches concrètes de lutte et de transformation par rapport à la crise économique et de civilisation dont il nous faut sortir au plus vite, en prenant toutefois le temps nécessaire d’une action construite et concertée .

Evidemment pour ce qui est de l’actualisation ces propositions, je vous renvoie aujourd’hui au site d’Economie et Politique et à la ComEco.

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« …Face à l'ampleur et à la nouveauté des tâches, le développement de la théorie marxiste est, semble-t-il, devant un véritable défi de progression et de renouvellement sans précédent, en cette fin du 20e siècle.

Les acquis récents sur le plan de la théorie, comme, par exemple, ceux sur la crise de structure actuelle du capitalisme, les cycles de longue période du capitalisme, les critères d'une régulation d'un type nouveau continuent à se développer.

On sous-estime sans doute ces développements en cours, parce que l'on manque de recul et aussi parce que d'importants travaux n'ont pas encore été publiés.

Mais le plus important, c'est, en liaison avec les acquis, d'avancer avec audace sur les questions nouvelles.

Pour nous, il s'agit notamment, sur le plan économique, en liaison avec l'étude des changements de classes et couches sociales et des luttes de classes nouvelles :

- Des liens entre les débuts de la révolution technologique, les antagonismes du u redéploiement monopoliste et la lutte pour un nouveau type de travail et des droits autogestionnaires des travailleurs dans la production.

- Des liens entre la production, les activités sociales hors de la production, le mode de vie et la consommation individuelle ou collective au plan qualitatif et au plan quantitatif.

- Les questions d'un nouveau type de croissance en France, de ses critères et de ses conditions; de leurs rapports avec les problèmes en cours; des conditions et des critères de la croissance économique dans les pays socialistes existants.

- Des contradictions économiques dans les relations internationales, depuis les questions de la C.E.E., de la domination de la R.F.A. et des Etats-Unis jusqu'à celles du pillage et de la montée révolutionnaire des pays dits en voie de développement dont l'importance devient capitale dans l'évolution de l'humanité.

Il faudrait pouvoir dépasser dans ces domaines les retards traditionnels, au niveau proprement théorique, des recherches marxistes sur les questions de la gestion économique, de la consommation, des relations économiques internationales, à partir des avancées nouvelles sur les points forts de la production.

Mais surtout, il s'agit d'avancer avec audace, beaucoup d'audace, sur les questions beaucoup plus nouvelles qui sortent de l'économie, tout en étant liées intimement à elle, dont le développement proprement théorique est traditionnellement très insuffisant dans les recherches marxistes, par rapport aux développements dans les domaines économiques.

Cela concerne plus particulièrement :

- La crise de la famille, la lutte des femmes, des adolescents, les relations parentales.

- La crise de l'Etat, les liens entre nouvelle croissance, démocratie socialiste et autogestion dans un pays comme la France, les relations politiques au plan national et au plan international.

- La crise de la culture et des valeurs morales, les luttes pour un nouvel humanisme, plus universel en liaison avec les nouvelles techniques de communication, la montée de l'Orient et des pays sous-développés, etc.

Le parti a pris l'initiative de créer l'Institut de recherches marxistes. L'I.R.M. peut jouer un rôle important dans l'impulsion des recherches marxistes en France, avec la participation de communistes et de non communistes.

Cependant, il ne faut pas sous-estimer l'importance des freins et des carcans des habitudes de pensée et la nécessité de s'en émanciper graduellement, ce qui ne veut pas du tout dire verser dans les travers des dernières modes de l'idéologie dominante…. »

 .

L’intervention de Paul BOCCARA, Conseil national du P.C.F., 9 et 10 février 1980

http://pierreassante.fr/dossier/Boccara_Conseil_National_du_PCF_Fevrier_1980.pdf

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 02:22

Pierre IVORRA.

Les salaires et le Burkini,

chronique économique du 12 oct. 2016, l'Humanité.

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Si le taux de marge des entreprises, c’est-à-dire le profit obtenu rapporté à l’activité, est, selon l’Insee, en net redressement, notamment grâce au CICE, si le nombre d’assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune a augmenté de 20 % depuis 2012, illustrant ainsi l’enrichissement d’une petite minorité de la population, on ne peut pas dire autant pour les salaires. L’institut de la statistique et des études économiques a publié une série d’études éloquentes sur le sujet même si elles s’arrêtent à 2014.

Il apparaît ainsi que le salaire moyen en euros constants a baissé de 0,8 % en 2012, de 0,7 % en 2013, de 0,2 % en 2014 dans la fonction publique d’Etat ; de 0,5 % en 2012, de 0,1 % en 2013, avant de progresser d’un maigre 0,8 % en 2014 dans la fonction publique territoriale. Il s’agit d’une politique délibérée conduite par la droite et le gouvernement actuel. Le point d’indice des fonctionnaires a en effet été gelé par Nicolas Sarkozy à la mi-2010 permettant ainsi d’économiser 7 milliards d’euros sur leur dos depuis, les gouvernements de François Hollande se gardant bien de le « dégeler ». La récente décision, à forte odeur électorale, de relever ce point de 0,6 % en 2016 et d’autant en février 2017 ne compensera pas la perte subie.

Le secteur privé est à peine un peu mieux loti. Le salaire net moyen y diminue de 0,4 % en euros constants en 2012, de 0,3 % en 2013, avant de se redresser de 0,6 % en 2014. La France compte aujourd’hui un peu moins de 4 millions de smicards, soit près de 18 % des salariés. Pour l’Insee, le niveau de vie médian de la population française dans son ensemble « stagne depuis le début de la crise en 2008 ». Sacré bilan ! Cela d’autant que le nombre de chômeurs a lui augmenté de 1,2 million depuis l’élection de François Hollande.

On ne s’étonnera pas qu’en matière de salaire la France soit à la traîne comparée aux autres pays avancés de l’Union européenne. Selon les données d’Eurostat, l’organisme statistique européen, notre pays avec un salaire mensuel moyen de 2 604 euros par mois est derrière l’Allemagne (2 620 €), la Belgique (2 956 €), le Danemark (3 600 euros), le Luxembourg (3 913 €), la Finlande (3 094 €), la Suède (3 286 €),  le Royaume Uni (2 795 €), la Norvège (4 403 €), la Suisse (5 103 €). Ouf !

On comprendra que le sujet est un peu plus important que celui du Burkini qui a pu être porté par quelques femmes cet été sur les plages françaises et qu’il mérite, avec l’emploi, la formation, l’éducation, la finance, l’environnement, la démocratie, l’Europe, … d’être l’un des sujets majeurs des prochaines échéances électorales.

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 06:22

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Projet de document politique, Congrès du Parti de la Gauche Européenne, (* PGE, qui rassemble de nombreux partis dans tous les pays d'Europe) :

Refonder l’Europe, créer de nouvelles convergences progressistes.

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Extrait :

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Depuis le IVe congrès du PGE qui s’est tenu à Madrid en décembre 2013 et singulièrement depuis le début de l’année 2015, crises et ruptures se sont aggravées dans toute l'Europe, jusqu'à devenir pour l'Union européenne une crise existentielle. Les problèmes économiques et sociaux se sont aggravés. Cette période a associé un autoritarisme grandissant des politiques d'austérité et dans la dernière période des éléments de dislocation. Les forces politiques dominantes, qu’elles soient sociales-démocrates ou démocrateschrétiennes, sont confrontés à une impasse du modèle capitaliste libéral dans laquelle elles ont-elles-mêmes mené l’UE et à des divisions importantes au sein même de leurs familles politiques. L'avenir de l'Europe est plongé dans une incertitude croissante d'autant que la recomposition des rapports de force internationaux a des conséquences directes sur l’UE et sur la manière dont elle s’inscrit dans le monde. L’ensemble de l’édifice européen craque et peut s’effondrer. La question européenne est de nouveau posée dans son ensemble, et même dans ses fondements. Les valeurs qui prétendaient fonder l'Union européenne sont de facto réduites à néant. La différence de traitement entre des pays comme la Grèce, et ceux qui peuvent se targuer du rang de puissance régionale, tels que le Royaume-Uni, montre la violence des rapports de force, entre autres institutionnels, au sein même de l’Union Européenne. Le Brexit marque un tournant dans l’histoire de l’Union Européenne. Avant même le vote, les négociations sur le Brexit ont sanctuarisé un peu plus la pratique du dumping social dans l’Union Européenne elle-même. Le fait que pour la première fois depuis 1957 un peuple décide de quitter l’Union Européenne marque la faillite de l’Europe marchande et financière. L’échec cinglant et le refus de l’UE de traiter question des migrants en appliquant les principes de solidarité et du droit international cristallisent la faillite du modèle actuel et renforcent des tendances lourdes à la dislocation de l’UE. L’impasse et l’échec de la politique de la BCE, qui injecte encore à perte 1500 milliards d’euros d’ici mars 2017 pour le seul profit des banques et des très grandes entreprises démontrent son incapacité structurelle à envisager un autre modèle économique. On nous oppose depuis des années les dogmes des traités pour refuser les changements progressistes que nous proposons. Mais aujourd'hui, la vérité est que tout est sur la table, tous les débats sont à nouveau ouverts. Aujourd’hui, les forces du statu quo sont dépassées et celles de la réaction sont à l’offensive partout en Europe. Les courants de droite et d’extrême droite poussent en avant des solutions rétrogrades et xénophobes. La crise politique est générale. Le continent est au seuil d’un basculement qui peut conduire les peuples à se refermer sur eux-mêmes, avec tous les risques de tensions et de dislocation que cela comporte, alors que la guerre est aux portes de l’Union européenne, en Ukraine et sur les rives de la Méditerranée. Dans ce contexte, le PGE se doit d’être plus que jamais à l’offensive pour une Europe solidaire, féministe, démocratique et coopérative. Le PGE rassemble des forces diverses, communistes, socialistes, républicaines, anticapitalistes, écologistes, féministes, écosocialistes et d’autres forces démocratiques et progressistes. En cette période de lutte de classes exacerbée, il se conçoit comme un outil au service des intérêts du plus grand nombre en Europe en défendant la perspective du socialisme démocratique pour les peuples d’Europe…….

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…….SUITE SUR CE LIEN :

http://www.pcf.fr/sites/default/files/document_politique_pge_-_aout_2016-1.pdf

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Date d'élaboration du projet, août 2016.

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 12:11

#CeQueDemandeLePeuple est incontournable ! Les résultats / les analyses de la grande consultation citoyenne

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#CeQueDemandeLePeuple est incontournable ! Les résultats / les analyses de la grande consultation citoyenne

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65 000 ENQUÊTES REMPLIES

400 000 PERSONNES RENCONTRÉES.

C’EST ENSEMBLE QUE NOUS POURRONS ÉCRIRE UN NOUVEAU RÉCIT COMMUN.

1 - Depuis le printemps, les militantes et militants communistes se démultiplient pour venir à votre rencontre. Ils veulent entendre vos préoccupations, vos attentes, vos idées, vos propositions. Et leur donner de l’écho. Ils veulent que le débat politique parle de vos vies et de vos espoirs. Ils veulent que la politique, trop souvent confisquée et mise au service des forces de l’argent, redevienne une propriété populaire.

2 - Cette enquête nous a aussi permis de mettre en débat des idées et nos propositions dans la société. Il y beaucoup à faire et beaucoup est possible !

3 - Cette enquête révèle un visage de la France qu’on ne voit pas dans les médias. Nous allons la faire connaître partout pour que la parole populaire donne le ton du débat politique. Continuons. Emparez-vous de cette enquête, discutez-là, débattons-là et inventons l’avenir !

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VOIR L'EMISSION EN VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=uWrnWqX1bbM

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 07:27
RAPPEL : II. Forum européen sur la voie chinoise 2016 11 oct.08:30 au 11 oct.17:30.

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11 oct.08:30 au 11 oct.17:30

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Dialogue avec la Chine sur les grands enjeux européens et mondiaux

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Pour la seconde année consécutive une journée d’études est organisée entre chercheurs et universitaires chinois et français pour poursuivre le dialogue et rechercher des réponses communes à des défis communs. Des pays comme la Chine, à la recherche d’un nouveau mode de développement, proposent de nouvelles coopérations internationales. En France et en Europe, des forces politiques et sociales réfléchissent et s’organisent pour créer un monde plus juste, plus sûr, plus humain et plus solidaire.
Dans un monde en profond bouleversement de telles rencontres d’échanges sont indispensables pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité du XXIe siècle doit faire face.
Confronter et partager les analyses, en débattre publiquement sont les objectifs de ce forum initié en partenariat avec l’Académie des Sciences sociales de Chine, le PCF, la Fondation Gabriel-Péri, les revues La Pensée et Projet, le LEM-Lieu d'études sur le mouvement des idées et des connaissances, attac
hé au Conseil national du PCF et le journall’Humanité.

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Lieu: Espace Oscar Niemeyer - 2 place du Colonel-Fabien paris 19e

Inscription auprès de la Fondation Gabriel-Péri: inscription@gabrielperi.fr

PROGRAMME DU FORUM FRANCO-CHINOIS :

http://international.pcf.fr/92022

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 10:25
"Ils ne voient toujours ici que la cause, là que l’effet". Engels à Conrad Schmidt, 27 octobre 1890.

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« …Donc, lorsque Barth prétend que nous aurions nié toute réaction des reflets politiques, etc., du mouvement économique sur le mouvement même, il ne fait que se battre contre les moulins à vent…

…Mais je n’ai pas maintenant le temps de faire la critique de ce livre. Il faut d’abord que je sorte le troisième livre du « Capital »…

…Ce qui manque à tous ces messieurs, c’est la dialectique. Ils ne voient toujours ici que la cause, là que l’effet. Que c’est une abstraction vide, que dans le monde réel pareils antagonismes polaires métaphysiques n’existent que dans les crises, mais que le grand cours des choses se produit sous la forme d’action et de réaction de forces, sans doute, très inégales, - dont le mouvement économique est de beaucoup la force la plus puissante, la plus initiale, la plus décisive, qu’il n’y a rien ici d’absolu et que tout est relatif, tout cela, que voulez-vous, ils ne le voient pas ; pour eux Hegel n’a pas existé… »

Engels à Conrad Schmidt, 27 octobre 1890.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 05:59
Pierre IVORRA. L’échec lamentable du CICE.

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L’échec lamentable du CICE

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MERCREDI, 5 OCTOBRE, 2016

L'HUMANITÉ

La chronique économique de Pierre Ivorra

Dans son rapport 2016, le comité de suivi du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) mis en place par le gouvernement vient d’estimer probable qu’il y ait eu, grâce au dispositif de baisse des cotisations et des impôts des entreprises, « de l’ordre de 50 000 à 100 000 emplois créés ou sauvegardés sur la période 2013-2014 ». Au-delà d’une assertion aussi peu vérifiable, que constate-t-on comme évolutions ?

Selon les données du ministère du Travail, le nombre de chômeurs de catégorie A, c’est-à-dire sans activité, est passé – de mai 2012, date de l’élection de François Hollande, à la fin août 2016 – de 3,160 millions à 3,814 millions, augmentant ainsi de 20,7 %. Le nombre de chômeurs de toutes catégories a progressé de 1,160 million, soit de 26,6 %, et s’élève à 5,518 millions, contre 4,360 millions en mai 2012. François Hollande n’a pas réussi à inverser la courbe du chômage.

Le CICE a-t-il au moins permis de dynamiser l’économie française ? En fait, la croissance reste faible, baissant même au deuxième trimestre de cette année de 0,1 %. L’emploi progresse légèrement, mais l’industrie continue à en perdre. De l’aveu même du comité de suivi du CICE, il n’y a pas « d’effet observable sur l’investissement, la recherche & développement (R&D) et les exportations ». Il n’y a pas non plus d’embellie du côté du commerce extérieur. Enfin, le niveau de vie des Français stagne. Seule réussite : le taux de marge des entreprises s’est redressé, les profits réalisés rapportés à l’activité augmentent.

Cette prétendue politique de l’offre repose sur l’illusion qu’en baissant le coût du travail, en relançant les profits, on redressera l’économie. Et, au final, c’est un ratage complet. Cela d’autant que la plupart des pays européens en font autant. C’est une sorte de course de sacs où chacun essaie de faire chuter son voisin, mais, au final, où tout le monde tombe. Face à cela, certains, notamment au sein de la gauche socialiste, répliquent en y opposant la politique de la demande. Il faudrait notamment augmenter la dépense publique et les salaires. Certes, mais avec quel argent ? C’est là que le bât blesse. C’est là sans aucun doute la question clé des prochaines élections : où trouver l’argent pour engager une autre politique ? En vérité, trois choses sont à changer. Il s’agit de trouver de nouveaux financements mais pour une offre et une demande elles aussi transformées, permettant de maîtriser et de pousser en avant la révolution technologique en cours afin de répondre aux besoins sociaux et environnementaux, en permettant notamment l’accès de tous aux biens communs.

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 18:37
Aube graphique.Madrague Mont Redon
Aube graphique.Madrague Mont Redon

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LA PENSEE MARX. LE CAPITAL. LA CRITIQUE DU PROGRAMME DE GOTHA.

Une œuvre immense accomplie dans des conditions incroyablement difficiles

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L’œuvre de Marx et d’Engels est une œuvre colossale.

Cette œuvre a été permise par un progrès convergent des sciences et des techniques en gestation depuis des millénaires. Ce progrès qui se poursuit aujourd’hui a cependant perdu relativement la nécessaire convergence : pourquoi ?

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Cette œuvre a été accomplie dans des conditions humaines difficiles : le handicap de l’hostilité des classes dominantes, les difficultés matérielles personnelles quotidiennes immenses, les accidents inhérents à toute vie humaine, ses continuités, ses « ruptures momentanées de cohérences de la personne et-ou de son environnement », ses pulsions, ses erreurs aggravées par les difficultés matérielles.

Œuvre pourtant humaniste et fondamentalement progressiste, d’une extraordinaire lucidité, elle constitue l’éclosion d’une conscience synthétique d’une construction inconsciente commune qui se cherchait depuis l’antiquité : la conscience synthétique de la construction temporelle et spatiale de la société humaine, sur le temps long, sur le processus et les causalités des états historiques non prédéterminés de la société, sur l’état présent, ses contradictions successives et la recherche de sorties successives de ces contradictions dans d’autres contradiction de niveau supérieur. Et la conscience de la téléologie d’un mouvement de la personne que le travail humain révèle, mais non de la destination future globale énigmatique de ce mouvement et de la résultante de tous les mouvements dans le mouvement de l’humanité.

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La réaction des dominants aux découvertes de Marx et d’Engels et leur diffusion auprès des classe dominées a été immédiate.

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L’écriture et la publication des trois livres du Capital est un exploit exceptionnel de l’effort physique et moral de ces deux hommes dans les conditions qui leur était imposées. Et la collaboration qu’ils ont reçue de leurs familles et du mouvement ouvrier et du salariat en général, tout neuf, si elle était immense, en particulier celle de Jenny puis de ses filles, non reconnue parce que faisant partie de la division du travail décrite et dénoncée par Marx lui-même, ne pouvait compenser les difficultés de la réalisation. Réalisation non pas finale mais initiale qu’est l’œuvre de ces interprètes conscients d’un processus inconscient qu’ils furent, sur le processus de production et de reproduction matérielle et morale de l’humanité à commencer par celles des biens matériels nécessaires à sa vie humaine.

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Marx dont la conscience synthétique anthropologique, philosophique s’est réalisée dans la compréhension de l’état encore présent aujourd’hui de reproduction de la société humaine, le capitalisme, et dans l’écriture du Capital allant de pair, a dû compléter les débuts de sa rédaction et la poursuite de la conscience des débuts de son œuvre qu’il constituait, dans d’atroces difficultés de maladie et de souffrance et sans doute de moments de désespoir. Et Engels a dû pendant plus de 10 ans mettre à jour et compléter ce travail commun titanesque avec des moyens matériels meilleurs mais bien insuffisants, et relativement isolé dans ce travail lui-même, et la force personnelle à développer pour compenser ces faibles moyens.

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Les difficultés du mouvement ouvrier et du salariat en général ont été et sont aussi la conséquence de ces conditions de naissance de sa conscience.

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On peut dire que l’état présent général de la pensée humaine est une résultante de la « pensée Marx » dans le mouvement social qui l’a faite naître, et de la contre attaque du capital qu’elle a immédiatement subie avec des moyens matériels et moraux disproportionnés de la part des dominants, ce qui se comprend vu les intérêts en jeu.

Contre attaque par le capital en « commençant » par les massacres par la bourgeoise des ouvriers et artisans la Commune de Paris, succédant aux répressions antipopulaires millénaires, en passant par les guerres mondiales et coloniales qui ont laminé des générations de militants conscients, et tant de répressions qui ne sont pas dans les livres d’histoire.

Enfin effets de la puissance de cette contre attaque par le capital, la dissolution relative des idées dans un mouvement ouvrier affaibli idéologiquement à travers les épreuves et l'illusion des "adaptations nécessaires" face aux dangers et paradoxalement aussi à ses succès, au lieu de l'approfondissement permanent de son essence.

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Pourtant, les conditions actuelles, du XXIème siècle, de la concentration capitaliste, dans la société capitaliste mondialisée, numériquement informationnalisée, le degré de productivité et de production et de surproduit atteint devrait ouvrir la possibilité d’une transformation qualitative d’une organisation sociale globalement socialisée, de partage, d’abondance, de développement durable global de la société et de la personne humaine.

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Mais les conditions subjectives ne sont pas atteintes, et la dissolution de la pensée Marx dans la pensée unique de l’hyper libéralisme et l’hyper présidentialisme de démocratie moribonde en sont la raison première. Peut-être sommes-nous près d’atteindre ces conditions subjectives ? Pourquoi pas, l’avenir le dira.

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Mais il n’y aura pas de renaissance de la société dans une sortie de crise sans une renaissance de cette conscience que les mouvements, organisations et partis de protestation et transformation sociale ont eux-mêmes en partie perdue, en partie oubliée, en partie relativement étouffée eux-mêmes involontairement ou pas, et dont ils peinent à reconstituer le corps vivant, cette conscience collective traversant les actes individuels.

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Certes tout n’est pas perdu, au sens propre. La pensée Marx n’est pas perdue mais elle doit retrouver sa pleine vivacité, son plein développement critique et actif. Les effets des crises générales du capitalisme et de civilisation constituent un terrain qui peut être favorable à cette conscience, mais non automatiquement.

Elle ne les retrouvera qu’au prix d’une volonté humaine organisée de répondre au besoin de transformation en santé en usant des nouvelles « Lumières » qu’est « la pensée Marx ».

« Lumières » libérées de la classe bourgeoise dominante réduite de plus en plus à une poignée de représentants des monopoles mondiaux et de ceux qui gravitent dans leur l’orbite pour perpétuer les lois de l’échange A-M-A’ (Argent-Marchandise-Argent plus) qui constituent la base de notre vie à tous et des contradictions qu’il induit dans cette vie à tous.

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L’œuvre de Marx et d’Engels a trouvé une continuation dans celle de Lénine, de la Révolution d’Octobre Russe, les moyens matériels qu’elle leur a fourni et a fourni à d’excellent chercheurs et acteurs de progrès, mais aussi les déformations dogmatiques et criminelles de la dictature stalinienne et des conditions de son existence, qui ont touché aussi en partie les chercheurs et acteurs de progrès des pays dits occidentaux, capitalistes développés et coloniaux et « ex-coloniaux ».

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Le développement des grandes zones régionales mondiales d’échange et leur coopération avec les anciennes, leurs transformations communes et conjointes, la maitrise des systèmes financiers et de la création monétaire pour le service de besoins humains, contiennent le dépassement possible des contradictions et la naissance d’un autre type de développement, de son "explosion" quantitative et qualitative en santé, de la sécurité de formation et d’emploi dans le monde ouvrant la voie à l’activité humaine libérée des contraintes sociales de classe, à la créativité sans rivages.

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Pierre Assante, 5 octobre 2016.

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 09:00
.......Marseille, toujours sur les murs
.......Marseille, toujours sur les murs

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Une double page publiée le 3 octobre 2016 :

Quelle candidature pour l’élection de 2017 ?

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Y participent : Marie-Pierre Vieu, Henri Malberg, Pierre Zarka, Olivier Mayer.

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Cette double page sera sans doute en ligne dans quelques jours.

Vous pouvez aussi acheter l’Huma en ligne ou au kiosque.

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Longues intervention développant différents points de vue leurs différence et leurs rapprochements.

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Je vous fais part d’un passage du texte d’Henri Malberg, le plus clair à mes yeux :

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« ….A cet égard je trouve l’orientation du parti communiste bonne : des propositions qui peuvent converger avec toutes les forces d’une vraie gauche et la désignation en commun d’un seul candidat à la présidentielle pour les représenter. Pour donner force à cette orientation, je pense qu’il faut choisir, le 5 novembre (Date de la tenue d'un nouveau Conseil National et d'une consultation du PCF ), un candidat communiste. Un candidat qui mènera campagne pour dégager les convergences d’une vraie gauche et pour créer les conditions d’un candidat qui lui sera commun. C’est la meilleure possibilité pour que le grand parti qu’est le Parti communiste puisse être visible et peser sur la situation. Il faut proposer aux communistes, et à tous ceux qui veulent que l’on sorte enfin de cette mélasse, et des risques encourus, d’être des militants dynamiques, porteurs d’idées et d’espoir, et unitaires. Malheureusement, à l’heure actuelle, nous sommes la seule force à avoir une telle stratégie…

…Il n’est pas de progrès et pas de démocratie dans notre pays sans mouvement populaire, sans activité des partis politiques dans leur diversité et sans gauche. Je dis à ces camarades et souvent mes amis, « laissons du temps au temps » -C’est une phrase de Mitterrand. Développons les propositions communistes.

Pendant plusieurs mois, voyons leur effet. Voyons leur retentissement. Voyons les attitudes des uns et des autres. Il reste six mois avant l’élection présidentielle, nous avons le temps de combattre. Et le moment venu, nous choisirons ce qui nous semble le plus conforme à la perspective démocratique pour laquelle nous combattons…. »

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Pour ma part je renvoie AUSSI à un précédent article perso sur « L’orientation de Waldeck Rochet à nous jours et sur le Forum sur la Chine 2016 », ainsi que sur le « projet de loi sur la sécurité de l’emploi et de la formation », sur le site d’Economie & Politique, le tout sur ce blog.

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Pierre Assante, 3 octobre 2016

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 08:52
CRISE SOCIALE : NOUS NE POURRONS TROUVER D’ISSUE A CETTE MALADIE TANT QUE REGNERA LA CONFUSION SUR SA NATURE. MARX ET "LE PROGRAMME DE GOTHA"

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CRISE SOCIALE : NOUS NE POURRONS TROUVER D’ISSUE A CETTE MALADIE TANT QUE REGNERA LA CONFUSION SUR SA NATURE.

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Oui, notre société est malade et sa maladie a de graves conséquences sur notre vie de tous les jours.

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Nous ne pourrons trouver d’issue à cette maladie tant que nous n’aurons pas une conscience claire de la nature de la maladie et d’abord tant que règnera la confusion sur ce qu’est notre société et sa nature, ce qu’est la production des biens nécessaires à la vie, ce qu’est le travail qui permet cette production.

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Lors de l’unification des partis ouvriers sociaux-démocrates allemands, et dès cette période, Marx s’alarmait de la confusion entretenue dans ces partis et les graves conséquences qu’elle contenait pour leur action transformatrice de la société.

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Il ne s’agissait pas dès lors d’une querelle théologique laïque et de gauche, mais de retrouver ses esprits, rassembler ses idées sur la réalité, au moment où la plus grande confusion y régnait, confusion empêchant de trouver une voie commune, en santé, d’une la poursuite saine, vitale, vivable du processus social.

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Malgré des avancées et des progrès, la question reste entière.

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Le « programme de Gotha », modèle de confusion en matière d’analyse sociale et de programme politique, sur lequel l’unification des partis ouvriers sociaux-démocrates allemands s’est constituée, en avance sur les autres nations européennes, y compris la France, est une tare dont les partis et mouvement progressistes sont loin d’être sortis.

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« La critique du programme de Gotha », adressée par Marx à des responsables de l’époque des partis ouvriers sociaux-démocrates allemands reste d’une actualité, d’une utilité et d’une nécessité criante.

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Bien sûr, un texte, de qui que ce soit, ne contient pas en soi la solution miracle à nos maux. D’autres textes peuvent avoir la même fonction éveilleuse et éducative.

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Cependant, de par son contexte, sa brièveté relative, son urgence dans la réponse d’un moment particulier dont nous ne sommes pas sortis, le rendent particulièrement recommandable.

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Comme toute réflexion, la réflexion sur les idées de ce texte demande travail collectif et surtout accompagnement par les plus « connaisseurs », y compris en matière de « vocabulaire », de par leur expérience militante ou scientifique, les deux ensemble, auprès ce ceux que la vie n’a pas amené à se pencher sur la question, de par les multiples autres occupations qui les ont pris.

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Cet accompagnement est urgent. Et s’il semble prétentieux de proposer cet accompagnement, c’est pourtant un devoir pour un parti communiste et ses membres, pour un parti de progrès et de transformation sociale en santé.

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Voilà dont ce texte en préambule d’une étude sérieuse réclamant temps et effort, non une étude en soi, mais pour une étude en vue d’agir sur cette maladie sociale sur laquelle ces quelques mots ont débuté.

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Pierre Assante, mardi 4 octobre 2016.

LE TEXTE SUR CE LIEN :

http://pierreassante.fr/dossier/MARX_GOTHA.pdf

Ce texte de Marx reprend des phrases du Programme de Gotha (en italique au début de chaque argument), et les commente pour préciser et éclaircir un sujet donné.

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 00:36
Pierre Laurent, ce mardi, dans l’Humanité : « Pourquoi il n’est pas trop tard pour remobiliser la gauche pour 2017 »

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Pierre Laurent, ce mardi, dans l’Humanité : « Pourquoi il n’est pas trop tard pour remobiliser la gauche pour 2017 »

SÉBASTIEN CRÉPEL

LUNDI, 3 OCTOBRE, 2016

HUMANITE.FR

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Ce mardi, dans l’Humanité, le secrétaire national du PCF s’explique sur la démarche des communistes pour les élections à venir. Rassemblement, projet, choix de candidature… Pierre Laurent livre les clés du débat.

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A quelques jours de la présentation des résultats, samedi prochain, de la « grande consultation citoyenne » menée par les militants de son parti en vue de définir un projet de gauche pour 2017, le dirigeant communiste s’exprime dans l’Humanité, ce mardi, sur « les axes pour un projet possiblement commun à toutes les forces de gauche ». C’est en effet l’ambition des communistes à laquelle « rien ne nous fera renoncer », prévient Pierre Laurent, qui explique pourquoi le PCF a fait à ce stade « le choix politique de ne pas mettre un candidat dans la discussion » pour l’élection présidentielle.

L’heure de la décision approche cependant pour les communistes, avec leur conférence nationale prévue le 5 novembre, qui formulera « les choix qui seront soumis aux communistes ». Les différentes hypothèses sur la table, celle d'une candidature communiste, la possibilité de soutenir ou non la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le rassemblement des candidatures de la gauche en rupture avec le gouvernement et la construction du cadre collectif pour y parvenir : Pierre Laurent livre les clés du débat sur tous ces sujets.

Un fil rouge structure son propos : construire une offre politique nouvelle qui permette de « ne pas se résigner à la défaite que nous promettent chaque jour les enquêtes d’opinion si le paysage des candidatures reste ce qu’il est aujourd’hui. » « Sinon, nous assisterons à la qualification des seules forces de droite et d’extrême droite, prévient-il. Jamais les communistes ne prendront la responsabilité de banaliser une telle perspective. »

« Ce que nous avons à décider, ce n’est pas seulement d’un nom, c’est une démarche globale », souligne Pierre Laurent : projet politique, lien entre campagne présidentielle et campagnes législatives, premières initiatives en chantier… Le secrétaire national du PCF détaille comment les communistes entendent peser sur la situation actuelle pour la modifier et favoriser le rassemblement « des énergies et des idées », et isoler une éventuelle candidature du clan Hollande-Valls. Europe, « made in France », nation et « identité » : Pierre Laurent livre des propositions et pointe les convergences possibles avec d’autres forces de gauche pour faire avancer un projet commun. Des propos exclusifs à ne pas manquer ce mardi.

Sébastien Crépel

journaliste

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 07:33
Marseille, sur les murs...
Marseille, sur les murs...

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I. Il est stupide et dangereux de prétendre défaire les liens matériels et moraux qui se sont constitués par régions mondiales.

II. Forum européen sur la voie chinoise 2016. 11 oct.08:30 au 11 oct.17:30 : Dialogue avec la Chine sur les grands enjeux européens et mondiaux

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I. Lorsque je lis les écrits de Waldeck Rochet (1) sur 1968 en France, sur le rôle de la classe ouvrière et de ses alliances, sur la critique du mouvement communiste international, dans la situation du capitalisme monopoliste d’Etat etc., je ne peux qu’admirer leur justesse, relative mais profonde.

Certes, il n’y a pas là une vision approfondie de ce qu’allait produire la réorganisation mondiale du travail par le capital dans les années 1960-70 et jusqu’à aujourd’hui, dans son organisation mondiale du travail elle-même, ses institutions nationales et mondiales, les sciences et techniques numériquement informationnalisées, institutionnelles, financières et militaires à leur service, et ce qui allait échapper aux mouvements ouvriers nationaux les mieux organisés, objectivement et subjectivement, isolés, ET dans les pays du « socialisme réels » de même (et leurs tares), élément premier de leur chute.

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Mais qui peut prétendre, en tant de parti, mouvement etc. avoir eu dès 1968, dès cette période une vision globale de ce qu’est devenue notre réalité locale et mondiale de 2016 ?

Le « grand » Mitterrand, lui-même, fossoyeur d’une alliance possible de la gauche pour combattre le grand capital, n’a su qu’accompagner, et mal, les transformations du monde et l’aggravation de sa crise, qui atteint aujourd’hui un paroxysme mortel si des remèdes n’y sont pas donnés.

Ce n’est ni un homme providentiel ou une femme providentielle, ni une élection, ni hier ni aujourd’hui, qui constitueront en soi le remède en question.

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J’ai le culot de prétendre qu’il est stupide de prétendre défaire les liens matériels et moraux qui se sont constitués par régions mondiales et entre-elles, Europe et institutions européennes comprises, sans créer une catastrophe de plus, un recul Impérial de civilisation. Si la nation peut constituer un échelon parmi d’autres, par ses acquis sociaux, son travail, sa culture, en aucun cas un marché national restreint ne constituera une avancée des forces productives répondant aux besoins d’un peuple. Il n’y a pas lieu d’opposer le Km. 0 et la mondialisation, ils sont une condition du développement humain et non une incompatibilité. Si vous voulez critiquer la mondialisation, ajoutez-y le qualificatif « capitaliste » dans son hyper libéralisme et son hyper démocratie représentative capitaliste présidentielle tueuse de démocratie. Le mal n’est pas la mondialisation. La mondialisation est un processus né avec l’humanité. Nous ne vivons pas une mondialisation en général, mais une mondialisation capitaliste, une concentration monopoliste mondiale, la crise de suraccumulation-dévalorisation qui va de pair et pour le moment l’absence de remèdes du mouvement populaire pour y remédier, malgré tous les efforts des communistes et des économistes marxistes (2) pour en proposer de valables et dans le rassemblement unitaire des victimes de la crise.

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La crise générale du capitalisme, pourquoi avons-nous « oublié » cette notion et cette réalité ?

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Contrôler la BCE, la création monétaire, les institutions financières et les banques, le FMI... pour les mettre au service des besoins populaires, économiques, ergologiques, écologiques, par un grand mouvement politique européen des nations convergentes, c’est cela répondre à la crise du capital et ses remèdes. Combien de fois faudra-t-il rappeler qu’il ne s’agit pas de s’attaquer au voisin, mais au capital, pour transformer un système à bout de souffle, sur le plan de la production et de la démocratie ?

Qui est aveugle au processus de réorganisation mondiale du travail des 50 dernières années, son effet sur les peuples et sur les nations, l’avance prise par le capital sur l’organisation d’un mouvement ouvrier mondial et les alliances de ce mouvement possibles dans la transformation ne peut qu’être aspiré par l’idéologie et la vision médiatiques de la classe dominante, celle du capital monopoliste mondial imperméable aux besoins sociaux et aux diversités des activités de la personne, des peuples et de l’humanité capable de répondre à ces besoins.

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Pierre Assante, 2 octobre 2016

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(1)Waldeck Rochet, Ecrits politiques 1956-1969. Editions sociales. 1976.

Cette sélection, bien que choisie d’une manière assez orientée dans la période de direction de Georges Marchais, lequel a pris souvent sans bonheur le contre-pied de Waldeck, en particulier sur la façon de concevoir l’évolution sociologique et les alliances nécessaires de la classe ouvrière est à connaître

Cette sélection nous donne à apercevoir l’ampleur d’une analyse marxiste qui restait encore dans le mouvement communiste en France, la question de la production et de l’échange dans un système déjà en crise générale, laquelle ont été réduites par la suite à une analyse évènementielle et locale perdant le lien avec le mouvement général de l’humanité.

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(2) Ne pas manquer ce moment :

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II. Forum européen sur la voie chinoise 2016

11 oct.08:30 au 11 oct.17:30

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Dialogue avec la Chine sur les grands enjeux européens et mondiaux

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Pour la seconde année consécutive une journée d’études est organisée entre chercheurs et universitaires chinois et français pour poursuivre le dialogue et rechercher des réponses communes à des défis communs. Des pays comme la Chine, à la recherche d’un nouveau mode de développement, proposent de nouvelles coopérations internationales. En France et en Europe, des forces politiques et sociales réfléchissent et s’organisent pour créer un monde plus juste, plus sûr, plus humain et plus solidaire.
Dans un monde en profond bouleversement de telles rencontres d’échanges sont indispensables pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité du XXIe siècle doit faire face.
Confronter et partager les analyses, en débattre publiquement sont les objectifs de ce forum initié en partenariat avec l’Académie des Sciences sociales de Chine, le PCF, la Fondation Gabriel-Péri, les revues La Pensée et Projet, le LEM-Lieu d'études sur le mouvement des idées et des connaissances, attaché au Co
nseil national du PCF et le journal l’Humanité.

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Lieu: Espace Oscar Niemeyer - 2 place du Colonel-Fabien paris 19e

Inscription auprès de la Fondation Gabriel-Péri: inscription@gabrielperi.fr

PROGRAMME DU FORUM FRANCO-CHINOIS :

http://international.pcf.fr/92022

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