
Article mis en ligne une première fois
le 21 mai 2018
FORMATION DES MILITANTS
ET DES AUTRES SOI-MÊME COMPRIS EVIDEMMENT.
Nous avons vu, si nous ne trompons pas.
Inventaire et RécapitulatioN
Nous avons vu, si nous ne trompons pas, ce que c’est que :
Les richesses de la nature utilisées par les êtres humains pour vivre.
Leurs transformations par le travail humain en biens nécessaires à la vie humaine.
Le surproduit, l'échange du surproduit.
La division du travail dans le rapport femme-homme et la division de classe du travail
La marchandise
L’échange M-A-M’ puis A-M-A’ qui se développe dans la phase M-A-M’ jusqu’à transformation qualitative du mode d’échange.
Le capitalisme et la division du travail dans la manufacture et l'industrie mécanisée.
La transformation de l’argent en capital dans la transformation de l’économie marchande originelle en économie marchande capitaliste.
La caractéristique du travail libre en économie capitaliste et la vente-achat de la force de travail.
La valeur de la force de travail et son contenu économique pur et son contenu culturel, le moment historique et le lieu de son achat-vente, les effets propres du marché et des forces qui agissent sur le marché.
Nous avons vu la plus-value absolue, la plus-value relative, la plus-value extra.
Nous avons vu la baisse tendancielle du taux de plus-value et du taux de profit, l’effet de la révolution scientifique et technique sur la masse de surproduit et sur le taux de profit, la modification de la composition organique du capital, capital constant, capital variable, plus-value.
Nous avons vu l’effet actuel de la révolution scientifique et technique sur le capitalisme monopoliste mondialisé, numériquement informationnalisé, algorithmisé, globalement financiarisé qui est celui du XXIème siècle, et sur la suraccumulation structurelle du capital, qui passe des crises décennales à une crise structurelle permanente.
Nous avons vu la baisse tendancielle du taux de profit, la suraccumulation-dévalorisation du capital.
Nous avons vu la revalorisation du capital et de son taux de profit par sa destruction relative ou son gel relatif.
Nous avons vu, si nous ne trompons pas
Les Crises économiques décennales et longues aboutissant à des crises progressives et-ou explosives de suraccumulation de capitaux, sont "prévenues" ou "conclues" par le capital dans la guerre de concurrence économiques par des crises politiques, diplomatiques, pouvant aboutir à la guerre militaire.
Entre autres,
A la fin de la montée de phase longue de 1851-1870 → guerre de 1870.
De 1896-1914 → guerre de 14, et aussi révolution d’Octobre et montée de révolutions dans toute l'Europe, décapitées dans la phase révolutionnaire descendante .
Au contraire, "redémarrage" de 1946 après la guerre de 39-45, et après le fascisme et destruction de capital permettant une revalorisation.
Libération 1946-47 et progrès sociaux rapides : double effet de la destruction de capital, de sa revalorisation après destruction qui augmente le taux de profit et
Nous avons vu les conditions historiques de la Libération de 1945 ici et dans le monde qui outre la revalorisation systémique par destruction-revalorisation par la guerre, a connu un rapport de forces politique progressiste, son intervention dans les luttes de libération et de reconstruction et ses effets sur la relance du taux de profit en particulier dans les conditions de relance d’une économie mécanique de main d’œuvre et d’une première révolutions scientifique et technique permettant une forte plus-value relative.
Nous avons vu un compromis historique correspondant à ce rapport de force, avec la sécurité sociale, les congés payés et une réduction du temps de travail, l’énergie, la recherche, l’enseignement progressistes, des droits du travail améliorés etc. sans aller jusqu’à une sécurité d’emploi et de formation qui reste à mettre en œuvre aujourd’hui pour assurer une cohérence générale et une avancée de ces progrès.
Nous avons vu la remontée de la suraccumulation, l’affaiblissement relatif du capitalisme le plus puissant, les mesures de Brettons Wood, relançant son hégémonie,
Le décrochage du dollar et de sa parité avec l’or permettant la production monétaire ex nihilo et
Le maintien de l’hégémonie de ce capitalisme US dans des négociations ou il reste dominant (Trilatérale, G7, G20, économiquement, politiquement, militairement.
Nous avons vu sa tendance actuelle, dans son affaiblissement, entre sortie des négociations internationales, relance du nationalisme dominant et aller-retour périlleux pour le capital et nous-mêmes entre ces tendances en fonction du moment étroit du rapport de forces, accompagné par les nationalismes locaux.
Nous avons vu, si nous ne trompons pas.
La crise structurelle nouvelle de suraccumulation des années 1960, sa reprise en main par le gaullisme puis directement par les monopoles en 1970, son accompagnement social-démocrate, son accélération en 2008 et explosive depuis 10 ans.
Nous avons vu le mouvement des ouvriers et des étudiants en 1968, moment où commencent à s'affirmer les contradictions entre possibilités nouvelles de progrès et entraves aux progrès par le système et ses tenants.
Nous avons vu depuis 2000 et surtout après 2008 la masse de création monétaire ex nihilo des banques centrales pour refinancer le système bancaire et le système productif, mais avant tout le système bancaire et le système parasitaire, entre autre par le rachat d’obligations qui est un équivalent de remise de dette et de recapitalisation pour les groupes financiers multinationaux, mondiaux, plus puissant que des Etats, malgré la suraccumulation, paradoxalement, mais logiquement pour le système.
Nous avons vu le drainage des capitaux vers ces groupes, le renflouement du taux de profit sur la destruction des services publics et la diminution relative ou absolu des revenus populaires.
Nous avons vu comment le capital se payer de la baisse tendancielle du taux de profit sur l’accroissement de la plus-value, le cout du travail.
Nous avons vu le monde passer du CME au CMMNI et contourner les avancées politiques du programme commun, du compromis historique, de l’eurocommunisme, des victoires de Portugal, du Vietnam etc.
Nous avons vu si nous ne trompons pas les solutions proposées par les économistes du Parti pcf :
Le pouvoir sur l’argent, le crédit, sur le système financier pour le transformer, sur la création monétaire de la BCE (Banque Centrale Européenne), les Droits de tirage Spéciaux, portefeuilles internationaux de monnaies diverses (DTS) pour se libérer de la domination du dollar, la création de fonds régionaux, nationaux, européens destinés à financer les besoins humains en échappant progressivement à la course au profit, ne sont-elles pas des mesures économiques indispensables pour résoudre la crise de croissance de l'humanité et dépasser en qualité le système capitaliste obsolète qui la produit ?
D’autres forces politiques accompagnent la protestation dressent des bilans, répertorient les priorités, Mais les convergences s’arrêtent là. La question de débattre avec elles sans se soumettre à leurs erreurs, leurs robinsonnades et leurs programmes de Gotha, est au cœur des possibilités de développement de luttes dépassant la protestation et débouchant sur une transformation sociale en santé de l’humanité.
Nous avons vu
Que les marges qui permettaient à social-démocratie d’assurer un accompagnement social se sont réduites et que cette réduction est la cause première de sa perte d’influence sur la société. Que l’illusion de jouer sur ces marges par ignorance des lois du système capitaliste plombent les partis traditionnels et mettent en avant des partis dégagistes qui sont élus avec une toujours plus faible participation des citoyens et se trouveront bientôt dans la situation de ceux qu’ils ont dégagés.
Nous verrons que
sans un travail politique sur les solutions proposée de sortie de crise économique et le rassemblement des luttes régionales, nationales et européennes sur ces solutions, nous risquons d’aller progressivement ou rapidement vers une régression sociale (inédite peut-être depuis la chute de l'Empire Romain ?), politiquement et culturellement aussi.
Il existe un parti capable de rassembler pour une sortie de crise et une nouvelle civilisation du partage, le nôtre, si tant est qu’il retrouve le chemin de l’économie dite marxiste pour impulser et partager dans la population ces solutions. Une Unité politique efficace est à ce prix.
Nous verrons qu’une prise de pouvoir politique et des nationalisations ne peuvent avoir d’effet positif :
Sans
Le pouvoir sur l’argent,
Sans un détournement du mouvement des capitaux progressif hors du circuit de production de profit permettant les investissements sociaux de progrès, une NEP.
Une organisation du travail respectant la personne et permettant une cohérence entre production des moyens de production et production des moyens de consommation, investissement et épargne,
Le tout dans l’objectif d’utiliser le progrès de la productivité pour le progrès humain, entre autre la réduction du temps de travail et la progression conjointe de la recherche, des connaissances de l’humanité et leur mise en pratique, de la conscience du mouvement qu’elle représente dans la nature et dans l’univers et leur besoin d’évolution conjointe en santé.
Lorsque Marx, Engels et les « eisenachiens » critiquent le programme de Gotha
dans l’unification des partis sociaux-démocrates allemands, ils notent à la fois cette marge existant pour les accompagnement sociaux ainsi que les limites de partis qui veulent transformer la société avec des conceptions conservatrices habitant les mentalités, y compris dans le parti, de la société telle quelle. Ils se trouvent en butte à l’incapacité du parti d’imaginer les voies de transformation parce que le parti a une vision qui se fige au moment historique du système productif.
Ainsi il se prive des moyens d’user des marges pour le progrès et se retrouve en collaboration de classe comme pendant les guerres, ou il se prive des moyens d’user de la limitation des marges pour entamer un processus de transformation radicale et en santé.
Oui, la lutte pour des améliorations immédiates et la lutte pour la transformation progressiste et en santé de la société vont de pair. Sachant aussi, ce que beaucoup n’ont pas compris, que les marges pour des améliorations immédiates se rétrécissent au fur et à mesure que s’aggrave la crise de suraccumulation des capitaux, incompatible matériellement, physiquement et moralement pour le patronat et le capital avec un accompagnement social de la crise, mais compatible et allant de pair avec une aggravation permanente de la baisse du cout du travail et du salaire différé que constituent les services sociaux publics et même privés qui comportent une réduction du social tout en prétendant y suppléer.
Pierre Assante, lundi 21 mai 2018
Pour la matinée de formation du 2 juin 2018
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MANIFESTE POUR UN PARTI COMMUNISTE DU XXIème SIECLE
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RECUEIL N°3 TROISIEME DE 2018 :
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