Entendre un militant déclarer que le travail n’est pas une marchandise et se faire applaudir abondamment dans une large assemblée me parait impertinent.
Souhait que le travail ne soit plus une marchandise ? Je le partage.
Le travail a une double qualité, en tant que valeur d’usage, particulière certes, et en tant que valeur d’échange. De cette contradiction naît d’aliénation de l’activité humaine.
Transformer la réalité implique-t-il de la connaître ? Il a-t-il « tromperie » de ne pas la dire ? Comprend-t-on le travail, son organisation et sa transformation informationnalisée et mondialisée sans ce préalable développé ?
Je m’entends répondre : ce n’est pas dans le débat théorique mais dans le processus des luttes des salariés que réside la résolution de cette contradiction.
Bon ! Certes ! Bon ! Certes ! Les luttes locales, nationales, internationales, dans leurs interactions.
Quelquefois je considère, et cela depuis longtemps, sans doute à tort, mais c'est un sentiment passager, que ma cotisation (je suis entré dans ma 48 ème année de cotisation) n’est pas une adhésion mais seulement une contribution financière aux luttes que mon parti, son journal (l'HUMA, excellent journal !), contribuent à aider, à animer.
Voir
"La Somme et le Reste"
N°10 page 25 ici et N°12 page 7 ici
Pierre Assante, 20 février 2011
P.S. je ne partage pas le point de vue de Sylvain Sangla sur le travail d'Isabelle Garo, que j'aime beaucoup, ce qui fait partie du débat général, de "l'ouverture" et des "identités".