11 THESES ARBITRAIRES.
Ce n’est pas l’usage de soi par l’autre...
1. Ce n’est pas l’usage de soi par l’autre qu’il faut abolir-dépasser (aufhebung). C’est toujours un usage social en plus ou moins bonne santé sociale. Ce qu’il faut abolir et dépasser c’est le mode d’accumulation en contradiction antagonique avec les besoins sociaux. C’est du mode de production et d’échange que dépend, en santé sociale suffisante ou pas, le mode d’accumulation, sa qualité.
2. Pour ce qui est du « curseur » antagonique-non antagonique des contradictions sociales, un mouvement est constitué par des forces contraires, leur unité et leur identité. Il faut insister sur leur unité qui contredit tout mode de pensée non dialectique, difficilement imaginable dans nos pratiques de sociétés de classes. Quel évènement, quel élément peut rompre cette unité et faire d’un processus une bifurcation ?
3. En cela tient toute la stratégie d’une transformation révolutionnaire en santé et processus social suffisant(s) que la confusion de classe engendrée consciemment et inconsciemment, entretenue, réduit à l’impuissance.
4. Les notions de simple ou complexe, de rapide ou lent, et même de relatif et d’absolu sont des notions relatives, des catégories relatives.
5. Progression et régression d’un processus, rapidité ou lenteur d’un processus naturel et-ou social, bifurcation ou extinction, notre observation des mouvements dans notre cosmos semblent nous dire que les « tentatives » réussies sont éminemment moins nombreuses que les échouées qui engendrent les réussies.
6. Pour ce qui est du processus d’humanisation, sa réussite nous concerne, c’est le notre.
7. Les processus sont causaux et aléatoires, la constitution « fine » de la matière engendrant l’aléatoire, et le processus de la conscience sociale (tautologie) de même est aléatoire. C’est toute la question religieuse d’Augustin et d’autres de la volonté humaine et la volonté divine ; ou laïque, philosophique du « libre arbitre » non comme indépendance sociale mais autonomie relative de la personne, des idées, des sensations, perceptions et sentiments représentant des besoins… et des entités humaines, par rapport aux causes précédentes, antécédentes, qui les ont engendrées.
8. Jusqu’à présent mes pensées et textes sont des idioties relatives au sens premier du dictionnaire mais tentent à progresser en matière de dialectique et de matérialisme non mécaniste, ouvert à l’énigme cosmique. Ils contiennent des éléments et évènements de bifurcation, de rupture-dépassement de l’unité contradictoire du mouvement social, naturel, général, et du mien propre. La question, pour moi et pour toutes-tous est la force physique et psychique de la poursuivre, cette rupture.
9.« Ensemble », dans l’usage de soi par l’autre réciproque, en santé sociale suffisante, ça aiderait. Il y a dans l’esthétique et l’éthique unies plus de rupture positive de processus qu’on ne pense. Vive la beauté !
10. Je crois que l’usage uni de l’économie néomarxiste de régulation systémique, de l’ergologie progressiste de rupture et non d’accompagnement (analyse pluridisciplinaire des conditions de travail), de l’anthroponomie, ne constitue pas de l’éclectisme ni du syncrétisme. Il s’agit d’unir la connaissance et la pratique de l’unité des mouvements sociaux micros et macros et avec ceux de la nature, organiquement. Dialectique du réel et de la représentation du réel, du mouvement de construction mentale logique contradictoire, dialectique de la nature.
11. Ces trois « avancées » reposent sur celles des sciences et leur synthétisation continue en processus permanent et quantique (sauts), dépassant la coupure entre elles, entre tout savoir, et leurs conditions sociales, techniques, organiques donc en unité, à laquelle procède le structuralisme lié au mode de production et d’échange A-M-A’, sa division, parcellisation et concentration contradictoires du travail, volontairement et involontairement.
Thèses. 27/11/2024 06:49:54.
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