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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 07:55

FAJON

 

 

"....Il s’agit surtout de rassembler et les groupes multiples qui se forment (sous l’effet AUSSI des egos militants de base et de sommet et de la confusion idéologique dûe au poids du passé dans la transformation rapide du monde), mais rassembler surtout les idées et revendications émiettées et leur donner une cohérence globale. C’est ce que j’essaie moi aussi de faire dans mes divers lieux de militantisme et de réflexion et mes écrits finalement pas mal partagés (modestie oblige !)....."

 

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http://pierreassante.fr/dossier/Lettres_a_mon_ami_R....pdf

 

 

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 23:36

2 question

 

CROISSANCE, ENERGIE, PIB et LANGAGE, FECONDITE.

 

Pour reprendre le dernier article, outre une liste de mots touchant à « abstrait » et « concret », voici une autre liste dont il faudra « trier » le sens en économie d’échange de capital et en économie d’échange à partir des besoins « matériels et moraux » du processus humain ; la transformation qualitative du mot, de la parole, à travers la transformation des conditions matérielles de vie, entre autre de : fécond, fertile, stérile, handicapé, mutilé, croissance,  PIB, masse de la valeur ajoutée, valeur, critères d’échanges, gésine, fœtus, prémisses, prémices, productif, investir, énergie, particules, composants, volume, rapports, production, produit…..

 

Le PIB, en tant que masse de la valeur ajoutée n’est « peut-être pas » un critère pertinent concernant la qualité de la vie humaine. Mais il ne s’agit pas de le remplacer par un critère « psychologisant ».

Tout critère remplaçant une mesure de la valeur marchande par une référence à la décroissance sans préciser en quoi tient cette proposition, est une aide aux politiques d’austérité.

 

Les politiques d’austérité sont incapables de créer autrement que dans le système économique actuel obsolète. Elles sont égoïstes au sens propre et pas seulement au sens moral, mais ce qui va avec, elles sont dépourvues de l’imagination qui permet la création, la poursuite d’un processus humain « majoritairement » sain. Les articles précédents reviennent abondamment sur la question.

 

Pour reprendre l’exemple trivial : construire une « machine » qui dispose dans un volume infiniment plus petit une masse infiniment plus grande de composants électronique, (aujourd’hui jusqu’à quelques molécules de germanium, et demain…) est-ce de la croissance ou de la décroissance? De la croissance ! Bien sûr si l’on se place non pas sur la valeur ajoutée produite comme mesure de la satisfaction des besoins, mais sur les besoins en tant que créateurs de « machines » les satisfaisant. Bien sûr ! Mais pourtant dès à présent une croissance d’une autre qualité. L’usage de la main-d’œuvre bon marché dite « non qualifiée » face à une production de haute technologie, leur organisation mondiale, et les contradictions dans la cohérence du développement mondial en est une preuve, une illustration, s’il en faut une, et de la réalité, et des possibilités et de la limite du système d’échange A-M-A’…

 

MAIS Evidemment, dans le registre du vocabulaire employé concernant la réalité d’aujourd’hui, l’échange A-M-A’, la croissance est bien celle du PIB, de la valeur ajoutée totale d’une aire de production et de vie ; et qui ne peut aujourd’hui que se considérer qu’à un niveau mondial si l’on veut comprendre « l’état actuel des choses » et même si sa mesure dans une aire donnée, la nation ou la région au sens large ou étroit, est un élément d’action sur la réalité locale et globale.

 

De même que les critères de travail productif et travail improductif qui sont les qualificatifs de réalités nécessaires à l’action de production dans cet échange A-M-A’, et sans lesquels, il n’y a AUJOURD’HUI aucune satisfaction des besoins, biens qu’ils soient aliénés, à travers l’aliénation du producteur de son produit et des gestes de son produit…

 

La valeur d’usage perce dans la valeur marchande, mais la valeur d’usage ne peut être créée aujourd’hui et mise en échange-consommation sans sa valeur marchande, si ce n’est pour l’usage personnel du producteur.

 

Ce qui change, se transforme, c’est la masse du PIB en explosion de croissance, dans laquelle peuvent se « glisser », entre autre par la réduction du temps de travail, les services et leur retour sur la travail productif (au sens du capital) de même que les produits « moraux » ( art, esthétique, éthique, )bien que mutilés, aliénés par leur intrication dans le système, et encore plus la spéculation productive tant qu’elle peut tirer la plus value de la production « matérielle ».

 

Masse du PIB en explosion de croissance, puis en ralentissement (crise jusqu’où ?)

 

Mais la crise exacerbée de suraccumulation-dévalorisation du capital, la baisse tendancielle de son taux de profit liées à son succès historique de croissance, et qui se trouve en obsolescence historique, pose une question de fond, celle de l’ENERGIE.

 

Plus une société s’avance dans une impasse, plus la causalité qui en résulte demande croissance de l’énergie pour modifier les directions, la direction de son processus. Mais comme pour les conditions matérielles dont l’énergie fait partie, et les mots-outils de la conscience de l’état des choses et de leurs conditions de transformation, la question de l’énergie dépend de sa transformation quantitative, sa concentration-simplification.

 

Concentration-simplification qui peut (encore) se résoudre par l’entrée en profondeur au sein de la structure fine du mouvement de la matière, les particules-moment en tant que quantum.

 

Le solaire…, et les énergies renouvelables que l’on met en avant aujourd’hui ? Certes, mais à travers de nouvelles avancées, de nouvelles conquêtes de la connaissance dans la « structure fine » de ce mouvement. Connaissance qui ne peut qu’aller de pair avec une vision fine correspondante à celle de la condition humaine, dans leur unité.

 

La transformation qualitative du processus humain c’est dès aujourd’hui, et elle se poursuivra dans la capacité de distinguer ce qu’il faut favoriser dans le processus pour qu’il soit fécond.

  

 

Pierre Assante, 10 décembre 2013

 

http://pierreassante.fr/dossier/VERSION_augmentee_de_2_QUESTIONS_POUR_PROCEDER_A4.pdf

(AVEC L'ARTICLE CI-DESSUS)

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 09:18

14mai10 003

Je suis en train d'écouter Gattaz sur Inter.

C'est incroyable à quel point il reprend formellement nos propositions économiques (1) pour les détourner vers ses objectifs...

Certes, s'en étonner serait naïf, mais quand même, à ce point de calme audace, c’est à noter.

Un contre exemple à réfléchir pour nous, en matière de calme et d’audace ! C'est vrai que le risque n'est pas le même...

C'est un signe de nos avancées idéologiques mais aussi des capacités du capital de se relancer.

Jusqu'à quel point de l'accumulation-dévalorisation du capital et de spéculation financière...???

Le "rassemblement" de Johannesburg est aussi significatif de cette période de crise mondiale, avec les avancées et les pièges, les récupérations et les ouvertures, les désespoirs et les espoirs, espoirs légitimes et fondés...

Pierrot, 10 décembre 2013

 

(1)Coméco-PCF (Sécurité emploi-formation, pôle financier démocratique de réorientation du crédit, de la Région à la Nation, à l'Europe et au monde, etc.), pour orienter progressivement l’usage de « l’échange-capital », sortir de la crise et relancer en France, Europe et Monde la production des biens « matériels et moraux » nécessaires au processus humain. 

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:40

Lire l'ensemble des articles de" 2 questions pour procéder" mis à jour,

par le lien en bas de page

 

2012 02 25Suite de "2 questions pour procéder"

 

LANGAGE

 

La nécessité de la simplification en tant que concentration et multiplication de la puissance en santé.

La croissance de l’abstraction en tant que moteur de cette puissance, en santé.

Et sans dominations.

La musique et la traduction en tant que « modèles ».

 

Notre langue se heurte, comme le système économique à ses limites. Elle ne peut se libérer que dans la libération des limites du système.

 

La langue a besoin d’un vocabulaire correspondant aux avancées de la conscience humaine, ses avancées scientifiques en corrélation avec les interrogations et les réponses (relatives) qu’elles fournissent au processus d’humanisation.

 

Cette corrélation c’est la philosophie, sa recherche « spécialisée » dans son mouvement général, populaire et savant. La philosophie non seulement spéculative (elle est nécessaire mais partielle, structuraliste, donc limitée et insuffisante, historiquement), mais aussi philosophie pour « comprendre le monde et aussi le changer », selon l’expression de Marx, et selon le qualificatif de « métaphilosophie » de H.Lefebvre.

 

Sachant que toute connaissance de la nature, de la notre comprise, société et corps-soi, et usage « pratique » de la connaissance et des intuitions, de la double anticipation qu’elle induit, et  des seules représentations cérébrales de la réalité qu’elles sont, que peut-on nommer « abstrait » dans le langage ?

 

Tout !

 

Mais quelle est la qualité de cette abstraction ? Pour qu’il y ait perception de la qualité de l’abstraction, il faut :

 *pouvoir l’examiner en la décortiquant, en la disséquant en une multitude d’abstractions correspondant à la multitude de situations d’activité et entre autre de travail marchand qui est la base de la production humaine en système capitaliste « généralisé »,

*c'est-à-dire s’étant emparé de l’activité mondiale :

-y compris dans les « secteurs » non directement capitalistes qui lui sont soumis;

-de l'usage de l'organisation de l'activité dans la révolution scientifique et technique;

-de la "pensée artificielle", informationnalisation généralisée, sa concentration technique et politique qui  illustre la croissance de la puissance dominée par l'échange capitaliste et ses limites.

 

L’autonomie des activités par rapport au système ne peut les en émanciper. La domination est telle, mais il en est toujours ainsi des bases matérielles de la reproduction sociale, avec leurs différences historiques bien sûr, que tout champ en est prisonnier, ce qui ne donne que plus de valeur à la lutte d’émancipation de la mesure de la valeur marchande, de l’usage marchand du temps.

 

Ajoutant que l’usage marchand du temps n’est arrivé à maturité qu’avec la maturité de l’échange de capital, sa domination sur l’échange humain, le plus large qu’il soit, que la domination comme l’autonomie relative de cet échange concerne les « biens matériels », les idées, les sentiments, dans l’unité entre structures sociales et superstructures sociales, et dans l’environnement général qui en est marqué.

 

Dans ces conditions, « le matériel », « l’idéel », « l’abstrait », « le concret », « le subjectif », « l’objectifs », etc. voilà des mots et leurs infinis « agencements » qui demanderaient chacun d’avoir une multitude de nuances, à l’instar du blanc chez les esquimaux….

 

Mais est-ce là la solution, cette multitude de mots-nuances. Mots-nuance sans doute s’il s’agit d’une croissance quantitative de la parole humaine nécessaire. Mais il s’agit aussi alors d’une croissance qualitative de la parole, c'est-à-dire d’une parole qui corresponde à une « révolution » de la conscience, en rapport dialectique, du processus humain et de ses transformations qualitatives générales, dans sa continuité.

 

Les deux croissances vont de pair, même si la croissance qualitative « occupe moins d’espace » (pour employer une métaphore tout à fait précise dans ce cas), c'est-à-dire que ses moyens se concentrent et décuplent leur puissance dans cette « concentration ».

 

Je ne peux, je crois, mieux illustrer cette croissance de l’abstraction liée à celle de la représentation que par cet exemple d’activité : il s’agit de l’exemple de la traduction et de la musique. La musique dans laquelle la traduction atteint son « niveau » le plus élevé, renouvelé à chaque normalisation-dénormalisation qu’est son écriture, son interprétation, comme le mot l’indique si bien, que se soit dans le sens parole-écriture-musique (dans les deux sens et leurs différents rapports), que dans cette extraordinaire abstraction humaine en mouvement qu’est son imagination, sa construction cérébrale dans un échange de sens qui n’a d’autre support que dans l’abstraction la plus « pure », sans « sens rationnel » comme nous dirions à tort...

 

La simplification n’est pas régression de l’abstraction, malgré les efforts de notre période historique pour le faire croire, répondant en cela à la parcellisation-éclatement du savoir « conjointement » à celle de l’activité, parcellisation au service du travail-échange de capital pour sa croissance-profit quantitative sans issue. La simplification implique croissance qualitative, c'est-à-dire transformation au-delà de cette quantité  réelle ET d’apparence, quantité mutilée d’un manque abstraction liée à des besoins humains imaginés mais réels s’ils répondent à la santé du processus, s’ils répondent au besoin de guérison quand la santé est menacée « en bloc » et « en détail », dans chaque personne et son environnement.

 

La simplification c’est cette concentration qui multiplie la puissance. Elle peut tenir au contraire de l’apparence malade, quand l’apparence voile le besoin.

 

Pierre Assante, 9 décembre 2013

 

Voir tous les articles précédents de "2 questions pour procéder"

ici

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:24

 

 

Abou-Ammar.jpg

 

Il faut qu'un souvenir change le cours du temps

Que le temps change le cours du souvenir

Que le temps oublie le processus

Que le processus se concentre en un point du temps

 

Que ce point du temps soit ce moment de Frantz

Où c'est la vie en un infime moment

Où les douleurs les joies les calmes et les infinis 

sont ce temps unique de la note tenue

 

arafat

Que la note tenue soit un bing bang silencieux

Furtif et présent immensément

 

et ce vide mouvant

 

Il faut qu'un souvenir se rappelle de cette immobilité mouvante

parce que tout est là

dans cette musique infinie et sans longueur

 

MARX PORTRAITFrantz

Tu es nous

Nous après les meurtres  Après les sangs qui ne battent plus

après le cœur qui ne se serre plus

Avec ce cœur en expansion sidérante sidérée d'elle-même

 

Frantz et Karl plus de sauvetage mais votre timbre 

calorant colorant calmant calmé

 

La sureté est là 

SCHUBERTplus besoin de sureté mais du chant

 

 

Pierre Assante, 8 décembre 2013

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 11:05

christine_mendelsohn.jpgChristine Mendelshon. « Dire non à l’austérité et oui à la solidarité entre les peuples »

 

Chargée des questions européennes au PCF, elle reçoit [a reçu NDLR du blog] une dirigeante progressiste grecque Samedi 7 décembre 2013.

Militante marseillaise, Christine Mendelsohn représente le PCF au sein du Parti de la Gauche Européenne (PGE), association de partis communistes, progressistes et rouges-verts du continent. Elle reçoit une dirigeante progressiste grecque ce samedi à 15h à l’occasion de la 6e librairie de Noël organisée par la librairie Diderot et l’association FTP.

La Marseillaises. Vous organisez une rencontre publique avec Natasa Theodorakapoulou. De qui s’agit-il ?

Christine Mendelshon. C’est une responsable de Syriza, une force politique comparable au Front de gauche, également chargée du lien avec les mouvements sociaux au sein du PGE.

La Marseillaises. Quelle est la situation de la Grèce actuellement ?

2013 12 07 008Christine Mendelshon. L’austérité continue ses ravages. On a beaucoup parlé de la fermeture de la télévision publique car elle interpellait les journalistes mais tous les secteurs, particulièrement les services publics, ont subi le même traitement. Les dettes publiques ont en réalité été transférées chez les individus occasionnant des drames humains. Le taux de suicides est très haut et des parents désormais incapables de payer une protection sociale ne font plus vacciner leurs enfants. 30% des enfants des écoles ne sont plus vaccinés et certains sont atteints de maladies qui avaient été éradiquées d’Europe il y a très longtemps.

La Marseillaises. Dans ce contexte, les partis membres du PGE ont choisi un grec pour candidat à la présidence de la commission européenne.

Christine Mendelshon. Nous souhaiterions que les européennes de mai soit uniquement l'occasion d'élire des parlementaires. Mais puisque c'est désormais la règle, nous avons choisi Alexis Tsipras, chef de Syriza comme candidat à la Présidence de la Commission pour dire à la fois non aux politiques d’austérité et oui à la solidarité entre les peuples européens.

2013 12 07 015La Marseillaises. Vous passerez la main au prochain congrès du PGE, quels en sont les enjeux ?

Christine Mendelshon. Je suis pour le roulement des mandats, il faut passer la main à la génération suivante. J’ai appris avec cette responsabilité comment d’autres personnes d’autres pays, avec une autre subjectivité, voient le monde et comment il est possible de bâtir des convergences avec elles. Depuis plusieurs années, le PCF a un rôle tout à fait reconnu dans le PGE. Pierre Laurent est devenu son président et l’ensemble des autres partis membres lui ont demandé de poursuivre ce travail par un nouveau mandat, ce qui sera officialisé à l’issue du congrès du PGE à Madrid les 13, 14 et 15 décembre.

Propos recueillis par La Marseillaise, le 5 décembre 2013

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 07:04

Cet article écrit en juin 2006 a été publié une première fois sur ce blog le 16/01/2011 


 

weil2La jeune fille

et la mort


Simone, mon Amie,

 

 « On libère en soi de l’énergie. Mais sans cesse elle s’attache de nouveau. Comment la libérer toute ? Il faut désirer que cela soit fait en nous. Le désirer vraiment. Simplement le désirer, non pas tenter de l’accomplir. Car toute tentative en ce sens est vaine et se paie cher. » disais-tu. Et tu choisissais finalement d’accomplir. Et tu l’as payé cher.

 

Tu l’as payé cher, malgré cette immense lucidité des aveugles et des enfants qui leur fait juger par le besoin de faire. « Ce qui est réel dans la perception et la distingue du rêve, ce n’est pas les sensations, c’est la nécessité enveloppée des sensations». Vouloir être utile et ne pas vouloir d’horizon. Vouloir être dans le mouvement et l’éternité du moment. Sans moment. Refuser l’engagement taureau aveugle et refuser l’indifférence animal égoïste : « D’autres efforts… sont toujours utiles…sont accompagnés de l’attention continuellement concentrée sur la distance entre ce qu’on est et ce qu’on aime »

 

« L’attention extrême est ce qui constitue dans l’homme la faculté créatrice ». Comme ta petite soeur Camille Claudel, et ta grande sœur Eloïse et toute tes sœurs inconnues à qui l’on a fait croire que ce n’était pas à elles de dire, tu partages avec elle cette attention que le silence offre. Alain oui, mais le silence en plus et la parole issue du silence, à distance de la reconnaissance.

 

« Le christianisme a voulu chercher une harmonie dans l’histoire. C’est le germe de Hegel et de Marx. La notion d’histoire comme continuité dirigée est chrétienne.

Il me semble qu’il y a peu d’idées plus complètement fausses. Chercher l’harmonie dans le devenir, dans ce qui est le contraire de l’éternité. Mauvaise union de contraires ». Même dans ton amour, à ton amour tu refuses l’autorité. Pour lui donner tout sans qu’il ne te prenne rien. Pour t’offrir dans l’acceptation absolue.  Pour que ton don sache ses limites et sache son infini: « Pourquoi la volonté de combattre un préjugé est-elle le signe certain qu’on en est imprégné »

 

« Le poète produit le beau par l’attention fixée sur le réel. ». L’objet tourné cent fois entre tes mains. Tu l’as vu avec tes yeux. Tu l’as vu avec les yeux des autres. C’est parce que tu a voulu voir la multitude des visions que tu as choisi la tienne, allant sans cesse du dehors au dedans de ta vision et du dedans au dehors de ton amour. De ta vision-amour. J’entends en pensant à toi ce quatuor de Frantz. Être capable de vivre avec les barbares, leur culture, sans rejeter la tienne dans ce qu’elle a de non dominant, de ce à laquelle elle a accédé de plus complexe, d’encore plus humain.

 

« Dans le domaine de l’intelligence, la vertu d’humilité n’est pas autre chose que le pouvoir d’attention ». Tu as appelé l’humilité Weil. Sachant que tout est aussi posture et que la posture devient nature et que nature est infiniment attaquée par elle-même. Et qu’il y a tant de mouvement dans l’immobilité : « Le rapport entre le corps et l’outil change dans l’apprentissage. Il faut changer le rapport entre le corps et le monde ».

 

« A travers chaque sensation, sentir l’univers ». C’est ça ton amour. Ta volonté a été de le sentir, qu’il te pénètre totalement, et qu’il te pénètre totalement. Cette fusion impossible c’est ton possible, ton choix. Un avenir dans le présent, TON présent, parce que tu refuses l’avenir en tant que refus vulgaire d’un présent mutilé d’avenir présent. Refuser d’accomplir pour accomplir. Ton cerveau et ton corps, l’un inséparable de l’autre, parce qu’ils ne sont pas l’un sans l’autre, parce qu’ils sont un tout inséparable, parce que les imaginer autrement que ce tout, c’est les imaginer en dehors de leur lente croissance, de leur lent mûrissement, de leur lent processus de transformation permanente en quelque chose d’autre. Comme l’espèce qui est sans cesse autre chose d’autre.

 

Ce que donne ta disparition c’est une présence infinie, une trace qui voudrait grandir et qui peut grandir. Qui est immense et désespérée. Minuscule et envahissante comme l’espoir, le désespoir, l’angoisse, la sérénité. Finalement le souffle, le respirer, l’espace devant soi et l’attention dans l’espace. « On libère en soi de l’énergie. Mais sans cesse elle s’attache de nouveau. Comment la libérer toute ? Il faut désirer que cela soit fait en nous. Le désirer vraiment. Simplement le désirer, non pas tenter de l’accomplir. Car toute tentative en ce sens est vaine et se paie cher. »… dis-tu……

 

Pierre Assante, juin 2006

 

 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 07:16
Cet article est extrait du N° spécial de l'Humanité que vous trouverez en kiosque aujourd'hui Samedi 7 décembre 2013, ou à acheter sur internet à partir de : http://www.humanite.fr/

Publication L'Humanité du 7 décembre 2013

Analyse. Pour éviter la "michaeljacksonisation" de Mandela

Aussitôt décédé, aussitôt ressuscité. Nelson Mandela, l’homme d’Etat, n’est plus depuis jeudi soir. Il est aussitôt réapparu, sur nos écrans télés et dans les tombereaux de communiqués, comme une « icône pop ». Quelle œuvre ! Quel talent ! Et quelle simplicité, en plus ! Toute l’Afrique du Sud ne devait qu’à cet homme, lui seul, quasi-béni des Dieux, en mission sur Terre pour le Bien. 

On caricature un peu, car toutes les interventions ne furent pas de cette acabit mais la tonalité générale relevait presque de la béatification en mondiovision. Ce ne serait finalement pas gênant si le fond du « bruit médiatique » n’était grandement construit sur de dangereuses approximations. Il en va des idées comme des fusées : un défaut de trajectoire d’un millimètre se solde à l’arrivée par un écart abyssal. Voici donc quelques phrases entendues, à contester en toutes occasions. 
« Nelson Mandela, le premier président noir de l’Afrique du Sud ».

Personne ne peut contester que Mandela soit un homme noir. Pourtant, lorsqu’il prête serment le 10 mai 1994, ce n’est pas sa « qualité » première. Il est, ce jour-là, le premier président démocratiquement élu. Les autres présidents étaient blancs mais ce n’était, en définitive, qu’un élément accessoire : le principal problème était qu’ils furent élus par un corps électoral exclusivement blanc dans un pays où les Noirs, Métis et Indiens représentaient 90% de la population. La nature du système prime sur la couleur de la peau de son représentant.
En revanche, on peut parler de Barack Obama comme du premier président noir de l’Histoire des Etats-Unis puisque le système politique repose sur le suffrage universel (même s’il n’a été réellement universel qu’à partir de la loi sur les droits civiques de 1964-65) depuis des décennies, voire des siècles.

« Mandela a été élu suite aux premières élections multiraciales de l’Histoire du pays ».

Si l’on prenait pour argent comptant cette assertion, cela signifierait : soit que des hommes, des légumes et bœufs ont voté le 27 avril 1994, soit, encore plus stupide, que l’on considère que, parmi les Hommes, il y a plusieurs races. Pour nous, l’unicité de la race humaine est un principe inattaquable et incontournable. Ces élections furent démocratiques et, selon l’expression désormais retenue, « non-raciales », dans le sens où elles ne reposaient pas sur le principe erroné d’une appartenance à la catégorie fantasmée des « races ». On vous l’assure, pour l’avoir vu de nos propres yeux : ce jour-là, seuls des citoyens de la race humaine ont voté.

« Nelson Mandela a libéré les Noirs ».

Voici maintenant Mandela en Moïse des temps modernes. La reconnaissance du rôle de « Madiba » dans le statut d’égalité et de liberté devant la loi dont jouissent aujourd’hui tous les habitants du pays ne peut nous exonérer de deux remarques :

Les  Noirs se sont libérés eux-mêmes. Par leur lutte. Par leur résistance. Avec les organisations politiques (ANC, parti communiste) et syndicales (COSATU) dont ils se sont dotés et avec les dirigeants, dont Mandela, que celles-ci ont désigné.

Comme le faisait remarquer Mandela lui-même le soir de l’annonce de la victoire de l’ANC, la fin de l’apartheid et l’avènement d’une démocratie ont libéré « les blancs du poids de leur oppression ». Cette réflexion sur la double libération est essentielle dans la « pensée Mandela » : celui qui oppresse n’est pas libre. Ce qui signifie aussi : si nous oppressons ceux qui nous ont oppressés, nous ne serons pas libres. On ne peut comprendre la stratégie de l’ANC pendant la transition si l’on n’a pas à l’esprit

« Mandela dirigeait l’ANC, le parti des Noirs ».

L’ANC était le parti de la libération… Il était donc le mouvement dans lequel se reconnaissaient, en effet, l’écrasante majorité des Noirs mais également des Indiens et des Métis ainsi que des Blancs. Dès les années 50, responsables politiques, syndicaux ou religeux, Noirs, Indiens, Blancs, Métis élaborent la Charte de la Liberté qui proclame que « l’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent ». Préfiguration d’un pays où la couleur de peau n’est pas un statut juridique.

« Mandela, un adepte de la non-violence »

Drôle d’affirmation concernant celui qui fut en charge de la mise en place de la branche armée de l’ANC, Umkhonto we Sizwe (la lance de la Nation). Mandela n’était pas un adepte en soi de la violence mais il a estimé, avec les autres membres du noyau dirigeant de mouvement anti-apartheid, que l’attitude du régime d’apartheid ne laissait d’autres solutions que le passage à la lutte armée devant prendre pour cible les attributs du pouvoir non des personnes civiles. Au moment de la transition entre la fin juridique de l’apartheid, en 1990, et le début de la démocratie, en 1993, la direction collective du mouvement, Mandela en premier lieu, ont estimé qu’une tactique de violence s’avérerait contre-productive.

 

Christophe Deroubaix

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 13:00

      2 question    

 

VERSION augmentée de

2 QUESTIONS POUR PROCÉDER

et

 ethique ET

Processus des systèmes de concepts


 

sur ce lien (3,77MO) : 

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/VERSION_augmentee_de_2_QUESTIONS_POUR_PROCEDER_A4.pdf

 

 

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:27
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:26

cn mandelaDès l'annonce de sa disparition, Pierre Laurent a salué, au nom du Parti communiste français, la mémoire de Nelson Mandela.

Le PCF appelle, aujourd'hui, les communistes, à un week-end de recueillement et de mobilisation dans tout le pays, pour lui rendre hommage.

Sous toutes les formes possibles, saluons l'homme de paix et de combat qu'il fut sans relâche, avec à ses côtés dans la lutte contre l'apartheid et la construction d'une nouvelle Afrique du Sud, l'ANC, le Parti communiste sud-africain et la COSATU.

Un immense portrait de Mandela a été déployé dès ce matin sur la façade du siège du PCF.

Un badge d'hommage est édité. Un registre de condoléances est ouvert au siège du Parti communiste français.

Demain samedi, un numéro spécial de l'Humanité paraîtra exceptionnellement, dans les kiosques et les marchands de journaux. Le PCF invite ses militants à diffuser largement ce numéro durant le week-end.

Il appelle tous les militants de la paix, de la liberté et de l'égalité à participer (1)

lundi 9 décembre, à 18 heures 30 au siège du Parti communiste français à une grande soirée d'hommage à Nelson Mandela.

(1) A Marseille : vendredi 6 décembre à 17H30 au Vieux-Port

 Parti communiste français.

Paris le 6 décembre 2013

A retrouver ce samedi,

numéro exceptionnel de l'Humanité.

Le portrait de Mandela et le récit d'une vie pour l'émancipation humaine

Un reportage au bagne de Robben Island

Les portraits de ses compagnons de lutte

Les Une de l'Humanité pour la libération de Nelson Mandela

Le texte de son message aux participants à la Fêtede l'Humanité en 1996

Les entretiens avec Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature et avec le philosophe Jacques Derrida...

Dès maintenant retenez  des numéros  chez votre marchand de journaux  pour le diffuser largement autour de vous

 

sur ce lien : http://www.humanite.fr/monde/lhumanite-rend-hommage-mandela-554764


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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:25

Article déjà publié sur ce blog le 29/11/2012 


Leila_SHAHID.jpgLeïla SHAHID, "le Courrier de l'Atlas" (citations)

 

Sur ce lien : ici

http://pierreassante.fr/dossier/LEILA_CHAHID.pdf


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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 18:47

RAUCHEcoPo

Bonjour à tous,

En primeur, vous trouverez en pièce jointe le sommaire détaillé du dernier numéro d’Économie et Politique, dont le dossier central traite des lois de finance et de financement de la sécurité sociale pour 2014 au prisme de la bataille nationale contre le coût du capital et pour le progrès social.

Au cas où vous ne seriez pas encore abonné, le bulletin d'adhésion est intégré dans la pièce jointe, et si vous souhaitez recevoir ce numéro en particulier, faites-le moi savoir par retour de mail en me précisant votre nom et votre adresse courrier.

Fraternellement,

Frédéric Rauch
Rédacteur en chef d'EcoPo

 Lire ici

http://pierreassante.fr/dossier/PRESENTATION_ECOPO_SEPTEMBRE_OCTOBRE%20_2013%20_3_-1.pdf

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 18:46

DURAND DENISDenis Durand

En finir avec le tabou monétaire.

 

Le débat sur l’euro dure depuis 25 ans.

A l’époque, la critique de gauche contre ce traité n’avait pas été particulièrement centrée sur les inconvénients monétaires de cette nouvelle étape de la construction européenne. La critique du projet d’Union économique et monétaire d’un point de vue de classe était restée au second plan.

Vingt-cinq ans après, l’enchaînement des événements depuis l’effondrement du marché des subprimes a non seulement mis en évidence les méfaits de la régulation de l’économie mondiale par les marchés financiers, il a aussi démontré combien cette domination est fragile : les banques centrales, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans la zone euro, sont devenues le dernier rempart protégeant le système financier occidental d’un effondrement complet.

Nous sommes donc dans une phase où la domination des marchés financiers s’est montrée vulnérable et où la conscience qu’il faudrait mettre fin à cette domination a progressé. La crise a eu ainsi pour effet de favoriser une plus large prise de conscience des enjeux monétaires et financiers dans la bataille pour une alternative radicale au capitalisme......

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 18:19
AJZENBERG3 0001BONJOUR,

Dernier numéro de l’année 2013, presque entièrement consacré aux « Chroniques politiquement incorrectes » tournant autour de « L’abandon à la mort … de 76 000 fous par le régime de Vichy ». Je ne crois pas que le résistant Henri Lefebvre eut désavoué ce combat pour la vérité. L’ami de Lucien Bonnafé était partie prenante de ce combat, alors qu’Henri et Lucien étaient en vie.
 
Cela peut se vérifier à la lecture de la revue « M », en 1987 ou 1988 notamment, quand Lefebvre co-dirigeait cette revue avec Gilbert Wasserman. « Des points où enfoncer le clou à grands coups de marteau et d’autres où passer énergiquement la faucille » avions-nous, avec Lucien Bonnafé et René Lourau, intitulé un article dans le numéro spécial de « M » consacré à la mémoire d’Henri Lefebvre en décembre 1991 après sa disparition. C’est de ça qu’il s’agit toujours et aussi avec les chroniques.
 
Henri Lefebvre n’est pourtant pas absent de celle-ci. Notamment dans celles portant les numéros 14 et 15 où il est question du Mode de Production Étatique......
 Bonne lecture donc.
ARMAND AJZENBERG

Lire  ici

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:48
Décor de fêteBonjour à toutes et tous, mes ami-e-s; cette simple Pièce Jointe ( d’origine + inversée)
Décor de fête - Invers pour contribuer à nous-vous mettre dans l’ambiance de fin d’année...
Et aussi –surtout- pour l’amitié...et pour nos efforts afin qu’adviennent des temps meilleurs pour le monde et pour nous...!
Affirmons-le avec persévérance et courage...et aussi avec des fleurs...
Meilleures amitiés!
À bientôt !
Roger Frosini
                                                         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 07:08

ECOLE-ET-NAT-jpg  

 

Alors que le ministre ouvre des discussions sur le métier d'enseignant et fait de premières propositions de réformes, il est utile de (re)lire le rapport rendu par la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Morin sur la crise du métier d'enseignant. Il y a là une série de propositions dont le gouvernement pourrait s'inspirer.

 

 

Cliquer sur ce lien :

http://www.senat.fr/rap/r11-601/r11-6011.pdf

 

 

 

 

 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:14

Article publié une première fois sur ce blog en Septembre 2011.

Courbes remises à jour et % coût capital (Revue ECO&PO) et fiscalité (L'Humanité) ajoutés.

 

CAC 40, sur 10 ans

CAC-40-DEC.-2013-copie-1.jpg

 

Le taux du rapport Production/Spéculation serait-il arrivé à une masse critique pour empêcher tout remède capitaliste de renflouement du taux de profit,  donc d’impossibilité nouvelle générale de l’économie capitaliste de « vivre à crédit », et donc de blocage rapide de la circulation du sang (le capital) du système, et donc de circulation des biens nécessaires à la vie humaine.    

 

Seraient et sont alors urgentes les mesures à court, moyen et long terme de sortie du mode de production actuel, d’entrée dans un système d’échange basé sur les besoins, une sortie de la mesure quantitative de la valeur (d’échange marchand).

 coutcap 0

Je sais qu’il est très aléatoire de tenter des prévisions sur cette chose complexe qu’est la société humaine, ses activités dont les mouvements économiques et encore plus les mouvements de bourses qui ont leur complexe propre.

Aussi    il ne s’agit pas de prévisions ici mais de suivi des évènements en tentant d’y trouver des indices. 

  

Cependant, plus la crise s’accentuera, plus l’évènement l’illustrera. 

A suivre ce soir et les jours, les semaines…. qui viennent.

 

Le croisement théorique   des cycles courts, moyens et long de crise de suraccumulation se trouve aujourd'hui et dans les années qui viennent. Mais il faut compter aussi  dans ce processus constaté sur les effets imprévus à venir des décisions humaines positives et négatives (et sur toutes interactions, causalités, téléologie de l'activité, mouvements aléatoires de toutes sortes) à court, moyen et long terme qui influencent de multiples et diverses façons le processus humain dans son contenu multiple et divers, ses "complexes en complexification" continue, imbrications, autonomies et fusions relatives  et unité sur lesquels l'économie "intervient en dernière instance".

 

HUMA 28 NOV. 2013 FISCALITE

La démocratie de l'homme producteur, du "que et comment produire",  la restitution à la personne humaine de la cohérence générale de son l'activité dans la cohérence de "l'activité générale", la libération des capacités de travail humain de sa stérilisation relative par sa transformation en capital, le "rapprochement" et fusion de l'éthique et de la politique partant de l'ontologie de l'être social,  sont devenus des objectifs éminemment indispensables et urgents.

 

L'ensemble des questions de civilisation en dépend

 

Pierre Assante, 12 septembre 2011

 

 

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 01:07

escalier contesse 2juin10 002Lo còrs e l’èime

 

Dau temps que leis umans an près conciència que pensavan, que se podiá regardar sei pròpris moviments, sa vida personala coma dins un mirau, an començat de mesurar la valor de sei gèstes.

Mai es pas per còp d’astre.

A capitat au moment onte an començat de mesurar la valor abstracha deis objèctes qu’escabiavan ; es a dire quora an inventat l’argent ; l’argent merça comuna de l’escambi mercant.

D’aquest moment la valor morala d’un acte uman a près una qualitat diversa d’aquela d’un acte dins un clan, una tribù.

La valor recipròca d’un uman es devenguda la valor deis objèctes recipròcs.

Mai  tambèn es una autra neissènça : la desseparacion de la representacion mentala dau còrs e de l’èime, qu’aparèis encò dei grècs mai que vèn a paroxisme dans lei religions monoteistas.

La valor d’una persona es en rapòrt ierarchic ambe l’avesinament dau poder, poder abstrach qu’assegura lei règlas de l’escambi mercant, incarnat dins la persona eilamondaut… de la piramida sociala.

Pasmens, dins aquest moviment, la pensada nèissenta de l’egala valor de tot acte uman en santat (e non  solament en santetat) comença de se desvelopar, perque comença d’apareisser dins lo « mirau » qu’un moviment dau còrs pòu pas existir sensa leis autres moviments dau còrs…

Lo cristianisme per exemple, ambe lo simbòle dau pan e dau vin coma representacion de l’èime e de la vida retròba lo liame ambe lo còrs e la matèria.

Dins l’atge mejan, Francesco d’Assisi ambe la « sòrre l’aiga » o lo « fraire solèu »  trenca en partida ambe l’ancian vejaire respiech a la tradicion de l’esperit sensa matèria, sensa la natura en generau.

E podem de segur  trobar la meteissa recerca dau liame ambe la natura dins de moments de l’Islam e deis autres grands moviments de pensada e d’accion dins lo monde ; e de segur dins lo vejaire materialiste scientific e non lo materialisme mecaniste que denega lo ròtle de la representation dins lei rapòrts umans, es a dire lei « superstructuras » socialas, coma se l’economìa podiá existir sensa representacions simbolicas…

Quora sauprèm donar una egala valor a tot moviment dau còrs, donarèm una egala valor a cada persona, emai se la persona es fòrça diversa ambe l’autra persona e que la tòca de l’umanitat e de la persona dins l’umanitat es de desvelopar la consciènça de la natura desperela... Va pensi e va repeti…per assajar d’escambiar leis idèias…

Ara que desremplaçam l’argent moneda fisica per l’argent muneric, quina pòu estre nòstre vejaire sus nòstra valor, o puslèu la valor de nòtreis actes… ?

 

Pèiron Assante, 23.11.13

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 01:06

LAURENCE-NOELLE.jpgProstitution.

Laurence Noëlle « À chaque client, je me sentais souillée »

 

À dix-sept ans, elle met le pied sur le trottoir et devient une ombre parmi les ombres. L’auteure de Renaître de ses hontes(1) raconte ses années d’épreuves dramatiques  et de combat pour fuir le système prostitutionnel.

 

Laurence Noëlle nous ouvre les portes de son salon, en Bretagne. Elle replie les jambes, bien calée dans son divan. Et raconte, devance souvent les questions, déballe tout. Elle est restée vingt-huit ans dans le silence. Puis, en avril 2013, elle est sortie de l’ombre en publiant un livre, Renaître de ses hontes. À quarante-six ans, elle met sur page toutes ces années de violences, d’abus sexuels et de prostitution, l’expérience « la plus destructrice » de sa vie. Pénalisation des clients, abolition de la prostitution ou encore « libre choix » des personnes qui louent leur corps, Laurence Noëlle se prononce sur les débats actuels Et témoigne, à visage découvert, de l’enfer de la prostitution. Une façon pour elle de donner l’exemple à celles qui restent encore terrées dans leur souffrance. Aujourd’hui, cette formatrice professionnelle estime être la preuve vivante que l’on peut s’en sortir et bâtir une vie épanouie….

 

Suite sur ce lien :

http://www.humanite.fr/societe/laurence-noelle-chaque-client-je-me-sentais-souill-553508


 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 09:15

 PlanckProcessus des systèmes de concepts (suite de "processus cérébral de pensée") : CAUSALITE ou déterminisme ? La question du continu et du discontinu, de la

« mutation » ou du processus social.


Lire

ici

 

 

Ce texte est librement inspiré des travaux du Professeur Yves Schwartz.

et n'engage que son auteur. (P.A.)


http://pierreassante.fr/dossier/CAUSALITE_OU_DETERMINISME.pdf

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 09:14

Article publié une première fois sur ce blog le 27 novembre 2013


"A l'ombre de l'autre langue. Pour un art de la traduction". Antonio Prete, Traduction Danièle Robert. Editions Les chemins de ronde. 2013

 

 

PRETE_A_L_OMBRE-.-copie-1.jpg

Page 59. Certes cette page ne représente pas, de loin, toutes les façons, les "figures",  poétiques et philosophiques et littéraires bien sûr,  d'Antonio Prete, de "voir" l'art de traduire, "...où les mots anciens se mettent à sonner comme les mots nouveaux sans que le charme de leur éloignement en soit diminué...". Mais elle en éclaire le cheminement mental : le notre, cheminement humain que le conscient commence à saisir, à peine...(P.A.)


28.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir présentation et commande

sur le catalogue de l'éditeur :

http://www.cheminderonde.net/catalogue?collection=4


 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 09:02

HUMA 28 NOV. 2013 FISCALITE

 

 

 

 

 

 

Les éditions de l'Humanité, presse et ouvrages :

ici

 


UneHQ28nov2013

 

 

 

http://www.humanite.fr/laboutique

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 00:05

Marchand150.jpgNicolas MARCHAND. sur « Le Mystère Français » d'Hervé Le Bras et Emmanuel Todd.

 

Voilà un livre dont la publication a bénéficié d'un important accompagnement médiatique, de critiques généralement élogieuses, de nombreuses tribunes, interview, débats, étant offertes aux auteurs.

Leur ambition est de proposer un diagnostic du « mal français » établi à partir d'une méthode d'analyse qui fait primer le « mode de fonctionnement profond » du pays, les « structures anthropologiques et religieuses qui guident son évolution ».

Deux facteurs sont considérés comme déterminants, plutôt que les facteurs économiques et les antagonismes et luttes de classe : le poids de la tradition catholique, et les modèles familiaux (famille souche, hiérarchique, ou famille nucléaire, égalitaire).

 

Ce déterminisme anthropologique, que les auteurs opposent au marxisme, interroge : « la vie politique, structurée au niveau conscient par des affrontements d'intérêts et de classes, [est] en réalité déterminée ... par des traditions religieuses et familiales agissant à l'insu des acteurs … L'économie n'est qu'une ... composante parmi d'autres des mentalités ... Ascension éducative, crise religieuse, mutation démographique se déploient selon une logique conditionnée par un fond anthropologique qui n'a pas grand chose à voir avec les variables économiques privilégiées par le marxisme ou le néolibéralisme. »

Face à ce qu'ils qualifient d'« étrange néomarxisme de droite dominant la pensée contemporaine », ils affirment « l'existence autonome d'une vie humaine et sociale des profondeurs, indépendante de l'actualité économique et politique mise en scène par les médias. »

Les auteurs affichent, avec une insistance répétitive, leur distance du marxisme, réduit à un économisme, et du communisme, « force politique à vocation totalitaire » ; « la mort de l'idéologie communiste » est considérée comme acquise,« sans doute trop brutale », mais ce « n'était qu'une croyance dérivée, secondaire par rapport à la religion ... »

La démonstration méthodique par les cartes de la primauté des traditions religieuses et familiales n'a cependant rien d'évident.

Appliquée à la désindustrialisation, la méthode épargne singulièrement les responsabilités du patronat, des banques, des gouvernements, des critères de gestion des entreprises.

Appliquée au PCF, cela donne le constat, prévisible, que la cartographie de l'influence du PCF correspond aux zones de moins forte pratique religieuse;  et cette déduction bizarre: « cette cartographie quasi religieuse du PCF, si elle n'est pas conforme aux attentes du marxisme - qui place dans l'économie l'explication des choses -trahit cependant l'origine religieuse de la doctrine. »

Et que dire de la conclusion, largement diffusée par ailleurs, forte de l'autorité « d'experts », concernant le Front national : « Le phénomène FN est navrant mais nullement terrifiant, puisque clairement limité dans sa capacité d'expansion. »

Le livre conclut sur une France qui « ne va pas si mal », et qui doit « rechercher en elle-même les forces de l'adaptation ». De fait, il ne s'agit pas de mettre en cause le système capitaliste et sa crise, mais « l'absurdité d'une gestion économique »,  des« politiques inadaptées » par méconnaissance de la spécificité de « la dynamique historique et sociale française », « par l'ignorance des structures anthropologiques et religieuses qui guident son évolution ». Cela vaudrait, selon les toutes dernières lignes du livre, pour l'Union Européenne, dont le sort serait scellé par les « tendances historiques profondes de sociétés qui ont cessé de converger ».

Au total, sans nier l'intérêt de certains développements et des nombreuses cartes, on reste, pour le moins, sceptique quant à la validité de conclusions politiques assises sur un socle théorique et méthodologique très contestable.

La logique proposée laisse de fait peu d'espace à une action politique et sociale de transformation radicale, tant l'évolution paraît prédéterminée par une « mémoire des lieux ».

Le lecteur aura compris que, si tant est qu'il y ait un « Mystère français », on n'est pas convaincu d'en avoir trouvé les clés dans le livre d'Emmanuel Todd et Hervé Le Bras.

Nicolas MARCHAND

 

Cet article a été publié sur ce site :

http://www.economie-politique.org/46807

 

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 18:14

l'activité en dialogues 0001

 

Processus cérébral de pensée, PROCESSUS des systèmes de concepts,

chez la personne et dans la société, en relations dialectiques.

Consommation énergétique « matérielle et morale »

 

 

Lire  ici

http://pierreassante.fr/dossier/Processus_des_systemes_de_concepts.pdf

 

Il est difficile de s'exprimer sur une réalité dont le vocabulaire n'a pas encore été créé.

Il reste donc à déployer une imagination expressive à partir d'un vocabulaire existant, insuffisant.

Et de construire en commun un nouveau vocabulaire. P.A.

 

P.S. Cette illustration (couverture de l'ouvrage ci-dessus) a été choisie par l'auteur du blog, non parce que ce texte (l'article à lire ici) l'illustre mais parce qu'il est librement inspiré de ces travaux, et particulièrement des travaux du Professeur Yves Schwartz.


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