Déjà publié le 14/04/2015, mais important à rappeler :
DIVERSES Interventions au Conseil national du PCF 10 avril 2015 touchant à l'économie et la politique, ensemble.
Voir Mercredi l'ensemble des interventions sur le site PCF.fr
D'autre part le nouveau N° d'ECO&PO sera bientôt sur son site (en lien des préférés sur ce blog)
Comme l’a signalé le rapport introductif, la colère contre les banques est un des éléments du paysage politique, dont la campagne « je rêve d’une banque qui… » est un excellent début de prise en compte.
C’est une question très politique car les banques ont ce pouvoir de
créer la monnaie qui permet ou non de réaliser des projets, de créer des richesses grâce au travail des êtres humains. Investir, c’est se donner les moyens de créer des richesses longtemps dans l’avenir, mais cela suppose de disposer d’argent tout de suite. En ayant trahi leur mission sociale, elles ont donc eu une responsabilité énorme dans la financiarisation de l’économie qui est l’autre face du chômage de masse.
A l’inverse, l’alternative à l’austérité nécessite de l’argent. C’est ce que montre la bataille du gouvernement grec pour obtenir les moyens de créer efficacement des richesses dans le pays en permettant aux 25 % de chômeurs de retrouver des emplois efficaces, en s’appuyant sur un renouveau des services publics. C’est bien la responsabilité du système bancaire, avec à son sommet la Banque centrale européenne.
De fait, la BCE a été très loin dans la mise en cause de sa doctrine traditionnelle pour sauver le système financier et pour éviter une implosion de l’économie, ce qu’on appelle la déflation. Elle en est réduite, en désespoir de cause, à acheter massivement des titres en espérant que ça finira par donner des résultats dans l’économie réelle. En sachant qu’une nouvelle crise financière va avoir lieu d’ici à quelques années maximum comme vient de le dire le PDG de JP Morgan devant ses actionnaires.
Or, une des choses que les gens voient bien, c’est que les banques et la BCE créent beaucoup d’argent mais que cet argent ne sert pas à résoudre leurs problèmes. Nous avons là un levier politique pour agir.
Ce qu’il faut, c’est deux choses :
des projets concrets, répondant à des critères précis, chiffrés et contrôlés en matière de créations d’emplois, de recherche, de formation, de préservation des ressources naturelles, de développement des services publics… le mouvement social n’en manque pas…..
Denis DURAND
ET LIRE diverses interventions
l'intervention d'Yves Dimicoli: YD_CN_10_et_110415
l'intervention de Denis Durand: DD_CN_2015_04_10
l'intervention de Jean-Marc Durand: JMD_CN10110415
l'intervention de Nicolas Marchand: NM_intervCN_2015_04_10
Photos d'un stage d'économie et politique à Colonel Fabien.
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