Article publié une première fois sur ce blog
au soir du 18 juin 2017
L’épisode électoral qui s’achève et l’expérience qui commence, se poursuit…
L’épisode électoral qui s’achève a été à la fois calamiteux et à la fois très instructif.
Sans doute s’ouvre un moment qui va conserver une volonté de tourner des pages et une volonté de répondre aux questions auxquelles cette période de grand débat enfumé par les grands media n’a pas répondu.
Les problèmes restant les mêmes, crise de la production et de la répartition, complexification des modes de vie, le tout subsumé par une révolution scientifique et technique dominée par une classe minoritaire mais détentrice de l’usage du capital, commence le vrai débat local, national, européen et mondial.
Les intérêts particulier au sens strict, c'est-à-dire ignorant les besoins humains, leur développement, au lieu de s’en inspirer, se heurteront à ces besoins, devront composer et céder tôt ou tard la place aux besoins de coopération des grandes zone de production et d’échange mondiales existantes ou en création, en développement.
L’esprit d’ouverture, les rejets du sectarisme rencontrera à nouveau cette réalité de base sans laquelle l’humanité n’aurait pu exister ni ne pourra exister : l’homme producteur concret, ses savoirs et savoirs faire en processus, dans son lieu de production et au-delà, son initiative, sa coopération et sa cohérence.
...tourner des pages et retourner aux sources pour les développer, pour répondre à la réalité nouvelle, celle du XXIème siècle, la construction d’une mondialisation en santé, aujourd’hui malade d’une suraccumulation-dévalorisation au paroxysme du capital, inhérente au système capitaliste en fin de course.
Il n’y a pas de coopération saine sans respect de la personne, c'est-à-dire sans dépasser le taylorisme organisé localement ou à distance, qui a été un élément essentiel dans l’accumulation du capital, et diffusé dans tous les lieux et champs d’activité et en a sucé jusqu’à l’os la substantifique moelle.
L'hyper-présidentialisme est la forme politique du taylorisme.
Nos progrès, après cet épisode reposeront à la fois sur la critique des erreurs conscientes et inconscientes économiques, politiques, philosophiques qui vont se poursuivre un temps et sur un autre type de construction sociale et son projet, issu de ces critiques.
L’hyper-libéralisme et la tendance à la marchandisation-privatisation de toutes les activités ne peut aboutir qu’à accélérer le besoin, l’aspiration et la construction d’une société échappant à cet hyper-libéralisme, pour construire une nouvelle civilisation du développement et du partage matériel et moral.
La vie du PCF reste un élément essentiel dans cette construction.
Pierre Assante, 18 juin 2017.
Post Scriptum : Dans l'accélération d'une crise, physique, personnelle comme sociale, et pour la conscience de même, il y a un double mouvement où cohabitent régression et développement. Il faut avoir l'œil sur le second pour le favoriser.
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ECONOMIE ET POLITIQUE vous invite à une
RENCONTRE
Samedi 1er juillet
de 14h30 à 17h, 8 Rue de
Salle de
Métro Bourse, Paris.
De quoi le néolibéralisme de Macron est-il le nom ?
Quelle politique pour prendre le pouvoir sur l’économie, pour une autre civilisation du XXIème siècle.
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LA PENSEE MARX ESSAI.
http://pierre.assante.over-blog.com/2017/02/la-pensee-marx-i-ii-iii-iv.html