1968.
Printemps tchèque et printemps français
Printemps tchèque et printemps français ont été deux moments quasiment conjoints d’amour, de liberté et d’engagement social.
Pas seulement pour moi mais tout un peuple.
Amour en général et en particulier, de même la Liberté et l'Engagement Social.
J’ai essayé dans plusieurs articles de les situer en tant qu’évènements dans une période et un processus social, je ne le répète pas ici.
Je ne répète par non plus ce qu’en dit Kundera non en tant que politique ni en tant que philosophe ou sociologue, mais en tant que romancier observateur de l’être humain, en dehors de son opinion-vision personnelle sur « l’insoutenable légèreté de l’être » et son contraire positif, objectif et subjectif.
Le « Manifeste de Champigny » du PCF de 1969 ne résolvait pas un début d’analyse sur les conditions nécessaires de transformation sociale pour répondre à la crise de société et la crise du système dans laquelle elle s’organisait et s’organise mondialement et quotidiennement.
L’effort du secrétaire général du PCF d’alors pour mettre au cœur de l’action, l’observation du mouvement de la société et du mouvement des militants et les rejoindre mutuellement n’a pas été poursuivi, en tout cas avec le même état d’esprit de compréhension à long terme, au contraire du « nez sur le guidon » habitudinel. Je lui rends encore hommage pour cela, à 40 ans de distance et en période vie en déclin, comme de société en déclin : société « occidentale de démocratie libérale et de despotisme économique, social et culturel diffus paralysant»
Mon déclin est définitif, mais celui de la société n’est pas inéluctable. Au cœur d’un « redressement » possible dans le processus global aujourd’hui catastrophique, le climat au centre, je pointe le développement de la conscience d’une école marxiste de régulation systémique et celle de l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail, avec leur incommunicabilité à guérir.
Je répète l’exemple : ce n’est pas parce qu’on n’est pas compétant dans un domaine, qu’on l’est dans un autre, mais rejoindre les domaines de secours complémentaires est indispensable. C’est une question de survie sociale.
En sortant d’un « sens de l’obligation militante » et en tentant de voir notre humanité « de l’espace », se libérant des schémas et s’efforçant à développer une « hérésie fidèle » à nos idéaux sociaux individuels-collectifs, il est absolument nécessaire de revenir sur ces deux événements et les situer dans le mouvement du Monde, des peuples et du peuple des humains.
Pierre Assante. 24/05/2023 05:38:00. Assisi.
P.S. Merci de m'avoir supporté quand même jusqu'à présent.
Un lien sur "L'alternative vitale" : ici