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24 décembre 2019 2 24 /12 /décembre /2019 07:48

 

Macron et nous, communistes.

 

RESUMÉ :

Le capital a besoin de détruire ou geler une part toujours plus grande de son accumulation au fur et à mesure que progresse, s’accroît la productivité, et les capacités productrices des forces productives, les hommes, leurs machines et leurs cultures. Cette contradiction entre les progrès des forces productives et la capacité du système à y répondre est majeure dans la crise économique mondiale et de civilisation d’aujourd’hui. Elle influe négativement sur le processus de développement de l’humanité et évidemment sur la satisfaction des besoins matériels et moraux humains, et ne répond plus à leur évolution et leur complexification utiles et nécessaires. Une des conséquences est la priorité pour les actionnaires principaux non pour l’entreprise, non ce pour ce qu’elle produit - et encore moins pour les services qui le permettent -, mais qu’on achète et qu’on vend au gré du rapport des opérations financières dans le marché. Ventes et achats qui au passage détruisent du capital accumulé et des hommes qui n’ont que la vente de leur force de travail comme ressource. C’est la différence entre la concentration capitaliste sous le CME (1) social et de main d’œuvre du gaullisme et de l’échec passé programmé du nationalisme social, et le CMMnIgF (2), le capitalisme mondialisé et financiarisé de ce début de XXIème siècle et de son échec actuel et encore plus, futur...

(1) Capitalisme Monopoliste d'Etat, expression de Paul Boccara. 

(2) Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé, expression tirée de la première.

Macron et nous, communistes. On pourrait penser que nous avons un point en commun avec les théoriciens et les praticiens de « La République en Marche », qui sont aussi ceux de la finance d’aujourd’hui, mondialisée, numérisée, et comme dirait Lapalisse, financiarisée.

Ce point en commun serait le constat effectif que la croissance de la production et de la productivité, du capital, qui vont de pair, ne peut plus s’accommoder des anciennes règles et qu’il faut donc les réformer.

Ce en quoi nous pouvons affirmer, Communistes et LReM, c’est que la croissance de l’humanité, sur tous les plans, ne peut s’accommoder de l’Etat actuel de la gestion de la production, de la distribution, de l’organisation actuelle du travail.

Là où s’arrête la comparaison, c’est sur 1) la répartition des richesses, 2) des réformes de l’état actuel ne peuvent résoudre la crise de croissance de l’humanité, de sa production, de la productivité sans 1) résoudre la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital 2) et pour cela sans réformer le système d’échange A-M-A’, et la Vente-Achat-Vente de la force de travail sous toutes ses formes, qui engendrent sa crise. Le système engendre sa crise.

La seule solution pour éloigner le plus possible la société capitaliste d’un effondrement, c’est, dans le système actuel macronien, libéral mondial généralisé, de détruire ou de geler en proportion égale et même en proportion plus grande le capital accumulé par rapport aux progrès de la productivité. La productivité en système capitalisme et à la fois le moteur de son développement et le moteur de sa crise, la crise gagnant sur le développement.

La politique d’austérité généralisée, ses conséquences quantitatives et qualitatives, n’est pas une cause mais une conséquence du système et de sa crise. La bataille des retraites, de la santé, de l’organisation du travail, de la production et de l’échange, de la formation-transmission-qualification des activités humaines…. cette bataille va dans le sens de reformer en santé le système au lieu de le réformer en aggravant la maladie actuelle et actuellement.

C’est ce que le capital fait déjà , et en grand par les guerres physiques et économiques mêlées et par le gaspillage des richesses produites, non ou mal consommées, en relation avec son comportement anti écologiste du type de consommation et de non-consommation qu’il impulse par la pub, grande pourvoyeuse de financement numérisé,  et ses orientations économiques dans la production et la distribution. ET encore plus dans le travail : notre type de relations, de rapports sociaux et la qualité qu’ils exigent, en qualité et santé, sont à l’opposé des besoins de créativité humaine, d'invention, de précision et de prospective, en relation avec les besoins humains et leur définition démocratique, leur mouvance, leurs évolutions quantitatives et qualitatives, qu’ils soient, en unité, élémentaires et en complexification.

Je renvoie aussi sur cette question au schéma du dispositif à trois pôles (Marché-gestion-politeïa) de la recherche ergologique traité dans d’autres articles de ce blog.

Le mythe d’un marché se régulant seul dans le sens d’une poursuite saine d’accumulation ou d’un équilibre stable, est usé par les économistes orthodoxes et même ceux, médiatiques car « ils conviennent », qui se présentant comme progressistes et résolveurs de la crise, ne font que freiner les solutions opérationnelles de transformation radicale du système financier :  crédit, production monétaire, sécurité d’emploi et de formation, le tout soutenu par des décisions politiques et les luttes nécessaires pour les imposer.

La Chine, seul pays actuellement procédant à des régulations de l’accumulation, sous l’effet des éléments les plus conscients du PCC et de la société chinoise en général, pâtit malgré tout d’un système de contraintes, hérité d’une histoire ancienne et de son accélération exponentielle, différent du nôtre, ce en quoi cela choque nos consciences historiques. Si le développement permet de faire progresser les droits de l’homme au sens absolu, c’est à dire les droits du producteur et  pas seulement d’un citoyen réduit aux choix de la couleur de la tapisserie, la relation développement-démocratie n’est pas automatique. Il est cependant lié à un niveau des forces productives le permettant.

La vieille opposition intérêt de l’individu, intérêt collectif, n’est pas une opposition antagonique, c’est-à-dire qu’elle peut être résolue sans la destruction d’un des deux éléments en opposition, auquel cas la destruction de l’humanité serait au bout de cette opposition. La question de la conscience entre besoins  immédiats et à long terme de l’individu et développements immédiats et à long terme de la collectivité, micro et macro, réside à la fois dans la conscience du type de développement nécessaire en prospective et en résolution dans l’état présent, mais aussi, en unité, dans la conscience du lien entre le corps-soi et le corps social, ce qui est aussi une lapalissade, mais les lapalissades révèlent souvent des réalités élémentaires qui restent dans un coin de la tête sans en sortir…

Le rapport antagonique à résoudre est celui du capital/travail. Et pas seulement par la question de la répartition entre salaire et plus-value, mais aussi et surtout dans celle de l’accumulation-dévalorisation que le système engendre et que les progrès foudroyant des capacités de la productivité aggravent avec force et rapidité. Progrès de la productivité et taux de profit pour investir ne font pas bon ménage avec l’investissement répondant aux besoins sociaux.

L’objectif économique ne peut être séparé de la libération de l’initiative humaine, de la libération d’une contrainte qui limite des capacités de représentation prospective du cerveau humain en relation avec les capacités sociales, et vont de pair. Que ce soit la représentation du "lit de Platon" par le menuisier imaginant son ouvrage, son processus de fabrication  accompli, comme celle de la représentation collective d’une organisation sociale dont le processus tende au rapprochement permanent entre besoins et satisfaction des besoins matériels et moraux et leur développement.

Pierre Assante. Mercredi 18 décembre 2019.

 

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L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 19:20

 

QUALITÉ DE LA VIE HUMAINE

ET

MESURE DU TEMPS DE TRAVAIL.

Ulysse nous salue...!

 

Tant que les forces productives ne se seront pas affranchies dans l’échange, de la mesure du temps de travail et que la détermination de la valeur d’échange dans la production-consommation de masse en dépendra, une nouvelle qualité des conditions de vie ne sera pas possible. Cela peut s’appeler, pour le dire d’une autre façon, développer jusqu’au bout les valeurs sans dimension.

Ce qui a permis aux classes dominantes des modes de production et d’échange passés, avant le capitalisme, de progresser en qualité dans leur consommation, c’est justement qu’elle ne reposait pas sur cette mesure.

La consommation des ultras privilégiés du capitalisme qui singent ces classes sociales passées, perd elle-même en qualité. Malgré leur opulence, c’est un recul de civilisation pour eux aussi.

La qualité dépend de la possibilité de l’homme producteur de produire indifféremment de cette mesure. C’est d’un processus dans ce sens que dépend la qualité et la santé de l’humanité. La qualification est  liée à la capacité de produire sans cette mesure et du processus pour atteindre cet objectif de nouvelle civilisation en santé pour tous. Tout le reste n'est que robinsonnade !

Les progrès quantitatifs de la consommation de masse se fait au détriment de la qualité de la consommation de masse. En même temps ce sont les progrès quantitatifs de la consommation de masse qui permettent d’ouvrir, avec l’explosion quantitative de forces productives, les possibilités de s’affranchir de la mesure de la valeur par la mesure du temps de travail, de la valeur marchande par les capacités de forces productives de s’affranchir de cette mesure et par la même occasion de la vente-achat de la force de travail qui va de pair, au profit de l’activité libre de production, d’invention et d’auto-projection-création du développement humain dans l’univers.

Le mode de production capitaliste en régulation et en tentative de régulation plus avancée de la Chine, malgré la guerre économique du capital dominant à laquelle elle doit faire face et répondre, se trouve devant deux possibilités réelles. Ou un dépassement de la mesure, auquel les théoriciens du PCC commencent à faire allusion, d’une façon sans doute hésitante et imprécise, mais révélatrice de ce qu’une régulation et une possible sortie de crise de suraccumulation-dévalorisation du capital, telle que préconisée par les propositions de Paul Boccara et de son « école économique », rend accessible, de façon progressive et radicale. Cependant devant les défis auxquels se trouve confrontée l’humanité pour produire en santé et en rapport avec son milieu terrestre dans lequel il est une composante, une question de rapidité se pose urgemment.

Les bons choix sont à la portée de l’humanité. Y accèdera-t-elle ? Il s’agit de passer de la mesure abstraite du travail par la mesure du temps de travail moyen social nécessaire à une production, à une capacité productrice le permettant. La révolution numérique mise au service des besoins sociaux ouvre cette possibilité.

Travail abstrait, valeur de la plus-value plus valeur du capital variable, et travail concret, sont en contradiction avec une cohérence et une santé entre travail prescrit et travail réel. La distance naturelle et énigmatique entre les deux, est poussée dans notre système à la déqualification du produit et de l’homme producteur, qui s’accroît sans cesse avec l’accroissement de l’accumulation capitaliste, et le  paroxysme actuel de la suraccumulation-dévalorisation du capital qui conduit  à cette déqualification et au blocage progressif de l’échange par-dans la circulation de sang de ce système : la circulation obsolète du capital dans son corps vieilli.

La « qualification d’élite minoritaire » dans la masse des populations du monde, illustre le retard entre les possibilités de développement humain et l’arriération relative dans laquelle l’humanité vit, l’arriération du système économique et social, l’arriération du mode de production et d’échange A-M-A’ confiné à l’échange A-A’, dans sa monstrueuse et mortifère financiarisation sans mesure, telle dans la masse de l’échange.L'abolition réelle et actuelle de la mesure "naturelle" du système dans l'immesure de la financiarisation, va de pair avec le besoin de son abolition générale.

Ulysse nous salue...!

Pierre Assante. 22 décembre 2019.

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 08:59

 

Noel, l’Eglise, le Parti, les pouvoirs, contraintes et transformations,  et la crise économique et culturelle.

 

Ceci est une réflexion, par une étude. Pour une étude se reporter à « Athéisme dans le christianisme » d’Ernst Bloch.

On ne peut séparer mentalement christianisme et Eglise de même que Communisme et Parti.

Les aspirations humaines qu’elle et il témoignent à travers eux, à double sens, en rapports dialectiques, en interaction, sont à la fois engendrées par l’état matériel de la société et portées par l’organisation qui y correspond, dans l’infini diversité des situations. La guerre que se sont menée Eglise et Parti Communiste dans les siècles passés n’est pas un hasard, y compris pour le parti bourgeois de la révolution bourgeoise, mais à la fois un état de concurrence et un état idéologique dans l’acte d’intervention sur l’état de la société, où transformation en santé et conservatisme réactionnaire ont joué dans les deux sens et à l’intérieur des deux, en fonction de la période historique et même à l’intérieur d’une même période historique.

Dans « état matériel de la société », je comprends état des forces productives, hommes, machines et cultures, institutions, état de développement, de stabilité relative ou de fin de vie du mode de production du moment.

La secte judéo-chrétienne, comme la secte ouvrière, sans connotation négative sur le mot secte, ont des parcours parallèles, des rencontres et des contradictions mutuelles. La secte chrétienne-judaïque a une histoire relativement longue par rapport au communisme, et par rapport à l’histoire longue de l’humanité, du galet aménagé à l’informationnalisation numérique.

L’Eglise s’est développée et a maintenu avec des variations une existence quantitative forte dans et par sa capacité à s’allier avec les pouvoirs depuis Constantin, et quelquefois s’y substituer lorsque les pouvoirs subissaient l’affaiblissement et la quasi disparition dans les crises des modes de production et d’échange, l’esclavagisme par exemple à la fin de l’Empire Romain d’Occident.

Tradition et aspirations sont toujours liées. Il s’agit de l’unité dialectique des forces contraires à l’intérieur d’un mouvement de la nature ou de la société, y compris à l’intérieur des forces contraires, et leur composition en multiples mouvements micros et macros. Elles tiennent ce lien, pour la société humaine, de la pesanteur des normes antécédentes qui régissent production, comportements et organisation humaine. « Le mort saisit le vif », et le vif procède cependant tant que les capacités d’invention ne sont pas neutralisées, du moins relativement, par le système ou cantonnées rigidement dans son maintien et dans  les champs indispensables au processus de base du système, ce qui est le cas dans ce début de XXIème siècle. Certes nul ne peut brimer l’invention, mais elle peut être canalisée relativement, ce qui entraîne son affaiblissement, empêche son explosion positive comme nous la connaissons dans de grands moments historiques qui sont la résultante d’une infinité micro et macro d’invention en unité organique, sociale.

Le christianisme d’église a conservé sa base de l’Ancien Testament alors que l’origine du christianisme est une contestation de cet ancien testament réifié, rigidifié, par et de l’organisation sociale et religieuse dans le monde romain travaillé en contradiction par le commerce méditerranéen et ses idées, de l’esclave au paysan, du négociant à l’artisan, d’ Epicure  à Archimède…

Ce soutien et quelquefois assimilation de l’église et du christianisme au pouvoir qui lui a permis de perdurer fortement, avec des variations, parmi les siècles, tout en étant « l’expression en tant que religion, des misères et douleurs et détresse humaines », a conduit l’Eglise à se maintenir par la contrainte physique et morale puisée dans les forces sociales dominantes et leurs moyens de domination. Le cas du communisme est révélateur que dans l’état des forces productives modernes, leur exigence d’initiative, d’invention collective, la contrainte physique et morale ne peut qu’aboutir à la négation de la visée, donc de l’aspiration et de l’échec de l’entreprise, relatif ou total. Certes, on ne peut pas mettre dans le même sac les partis qui ont exercé un pouvoir d’Etat et ses contraintes et ceux qui construisent une alternative. En même temps l’action sur l'Etat des forces productives dans un pays concerne les communistes, qu’ils soient au pouvoir ou non. La contradiction révèle l’opposition entre ce qui naît dans l’existant et ce qu’il contient de futur possible. La question du rapport entre libertés et forces productives doit conduire à un processus de démocratisation, une démocratie de l'homme producteur-citoyen, la sortie de la contrainte et une société échappant à la domination de classe allant de pair, progressivement et radicalement. La guerre des dominations économiques n’est pas la cause de l’organisation capitaliste, mais la cause des dominations économiques tient dans le système d’accumulation capitaliste mondialisé, bien sûr en relation réciproque dans le système et ses normes installées. Le substrat « animal » peut être en contradiction avec le processus d’humanisation, mais pas en antagonisme. Les transformations dans les fonctions maternelle et paternelle, si elles procèdent de l’histoire passée, montrent aussi les capacités de transformations de l’homme lui-même et de l’humanité et elle-même, en Santé.

Engels souligne la ressemblance et les différences des premiers chrétiens et des premiers communistes. Le règne de la justice sur terre et non dans l’au-delà fait leur différence. Certes il y a dans les deux cas de « l’abstraction -de la déadhérence conceptuelle- non opérationnelle » dans le projet. Mais les forces productives aujourd’hui ouvrent la possibilité d’une libération du travail contraint marchand au profit d’une libre activité développant la personne et sa cohérence entre la société, l'humanité, dans les rapports entre hommes eux-même et les rapports entre l’homme et l’univers.

C’est ainsi que peuvent se rencontrer la double et simple aspiration entre croyant et incroyant jusqu’à la disparition des idéologies, expressions d’une société de classe divisée, au profit d’une société sans classe unifiée et d’une recherche scientifique, matérielle et morale, des contenus du réel et de son processus. Ce qui éloigne encore croyant et non croyant, c’est une conscience du processus prévisionnel élaboré, des moyens du chemin progressif et radical pour concrétiser la visée. La différence entre les deux démarches se concrétise souvent par un degré plus ou moins important de « gauchisme » par rapport à la conscience du processus, sa mise en pratique, ses révisions, ses retours et ses avancées. Ce n’est pas attenter à la fête de Noël -moi, je chante en souvenir de mon père, le « Minuit Chrétien »- que de poser la question en cette fin Décembre. Fin décembre 2019 que les luttes pour une vie après la période salariée, aspiration vers une civilisation pour tous, en non pour une classe sociale privilégiée ou des groupes sociaux sans coopération au niveau nécessaire, viennent illuminer. Viennent illuminer malgré les difficultés qu’elles créent. Mais ce ne sont pas ces luttes qui créent des difficultés, elle tentent au contraire de résoudre les difficultés issues de la crise du système et recherchent une sortie de la crise dans un autre type de production et d’échange que celui de l’échange A-M-A’, de la vente-achat de la force de travail sous toutes ses formes, et la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital qui en découle et conduit à la fois à la surconsommation sélective et sans qualité, et à l’austérité en particulier pour les déjà démunis.

Pierre Assante. Dimanche 22 décembre 2019.

Illustration : trouvée sur internet. Yasser Araffat à Bethléem à Noël. Sans doute un symbole d'un autre futur humain.

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20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 17:11

 

Une heure d’interview en direct de Fabien Roussel,

c'est ce dimanche à 10h00 sur Cnews et Europe 1.

 

Le capital a besoin de détruire ou geler une part toujours plus grande de son accumulation au fur et à mesure que progresse, s’accroît la productivité, et les capacités productrices des forces productives, les hommes, leurs machines et leurs cultures. Cette contradiction entre les progrès des forces productives et la capacité du système à y répondre est majeure dans la crise économique mondiale et de civilisation d’aujourd’hui. Elle influe négativement sur le processus de développement de l’humanité et évidemment sur la satisfaction des besoins matériels et moraux humains, et ne répond plus à leur évolution et leur complexification utiles et nécessaires. Une des conséquences est la priorité pour les actionnaires principaux non pour l’entreprise, non ce pour ce qu’elle produit - et encore moins pour les services qui le permettent -, mais qu’on achète et qu’on vend au gré du rapport des opérations financières dans le marché. Ventes et achats qui au passage détruisent du capital accumulé et des hommes qui n’ont que la vente de leur force de travail comme ressource. C’est la différence entre la concentration capitaliste sous le CME * social et de main d’œuvre du gaullisme et de l’échec passé programmé du nationalisme social, et le CMMnIgF **, et le capitalisme mondialisé et financiarisé de ce début de XXIème siècle et de son échec actuel et encore plus, futur...

La politique d’austérité généralisée, ses conséquences quantitatives et qualitatives, n’est pas une cause mais une conséquence du système et de sa crise. La bataille des retraites, de la santé, de l’organisation du travail, de la production et de l’échange, de la formation-transmission-qualification des activités humaines…. cette belle et dure bataille va dans le sens de reformer en santé le système au lieu de le réformer en aggravant la maladie actuelle et actuellement comme le fait le pouvoir LREM et ses représentants néfastes et pernicieux au plus haut niveau.

Pierre Assante. 20 décembre 2019.

* Capitalisme Monopoliste d'Etat social, formule de Paul Boccara.

** Capitalisme Monopoliste Mondialisé Numériquement Informationnalisé Globalement Financiarisé, que j'emploie dans mes exposés, et en dérivant.

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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 18:10
___________CLIQUER SUR L'IMAGE CI-DESSUS ET SIGNEZ !

 

Retraites :

Appel de 93 Responsables syndicaux, Intellectuels et Responsables politiques :

retrait + des alternatives précises.

CLIQUER SUR L'IMAGE CI-CONTRE ET SIGNEZ !

 

Appel Retraites :

Pour une réforme de progrès social et de civilisation Retrait du projet du gouvernement Nous refusons le projet Macron-Delevoye de système de retraite. Il doit être retiré. Le gouvernement doit ouvrir un débat pour une réforme de progrès, les forces de gauche et de transformation sociale aussi. Nous soutenons la lutte en cours pour une bonne retraite, contre le projet actuel, et apportons des pistes de propositions alternatives. La retraite, période où chacune et chacun le temps venu exerce une activité libre en continuant à percevoir une rémunération, issue de l’ensemble des richesses créées par celles et ceux qui travaillent, est un apport inestimable à la société.

Son développement est possible !

Mais le projet Macron-Delevoye porte un autre projet de société. Il rend possible une régression chaque année car tout est ramené à la valeur du point qui devra varier de façon à limiter les dépenses de retraite à 14% du PIB et retrouver l’équilibre des recettes et des dépenses … sans proposer de ressources de financement nouvelles ! Il appauvrirait les retraités, car la pension serait basée sur la moyenne de tous les salaires perçus, au lieu des meilleurs salaires. Il précariserait encore plus les travailleuses et travailleurs qui le sont déjà. Il instaurerait l’incertitude généralisée sur la pension de retraite que l’on touchera vraiment. Il a pour but explicite d’éloigner l’âge de départ effectif en retraite, avec une première étape à 64 ans. Il repose sur le dogme de la limitation des dépenses publiques et sociales. Il porte une individualisation non solidaire. Il oppose les générations les unes aux autres.

Nous refusons aussi le statu quo, car notre système de retraites par répartition a besoin d’une réforme de progrès social et sociétal. Il doit être amélioré. Et c'est possible.......

......SUITE SUR CE LIEN : ici

https://framaforms.org/sites/default/files/forms/files/base-appel-7-revisions_ok.pdf

 

Signez avec ces liens ou en cliquant sur l'image haut-dessus:
https://framaforms.org/appel-retraites-pour-une-reforme-de-…

https://www.humanite.fr/appel-retraites-pour-une-reforme-de…

 

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https://pierreassante.fr/dossier/RECUEIL._LE_5_DECEMBRE_2019..pdf

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L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 10:47

 

Pierre IVORRA. Les raisons des attaques contre les cheminots

La chronique dans " L'Humanité " de Mercredi 11 décembre 2019.
 

....Mais avant je veux rendre hommage à Jean Chatain, journaliste à "L'Humanité " qui vient de décéder. Excellent journaliste que j'ai d'abord connu à Ecopo et qui s'est ensuite illustré dans les colonnes de notre quotidien, notamment à l'occasion de ses remarquables reportages au Rwanda :

Les raisons des attaques contre les cheminots.

Ce n’est guère le souci de l’égalité entre travailleurs qui explique l’acharnement de la droite en 1995 contre la retraite des cheminots, alors qu’Alain Juppé siégeait à Matignon, et celui de Macron et de La République en marche (LREM) aujourd’hui. Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler que, tout aussi bien l’une que les autres, se sont attaqués à la fois aux droits sociaux des travailleurs du rail, à l’activité de leur entreprise et à l’emploi au sein du service public. Ainsi, avant même de lancer l’engin balistique Delevoye contre les régimes spéciaux et le droit à la retraite pour tous les salariés dans de bonnes conditions, l’Elysée, la majorité LREM à l’Assemblée et la droite sénatoriale ont mis fin à l’embauche sous statut des cheminots, transformé l’entreprise en société anonyme et décidé de nouvelles mesures pour favoriser la mise en concurrence de la SNCF avec des opérateurs privés.
En outre, le rapport Spinetta, commandé par Edouard Philippe à l’ancien PDG d’Air France, a préconisé début 2018 la fermeture de 9 000 des 35 000 kilomètres du réseau français, mettant ainsi en cause nombre de dessertes régionales. Là encore on peut douter de la volonté du pouvoir d’assurer l’égalité entre Français. On le voit, derrière ces attaques contre les régimes spéciaux – ceux des cheminots, des agents de la RATP, d’EDF, des enseignants et de la fonction publique - c’est en fin de compte à toute l’activité des services publics qu’il veut s’attaquer, et cette remise en cause par touches successives ne serait pas sans conséquences pour les travailleurs du privé et toute la population.
Il y a là la volonté de changer le modèle social issu de la Libération et auquel les communistes ont largement contribué. Depuis quelques décennies, chacun des gouvernements, de la droite, du PS et maintenant de LREM, s’est passé le relais : d’un côté on désengageait de plus en plus les grands groupes du financement de la protection sociale, de l’autre on déréglementait le marché de l’argent, celui du travail, les statuts, on privatisait les entreprises et services publics.
Pour autant, dans tous ces domaines, il ne s’agit pas de ne rien changer. Aujourd’hui, pour ce qui concerne les retraites, il nous faut répondre à ce défi qu’est l’allongement de la durée de vie, en trouvant les moyens financiers pour qu’il s’effectue dans de bonnes conditions. Il ne peut y avoir de solution si l’on ne trouve pas de ressources supplémentaires en développant l’activité et l’emploi dans des conditions nouvelles de respect de l’environnement. On n’y arrivera que si l’on s’en prend à la finance.

 

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https://pierreassante.fr/dossier/RECUEIL._LE_5_DECEMBRE_2019..pdf

 

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L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

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16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 10:35

 

Frédéric Boccara (PCF). Intervention au congrès du

Parti de la Gauche Européenne

Malaga, Espagne, 13-15 décembre 2019

 

1 - La France est en ce moment même le lieu d’une lutte aiguisée, massive et massivement soutenue. Son sujet : une réforme des retraites. Elle vise avant tout à limiter les dépenses consacrées aux retraites. Pourquoi ? Pour soutenir les profits et la rentabilité afin de satisfaire le grand capital financier.

Le grand capital est en effet aux abois avec la crise financière qui a peut-être déjà commencé et avec le ralentissement de conjoncture européen qui est en cours.

2 - Cette réforme, soutenue par le président Macron, aurait pour conséquence d’intensifier le dumping social en Europe et la concurrence anti-sociale. Elle ouvre en grand la porte aux fonds de pension. C’est donc l’épisode d’une véritable lutte de classe de tout le monde du travail et de la création, mais, au-delà, de toute la société contre le capital financier. Une société solidarisée de fait, par le fonctionnement même de notre protection sociale, contre le capital financier, égoïste, prédateur et sans ancrage.

La CGT, syndicat de classe, y est à l’initiative et y tient une place majeure et reconnue, en même temps qu’il existe une unité syndicale large.

3 - La société française est en pleine re-politisation et les voies d’une alternative se cherchent.

Il apparaît de plus en plus clair que l’espace pour concilier les intérêts de l’immense majorité de notre peuple avec ceux du capital  est aujourd’hui presque totalement réduit. D’où la crise de la social-démocratie. D’où la recherche d’alternatives nouvelles. Le besoin de renouveler la gauche… sur le fond : au-delà de Keynes, avec le marxisme que nous avons développé en France.

Ainsi, le PCF vient de remporter un certain succès politique et médiatique en organisant un meeting où il a invité les forces de gauche et présenté ses propositions alternatives pour les mettre en débat. Car le débat pour identifier les leviers d’intervention et les pistes d’alternative est essentiel pour renforcer les luttes et les développer : on est d’autant mieux contre ce qui existe et on se fait d’autant moins « récupérer » par le système qu’on voit ce qu’il faudrait faire à la place de ce qui existe.

4 - Il en est de même pour la mondialisation. Celle-ci est à un tournant majeur. Les forces du capital commencent à apparaître pour ce qu’elles sont : porteuses d’une mondialisation destructrice pour les êtres humains, dont leur éco-système la planète.

Cela déplace sur nous, notre « camp », la responsabilité de porter une mondialisation de coopération et de partage pour chacune et chacun. Développant les souverainetés populaires et les solidarités. Une mondialisation émancipatrice.

Car il nous faut combattre tout autant la mondialisation ultra-libérale et capitaliste que le nationalisme dans ses deux versions : national–libéralisme ou prétendue dé-mondialisation populiste. Il nous faut combattre aussi l’idée de simples digues et limitations à cette logique.

5 - Nous devons, je crois, être porteurs d’une autre mondialisation. C’est-à-dire, fondamentalement, être porteurs d’autres règles – tant au niveau de l’Europe que du monde – tournées vers un objectif, un sens, différent avec des pouvoirs précis dans des institutions, agissant sur les entreprises et les banques.

La question des moyens financiers, de leur utilisation, et celle des entreprises est en effet plus décisive que jamais.

Au niveau mondial, cela concerne le Dollar et le FMI, avec le besoin d’une monnaie commune mondiale.

Entre le niveau mondial et le niveau européen, cela concerne les traités de libre-échange et d’investissement, comme le CETA ou le MERCOSUR.

Au niveau européen, cela concerne la BCE et les multinationales (ces dernières étant transversales, à tous les niveaux). Pour les multinationales, la question d’une avancée fondamentale des droits des travailleurs et de leurs libertés est posée. Pour la BCE, sa politique de taux zéro est interpelée comme jamais : va-t-elle appuyer les services publics, y compris la protection sociale, et un changement radical de l’investissement des entreprises en faveur de l’emploi et de l’écologie, pour une nouvelle industrialisation et activités de services ?

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C’est un enjeu majeur de lutte politique pour la période qui s’ouvre !

 

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 10:08

 

Le capitalisme, c’est la vieillesse du système marchand millénaire.

 

Le capitalisme, c’est la vieillesse du système marchand millénaire.

Le CMMnIgF (1), c’est la société marchande à la fois à son sommet et à l’agonie. Evidemment, il s'agit de temps long, de délais historiques, bien sûr; quoiqu’il soit difficile d'évaluer le temps humain, comme ce qui se joue dans la tête des hommes à un moment précis.

Ce n’est pas parce que le système économique et social est dans son extrême vieillesse, que cela doit nous cacher la jeunesse de l’humanité.

L'humanité est dans son adolescence, conscience en construction d’un moment de transition de la vie de l’enfant vers l’adulte. Son adolescence, avec les dangers de l’adolescence, de la vitesse et de la direction à réguler, du risque de perte de contrôle à éviter.... ,  sont là,  mais surtout il nous faut voir que cette adolescence contient en germe un développement futur possible, incroyable de progrès humains immenses.

Il est difficile pour un tenant du système, gérant du pouvoir sur le capital, de son utilisation et de son mouvement, d'imaginer un autre moyen de développement que celui dont il use quotidiennement, mimétiquement. C'est à l'homme producteur en tant que classe exploitée de constituer la force du changement, "poïétiquement" (2) , au sens que contient ce vieux mot utilisé déjà chez les grecs anciens pour désigner la création humaine. 

Pierre Assante. 15 décembre 2019

(1) Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Finan-

ciarisé.

(2) Sur l'homme quotidien, mimétique et poïétique, lire "Métaphilosophie", Henri Lefebvre, Chap. "Mimesis et praxis", particulièrement page 225. Ed. Syllepse.

 

L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE :

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12 décembre 2019 4 12 /12 /décembre /2019 21:16

Cet article a été publié une première fois le 14 septembre 2019

A travers le conflit social qui mobilise aujourd'hui les salariés et la population sur la question des retraites, liée à deux conceptions opposées correspondant à deux types, deux modes de développement opposés, clarifier le débat sur les analyses qui enfument les esprits et voilent la réalité concrète, est d'une urgente nécessité.

Nos "chefs" libéraux, politiques, économiques et financiers, outre leur intérêt personnel immédiat à soutenir le système, sont incapables de raisonner dans l'hypothèse d'un autre mode de développement.

Ainsi ils ne peuvent imaginer des solutions que dans le cadre de réduction des moyens pour vivre le temps de vie plus long gagné après l'activité marchande contrainte, salariée. Ils ne raisonnent que dans le cadre d'un recul de civilisation.

Philosophie, économie et retraites ont bien partie liée.... !

Voir le Post Scriptum. P.A. 12.12.2019

 

PIKETTY. TRÈS BRÈVE CRITIQUE.

(Dans l'esprit de la critique du programme de Gotha)

 

Les 4 citations ci-dessous sont soulignées dans la publication 

d'un extrait de l'introduction de

"Capital et idéologie" de Thomas Piketty,

publié dans l'Huma Dimanche du 12 au 18 septembre 2019.

 

 Si cette très brève et trop rapide critique à laquelle il faudrait beaucoup travailler encore, apporte des lecteurs à Thomas Piketty, cela ne me dérange pas. L’important ait qu’il y ait lecture critique liée aux choix théoriques et pratiques du mouvement de la société. Et que cette lecture critique, si elle a lieu avant les autres lectures, incite à la lecture des auteurs économiques non « médiatiques », entre autre et en particulier les économistes communistes de la commission économique du PCF qui subissent la censure de l’idéologie dominante. Mais on n’empêche pas impunément une expression quand elle éclaire la réalité pour la transformer en santé. Elle éclot ou l’ensemble social tombe malade, et de plus en plus.

 

En *****, les citations-affirmations de Piketty, en ***** mon point de vue sur l'affirmation .... 

 

Thomas Piketty : Une idéologie est une tentative plus ou moins cohérente d’apporter des réponses à un ensemble de questions extrêmement vastes portant sur l’organisation souhaitable ou idéale de la société.

Non, une idéologie est l’expression théorique et pratique des intérêts d’une classe sociale. Dans une société sans classe, il n’y aurait pas d’idéologie, mais un débat scientifique critique et une mise en œuvre collective, pluridisciplinaire ouverte, non dogmatique, des solutions à apporter au processus en santé de l’humanité, conscience en mouvement de la nature sur elle-même.

T.P. : Concrètement, les clivages ethno-religieux et nationaux empêchent souvent les classes populaires issues de différentes origines et de différents pays de se rassembler dans une même coalition politique.

Les coalisations politiques se font autour des intérêts de classe sociale, et selon son rapport de force, la classe dominante économiquement renforce son alliance avec les couches intermédiaires jusqu’à imbiber profondément le salariat lui-même.  La prégnance du mode de production, particulièrement à un stade final, contradictoirement, détermine –non mécaniquement- les conditions de vie et les conditions de vie déterminent –non mécaniquement- l’idéologie dominante. Les clivages religieux suivent –non mécaniquement- le même processus. L’homme a créé les Dieux et non Dieu l’homme. La monarchie, le pouvoir personnel, au-delà de la représentation de l’autorité clanique, crée la représentation abstraite du pouvoir et la représentation abstraite du pouvoir, le pouvoir divin. Autre chose est la tentative de compréhension du réel, dans les conditions et limites biologico-psychiques historiques de l’espèce humaine. Là existe le flou incontournable de la pensée et l’inconfort de la science sur lesquels construire un savoir opérationnel, avec tout ce que cela implique de dépassement humain : donner à la science et à l’organisation sociale les moyens de poursuite du processus humain (1).

T.P. : C’est le combat pour l’égalité et  l’éducation qui a permis le développement économique et le progrès humain, et non pas la sacralisation de la propriété, de la stabilité et de l’inégalité.

Tout est mélangé ici ! Les forces productives déterminent –d’une façon non mécanique, c’est à dire dans la multiplicité et diversité infinie des possibilités ouvertes, aléatoires- l’organisation sociale, ses caractéristiques historiques, les rapports sociaux, leurs complexités. Propriété, inégalité ne sont pas du ressort de la morale ni de l’éducation, mais la morale et l’éducation est du ressort de l’état des forces productives à transformer en santé, en rapport réciproques, dialectiques. C’est la question posée aux révolutionnaires, à la tâche de transformation en santé de l’état actuel vers une résolution (provisoire) de contradictions spécifiques d’un moment historique, vers un, de nouveaux types de développement  y échappant, les dépassant historiquement.

T.P.:  Le discours méritocratique et entrepreneurial apparaît bien souvent comme une façon commode pour les gagnants du système économique actuel de justifier n’importe quel niveau d’inégalité, sans même avoir à les examiner.

Ce n’est pas l’examen des inégalités qui entre dans un comportement révolutionnaire, c’est la capacité à résoudre les causes de ces inégalités. Si le discours méritocratique entraîne cet effet c’est parce qu’il est lié à la vente-achat de la force de travail et à l’accumulation capitaliste qui nous mène à la suraccumulation-dévalorisation du capital de longue durée au paroxysme et au blocage du processus social en santé. Certes les gagnants du système actuel usent de ce discours. Mais ils ne sont pas les gagnants. « En se libérant la classe ouvrière -au sens strict du cœur de la production et au sens large et dans la diversité du salariat et sous toutes les formes de la vente-achat de la force de travail- libérera toute la société »

Il s’agit de remettre l’analyse de Piketty sur ses pieds alors qu’elle marche sur la tête. Aussi documentée, savante et remarquable qu’elle soit, elle va dans le sens commun dominant d’inversion des causes et des effets. Ce qui correspond à ce qu’on appelle une philosophie idéaliste, non parce qu’elle serait privée d’idéal, mais parce qu’elle met les idées à l’origine des objets non idéels, ce qui conduit, paradoxalement à chosifier, réifier  les idées et les dogmatiser…

Cela me fait penser à certains discours écologistes niant que la nature est la ressource de l’humanité et des richesses humaines à travers sa transformation par le travail pour répondre aux besoins de survie et de développement. Ressource à préserver de l’épuisement, de l’exploitation au taux de profit maximum au détriment d’une qualité de développement durable, certes, mais ressource, «évidemment », tant que l’humain vivra et ses suites de même.

Pierre Assante. 14 septembre 2019.

 

(1) Les Manuscrit de 1844 de Marx n’exposent pas la maturité de sa pensée contenue dans Le Capital, riche essai de réponse à la résolution des besoins humains immédiats et indispensables. Mais ils posent les questions et les voies que tout être humain est amené à emprunter pour répondre à cette survie de l’espèce et de la personne dans l'espèce et son développement. C’est en quoi ces manuscrits sont une étape de grande importance dans sa vie et la nôtre.

 

 

Post Scriptum : 

Nos "chefs" libéraux, politiques, économiques et financiers, outre leur intérêt personnel immédiat à soutenir le système, sont incapables de raisonner dans l'hypothèse d'un autre mode de développement.

ainsi ils ne peuvent imaginer des solutions que dans le cadre d'un recul de civilisation.

Philosophie et retraite ont bien partie liée.... !

Finalement, en disant qu'il y a 2 modèles de société en opposition dans ce conflit,

Martinez, les salariés et la population en lutte ne font que de la haute philosophie... marxiste. P.A. 12.12.2019.

 

Et celle de Frédéric Boccara sur le précédent ouvrage :

https://blogs.mediapart.fr/frederic-boccara/blog/260914/th-piketty-et-le-capital-au-21e-siecle?fbclid=IwAR26EISKZMMHQ_JwR52IYBgg0_Pw1NhAa82Quf4Op4HSoUbOPSuV1D_vTkg

 

Voir aussi sur facebook-Frédéric-Boccara les commentaires à celui de Frédéric :

Monologue de Piketty qui certes dit : il y a des choix, on peut faire autrement, conteste l'idée d'austérité, mais pour aboutir à des vieilles lunes et des archaïsmes. Il dit rien (ou presque) de la domination du taux de profit, ni des banques, ni des multinationales.... L'homme qui a préconisé une retraite à points "à la suédoise", au nom de "l'équité", qui confond patrimoine des ménages et capital des entreprises (qu'il ignore soigneusement) préconise maintenant un peu de patrimoine pour tous les individus et une cogestion avec des salariés démunis de moyens... Pas touche à l'argent, malgré des coups de trompette sur la propriété. Le méchant, cest le voisin qui possède un peu ???!!! Pas la logique du grand capital ???
Ca plaît au cirque médiatique...
Pourquoi ?...

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12 décembre 2019 4 12 /12 /décembre /2019 19:33

LETTRE DU R.A.P.S.E. N° 159 du 12 Décembre 2019.

Sommaire

1) Le décret Macron : un désastre pour les chômeurs …Pages 2/6

2) Vue d’avion : …Pages 7/10

3 )Elections municipales : le défi des Services Publics et de l’emploi…Pages11/19

SUR CE LIEN :

https://pierreassante.fr/dossier/lettre_du_rapse_N.159.pdf

 

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"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 18:12

 

Ce n’est pas parce que le système est dans la vieillesse, que cela doit nous cacher la jeunesse de l’humanité

 

 

Le capitalisme, c’est la vieillesse du système marchand millénaire.

Le CMMnIgF (1), c’est la société marchande à l’agonie.

Ce n’est pas parce que le système économique et social est dans la vieillesse, que cela doit nous cacher la jeunesse de l’humanité.

L'humanité est dans son adolescence. Son adolescence, les dangers de l’adolescence, de la vitesse à réguler, du risque de perte de contrôle à éviter dans les virages.... ,  sont là,  mais surtout il nous faut voir ce que cette adolescence contient en germe le développement futur incroyable de progrès humains immenses.

Pierre Assante. 11 décembre 2019.

(1) Capitalisme Monopoliste Mondialisé numériquement Informationnalisé globalement Financiarisé.

 

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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 18:11
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POUR UNE RÉFORME DES RETRAITES

 PROGRESSISTE

 .du XXIè siècle.

La réforme proposée par le gouvernement est la pire de ces 30 dernières années car c’est une réforme systémique qui rompt avec la logique de notre système de retraites et de Sécurité sociale. Tout le monde serait perdant : tous les secteurs d’activités, du privé comme du public, les ouvriers comme les cadres, les femmes, les précaires, les jeunes, les salariés affiliés au régime général comme ceux dépendant de régimes spéciaux et les non-salariés.

 

UN OBJECTIF : satisfaire l’avidité du grand capital financier en bloquant les ressources affectées aux retraites publiques par répartition à 14 % du PIB alors que les besoins de financement, liés notamment à l’allongement de la durée de la vie et à l’augmentation du nombre de retraités, sont croissants.

Le grand enjeu de la   réforme que nous proposons est la mobilisation des ressources

et des richesses, et de l’inventivité du corps social pour répondre à cet immense progrès de civilisation qu’est l’allongement de la durée   de la vie et donc de dégager les moyens financiers pour ce grand défi. Nous voulons nous adresser à  la jeunesse et construire avec elle un système solidaire par répartition digne de ce siècle.

SUITE SUR CE LIEN ( 7  pages à la suite) :

https://pierreassante.fr/dossier/Pour-une_reforme_des_retraites_progressiste.pdf

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"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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10 décembre 2019 2 10 /12 /décembre /2019 13:04

 

Mode et ModeS de mouvement de la matière.

Philosophie, mouvement social, maladie, santé et solutions. La personne et de la société.

Évidences à rappeler.

 

 

 

Le pouvoir, aveuglé par sa fidélité organique

avec le libéralisme généralisé du capital,

qu’il a imposé à tous comme mode de vie

ne peut pas comprendre qu’un peuple

en cherchant ses moyens de vivre

cherche aussi inconsciemment et consciemment

ses raisons de vivre

dans l’issue à ce qui lui semble encore

mais plus pour longtemps

incontournable.

 

D’abord, mes excuses pour la répétition des mots « organisation », « mouvement », « mode », « processus », etc. je ne trouve pas mieux que cet usage de termes « populaires » plutôt qu’un usage plus diversifié de mots « plus savants », que je ne veux pas rejeter, mais dont il faudrait préciser les multiples sens en fonction des options philosophiques choisies par les uns et les autres. Ce n’est pas le lieu dans un article réduit. Mes excuses aussi pour rassembler en une phrase plusieurs idées afin de rendre une vision synthétique de la réalité, des réalités les unes dans les autres, les unes par rapport aux autres…

Je "profite" aujourd'hui de mon petit moment de maladie pour contribuer autrement mais en fait de la même façon, en philosophie, au beau mouvement social actuel.

 

La matière est un mouvement et le mouvement c’est la matière. Dietzgen, philosophe-ouvrier marxiste du XXème siècle le rappelait au risque de paraître mélanger notion de matière et notion idéaliste philosophique et conservatrice  d’ « esprit sans matière » qui nie de fait un idéal concret, opérationnel.

Il ne s’agit pas d’une matière immatérielle, d’un « esprit » indépendant des composants de la matière et de leur mouvement.

Une entité naturelle est un mode d’organisation de la matière dans le mode global d’organisation de la matière en mouvement.

Le mouvement d’une étoile, d’une galaxie, d’une molécule, d’un atome, des composants d’un atome, de l’univers… sont une, des organisations particulières du mouvement de la matière et des composants particuliers d’une entité de la matière.

Le corps humain avec ses capacités propres en mouvement est une entité de la matière, un mode particulier d’organisation de la matière et son mouvement, apparu dans le processus universel. Le « processus universel » nous tentons de l’imaginer depuis le « big-bang » mais doit ÊTRE avant le big-bang qu’on imagine être une origine absolue.  Le « big-bang » ne doit être qu’un engendrement d’une des formes matérielles parmi d’autres « passées et à venir », dans ce que nous pouvons imaginer de la réalité.  La réalité existe en dehors de notre imagination personnelle et collective du temps et de la matière, de la matière-temps-mouvement-processus, même si cette imagination est un mouvement d’un moment de la matière qui est particulière et nôtre, qui perçoit et interprète le mouvement de la matière et son propre mouvement dans le mouvement global. « Mon » interprétation, qui me permet de répondre au mouvement de « mes » besoins vitaux et ceux de la société dont je dépends meurt avec ma mort, mais peut poursuivre son processus, avec sa trace, dans le processus global de la conscience collective et son mouvement.

La vie est un mode d’organisation de la matière, la pensée est un mode d’organisation de la matière dans le mode d’organisation de la vie.

La matière est un mouvement et le mouvement c’est la matière. La pensée est un mouvement de la matière et une organisation de la matière en mouvement. La mort humaine, de la personne comme d’une espèce pensante, mort en partie ou en totalité, d’une civilisation et-ou une population dans le rapport dialectique, en interaction entité macro-entité micro, c’est la dissolution de ce mode d’organisation dans le mode général d’organisation de la matière et son processus. La mort humaine comporte donc la dissolution du mode d’organisation de la matière qui permet la pensée d’une entité particulière ou d’une entité « globale ».

Mais la vie humaine n’est pas une entité indépendante du mouvement général de la matière. L’individu humain est à la fois particulier et dépendant non seulement de la nature en général, mais de l’organisation sociale qu’il a auto-créée par le travail et le travail est issu du mouvement d’auto- évolution-création de la matière vivante, du mouvement qu’elle constitue. La conscience est pour l’homme un produit du mouvement de la vie qui permet un choix dans le mouvement général de la matière. La religion et la bourgeoisie l’ont qualifié de « libre arbitre ». Mais la notion de libre arbitre l’inclut pas celle de rapport social, même si elle peut le sous-entendre selon de qui elle est employée. Il ne s’agit pas d’une liberté qui ne dérange pas les autres, mais d’actes sociaux en interaction permettant le développement de l’individu dans le développement de la société, qui imposent solidarité et coopération dans les choix micros et macros, c’est-à-dire le contraire de l’organisation et de la conception libérale. Certes la conception libérale et l’organisation libérale concrète n’ont n’a pas éliminé solidarité et coopération, mais a un point de son évolution, le capital en état de suraccumulation-dévalorisation au paroxysme auquel ses lois conduisent in fine, ne permettent plus leur développement. Et ce frein, cet arrêt au développement humain constitue un frein et un arrêt aux rapports fertiles, féconds, en processus de croissance qualitative des humains entre eux et des humains avec l’univers.

Le mouvement cérébral, mouvement chimique et électrique, son organisation, son mode d’organisation est en rapport dialectique, en interaction avec le mode d’organisation de la société et le mode de production et d’échange est un mode économique du mode d’organisation de la matière qu’est la société.

Un mode d’organisation de la matière est constitué d’une infinité de modes d’organisation en auto-formation, en santé ou pas auquel cas le mode d’organisation meurt et en tout cas se transforme en un autre mode d’organisation de la matière. Dans la mort le mode d’organisation se dissout et se transforme en une autre organisation de la matière, et dans le cas d’un mouvement en santé, la quantité de mouvement se transforme en une autre qualité de mouvement et le processus se poursuit en continuité et en sauts micros et macros qui maintient l’entité dans une forme non constante mais dans le paradigme avec son origine et son processus.

Autocréation continue et discontinue vont de pair. A l'echelle de l’univers c’est une continuité formée de quantas : le continu et le discret en unité. Notre capacité de connaissance, malgré ses progrès n’est pas en mesure, au niveau de notre espèce dans son état actuel, et dans les relations actuelles qu’elle peut entretenir avec l’univers, de saisir relativement profondément et absolument, la particularité d’un mouvement, d’un mode d’organisation dans le mode global, universel, d’organisation et du mouvement de cette organisation. Ce qui ne veut pas dire que nos sciences, nos philosophies, nos intuitions, le mouvement empirique de notre « saisissement du réel », ne sont incapables de ne rien saisir (double négation !).

Nous saisissons vaguement la notion d’infini et de fini, la notion de début et de fin. Nous attribuons la notion de début et de fin dans un mouvement et une organisation en mouvement particulier. Nous saisissons la notion de fini et d’infini, dans l’espace comme dans le temps à partir de mouvements restreints, particuliers, dans le mouvement général. A partir de ce saisissement, nous construisons une conscience relative et opérationnelle dans notre mouvement de survie et de développement « matériel et moral ».

Les « mouvements sociaux » découlent de besoins de la matière que nous sommes, et de besoins inconscients et conscients de l’individu dans l‘organisation sociale, son mode d’organisation et son processus.  Tout mouvement recherche la continuité dans le processus des sauts de qualités, macros et micros, et la continuité se traduit pour la réalité et la conscience humaine de la réalité par la notion de santé. Pour l’homme espèce pensante, comme pour toutes les espèces vivantes il s’agit d’instinct de vie… ou pas. Important pour nous !, puisque notre espèce… c’est la nôtre ! Tautologie qu’on a tendance à oublier dans le déroulement de notre vie, en particulier quand le mouvement s’accélère trop par rapport à nos capacités de le suivre et de le devancer par une double anticipation créatrice, d’où le « mot d’ordre » « moins mais mieux ! »

Les grèves et manifestations revendiquant les moyens de poursuivre la vie au-delà de la période d’activité contrainte dans le mode de production et d’échange du capital, ça fait partie de l’autocréation humaine et naturelle en unité.

Le terme « réactionnaire » qualifie la, les forces qui s’opposent à un mouvement en santé, et le terme « progressiste » le mouvement contraire. Un mouvement social est un mouvement complexe contenant des multitudes de forces s’orientant dans des sens opposés, parallèles ou convergents. Orienter une masse importante de forces dans une même direction constitue l’acte révolutionnaire, celui qui ne se limite pas à constituer une fièvre dans la maladie du mouvement, mais qui auto-crée les conditions de la poursuite d’un mode d’organisation de la matière sociale, corporelle en santé, dans le mouvement de l’organisation globale, d’auto-organisation universelle du mouvement de la matière.

Aussi, si je manifeste autant que je peux pour la retraite à soixante ans avec des moyens supérieurs de vivre dans un mode de production et d’échange et un rapport entre les hommes entre eux le permettant, et un rapport entre les hommes et la nature assurant la santé homme-nature, ce n’est pas seulement parce que je souffre comme tout un chacun de la réalité actuelle du mode de production et ses conséquences , sa maladie, mais parce que le matérialisme dialectique est un outil, une façon d’appréhender la réalité, son mouvement naturel, social, physique, psychique, que l’humanité a créé de plus efficace à ce jour.

 

Pierre Assante. Mardi 10 décembre 2019.

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 14:55
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"LE 5 DÉCEMBRE 2019".RECUEIL.

Extraits de « l’humanité entre dans son adolescence. Économie et Ergologie »

Avec un article en prévision du 5 Décembre publié déjà sur ce blog le 28 Novembre.

Philosophie, production, mouvement populaire et ouvrier

 

i.LE 5 DÉCEMBRE 2019. 

ii.Taylorisme de droite et taylorisme de gauche.

iii.D’un Épuisement à l’autre, d’une poussÉe à l’autre.

iv.INTERACTION DIALECTIQUE ENTRE SCIENCES ET SOCIÉTÉ

v.DOMINATION ET EXPLOITATION. FEMMES ET HOMMES. ORGANISATION SOCIALE.

vi.Concepts et catégories, objets et sujets. LUTTES SOCIALES.

VII.L’INVENTION HUMAINE, L’ECHANGE A-M-A’ AU PAROXYSME, LE TAYLORISME NUMÉRIQUE ET LE LIEN COUPÉ.

VIII.UN FINAL QUI NE FINIT PAS… AVANCEES-REGRESSION ET REGRESSIONS-AVANCEE. Du mythe à la raison.

IX.RÉification, handicap des progrÈs humains.

X.REPRISE de cohÉrence et d’objectif.

XI.PHILOSOPHIE. RELIGION. LAÏCITE. MOUVEMENT.

XII.APRÈS LE 5 décembre 2019. LES SUITES.

XIII.Droits de l’homme. COOPÉRATION HUMAINE.

XIV. Mode et ModeS de mouvement de la matière. PHILOSOPHIE.

XV.ÉPILOGUE

Sur ce lien :

https://pierreassante.fr/dossier/RECUEIL._LE_5_DECEMBRE_2019..pdf

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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 14:53
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"La retraite c'est un droit, pas une tombola",

Fabien Roussel député du Nord,

secrétaire national du PCF, à public-sénat,

Lundi 9 Novembre 2019

 

 

La vidéo sur ce lien :

 

 

ttps://www.facebook.com/Particommuniste/videos/493425091517446/

 

 

 

 

MOBILISATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

Nouvelle journée de grève et de manifestation

MARDI 10 DECEMBRE

MARSEILLE : 10H30 - CANEBIERE REFORMES

 

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"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 08:11

 

RETOUR D’INTÉRÊT ET D’ACTUALITÉ SUR LE NET

 

Le blog "Aux Armes citoyens" publiait  ce commentaire le 21 Septembre 2013 rappelant l'article "2 choses à la fois" du 29 novembre 2008.

Je le vois réapparaître d’une façon importante dans les statistiques de lecture de ce mois-ci, Décembre 2019.

Sans doute soulève-t-il des questions actuelles…. Merci à ces lecteurs.

Le voici sur ce lien  :

http://2007-aux-armes-citoyens.over-blog.com/article-la-transformation-sociale-penser-le-monde-pour-le-changer-120169424.html

 

Depuis cet article de 2008, la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital s'est accentuée, impactant la vie quotidienne de plus en plus lourdement. La course au renflouement du taux de profit par les multinationales rend ces multinationales et les pouvoirs qui leur sont soumis, ici et dans le Monde, fous. Le pouvoir actuel est de ceux-là, enchaînant des "réformes" déstructurant la société et la production des biens nécessaires à la vie humaine, détruisant les acquis de civilisation au lieu de les poursuivre et les améliorer, au lieu de répondre aux évolutions des besoins humains, des plus élémentaire au plus complexes.

Nous avons besoin d’un développement social d’une autre qualité. Cette « qualité-ci », d’aujourd’hui, ôte à l’individu et au corps social, les possibilités d’agir en santé dans le rapport entre les hommes et les rapports des hommes avec la nature.

LA MISE EN ŒUVRE DES PROPOSITIONS DE RÉFORMES RADICALES ET PROGRESSIVES DES ÉCONOMISTES COMMUNISTES, DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE DU PCF, concernant LE SYSTÈME FINANCIER, Le droit à la sÉcuritÉ d’emploi et de formation, prend un caractère d’extrÊme urgence.

Pierre Assante. Dimanche 8 décembre 2019

 

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"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

 http://pierre.assante.over-blog.com/2019/12/recueil.le-5-decembre_2019.html

 

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 18:25

 

Publié une première fois le 19/09/2019

 

Anthologie des grands textes et itinéraire intellectuel et politique de Paul Boccara par Catherine MILLS.

L’ouvrage, Passion et patience de la créativité révolutionnaire, Anthologie de ses grands textes (dir. Catherine Mills, Delga 2018), privilégie les textes théoriques fondamentaux, pas toujours connus du grand public ou épuisés aujourd’hui. Le titre de cet ouvrage est une reprise d’une expression de Paul pour le titre d’un entretien de Martine Bulard avec Paul Boccara dans le journal l’Humanité.

 

Les travaux de Paul Boccara constituent un apport considérable à la pensée marxiste comme à la vie intellectuelle et politique, tant en France qu’au plan international. Nous voulons ici perpétuer une pensée et une recherche marxiste vivantes et fécondes afin de faire vivre et continuer l’action révolutionnaire de Paul, son lien aux luttes, au terrain, à la vie.

Il convient de préciser que Paul Boccara a toujours voulu mener de concert sa carrière professionnelle d’enseignant-chercheur, comme Maître de Conférences, ses recherches et son activité politique et théorique.

Avec toujours l’indépendance d’esprit qui le caractérise, il a joué un rôle décisif dans l’histoire et les travaux de la Section économique du PCF. Il est aussi très important de rappeler le rôle qu’Henri Jourdain, ouvrier métallurgiste, Secrétaire de la Fédération des Métaux CGT, Vice-Président de la FSM (Fédération syndicale mondiale), a joué dès son arrivée comme responsable de la Section Économique du PCF, en encourageant les travaux de Paul….

 

 

…..SUITE SUR CE LIEN de la revue ECONOMIE et POLITIQUE :

ici

https://www.economie-et-politique.org/2019/09/11/anthologie-des-grands-textes-et-itineraire-intellectuel-et-politique-de-paul-boccara/

 

 

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L’HUMANITE ENTRE DANS SON ADOLESCENCE.

http://pierre.assante.over-blog.com/2019/03/l-humanite-entre-elle-dans-son-adolescence-recueil-janvier-fevrier-mars-2019-remanie.html

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 15:47
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L’humanité entre

 dans son adolescence

Recueil d'articles de l'année 2019

L'économie et L'ergologie

SOMMAIRE PAGES 151-152.

100 Articles choisis de 2019

et 4 articles de 2007, 2015 et 2017 

et en annexe la 

Préface à la "Contribution à la critique de l'économie politique" de Marx, des schémas de processus sociaux et une lettre d'Engels à Lavrov sur le darwinisme malthusien de retour.

Et épilogue

 

CLIQUER : ici

 

 

 

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 08:18

 

Droits de l’homme.

Ce truc-là est mal écrit, il faudra un jour le reécrire...

 

L’histoire humaine démontre que le développement des droits de l’homme va avec le développement économique et social.

Y compris dans les zones de faible respect des droits de l’homme. Dans la Grèce antique ou la Rome antique comme aujourd’hui dans les pays émergents ex-colonisé ou sortant de la colonisation, avec des avancées et des reculs, le non-respect des droits de l’homme recule et le respect des droits de l’homme avance.

Les avancées relatives ou absolues, dans un ou plusieurs aspects des activités humaines ou dans leur totalité subissent des coups d’arrêt lorsque la contradiction entre les deux éléments de la société marchande et de droits s’aggrave.

L’aggravation actuelle de ces contradictions entre société marchande et société de droit dans son unité de « fonctionnement » est liée à la puissance que confère au capital l’accumulation mondiale qui crée les féodalités , les suzerainetés des sociétés multinationales et les vassalités des Entreprises de Taille Intermédiaire, des Petites et Moyennes Entreprises et des salariés en cascade; et vassalité des Etats issus de la société marchande dans sa période de progrès et de développement passés, des techniques, des sciences et des philosophies qu’elles ont fait naître, et de la lutte des classes qui les ont accompagnées, en interactions dialectiques.

Les droits de l’homme et des citoyens sont une création intellectuelle de la bourgeoisie révolutionnaire de 1789, entre autre. Elle a réclamé pour elle ces droits et les a étendus relativement aux citoyens au fur et à mesure que le marché constitué des consommateurs-citoyens l’a exigé et que le rapport de force avec le citoyen-producteur l’a imposé. Mais il est à noter, que dès sa prise de pouvoir, la bourgeoisie révolutionnaire a nié les droits de l'homme producteur. La contradiction capital/travail habite la société marchande et de droit, jusqu'à la haine des pauvres, son extrémité anti-humaniste, particulièrement en période de crise où son hégémonie est mise en question.

Les sociétés de non-droit commencent à encercler la société marchande et de droit occidentale construite sur ce double rapport de force et l’unité contradictoire de ce rapport de forces. Mais la France et l’UE, ne sont pas qu’encerclées, elle ferment aux autres les droits, ce qu’atteste les milliers de morts migrants en mer, et elle développe en l’intérieur même les attentes aux libertés et la répression physique. De même l'héritage esclavagiste et la répression contre les noirs aux USA, base de leur développement industriel,  font cause commune avec un nationalisme économique de Trump, du capital impérialiste tout court.

Amnesty internationale (1) qui révèle les tortures, les emprisonnements, les répressions par l’injustice sociale dans le Monde et dans le travail alerte aussi ici même de cette menace intérieure, entre autre et par exemple dans les attaques sur les observateurs-trices des exactions policières dans les manifestations de protestation contre les régressions sociales et leurs douleurs humaines individuelles et collectives qu’elles manifestent.

Comme les multinationales échappent à la justice financière et sociale elles échappent aussi à la contrainte des droits de l’homme. Les affaires sont les affaires. D’ailleurs le vrai progrès des droits de l’homme ne peut avoir lieu par la contrainte mais par une conviction découlant de la conscience du besoin de solidarité et de coopération pour vivre.

Le christianisme antique comme le développement philosophique et les sciences antiques, découlait en partie et aussi des contradictions en croissance entre marché et besoins humains. Chasser les vendeurs du Temple, ce n’est pas un passage du Nouveau Testament né par hasard.

Mais nous n’avons pas seulement à faire à une question morale, mais surtout à une question économique dont découle en partie la question morale. Ce n’est pas seulement de la répartition des richesses dont il est question, mais de l’impossibilité de continuité de développement en qualité. 

1)  la vente-achat de la force de travail,

2) l’échange Argent-Marchandise-Argent plus’

3) la suraccumulation-dévalorisation du capital qui en découle....

handicapent et réduisent le développement quantitatif et qualitatif et  conduisent au blocage progressif des échanges humains et du développement en santé.

Le capital aujourd’hui, pas plus que l’esclavagisme antique, ne fera son chemin de Damas. 

Mais la numérisation mondialisée de la production et de l’échange, qui ouvre des possibilités humaines immenses, se trouvent tellement en contradiction avec le système actuel que même l’Ubérisation, forme « moderne » de la vente-achat de la force de travail, va rejoindre la crise de baisse tendancielle du taux de profit et la demande de réconciliation du travail avec la satisfaction des besoins du travailleur-consommateur dans son unité constitutive, organique et sociale.

Pierre Assante. 7 décembre 2019.

(1) Amnesty International dénonce « l’usage excessif de la force » par la police française. 17 décembre 2018. 

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 13:59

 

APRES LE 5. LES SUITES.

LUTTES. PROCESSUS SYSTEMIQUE. OPPORTUNISME ET GAUCHISME. GUERIR LA MALADIE SOCIALE.

 

Lutter pour une plus juste répartition des richesses, c’est-à-dire en pratique, d’une plus juste répartition entre plus-value, entre profit, ET salaires directs et différés (services publics), dans une période de crise avancée du capital ne permettant plus des résultats concrets, efficaces, sans lier cette lutte aux transformations du système social qui l’empêche, c’est faire de l’économisme, c’est se ranger derrière un opportunisme aggravant la situation des salariés et des populations.

S’attaquer en même temps à la finance, à un autre usage du crédit, de la création monétaire européenne et mondiale, réaliser les conditions de travail permettant la production nécessaire à la vie humaine et son développement, par un droit à la sécurité de l’emploi et de la formation au même titre que le droit à la santé (S.S.), c’est la transition nécessaire au dépassement d’une crise systémique sans issue dans le maintien du système. C’est le contraire de l’économisme et de l’opportunisme.

Economisme et opportunisme marquant la majorité du mouvement syndical et des salariés, n’est pas une maladie incurable. La montée des luttes, leur durée dans le temps, avec des hauts et des bas, mais de façon continue sans en arriver à un suicide social, évidemment, cette montée contient le développement d’un autre système économique et social.

Mais la concrétisation d’un autre système économique et social passe par la politique, une lutte politique incluant le remplacement du pouvoir d’Etat libéral ACTUEL, ICI,  EN Europe et dans le Monde, par un gouvernement de rassemblement populaire ouvrant la voie au dépassement de l’échange A-M-A’, à la transformation-dépassement progressive de l’achat-vente de la force de travail.

La maladie qui bloque progressivement les échanges humains est contenue dans le système, cette maladie s’appelle baisse tendancielle du taux de profit et suraccumulation-dévalorisation du capital. Être aveugle à cette maladie c’est se condamner à en mourir à petit feu ou brutalement.

La lutte politique pour un gouvernement anti-libéral procédant par mesures  progressives et radicales passe par l’aide et la participation à toutes les luttes remettant en cause le système du profit. Elle ouvre la conscience à la nécessite d’une transformation sociale radicale et constitue une défense immédiate dans la vie des salariés et des populations, pour leur retraite, par exemple et entre autre...

Certes les prochaines difficultés idéologiques du mouvement populaire consisteront en une prise de conscience de cette nécessaire transformation, mais en même temps une conscience insuffisante des processus à mettre en œuvre pour y parvenir, et pour être clair en des positions gauchistes handicapant le mouvement populaire et le processus de transformation. Savoir cela constitue une aide aux mouvements actuels et futurs.

Quand je parle de durée, il ne s’agit pas d’attente, mais de travail militant quotidien permanent ET d’insertion de ce travail dans une visée de plusieurs années de difficultés, d’avancées et de reculs et de succès non pas finaux, mais déterminants dans l’histoire humaine. Les soubresauts et convulsions sociales sont la conséquence de la maladie sociale qu’il faut soigner radicalement, ce n’est pas ces convulsions qu’il faut condamner, comme le font les peurs légitimes et compréhensibles du changement ou ceux qui ont intérêt  à tout changer pour que rien ne change. Soigner les convulsions  c’est comprendre, inventer et agir pour guérir et continuer la vie, les espérances et les perspectives d’une vie motivant sa défense, sa beauté et son développement par la MOTIVATION personnelle à vivre de LA personne vivante.

Pierre Assante. Vendredi 6 décembre 2019.

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 16:38

 

"Maintenant que la jeunesse"

Aragon. Francesca Solleville

https://youtu.be/ZyuaDoDHXFg

 

Maintenant que la jeunesse/S'éteint au carreau bleui

Maintenant que la jeunesse/Machinale m'a trahi

Maintenant que la jeunesse/Tu t'en souviens, souviens-t-en

Maintenant que la jeunesse/Chante à d'autres le printemps

Maintenant que la jeunesse/Détourne ses yeux lilas

 

Maintenant que la jeunesse/N'est plus ici, n'est plus là

Maintenant que la jeunesse/Sur d'autres chemins légers

Maintenant que la jeunesse/Suit un nuage étranger

Maintenant que la jeunesse/A fui voleur généreux

Me laissant mon droit d'aînesse/Et l'argent de mes cheveux

 

Il fait beau à n'y pas croire/Il fait beau comme jamais/Quel temps, quel temps sans mémoire/On ne sait plus comment voir

Ni se lever ni s'asseoir/Il fait beau comme jamais/C'est un temps contre nature/Comme le ciel des peintures

Comme l'oubli des tortures/Il fait beau comme jamais

 

Frais comme l'eau sous la rame/Un temps fort comme une femme/Un temps à damner son âme

Il fait beau comme jamais/Un temps à rire et courir/Un temps à ne pas mourir

Un temps à craindre le pire/Il fait beau comme jamais

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 06:36

 

Christian BOBIN : « quand  les épreuves et les ondées nous ont déjà dépouillés de notre moi auquel nous finissions par croire ».

 

 

64

J’ai dépassé bien plus de la moitié de mon temps [et moi bien bien bien plus encore].Le meilleur est tombé sur la terrasse comme des miettes de pain. Qu’as-tu fait de ta vie ? J’ai donné à manger aux oiseaux, aux ombres et aux diables. Et maintenant ? Maintenant j’ai rendez-vous. Je m’y dirige calmement. Dans cette lenteur des jambes de jeune homme me sont données [hélas non pour moi], avec de la lumière plutôt que du sang dans les veines. Vous avez déjà marché dans une église dépeuplée ?  Eh bien c’est ça : on glisse au-dessus des eaux de pierre bien plus qu’on ne marche. Et tu as rendez-vous avec qui ? Avec ce qui apparaît quand  les épreuves et les ondées nous ont déjà dépouillés de notre moi auquel nous finissions par croire. Qu’est-ce qui apparaît ? La lumière sur une abbatiale après que les mains des siècles se sont essuyées sur elle, et la belle mousse grise des vitraux. Mais tu parles de la lumière d’aujourd’hui ? Oui, il n’y a qu’aujourd’hui…

Christian Bobin, « La nuit du cœur ».

 

"LE 5 DÉCEMBRE 2019". RECUEIL. Sur ce lien :

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 07:24

 

Taylorisme de droite et taylorisme de gauche.

 

Dans les deux cas, nous sommes loin de la détermination unifiée du paysan de l’économie agricole dont la conviction de travail, de ses phases, de sa connaissance, de son expérience, sont liés à conviction des nécessités pour survivre, vivre et se développer, assurant ainsi une cohérence entre travail et besoins, entre activité immédiate et satisfaction différée, rendant satisfaisante l’activité immédiate.

La division du travail, ses effets contradictoires dans la contradiction entre efficacité immédiate et efficacité synthétique, c’est-à-dire développement humain dans le développement de la société, qu’elle soit capitaliste ou socialiste, reste contradictoire. Résoudre les contradictions de la division du travail passe certes par un autre mode de production et d’échange que l’échange Argent-Marchandise-Argent’, la vente-achat-vente’ de la force de travail et le dépassement de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital et son blocage progressif de l’échange in fine.

On pourrait penser que le dégagement progressif du travail de la financiarisation mondialisée et numérisée vers une civilisation de tous les besoins humains contient en lui-même les éléments de résolution des contradictions de la division du travail.

On peut aussi affirmer, c’est mon cas que la polarisation d’un côté sur la sociologie, de l'autre sur l’économie néomarxiste (dont je partage l'analyse et l'action) n’est pas en état d’unifier la marche de l’humanité vers cette civilisation de tous les besoins. Cela pose in fine, la question du développement conjoint et continu et de la démocratie citoyenne et de la démocratie du travail. Le « que, quoi, comment produire » consiste en une unité des rapports de production économique, sociale et philosophique.

Les grands mouvements constituant des tournants de l'histoire n’ont rien séparé, et les sciences et techniques du moment, dans leurs relations dialectiques, à double sens, avec les besoins, les comportements et les institutions ont fait partie de cette unité économique, sociale et philosophique.

Ceci dit, il est clair que l’ostracisme contre l’économie néomarxiste, ostracisme outil du capital pour le maintien de ses lois en rigidification-dissolution de sa phase extrême d’existence et de mort, fait de cette économie néomarxiste et de son développement un élément majeur de transformation en santé ou de son manque de développement une maladie mortelle. C’est en quoi, les économistes néomarxistes ont tendance, comme tout pratiquant d’un champ particulier de savoir et d’action, non pas à ignorer, mais à sous-estimer, peut-être, les champs qui posent la question de l’organisation du travail, et de l’ergologie et de l’évolution en santé de la division du travail qui vont de pair. Car, enfin, si l’on s’accorde qu’une transformation en santé est un processus comportant des mouvements dans le mouvement général, le mouvement de la division du travail doit aussi être considéré comme un processus sur lequel agir en santé.

Dans les progrès que constituent le développement des pays émergents dans le rapport de force mondial et les orientations économiques le permettant, en particulier la nouveauté de la Chine en tant que contrepoids à une domination unilatérale, et immense Nouvelle Economie Politique créant les conditions matérielles d’un autre type de développement, la relation de l’unité économique-sociale-philosophique et développement de la démocratie est incontournable. La démocratie du citoyen et de l'homme producteur ne peut conduire à un lien organique entre activité et besoins, satisfaction (morale et matérielle, ce qui est une tautologie), que si cette unité économique-sociale-philosophique devient une force matérielle, de la part de la conscience du processus inconscient du mouvement global de à société.

La question de la division du travail et son organisation en santé, en relation avec la cohérence entre la personne dans la production et  son entité de production (et d’échange), du local au global, ne peut pas être une petite préoccupation

Dixi et salvavi animam meam.

Pierre Assante. 3 décembre 2019.

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 06:39

 

D’un Épuisement à l’autre, d’une poussÉe à l’autre.

 

La poussée de la révolution bourgeoise et de la révolution industrielle sous sa direction est épuisée.

Dire cela c’est lier la question de la production nécessaire à la vie humaine au mode de production qui le permet.

Pour résoudre les questions posées par la production aujourd’hui et maintenant, ici et dans le monde, Il ne s’agit pas de décroissance, mais de transformation qualitative de la croissance.

La révolution numérique le permet.

La production industrielle n’est ni épuisée, ni destructrice en soi,

La numérisation de la production, de l’échange et de la gestion de la production-consommation-reproduction élargie ouvre la possibilité de la transformation qualitative de la croissance.

La révolution bourgeoise a poussé en même temps l’avancée des capacités productives de l’humanité, des droits de l’homme et du citoyen, mais pas de l’homme producteur, et a ainsi limité sa propre avancée.

La vente-achat de la force de travail a éliminé dès l’entrée une démocratie de l’homme producteur dans la situation de salariat.

La révolution d’octobre a posé l’élargissement de la démocratie à celle de l’homme producteur, du « que quoi comment produire » en fonction des besoins humains, « matériels et moraux » en processus de développement et de complexification.

Mais en s’insérant dans les limites d’un type croissance imposée à la fois par le niveau historique du moment long des forces productives et par le type de croissance du système instauré par la révolution bourgeoise, lui-même déterminé par les prémisses de la révolution industrielle, la révolution prolétarienne du XX° siècle a été en fait un moment, une fin et une contradiction, une négation de la révolution bourgeoise et de son mode de production et non son dépassement. C’est le propre des transformations tyranniques intermédiaires entre deux modes de production et d’échange.

L’épuisement de la révolution d’octobre entre dans celle de la révolution bourgeoise, selon de terme de Berlinguer, par exemple, et d’autres, ce n’est que les prémisses d’une autre type de développement dépassant le système d’échange A-M’-A’, la vente-achat-vente' de la force de travail.

Le type de mode de production par circulation de capital, accumulation de capital, conduit, par principe économique propre, à la suraccumulation-dévalorisation du capital, épuisement des capacités d’investissement productif, en quantité, en qualité et en santé.

Certes dans cet article, comme dans bien d’autres,  il y a la répétition des fondamentaux de la crise économique. Mais ils sont dans chaque article resitués un pas en avant dans l’analyse générale de la situation, son évolution du moment dans l’évolution générale. Je pense que resituer en quelques mots notre période historique dans l’épuisement d’une poussée et le redémarrage d’une autre possible, les conditions nouvelles le permettant, est une approche positive tant pour la compréhension que pour l’optimisme nécessaire aux choix et à l’acte à accomplir.

Je pense qu’un processus de pensée a besoin de cette continuité pour éclairer la vision de la réalité nécessaire à l’action humaine.

Pierre Assante. 1er décembre 2019.

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 09:30

CONSTRUCTION DU DEVENIR. PETIT ESSAI IDÉALISTE

MAIS PAS SANS INTÉRÊT.

OCTOBRE 2001.

En forme de poème libre

Sur le thème "Ernst BLOCHien" et une infidélité relative à

"Athéisme dans le christianisme".

 

à Renat Merle et Glaudi Barsotti …

 

...Et si la dialectique doit finir par « rentrer dans les têtes », c’est bien parce qu’elle se manifeste, aussi et avant tout, en tant que mouvement objectif, entraînante comme l’histoire et instructive comme un fait. « Marx, une critique de la philosophie », Isabelle Garo.

 

...Le nettoyage philosophique de la religion catholique n’a jamais été fait. Pour le faire, il faudrait être dedans et dehors », « l’attention absolument sans mélange est prière ». (La pesanteur et la grâce) Simone Weil

 

...Ce qui est dit n’est jamais entendu tel que c’est dit : une fois que l’on s’est persuadé de cela, on peut aller en paix dans le monde(L’éloignement du monde) Christian Bobin 

 

LE TEXTE DE L'ESSAI :

https://pierreassante.fr/dossier/EPITRE_AUX_CITOYENS.pdf

LE RÉSUMÉ SUR "REGARDS" DE NOVEMBRE 2001:

https://pierreassante.fr/dossier/REGARDS_NOVEMBRE_2001.jpg

 

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