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14 décembre 2024 6 14 /12 /décembre /2024 09:03
Thalia DENAPE

 

PARTICIPATION àu Web'éco - Idées reçues sur l'emploi :

déconstruction et projet alternatif.

 

Comment combattre les idées reçues de l'idéologie dominante qui avance que l'emploi est un coût plutôt qu'une richesse ? Quel débat à gauche sur les enjeux de l'emploi ? Quelles propositions radicales, révolutionnaires, permettraient de répondre aux urgences du moment et de construire une alternative sur le long terme ?

 

Introduction par Thalia DENAPE : revenir au début de l'enregistrement :

https://youtu.be/aPWiYaMLHkA

 

Pour mon intervention c’est vers 1h23.

 

P.S. on entend « travail noir » mais c’est « travail mort ». On entend « suggestion » mais c’est « sujétion ». Mauvais micro mais surtout accent  «  trop » marqué ... Je fais aussi référence aux ergologues communistes en rapport aux économistes communiste de régulation systémique. J'ai  dit 70 ans, mais c'est 50 ans ...

 

CORRECTION DE LA TRANSCRIPTION AUTOMATIQUE ET DE MON PENIBLE FRANCAIS…

 

Ce que j'ai beaucoup apprécié chez Thalia c'est que chaque fois qu'elle aborde un concept elle précise que c'est dans le cadre du capitalisme. C'est-à-dire que souvent on parle d'emploi dans le capitalisme sans faire de différence de concept.

 

A tout mélanger, c'est-à-dire l'emploi sans préciser le concept, ça devient quelque chose d'abstrait. Le travail ça devient quelque chose d'abstrait, et dans l’exposé de Thalia c'est très clair, chaque fois c'est précisé dans quelles conditions.

 

Pour ce qui est de l'intelligence artificielle ce n'est que l'accumulation du travail mort qu'on remet en œuvre et cette intelligence artificielle permet de démultiplier les capacités du travail.

 

Pour ce qui est de la création de richesses ce n’est pas le travail qui crée les richesses ; Marx critique le programme de Gotha. Il dit, les richesses d'abord c'est la nature qui les fournit et l'homme transformant la nature en fonction de ses besoins, par le travail, va satisfaire ces besoins.

 

Voilà ce qu’il faut mettre au cœur de la réflexion.

 

J'ai travaillé beaucoup avec les ergologues par exemple; et avec les économistes communistes, cela fait 50 ans (60 ans si j'inclue l'école fédérale de René Féniche) que je suis leurs travaux. Mais souvent il y a cette confusion, c’est à dire qu’il y a ce débat en permanence qui constitue à opposer effectivement travail et emploi.

 

L'emploi c'est quoi ? c'est une forme de sujétion qui permet de produire dans ce système qui s'appelle le capitalisme ; donc dans l'emploi il y a obligatoirement dans le rapport social,  dans les rapports sociaux, cette sujétion.

 

Mais justement la SEF, sécurité d’emploi ou de formation,  consiste à introduire un processus dans lequel le rapport de sujétion et le rapport d'exploitation va diminuer jusqu'à ce qu'il ait une transformation de la qualité du rapport entre le travail, la société et la personne.

 

Voilà. J’espère que c'est un clair ?

 

J'ai apprécié l'ensemble des interventions jusqu'à présent ; simplement ce que j'essaie de faire : j'essaie d'intervenir sur un angle de vision qui essaie retirer un certain nombre d'idées dans l’image d'une vision générale qui fait qu’on ne voit pas cette vision dans le cadre qui est le capitalisme que nous voulons transformer (j’ajoute « qualitativement » à mon intervention orale, c’est plus clair).

 

On a tendance à couper les choses.

 

L’ensemble des remèdes que propose l'économie néomarxiste de régulation systémique, c'est un ensemble qui constitue une unité, c'est-à-dire il n’y a pas d'un côté le crédit, d'un côté la SEF, d'un côté etc. C'est-à-dire : il y a un processus d'ensemble qui va retirer de plus en plus une part plus grande, une part de plus en plus grande, comme si on mettait un « robinet » au milieu du cycle A-M-A’ de production, de la production de valeur.

 

C'est comme si on mettait un robinet quelque part de façon à ce qu'une partie de la production et de la valeur produite, retourne en partie croissante dans le cycle général aussi bien au niveau d'une entreprise qu'au niveau général de la production mondiale.

 

Voilà je ne vais pas aller plus loin parce que je prendrais trop de temps mais je pense qu'il faut souvent quand on parle de travail préciser : le travail c'est, dans le capitalisme, des conditions de sujétion. Pour l'emploi c'est la même chose il s’agit de conditions de sujétion.

 

Quand aux ergologues,  je ne parle pas des ergologues progressistes et communistes, lorsqu’ils tendent à opposer emploi et travail, c'est que quelque part ils n'arrivent pas à imaginer qu'il peut y avoir une autre société, une autre organisation de la société et c'est cette vision d'une autre organisation de la société, et en raison des fonctions de la société capitaliste, qu’on n’arrive pas à imaginer.

 

On n’arrive pas à imaginer qu’on peut avoir un autre processus qui permette de sortir de cette société pour en construire une autre.

 

Voilà. 15 octobre 2024. J’ai fait ce que j’ai pu….

 

Cet article est à la page 124  de : 

 

 

"HERESIE et ESPERANCE quand même" SUR CE LIEN :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/06/heresie-et-esperance-quand-meme.html

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