3. a) AVEC L’ÂGE. b) CONTRE LA PENSÉE UNILATÉRALE.

Publié une première fois le 23/09/2024 05:49

3. a) avec l’âge. b) contre la pensée unilatérale.

a) Avec l’âge, les liaisons, les interactions, les croisements cérébraux se multiplient et s’assouplissent à la fois.

En même temps, la dégradation biologique réduit le temps d’effort continu.

b) La pensée unilatérale, la pensée de non-contradiction aristotélicienne et le criticisme sont la même chose sous différents éclairages. * Il est question de ces 3 choses en une dans d’autres articles plus développés.

La dialectique matérialiste ce n’est pas le refus dogmatique de l’inconnu. C’est un processus continu de synthétisation du connu, du processus de connaissance. C’est la croissance-condensification du processus de connaissance. * Idem pour ce concept.

La pensée Marx n’est pas une pensée solitaire. C’est une pensée qui synthétise le processus du matérialisme dialectique et du mouvement de la société humaine dans lequel agissent contradictoirement et réciproquement tous les processus du mouvement de la nature dont il fait partie.

Dans ce processus, la capacité humaine croissante dans le cosmos de produire ses subsistances simples et complexes en unité par le travail contraint et libre en unité, constitue le processus de conscience de la nature sur elle-même.

La croissance de cette capacité chez Marx et Engels est illustrée par le travail effectué dans la Nouvelle Gazette Rhénane lors de la révolution continentale de 1848-49 où ils allient le processus de la démocratie bourgeoise et le processus de construction du mouvement ouvrier.

Cette alliance contradictoire, antagonique, ils ne la conçoivent pas de façon unilatérale, mais comme un processus identique dans lequel le mouvement ouvrier peut croître par rapport au processus de la démocratie et de la production bourgeoises jusqu’à la transformation qualitative communiste, la disparition-dépassement des classes sociales et de l’achat de la force de travail qui alimente de cycle spirale social-antisocial A-M-A’ et ses limites d’obsolescence.

Les échecs historiques du mouvement ouvrier, au sens large de la production, tiennent à la pensée unilatérale à dépasser dans le long (pour l’homme) processus social.

La première internationale ouvrière comme la seconde s’est fracassée sur le mur de la pensée unilatérale.

En ce sens, le travail de philosophie marxiste comme celui de l’économie marxiste et néomarxiste de régulation systémique, analyse et action non unilatérales, contient les capacités de développement humain.

La pensée unilatérale peut permettre l’accroissement quantitatif qui se brisera sur ses propres limites.

La transformation qualitative est elle-même continue et quantique (par sauts). La croissance du processus de dépassement de la pensée unilatérale et le processus continu et quantique d’organisation sociale vont de pair, avec des inégalités de développement qui s’entrecroisent.

Le mur de la pensée unilatérale a été caractérisé dans la critique du programme de Gotha. Cette critique fait partie du processus et pour Marx et pour la société. Tout cela demande une révision, une récapitulation de nos connaissances historiques et scientifiques en général. D’où le besoin impérieux d’un responsable politique et syndical de l’apprentissage permanent et par saut, et de toute responsabilité individuelle et collective.

Le mur du programme de Gotha c’est le résultat des répressions de la Commune de Paris et des répressions prussiennes, de Thiers et de Bismarck pour caricaturer. Répression qui impose des compromis historiques entre bourgeoisie et mouvement ouvrier, dans lequel ce dernier est en position de faiblesse.

C’est encore le cas dans la mondialisation capitaliste numérique et financière réductrice des coopérations et des cohérences sociales

Et tout simplement parce que ce fut un moment d’un processus. Dans un processus il y a le dépassable, le dépassé et le moment furtif, causal et aléatoire d’une construction qui peut se renouveler et se généraliser ou pas.

C’est le processus du XXIème siècle et la bataille pour le mener au bout, si possible, en volonté et en intelligence.

La « grande guerre » de 1914 est l’expression des contradictions du système « matériel » et du système « idéologique » qui « fonctionnent » en unité et non séparément, mais qu’on distingue par facilité d’observation, facilité qui contient l’unilatéralisme.

L’ensemble de conflits économiques et guerriers, économico-guerriers, de même, de façon moins évidente dans l’accroissement de la confusion qui accompagne un monde général affolé qui commence, car nous n’en sommes qu’au début. Ce qui ne doit pas nous en voiler la fin heureuse et enthousiasmante possible et les moyens d’y parvenir à mettre en œuvre.

Le processus de la révolution numérique de la production et de l’échange contient la libération possible du travail contraint et de l’élargissement de l’action humaine au cosmos, ce qui est la qualité de tout processus durable dans la nature et des désirs et sentiments que cela contient pour nous.

« Le désir c’est l’appétit de l’esprit »

Le criticisme de gauche est une plaie pour la santé du processus social. Entre autres l’analyse unilatérale du processus de la crise de suraccumulation-dévalorisation du capital. Je ne donne pas d’autres exemples dans cet article, volontairement. Il y en a suffisamment d'autres pour l’instant dans le blog.

Pierre Assante. 23/09/2024 05:30:40

CET ARTICLE EST A LA PAGE 84 de

"HERESIE et ESPERANCE quand même" SUR CE LIEN :

http://pierre-assante.over-blog.com/2024/06/heresie-et-esperance-quand-meme.html