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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 08:03
TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE.

TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE

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Certains me reprochent, à juste titre, un manque de clarté de mes articles, « difficiles », trop longs, ou au contraire ne comportant pas certains éléments qui entrent dans le raisonnement mais ne sont pas exposés.

Je ne souhaiterais que de répondre à ces critiques que j’accepte volontiers, mais en ai-je la possibilité, les capacités ?

Je crois que sur le fond, mon discours qui n’est pas que le mien, mais celui d’une part de la société, n’est pas inutile, ce que mes correspondants qui s’expriment disent aussi en tout cas.

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Pour essayer de répondre, je propose ce « RÉSUMÉ » :

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L’organisation politique et syndicale de transformation sociale correspondant à mon sens aux besoins humains et au processus réel de l’humanité mondialisée informationnalisé se retrouve « coincée » entre deux forces-mouvements apparemment contradictoires mais convergentes.

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Ces deux forces sont mises en valeur par les moyens que possède le capital dans tous les domaines et donc par les médias dominants au détriment d’une force tranquille et efficace, autant que possible, répondant aux besoins et solutions de la maladie sociale, la crise économique et ses effets sur l’ensemble des activités humaines.

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Ces deux forces-mouvements sont :

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-La réorganisation mondiale du travail réactionnaire, anti-démocratique et à terme inefficace parce ne résolvant pas la maladie première de la société : la suraccumulation du capital qui paralyse progressivement la circulation, donc la production des biens nécessaires à la vie humaine.

-La contestation stérile qui exprime un malaise, dans une maladie sociale avec ses fièvres et ses convulsions, du syndicalisme d’accompagnement aux robinsonnades économiques, de la division du plus offrant au casseur militant. S’indigner ne suffit pas.

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Ces deux forces concourent à la visée du capital, des humains dominants et leur organisation : TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE.

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A l’instar de Lise Toussaint, dans la revue Progressistes, je répète que le communiste, le scientifique, le syndicaliste se sentent souvent Cassandre, car cette société ne peut continuer sa course dans l’anti-solidarité, l’anti-science, l’anti-organisation solidaire de la production des biens nécessaires à l’humanité, sous peine d’effondrement moyenâgeux ou total.

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Les deux forces citées tendent à s’emparer des forces de transformation sociale et la maladie matérielle et morale de gagner toute la société.

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Les deux lances de cette maladie pénètrent par les chemins apparemment contradictoires mais convergents, de construction de contre-société d’une part, ou de réflexions théorique sur l’état de la société sans débouché en acte politique, syndical, social en général.

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Pour ma part je tente, avec tant d’autres, de mettre en avant ce qui se fait du point de vue d’une réflexion sur l’état de la société pour des solutions à la maladie et des actes les mettant en œuvre (1).

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Pierre Assante, 18 avril 2016

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(1) Sur les solutions économiques, je renvoie le lecteur à la revue Economie & Politique et à la ComEco, commission économique du PCF et leur site.

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