Métaphore en Ut Majeur
A K. et J.,*
Donc, nous en sommes d’accord, il nous faut poursuivre (réinventer ?) la parabole (double sens ?) ? Avec notre niveau d’accumulation scientifique.
Comme je vous l’ai dit, il y a plusieurs possibilités dans la métaphore ; la métaphore « Physique », la métaphore « Biologique », la métaphore « Psychologique ». Chacune correspond à des degrés chronologiques d’états d’organisation de la matière qui s’interpénètrent. Nous l’avons vu, il y a danger de « mécanisme » si l’on s’en tient aux deux premiers types de métaphores sans précautions de représentation de leur triple unité. Tous les systèmes de pensée stagnant un tant soit peu dans le dogmatisme en ont fait et en font les frais, et nous-mêmes, ensemble des humains de même.
Qu’est-ce qui nous garantit l’usage de « Métaphores pluridisciplinaires multiples », complémentaires et en opposition. Rien évidemment, rien, car rien n’est plus précaire que la pensée humaine, la pensée « individuelle » encore plus que la « pensée collective », bien que cette dernière en situation de dérapage collectif est redoutable. Il y a cependant une auto-sagesse commune possible, qui prend son temps, qui a le soucis de comparer les avis divers, et qui va ainsi bien plus vite que toutes les erreurs composées.
Ce ton doctoral, c’est ce qu’on attend d’un « penseur ». Aussi je vais tenter de prendre l’attitude intérieure la moins prétentieuse qui soit, celle du « JE ». Non que je croie être l’auteur de mes œuvres. Je ne suis, comme tout le monde, qu’une expression individuelle, un soi issu du nous, de cette dépendance aux autres et de cette autonomie si difficile à exprimer sans quoi nous ne sommes pas grand chose, c'est-à-dire un(e) hominidé(e) avançant seul(e) dans un désert de pensée, avec le souvenir lancinant, quelquefois hébété, de l’acquis en commun.
La métaphore, je la puise dans ce cerceau de pensée, en boucle avec mes enfances, mes contraintes, mes travaux un peu libres, un peu absurdes, peu payés, beaucoup acceptés. Quels souvenirs ces champs cultivés autour de la maison d’enfance et quels souvenirs cette vieille ville, héritière de la cité-état autour des maisons de mes anciens ! Et quels souvenirs dans ces maisons, douceurs et inquiétudes, attentes et sérénités, les oui rassurants, les non stimulants, les sourires et les caresses, les rejets excédés et les renoncements rassérénés, les paroles inutiles et les silences précieux…
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Pierre Assante, Marseille, 23 juillet 2006
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