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Palimpseste.
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René Merle nous envoie un message magnifique et déchirant et pourtant distancié sur la condition humaine et la condition de la créativité et de l’activité humaine que je partage doublement avec lui.
http://merlerene.canalblog.com/
J’y réagis en complément par une considération sentimentalo-scientifique (peut-on lier les deux ? Oui, il me semble…).
Il y a 1) le mouvement propre, très relativement autonome de l’individu de l’espèce 2) et le mouvement de l’individu dans l’espèce (humaine), le genre humain.
Même s’il faut les distinguer, c’est le même.
Ainsi, toute trace d’un mouvement « général » est indélébile il me semble aussi. On pourrait penser, mais cela va au-delà des capacités de compréhension de notre espèce, que, de même, le mouvement de notre espèce, comme notre « mouvement personnel » constituent une trace indélébile dans le mouvement de la nature, dont la téléologie nous est énigmatique.
Heureusement pour nos motivations à vivre, et dans une vision en santé, c'est-à-dire de la maintenance du processus de l’espèce, nos mouvements individuels, dans le mouvement de l’espèce, nos gestes peuvent trouver sans aucune difficulté liée à l’énigme de notre existence, une téléologie à la fois limitée et absolue : pour boire, il faut aller à la rivière, la source, la fontaine, au robinet, à la bouteille, la carafe là où elle se trouve et il faut travailler à l’existence de ces objets de soif par le travail, contraint ou libre.
C’est en quoi la poésie est tout aussi alimentaire et concrète que toutes les sciences et activités qui nous apportent l’eau.
Pierre Assante, 24 mai 2015
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