MARCHER
Marcher au hasard.
Marcher avec des points de repère.
Le premier est signe de liberté.
Le second de but.
Il faut donc allier cette liberté à ce but.
D’autant que le but n’est qu’un possible présumé. Mais quel beau possible !
Et que ce possible se trouve parsemé d’une multitude de bifurcations imprévues qui font sortir des sentiers pour fouler l’inconnu.
Un peu d’inconnu dans le sentier.
Un peu de sentier dans l’inconnu.
Que de l’inconnu, évanoui le but.
Pas de hasard, finie est la liberté.
Puis une route commune.
Des culs de sac, des lointains horizons, des brouillards, mais aussi des convictions.
Des soleils et des arcs en ciel.
Des clairières. Des prisons. Des océans.
Et aussi chemins et des tables servies.
Pensée. Humanisation de la nature.
Tracer l’inconnu dans la pensée commune comme une pensée.
Pierrot, 26 septembre 2010