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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 08:07

 

 

ESSENTIEL 

Les débats au sein de la commission pour la préparation de la conférence nationale.

 

 

Au fil des réunions et des synthèses proposées au sein de la commission qui prépare la conférence nationale, une orientation nouvelle s’est progressivement installée. La candidature communiste à la présidentielle, devenant l’accessoire des élections législatives, est de ce fait réduite à la recherche d’un effet de levier pour améliorer le rapport de force, au sein d’une gauche supposée s’entendre au sommet concomitamment à la campagne présidentielle.

opposés à cette attitude nous avons donc proposé un texte alternatif suivant.

Nous voulons reconstruire l’espoir d’une autre société

 

1- La bataille de l’élection présidentielle est décisive, structurante pour la vie politique française et donc pour changer le rapport des forces politiques.

Nous voulons mener collectivement cette bataille politique, avec les idées communistes novatrices, dans une créativité commune, avec l’originalité de notre projet, de nos propositions, la posture communiste de contestation et de construction, de luttes et de conquêtes de pouvoirs, d’avancées réalistes et révolutionnaires.

Nous voulons mener cette campagne avec un candidat communiste à cause de la profondeur de la crise de civilisation qui ébranle le monde, une crise économique, sanitaire, écologique, morale, institutionnelle.

Nous voulons mener cette campagne avec un candidat communiste, parce que nous pensons que nos propositions originales, nos idées, notre projet sont indispensables pour commencer à sortir de la crise de civilisation que nous vivons, et qu’elles sont indispensables pour redonner espoir, armer les luttes, changer le champ politique qui s’est tant déporté vers les idées de droite les plus réactionnaires et amener un réveil de l’ensemble de la gauche et des progressistes.

Face à cette crise, face aux solutions illusoires, face à l’alliance Etat-capital exacerbée que construit le pouvoir macronien, pour battre la droite et l’extrême-droite, il y a besoin de faire lever une ambition de transformation profonde, une force de résistance et de construction, de portée révolutionnaire, un espoir raisonné.

 

2- Le moment politique actuel

Des changements majeurs sont indispensables pour sécuriser nos vies et donner un nouveau sens au travail et à la vie sociale commune. Cela est ressenti par l’immense majorité des Françaises et des Français. Relever le pays appelle une révolution dans les priorités nationales, européennes et mondiales, dans les choix politiques, dans les pouvoirs, les institutions, les modèles jusqu’ici dominants. C’est un défi de civilisation posé à l’humanité toute entière.

Le risque est pourtant grand que 2022 soit pour notre pays un rendez-vous manqué avec ces enjeux de société fondamentaux. Et qu’au lieu du débat national attendu par l’immense majorité des Françaises et des Français on nous enferme dans le piège d’un mauvais remake du duo Macron-Le Pen. Ou bien qu’on enferme notre peuple dans l’acceptation de n’importe quelle apparence de changement, plus ou moins superficiel, au nom d’un sentiment d’urgence qui obscurcit le jugement. Nous voulons déjouer ce sentiment d’urgence électoraliste qui construit une voie royale aux votes utiles délétères et aux lendemains qui déchantent.

Nous voulons déjouer le duo Macron-Le Pen en imposant de décentrer le débat des questions prétendument identitaires pour l’amener sur les deux ensembles d’enjeux essentiels : d’une part le combat de classe face au capital, pour maîtriser les entreprises, leur production, l’utilisation de l’argent, pour les services publics et une tout autre vision de l’emploi, du travail et du temps libéré et, d’autre part le combat pour une émancipation de toutes et tous, contre l’enfermement dans un rôle, un genre, une origine supposée, une religion ou une apparence, une société du droit à l’intervention pour toutes et tous, qui allie développement de soi dans sa singularité, et universalité, droits émancipateurs pour chacune et chacun.

Il y a besoin de refonder la gauche sur un projet émancipateur et de transformation sociale radicale. Il y a besoin de faire connaître, et progresser dans les luttes et les votes, les propositions constitutives d’un tel projet.

Gagner cela à l’élection présidentielle serait faire un pas de géant dans l’avancée de notre idéal, comme de la résolution des problèmes auxquels notre peuple est confronté. Ce serait un garant inégalé pour de véritables changements profonds.

 

3- Notre projet

– Face à la précarité de masse et aux interrogations immenses sur la perte de sens du travail, voire des activités humaines, nous avançons le projet d’une sécurité d’emploi ou de formation pour chacun-e, jumelée avec un nouvel âge des services publics et de la protection sociale, afin de conjuguer vie émancipatrice sécurisée et construction d’un nouveau mode de production écologique. Il s’agirait de viser l’éradication du chômage, le dépassement du marché du travail, le partage des savoirs et une nouvelle efficacité, pour une société de liberté et de rotation des rôles. Cela répond au mûrissement accéléré des consciences.

Mais des centaines de milliards sont dépensés par les banques centrales pour soutenir les marchés financiers et les profits des grandes multinationales, et le gouvernement maintient à toute force le principe du chômage – partiel pour les uns, total pour les plus précaires — tout en reconnaissant un besoin de « sécurisation »… mais transitoire et a minima, sans rien changer aux principes du système capitaliste.

Affrontons les idées patronales, reprises par la droite et l’extrême-droite, pour baisser le « coût du travail », confier encore plus de pouvoirs au patronat et dénoncer les titulaires des aides sociales comme des profiteurs.

Menons le débat avec la gauche qui concilie, qui ne touche pas à la domination du capital, prétendant adoucir la situation : fatalité du chômage et des licenciements (flexi-sécurité), répartition de la misère et de l’emploi prétendu rare (revenu universel).

Menons le débat avec ceux qui comme JL Mélenchon présentent comme radicale la proposition que l’Etat, décrété « employeur en dernier ressort », embauche les chômeurs, ce qui exonérerait le capital et le grand patronat de leurs responsabilités.

Toutes ces propositions laissent totalement à l’écart la domination du capital sur les entreprises, avec son critère-guide la rentabilité financière. C’est pourtant à elle que s’affrontent les travailleurs des multinationales (General Electric, Bridgestone, Nokia, Renault, Alstom, Air France, Airbus et les autres), ceux des services publics (hôpital, enseignants, chercheurs, territoriaux …), des entreprises publiques (SNCF, RATP, EDF, …), celles et ceux de la culture, les artisans, les gilets jaunes, les jeunes appelant à un autre avenir et tant de gens, dont les 110.000 signataires de la pétition « L’argent pour l’hôpital pas pour le capital ».

C’est sur la domination de la rentabilité financière et de ses critères que se sont fracassées les expériences de gauche de 1981 comme celle de 1997-2002, alors qu’il s’agissait d’imposer, par la lutte et par des mesures institutionnelles sur l’utilisation de l’argent, d’autres critères de gestion tout particulièrement dans les entreprises nationalisées. Ces échecs ont nourri le désarroi et ouvert un champ au vote lepéniste. On ne peut faire le silence là-dessus.

Sur ces différents domaines, l’élaboration originale de la pensée communiste, du collectif national que forme le PCF, constituent des alternatives que nous mettrons en débat pour faire grandir les rassemblements. Pendant des années, elles ont été mises de côté pour réaliser des alliances sur un contenu minimal, qui s’est avéré désarmé face aux problèmes. La campagne présidentielle sera l’occasion de faire fructifier toute la richesse de l’apport intellectuel et militant des communistes.

Discuter, faire discuter de tous ces enjeux, c’est déjà engager la bataille de l’élection présidentielle. Cela concerne aussi les luttes actuelles, et le déploiement de notre campagne pour l’emploi.

– Nous porterons le débat, face aux renoncements incessants depuis 1983-84, sur la nécessité de moyens financiers et de pouvoirs démocratiques à l’appui d’objectifs sociaux-écologiques ambitieux qui, sinon, resteront lettre morte. Nous mettons au cœur de nos propositions un nouveau rôle des banques pour une tout autre utilisation du crédit et de la monnaie, avec de nouveaux pouvoirs populaires dessus. Dans ces temps où des milliards sont déversés sur notre économie par la BCE en armant les marchés financiers, plus que par les recettes fiscales des Etats, nous proposons le chemin d’un combat de classe pour que cet argent, bien commun de tous les peuples d’Europe, soit utilisé pour l’emploi, les services publics et le climat, pas pour le capital.

C’est autrement plus ambitieux, et donc réaliste, que les vagues propositions de gauche sur « la finance » qu’il suffirait de taxer, ou pour annuler la dette comme une réponse magique à tous les problèmes posés par la domination du capital.

C’est cette cohérence entre projet de société, la conquête d’une nouvelle démocratie et des avancées profondes sur les moyens financiers qui nous permettra de mettre au cœur de notre campagne de façon crédible et conséquente les axes suivants

Une grande politique pour la jeunesse visant son avenir émancipé, la sécurité de son emploi, sa formation, sa culture

 Une transformation profonde de notre système de santé, de la production à l’organisation des soins, pour que celle-ci soit vraiment un bien public commun

   Une grande politique émancipatrice de la culture et de l’éducation à tous les niveaux, pour que celle-ci devienne une priorité au service de l’émancipation de chacune et chacun, que de nouveaux temps de vie se libèrent et s’ouvrent à l’épanouissement personnel de toutes et tous

   L’éradication de la misère et la revalorisation de tous les salaires, comme du travail lui-même

   Une industrialisation nouvelle, pour une nouvelle production, avec de nouvelles relations entre services et industrie, en France comme à l’international, et comme guide la réponse aux besoins sociaux humains et écologiques

– Nous porterons notre conception d’une nouvelle démocratie, en contestant le régime existant et ses évolutions. Nous porterons l’idée de nouvelles institutions avec d’autres relations entre élus et citoyens et à visée autogestionnaire, dont notamment des conférences territoriales (des communes et de leurs communautés aux départements), régionales et nationales pour l’emploi, la formation et la transformation productive : dans ces conférences, les entreprises et les banques auraient à prendre des engagements, dont le suivi serait assuré par les citoyens et les travailleurs, eux-mêmes, appuyés par des services publics renouvelés, développés, et par des fonds gérés démocratiquement. Cela ouvrirait un chemin vers de nouveaux pouvoirs ne séparant pas le politique, du social, de l’économique. Il faut en effet relever le défi des réponses réactionnaires et autoritaires, voire dictatoriales, de toutes sortes mais aussi du simplisme d’une 6ème République réduite à une république parlementaire classique, amendée d’un référendum citoyen. Nous avons l’ambition de changer de régime politique, social, économique et même international !

– Nous porterons l’exigence de nouveaux rapports des humains à tout le système du vivant, à leur niche écologique, la terre. Il s’agit de transformer très profondément nos rapports sociaux et technologiques de production, de distribution, nos modes de consommation, nos institutions et rapports de pouvoir, à l’entreprise en particulier. C’est nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique, le recul de la biodiversité, la désertification des sols, la déforestation, l’expansion urbaine anarchique, etc. Le « capitalisme vert » est un oxymore, une contradiction dans les termes, une illusion dangereuse, car la défense et la promotion de l’écologie exigent de donner la priorité aux capacités et à la créativité humaines. Ils ne peuvent se conjuguer avec une priorité à l’accumulation, les critères de rentabilité, les pouvoirs et la culture du capital. Libérer l’écologie de la logique de profit et de la dictature de l’argent exige une tout autre économie et de tout autres institutions démocratiques. Loin du mirage mortifère de la « décroissance », agissons pour construire un nouveau type de croissance et de développement.

– Nous porterons l’exigence d’une tout autre mondialisation, pour un monde de paix, de désarmement, de partage, de culture plurielle et commune, de développement des biens qui devraient être communs (emploi, santé, climat, connaissances et résultats des recherches…). Portons-la pour une contribution internationaliste de la France et un développement de notre Nation face à la fuite en avant dans l’intégration européenne et dans la folie d’un partage impérialiste du monde sous la coupe du dollar, de l’ordre de Wall Street et de ses supplétifs dont l’Otan. Portons-la, pour une transformation radicale, une refondation de toute cette construction européenne mais aussi des institutions mondiales. Portons-la face à la violence des délocalisations comme face à la montée des nationalismes, des souverainismes. Portons-la face au besoin de réponses communes, de souveraineté populaire, face à des défis qui, comme le climat et les pandémies, ne connaissent pas de frontières. Portons-la en tendant la main à cette recherche de tant de peuples du Sud et des émergents pour de tout autres institutions mondiales, pour une mondialisation gagnant-gagnant face à l’ennemi commun : le grand capital financier. De nombreuses forces politiques et sociales dans le monde y sont disposées, tout particulièrement les communistes de tous les pays. Nous fairons vivre notre solidarité avec les peuples qui résistent et luttent.

– Nous porterons le projet d’une société de l’émancipation de toutes et tous, contre l’enfermement dans un rôle, un genre, une origine supposée, une religion ou une apparence … une société du droit à l’intervention pour toutes et tous. Portons l’idée d’une société qui allie développement de soi, dans sa singularité, et faire société. Une société de liberté et de dignité pour dépasser dans un même mouvement l’exploitation capitaliste et les dominations (patriarcale, raciste, LGBTIphobes, d’âge, ou culturelles), car exploitation et dominations se renforcent l’une, l’autre.

Face aux forces conservatrices qui veulent masquer la lutte des classes et imposer une guerre de civilisations enfermées dans le capitalisme, la candidature PCF portera l’affirmation de notre refus des divisions racistes, de genre ou LGBTIphobes.

 

4- Notre démarche

La campagne va exiger de lier luttes et projet, dans une pédagogie politique de masse. Il ne s’agira pas de seulement renvoyer aux gens ce qu’ils disent. Il y a une demande de sens, de propositions, d’éclaircissements, de décodage, pour entrer en lutte contre ce système : nous y porterons la colère et la souffrance d’un vécu totalement ignoré par les grands de ce monde, et ou y désignerons les responsabilités et les pouvoirs à exercer sur les entreprises, les banques, la BCE, que d’affronter les séductions de l’autoritarisme, de l’Etat fort libéral-social au service du capital, ou de la désignation de tous les boucs émissaires possibles, ou encore de ferrailler sur les différentes formules de revenu d’existence, sur « territoire zéro chômeurs » et autres propositions qui évitent d’affronter le capital. Le débat de fond va être très aiguisé, il va falloir faire preuve de pédagogie.

Le moment politique est celui d’une nécessaire refondation de la gauche, qui doit se faire sur des bases de transformations radicales, il est aussi celui d’une société sur le fil du rasoir, d’un bouillonnement de recherches d’idées, qui peuvent aller vers le pire … comme vers le meilleur.

 

4- Notre projet et notre démarche s’appuient sur le 38ème congrès, qui a posé les bases de son développement conséquent, sur le programme adopté en juin 2020 par notre CN et sur la recherche d’une union populaire agissante un nouveau type de Front populaire. Ne laissons pas non plus entendre que notre programme serait quasiment le même que celui de notre ancien allié, Jean-Luc Mélenchon. Quant à sa stratégie d’homme providentiel, elle est bien loin de la nôtre qui repose sur l’intervention consciente des intéressé.e.s, travailleurs.ses, citoyen.nes, c’est-à-dire ce qui pour nous serait une véritable révolution citoyenne. Elle n’a rien construit après son score aux élections présidentielles, largement dû à l’apport des voix communistes. Nous voulons construire, dès la campagne et pour après, par des comités locaux, un grand mouvement populaire de lutte contre la domination du capital, pour l’emploi et pour l’émancipation de chacun.e.

Jean-Luc Mélenchon, présenté par certains comme un candidat naturel, va se présenter comme plus unitaire que jamais. Il propose d’ores et déjà une sorte de pacte, pour une hypothétique majorité.

Au PS comme chez EELV, on cherche aussi à présenter un candidat comme « naturel », sans débattre profondément de ce qu’il faut pour sortir le pays de la crise, ni faire la critique des expériences passées. Ce que disent ces forces ne répond pas aux défis, car elles cherchent largement à concilier avec les logiques dominantes.

Nous voulons renforcer l’ensemble de la gauche, nous voulons rendre possible une nouvelle majorité politique.

Mais comment penser qu’une majorité solide et efficace puisse se construire sans mener le débat de fond, sans avancer un projet cohérent répondant à la crise avec des éléments précis, répondant à la recherche de solutions et de sens par nos concitoyens ? Cette présidentielle est le moment incontournable des débats de projets face à une crise totalement historique, de la clarification des enjeux pour nos concitoyens afin qu’ils se mobilisent sur des objectifs politiques. Notre peuple doit pouvoir débattre et s’exprimer sur les projets.

C’est l’enjeu du 1er tour. Ne nous laissons pas enfermer dans le piège institutionnel qui étouffe les idées, donc la démocratie, réduisant l’élection présidentielle à son 2ème tour.

Nous avons toujours su avoir une démarche d’union et de rassemblement face aux dangers, en discutant avec toutes et tous. La politique du pire n’est pas dans notre histoire. Mais le préalable des « pactes » court-circuite tous les enjeux du débat à mener à l’occasion de la présidentielle, leur temps viendra surtout après. Et les idées communistes que notre candidat aura portées dans la campagne présidentielle donneront à nos candidats aux élections législatives qui suivront la force, la visibilité et l’espace indispensables. Elles donneront, nous l’espérons et c’est notre démarche, plus de force à la gauche.

La gauche rappelons-le est actuellement très bas, et les sondages actuels lui donnent un meilleur score avec une diversité de candidats qu’avec un candidat unique.

C’est dire le moment de résistance et de construction dans lequel nous sommes, nécessaire pour pouvoir ouvrir la voie à des jours heureux. Nous appelons les communistes à s’engager dès maintenant dans cette bataille, à ne pas en être spectateurs. Il y a urgence. Le temps ne sera pas de trop pour installer quelques-unes de nos idées forces dans le paysage politique.

***

À travers cette candidature, il s’agit de porter notre projet pour la France et les grandes propositions qui en découlent. D’œuvrer à la remobilisation du monde du travail et de la création, de la jeunesse, des forces vives de la France, dans une perspective de société originale sans lesquels aucun changement majoritaire ne sera possible.

Il s’agit également, de faire bouger les lignes à gauche, d’enclencher une véritable dynamique de changement à partir de l’élection présidentielle, de favoriser ce faisant le rassemblement autour d’une perspective de transformation de la société, d’avancées d’idées majeures pour contribuer à construire au cœur de la tempête voies de la résistance et de l’alternative, en même temps. Avec leur candidature à la présidentielle, les communistes entendent changer la donne, favoriser un grand débat national afin de faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique.

De ce point de vue, l’élection présidentielle et les élections législatives sont étroitement liées. La campagne de la présidentielle doit dégager des conditions favorables pour les législatives.

En même temps qu’il engagera sa campagne à la présidentielle, le PCF travaillera donc à la présentation, dans l’ensemble des circonscriptions, de candidatures au service d’un nouveau cap pour la France, avec l’objectif de faire élire le maximum de députés communistes et d’envoyer dans la prochaine Assemblée un groupe communiste fortement renforcé.

Le débat se poursuit au sein de la commission, le texte est amélioré, le débat continu sur le maintien ou non de la notion de « pacte de législature », enclenché dès la présidentielle …

TOUT SUR CE LIEN :

https://enavantlemanifeste.fr/2021/03/12/les-debats-au-sein-de-la-commission-pour-la-preparation-de-la-conference-nationale/

 

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